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INTRODUCTION

Devenue colonie française le 10 Mars 1893, la Côte d’Ivoire fut soumise


au système d’administration directe basé sur le code de l’indigénat. La colonie
connut le nationalisme qui a favorisé le mouvement d’émancipation dominé par
Felix Houphouët Boigny. Ce nationalisme s’est traduit par les révoltes des
indigènes face aux exactions du système colonial. La lutte émancipatrice qui a
conduit la colonie à l’indépendance, s’inscrit dans le cadre de la décolonisation
de l’Afrique Noire Française.

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I- LES FACTEURS DU NATIONALISME IVOIRIEN
Un contexte favorable justifie la décolonisation de la côte d’ivoire. Nous allons à
cet effet retenir deux facteurs : les facteurs internes et externes.

1- Les facteurs internes


1-1- Les abus du système colonial
Les colonies ivoiriennes étaient victimes de nombreux abus. - La mobilisation
forcée des ivoiriens à participer à la guerre aux cotés de la France. - Le paiement
obligatoire de diverses taxes (impôt de capitation, impôt sur les revenus) - Le
racisme entre Blancs et Noirs. - Les prestations gratuites et obligatoires (les travaux
forcés, le portage, les corvées). - Le développement des cultures commerciales
obligatoires au détriment des cultures vivrières. - Les différentes humiliations
instituées par le code de l’indigénat. Ce code donnait en effet plein pouvoir aux
colons d’administrer de dures corrections aux indigènes récalcitrants. - Les
injustices entre les planteurs ivoiriens et Européens. Les produits des Européens
étaient payés à des prix très élevés alors que ceux des africains étaient payés à des
prix très bas. Ces abus créent chez les indigènes un sentiment de révolte que les
élites indigènes vont exploiter.
1-2- L’action des élites indigènes
Exemple : Félix Houphouët Boigny Empruntant les idées d’égalité et de justice,
ces élites dénoncent les abus et favorisent la prise de conscience chez les colonisés
et les organisent pour lutter contre le pouvoir colonial. Toutes ces actions
anticoloniales sont soutenues par l’extérieur.
2- les facteurs externes
2-1- L’impact de la 2ème guerre mondiale

La 2ème guerre mondiale provoqua la ruine et l’affaiblissement de la France.


Cette situation entraîna le relâchement dans l’administration coloniale.

2-2- Les pressions extérieures


Après la 2ème guerre mondiale, les oppositions à la colonisation se multiplièrent.
L’opinion publique en Europe se montrait moins attachée aux colonies : elle
craignait que leur entretien soit coûteux. D’autres pressions accélérèrent le
mouvement de décolonisation :
-Les Etats-Unis, ancienne colonie, se sentaient solidaires des peuples dominés.

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- Au nom des idéaux marxistes d’égalité, l’URSS (et les communistes en général)
s’opposaient à l’impérialisme colonial.
- Les grands mouvements religieux exercèrent également des pressions
importantes.
- Les mouvements nationalistes bénéficièrent de nouvelles solidarités telles que le
panafricanisme, qui affirmait l’égalité entre les races et prônait la solidarité entre
les peuples noirs.
- Le mouvement de la négritude qui exprimait la fierté d’être noir.
- L’ONU était anticolonialiste car elle confirmait le droit des peuples à disposer
d’eux-même, à se gouverner. Elle va donc aider les colonies dans leur lutte
émancipatrice.
2-3- La conférence de Bandoeng
C’est une conférence qui s’est tenue en 1955 et a réuni 28 pays d’Asie et
d’Afrique pour condamner le colonialisme. Cette conférence a montré la prise de
conscience des pays colonisés qui décide de faire front commun contre le
colonialisme. Tous ces facteurs internes et externes vont contraindre le colonisateur
à assouplir et à revoir sa politique dans la colonie de Côte d’Ivoire. La marche vers
l’indépendance de la colonie s’est déroulée en trois (03) grandes étapes :
- L’étape de l’espoir 1944 à 1946
- L’étape de la lutte 1946 à 1950
- L’étape de la collaboration (1950 à 1960) qui a conduit à l’indépendance.
II- LES PÉRIODES D'ESPOIR
1- La Conference de Brazzaville

La Côte d'Ivoire, par décret du 10 mars 1893 devenait une colonie


française et fut intégrée à l'ensemble AOF qui comprenait le Sénégal, la Côte
d'Ivoire, la guinée, la haute Volta, le Dahomey, la Mauritanie, le Soudan
français et le Niger. Alors que la France est occupée par l'Allemagne pendant la
seconde guerre mondiale, une conférence organisée par le CFLN (Comité

