Conversion AC-DC

Redressement Triphasé

- Un « redresseur » est un convertisseur statique direct qui assure la conversion d’un signal
alternatif sinusoïdal en un signal continu de valeur moyenne constante ou variable.
Si le redresseur est constitué de diodes, il fournit une tension continue constante. S’il n’est
constitué que des thyristors, il fournit une tension continue variable : il s’agit alors d’un
« redresseur commandé ». Les redresseurs mixtes, à diodes et thyristors, fournissent une
tension continue variable à partir d’un certain seuil

- Un redresseur doit simultanément fournir au récepteur un courant continu avec une

ondulation minimale et garder son courant d’entrée aussi sinusoïdal que possible, en phase
avec la tension du réseau afin d’assurer un facteur de puissance proche de l’unité.

La qualité d’un redresseur est en conséquence déterminée par le contenu harmonique :

. de sa tension et de son courant de sortie : côté récepteur,
. de son courant d’entrée ou courant du réseau : côté réseau.
- Tension et courant fournis par un redresseur

. La tension redressée ud à la sortie du redresseur est un signal périodique. Il a une

composante continue, sa valeur moyenne, et une composante alternative, son ondulation. On
s’intéresse à la valeur moyenne et on essai de minimiser l’ondulation.

La décomposition de Fourier de la tension redressée est de la forme :


ud  Ud  u
h 1
dh

. L’allure du courant id dans le récepteur dépend de la nature de ce dernier ; il est

cependant également périodique. On a encore :

id  Id  i
h 1
dh

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 1. Commutateur Positif

Le « commutateur positif » est un redresseur triphasé constitué de trois diodes branchées en

parallèle, à cathode commune, alimentées par trois tensions triphasées sinusoïdales simples.

Du point de vue applications industrielles, il est très peu utilisé. Par contre son étude permet
d’appréhender plus facilement le fonctionnement des ponts redresseurs triphasés à diodes ou à
thyristors.
On explique par la suite, du point de vue tensions, le fonctionnement de ce commutateur.

a. Montage

iA
D1
vAN

D2
vBN

D3 K
vCN

N
Figure 1
b. Fonctionnement
La construction de la courbe de la tension de sortie ud du commutateur permet d’expliquer son
fonctionnement.
 Contraintes

- Afin d’éviter la mise en court-circuit du réseau, figure 1, une seule diode doit conduire à
chaque instant.
- Si D1 conduit, D2 et D3 doivent être bloquées
D2 conduit, D1 et D3 doivent être bloquées
D3 conduit, D1 et D2 doivent être bloquées
 Conditions de conduction

- On suppose la diode D1 en conduction : D2 et D3 sont alors bloquées.

. D1 conduit : vD1 = 0  ud = vAN

. D2 bloquée si vD2  0
vD2 = (vBN - vAN + vD1 )  0  vAN  vBN
. D3 bloquée si vD3  0
vD3 = (vCN - vAN + vD1 )  0  vAN  vCN

- Conditions de conduction
. D1 conduit si : vAN  vBN
vAN  vCN  ud = vAN
. D2 conduit si: vBN  vAN
vBN  vCN  ud = vBN

. D3 conduit si: vCN  vAN

vCN  vBN  ud = vCN

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 - Dans un montage à plusieurs diodes en parallèle à cathode commune, la diode qui conduit
est celle dont l’anode est reliée à la tension d’alimentation la plus positive.

 Courbe et valeur moyenne de la tension redressée

- La courbe de la tension redressée ud est présentée sur la figure 2.

2V vAN vBN vCN ud

D1 D2 D3

0 2π/3 4π/3 2π ωt

Figure 2
- Elle montre que la tension redressée ud :

. est périodique, formée de trois sommets de sinusoïde

. a une fréquence égale à trois fois la fréquence f du réseau
. possède une composante continue Ud0 constante, positive
. a une composante alternative ou ondulation ud

- La valeur moyenne ou composante continue de la tension redressée à vide

1 𝑇 𝑈
𝑈𝑑0 = ∫ 𝑢𝑑 𝑑𝑡 = 1,17𝑉 = 1,17
𝑇 0 √3

2. Commutateur négatif

Le « commutateur négatif » est un redresseur triphasé constitué de trois diodes branchées en

parallèle, à anode commune, alimentées par trois tensions triphasées sinusoïdales simples.

Son étude permet, comme celle du commutateur positif, d’appréhender plus facilement le
fonctionnement des ponts redresseurs triphasés à diodes ou à thyristors.

On explique par la suite, du point de vue tensions, le fonctionnement de ce commutateur.

a. Montage

iA vD4

D4
vAN
vD5

D5
vBN
vD6

D6 A
vCN

N
Figure 3

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 b. Fonctionnement

La construction de la courbe de la tension de sortie ud du pont permet d’expliquer son

fonctionnement.
 Contraintes de conduction

- On suppose la diode D4 en conduction : D5 et D6 sont alors bloquées.

