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Deuxième mensonge bloquant la guérison divine :

Je serai guéri en me sancti ant

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Nombre 21 : 7-9
Le peuple vint trouver Moïse et dit: «Nous avons péché,
car nous avons parlé contre l'Eternel et contre toi. Prie
l'Eternel a n qu'il éloigne ces serpents de nous.» Moïse
pria pour le peuple, et l'Eternel lui dit: «Fais-toi un
serpent venimeux et place-le sur une perche. Toute
personne mordue qui le regardera aura la vie
sauve.» Moïse t un serpent en bronze et le plaça sur
une perche. Toute personne qui avait été mordue par
un serpent et regardait le serpent en bronze avait la vie
sauve

Jean 3 : 14-17
Et tout comme Moïse a élevé le serpent dans le désert,
il faut aussi que le Fils de l'homme soit élevé a n que
quiconque croit en lui [ne périsse pas mais qu'il] ait la
vie éternelle. En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a
donné son Fils unique a n que quiconque croit en lui ne
périsse pas mais ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n'a
pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le
monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui

Voici un autre mensonge pouvant entraver l'intervention


du Saint-Esprit concernant la guérison divine. Nous
pensons rarement que nous pouvons être guéris par nos
propres forces. Par contre, nous pouvons croire plus

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facilement que Dieu exaucera nos prières relatives à la


guérison si nous jeûnons et prions davantage. C'est assez
subtil, mais nalement, c'est ce que nous pouvons penser.
Et dans les faits, cela reviendrait à dire que nous devrions
faire des œuvres pour être guéris. Par conséquent, cela
nous amènerait à produire des efforts ou réaliser des
actions a n que Dieu intervienne en notre faveur. L'apôtre
Paul déclare dans Romains 11 au verset 6 que si c'est par
grâce, ce n'est plus par les œuvres, autrement la grâce
n'est plus une grâce. Et si c'est par les œuvres, ce n'est
plus une grâce, autrement l'œuvre n'est plus une œuvre.
Le Saint-Esprit libère l'onction de guérison lorsque nous
ne recherchons pas la guérison au travers des oeuvres,
mais lorsque nous comprenons que nous la recevons par
pure grâce. Nous n'avons pas à traiter durement notre
corps pour recevoir la guérison. Nous n'avons rien à
ajouter à la mort et à la résurrection de Jésus.

Revenons sur le texte des serpents dans le désert que


nous avons lu en début de ce chapitre. Si dans le désert,
nous nous faisions mordre par un serpent, il n'y avait que
très peu de temps pour que le venin fasse son effet et
nous tue. Les quelques secondes ou minutes de vie
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restantes devaient donc servir à courir le plus vite possible


pour pouvoir regarder le serpent placé sur la perche a n
d'être guéri. A travers cette demande, Dieu désire faire
prendre conscience à Son peuple que leur guérison ne
dépendait pas de leurs propres forces, mais bel et bien de
ce qu’Il avait déclaré : "Toute personne mordue qui
regardera le serpent sur la perche aura la vie sauve »

Jésus utilise ce même passage pour parler de sa mort et


de sa résurrection à la croix et ce, dans le but que nous
comprenions le même message : nous devons réaliser
que la guérison n’a rien à voir avec nous, mais elle
provient uniquement de ce que Jésus a fait

De la même manière que notre salut date de 2000 ans,


notre guérison date aussi de 2000 ans. Encore une fois,
cela n’est pas corrélé à notre sancti cation, à nos actions
ou non-actions. La guérison est déterminée par ce que
nous regardons et je vous invite à regarder ce que Jésus
a accompli à la croix.

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