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Le Chandelier d’or

L’interprétation de Paul devant le roi


Agrippa
Dans son discours devant le roi Agrippa
II, Paul exposa une merveilleuse
interprétation messianique de la symbolique
du Chandelier à 7 branches,
Actes 26:21-23:
[21] C’est pour cela que les Juifs
m’ont saisi dans le temple120 et
cherchaient à me tuer. [22] Ayant
donc reçu le secours qui vient de
Dieu, me voici debout jusqu’à ce
jour, rendant témoignage devant
petits et grands, sans rien dire
d’autre que ce que les prophètes
et Moïse ont annoncé comme deLe
Lieu Saint 563
vant arriver, [23] c’est-à-dire que
le Messie serait soumis aux souffrances
et que, le premier, par la
résurrection des morts, il proclamerait
la lumière aussi bien au
peuple qu’aux nations.
Où trouve-t-on dans les cinq livres
de Moïse une telle déclaration sur le
Messie? Même avec un effort infini, ce
témoignage est impossible à trouver,
à moins que l’on s’arrête à la description
de la Ménorah en Exode 25:31-
40, en essayant d’en comprendre la
portée symbolique:
L'huile dans les sept lampes fait
référence de manière précise
au «Messie». Le mot «Messie»
(hébreu mashiach) signifie «celui
qui est oint d’huile», comme
aussi la traduction «Christ» (grec
christos)
Le Chandelier ne devait pas être
en métal coulé. Il devait être forgé
par Bezale'el Ben Uri121, «battu»122
(Ex 25:31). Les nombreux coups
de marteau indiquaient que le
Messie devait souffrir.
22 fleurs d'amandier étaient
fixées à la Menorah. L'amandier
est le premier arbre à fleurir en
Israël. Après la mort de l'hiver, fin
janvier/début février, il annonce
par ses fleurs lumineuses,
blanches et roses, la nouvelle
vie du prochain printemps. Le
Chandelier certifiait ainsi dans
son langage symbolique que
le Sauveur promis devrait, le
premier, ressusciter des morts
pour ne plus jamais mourir123.
La septuple lumière de la Ménorah
certifiait: le Messie apportera la
lumière céleste dans les ténèbres
spirituelles, celles d'Israël et celles
des peuples non juifs.
120 Grec hieron; = enceinte du Temple.
121 Betsaleël fils d’Uri; Ex 37:1,17-24.
122 Les bras du chandelier sont désignés par le

mot hébreu qaneh (tube). Ils étaient donc


creux. Aucun orfèvre du XXIe siècle n’est en
mesure de produire un travail de forge un
chandelier avec des bras creux. Mais Betsaleël
avait reçu «l’Esprit de sagesse» (Ex
31:1&s.). Il était ainsi en mesure, il y a plus
de 3500 ans, de réaliser pratiquement, «à la
main», quelque chose que même aujourd’hui
personne ne sait faire.
Après Betsaleël, il n’y a plus eu d’artiste israélite
capable de produire un tel chandelier,
même sous les Maccabées (cf. 1Macc 4:49-
50). Le chandelier élaboré récemment pour
le Troisième Temple par l’Institut du Temple
à Jérusalem n’a pas pu être battu (cf. ill.
145), simplement parce que personne n’est
capable de le faire!
123 Tous ceux qui ont été ressuscités avant la

