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LA DEUXIÈME LOI DE LA RÉFRACTION

Travail de physique

Présenté à

Mme Stephany Moyal

Par

Jean Touriste

École Maimonide CSL

27 Novembre 2017
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THÉORIE :

La loi de Snell-Descartes est une équation mathématique permettant de calculer


les angles incidents et réfractés ainsi que les indices de réfraction absolus des
milieux en présence.

BUT DU LABORATOIRE :

Déduire expérimentalement la seconde loi de la réfraction.

HYPOTHÈSE :

D’après mes connaissances sur les lois de la réfraction, je pense qu’un angle de réfraction
varie dépendamment de la réfringence des milieux que le rayon incident traverse. Si le
premier milieu traversé par le rayon incident est moins réfringent que le deuxième, le
rayon réfracté va se rapprocher de la normale. Conséquemment, l’angle de réfraction est
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plus petit que l’angle d’incidence. Dans le cas contraire, l’angle de réfraction serait plus
grand que l’angle d’incidence.

MATÉRIEL :

-Un demi-disque en verre

-Une feuille de papier à coordonnées polaires

-Une boîte à rayons ( une seule fente )

MANIPULATIONS :

1) Placer le demi-disque en verre sur le papier à coordonnées polaires. S’assurer que la


ligne 0° est perpendiculaire à la surface plane en son centre.

2) Aligner le rayon lumineux le long de la ligne 0°. S’assurer qu’il est bien
perpendiculaire à la face plane du demi-disque.

3) Mesurer l’angle de réfraction et l’inscrire dans le tableau 1 de la section « Résultats».

4) Changer l’orientation du rayon lumineux pour que l’angle d’incidence soit égal à 10°.

5) Calculer les sinus des angles d’incidence et des angles de réfraction et les noter dans le
tableau 1.

6) Refaire les étapes 3 et 5 pour des angles d’incidence de 20°, 30°, 40°, 50° et 60°.

RÉSULTATS :

TABLEAU 1 : Les angles d’incidence et de réfraction et leurs sinus

Angle d'incidence θi (°) Angle de réfraction θr (°) sin θi sin θr


0 0 0 0
10 6 0,17 0,1
20 13 0,34 0,22
30 18 0,5 0,31
4

40 24 0,64 0,41
50 30 0,77 0,5
60 35 0,87 0,57

GRAPHIQUE 1 : Sinus des angles de réfraction (θr) en fonction des sinus des angles
d’incidence (θi).

Sin θr en fonction de sin θi


1
0,9
0,8
0,7
0,6
Sin θi

0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
Sin θr

ANALYSE DES RÉSULTATS :

Grâce aux données regroupées dans mon tableau 1, je remarque que si un rayon lumineux
qui passe d’un milieu à un autre a un angle d’incidence nul, l’angle de réfraction qui en
résulte sera aussi égal à zéro, c’est-à-dire que le rayon réfracté sera situé le long de la
normale.

En analysant les données du tableau 1, je comprends qu’après avoir traversé le dioptre


air-verre, le rayon lumineux réfracté se rapproche de la normale. Donc, l’angle de
réfraction (θr) est plus petit que l’angle d’incidence (θi). Ce phénomène s’explique par le
fait que le premier milieu (air) est moins réfringent que le deuxième milieu (verre). En
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effet, θr < θi si le rayon lumineux passe en premier par un milieu ayant un indice de
réfraction plus petit que le deuxième milieu.

En observant le graphique 1, je constate que la relation qui relie les sinus des angles
incidents et réfléchis est linéaire directe, ce qui veut dire que les valeurs présentes dans le
graphique sont toutes directement proportionnelles. Je peux ainsi dire que la relation qui
𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑖
relie sin θi et sin θr est la suivante : = constante. En effet, c’est ce qu’explique la
𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑟
deuxième loi de la réfraction, que je viens de déduire expérimentalement. Cette loi, en
d’autres mots, stipule que le rapport entre le sinus de l’angle d’incidence et le sinus de
l’angle de réfraction est une constante. Cependant, il m’est possible de généraliser cette
relation, et j’obtiendrai alors n1 x sin 𝜃𝑖 = n2 x sin 𝜃𝑟.

Si un demi-disque fait d’un autre matériau que le verre avait été utilisé, j’aurais obtenu
exactement les mêmes résultats que ceux placés dans le tableau 1 puisque la relation
𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑖
= constante s’applique à tous les angles issus de la réfraction, et ce sans tenir
𝑠𝑖𝑛 𝜃𝑟
compte des milieux traversés par le rayon lumineux.

Les causes d’erreurs possibles de cette expérimentation sont multiples. Tout d’abord, il
se peut que la boîte à rayons que j’ai utilisée ait été un peu tordue. Par ce fait même, le
rayon lumineux a pu être légèrement dévié. Enfin, il est possible que la feuille à
coordonnées polaires ait bougé pendant mes manipulations, ou encore que le demi-disque
en verre ne fût pas parfaitement arrondi. Tout cela a pu faire en sorte que les angles que
j’ai mesurés et placés dans le tableau 1 et le graphique 1 ne soient pas extrêmement
précis.

CONCLUSION :

En conclusion, le but de ce laboratoire était de déduire expérimentalement la deuxième


loi de la réfraction. En mesurant les angles créés par la réfraction d’un rayon lumineux,
en calculant leurs sinus et en recueillant ces valeurs dans un tableau et un graphique, il
m’a été possible d’atteindre cet objectif.
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