. D4 conduit : vD4 = 0  ud = vBN
. D5 bloquée si vD5  0
vD5 = (vD4 + vAN - vBN)  0  vAN  vBN

. D6 bloquée si vD6  0
vD6 = (vD4 + vAN - vCN )  0  vAN  vCN

- Conditions de conduction
. D4 conduit si : vAN  vBN
vAN  vCN  ud = vAN
. D5 conduit si vBN  vAN
vBN  vCN  ud = vBN

. D6 conduit si vCN  vAN

vCN  vBN  ud = vCN
- Dans un montage de plusieurs diodes en parallèle à anode commune, la diode qui conduit est
celle dont la cathode est reliée à la tension d’alimentation la plus négative.

 Valeur moyenne de la tension redressée

La courbe de la tension redressée ud est présentée sur la figure 2.

vA vB vC
2V

0 2π/3 4π/3 2π ωt
D6 D4 D5

ud

Figure 4

- Elle montre que la tension redressée ud :

. est périodique, formée de trois sommets de sinusoïde

. a une fréquence égale à trois fois la fréquence f du réseau
. possède une composante continue Ud0 constante, positive
. a une composante alternative ou ondulation ud
. a les mêmes caractéristiques que la courbe ud du commutateur positif sauf qu’elle
est négative.

- La valeur moyenne ou composante continue de la tension redressée à vide

1 𝑇 𝑈
𝑈𝑑0 = ∫ 𝑢𝑑 𝑑𝑡 = −1,17𝑉 = −1,17
𝑇 0 √3

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 3. Pont triphasé à diodes
Le pont triphasé à diodes ou pont triphasé non commandé fournit une tension continue constante.
Ses applications principales se trouvent dans les variateurs de vitesse pour moteurs alternatifs
triphasés et dans l’électrothermie.

3.1 Montage

iD1 id

vD1
D1 D2 D3
iA
A ud
uAB
B
uBC uCA
C

D4 D5 D6

iD4

réseau pont triphasé à diodes récepteur

Figure 5

3.2 Fonctionnement
La construction de la courbe de la tension de sortie ud du pont permet d’expliquer son
fonctionnement.
a. Contraintes

- Afin d’éviter la mise en court-circuit du réseau, il y a seulement deux diodes qui conduisent
simultanément à chaque instant :

D1 D5 D 2 D6 D3 D4
D1 D6 D 2 D4 D3 D5
- Les deux diodes d’un bras du pont sont complémentaires

D1 D4 : complémentaires
D2 D5 : complémentaires
D13 D6 : complémentaires
b. Courbe de la tension redressée

 Démarche pour construire la courbe ud à la sortie du pont

- déterminer d’abord les intervalles de conduction de chacune des six diodes,

- définir ensuite les diodes qui conduisent simultanément,
- écrire l’expression de ud en fonction des tensions composées du réseau selon les diodes en
conduction,
- construire finalement la courbe de ud en suivant les expressions obtenues

 Construction de la courbe de la tension ud

- Les intervalles de conduction des diodes sont déjà connus car le pont à six diodes résulte
de l’association d’un commutateur positif et d’un commutateur négatif.
- La tension de sortie du pont est, selon les paires de diodes en conduction simultanée,
donnée par :

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 D1 D5  ud = uAB
D1 D6  ud = uAC
D2 D6  ud = uBC
D2 D4  ud = uBA
D3 D4  ud = uCA
D3 D5  ud = uCB
- La courbe obtenue, figure 6, montre que la tension redressée ud :

. est périodique, formée de six sommets de sinusoïde

. a une fréquence égale à six fois la fréquence f des tensions redressées
. possède une composante continue Ud constante, positive
. a une ondulation ud faible
- Indice de pulsation.

L’indice de pulsation p est le nombre de sommets de sinusoïdes par période T de la tension

redressée, T étant la période des tensions du réseau. Pour le pont étudié : p = 6.

c. Valeur moyenne ou composante continue de la tension redressée

- La valeur moyenne ou composante continue de la tension redressée ud à vide, figure 6, est

donnée par :

1 T 3 2V  U
Ud0  0 ud dt  2 ( Sin )  2,34 V  2,34
T  3 3
- Circuit équivalent pour la composante continue

Vu du côté récepteur, quand le pont à diodes est chargé, figue 7.a, il se comporte, du point
de vue composante continue, comme une source de tension continue parfaite de valeur UdO
constante en série avec une résistance Rd de faible valeur, figure 7.b, où Ud est la tension
continue aux bornes du récepteur.