résurrection de Christ (1Rois 17:22; 2Rois


4:35; 13:21; Luc 7:15; Mat 9:25; Marc
5:42; Luc 8:54; Jean 11:44; Mat 27:52),
mouraient à nouveau plus tard. Ils n’avaient
pas encore part à la «meilleure résurrection
» selon Héb 11:35. Jésus-Christ est ainsi
le «premier-né d’entre les morts» (Col
1:18) ou «le premier-né de ceux qui sont
endormis» (1Cor 15:20). Il ne mourra plus
jamais (Rom 6:9; Apoc 1:18).
Il est remarquable de voir comment
Paul a présenté l’interprétation typologique
de la Ménorah, en Actes
26:21-23, devant Agrippa (un incrédule!).
Il n’a pas dit: si on est ouvert
à l’interprétation figurative de l’AT, on
pourrait peut-être, avec toute la prudence
requise, envisager de voir dans
la Ménorah une instruction qui pourrait
concerner Christ. Non! De toute
évidence, il certifiait que Moïse a «dit»
que le Messie devait souffrir, et que,
le premier, il annoncerait la lumière
par sa résurrection. Cet exemple, tiré
de l’enseignement de Paul, indique
avec quelle évidence des instructions
sur Christ devraient être découvertes
dans l’AT.
Le décodage dans le livre de
Zacharie
Dans sa cinquième vision nocturne, le
prophète Zacharie a vu un Chandelier
d’or à 7 branches dont les lampes
étaient alimentées par l’huile de deux
oliviers (Zach 4:1-14). Il n’a pas pu
répondre à la question posée sur la signification
de la Ménorah (Zach 4:5),
mais il a reçu une explication qui ne
peut être pleinement comprise qu’en
hébreu124, Zacharie 4:6:
[6] Et il répondit et me parla disant:
C’est ici la parole de l’Éternel à Zorobabel,
disant:
Ni par force ni par puissance,
mais par mon Esprit,
dit l’Éternel des armées.
La phrase explicative «Ni par force ni
par puissance, mais par mon Esprit.»
se compose de 7 mots en hébreu125:
lo’ vechayil velo’ vekhoach ki ’im berouchi
Chaque mot correspond à une lampe
du Chandelier. L’huile d’olive126 symbolisant
l’Esprit Saint dans les sept
lampes de la Ménorah certifiait à Israël,
qui était alors (vers 520 av. J.-
C.) dans de grandes difficultés intérieures
et extérieures, que Dieu lui
donnerait secours et vision spirituelle
fondés non sur la capacité humaine
mais sur la force de l’Esprit Saint.
Les deux témoins pendant la Grande
Tribulation
Dans le NT, en Apocalypse 11:4, il
est fait directement référence à Zacharie
4. Il s’agit là des deux témoins
qui, pendant la Grande Tribulation de
1260 jours, rendront un témoignage
messianique lumineux au sujet du Roi
qui vient, Apocalypse 11:4:
[4] Ce sont les deux oliviers et
les deux lampes [lychniai] qui se
tiennent devant le Seigneur de la
terre.
Ce mode d’expression, en Apocalypse
11:4, s’appuie clairement sur Zacharie
4:2,3,11,12,14.
La Septante, pour désigner le Chandelier
d’or à 7 branches, utilise en Zacharie
4:2,11 l’expression lychnia (pl.
lychniai). Jean utilise le même mot en
Apocalypse 11:4.
De même, dans la Septante, le terme
lychnia est utilisé en Exode 25:31&s.
lors de la description de la Ménorah
de Moïse 127.
Qu’il soit question de plus d’une Ménorah
en Apocalypse 11:4 ne doit pas
surprendre puisque, dans le Premier
Temple, il y avait 10 autres Chandeliers
en plus du Chandelier original de
Moïse (2Chr 4:7; 5:5).
Le Lieu Saint
Le Fils de l’homme au milieu des
sept Ménoroth d’or
Dans sa première vision à Patmos,
l’apôtre Jean a vu sept Chandeliers
d’or. Entre les Chandeliers, il a vu le
Fils de l’homme, le Seigneur Jésus, en
vêtements de souverain sacrificateur,
Apocalypse 1:10-20:
[10] Je fus en esprit dans la journée
dominicale129, et j’entendis derrière
moi une grande voix comme d’une
trompette, disant:
Ill. 145 Les fleurs de l’amandier annoncent,
fin janvier/début février, la
vie nouvelle du printemps.
124 Cf. HAREUVENI: L’Emblème de l’État d’Israël,
Ses Racines dans la Nature et le Patrimoine
d’Israël, p. 8-9.
125 Cf. HAREUVENI: L’Emblème de l’État d’Israël,

Ses Racines dans la Nature et le Patrimoine


d’Israël, p. 8
126 Cf. Héb 1:9; Luc 4:18; Act 10:38; 2Cor

1:21; 1Jn 2:20,27.


