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� 2π
Exercice 1. Calculer I = 0
f (z0 + reiθ )ekiθ dθ, où f est une fonction analytique dans C et
k ∈ N, (k �= 0).
�
Corrigé exercice 1. On note que I = ir1k γ f (z)(z−z0 )k−1 dz, où γ est le cercle z0 +reiθ , 0 ≤ θ ≤ 2π.
La fonction f (z)(z −z0 )k−1 est analytique dans C pour tout k ≥ 1, alors selon le théorème de Cauchy,
I = 0.
(Re(z))2 (Im(z))2
Exercice 2. Soit Γ l’ellipse dans C donnée par {z ∈ C : + = 1} parcourue dans
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le sens positif de la trigonométrie. Calculer
� � �
1 2
+ z dz.
Γ z
Corrigé exercice 2. On a :
� � � � �
1 2 1
+ z dz = dz + z 2 dz.
Γ z Γ z Γ
�
Puisque la fonction z 2 est holomorphe dans C et Γ est un arc fermé dans C on a Γ
z 2 dz = 0. Il reste
à calculer l’autre contribution. Considérons la figure ci-dessous :
� √
Exercice 3. Calculer γ
z 2 − 1dz, où γ est le cercle de centre 0 et rayon 1/2.
√
Corrigé exercice 3. On peut définir une branche de z 2 − 1 qui est analytique dans C\{z :
0, (Re z)2 ≥ 1}. Vu que γ appartient à cette région, nous avons par le théorème de Cauchy
Im z �=√
que γ z 2 − 1dz = 0.
1
Exercice 4. Soit D = C − {z ∈ C : Re(z) ≥ 0, Im(z) = 0} et soit f : D → C définie par f (z) = .
z
Existe-t-il une primitive F de f dans D et si oui en expliciter une ?
Corrigé exercice 4. Le domaine D est simplement connexe par arcs fermés et la fonction f est
holomorphe dans D. Donc, il existe une primitive F de f dans D. Considérons l’arc Γ formé par
l’union des deux arcs Γ1 et Γ2 (c.f. Figure).
� � �
Alors F (w) défini par F (w) = Γ f (z)dz = Γ1 f (z)dz + Γ2 f (z)dz est une primitive de f , i.e.
F � (w) = f (w), ∀w ∈ D.
Paramétrons l’arc Γ1 : z(t) = t, t ∈ [−1, − | w |], d’où
� � −|w|
1 −|w|
f (z)dz = dt = log(−t) |−1 = log | w | .
Γ1 −1 t
Paramétrons maintenant l’arc Γ2 : z(t) =| w | eit , t ∈ [π, arg0 (w)], dz = iz(t)dt, d’où
� � arg0 (w)
f (z)dz = idt = i(arg0 (w) − π).
Γ2 π
où Lnn est la détermination du logarithme complexe définie pour les w ∈ D dont l’argument est
compris dans ]0, 2π[.
Notons encore que la figure représente le cas |w| > 1 et arg0 (w) > π. Pour w quelconque dans D,
il se peut qu’un des arcs soit de longueur nulle ou parte dans l’autre direction. Le but est toujours
le même : 1) partir du point fixé z = −1 ; 2) aboutir au point w avec un bout de segment de droite
sur l’axe réel, suivi d’un arc de cercle centré à l’origine. On pourrait prendre n’importe quel arc de
−1 à w et on obtiendrait le même résultat. Ce choix particulier est essentiellement pour faciliter le
calcul des intégrales.
1
Exercice 5. On considère z0 ∈ C fixé et on pose f (z) = .
z − z0
(1) Montrer que f n’a pas de primitive dans D = C − {z0 }.
(2) Expliciter un domaine D du plan complexe ainsi qu’une fonction F : D → C telle que
F � (z) = f (z), ∀z ∈ D.
on a �
dz πi
3 2
= − .
γ1 z (z + 10) 50
4
Exercice 7. Soit Γ un arc lisse dans le plan complexe et f une fonction holomorphe de C dans C.
Montrer que :
�
�� � � �� �
� f (z)dz � ≤ �f (z)� �dz � .
Γ
Γ
�
Corrigé 7. Soit γ le nombre complexe donné par γ = f (z)dz et soit z(t), t ∈ [a, b] une pa-
� b Γ �
� � � �� �
ramétrisation lisse de Γ. On a donc γ = f (z(t))z (t)dt et on veut montrer que γ ≤ �f (z)� �dz � =
� � �
� b a Γ
� �� � �
�f (z(t))� �z (t)� dt.
a
Il existe ϕ ∈ [0, 2π[ tel que eiϕ γ soit réel, c.-à-d. Im(eiϕ γ) = 0 et on a donc, puisque Re(eiϕ γ) +
� b � b
� iϕ �
� � �
iϕ
iIm(e γ) = Re e f (z(t))z (t) dt + i Im eiϕ f (z(t))z � (t) dt :
a a
� b � �
eiϕ γ = Re eiϕ f (z(t))z � (t) dt
a
et donc, puisque maintenant on travaille avec des intégrales de fonctions réelles :
� b
� iϕ � � �
�e γ � ≤ �Re [eiϕ f (z(t))z � (t)]� dt.
a
� � � � � � �
Or, pour tout nombre complexe w = α + iβ, on a : �Re(w)� = �α� ≤ �w� = α2 + β 2 . On a donc :
� b � b
� iϕ � � � � �� �
�e γ � ≤ �f (z(t))z (t)� dt =
� �f (z(t))� �z � (t)� dt.
a a
On a ainsi montré que :
�
�� � � �� �
� f (z)dz � ≤ �f (z)� �dz � .
Γ
Γ