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HKBL 1

1 Angles en radians
Définition 1.1 (Cercle trigonométrique)
Le cercle trigonométrique est un cercle du plan de rayon 1 et de centre 0.

Propriété 1.2 (Paramétrage cartésien du cercle trigonométrique)

1
(x, y)
Dans le plan R2 , le cercle trigonométrique est décrit
par l’ensemble des points :
Trigonométrie 0
C(0, 1) = (x, y) ∈ R2 , x2 + y 2 = 1

−1 0 1

−1
« Dieu donna au monde la forme la plus convenable et la plus appropriée à sa
x2 + y 2 = 1
nature. [...] C’est pourquoi, jugeant le semblable infiniment plus beau que le
dissemblable, il donna au monde la forme sphérique, ayant partout les extrémités
Explications
également distantes du centre, ce qui est la forme la plus parfaite et la plus
Ce cercle correspond aux points du plan qui sont situés à la distance 1 de l’origine :
semblable à elle-même. » p
x2 + y 2 = 1, ce qui est équivalent à x2 + y 2 = 1.
Platon dans Timée
Définition 1.3 (Angle orienté)

B
On considère un repère orthonormé (O, A, B). +
Pour un point M (x, y) sur le cercle M
trigonométrique, θ
on définit l’angle θ = AOM
\ par la longueur
algébrique de l’arc de cercle entre le point
O A
A et le point M .
\ = +π .
Le sens positif est tel que AOB 2
L’angle est exprimé en radians.

Ce chapitre introduit les fonctions trigonométrique en lien avec le cercle Remarque : L’angle d’un point ainsi défini n’est pas unique, mais il est exprimé
trigonométrique. à 2π près.
Avant d’être des fonctions R → R, continues... , le cosinus, le sinus et la tangente
sont des objets géométriques. C’est ainsi qu’ils avaient été introduits au collège. Explications
Nous reprenons ici la même démarche : on construit ces fonctions à travers des rela- C’est une façon astucieuse de mesurer un angle : sur votre disque de rayon 1, vous
tions dans le triangle rectangle (que l’on choisira d’hypoténuse égale à 1). enroulez un fil et vous mesurez la longueur qu’il vous faut pour faire l’angle (en
Tous les aspects analytiques (continuité, dérivabilité, monotonie... ) sont relégués à positif si vous enroulez dans le bon sens, en négatif sinon). C’est beaucoup plus
un chapitre ultérieur sur les fonctions usuelles. simple que l’histoire des 360o qui tombent du ciel sans qu’on sache trop pourquoi. La
difficulté vient néanmoins de la longueur de fil nécessaire pour faire un tour exact :
2π qui est un nombre irrationnel. Et cela, avouons que ce n’est pas très pratique.
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La non unicité de l’argument provient du fait que pour aller de 0 à z, je peux 2 Fonctions trigonométriques
rajouter autant de tours complets que je le souhaite dans un sens ou dans l’autre.
Cela revient à ajouter ou enlever autant de fois le nombre 2π. Nous présentons ici la base de la trigonométrie. Ces notions seront complétées dans
le chapitre sur les nombres complexes.
Le sens positif appelé aussi sens trigonométrique est opposé au sens des aiguilles Définition 2.1 (cosinus et sinus)
d’une montre.
complexe.
Propriété 1.4 (Correspondance avec les degrés) Pour θ ∈ R, on définit M (θ)
sin θ
Pour passer d’une mesure en degrés à une mesure en radians, on multiplie l’angle θ
2π • le cosinus de θ par l’abscisse du point du
en degrés par . cercle trigonométrique d’angle θ,
360
• le sinus de θ par l’ordonnée du point du cos θ
Remarque : Les unités sont proportionnelles.
cercle trigonométrique d’angle θ.
Quelques angles remarquables :
π
b
2
1
3π π Explications
4b b
4 Ces définitions sont tout à fait cohérentes avec celles qui ont été vues au collège et au
lycée. On y apprend par exemple que
côté adjacent
cos θ =
hypoténuse
π ou −π 0 C’est vrai, mais c’est trop compliqué pour nous, alors on se contente de n’apprendre
b 0 b

