Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
00 LE TABERNACLE
Groupe B
Introduction
Les plus profonds mystères concernant notre rédemption accomplie par Christ nous sont
révélés en quelques images au travers du Tabernacle.
Tous les enseignements relatifs au Tabernacle se trouvent dans les chapitres 25 à 40 du livre
de l’Exode.
Le Tabernacle peut être comparé à un grand livre d’images dont Dieu nous montre
comment 1’homme pécheur peut s’approcher de Lui et de quelle manière Dieu peut
rencontrer sa créature.
Les illustrations évoquées par le Tabernacle ont toutes été entièrement accomplies par
notre Seigneur Jésus-Christ. Elles ne sont que « les ombres » de notre divin Rédempteur,
Jésus-Christ
Après la chute, Dieu n’habitait pas avec l’homme (Ge 3.8-24). Dieu ne pouvait plus
continuer d’entretenir la communion avec lui à cause de :
Dieu cherche à nouveau l’homme afin de restaurer sur la base du sacrifice pour le péché la
communion rompue (Heb 10.12 ; 1Pi 2.24).
Par le moyen du Tabernacle (un endroit où l’on demeure), Dieu ouvre la voie pour atteindre
l’homme et lui permettre d’avoir accès auprès de Lui.
Cf Jn 1.14. « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous… » Littéralement, elle
a planté sa tente ou dressa tabernacle.
La relation que Dieu veut établir avec l’être humain s’exprime de différentes manières :
Dieu dit à Moïse : « Regarde, et fais d’après le modèle qui t’est montré sur la montagne »
(Ex 25.40). C’est comme si Dieu lui montrait une maquette avec le choix des différents
matériaux, les dimensions et les mesures détaillées en vue de la construction du Tabernacle.
La tente (Ex 26.36). Elle est une allusion faite aux couvertures extérieures du Tabernacle.
Le sanctuaire (Ex 25.8). C’est un endroit qui parle de sainteté ou le lieu saint de Dieu.
La tente d’assignation ou de rencontre (Ex 33.7). Comme l’indique son nom, c’était un lieu
de rencontre de l’assemblée d’Israël, son point de contact avec Dieu.
Le Tabernacle du témoignage (No 1.50). Ce lieu est désigné sous cette appellation à cause
de la présence des tables de la loi dans l’arche, appelées aussi tables du témoignage selon Ex
31.18.
Son plan a été conçu directement par Dieu (Ex 25.9 ; Heb 8.4-5). Il était divin dans son
origine, précis dans sa révélation et complet dans ses détails.
Ses matériaux étaient indiqués par Dieu (Ex 25.3-7). Dieu donne des ordres précis
concernant les formes, les mesures et leurs choix.
La source des fournitures devaient venir du peuple de Dieu selon Ex 25.2. Tout était offert
librement, spontanément et joyeusement selon le sens spirituel de 2Co 9.7.
Les travaux étaient confiés aux ouvriers volontaires (Ex 36.1-2). Parmi eux, Dieu a choisi
des hommes qualifiés et capables pour la réalisation du Tabernacle (Ex 35.30-35). Moïse en
était le responsable principal.
La position du Tabernacle :
Son orientation. Il était dirigé vers l’Orient, du côté Est selon le sens de Mal 4.2.
Sens typologique
D’après Ex 25.9, 40 et Heb 8.5, le mot modèle pour désigner le Tabernacle signifie type qui
vient du grec tupos. En vérité, Christ est littéralement l’antitype qui vient du grec antitypon,
c’est-à-dire la réalité que représente le type.
Par ailleurs, selon Hébreux 9.24 « Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de
main d’homme, en imitation du véritable (ou dans une simple copie du véritable), mais il est
entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu ».
Note : «…en imitation du véritable ou dans une simple copie du véritable … » En effet, les
mots imitation et copie sont tirés du même mot grec antitypon qui se traduit par antitype en
français, dont Christ en est la réalité parfaite.
Par ailleurs, nous découvrons que tous les éléments du Tabernacle révèlent et manifestent
les gloires de la personne du Seigneur Jésus-Christ et de son œuvre de rédemption accomplie
pour nous (Heb 2.9 ; 9.11-12).
Conclusion
Il est juste de dire que la révélation du Tabernacle dans l’Ancien Testament est la réplique
fidèle de l’Evangile, dont Christ en est l’accomplissement parfait (Heb 9.11-12).
02 LE TABERNACLE
Groupe B Étude N° 2
Introduction
Les principaux objectifs et les buts que nous découvrons avec le Tabernacle, sont de
fournir à Dieu un lieu où demeurer au milieu de son peuple ; mais surtout représenter les
grandes vérités spirituelles qu’il veut lui inculquer. Désormais, le tabernacle devient le centre
de la vie religieuse, morale et sociale du peuple hébreu.
La présence de ces deux éléments était indispensable pour avoir accès au lieu saint.