127 Le terme utilisé dans l’Épître aux Hébreux

concorde également. En Héb 9:2, la Ménorah


est aussi désignée par le mot lychnia.
128 menoroth est le pluriel de menorah.

129 C.-à-d. dimanche.

Ill. 146 Ménorah d’or à 7 branches. Il s’agit d’un chandelier fabriqué pour le
Troisième Temple. Il a été conçu et réalisé par l’Institut du Temple (mekhon
ha-miqdash) à Jérusalem.
Le Lieu Saint 567
[11] Ce que tu vois, écris-le dans
un livre et envoie-le aux sept assemblées:
à Éphèse, à Smyrne, à
Pergame, à Thyatire, à Sardes, à
Philadelphie et à Laodicée.
[12] Je me retournais pour voir
quelle voix me parlait; m’étant retourné,
je vis sept lampes d’or
[hepta lychniai chrysai], [13] et
au milieu des sept lampes [hepta
lychniai] quelqu’un de semblable
au Fils de l’homme130, vêtu d’une
robe qui allait jusqu’aux pieds,
et ceint à la poitrine d’une ceinture
d’or. [14] Sa tête et ses cheveux
étaient blancs comme de la
laine blanche, comme de la neige,
ses yeux comme une flamme de
feu, [15] ses pieds semblables à
de l’airain brillant, comme embrasés
dans une fournaise, sa voix
comme une voix de grandes eaux;
[16] et il avait dans sa main droite
sept étoiles; de sa bouche sortait
une épée aiguë à deux tranchants.
Et son visage était comme le soleil
quand il brille dans sa force.
[17] Lorsque je le vis, je tombai à
ses pieds comme mort. Il mit alors
sa main droite sur moi et dit: Ne
crains pas; moi, je suis le premier
et le dernier, [18] et le vivant; et
j’ai été mort, et voici, je suis vivant
aux siècles des siècles; et je tiens
les clés de la mort et de l’hadès.
[19] Écris donc les choses que tu
as vues, et les choses qui sont, et
les choses qui doivent arriver après
celles-ci. [20] Quant au mystère
des sept étoiles que tu as vues
dans ma main droite, et des sept
lampes d’or [hepta lychniai chrysai]:
les sept étoiles sont les anges
des sept assemblées, et les sept
lampes [hepta lychniai] sont131
sept assemblées.
130 Cf. Dan 7:13-14.
131 C.-à-d. signifient, symbolisent.
Chandeliers d’or comme symboles
pour des églises locales
En Apocalypse 1, chaque église locale
était vue comme une Ménorah d’or
qui avait la mission d’annoncer, dans
un monde de ténèbres spirituelles,
la lumière du Messie qui avait souffert
et était ressuscité comme premier-
né des morts (Act 26:21-23).
Cependant, étant donné l’état de
chaque église, on pouvait se demander
si cette tâche était correctement
remplie. Le Seigneur Jésus, comme
un souverain sacrificateur, examinait
l’état de chaque Chandelier et voulait
le remettre en état (cf. Ex 30:7;
Lév 24:1-4). Dans les chapitres 2 et 3
de l’Apocalypse, les missives dictées
avaient essentiellement pour but de
secouer les églises et de les remettre
en bon état, afin que leur tâche missionnaire
soit réellement remplie la
gloire de Dieu132.
La Ménorah à Éphèse
Dans la première épître, celle à
Éphèse, il est confirmé, encore une
fois, que, tout en allant de l’une à
l’autre, le Seigneur Jésus veillait
comme un souverain sacrificateur sur
les différentes Ménoroth, Apocalypse
2:1:
[1] À l’ange de l’assemblée qui est
à Éphèse, écris: Voici ce que dit celui
qui tient les sept étoiles dans sa
main droite, qui marche au milieu
des sept lampes d’or:
L’état de l’église à Éphèse impressionnait
extérieurement. Cette église
était très active et vivante. Elle se
distinguait par des oeuvres, de l’effort
et de la persévérance (Apoc 2:2)
ainsi que par la capacité de découvrir
et de rejeter le séducteur (Apoc 2:2-
3). Mais elle avait abandonné l’amour
brûlant pour son Seigneur et Sauveur
(Apoc 2:4). Il n’avait plus la première
place dans son coeur (cf. Col 1:18).
Le Seigneur Jésus ne se contente jamais
d’une affection et d’un dévouement
de seconde classe. Il prévenait
l’église à Éphèse qu’il allait lui ôter
son chandelier, de sorte que cet ensemble
de croyants ne puisse plus occuper
sa place de Ménorah dans le
Temple, Apocalypse 2:5:
[5] Souviens-toi donc d’où tu es
tombé: repens-toi133, et fait les
premières oeuvres; sinon, je viens
à toi et j’ôterai [kineô] ta lampe
[lychnia] de son lieu, à moins que
tu ne te repentes.
Plus tard, cette menace s’est réalisée
complètement, de manière tragique,
quand le témoignage chrétien s’est
éteint à Éphèse, lors de l’invasion islamique.
Pour quelles raisons un chandelier
pouvait-il être sorti du sanctuaire du
Second Temple? TB chagigah 26b témoigne:
«Tous les ustensiles du Temple étaient
disponibles en deux ou trois exemplaires
pour que, si les premiers devenaient
impurs, on puisse apporter
les seconds à leur place.»134
Si un chandelier était rendu impur rituellement
pour quelque raison que
ce soit, il devait être déplacé et sorti
en dehors du sanctuaire. Cet arrièreplan
explique ce qui était en vue en
Apocalypse 2:7: l’absence du premier
amour rend une église impure. Finalement,
cela aboutit à ce que ce témoignage
local perde sa place dans la
présence sainte de Dieu.

