Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Participants : FET / DANJOUX Jean Louis – APORA / POURPRIX Fabien - CHOMARAT TEXTILE
INDUSTRIE / VERITE Laurent - HOLDING TEXTILE HERMES / DAUDIN Marine - HUGOTAG
ENNOBLISSEMENT / BAIRROS Claire, VIRY Paul - MAT MATHELIN APPRETS ET TEINTURES / BUTOR
Didier, MICHON Daniel – PROVERBIO / DUCHAMP Stéphane – SIGVARIS / PONS Bernard, QUOY
Romain - TEINTURE DE SAINT JEAN / Nicolas BODARS, Alain PINORINI - TEINTURE DES CEDRES /
BERNARD Marielle - TEINTURES ET APPRETS DANJOUX / BAIRROS José - TEINTURES ET APPRETS DE LA
TRAMBOUZE /JACQUET Véronique, Florian DEPREZ - TEINTURES ET IMPRESSIONS DE LYON /
BERTRAND Jean Michel, BERNARD Josiane - VELOURS DE LYON / MARCHAL Clémence – THUASNE /
Sophie QUATTRESOUS, Andrée XIMENES – UNITEX / Pierric CHALVIN, Anne-Cécile CASCHERA
1
1) Echanges sur les bonnes pratiques en termes d’économie d’eau
Pour la plupart des entreprises, des actions simples ont déjà été mises en œuvre :
- S’équiper en compteur pour supervision et monitoring (détecter et réparer les fuites,
superviser des consommations par atelier, par machines, par lots, … identifier les anomalies,
mettre en place des actions correctives, …)
- Evaluer les consommations de chacune des méthodes d’ennoblissement. Les moins
consommatrices deviennent un critère de choix quand cela est possible (au regard des qualités
et performances attendues par le client).
- Sensibiliser les équipes (le comportemental n’est pas à négliger) et réaliser des petits
investissements (tels que des vannes)
Pour aller au-delà, et continuer à progresser dans la réduction des volumes nécessaires à l’activité, il
est nécessaire de travailler tant sur les process que sur la technologie. Sont citées les explorations et
actions de réduction suivantes, qui nécessitent des investissements en temps et en € (et qui n’ont une
rentabilité qu’à moyen terme, et le plus souvent à long terme) :
- Des investissements matériels vers des technologies moins consommatrices ont pu permettre
/ permettent de réduire la demande en eau rapportée au mètre linéaire ou au kilogramme de
tissus traités.
- La revue des procédés et les changements de méthode de travail (par exemple, l’utilisation
d’apprêts mécaniques pour assouplir les tissus sans utilisation de l’eau)
- L’amélioration des ratios du métrage traité par rapport à la capacité des machines ;
l’optimisation du remplissage des machines (gains eau et calories), l’optimisation pour le
lavage (par ex l’automatisation du nettoyage des cadres plats permet un prélèvement d’eau
au plus juste).
- La réutilisation des eaux usées pour le refroidissement, pour le lavage, pour les prétraitements
(décreusage par exemple) ;
- La réutilisation des eaux usées dans les procédés eux-mêmes sont à l’étude dans certaines
entreprises qui ont réalisé d’importants investissements.
Sur ce point, il convient de préciser que toute réduction de l’utilisation de l’eau pour des
procédés de teinture peut avoir des incidences sur les niveaux de pollution (concentration de
certains paramètres et conséquences sur station de prétraitement, filtration, ultra filtration,
modification de la STEP, … voire consommation énergétique).
Point de vigilance sur les anciens sites : connaissance des réseaux, vérification des réseaux.
Enfin, il est relevé la difficulté de rendre lisibles les économies réalisées étant donné les évolutions des
métiers propres à chaque entreprise. Les métiers des ennoblisseurs textiles de la Région ont évolué
pour s’adapter sans cesse aux évolutions du marché :
- Diversification en termes de fibres traitées ou supports traités ;
- Intégration de nouveaux procédés (par exemple l’impression numérique) ou à l’inverse,
abandon ou moindre utilisation de certains procédés ;
- Montée en gamme (Bien souvent, il est observé que plus on s’adresse à des marchés haut de
gamme / luxe, plus cela implique des process supplémentaires pour accroître la qualité) ;
- L’orientation du marché vers plus de matières écoresponsables (bio, recyclé…) implique
également des process supplémentaires en ennoblissement textile ; c’est également le cas
dans les démarches volontaires de certification (GOTS par exemple) qui obligent à nettoyer
l’outillage pour éviter les contaminations de polluants d’un process à l’autre.
2
2) Echanges et questions sur le plan de sobriété hydrique (PSH)
UNITEX fournira un fichier retravaillé pour sélectionner les conclusions sur les MTD.
3
Position de la profession par rapport à des valeurs de références sectorielles :
Mobilisation d’UNITEX en lien avec le MEDEF AURA et autres branches concernées par l’eau
- Un courrier sera adressé à la Préfète de région pour éviter les distorsions de concurrence :
veiller à ce que les dispositions qui seront prises en matière d’arrêté sècheresse soient
équitables sur l’ensemble de la région.
A noter : APORA organise une journée technique le 28 mars prochain où ce sujet sera discuté
avec la DREAL (Programme et inscriptions : https://www.apora.org/evenement/journee-
technique-3/ )