Tout le chemin de l'homme vers Dieu est divinement tracé par la porte, 1'autel d'airain et la
cuve d'airain dans le parvis.
L'AUTEL D'AIRAIN
Il servait principalement pour le sacrifice des animaux. C’est le premier élément que
l'homme rencontre en passant par la porte du parvis.
SA POSITION
Il se trouvait en face de l'entrée du parvis. Son but essentiel était d'être un lieu où l'on
offrait des sacrifices en répandant le sang qui seul assure la propitiation pour l'âme (Le 17.11),
car sans effusion de sang, il n'y a pas de pardon (Heb 9.22).
Le mot propitiation vient de l’hébreu kâphar qui signifie couvrir ou couverture. Les mots
expiation ou propitiation sont synonymes. Ces deux mots renferment 1'idée que les péchés
sont couverts par le sang du sacrifice et le pécheur est ainsi réconcilié avec Dieu.
L'autel d'airain n'était pas un objet ornemental. Au contraire, son aspect inspire l'horreur à
cause des sacrifices nombreux qui étaient offerts. C’était un lieu de souffrance et de sang.
Sens typologique
Par ailleurs, l'autel d'airain, les sacrifices, le souverain sacrificateur préfigurent Christ lui-
même (Heb 9.22-28). Tout ce qui se passait à cet endroit nous révèle la croix.
L'autel d'airain et les sacrifices nous présentent deux vérités .fondamentales :
La nécessité du sang pour ôter le péché (Jn 1.29 ; Heb 9.28). Son aspect porte
l'empreinte constante du péché et l'opprobre de la croix.
La nécessité de la substitution (le remplaçant), c’est Christ qui est mort comme
notre substitut littéralement à la place du pécheur. (Esa 53.5-6 ; 2Co 5.21 ; 1Pi 2.24 ;
3.18). Nous avons un autel (Heb 13.10).
SA CONSTRUCTION
L'autel d'airain était carré avec les dimensions suivantes : 5 coudées de long, 5 de large et
3 de haut. À chaque angle sortait une corne à laquelle la victime était attachée (Ps 118.27).
Note : Si quelqu'un était poursuivi pour une raison quelconque, il pouvait aussi saisir les
cornes de l'autel pour obtenir miséricorde et protection.
Sens typologique
L'autel d’airain est une préfiguration de Christ dans son humanité parfaite.
Cet élément répond aux besoins d'une conscience coupable (Heb 9.14).
Elle ne peut jouir d'une paix stable, durable sans passer par l’autel d'airain dont
Christ est la réalité ou l’antitype.
Les 3 coudées de sa hauteur symbolisent les trois personnes de la divinité qui sont à
l’œuvre en vue de la rédemption du péché des hommes (Ro 3.24).
Les 4 côtés égaux symbolisent le salut universel pourvu par Dieu au travers du
sacrifice de Christ (Heb 9.26).
La grille en airain qui supportait le feu symbolise Christ qui a subit le feu du
jugement de Dieu à cause du péché (2Co 5.21).
LA CUVE D'AIRAIN
SA POSITION
La cuve était une sorte de grand bassin circulaire fait en airain et rempli d'eau (Ex 38.8).
Elle était située entre l'autel des holocaustes et le Tabernacle (Ex 30.18).
C'était le deuxième élément du parvis.
Note : Contrairement à l'autel des holocaustes, la cuve d'airain n'avait aucunes mesures
précises. Cela signifie simplement que cette cuve remplie d'eau était une illustration de la
parole de Dieu. cf Ps ll9.96.
SON BUT
Cette cuve d'airain servait essentiellement aux ablutions (lavage) des sacrificateurs (Ex
40.30). C'était pour eux une nécessité de se laver pour accomplir dignement leur service pour
Dieu.
Ainsi, Aaron et ses fils avaient pour fonction de se laver les mains et les pieds chaque fois
qu'ils pénétraient dans le lieu saint (Tabernacle) ou s'approchaient de l'autel d'airain.
Sens typologique
Cependant, sous la Nouvelle Alliance, elle est remplacée par les croyants faisant fonction de
sacrificateurs pour Dieu le Père (Ap 1.6).
Etant lavé et purifié par la parole de Dieu, sanctifié par l'Esprit Saint, le croyant est saint
pour servir Jésus-Christ (Heb 10.21-22).
Remarque : Pour réaliser la construction de la cuve d'airain, des femmes d'Israël amenèrent
des miroirs.
Grâce à ces miroirs, l'eau réfléchissant à l'intérieur de la cuve d'airain, devient une
illustration vivante du jugement personnel par la parole de Dieu. cf 1Co 11.31-32.
Conclusion
Comme l'autel d'airain, la cuve est considérée par Dieu comme très sainte selon Ex 30.29.
La sanctification des sacrificateurs est préfigurée par une purification permanente à la cuve
(Ex 40.30-32).
Ainsi, il y a nécessité pour le croyant d’être sanctifié (Jn 17.17 ; Heb 10.10, 14).