−1 0 1
la formule que lorsque la longueur de l’hypoténuse vaut 1. C’est-à-dire, lorsque
l’hypoténuse est le rayon du cercle trigonométrique. Le côté adjacent correspond
alors à la partie réelle sur l’axe des abscisses.
Pour retrouver la formule du collège avec une longueur d’hypoténuse quelconque, on
applique le théorème de Thalès. Il en est de même pour le sinus.
b b

3π π
− −
4 b
4 Définition 2.2 (Tangente)
−1
π

2
nπ o
On complètera cette liste d’angles remarquables un peu plus tard. Pour1 θ 6∈ + kπ, k ∈ Z ,
2
on considère la droite d’angle θ par rapport à θ tan θ
l’axe des abscisses,

et on définit la tangente de θ par l’ordonnée du


point d’intersection de cette droite avec l’axe ver-
tical x = 1.

1. La droite ne doit pas être verticale pour pouvoir couper l’axe x = 1.


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3 Propriétés élémentaires
Voici à présent quelques propriétés géométriques élémentaires que l’on retrouve très π
+θ π
−θ
2 2
simplement en dessinant le cercle trigonométrique. En particulier, les dernières ne
sont pas forcément à connaître par cœur, mais à savoir retrouver très rapidement avec
un petit croquis au brouillon.
Propriété 3.1 (Cosinus : propriétés trigonométriques élémentaires)
π−θ θ
1. Le cosinus est défini sur R et à valeurs dans [−1, 1] : ∀θ ∈ R, −1 6 cos θ 6 1 .
2. Le cosinus est 2π-périodique : ∀θ ∈ R, cos (θ + 2π) = cos θ .

π+θ
Par conséquent : ∀θ ∈ R, ∀k ∈ Z, cos (θ + 2kπ) = cos θ . −θ

3. Le cosinus est pair : ∀θ ∈ R, cos (−θ) = cos θ .


4. ∀θ ∈ R, cos (π − θ) = − cos θ
cos (π + θ) = − cos θ − π2 − θ − π2 + θ

Propriété 3.2 (Sinus : propriétés trigonométriques élémentaires)

1. Le sinus est défini sur R et à valeurs dans [−1, 1] : ∀θ ∈ R, −1 6 sin θ 6 1 .


2. Le sinus est 2π-périodique : ∀θ ∈ R, sin (θ + 2π) = sin θ . x 7→ cos x

Par conséquent : ∀θ ∈ R, ∀k ∈ Z, sin (θ + 2kπ) = sin θ . π − π2 π 2

π
3. Le sinus est impair : ∀θ ∈ R, sin (−θ) = − sin θ . 2

4. ∀θ ∈ R, sin (π − θ) = sin θ x 7→ sin x


sin (π + θ) = − sin θ

Propriété 3.3 (Relations entre sinus et cosinus) Explications


Le décalage de π/2 entre les deux courbes s’interprète en voyant que si on ajoute π/2,
∀θ ∈ R,
cela revient à faire un quart de tour, et l’axe des abscisses devient celui des ordonnées.
π π
Le cosinus auquel on ajoute π/2 devient un sinus.
 
cos − θ = sin θ sin − θ = cos θ
2
π  2
π 
cos + θ = − sin θ sin + θ = cos θ
2 2
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Propriété 3.4 (Tangente : propriétés trigonométriques élémentaires) Théorème 3.5 (Théorème de Pythagore)
π ∀θ ∈ R, cos2 θ + sin2 θ = 1 .
1. La tangente est définie sur R \ 2 + kπ, k ∈ Z et à valeurs dans R.
2. La tangente est π-périodique : Utilisation de cette formule :
Cette formule est particulièrement utile sous la forme

∀θ ∈ R \ + kπ, k ∈ Z , tan (θ + π) = tan θ .
p p
2 cos θ = ± 1 − sin2 θ ou sin θ = ± 1 − cos2 θ .
Par conséquent : ∀θ ∈ R \ π2 + kπ, k ∈ Z , ∀k ∈ Z, tan (θ + kπ) = tan θ . " Attention, le signe devant la racine dépend de θ. Il ne faut pas l’oublier. On peut


s’aider du cercle trigonométrique pour le déterminer.