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Français de Libération Nationale) du 30 janvier au 08 février 1944 va se tenir à
Brazzaville pour statuer sur la politique française dans son empire colonial. Les
gouverneurs des colonies et les gouverneurs généraux de l'Afrique noire et de
Madagascar vont tenir cette conférence sous la présidence du Général Charles
de Gaulle mais aucun responsable africain n'y sera invité.
Plusieurs recommandations seront arrêtées entre autres, le droit syndical
accordé aux africains, leur représentation aux assemblées métropolitaines et
leur participation à la gestion des affaires coloniales.
Conformément à ces résolutions, Félix Houphouët-Boigny, Georges Kassi,
Gabriel Dadier et d'autres planteurs avec le soutien du gouverneur de la colonie
ivoirienne André Latrille créent 10 juillet 1944, le Syndicat Agricole
Africain (SAA). Regroupant les planteurs africains mécontents de leur sort, le
SAA, anticolonialiste et antiraciste, revendique de meilleures conditions de
travail, une hausse des salaires et l'abolition du travail forcé.

Complément
Après l'occupation allemande de la France en 1941, le régime de Vichy dirigé par le Maréchal Pétain va s'imposer
dans les colonies en y nommant des gouverneurs favorables à son idéologie. En Côte d'Ivoire, le gouverneur Croccichia
s'aligne sur Vichy par pusillanimité et par conformisme. Les colons ivoiriens vont vite afficher leur soutien au régime de
Vichy car sa politique oppressive leur permet d'exploiter sans réserve la colonie à leur profit et sa doctrine de Rénovation
nationale leur donnent une arme idéologique pour pratiquer la discrimination raciale en toute quiétude.
En juin 1943, le CFLN réussit à prendre le contrôle des colonies. André Latrille, précédemment gouverneur du Tchad
est nommé en Côte d'Ivoire

2- L'action des élus africains


Conformément aux promesses de la conférence de Brazzaville, les
premiers élus africains dont Félix Houphouët-Boigny vont siéger à l'Assemblée
Constituante française avec pour tâche la lutte politique pour la liberté des
africains et des reformes dans le traitement des colonisés. Très rapidement, les
élus africains avec le soutien des députés communistes à la première Assemblée
Constituante vont réussir à faire voter des lois d'une importance historique pour
les peuples colonisés.
En effet,
- Le 20 février 1946, est votée la Loi abolissant l'indigénat
- Le 11 avril 1946, est votée la loi Houphouët-Boigny qui supprime le travail
forcé dans toutes les colonies françaises.
- Le 7 mai 1946 la Loi Lamine Gueye qui proclame citoyens tous les
ressortissants des territoires d'Outre-mer (au même titre que ceux de la
métropole et des départements d'outre-mer) est adoptée. C'est dans cette
mouvance que sera constitué le 9 avril 1946 à Treichville, le Parti
Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) pour soutenir le député Félix
Houphouët-Boigny. Par ailleurs, le multipartisme va se manifester en Côte
d'Ivoire avec la création de plusieurs partis politiques entre autres :

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 Le Parti Progressiste de CI (PPCI) de Kouamé Benzème le 29 mars 1946
 Le Rassemblement du Peuple Français (RPF) le 6 août 1947
 Le Bloc Démocratique Eburnéen (BDE) d'Etienne Djaument le 30 déc. 1948,
transfuge du PDCI-RDA
 l'Entente des Indépendants de CI (EDICI) créée en fin 1949 par des transfuges
du PDCI-RDA
 La Section Française de l'Inter. Ouvrière (SFIO), créée en 1937, va se
reconstituer et s'africaniser à partir de 1946 avec Dignan Bailly.
On dénombrera en tout près de 40 partis politiques en Côte d'Ivoire jusqu'en 1956.
Le 13 octobre 1946, une nouvelle constitution française (la IVe République) est
adoptée et institue l'Union française. L'expression « empire colonial » est
supprimée et la Côte d'Ivoire devient ainsi en octobre 1946, un Territoire
d'Outre-Mer (TOM).
Aussi, face à la montée des forces réactionnaires et pour mieux coordonner
leurs actions politiques pour plus d'efficacité, les élus africains se retrouvent à
Bamako au Mali et créent le Rassemblement Démocratique Africain (RDA) le
18 octobre 1946. Sous la conduite de Félix Houphouët-Boigny principal leader
et responsable le RDA qui se définit comme une plate-forme anti-impérialiste
luttant contre la colonisation tente de regrouper toutes les forces politiques des
territoires français. Il va s'affilier au Parti Communiste Français (PCF) à
l'Assemblée française.