03 LE TABERNACLE
Groupe B Étude N° 3
LA CHARPENTE DU TABERNACLE
(Ex 26.15-30)
Introduction
Pour être transportable, le Tabernacle était démontable. C’était une demeure provisoire
où Dieu rencontrait son peuple. Ce lieu était réservé uniquement aux sacrificateurs qui
accomplissaient leur service devant l'Eternel (Ex.28.1 ; 29.1).
En ce qui concerna la tente d'assignation, elle se trouvait hors du camp, et c'était un lieu
temporaire d'adoration (ou de rencontre) à ne pas confondre avec le Tabernacle (Ex 33.7-11).
Lors d'un déplacement, les Lévites étaient chargés de démonter la structure, de porter les
éléments sur les épaules ou sur des chariots.
Parmi les matériaux employés pour la structure du Tabernacle, il y a du bois d'acacia, des
tapis, des voiles, de 1'or, de l'argent et de l'airain (Ex 26.1-37).
Sa construction
Il était composé de 48 planches. Chacune d'entre elles avait 10 coudées de haut et une
coudée et demie de large.
Elles étaient en bois d'acacia recouvertes d'or. Elles étaient debout reposant sur des bases
d'argent, et reliées ensemble sur trois côtés par cinq barres de bois d'acacia recouvertes d'or.
Vingt planches constituaient le côté sud, vingt planches sur le côté nord, six planches sur le
côté ouest avec deux planches supplémentaires pour renforcer les deux angles du côté ouest.
De plus, l'intérieur était séparé par un voile formant ainsi le lieu saint et le lieu très saint.
Sens typologique
a) Christ en relation avec le bois d'accacia préfigure son humanité en tant que « Fils de
l’homme » (Lu 9.58) et l'or sa divinité en tant que « Fils de Dieu » (Eph 4.13).
b) L'Eglise en relation avec les planches dans leur ensemble préfigurent les croyants unis
ensemble en Jésus-Christ (Eph 2.21-22).
Note : La planche ne pouvait tenir debout toute seule (Ex 26.15). Il fallait deux tenons à la
base de chaque planche qui pénétraient profondément dans deux bases d'argent.
Ces deux bases d'argent sont préfigurées par deux vérités fondamentales :
Par ailleurs, les planches étaient unies les unes aux autres par des barres au nombre de cinq
Ces bases d'argent préfigurent Christ, notre divin Rédempteur qui a payé le prix de notre
rachat, en expiant nos péchés par son sang qu'il a versé à la croix
(Ex 26.1-14).
(Ex. 26:1-6)
Cette couverture était brodée avec des représentations de chérubins artistement travaillés
de couleur bleu, pourpre, cramoisi et de fin lin retors.
Sens typologique
b) les tapis symbolisent aussi les croyants vus en Christ (Eph.2:6). Ceci était nécessaire
pour former un tout. Cp. Eph 2.21.
Les différents caractères de Christ sont vus ici sous 4 aspects essentiels :
Le fin lin retors typifie sa pureté, son innocence, sa sainteté. Le « Fils de l'homme »
dans sa perfection dépeint par Lu 19.10.
Le bleu typifie son origine céleste, sa divinité. Il est par excellence le « Fils de Dieu »
issu du Père dépeint par Jn 20.31.
Le pourpre typifie sa royauté, son onction, sa souveraineté. Il est le « Roi des rois » le
Seigneur des seigneurs dépeint par Mt 27.37.
Le cramoisi typifie son sacrifice, son service, son sang versé. Il est le « serviteur »
parfait dépeint par Mr 10.45.
(Ex 26.7-13).
Cette couverture était placée sur celle de fin lin retors, et nous rappelle le bouc émissaire
(Le 16.21-22).
Elle faisait fonction de protection contre les influences venant de l'extérieur.
Sens typologique
Ces tapis de poil de chèvre préfigurent Christ portant le jugement sur le péché (Heb 13.12).
Cf. Esa 53.6 ; 1Pi 2:24.
Ces tapis de poil de chèvre préfigurent aussi les croyants séparés du péché, c’est-à-dire de
l’esprit de ce siècle mauvais (2Co 7.1).
(Ex. 26:14).
Elle n’avait pas de mesure. Cette couverture teinte en rouge et placée sur la couverture en
poil de chèvre formait l'avant dernière couverture superposée.
Le bélier servait pour l'offrande de consécration (Ex 29.18) et aussi pour l'holocauste
(Ex 29.15-18).
Sens typologique
La couverture de peaux de béliers préfigure Christ dans sa consécration (sa mise à part)
pour Dieu jusqu'à la mort (2Co 5.15), et elle préfigure aussi le sacrifice de Christ sur la croix
du calvaire (Heb 10.5-14).
Elle n’avait pas de mesure. C'était la couverture visible à l'extérieur. Elle était imperméable
aux intempéries. D'apparence rude, sans attrait, elle servait simplement de protection contre
les éléments venant de l'extérieur.
