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BIOGRAPHIE DES DIFFERENTS ECRIVAINTS

Laurent Gbagbo, né le 31 mai 1945 à Gagnoa, est un historien, écrivain et homme


d'État ivoirien.
Longtemps opposant à Félix Houphouët-Boigny, il est élu à la présidence de la République de
Côte d'Ivoire en 2000, face à Robert Guéï. Il occupe cette fonction du 26 octobre 2000 au 4
décembre 2010 (jusqu'au 11 avril 2011 selon ses partisans). Sa présidence est notamment
marquée pendant plusieurs années par une crise politico-militaire qui divise le pays.
À l’issue de élection présidentielle de 2010, qui devait se tenir en 2005 mais qu'il a repoussée à
plusieurs reprises, il est donné battu par Alassane Ouattara par la Commission électorale
indépendante et la quasi-totalité de la communauté internationale, mais est déclaré vainqueur par
le Conseil constitutionnel. Il refuse de quitter le pouvoir, ce qui entraîne une crise de plusieurs
mois. Il est finalement arrêté par les forces d'Alassane Ouattara. Incarcéré auprès de la Cour
pénale internationale à La Haye, il est acquitté par les juges de première instance en janvier
2019 ; dans l’attente d'un éventuel second procès, il vit en Belgique.

Léopold Sédar Senghor, né le 9 octobre 1906 à Joal, au Sénégal, et mort


le 20 décembre 2001 à Verson, en France, est un poète, écrivain, homme d'État français,
puis sénégalais et premier président de la République du Sénégal (1960-1980). Il fut aussi le
premier Africain à siéger à l'Académie française. Il a également été ministre en France avant
l'indépendance de son pays.
Il est le symbole de la coopération entre la France et ses anciennes colonies pour ses partisans
ou du néocolonialisme français en Afrique pour ses détracteurs.
Sa poésie, fondée sur le chant de la parole incantatoire, est construite sur l'espoir de créer une
Civilisation de l'Universel, fédérant les traditions par-delà leurs différences. Par ailleurs, il
approfondit le concept de négritude, notion introduite par Aimé Césaire qui la définit ainsi : « La
négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre
destin de Noir, de notre histoire et de notre culture1. »

Bernard Binlin Dadié ou Bernard Abou Koffi Binlin Dadié à l'Etat-civil, est un écrivain,
académicien et homme politique ivoirien né à Assinie au sud de la Côte
d'Ivoire le 10 janvier 1916 et mort le 9 mars 20191.
Fils de Gabriel Dadié, compagnon de lutte du premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny,
Bernard Binlin Dadié est considéré comme le père de la littérature ivoirienne 2. Bernard
Dadié, figure de proue de la littérature ivoirienne, est l'auteur d'une œuvre véritablement
prolifique, qui aborde tous les genres littéraires: poésie, roman, théâtre, chroniques, contes
traditionnels, le plus significatif étant le théâtre. Après des études à l'école normale William-
Ponty de Gorée, il travaille pendant dix ans à l'IFAN (Institut Fondamental d'Afrique noire)
de Dakar. En 1947, il retourne dans son pays et milite au sein du RDA (Rassemblement
démocratique africain). Les troubles de février 1949 le conduisent en prison pour seize mois, où il
tient un journal qui ne sera publié qu'en 1981, Carnets de prison. À l'indépendance de la Côte
d'Ivoire, il exerce tour à tour les fonctions de chef de cabinet du ministre de l'Éducation nationale,
de directeur des Affaires culturelles, d'inspecteur général des Arts et Lettres, et, en 1977, il
devient ministre de la Culture et de l'Information.
En 1965, il obtient le Grand prix littéraire d'Afrique noire pour Patron de New York3, et le
prix UNESCO/UNAM en 2016 pour son action en faveur de la culture africaine 4. Le Grand Prix
des mécènes de l'édition 2016 des Grands Prix des associations littéraires lui a également été
décerné le 9 mars 2017 à Yaoundé, au Cameroun, en hommage à toute son œuvre
bibliographique5.

Mbaye Gana Kébé, né en 1936 à Thiès et mort le 11 avril 2013 à Dakar1, est un écrivain et


dramaturge sénégalais2

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