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II.

Le Routage :
1. Historique :

Les réseaux informatiques ont mis beaucoup de temps à déployer le routage


dans toute sa dimension en raison des monopoles dans les télécommunications.
Dans les années 1970 aux États-Unis, lors de la numérisation du réseau d'AT&T
(voir Réseau téléphonique commuté)1, IBM et DEC créent les architectures SNA
et DECnet, encore très centralisées et peu ouvertes. En France, le réseau
Cyclades, poussé par la CII et sa Distributed System Architecture, est plus
ouvert et permet de partager les ressources informatiques des centres
universitaires et de grandes entreprises en forte croissance comme EDF ou le
Commissariat à l'énergie atomique, mais freiné par les prétentions du Réseau
Transpac, imposé par les PTT et orienté vers la commutation de circuits plutôt
que le routage. La Distributed System Architecture a cependant été reconnue par
la création du Modèle OSI, encourageant l'étape suivante, avec les protocoles
TCP/IP
2. Définition :

Le routage est le mécanisme par lequel des chemins sont sélectionnés dans un
réseau pour acheminer les données d'un
expéditeur jusqu'à un ou plusieurs
destinataires.

Le routage est une tâche exécutée dans


de nombreux réseaux, tels que le réseau
téléphonique, les réseaux de données
électroniques comme Internet, et les
réseaux de transports. Sa performance est
importante dans les réseaux décentralisés,

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c'est-à-dire où l'information n'est pas distribuée par une seule source, mais
échangée entre des agents indépendants.

3. Le routeur :
Le routeur, est un équipement réseau
permettant d’acheminer les données d’un
réseau à un autre. Le routeur est un
ordinateur spécialisé.

Il a besoin d'un processeur et d'une


mémoire pour stocker temporairement et
définitivement des données lui permettant d'exécuter les instructions du système
d'exploitation, telles que l'initialisation du système, les fonctions de routage et de
commutation.

4. principes de routage :

 Le but d'un routeur est de relier un réseau à un autre.


 Le routeur est responsable de la transmission de paquets à travers
différents réseaux
 La destination du paquet IP peut être un serveur Web se trouvant dans un
autre pays ou un serveur de messagerie situé sur le réseau local.
 Le routeur utilise sa table de routage pour déterminer le meilleur chemin à
utiliser pour transférer un paquet.
 Les routeurs doivent transmettre ces paquets rapidement.
 L'efficacité des communications inter réseaux dépend, en grande partie,
de la capacité des routeurs à transférer des paquets de la manière la plus
efficace possible.
 Lorsqu'un hôte envoie un paquet à un périphérique situé sur un autre
réseau IP, le paquet est transmis à la passerelle par défaut, car un

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périphérique hôte ne peut pas communiquer directement avec les
périphériques situés en dehors du réseau local.
 La passerelle par défaut est la destination qui route le trafic du réseau
local vers des périphériques sur des réseaux distants. Elle est souvent
utilisée pour connecter un réseau local à Internet.

5. Fonctionnement de routage :

La fonction de routage traite les adresses IP en fonction de leur adresse réseau


définie par le masque de sous-réseaux et les redirige selon l'algorithme de
routage et sa table associée.
Ces protocoles de routage sont mis en place selon l'architecture de notre réseau
et les liens de communication inter sites et inter réseaux.

Le Routage est réalisé par 3 fonctions :

 Le relayage (Forwarding) : calcul du port de sortie

1. analyse de l’adresse de destination du paquet IP


2. et consultation d’une table de routage
3. Fragmentation du paquet en fonction du MTU (Maximum Transmssion
Unit) si besoin

 La commutation (Switching) : transfert des fragments de paquet du


paquet d’un port d’entrée vers un port de sortie à travers un bus.
 L’ordonnancement (Scheduling) : détermination de l’ordre d’émission des
paquets sur la liaison de sortie.

6. la table de routage :

6.1. Définition d’une table de routage :

La table de routage est une table de correspondance entre l'adresse de la


machine visée et le nœud suivant auquel le routeur doit délivrer le message.
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En réalité il suffit que le message soit délivré sur le réseau qui contient la
machine, il n'est donc pas nécessaire de stocker l'adresse IP complète de la
machine : seul l'identificateur du réseau de l'adresse IP (c'est-à-dire l'ID

Adresse de destination Adresse du prochain Interface


routeur directement
accessible
réseau) a besoin d'être stocké.