Sens typologique
Cette couverture de peaux de dauphin préfigure Christ dans son humiliation, son
abaissement volontaire (Esa 53.1-12 ; Php 2.5-8), et elle préfigure aussi la vigilance de Christ
qui évite les pièges et qui déjoue les ruses du diable (Mt 4.11 ; Lu 22.46).
04 LE TABERNACLE
Groupe B Étude N° 4
Introduction
LE LIEU SAINT
Sa description
L’intérieur du lieu saint était de toute beauté. cf Ps 45.3. Les parois étaient en or sur les
deux côtés. Quant au voile intérieur, il servait uniquement de séparation entre le lieu saint et
le lieu très saint. Il était fait de couleur bleu, pourpre, cramoisi et de fin lin retors représenté
avec des chérubins artistement brodés.
Son but
Le lieu saint formait la plus grande partie des deux séparations du Tabernacle.
Il renfermait le chandelier d’or, la table des pains de proposition et l’autel des parfums.
En effet, c’est dans ce lieu que les fils d’Aaron et Aaron lui-même accomplissaient leur
service journellement pour Dieu (Heb 9.6).
Le lieu saint préfigure Christ dans sa divinité et son humanité parfaite (Jn 1.14). Ce lieu met
aussi en valeur la grande bénédiction qui est le privilège et la responsabilité des croyants qui
sont devenus des sacrificateurs pour Dieu (1Pi 2.5, 9 ; Ap 1.6).
Comme les sacrificateurs de l’Ancienne Alliance, ceux de la Nouvelle Alliance sont entrés
par la porte du parvis préfigurée par Christ (Jn 10.9). En venant à l’autel d’airain préfiguré
par Christ et son sacrifice, et en s’approchant de la cuve d’airain préfigurée par Christ et sa
sainteté, ils peuvent entrer dans le lieu saint préfiguré par Christ dans sa nature divine et
humaine pour servir Dieu tout en demeurant en communion avec Lui. cf.1Pi 2.9-10.
LE LIEU TRES SAINT
(Ex 26.33).
Sa description
Comme le lieu saint, les deux parois sur les côtés et celle du fond étaient en or.
Son but
Le lieu très saint préfigure admirablement Christ dans sa gloire et sa sainteté (Heb 9.12).
Le voile intérieur qui séparait le lieu saint du lieu très saint s’est déchiré lors de mort de
Jésus sur la croix (Mt 27.51 ; Heb 10.19-21).
Désormais, les croyants de la Nouvelle Alliance en tant que sacrificateurs pour Dieu le Père
ont accès auprès de Lui dans les lieux célestes en Christ (Eph 2.6-7).
LE VOILE
(Ex. 26:31-33)
Sa description
Comme pour la voûte, les quatre couleurs étaient représentées par le voile de fin lin retors,
tissé de bleu, pourpre, cramoisi et orné de chérubins.
Ce voile était soutenu par quatre colonnes en bois d'acacia et recouvertes d'or, reposant sur
des bases d'argent. Il cachait l'arche de l'alliance à la vue du peuple lorsque le Tabernacle était
dressé (Ex 40.3) et pendant les déplacements le voile était placé sur l'arche pour lui servir de
couverture (No 4.5).
Son but
Ce voile enseigne plusieurs choses. D’abord, il était un obstacle pour la jouissance d’une
parfaite communion avec Dieu. Ensuite, Dieu était inaccessible à cause de sa sainteté, le
péché ne pouvant subsister devant lui.
Ce voile séparant le lieu saint du lieu très saint préfigure Christ venu en chair (Heb 10.20).
Note : Le voile dans le temple à Jérusalem (Mt 27.51) ne s'est pas déchiré à partir du bas,
indiquant par là que l'homme ne peut se sauver lui-même, mais il s'est déchiré par le haut
jusqu'en bas, indiquant que l'œuvre de Dieu est complète, parfaite et achevée en Christ.
Les quatre couleurs du voile nous révèlent en préfiguration les traits caractéristiques de
Christ, de Dieu fait Homme (1Ti 2.5).
Les chérubins sur le voile pourraient nous rappeler ceux du jardin d'Eden interdisant l'accès
à l'arbre de vie à Adam et Eve qui transgressèrent le commandement de Dieu (Ge 3.24).
L'ENTREE
(Ex 26.36-37).
Sa description
Cette entrée conduisait directement dans le lieu saint. Il était constitué d’un rideau de fin
lin, bleu, pourpre et cramoisi. Ce magnifique rideau était soutenu par cinq colonnes en bois
d’acacia recouvertes d’or, reposant sur des bases d’airain. Sa largeur mesurait dix coudées,
soit la moitié de la largeur de l'entrée du parvis.
Son but
C’est par cette entrée que les sacrificateurs avaient accès dans le lieu saint pour y
accomplir leur service régulièrement devant Dieu. (Ex 29.43-44).
Ce voile d’entrée donnant accès au Tabernacle est une préfiguration de Christ (Heb 9.24).
Les croyants de la Nouvelle Alliance sont étroitement associés aux privilèges, aux
responsabilités et à la bénédiction de Christ
Ainsi, les croyants font fonction de sacrificateurs en entrant par cette porte d’entrée qui
donne accès aux réalités spirituelles, marchant à la lumière du chandelier, se nourrissant à la
table des pains de proposition, et en priant tout en adorant à l’autel des parfums.
Remarque : Il n’y avait aucun plancher dans le Tabernacle, ni siège, ni fenêtre. Les
sacrificateurs étaient debout pour accomplir leur service (Heb 10.11).
Par contre, Jésus est maintenant au ciel assis à la droite de Dieu selon Heb 10.12.
Ce rideau d'entrée donnant accès au lieu saint préfigure les croyants appelés, à vivre, à servir
dans une parfaite communion avec Dieu en Jésus-Christ (Col 3.23-24).
05 LE TABERNACLE
Groupe B Étude N° 5
Sa description
Elle était en bois d'acacia recouverte d'or, avec une bordure en or tout autour du sommet.
Il y avait quatre anneaux placés aux quatre pieds pour recevoir les barres en bois d'acacia
recouvertes d'or en vue du transport de la table.
Note : Autre appellation : table des pains de présentation.
Son but
Sur cette table, il y avait douze pains, aspergés d'encens et présentés en deux piles.
C'était la nourriture des sacrificateurs. Ces douze pains devaient être présentés devant
l'Eternel pendant sept jours. Ensuite, à chaque sabbat, ils étaient remplacés par d'autres pains.
Ainsi, les sacrificateurs pouvaient manger les pains qui avaient été présentés pendant la
semaine selon Le 24.5-9.
Sa position
La table était placée sur le côté nord dans le lieu saint, en face du chandelier (Ex 40.22-24).
Elle était de petites dimensions, soit deux coudées de long, une coudée de large, et une coudée
et demie de haut.
Ces pains préfigurent admirablement sa nature humaine parfaite en tant que Fils de
l’homme au travers la fine fleur de farine.cf Jn 12.24.
Jésus affirme: « Je suis le pain de vie » (Jn 6.35) Il rassasie l'âme affamée, et il est l'aliment
nutritif indispensable pour avoir la vie (Jn 6.51).
Les douze pains préfigurent la Personne de Christ continuellement présentée à Dieu dans
toute l'excellence de son humanité parfaite, et accordée comme nourriture à la famille
sacerdotale (Heb 7.28 ; Jn 4.34).
Les sept jours durant lesquels ces pains devaient être présentés, sont la préfiguration de la
perfection, de l'achèvement, de la plénitude et aussi de la jouissance entière de Christ.
Les douze pains sont aussi une représentativité des douze tribus d'Israël pour marquer son
unité devant la face de Dieu. cf Mt 19.28 ; Ac 26.6-7.
Par ailleurs, ces douze pains de proposition évoquent par analogie l'Église de Jésus-Christ
vue dans son entier. cf
Cette table des pains de proposition n'est que l'ombre ou la préfiguration de la table de la
communion des vrais croyants de la Nouvelle Alliance.
Christ a institué ce repas en présence de ses disciples sous les deux espèces, le pain et le
vin, emblèmes du corps brisé et du sang versé de Jésus selon Mt 26.26-29 ; 1Co 10.16-17.
Selon Ex 40.23 Moïse déposa en ordre les pains, devant l’Eternel, comme l’Eternel l’avait
ordonné à Moïse cf
Ce festin exprime la communion profonde et glorieuse de tous les vrais croyants devenant
une seule chair en quelque sorte avec l'Epoux, Jésus notre Seigneur. (Ap 19.9 ; 1Jn 3.2).
Les noces pour l'Église auront lieu dans le ciel même de Dieu, dans sa présence glorieuse.
Remarque : La table des pains de proposition avait un rebord d'une paume tout autour, ce qui
empêchait les pains de glisser ou de tomber.
Nous avons ici un emblème de la sécurité des rachetés en Christ (Jn 10.28 ; Ro 8.35).
La présence de la table des pains de proposition est destinée à satisfaire Dieu d'une manière
parfaite.
06 LE TABERNACLE
Groupe B Étude N° 6
2. Le chandelier d’or
Sa description
Il était était en or pur (massif) et d'une seule pièce. Cet ouvrage de toute beauté le rendait
incomparable à cause de la valeur du métal employé.
Il était constitué par une seule branche centrale verticale, et six branches sortaient de la
branche centrale, soit trois de chaque côté. À l’extrémité de chaque branche, apparaissait une
lampe, soit sept lampes.
Sa position
Le chandelier d'or avait sa place sur le côté sud à l'intérieur du lieu saint.
Son but
Le chandelier d'or pur surmonté de ses sept lampes fournissait la lumière nécessaire pour
éclairer l'intérieur du Tabernacle. Ces lampes étaient constamment allumées, et c'est à cette
lumière que les sacrificateurs remplissaient leurs fonctions en servant et en adorant Dieu dans
le sanctuaire.
