Vous êtes sur la page 1sur 3

IPEST-MPSI2

TD : Moment cinétique
TD5

Exercice 1 : Embuscade et bras de levier


Un indien de masse m cherche à faire basculer au fond du canyon un
rocher de masse M = 200 kg. Il utilise un bâton de longueur d appuyé
au point O sur un second rocher. Afin de faire basculer le rocher, il se
suspend au bâton. On note d1 = 50 cm la distance entre O et le contact
bâton/rocher, d2 = 15 m la distance entre O et le contact bâton/indien.
On note α = 60° l'angle entre le bâton et l'horizontale.
1. Sous quelle condition sur les moments des différentes forces exercées sur le bâton le rocher se soulève-t-il
soulève ?
2. Quelle doit être la masse minimale m de l'indien pour que le rocher se soulève ? Quelle est alors la force
exercée ?
3. Quelle est la force minimale que l'on doit exercer sur l'extrémité du bâton qui permettrait de soulever le
rocher ?
Exercice 2 : Lancer d’une toupie :
On modélise le lancer d’une toupie à l’aide d’un fil inextensible enroulé sur quatre tours sur le corps de la
toupie. La toupie est modélisée par un cylindre de masse m et de rayon R,, de moment d’inertie par rapport à son
mR2
axe J = . Une pointe de moment d’inertie négligeable permet à la toupie de tenir sur le sol horizontal. On
2
suppose que pendant tout son mouvement la toupie reste verticale et ne glisse pas sur le sol. Le fil est tiré avec
une force de norme F constante pour lancer la toupie.
On notera ω la vitesse angulaire instantanée de la toupie, et on supposera qu’à l’instant t = 0 où l’on commence
à tirer sur le fil la toupie est immobile.
1 - Exprimer la puissance instantanée de la force F .
duire du théorème de l’énergie cinétique l’accélération angulaire ω de la toupie.
2 - Déduire
3 - Quelle est la vitesse angulaire de la toupie lorsque les quatre tours de fil ont été déroulés ?
Exercice 3 : Fonctionnement d'un moteur
On s’intéresse au fonctionnement d’une machine comportant une
pièce tournante. Le rotor, partie tournante du moteur, entraîne la
partie tournante utile de la machine grâce à un arbre de transmission. stator Moteur
Le vecteur unitaire dirigeant l’axe de rotation est noté u x . La vitesse rotor
de rotation du rotor est notée ω,, avec ω⩾0 . La partie fixe du moteur
arbre de transmission
(stator) entraîne le rotor en exerçant sur lui un couple dont la valeur
projetée sur Ox est Γs⩾0 .
Partie utile
1. Déterminez le signe du couple Γu exercé par la partie tournante sur
le rotor.
2. Souvent, l'ensemble est plongé dans un fluide visqueux dont l'action sur le rotor est modélisée par un couple
Γf = − αω . On suppose que les actions de contact des différentes pièces entre elles sont parfaites,
parfai de sorte que
leur moment projeté sur Ox est nul. On note J le moment d'inertie du rotor autour de l'axe de rotation.
Déterminez l'équation différentielle vérifiée par ω.
3. En supposant que les couples Γs et Γu sont constants dès la mise en rotation du rotor, donnez l'évolution de ω
en fonction du temps, sachant que l'on met en marche le moteur à t = 0.
4. Déduisez-enen la vitesse angulaire de fonctionnement du moteur en régime permanent. Commentez ce résultat.
5. Que devient la puissance fournie par le stator en régime permanent ? Déterminez le rendement du moteur.
moteur

