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CHAPITRE III : ETUDE DU BATIMENT AVEC LA VARIANTE PLANCHER DALLE


ET PLANCHER NERVURÉE
III.1. ETUDE DU BATIMENT AVEC LA VARIANTE PLANCHER-DALLE
III.1.1. Pré-dimentionement des elements de la structure
III.1.1.1. Plancher-dalle
Notre Plancher supporte des revêtements et des cloisons fragiles :
L ≤ 22h (revêtement + cloison fragile)
570

L = ly = 570 cm
h ≥ ly/22 = 540/22 = 25,9 cm, nous prenons: h= 26 cm

II.1.1.2. Poteaux

Du point de vue architectural, on prend les mêmes dimensions pour tous les poteaux du même
plancher. On choisira des poteaux rectangulaires.

Ly/2 ≤ Lx ≤ 2 Ly ↔ 440/2 ≤ 570 ≤ 2x440 ↔ 220 ≤ 570 ≤ 880


a ≤ L’x/5↔ a ≤ 570/5 ↔ a ≤ 114 cm
b ≤ L’y/5 ↔ b ≤ 440/5 ↔ b ≤ 88,8 cm
❖ Nous retenons a = 50 cm et b = 60 cm
b/2 ≤ a ≤ 2b ↔ 60/2 ≤ 50 ≤ 2x60 ↔ 30 ≤ 50 ≤ 120 OK.
Nous avons mis un joint de dilatation au milieu du bâtiment à cause de sa longueur.
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III.1.2. Evaluation des charges


III.1.2.1. