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Introduction 4
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Table des figures
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Introduction
Introduction
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Introduction
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Chapitre 1
Par l’absurde, supposons qu’un tel ensemble E contenant tous les ensembles existe. Consi-
dérons n o
F = E2E |E2 /E .
Expliquons l’écriture E 2 / E : le E de gauche est considéré comme un élément, en effet
l’ensemble E est l’ensemble de tous les ensembles et E est un élément de cet ensemble ;
le E de droite est considéré comme un ensemble, en effet les élément de E sont des
ensembles ! On peut donc s’interroger si l’élément E appartient à l’ensemble E. Si non,
alors par définition on met E dans l’ensemble F .
La contradiction arrive lorsque l’on se pose la question suivante : a-t-on F 2 F ou
F 2/ F ? L’une des deux affirmation doit être vraie. Et pourtant :
— Si F 2 F alors par définition de F , F est l’un des ensembles E tel que F 2/ F . Ce
qui est contradictoire.
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Chapitre 1 1.2. Applications
A B
A B A\B B A
CEA
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Chapitre 1 1.2. Applications
1.2 Applications
Dans la suite de ce paragraphe, E et F désignent deux ensembles non vides.
Définition 1.2.1 On appelle relation binaire R sur E⇥F la donnée d’un triplet R(E, F, G) ;
où G est une partie de E ⇥ F , c.-à-d., une propriété sur les éléments de E ⇥ F . On dit
que E est l’ensemble de départ de la relation R, F est l’ensemble d’arrivée de R et G est
le graphe de R.
Si (x, y) 2 G, on dit que x et y sont reliés par R, et on écrit xRy.
E F
•1
a•
b• •2
c• •3
d• •4
•5
e•
•6
Définition 1.2.3 Une relation binaire f sur E ⇥ F est dite une application de E vers F
si 8x 2 E; 9!y 2 F : xf y, c.-à-d., chaque élément x de E est relié à un unique élément
de y de F . L’unique élément y de f s’appelle l’image de x par f , x s’appelle l’antécédent
de y par f , et on écrit f (x) = y. L’application f se note
f :E!F
x 7! f (x)
ou f : E ! F , x 7! f (x).
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Chapitre 1 1.2. Applications
Exemple 1.2.6
1) La fonction logarithme népérienne Ln est une fonction de R vers R, et DLn =
]0, +1[.
2) L’application idE : E ! E, x 7! x, s’appelle l’identité de E.
3) Soit A ✓ E. L’application A : E ! {0, 1} définie par :
⇢
1, si x 2 A ;
A (x) =
0, si x2/ A.
s’appelle la fonction caractéristique de A.
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Chapitre 1 1.2. Applications
E F
•1
a•
b• •2
c• •3
A B
•4
•5
d• •6
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Chapitre 1 1.3. Relations d’équivalence
Axiome de Choix : "Le produit d’une famille non videY (c.-à-d., I 6= ;) d’ensembles non
vides (c.-à-d., Ai 6= ;, 8i 2 I) est non vide (c.-à-d., Ai 6= ;)". Cet axiome est très
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utilisé en mathématiques et a plusieurs énoncés équivalents.
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Chapitre 1 1.3. Relations d’équivalence
Preuve. L’assertion 1) est une conséquence du fait que, pour tout x 2 E, x 2 x puisque
R est refléxive.
Remarque 1.3.5 Les propriétés 1), 3) et 4) s’expriment en disant que la famille (x)x2E
forme une partition de E.
Inversement, soit (Ai )i2I une partition de E, c-à-d., une famille de parties de E telle
que :
1) 8i 2 I : Ai 6= ;.
2) 8i,
[ j 2 I : Ai = Aj ou Ai \ Aj = ;.
3) Ai = E.
i2I
Alors la relation d’équivalence R canoniquement associée à (Ai )i2I définie sur E par
xRy () 9i 2 I : x, y 2 Ai
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Chapitre 1 1.4. Relations d’ordre
···
x1
x2
···
··· xn
···
xRy () n divise x y
r = r0 =) 9k 1 : |r r0 | = kn
=) r = kn + r0 n ou r0 = kn + r n;
xRy ou yRx,
c.-à-d., deux éléments quelconques de E sont comparables. Si un ordre n’est pas total, on
dit quel est partiel.
Exemple 1.4.2
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Chapitre 1 1.4. Relations d’ordre
Définition 1.4.3 Soit (E, ) un ensemble ordonné et A une partie de E. On dit que A est
majorée (resp., minorée) s’il existe M 2 E (resp., m 2 E) tel que x M, 8x 2 A (resp.,
m x, 8x 2 A). Dans ce cas M (resp., m) est dit un majorant (resp. minorant) de A.
Le plus petit des majorant (resp., le plus grand des minorants) de A, s’il existe, s’ap-
pelle la borne supérieure (resp., la borne inférieur de A), et on la note sup(A) (resp.
inf (A)).
Quand sup(A) 2 A (resp. inf (A) 2 A) on l’appelle le plus grand élément de A
(resp., le plus petit élément de A).
Exemple 1.4.4 Dans (R, ), la partie A = { n1 , n 2 N⇤ } est majorée par 1 = sup(A) qui
est le plus grand élément de A, minorée par 0, mais A n’admet pas de plus petit élément
puisque inf (A) = 02 / A.
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