Ils avaient besoin de nourriture venant de la table, mais aussi de lumière venant du chandelier
d’or pur, et enfin de communion venant de l’autel des parfums.
Christ
L'évangile souligne le fait que Jésus-Christ est la Parole de Dieu qui a été faite chair
(Jn 1.14)
et qu'il est la véritable lumière de tout homme (Jn 1.4, 9).
L'Église
Elle est préfigurée au travers du chandelier d'or pur comme étant le fidèle reflet de cette
lumière qui est le Christ lui-même cf. Ap 1.20.
Le travail de l'Église consiste à manifester cette beauté et cette gloire qui nous sont révélées
au travers du « chandelier d'or pur » cf. Ap 1.13-20.
Le chrétien
Il est appelé à devenir « le réflecteur » ou le dispensateur de cette lumière qui est le Christ
selon Mt 5.14-16. cf Jn 12.35-36, 46.
Etant éclairé, le chrétien a pour mission de conserver mais aussi de répandre « la lumière de
Christ » sans enlever son éclat, sa pureté et sa gloire. cf 2Co 4.6 ; Eph 5.8.
Il préfigure la nature divine de Christ, et ce chandelier doit posséder toutes les qualités, les
attributs, le caractère de Dieu et sa ressemblance selon Php 2.6.
L’or battu ou forgé est une opération qui préfigure les souffrances de Christ qu'il a enduré
pour le salut des hommes, afin de devenir conforme au divin modèle (Heb 5.8-9).
Orné de calices, de pommes et de fleurs, ciselé ou forgé, de même Christ a été brisé par le
marteau de la souffrance (Heb 2.10 ; 1Pi 3.18).
Elles étaient remplies avec de l’huile d’olive pure (Le 24.1-2). Les 7 lampes sont l’expression
de la perfection, de la lumière et de l’énergie du Saint Esprit liées avec elles et fondées sur la
parfaite efficacité de l’œuvre de Christ.
En effet, la plénitude de l’Esprit est une source de lumière et de puissance pour le croyant (Ac
1.8).
Dès que l’huile était consommée, les sacrificateurs devaient en remettre. D’où la nécessité
pour le chrétien d’être renouvelé par l’Esprit d’une manière régulière (Eph 4.23 ; Tit 3.5).
Sans cette opération indispensable, la lumière aurait perdu de sa clarté, d’où la nécessité
d’entretenir les lampes. De même, le croyant a besoin d’être entretenu par la parole de Dieu,
afin de maintenir la lumière d’une manière continuelle (Ro 13.12 ; Eph 5.8-9 ; 1Jn 1.7).
(Php 2.14-16).
L’Église, fidèle reflet de cette lumière ne peut être que par l’action bénie du Saint Esprit dont
l’huile en est le symbole. Tout est harmonisé, équilibré et stabilisé dans la personne du Saint
Esprit. Tout vient de Dieu par Jésus-Christ son Fils.
Tout ce que représente le chandelier d’or pur avec les lampes remplies d’huile d’olive pure est
dans un sens symbolique le résultat immédiat de l’action divine dans le cœur du chrétien.cf
Jas 1.17.
La lumière des lampes n’était pas leur propre lumière. Cela signifie que le croyant
n’est qu’un récipient de l’Esprit Saint qui est la source de cette lumière (2Co 4.7)
La lumière était une lumière consacrée. Elle était utilisée exclusivement pour le
service de Dieu dans le sanctuaire. C’est le privilège et en même temps la
responsabilité du chrétien de servir pour la gloire de Dieu (1Pi 2.9).
Résumé
Le premier objet qui attire l'attention dans le lieu saint est le chandelier. Ainsi, le premier
témoignage que rend le Saint Esprit est à Christ lui-même (Jn 16.14). Seul le Saint Esprit met
en valeur la position du chrétien dans le sanctuaire.cf Mt 5.14 ; 1Th 5:5.
Quant au sanctuaire céleste, c'est la gloire de Dieu qui l'éclaire, et l'Agneau est son flambeau
(Ap 21.22-23).
La présence du chandelier d'or est destiné à révéler Dieu parfaitement.
07 LE TABERNACLE
Groupe B Étude N° 7
Sa description
Ces dimensions sont plus réduites que l'autel d'airain, soit une coudée de largeur, une coudée
de longueur et deux coudées de hauteur.
Il était en bois d'acacia et plaqué d'or pur. Il y avait quatre cornes sortant des quatre angles de
l'autel des parfums et il était orné en haut d'une bordure d'or.
Le sang du sacrifice pour l'expiation était appliqué sur les cornes de l’autel des parfums une
fois par an.
Des barres devaient servir à son transport ; elles étaient placées dans les anneaux d'or fixés
aux quatre angles.
Cet élément se trouvait tout près de la présence de Dieu devant le voile intérieur.