3. La tangente est impaire : ∀θ ∈ R \ π2 + kπ, k ∈ Z , tan (−θ) = − tan θ .


Exemple
4. ∀θ ∈ R \ π2 + kπ, k ∈ Z , tan (π − θ) = − tan θ
 p
Si x ∈ − π2 , π2 , alors cos x = 1 − sin2 x.
 
tan (π + θ) = tan θ p
Si x ∈ π2 , 3π 1 − sin2 x.
 
2 , alors cos x = −
π  1
5. ∀θ ∈ 0, π2 , tan
 
−θ = . Propriété 3.6 (Formules trigonométriques d’addition)
2 tan θ
6. lim tan θ = +∞ et lim tan θ = −∞ ∀(a, b) ∈ R2 , cos(a + b) = cos a cos b − sin a sin b
θ→ π
2
− θ→− π
2
+

sin(a + b) = sin a cos b + cos a sin b

Preuve
On raisonne géométriquement dans le plan R2 .
x 7→ tan x
On note −→x le vecteur unitaire (1, 0) qui oriente →



y
l’axe des abscisses et −→
y le vecteur (0, 1) qui v

oriente l’axe des ordonnées.


On définit →

w



u = cos a−

x + sin a−

y
− π2 π
2 π 2
qui correspond au point d’affixe complexe a →

u
cos a + i sin a. a+b
b
On définit le vecteur orthogonal a →

x

→ π → π →
v = cos(a+ )− x +sin(a+ )−
y = − sin a−

x +cos a−

y
2 2
(−
→u,−
→v ) forme un nouveau repère orthonormé tourné d’un angle a par rapport au
Nota : Les lignes verticales ne correspondent pas au tracé de la fonction, mais à ses repère initial (−

x ,−

y ).
asymptotes verticales. On pose −→
w le vecteur unitaire d’angle a + b : −

w = cos(a + b)−

x + sin(a + b)−

y.
Le vecteur −

w fait un angle b par rapport au repère (−
→u,−
→v ).
Dans ce nouveau repère, il s’écrit donc :


w = cos b−

u + sin b− →
v = cos b (cos a−→x + sin a− →
y ) + sin b (− sin a−

x + cos a−

y)

→ −

= (cos a cos b − sin a sin b) x + (sin a cos b + cos b sin a) y

Donc par identification avec la première expression de −



w , on trouve bien
cos(a + b) = cos a cos b − sin a sin b et sin(a + b) = sin a cos b + cos a sin b
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Remarque : Il est beaucoup plus facile de trouver la formule formule précédente à Propriété 3.10 (Angles remarquables)
partir des exponentielles complexes : ei(a+b) = eia eib . π
Le problème est que, dans ce cours, nous allons justement utiliser cette formule de 2
2π π
3 3
duplication pour démontrer cette propriété des exponentielles complexes. 3π

3 π
2
Il faut donc trouver une porte de sortie pour ne pas tourner en rond. C’est la raison 4 √
2
4

pour laquelle nous adoptons ici cette preuve. Quelques mesures à connaître (en 6
2 π
6
1
2
Corollaire 3.7 (Formules de l’angle double) s’aidant du cercle)
∀θ ∈ R,
cos(2θ) = 2 cos2 θ − 1 = 1 − 2 sin2 θ θ 0 π
6
π
4
π
3
π
2
π 0
√ √
sin(2θ) = 2 sin θ cos θ √
3

2 1
− 21 1
2 2
2
2
3
cos θ 1 2 2 2 0
√ √
Preuve 1 2 3 − 21
sin θ 0 2 2 2 1 − 5π − π6
On applique simplement les formules d’addition et pour la première relation, on utilise 6

Pythagore : cos2 θ + sin2 θ = 1 en gardant soit le cosinus, soit le sinus. − 3π


4
− π4
Les formules des deux corollaires qui suivent ne sont pas nécessairement à apprendre − 2π − π3
3
par cœur, car elle se retrouvent en un instant avec la preuve qui en est donnée juste − π2
après.
Par contre, il faut se souvenir que de telles formules existent et être capable de les √
retrouver rapidement. √ pour le sinus, on remarque l’incrémentation sous la racine 1 = 1
Dans√les formules
Corollaire 3.8 (Formules trigonométriques de soustraction) puis 2 puis 3. On a la même chose dans l’autre sens pour le cosinus.
Et maintenant, vous ne devriez plus avoir la moindre difficulté à couper une pizza en
∀(a, b) ∈ R2 , trois parts égales ! Comment faites-vous ?

cos(a − b) = cos a cos b + sin a sin b sin(a − b) = sin a cos b − cos a sin b Preuve
Pour θ = 0 et θ = π2 les résultats sont triviaux.
Pour θ = π4 , on est sur la bissectrice et on a donc cos π4 = sin π4 .