id id
iA
A Ud0 + Rd
ud Ud
B

-
C

réseau pont à six diodes récepteur pont à six diodes récepteur

Figure 7.a Figure 7.b

La chute de tension aux bornes de la résistance Rd représente la chute de tension à la
sortie du pont en charge. En effet, en charge, il y a des chutes de tension à cause de la
résistance des câbles, des imperfections des diodes et en particulier à cause du
« phénomène d’empiétement » des diodes dû aux inductances du réseau.
- Remarque

Dans la pratique, la chute de tension à la sortie du pont en charge est faible, ce qui permet
de considérer que :

Tension moyenne à vide = Tension moyenne en charge → Ud0 = Ud

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 ud
uAB uAC uBC uBA uCA uCB uAB
2U
ud

ud

2V vAN vBN vCN

U
Ud  2,34
3

D1 D2 D3

ωt

D6 D4 D5

Figure 6

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 4. Pont triphasé à thyristors
Le pont triphasé à thyristors ou pont triphasé commandé fournit une tension continue variable.
Ses applications industrielles principales se trouvent dans les entraînements électriques à
vitesse variable et dans l’électrothermie.

4.1 Montage
La structure d’un pont à six thyristors, figure 8, est identique à celle d’un pont triphasé à
diodes : les diodes ont été remplacées par des thyristors.

id
iTh1

vTh1
Th1 Th2 Th3
iA
A ud
uAB
B
uBC uCA
C

Th4 Th5 Th6

réseau pont triphasé à thyristors récepteur Figure 8

4.2 Fonctionnement
La construction de la courbe de la tension de sortie ud du pont commandé permet d’expliquer son
fonctionnement.
a. Contraintes

- Afin d’éviter la mise en court-circuit du réseau, il y a seulement deux thyristors qui

conduisent simultanément à chaque instant :

Th1 Th5 Th2 Th6 Th3 Th4

Th1 Th6 Th2 Th4 Th3 Th5

- Les deux thyristors d’un bras du pont sont complémentaires :

. Th1 Th4 : complémentaires
. Th2 Th5 : complémentaires
. Th3 Th6 : complémentaires
b. Courbe de la tension redressée ud
 Démarche pour construire la courbe ud à la sortie du pont

- déterminer d’abord les intervalles de conduction de chacun des thyristors

- définir ensuite les thyrstors qui conduisent simultanément,
- écrire l’expression de la tension ud en fonction des tensions composées du réseau selon les
thyristors en conduction,
- construire finalement la courbe de ud en suivant les expressions obtenues

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  Construction de la courbe de la tension ud

Le pont triphasé à six thyristors est obtenu en remplaçant les diodes d’un pont triphasé par
des thyristors.
- Positionnement des angles de commande des thyristors
Les intervalles de conduction des diodes remplacées étant connus, « l’angle de commande
 de chaque thyristor est compté à partir de l‘instant où la diode remplacée correspondante
commençait à conduire ».

Il en résulte que les intervalles de conduction des six thyristors sont égales à celles des
diodes remplacées correspondantes, décalés de l‘angle  . On constate que chaque
thyristor conduit pendant un tiers de période.
- La tension de sortie ud du pont est, selon les pairs de thyristors en conduction simultanée,
donnée par :
Th1 Th5  ud = uAB
Th1 Th6  ud = uAC
Th2 Th6  ud = uBC
Th2 Th4  ud = uBA
Th3 Th4  ud = uCA
Th3 Th5  ud = uCB

- La courbe obtenue, figure 9, montre que la tension redressée :

. est périodique, formée de six parties de sommets de sinusoïde
. a une fréquence égale à six fois la fréquence des tensions redressées
. possède une composante continue Ud variable, qui dépend de l’angle 
. a une ondulation ud variable, qui dépend également de l’angle 
. une fréquence égale à six fois la fréquence des tensions de réseau.

- Indice de pulsation. L’indice de pulsation pour ce montage est p = 6.

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 uCB uAB uAC uBC uBA uCA uCB uAB uAC
2U

ud
ud

α  30 
vAN vBN vCN vAN
2V

U
Ud  2,34 Cos
3

α3 α1
Th3 Th1

0  2
ωt

α5 Th5 Th6 Th4 Th5

α6 α4 α5 α6

Figure 9

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 c. Valeur moyenne ou composante continue de la tension de sortie

 La valeur moyenne ou composante continue de la tension redressée est donnée par :

1 T 3√2V π 𝑈
Ud = ∫0 ud dt = (2 Sin )Cosα Ud = 2,34VCosα = 2,34 Cosα
T π 3 √3

Ud = (Tension moyenne du pont à six diodes)*Cos

 Important

- Pour un récepteur résistif, cette expression n’est valable que pour : 0°    60°.
- Pour une charge résistive-inductive, cette expression reste valable tant que, à l’intérieur
d’une période, le courant existe dans la charge : 0°    90°.