Sur l'autel, il y avait un brasier contenant des charbons brûlants provenant de l'autel des
sacrifices.
De cette manière, le feu du brasier faisait dégager le parfum de l'encens qui devait être offert
chaque matin pendant que les lampes étaient préparées (Ex 30.7) et chaque soir pendant
qu'elles étaient arrangées (v.8).
Sens typologique
D'une manière générale, l'autel des parfums préfigure Christ, notre fidèle intercesseur auprès
du Père (Heb 7.25).
La position actuelle du croyant est à l'autel d'or des parfums, préfiguré par Christ, là où il jouit
de la réalité et de l'efficacité de l'intercession du Seigneur (Ro 8.34).
Seul le sang de Christ nous donne accès au sanctuaire, (Heb 10.19-22) lieu du service des
sacrificateurs (Ap 1.6).
Christ est devant Dieu, et il intercède pour nous (Jn ch l7 ; 1Jn 2.1 ; Heb 13.15 ; Ap 8.2-4).
Le parfum dégageait une odeur agréable dans le lieu saint. cf Eph 5.2.
S’il s’agit de Christ, se référer à 2Co 2.15. S’il s’agit des croyants, se référer à Php 4.18.
Typologie détaillée
Le feu
Seul le feu de l'Esprit Saint est capable de produire un culte raisonnable et agréable à Dieu.
Cela signifie que Dieu en est l'objet, Christ le fondement et le Saint-Esprit la puissance
Le bois d'acacia.
L'or.
Le parfum.
Plusieurs ingrédients en parties égales entraient dans la composition du parfum (Ex 30.34).
Ces substances réunies mettent en valeur « les perfections illimitées de Christ ». Tout est bien
proportionné, équilibré et harmonisé en Lui (Heb 2.10 ; 5.7-10). cf 2Co 2.15.
Du galbanum tiré d’un arbuste qui, lorsqu’il était froissé, laissait couler un liquide
fluide employé dans la préparation du galbanum. Il symbolise la prière venant d'un
cœur brisé, humilié et contrit cf Ps 51.19.
De l’encens
pur qui provenait d’un petit arbre qu’on incisait le soir. Il symbolise les souffrances
endurées dans la vie de prière. cf Php 1.29-30.
Les interdictions
Le parfum étranger (Ex 30.9). Cette interdiction met en valeur une adoration
simulée, de pure forme excitant seulement les sentiments naturels de la piété. cf Esa
29.13.
Le feu étranger (Le 10.1-3). Cette interdiction met en valeur les moyens humains,
charnels dans l'adoration, la superficialité de la vie spirituelle. cf Col 2.23.
Pour une satisfaction personnelle (Ex 30.38) Cette interdiction révèle que le parfum
était exclusivement réservé pour Dieu, et devait être consumé uniquement par le feu
provenant de l'autel des sacrifices (v 37). En effet, Dieu condamne ici l'intention
d'abaisser l'adoration pour n’être qu'une imitation de sa réalité. cf Jn 4.23-24.
L'autel des parfums est destiné à prier et à adorer Dieu d’une manière véritable et parfaite.
08 LE TABERNACLE
Groupe B Étude N° 8
4. L’arche de l’alliance
(Ex25.10-22)
Sa description
Elle est l'unique élément du lieu très saint. C'était un grand coffre rectangulaire avec les
dimensions suivantes : deux coudées et demie de longueur, une coudée et demie de largeur, et
une coudée et demie de hauteur.
L'arche était faite de bois d'acacia et recouverte d'or en dedans et en dehors. Le couvercle était
d'or pur appelé le propitiatoire.
Celui-ci était surmonté de deux chérubins en or massif aux extrémités, et leurs ailes étaient
étendues au-dessus du propitiatoire, et leur face étaient tournée vers lui. C'est entre ces deux
chérubins que Dieu se manifestait dans la nuée (Le l6.2 ; Ps 80.2).
Le propitiatoire était aspergé de sang une fois par an par le souverain sacrificateur (Le 16.3,
14-17 ; Heb 9.7).
Comme l'indique le texte, l'arche de l'alliance se trouvait dans le lieu très saint, et elle
occupait ainsi la première place dans les communications divines.
Ce qui lui donnait de la valeur et de l'importance, c'était le fait que Dieu voulait résider au
milieu de son peuple.
Note : L'arche de l'alliance et l'autel d'airain formaient les deux extrémités du tabernacle dans
leur position et leur emplacement. Cela signifie que lorsque Dieu se révèle ou qu'il se
manifeste, il se déplace du lieu très saint vers le parvis.
Son contenu
La manne conservée dans une cruche d'or.
La verge d’Aaron qui avait fleuri, suite à un miracle.
Les tables de l’alliance.
Sens typologique
La présence de cette arche de l'alliance dans le lieu très saint préfigure Christ lui-même qui est
la réalité ou la substance de toutes ces « ombres » dont parle l’épitre aux Hébreux.