Ne pas éteindre!
Ce que nous avons sous les yeux, en
Apocalypse 2:5, est en étroite relation
avec l’exhortation adressée à
l’église à Thessalonique, 1 Thessaloniciens
5:19:
[19] N’éteignez [sbennymi] pas
l’Esprit
Le verbe sbennymi peut indiquer l’extinction
de la mèche allumée d’une
lampe (cf. Mat 12:20). L’Église est exhortée
ici à ne pas éteindre la lumière
divine, produite par l’Esprit Saint dans
la Ménorah du Temple. Cette lumière
se manifeste par l’annonce claire de
la Parole de Dieu lors des rencontres
de croyants; sinon les auditeurs, désorientés,
ne pourraient que piétiner
dans les ténèbres.
L’abondance de l’Esprit sur le Messie
Le prophète Ésaïe (vers 700 av. J.-C.)
a parlé de l’Esprit de Dieu qui reposerait
sur le Messie. À cette fin, il a utilisé
sept noms différents pour l’Esprit
Saint, conformément aux lampes à
huile de la Ménorah135, Ésaïe 11:1-2:
[1] Et il sortira un rejeton du tronc
d’Isaï,
et une branche de ses racines fructifiera;
[2] et l’Esprit de l’Éternel reposera
sur lui,
l’esprit de sagesse et d’intelligence,
l’esprit de conseil et de force,
l’esprit de connaissance et de
crainte de l’Éternel.
Le Chandelier d’or avec ses 3 bras
doubles copié dans ce texte de manière
merveilleuse: le nom général
de l’Esprit Saint («l’Esprit de l’Éternel
») est seul dans la première ligne
132 Ces lettres, bien sûr, ont encore le même
but pour nous.
133 C.-à-d.: change ta mentalité, reconnais tes

péchés, repens-toi et fait demi-tour !


