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Le Routage :
1. Historique :
Le routage est le mécanisme par lequel des chemins sont sélectionnés dans un
réseau pour acheminer les données d'un
expéditeur jusqu'à un ou plusieurs
destinataires.
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c'est-à-dire où l'information n'est pas distribuée par une seule source, mais
échangée entre des agents indépendants.
3. Le routeur :
Le routeur, est un équipement réseau
permettant d’acheminer les données d’un
réseau à un autre. Le routeur est un
ordinateur spécialisé.
4. principes de routage :
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périphérique hôte ne peut pas communiquer directement avec les
périphériques situés en dehors du réseau local.
La passerelle par défaut est la destination qui route le trafic du réseau
local vers des périphériques sur des réseaux distants. Elle est souvent
utilisée pour connecter un réseau local à Internet.
5. Fonctionnement de routage :
6. la table de routage :
Voici, de façon simplifiée, c’à quoi pourrait ressemblé une table de routage :
194.56.32.124 131.124.51.108 2
110.78.202.15 131.124.51.108 2
53.114.24.239 194.8.212.6 3
187.218.176.54 129.15.64.87 1
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6.2. Fonctionnement de la table de routage :
Utilisation de la table de routage :
Pour router un paquet la table doit contenir :
envoyer le paquet).
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Route récapitulative EIGRP 5
BGP externe 20
EIGRP interne 90
IGRP 100
OSPF 110
Protocole de routage IS-IS 115
RIP 120
EIGRP externe 170
BGP interne 200
Distances administrative par défaut
La métrique :
Dans un protocole de routage, la métrique est une mesure de la « distance » qui
sépare un routeur d'un réseau de destination.
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7. Types de cardinalité de la communication :
En fonction du nombre de destinataires et de la manière de délivrer le
message, on distingue :
unicast : qui consiste à acheminer les données vers une seule destination
déterminée.
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8. les deux modes de routages :
9. Le routage statique :
travers le routeur 1 qu’il connait puisqu’il se situe sur le même réseau (B).
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9.1. Les avantages de routage statique :
Les routes statiques ne sont pas annoncées sur le réseau, pour une
meilleure sécurité.
Les routes statiques utilisent moins de bande passante que les
protocoles de routage dynamique, aucun cycle de processeur n'est
utilisé pour calculer et communiquer des routes.
Le chemin qu'une route statique utilise pour envoyer des données est
connu.
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verrons un peu plus bas qu’il existe pour cela deux méthodes mais avant voici
un schéma qui illustre le routage dynamique :
On voit ici que dans un premier temps, on ajoute le réseau C au routeur 2 (on le
connecte à l’interface du routeur 2). Une annonce va ensuite suivre pour que
les autres routeurs sachent que le réseau C est joignable via le Routeur 2. Par la
suite, les routeurs continueront à communiquer périodiquement pour voir si
chacun des routeurs est toujours joignable. Si un routeur vient à tomber et
qu’une autre route existe pour accéder à un réseau, les tables de routages des
routeurs vont se modifier dynamiquement via des communications faites entres
les routeurs et le calcul de la meilleur route possible à emprunter. Cela facilite la
transmission des informations entre les routeurs et la mise à jour des topologies
réseaux. On doit bien sûr pour cela définir la façon dont ils vont communiquer et
calculer les routes (le protocole de routage qu’ils doivent utiliser). Ils pourront
ensuite se comprendre par l’échange de messages de mise à jour, des messages
“hello” (indiquant que l’hôte est toujours joignable), des requêtes et des
réponses diverses et différentes selon le protocole de routage.
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L’un des principaux avantages des protocoles de routage dynamique est
l’échange d’informations de routage entre les routeurs lors de la
modification de la topologie.
Cet échange permet aux routeurs de découvrir automatiquement de
nouveaux réseaux et également de trouver d’autres chemins en cas
d’échec d’un lien vers un réseau actif.
Les protocoles de routage dynamique fonctionnent bien dans n’importe
quel type de réseau constitué de plusieurs routeurs.
Les protocoles de routage dynamique sont évolutifs et déterminent
automatiquement les meilleures routes en cas de modification de la
topologie Bien que d’autres éléments interviennent dans la configuration
des protocoles de routage dynamique, ces derniers sont plus simples à
configurer dans grand réseau.
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Complexité de la Augmente avec la taille du Généralement indépendant
configuration réseau de la taille du réseau
12.1. Définition :
Un protocole de routage est un ensemble de processus, d’algorithme et de
messages standardisés utilisé pour échanger, entre routeurs, des informations sur
ce que l’on va appeler des réseaux, des routes ou encore des préfixes.
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Cette automatisation permet de s’adapter automatiquement aux modifications
qui peuvent survenir dans la vie du réseau :
pannes de liens,
L’internet est un
ensemble de réseaux
connectés. Par conséquent
tous les routeurs ne font
pas le même travail selon
le type de réseau sur
lequel ils se trouvent.
Les routeurs noyaux : sont les routeurs principaux car ce sont eux qui
relient les différents réseaux
Dits à états de lien, ils transmettent la totalité des informations de routage à tous
les routeurs participants et établissent des tables de voisins directs, c'est le cas
d'OSPF ou d'IS-IS, dits à vecteur de distance, qui ne diffusent que leurs
meilleures routes sur leurs interfaces, comme RIP ou IGRP ou encore un
hybride des deux premiers, comme EIGRP .
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12.4. Protocoles à Vecteur de distance et à État de liens :
Le concept « IGP vs. EGP » permet de définir l’environnement pour lequel un
protocole est applicable. Alors que le concept « Vecteur de distance vs. État de
liens » identifie le mode de fonctionnement du protocole de routage.
Il faut donc noter que les routeurs s’échangent, entre voisins, leurs informations
de routage et ils ne disposent pas d’une cartographie du réseau (le terme
consacré est plutôt « topologie » du réseau que « cartographie »).
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Ces protocoles sont à réserver aux réseaux simples où les temps de réaction aux
pannes ne sont pas critiques.
Le protocole de routage OSPF est un protocole à état de liens. Ici, l’approche est
complètement différente et se déroule en deux étapes :
Aucune information de routage n’est échangée entre les routeurs ; les échanges
ne concernent que des informations de topologie.
Cette famille de protocoles est adaptée à des réseaux plus importants (avec une
architecture hiérarchique) où les délais de convergence sont à optimiser.
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En cas de pannes, il n’est pas nécessaire d’apprendre une nouvelle route par ses
voisins. Puisque tous les routeurs disposent des informations détaillées de la
topologie, dès qu’une panne est détectée, chaque routeur peut
immédiatement choisir un nouveau meilleur chemin (puisqu’il connait la
topologie détaillée de l’infrastructure….)
Les protocoles de routage peuvent être classés dans différents groupes selon
leurs caractéristiques. Plus précisément, les protocoles de routage peuvent être
classés en fonction de leur :
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Plusieurs caractéristiques permettent de différencier les protocoles de routage :
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