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L’affaire Seznec
Guillaume Seznec a été reconnu coupable en 1924 pour l’assassinat de Pierre Quémeneur qui a
disparu dans un voyage d’affaire en 1923, il aurait utilisé le cric de la Cadillac puis aurait brûlé le
corps. Cet assassinat n’aurait pas été prémédité donc il a été condamné aux travaux forcés à
perpétuité, cependant il a bénéficié d’une réduction de peine de dix ans suite à la fermeture du
bagne de Guyane où il était incarcéré après la seconde guerre mondiale, ce qui lui permet d’être
libéré le 14 mai 1947. Des années plus tard on apprend par Guillaume « Petit Guillaume » Seznec,
le fils de l’accusé que Pierre Quémeneur serait mort chez eux le 27 mai 1923. Mme Seznec l’aurait
repoussé suite à ses avances et l’aurait frappé à la tête ou alors il aurait fait une chute fatale. Suite à
ces révélations l’avocat pense qu’il pourrait y avoir la révision de la condamnation pour meurtre
mais sa version admet la culpabilité de seznec par rapport à la fausse promesse de vente liée à un
trafic de cadillac en collaboration avec Quémeneur contrairement à la version de Denis Seznec,
écrivain et petit-fils de Seznec qui prône l’entière innocence de son Grand-père, selon lui il aurait
été victime d’une totale machination. En 1978, Petit-Guillaume a dit à ses neveux que le jour du
drame, il a entendu Pierre Quéméneur faire des avances à sa mère puis qu’il l’a vu au sol aux pieds
de sa mère, peut-être frappé à la tête avec un chandelier. Après cela, des fouilles ont été menées
dans leur maison au cours desquelles un Fémur a été retrouvé on a d’abord pensé que c’était un
fémur humain ce qui a convaincu le tribunal de sa culpabilité. Des analyses plus poussées par le
CHU de Nantes ont par la suite révélé qu’il s’agissait en réalité de restes de bovidés. L’incident a
été tenu sous silence pendant longtemps car tous les témoins ont tenu serment devant l’église.
Aujourd’hui il a été révélé qu’ à cause de ses croyances fortement catholiques il n’aurait pas brûlé le
corps mais il l’aurait enterré dans un lieu secret. Cependant son autre petit-fils, Denis Seznec
conteste cette version qu’il qualifie de roman. À ce jour, 14 demandes de révisions révisions ont
tétées refusées.