134 TB chagigah 26b (trad. RL). Il est aussi fait

clairement allusion à l’existence de plusieurs


ustensiles de Temple identiques par
FLAVIUS: La Guerre des Juifs VI:8.3: après
la destruction de Jérusalem, Titus a emporté
à Rome deux chandeliers à 7 branches.
135 Ce passage était aussi rapporté au Messie

dans le judaïsme rabbinique (p. ex. TB sanhedrin


93a; thargoum yonathan, És 11:1-2,
dans: MIQRA’OTH GEDOLOTH, vol. VII).

du verset 2. Il correspond à la grande


lampe médiane de la Ménorah. Ensuite
sont énumérés 3 fois 2 noms de
l’Esprit, liés par le mot «et» (hébreu
ve-). Cela correspond aux trois bras
doubles qui sortent deux par deux à
la même hauteur, à droite et à gauche
du tronc médian, chaque bras portant
une lampe.
La Ménorah dans le ciel
Après son enlèvement dans le sanctuaire
céleste (Apoc 4:1), Jean vit
la Ménorah originale du Lieu Saint,
devant le trône de Dieu qui, lui, se
trouve dans le Lieu Très Saint, Apocalypse
4:5:
[5] Du trône sortent des éclairs,
des voix et des tonnerres; sept
lampes de feu [hepta lampades pyros]
brûlent [kaiomenai] devant le
trône: ce sont les sept Esprits de
Dieu.
L’expression «ce sont les sept Esprits
de Dieu» signifie «elles symbolisent
les sept Esprits de Dieu»136. Cette
énonciation est en droite ligne avec
Ésaïe 11:2. Là aussi, l’Esprit unique
de Dieu (cf. Éph 4:4) est vu dans sa
parfaite «septuple» abondance137.
La Ménorah dans la nature
L’essentiel des ornements du chandelier
de Moïse venaient des fleurs
de l’amandier, modèles données
dans la nature par le Créateur. En lisant
la description de la Ménorah, en
Exode 25:31-40, plusieurs notions
botaniques
sautent aux yeux: «calices
», «pomme ou bouton», «fleurs»,
«tiges»138, et «forme de fleur d’amandier
».
Trouve-t-on encore dans la nature
quelque chose qui ressemble à
la structure du Chandelier à 7 branches?
Les spécialistes israéliens
Ephraïm et Nogah Hareuveni ont étudié
cette question pour la botanique
biblique139. Ils ont découvert qu’il y a
dans tout le pays d’Israël, du désert
du Sinaï aux montagnes du Liban, des
fleurs sentant très bon, extraordinairement
résistantes et qui présentent
l’esthétique de la Ménorah. Elles appartiennent
toutes au genre Salvia140.
Un exemple particulièrement impressionnant
de «fleur de Ménorah» est la
salvia palaestina141.
Ill. 147 Une fleur de Salvia illustrant
la Ménorah sur la pente orientale du
Mont du Temple. En arrière-plan: le
Mont des Oliviers

Organiquement uni avec le Messie


La Ménorah est une représentation en
trois dimensions de différents phénomènes
botaniques.
À ce propos, ceci est très intéressant:
il est dit que les rachetés forment une
même plante avec Christ, Romains
6:5:
[5] En effet, si nous sommes devenus
une même plante [symphytoi
gegonamen] avec lui dans la ressemblance
de sa mort, nous le serons
donc aussi [dans la ressemblance]
de sa résurrection
Le lien organique entre le Messie et
ceux qui lui appartiennent par la foi,
est représentée matériellement par la
Ménorah.
La lampe principale médiane attire
expressément l’attention sur Jésus-
Christ. Six branches ont «poussé» sur
cette lampe principale. Elles représentent
les croyants qui sont faits un avec
Christ dans sa mort et sa résurrection.
Le chandelier et ses lampes
Pour désigner la Ménorah, la Septante
utilise l’expression lychnia mais elle se
sert du terme lychnos pour les lampes
séparées (Ex 25:37). Les deux mots
se retrouvent dans l’Apocalypse.
Jésus-Christ y est désigné comme
lychnos et la lumière de cette lampe
éclairera la nouvelle Jérusalem, Apocalypse
21:23:
[23] Et la cité n’a pas besoin du soleil
ni de la lune, pour l’éclairer; car
la gloire de Dieu l’a illuminée, et
l’Agneau est sa lampe [lychnos]142.
Dans ce contexte, nous pouvons penser
à la tige principale du Chandelier
portant les sept lampes de la Ménorah

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