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Licence de mathématiques L2 Université de Nîmes

Consolidation Année 2023-2024

TD 2

Exercice 1. On considère la proposition P suivante : « Pour tout n ∈ Z, si n est impair, alors n2 est impair. »

1. Écrire en langage formel cette proposition.

2. Montrer la proposition par un raisonnement direct.


3. En raisonnant par contraposition, démontrer que l’implication réciproque est vraie pour tout n ∈ Z.

Exercice 2.
On considère la proposition P suivante : « Pour tout n ∈ Z∗ , si n2 − 1 n’est pas divisible par 8, alors n est pair. »

1. Écrire en langage (semi) formel la proposition P.


2. Pour k ∈ Z, on note k la classe résiduelle de k modulo 8.

Justifier que si n est un entier impair, alors n ∈ 1 ; 3 ; 5 ; 7 .

3. En raisonnant par contraposition, démontrer P.

Exercice 3. (D’après CAPES externe 2013)


On rappelle que
∀ (a, b) ∈ Z2 pgcd (a, b) = 1 ⇐⇒ pgcd a2 , b2 = 1.


Soit n ∈ N. √ √
En raisonnant par l’absurde, montrer que si n n’est pas un nombre entier, alors n est un nombre irrationnel.

Exercice 4. (Raisonnement par disjonction de cas)


Démontrer que si n est la somme de deux carrés, alors le reste dans la division euclidienne de n par 4 n’est jamais égal à
3.

Exercice 5. (Raisonnement par disjonction de cas)


En raisonnant modulo 5, résoudre les équations suivantes d’inconnue (x, y) ∈ Z2 :

1. x2 − 5y 2 = 3 ;
2. 15x2 − 8y 2 = 9.

Exercice 6. (Récurrence forte)


n
P
Soit (un )n la suite définie par u0 = 1 et, pour tout n ∈ N, un+1 = uk .
k=0
Montrer par récurrence forte que, pour tout n ∈ N∗ , un = 2n−1 .

Exercice 7. (Récurrence forte)


n
Soit (un )n∈N∗ la suite définie par u1 = 3 et, pour tout n ∈ N∗ , un+1 = 2
P
n uk .
k=1
Montrer par récurrence forte que, pour tout n ∈ N∗ , un = 3n.

1
À méditer pour la semaine prochaine...

Exercice 8. (Théorème de Heine)


Le but de cet exercice est de démontrer qu’une fonction réelle f continue sur un segment [a, b] de R est uniformément
continue sur ce segment, c’est-à-dire
2
∀ε > 0 ∃η > 0 ∀ (x, y) ∈ [a, b] |x − y| < η =⇒ |f (x) − f (y)| < ε. (1)

On se propose d’établir ce résultat en raisonnant par l’absurde.


On se donne donc une fonction f : [a, b] −→ R continue sur [a, b] et on suppose que f n’est pas uniformément
continue sur ce segment.

1. Justifier l’existence d’un réel ε0 > 0 et de suites (xn )n∈N∗ et (yn )n∈N∗ d’éléments de [a, b] telles que

1
∀n ∈ N∗ |xn − yn | < et |f (xn ) − f (yn )| ⩾ ε0 .
n
 
2. Montrer qu’il existe des sous-suites xφ(n) n∈N∗
et yφ(n) n∈N∗
– avec la même extractrice φ – qui convergent vers
une même limite ℓ ∈ [a, b].
3. Conclure.

Exercice 9.
Soit X un ensemble et soient A et B deux parties de X.
En raisonnant par équivalence, montrer que :

1. X \ (A ∪ B) = (X \ A) ∩ (X \ B) ;
2. X \ (A ∩ B) = (X \ A) ∪ (X \ B) ;

3. A ⊂ B si et seulement si X \ B ⊂ X \ A.

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