La table de routage est donc un tableau contenant des paires d'adresses :

Ainsi grâce à cette table, le routeur, connaissant l'adresse du destinataire


encapsulée dans le message, va être capable de savoir sur quelle interface
envoyer le message, et à quel routeur, directement accessible sur le réseau
auquel cette carte est connectée, remettre le datagramme.
Ce mécanisme consistant à ne connaître que l'adresse du prochain maillon
menant à la destination est appelé routage par sauts successifs (en anglais next-
hop routing).

Voici, de façon simplifiée, c’à quoi pourrait ressemblé une table de routage :

Adresse de destination Adresse du prochain Interface


routeur directement
accessible

194.56.32.124 131.124.51.108 2

110.78.202.15 131.124.51.108 2

53.114.24.239 194.8.212.6 3

187.218.176.54 129.15.64.87 1

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6.2. Fonctionnement de la table de routage :
 Utilisation de la table de routage :
Pour router un paquet la table doit contenir :

 L’adresse du réseau de destination et son masque.


 L’adresse du prochain saut pour atteindre ce réseau. (Le Next Hop …
la prochaine intersection… le prochain routeur).
L’adresse de sortie (adresse de l’interface par laquelle le routeur doit

 envoyer le paquet).

 Réception d’un paquet :


 Le routeur ouvre le paquet et regarde l’adresse IP de destination.
 Le routeur compare l’adresse de destination et sa table de routage pour
voir si une de ses entrées correspond.
 Si une route est trouvée, il envoi le paquet sur l’interface
correspondant à l’adresse de sortie indiquée dans sa table.
 Si le routeur n’a pas de route pour la destination … il détruit le paquet.
 Plusieurs routes vers la destination :
 si le routeur connait plusieurs routes vers la destination,

Afin de solutionner ce problème, il faut ajouter deux éléments à la


table de routage :
La Distance Administrative :
Valeur numérique propre à l’origine de la route (route statique, route
connectée, apprise via RIP, OSPF, …). Plus cette valeur est petite,
donc c la meilleure route.
Origine de la route Distance administrative
Connecté 0
Statique 1

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Route récapitulative EIGRP 5
BGP externe 20
EIGRP interne 90
IGRP 100
OSPF 110
Protocole de routage IS-IS 115
RIP 120
EIGRP externe 170
BGP interne 200
Distances administrative par défaut

La métrique :
Dans un protocole de routage, la métrique est une mesure de la « distance » qui
sépare un routeur d'un réseau de destination.

6.3. Type de routes :


Une table de routage peut contenir différents types de routes. Elles sont classées
en 4 grandes catégories.
 Routes directement connectées (C) : Il s’agit des réseaux directement
reliés au routeur.
Routes statiques (S) : Ce sont des routes programmées manuellement, en
indiquant l’adresse et Le masque de destination, ainsi que la passerelle
correspondant.
 Routes dynamiques (R) ou (O) ou (D) : Ces routes ont été envoyées au
routeur par des protocoles de routage.
 Route par défaut (S*) : La route par défaut est un type de route statique
qui spécifie une Passerelle à utiliser lorsque la table de routage
Ne contient pas de chemin vers le réseau de Destination.

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7. Types de cardinalité de la communication :
En fonction du nombre de destinataires et de la manière de délivrer le
message, on distingue :

 unicast : qui consiste à acheminer les données vers une seule destination
déterminée.

 broadcast : qui consiste à diffuser les données à toutes les machines.

 multicast : qui consiste à délivrer le message à un ensemble de machines


manifestant un intérêt pour un groupe.

 anycast : qui consiste à délivrer les données à un seul membre d'un


groupe, généralement le plus proche, au sein du réseau.

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8. les deux modes de routages :

Il existe deux modes de routages bien distincts lorsque nous souhaitons


aborder la mise en place d’un protocole de routage, il s’agit du routage

Statique et du routage dynamique.

9. Le routage statique :

Dans le routage statique, les administrateurs vont configurer les routeurs un à un


au sein du réseau afin d’y saisir les routes (par l’intermédiaire de port de sortie
ou d’IP de destination) à emprunter pour aller sur tel ou tel réseau.
Concrètement, un routeur sera un pont entre deux réseaux et le routeur d’après
sera un autre pont entre deux autres réseaux.