Christ apparaît ici dans toutes ses perfections divines et humaines (Heb 2.10).
Tout le chemin de l'arche à l’autel des sacrifices porte l'empreinte de l'amour de Christ, et tout
le chemin de l'autel d'airain à l'arche de l'alliance était aspergé du sang de l'expiation
Exemples : L’arche de Noé (Ge 6.14) et l’arche ou le caisson en joncs contenant l’enfant
Moïse (Ex 2.3). Cependant, lorsqu’il est question de l’arche de l’alliance (No 10.33 ; Dt 31.9 ;
Jer 3.16 ; Heb 9.4) nous devons nous souvenir que Dieu destinait cette arche à conserver
intact son alliance au milieu de son peuple.
En effet, Christ est le garant d'une alliance plus excellente (Heb 7.22). L'arche ne pouvait
contenir des tables brisées (Ex 32.19).
C'est dans ce coffre que les nouvelles tables de la loi furent déposées (De 10.3-5). La loi doit
être conservée dans toute son intégrité comme dans son intégralité, Christ préfigurant
l'accomplissement parfait de la loi divine (Mt 5.17).
Remarque : Cette arche accompagnait le peuple dans tous ses déplacements dans le désert.
Les barres en bois d'acacia recouvertes d'or et les anneaux d'or fixés aux quatre coins de
l'arche sont la juste expression de son caractère « voyageur ». Elle était le gage assuré de la
puissance et de la présence de Dieu partout où elle allait. cf 1Pi 2.11.
Elle devait toujours être portée et non mise sur un chariot selon 1Ch 13.9-10)
L'arche de l'alliance (Heb 9.4). Elle est la base des relations de Dieu avec son peuple
sous l'Ancienne Alliance.
L'arche du témoignage (Ex 26.33). Elle tire son nom uniquement à cause de la
présence des tables de la loi avec les dix commandements.
L'arche de l'Eternel (Jos 3.13). Elle exprime la puissance de Dieu dans des
circonstances particulières (Jos 6.11 ; 1Sa 5.1-5).
Elle avait pour but de conserver trois objets qui se trouvaient à l’intérieur de l’arche :
Elles préfigurent Christ comme étant la vérité (Jn 14.6). La présence de ces deux tables
indique clairement la volonté souveraine de Dieu à l’égard de son peuple. Elles expriment
cette volonté suprême de demeurer et d’être en communion avec son peuple. Christ seul
pouvait l’accomplir d’une manière absolue et parfaite (Ps 40.8-9 ; Heb 10.5-10).
Elle préfigure Christ le pain de vie (Jn 6.58). Il y a deux choses importantes à retenir
concernant la manne :
Elle rappelle la fidelité de Dieu qui a pourvu à la nourriture pour son peuple au cours
des 40 années d’errance dans le désert.
Elle est un mémorial de Christ, du pain vivant qui est descendu du ciel et qui devient
effectivement la vraie nourriture du croyant.
Elle préfigure Christ le prince de la vie (Jn 11.25). Elle exprime la vie de résurrection (Ro
1.4).
Tout ce que l’arche nous révèle au sujet de la Personne et l’œuvre de Christ est complétée par
son contenu :
Le propitiatoire
(Ex 25.17).
Il était en or massif surmonté de deux chérubins faisant corps avec le couvercle. Les
chérubins avaient les regards fixés sur le propitiatoire (1Pi 1.10).
Cela signifie que Christ a répondu aux exigences de la justice divine. cf 1Co 1.30.
Sens typologique
Il est la préfiguration la plus remarquable de Christ, notre « propitiation » qui a pour fonction
de couvrir les péchés. Sous l’Ancienne Alliance, le mot hébreu « kâphar » signifie
littéralement couvrir ou couverture, qui rend propice ou qui est favorable. Il garde son sens
étymologique.
Christ est à la fois une victime « expiatoire » qui expie les péchés, une victime
« propitiatoire » ou un moyen de propitiation et une victime « substitutive » qui meurt à la
place du pécheur.
Ainsi, la miséricorde et la justice de Dieu sont pleinement conciliées dans le sacrifice unique
et parfait de Christ.
Note : En hébreu « Yôm Kippûr » est le grand jour des expiations ou le jour de la propitiation
selon Le ch 16.
(Ex 25.22).
Seul Christ réunit en sa personne le double caractère d’Aaron et de Moïse lorsqu’il est appelé
« apôtre et souverain sacrificateur » (Heb 3.1).
Conclusion
L’ensemble de l’arche surmonté du propitiatoire et des deux chérubins est une préfiguration
des plus impressionnantes de Christ dans sa Personne et son œuvre (Ro 3.25 ; Ro 5.21). Ainsi,
l’enseignement général du Tabernacle nous offre des richesses inépuisables et éternelles pour
notre foi en Christ.
Notre privilège est de nous approcher de Dieu et d’en retirer toute la bénédiction qui en
découle (Ps 73.28).