Or cos2 θ+sin2 θ = 1 on trouve alors (comme les deux sont positifs) : cos π4 = sin π4 = 22
Preuve .
On remplace b par −b dans la formule d’addition et on utilise les propriétés de parité Pour θ = π3 , on sait que le triangle de sommets (0, 0), (1, 0) et A(cos π3 , sin π3 ) est isocèle
des fonctions cosinus et sinus. en (0, 0),
or l’angle au sommet vaut π3 , il est donc équilatéral.
Corollaire 3.9 (Formules de linéarisation)
La hauteur issue de A coupe donc le côté opposé en son milieu : cos π3 = 21 .
On en déduit la valeur du sinus par Pythagore.
1 1 Enfin, π6 = π2 − π3 . On trouve donc les valeurs cherchées par les relations élémentaires
cos a cos b = (cos(a + b) + cos(a − b)) sin a sin b = (cos(a − b) − cos(a + b)) de trigonométrie.
2 2
1
sin a cos b = (sin(a + b) + sin(a − b))
2

Preuve
Immédiat avec les formules précédentes.
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4 Équations trigonométriques θ

c = −1

|c | < 1

|c | > 1
Théorème 4.1 (Applications trigonométriques réciproques) x = arccos c

c=1
Pour tout c ∈ [−1, 1], l’équation cos x = c admet une unique solution dans [0, π].
On note cette solution : x = arccos(c)
Pour c 6∈ [−1, 1], l’équation cos x = c n’admet pas de solution.
Pour tout s ∈ [−1, 1], l’équation sin x = s admet une unique solution dans [− π2 , π2 ]. c = cos x
On note cette solution : x = arcsin(s)
−θ
Pour c 6∈ [−1, 1], l’équation sin x = c n’admet pas de solution.
Pour tout t ∈ R, l’équation tan x = t admet une unique solution dans ] − π2 , π2 [.
On note cette solution : x = arctan(t) x 7→ cos x réalise une bijection de [0, π] dans [−1, 1] : cos relie chaque point de [0, π] à
un unique point de [−1, 1] : on apparie les points des intervalles deux à deux.
Remarque : Sur certaines calculatrices, la fonction arccos est notée cos−1 . Lorsque l’on va de [0, π] vers son homologue [−1, 1], on utilise le cosinus pour relier
De même pour arcsin et arctan. les points. Si on fait le parcours dans l’autre sens, on appelle cette application
" Il faut apprendre les intervalles correspondant à chacune des équations. À la fois
l’arccosinus : c’est l’application réciproque de cos.
pour l’inconnue et pour la solution. La propriété 4.2 précisera mieux leur importance. La bijection, consiste donc simplement à relier point à point le demi-cercle supérieur
au segment [−1, 1] grâce à des lignes verticales. On peut considérer que ces deux
éléments représentent en fait le même objet que l’on déforme comme un élastique
Explications (mais ça c’est une autre histoire).
Géométriquement, résoudre cos x = c dans [0, π], c’est chercher l’ensemble des points
du cercle dont l’abscisse est égale à c et donner leur argument. De même, pour le sinus, on prend des droites horizontales et on ne garde que la
Cela revient à tracer une droite verticale d’abscisse c dans le plan et étudier partie droite du cercle trigonométrique.
l’intersection avec le cercle trigonométrique. On observe que :
Enfin pour la tangente, on prend les droites obliques qui ont servi à construire
• Pour |c| > 1, la droite ne coupe pas le cercle, il n’y a pas de solution.
l’application, elle joignent chaque point de la droite réelle (mise verticalement à
• Pour c = 1, la droite coupe le cercle en un seul point θ = 0[2π]. Si on ne prend l’abscisse 1) avec un point du demi-cercle droit (ouvert).
que l’argument principal, il n’y a qu’une seule solution : θ = 0. Ici, la bijection étire le demi-cercle à l’infini comme un super -élastique !