1
IPEST-MPSI2

Exercice 4 : Chute d’un arbre


On assimile un arbre à une tige longue et homogène de longueur L et de masse m.. On le scie à sa base et l’arbre
bascule en tournant autour de son point d’appui au sol. On suppose que le point d’appui reste fixe et ne glisse
pas et on repère la position de l’arbre pas l’angle θ qu’il fait avec la verticale. A t = 0, l’arbre fait un angle θ0 =
mL2
5° avec la verticale et est immobile. On donne le moment d’inertie par rapport à son extrémité I = .
3
1. Etablir l’équation du mouvement de chute de l’arbre.
2. Montrer que, lorsque l’arbre fait un angle θ avec la verticale, sa vitesse angulaire vaut :
3g
θɺ = (cos θ0 − cos θ)
L
3g dθ
3. Montrer que cette relation peut-être
être réécrite : dt =
L (cos θ0 − cos θ)
4. Déterminer le temps de chute d’un arbre de 30 m. On prendra g = 10 m.s-2.
π /2 dθ
d
On donne pour θ0 = 5° : ∫ = 5,1
θ0
(cos θ0 − cos θ)
Exercice 5 : Gravimètre de Holweck–Lejay
Holweck
Instrument ancien, un gravimètre de Holweck–Lejay
Holweck Lejay est constitué d’une tige de longueur L, libre de tourner
autour d’un axe Ox,, au bout de laquelle est placée en M une masse m. On négligera le moment d’inertie de la
tige et on ne tiendra compte que de la masse située à son extrémité. Par ailleurs, un ressort spirale, non
représenté sur le dessin, tend à retenir la tige en position verticale en exerçant sur la tige un
couple autour de l’axe de rotation. On admet que ce couple dérive de l’énergie
potentielle .
1 - Exprimer l’énergie potentielle totale de la masse m en fonction de l’angle θ.
2 - Montrer que les positions d’équilibre θéq de la tige sont solution de l’équation :
sin é é

Justifier, par exemple par un raisonnement graphique, qu’il existe trois positions d’équilibre si 1 et une
seule sinon. Prévoir qualitativement leur stabilité.
3 - Démontrer que la position d’équilibre θ = 0 n’est stable que si 1.
4 - Établir par une méthode énergétique l’équation du mouvement de M.
5 - Supposons que la raideur du ressort spirale et les conditions initiales garantissent un mouvement de faible
amplitude. Déterminer la période des oscillations en termes de et expliquer
uer l’utilisation de l’appareil en
gravimètre, c’est-à-dire
dire comme appareil de mesure des variations de g.
Exercice 6 : L’expérience de Cavendish
L’expérience réalisée par Cavendish en 1789 a permis à ce dernier d’obtenir une valeur remarquable de la
constante de gravitation universelle G.
G Décrivons sommairement le dispositif.
Deux petites sphères de masse m = 0,72
0 72 kg sont fixées aux extrémités d’une tige de masse négligeable, rigide,
de longueur l = 180 cm et suspendue horizontalement, en son milieu,
m à un fil de torsion vertical et très fin de
constante de torsion C. Si la tige tourne d’un angle θ par rapport à sa position d’équilibre θ = 0, le fil exerce
ainsi le couple de rappel sur la tige.
Deux boules de plomb de masse M = 160 kg sont fixées, l’une derrière et l’autre devant chaque petite sphère, à
une distance r = 20 cm définie sur le schéma ci-dessous.
ci Les deux forces d’attraction gravitationnelle produisent
un couple qui fait tourner la tige d’un angle θ par rapport à sa position au repos. Les 2 petites sphères se
rapprochent ainsi des boules de plomb jusqu’à ce que la torsion du fil s’équilibre avec le couple gravitationnel.

2
IPEST-MPSI2

1. Nous cherchons dans un premier temps à déterminer la constante de torsion C du pendule en faisant osciller
celui-ci.
ci. Les boules en plomb ne sont pas encore présentes.
a. Montrer à l’aide de la loi du moment cinétique que l’oscillateur est harmonique de pulsation propre
2C
ω0 =
ml 2
b. La mesure de la période T0 des oscillations donne T0 = 7 min. En déduire la valeur de C.
2. Les boules étant placées, déterminer l’expression de la déviation angulaire θ par rapport à la position
d’équilibre. On tiendra compte du fait que θ est extrêmement faible pour évaluer le couple exercé par les deux
boules de plomb.
3. La valeur obtenue par Cavendish à l’aide de ce dispositif est G = 6,75.10-11 N.m2.kg
kg-2. En déduire la déviation
angulaire θ et commenter.

Vous aimerez peut-être aussi