Ici, l’administrateur a indiqué au routeur 2 que le réseau A pouvait être joint à

travers le routeur 1 qu’il connait puisqu’il se situe sur le même réseau (B).

Le routage statique permet donc à l’administrateur de saisir manuellement les


routes sur les routeurs et ainsi de choisir lui-même le chemin qui lui semble le
meilleur pour aller d’un réseau A à un réseau B. Si un nouveau réseau vient à se
créer sur le routeur 1 par exemple, il faudra indiquer au routeur 2 qu’il faut à
nouveau passer par le routeur 1 pour aller sur le réseau D.

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9.1. Les avantages de routage statique :

 Les routes statiques ne sont pas annoncées sur le réseau, pour une
meilleure sécurité.
 Les routes statiques utilisent moins de bande passante que les
protocoles de routage dynamique, aucun cycle de processeur n'est
utilisé pour calculer et communiquer des routes.
 Le chemin qu'une route statique utilise pour envoyer des données est
connu.

9.2. Les inconvénients de routage statique :


 La configuration initiale et la maintenance prennent du temps.
 La configuration présente des risques d’erreurs, tout particulièrement
dans les grands réseaux.
 L’intervention de l’administrateur est requise pour assurer la mise à
jour des informations relatives aux routes.
 N’évolue pas bien avec les réseaux en expansion et la maintenance
devient fastidieuse.
 Exige une connaissance complétée de l’ensemble du réseau pour une
implémentation correcte.

10. Le routage dynamique :


Le routage dynamique permet quant à lui de se mettre à jour de façon
automatique. La définition d’un protocole de routage va permettre au routeur de
se comprendre et d’échanger des informations de façon périodique ou
événementielle afin que chaque routeur soit au courant des évolutions du réseau
sans intervention manuelle de l’administrateur du réseau. Concrètement, le
protocole de routage fixe la façon dont les routeurs vont communiquer mais
également la façon dont ils vont calculer les meilleures routes à emprunter. Nous

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verrons un peu plus bas qu’il existe pour cela deux méthodes mais avant voici
un schéma qui illustre le routage dynamique :

On voit ici que dans un premier temps, on ajoute le réseau C au routeur 2 (on le
connecte à l’interface du routeur 2). Une annonce va ensuite suivre pour que
les autres routeurs sachent que le réseau C est joignable via le Routeur 2. Par la
suite, les routeurs continueront à communiquer périodiquement pour voir si
chacun des routeurs est toujours joignable. Si un routeur vient à tomber et
qu’une autre route existe pour accéder à un réseau, les tables de routages des
routeurs vont se modifier dynamiquement via des communications faites entres
les routeurs et le calcul de la meilleur route possible à emprunter. Cela facilite la
transmission des informations entre les routeurs et la mise à jour des topologies
réseaux. On doit bien sûr pour cela définir la façon dont ils vont communiquer et
calculer les routes (le protocole de routage qu’ils doivent utiliser). Ils pourront
ensuite se comprendre par l’échange de messages de mise à jour, des messages
“hello” (indiquant que l’hôte est toujours joignable), des requêtes et des
réponses diverses et différentes selon le protocole de routage.

10.1. Les avantages de routage dynamique :

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 L’un des principaux avantages des protocoles de routage dynamique est
l’échange d’informations de routage entre les routeurs lors de la
modification de la topologie.
 Cet échange permet aux routeurs de découvrir automatiquement de
nouveaux réseaux et également de trouver d’autres chemins en cas
d’échec d’un lien vers un réseau actif.
 Les protocoles de routage dynamique fonctionnent bien dans n’importe
quel type de réseau constitué de plusieurs routeurs.
 Les protocoles de routage dynamique sont évolutifs et déterminent
automatiquement les meilleures routes en cas de modification de la
topologie Bien que d’autres éléments interviennent dans la configuration
des protocoles de routage dynamique, ces derniers sont plus simples à
configurer dans grand réseau.