Complément
Rejetant en bloc les dispositions prévues par la première Constituante en matière de gestion des territoires
coloniaux (car détruisant les bases juridiques de la ségrégation raciale et ruinant l'économie coloniale), les
colons français de tous les territoires envoyèrent des délégations faire des pressions sur les États Généraux
de la colonisation.
Sous la pression conjuguée de la réaction métropolitaine et des États Généraux de la colonisation, la 1ère
constitution est rejetée par le referendum du 5 mai 1946 et une nouvelle constitution prenant en compte des
préoccupations des colons est adoptée en juin 1946.

Complément
Premier mouvement à s'organiser sur une échelle aussi vaste en Afrique noire, le RDA sur 13
territoires que comprenait l'Afrique noire sous domination française, comptait 11 sections
territoriales en 1948 et pouvait se vanter de compter près d'un million d'adhérents et des millions
de sympathisants.

III- LES PÉRIODES DE LUTTE


1 - La répression du pouvoir colonial

Victor Biaka Boda

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A partir de 1947, le contexte international de la guerre froide va fortement
influencer la politique française. Les communistes sont chassés du
gouvernement français et les députés africains du RDA se retrouvent isolés au
Parlement français avec l'affaiblissement politique du PCF. Aussi la
suppression du travail forcé et l'abrogation du code de l'indigénat vont
précipiter la ruine économique des colons. Le gouvernement français, sous la
pression des milieux financiers coloniaux nomme un nouveau gouverneur en
Côte d'Ivoire le 10 Nov. 1948 : Laurent Péchoux. Sa politique consistera à
briser le PDCI-RDA qui prend de l'ampleur dans la colonie.
La résistance du PDCI sous le leadership de Félix Houphouët-Boigny
s'organise sous plusieurs formes :
- la création de journaux ;
- les tenues de meetings ;
- les marches de protestation ;
- le boycott du travail chez les colons blancs ;
- le boycott de l'achat des produits dans les magasins appartenant aux
occupants coloniaux ;
- le boycott des réunions politiques avec les colons ...
Des affrontements entre ce parti et le pouvoir colonial conduisent à de
violentes répressions de ses militants particulièrement dans les années 1949 et
1950. On citera en exemple l'émeute du 6 février 1949 à Treichville qui aboutit
à l'arrestation de huit membres du comité directeur de PDCI-RDA. Le 24
décembre 1949, des femmes marcheront sur Grand-Bassam pour exiger la
libération de leurs époux et responsables politiques arrêtés. Le 21 janvier 1950,
des incidents éclatent à Bouaflé, faisant trois morts et plusieurs blessés. Le 28
janvier 1950, le sénateur Biaka Boda est assassiné et le 30 janvier, une fusillade
à Dimbokro fait 13 morts et de nombreux blessés.

Complément Séry Marie Koré


Figure emblématique, historique de la lutte
pour l'indépendance de la Côte d'Ivoire,
elle fait partie des vaillantes femmes qui ont
marché sur Grand-Bassam en décembre
1949

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2 - Conséquences des répressions
En tout, la répression du pouvoir colonial a fait de 1949 à 1950 une
cinquante de morts et environ 5000 arrestations. Le pouvoir colonial qui
n'arrive cependant pas à briser le PDCI-RDA, encourage la création de
nouveaux partis politiques en suscitant la défection des militants du PDCI.
Ainsi naîtront le Bloc Démocratique Eburnéen (BDE) et l'Entente des
Indépendants de Côte d'Ivoire (EDICI).

IV- LES PÉRIODES DE REVIREMENTS POLITIQUES


1- La collaboration du PDCI avec l'administration coloniale
Tirant les conclusions du contexte politique international, Félix
Houphouët-Boigny décide en octobre 1950 le désapparentement du PDCI-RDA
avec le PCF. Il va chercher d'autres alliés susceptibles de l'aider à poursuivre la
lutte pour l'émancipation des africains. C'est ainsi qu'en janvier 1952, le PDCI-
RDA d'H. Boigny s'allie à un petit parti politique : l'Union Démocratique et
Socialiste de la Résistance UDSR). Houphouët est accusé de traîtrise politique
au grand désarroi du PCF et de certains élus du RDA comme Nyobé du
Cameroun, Djibo Bakary du Niger et de nombreux militants en Côte d'Ivoire.
Toutefois, cette nouvelle orientation politique de Félix Houphouët-Boigny va
permettre la décrispation des rapports entre le PDCI-RDA et le pouvoir
colonial. Les répressions prennent fin et la configuration politique de la Côte
d'Ivoire va aussi changer.
2- Le passage au parti unique en Côte d'Ivoire
Le désapparentement du PDCI-RDA avec le PCF et sa collaboration avec le
pouvoir colonial vont faciliter le rapprochement entre les différents partis
politiques ivoiriens.
En effet, le 6 mars 1951, Félix Houphouët-Boigny dans une déclaration
solennelle au stade Géo André, lance un appel à l'union des forces politiques
pour bâtir ensemble la Côte d'Ivoire. Cet appel trouvera un écho favorable en
1956. Le 21 mai 1956, toujours au stade Géo André, plusieurs partis politiques
et associations politico-culturelles annoncent officiellement leur ralliement au
PDCI-RDA.

