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Souleymane Kamagaté Koné, alias « Soul to soul », au Palais de justice d’Abidjan, le 19 mai 2021. ©
Luc Gnago/REUTERS
Alain Aka - à Abidjan
Publié le 2 avril 2024 Lecture : 4 minutes.
A lire : Laurent Gbagbo a-t-il encore du poids sur la scène politique en Côte
d’Ivoire ?
Chaque jour draine son lot de nouvelles têtes. Le 13 mars, c’est une
délégation du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI),
conduite par Justin Koné Katinan. La veille, c’était la jeunesse du Parti
démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), avec à sa tête son président,
Innocent Yao, qui avait ouvert la voie. Des artistes ont aussi tenu à lui
témoigner leur soutien, tels Gadji Céli et Serges Kassy, réputés proches
de l’ex-président Laurent Gbagbo, reçus respectivement les 18 et 30
mars.
LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ
Une chose est sûre : Soul to Soul entend jouer un rôle dans la
réconciliation nationale. Dès sa sortie de prison, il a tenu un discours
rassembleur. « Au nom de tous nos amis, il faut qu’on pardonne.
Allons au pardon », avait-il lancé à des militants venus le saluer.
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Pour les opposants, se déplacer chez cet intime de Guillaume Soro est
aussi un moyen d’envoyer des signaux à son patron. « Nous ne sommes
pas dupes, s’amuse l’ancien député d’Abobo. En venant voir Soul to
Soul, ce n’est pas lui qu’on veut atteindre, mais bien Guillaume Soro. »
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