10.2. Les inconvénients de routage dynamique :

 Le routage dynamique nécessite la connaissance de commandes


supplémentaires.
 il est également moins sécurisé que le routage statique parce que les
interfaces identifiées par le protocole de routage envoient des mises à jour
de routage.
 Les routes empruntées peuvent varier d’un paquet à l’autre.
 L’algorithme de routage utilise des capacités supplémentaires en matière
de processeur, de mémoire vive et de bande passante.

11. Comparaison des routages statique et dynamique :

Routage statique Routage dynamique

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Complexité de la Augmente avec la taille du Généralement indépendant
configuration réseau de la taille du réseau

Modifications de Intervention de S’adapte automatiquement


topologie l’administrateur requise aux modifications de la
topologie

évolutivité Idéal pour les topologies Idéal pour les topologies


simples simples et complexes
sécurité Plus sécurisé Moins sécurisé
Utilisation des ressources Aucune ressource Utilise le processeur, la
supplémentaire n’est mémoire, la bande
requise passante de la liaison.
prévisibilité La route menant à la La route dépend de la
destination est toujours la topologie en cours
même

12. Les protocoles de Routage :

12.1. Définition :
Un protocole de routage est un ensemble de processus, d’algorithme et de
messages standardisés utilisé pour échanger, entre routeurs, des informations sur
ce que l’on va appeler des réseaux, des routes ou encore des préfixes.

Ces protocoles permettent de choisir, pour


chaque destination possible le « meilleur
chemin ».

Les protocoles de routage permettent de


mettre en œuvre un routage dynamique, c’est
à dire un routage automatisé (contrairement au routage statique qui nécessite la
configuration manuelle des différentes routes).

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Cette automatisation permet de s’adapter automatiquement aux modifications
qui peuvent survenir dans la vie du réseau :

 addition ou suppression de nouveaux réseaux,

 pannes de liens,

 ajout de liens de secours.

L’internet est un
ensemble de réseaux
connectés. Par conséquent
tous les routeurs ne font
pas le même travail selon
le type de réseau sur
lequel ils se trouvent.

En effet, il y a différents niveaux de routeurs, ceux-ci fonctionnent donc avec


des protocoles différents :

Les routeurs noyaux : sont les routeurs principaux car ce sont eux qui
relient les différents réseaux

Les routeurs externes : permettent une liaison des réseaux autonomes


entre eux. Ils fonctionnent avec un protocole appelé EGP (Extérieur
Gateway Protocol) qui évolue petit à petit en gardant la même appellation
Les routeurs internes : permettent le routage des informations à
l'intérieur d'un réseau autonome. Ils s'échangent des informations grâce à
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des protocoles appelés IGP (Interior Gateway Protocol), tels que RIP et
OSPF

12.2. Protocoles de routage interne :

Les IGP sont des protocoles fonctionnant à l'intérieur d'un système


autonome.

Ces protocoles de routage interne fonctionnent de différentes façons :

Dits à états de lien, ils transmettent la totalité des informations de routage à tous
les routeurs participants et établissent des tables de voisins directs, c'est le cas
d'OSPF ou d'IS-IS, dits à vecteur de distance, qui ne diffusent que leurs
meilleures routes sur leurs interfaces, comme RIP ou IGRP ou encore un
hybride des deux premiers, comme EIGRP .

Exemples de protocoles de routage interne :

 Routing Information Protocol (RIP)


 Open Shortest Path First (OSPF)
 Enhanced Interior Gateway Routing Protocol (EIGRP)
 Integrated Intermediate System to Intermediate System (Integrated IS-IS).

12.3. Protocoles de routage externes :

Ce sont les protocoles qui échangent des informations de routage entre


systèmes autonomes.

Exemple de protocole de routage externe :

Border Gateway Protocol (BGP).

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12.4. Protocoles à Vecteur de distance et à État de liens :
Le concept « IGP vs. EGP » permet de définir l’environnement pour lequel un
protocole est applicable. Alors que le concept « Vecteur de distance vs. État de
liens » identifie le mode de fonctionnement du protocole de routage.

L’objectif d’un protocole de routage est de permettre aux routeurs de remplir


leur table de routage mais tout en garantissant l’absence de boucle dans le
réseau.

12.4. A. Protocole de routage à Vecteur de Distance (Distance


Vector) :

Les protocoles de routage RIP (versions 1 et


2) s’appuient sur l’algorithme Bellman-
Ford lequel est un protocole à vecteur de
distance.