• Pour c = 1, la droite coupe le cercle en un seul point θ = π[2π]. Si on ne prend


que l’argument principal, il n’y a qu’une seule solution : θ = π.
• Pour |c| < 1, la droite coupe le cercle en deux points θ et −θ.
Pour avoir l’unicité, on ne prend que la solution correspondant à l’argument
principal dans la partie supérieure du cercle.
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• par contre, en général : arccos (cos x) 6= x


(car la définition de cos ne donne pas de limitation sur les valeurs de x).

Exemple
t = tan x arccos(cos x) = 0 ⇐⇒ x = 0 (mod 2π) .
cos(arccos x) = 0 ⇐⇒ x = 0 .

x = arctan t Remarque : La notation (mod 2π) ou [2π] signifie que l’égalité est vraie modulo 2π,
c’est-à-dire à 2π près : on peut ajouter ou soustraire d’un côté ou de l’autre de l’égalité
autant de fois que l’on veut le terme 2π sans modifier cette égalité.
Exemple
Résoudre dans ] − π2 , π2 [ puis sur R, tan x = 1 .
Solution :

Théorème 4.3
Pour (c, s) ∈ R2 , on définit le système :
" Pour la tangente, l’intervalle est ouvert en ] − π2 , π2 [. L’application tangente n’est 
pas définie aux deux extrémités. cos x = c
(S) :
Propriété 4.2 (Composition des fonctions circulaires et réciproques) sin x = s

∀x ∈ [−1, 1], sin(arcsin x) = x Si c2 + s2 6= 1, alors (S) n’a pas de solutions.


∀x ∈ [−1, 1], cos(arccos x) = x Si c2 + s2 = 1, alors (S) a une unique solution x0 dans ] − π, π[, et l’ensemble des
∀x ∈ R, tan(arctan x) = x solutions sur R est :
S = {x0 + 2kπ, k ∈ Z}
∀x ∈ − π2 , π2 ,
 
arcsin(sin x) = x
∀x ∈ [0,
 π] ,  arccos(cos x) = x Explications
∀x ∈ − π2 , π2 , arctan(tan x) = x
La droite horizontale y = s doit couper la droite verticale x = c sur le cercle
Par contre, en général pour x ∈ R, arccos(cos x) 6= x et arcsin(sin x) 6= x trigonométrique pour qu’il y ait une solution. On obtient alors l’angle modulo 2π.
Méthode (Calcul de la phase)
Explications
Pour x ∈ R, on n’a pas l’égalité en général. En effet, lorsque l’on passe au sinus En physique, on obtient souvent des expressions du type G = A cos θ + B sin θ que
ou au cosinus, on enroule R tout entier sur le cercle trigonométrique en faisant une l’on veut exprimer sous la forme r cos(θ − ϕ).
infinité de tours. Ainsi, plusieurs points se trouvent superposés (c’est le principe ϕ correspond au décalage de phase (entre l’élément étudié et la source en cos θ).
de « modulo 2π »). Ils ont le même sinus ou le même cosinus : on perd donc de Pour cela
l’information puisque des éléments différents donnent la même valeur. √
• On cherche l’amplitude du signal r = A2 + B 2 .
En général, on perd l’équivalence lorsque l’on compose une égalité par la fonction
(sinus ou cosinus). • On factorise par r : G = r (α cos θ + β sin θ)),
Lorsque l’on compose cos x par l’arccosinus, on obtient l’argument principal corre-
spondant à x. Mais ce n’est pas forcément x lui-même. • Or α2 + β 2 = 1, donc il existe ϕ ∈ R tel que α = cos ϕ et β = sin ϕ, donc

Rappelez-vous : G = r (cos ϕ cos θ + sin ϕ sin θ) = r cos(θ − ϕ)

• on a toujours : cos (arccos x) = x Remarque : Si on cherche ϕ tel que α = sin ϕ et β = cos ϕ, alors on obtiendra une
(car la définition de arccos impose à x d’être déjà dans un intervalle bien limité). expression en sinus.
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Exemple
Écrire G = 3 cos θ + 4 sin θ sous la forme d’un cosinus.
Solution :

Exemple √ √
Résoudre 3 cos x − sin x = 2.
Solution :

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