- Le calcul de la tension continue doit alors se faire selon le cas traité.

- Dans le cas d’une charge équivalent à une « vraie source de courant », la formule reste
théoriquement valable pour toute l’étendue de  : 0°    180°.
 Circuit équivalent pour la composante continue

- Le circuit équivalent pour la composante continue dans ce cas est similaire, figure 10.b, à
celui concernant le pont à diodes, en effet, la source continue Ud0 varie avec l’angle de
commande des thyristors.

id id
iA
A Ud0 + Rd
ud Ud
B

-
C

réseau pont à six thyristors récepteur pont à six thyristors récepteur

Figure 10.a Figure 10.b

- Remarque

Dans la pratique, la chute de tension à la sortie du pont en charge est faible, ce qui permet
de considérer que :

Tension moyenne à vide = Tension moyenne en charge → Ud0 = Ud

d. Tension inverse maximale aux bornes d’un thyristor

- La courbe de la tension aux bornes d’un thyristor permet de déterminer la tension inverse
maximale qu’il doit supporter.

- On considère la tension vTh1 aux bornes du thyristor Th1 .

Th1 conduit : vTh1 = 0
Th2 conduit : vTh1 = uAB - vD2 = uAB
Th3 conduit : vTh1 = uAC - vD3 = uAC
La courbe de vTh1 est construite sur la figure 8. Elle donne la valeur de la tension inverse
maximale aux bornes d’un thyristor :
v i nvmax  - 2U

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 4.3 Fonctionnement du pont à thyristors en redresseur ou en onduleur
 Le pont triphasé à thyristors peut, selon la valeur de l’angle  , fournir une tension continue
positive ou négative. En effet, la tension moyenne étant donnée par :
𝑼
𝐔𝐝𝟎 = 𝐔𝐝 = 𝟐, 𝟑𝟒𝐕𝐂𝐨𝐬𝛂 = 𝟐, 𝟑𝟒 𝐂𝐨𝐬𝛂
√𝟑
on obtient, avec : 0    /2  Ud > 0 : tension positive
/2      Ud  0 : tension négative
 Considère par la suite une machine à courant continu à excitation séparée commandée par
un pont triphasé à thyristors. Une self de forte inductance LS permet de rendre le courant
id dans la machine pratiquement sans ondulation.
a. Fonctionnement en redresseur

 Pour 0    /2  Ud > 0  Redresseur

id LS
iA
A
ud
B M

réseau pont à six thyristors moteur charge

énergie Figure 11

- On a : . Ud  0 : la tension ud à la sortie du pont est positive

. Id  0
. PDC = UdId  0 : la machine absorbe de l’énergie électrique et
fournit de l’énergie mécanique. Elle fonctionne en
« mode moteur »
. C = KId  0 : couple positif

. l’énergie va du réseau vers la charge mécanique entraînée par le moteur,

figure 11.

- La vitesse du moteur varie avec la tension car le flux  est maintenu constant.

. 0  Ud  0  0  N  Nn

 Quadrant de fonctionnement

Quand le couple et la vitesse de rotation de la machine ont le même sens, on dit que cette
dernière fonctionne en « mode moteur ».
Dans le plan couple-vitesse, figure 12, elle fonctionne au « premier quadrant ».

id C C

moteur N

: constant
N
ud Figure 12

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 b. Fonctionnement en onduleur

 Pour /2      Ud  0  Onduleur

id LS
iA
A

B G
ud

réseau pont à six thyristors moteur charge

énergie Figure 13

- On a : . Ud  0 : la tension ud à la sortie du pont deviant negative,

. Id  0 : le courant reste positif car les thyristors sont
unidirectionnels en courant
. PDC = Ud Id  0 : la machine fournit de l’énergie électrique, donc elle
absorbe de l’énergie mécanique. Elle fonctionne en
« mode génératrice »
. C = KId  0 : couple positif

. l’énergie va de la charge mécanique vers le réseau, figure 13.

. pour ce fonctionnement, la machine doit être entraînée par la charge
 Quadrant de fonctionnement

Quand le couple et la vitesse de rotation de la machine sont de sens opposé, on dit que
cette dernière fonctionne en mode génératrice.

La tension continue étant devenue négative, la machine doit tourner dans le sens inverse
entraînée par la charge.

Dans le plan couple-vitesse, figure 14, elle fonctionne au « quatrième quadrant ».

C id C

N génératrice

: constant
N
ud Figure 14

 L’onduleur est dit « onduleur non autonome » car le réseau lui impose sa fréquence.

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