Dans cette famille, les routes sont échangées


entre routeurs en indiquant la direction et
la distance (d’où le terme de vecteur) :

 La distance correspond à ce que l’on


appelle la métrique (pour RIP, il s’agit
du nombre de routeurs à traverser
avant d’atteindre la destination) ;
 La direction correspond vers où envoyer le paquet (quelle interface ou
vers quel routeur).

Il faut donc noter que les routeurs s’échangent, entre voisins, leurs informations
de routage et ils ne disposent pas d’une cartographie du réseau (le terme
consacré est plutôt « topologie » du réseau que « cartographie »).

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Ces protocoles sont à réserver aux réseaux simples où les temps de réaction aux
pannes ne sont pas critiques.

Remarque : on appelle « délais de convergence » le temps de réaction aux


pannes pour prendre en compte un chemin de secours en cas de panne sur le
chemin principal.

12.4. B. Protocole de routage à État de Liens (Link State) :

Le protocole de routage OSPF est un protocole à état de liens. Ici, l’approche est
complètement différente et se déroule en deux étapes :

1. Apprentissage de la topologie du réseau : chaque routeur va établir la


cartographie (la topologie, donc) de l’infrastructure en échangeant entre
eux des informations de liens
(Link-State).
2. Sélection du meilleur
chemin : c’est sur la base de
la topologie que chaque
routeur va pouvoir définir
quel chemin prendre pour
aller vers une destination donnée. C’est l’algorithme SPF (ShortestPath
First) de Dijkstra qui est utilisé pour trouver le meilleur chemin à partir
de la topologie du réseau.

Aucune information de routage n’est échangée entre les routeurs ; les échanges
ne concernent que des informations de topologie.

Cette famille de protocoles est adaptée à des réseaux plus importants (avec une
architecture hiérarchique) où les délais de convergence sont à optimiser.

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En cas de pannes, il n’est pas nécessaire d’apprendre une nouvelle route par ses
voisins. Puisque tous les routeurs disposent des informations détaillées de la
topologie, dès qu’une panne est détectée, chaque routeur peut
immédiatement choisir un nouveau meilleur chemin (puisqu’il connait la
topologie détaillée de l’infrastructure….)

13. Classification des protocoles de routage :

Les protocoles de routage peuvent être classés dans différents groupes selon
leurs caractéristiques. Plus précisément, les protocoles de routage peuvent être
classés en fonction de leur :

 Objective - Protocol IGP (Interior Gateway Protocol) Ou protocol EGP


(Exterior Gateway Protocol)

 Fonctionnement - Vecteur de distance, protocole d'état de liens ou


protocole de vecteur de chemin
 Comportement - Par classe (ancien) ou protocole sans classe.

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Plusieurs caractéristiques permettent de différencier les protocoles de routage :

 Vitesse de convergence - La vitesse de convergence définit la rapidité à


laquelle les routeurs dans la topologie du réseau parviennent à partager les
informations de routage et à disposer d'une base de connaissances
cohérente. Plus la convergence est rapide, plus le protocole est
recommandé.
 Évolutivité - L'évolutivité définit la taille maximale d'un réseau en
fonction du protocole de routage qui est déployé. Plus le réseau est grand,
plus le protocole de routage doit être évolutif.
 Par classe ou sans classe (utilisation du VLSM) - Les protocoles de
routage par classe n'incluent pas le masque de sous-réseau et ne peuvent
pas prendre en charge le VLSM. Les protocoles de routage sans classe
incluent le masque de sous-réseau dans les mises à jour. Les protocoles de
routage sans classe prennent en charge la technique VLSM et la
récapitulation des meilleures routes.
 Utilisation des ressources - Inclut les exigences d'un protocole de
routage, telles que l'espace mémoire (RAM), l'utilisation du processeur et
l'utilisation de la bande passante. Pour des besoins en ressources plus
élevés, un matériel plus puissant est nécessaire pour prendre en charge le
fonctionnement du protocole de routage en plus des processus de transfert
de paquets.
 Implémentation et maintenance - L'implémentation et la maintenance
font référence aux connaissances qu'un administrateur réseau doit
posséder pour implémenter et gérer le réseau en fonction du protocole de
routage déployé.

14. Comparaison des protocoles de routage :

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