Ainsi, le Parti Progressiste de Côte d'Ivoire (PPCI), le Bloc Démocratique


Eburnéen (BDE), l'Entente des Indépendants de CI (EDICI), le Rassemblement
du Peuple français (RPF) etc. se sabordent et disparaissent de la vie politique
ivoirienne. Le PDCI-RDA devient le véritable parti unique de la Côte d'Ivoire
et cela se traduira par ses victoires éclatantes aux différentes élections
législatives et communales de 1956 à 1959.

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IV- DE L'AUTONOMIE A L'INDÉPENDANCE
1- La Loi-cadre
En 1956, Félix Houphouët-Boigny entre au gouvernement français de Guy
Mollet au poste de ministre délégué à la présidence du conseil. Il participe à
l'élaboration de la Loi-cadre avec Gaston Defferre. Cette loi, votée le 23 juin
1956 crée dans chaque territoire colonial un conseil de gouvernement élu par
l'assemblée territoriale. Elle autorise la généralisation du suffrage électoral et
accorde une autonomie financière aux colonies. Le pouvoir exécutif est dirigé
par le gouverneur de la colonie qui a rang de président du territoire.
Si la Loi-cadre est adoptée par la Côte d'Ivoire et le Gabon, elle sera rejetée par
les indépendants d'outre-mer conduits par Léopold Sédar Senghor du Sénégal.
Ce dernier réclame plutôt la création d'un exécutif fédéral dans chaque groupe
de territoire (AOF et AEF). FHB condamne cette vision politique et préconise
la création d'une fédération franco-africaine où chaque territoire serait
directement associé à la France sans le canal d'exécutifs fédéraux. Cette
querelle politique sera résolue avec le retour de Charles de Gaulle au pouvoir à
la faveur des événements d'Algérie.

2- La Communauté Franco-Africaine

Arrivé au pouvoir le 1er juin 1958, Charles de Gaulle soutient la position


de Félix Houphouët-Boigny et propose la Communauté Franco-Africaine à la
place de l'Union Française.
Elle institue un Conseil exécutif composé d'un président, des chefs de
gouvernement des territoires membres et des ministres chargés des affaires
communes (politique étrangère, défense, monnaie, justice, enseignement
supérieur, transport extérieur et télécommunications). Les autres compétences
ministérielles sont réservées aux États membres.
Le referendum prévu pour cette constitution a lieu le 28 septembre 1958. Seule
la Guinée de Sékou Touré vote non et accède immédiatement à

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l'indépendance. Le 4 décembre 1958, l'assemblée territoriale ivoirienne
proclame la République de Côte d'Ivoire avec le statut d’État membre de la
Communauté franco-africaine.
Sékou Touré

La Guinée de Sékou Touré vote NON au référendum et accède immédiatement


à l'indépendance

3- L'indépendance de la Côte d'Ivoire


Le 26 mars 1959, la constitution ivoirienne est adoptée. A la suite des élections
du 12 avril 1959 très largement remportées par la PDCI-RDA, le premier
gouvernement de la république est formé avec Félix Houphouët-
Boigny comme 1er ministre. Le 13 décembre 1959, la fédération du Mali
composé du Sénégal, du Mali et de la Haute Volta exige son indépendance
conformément aux dispositions prévues par la Communauté Franco-Africaine.
La Côte d'Ivoire va aussi demander l'application de l'article 86 de la
constitution de la Communauté qui prévoit l'accession à l'indépendance des
États membres par un simple vote de leur assemblée législative. C'est ainsi que
le 7 août 1960, la Côte d'Ivoire proclame son indépendance.
Complément Félix Houphouët-Boigny

Félix Houphouët-Boigny, le Père de


l'indépendance de la Côte d'Ivoire
Premier Président de la Côte d'Ivoire
(1960-1993)

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Conclusion

Devenue colonie française en 1893, la Côte d'Ivoire accède à la


souveraineté nationale après 67 ans de colonisation. Ce processus de
décolonisation a été fortement caractérisé par des reformes politiques sous la
houlette de l'historique FHB et de son parti le PDCI-RDA. Malgré les violences
et répressions enregistrées tout au long de cette lutte émancipatrice, on parlera
d'une indépendance négociée contrairement à celle d'un pays comme l'Algérie
qui s'obtiendra dans la guerre.

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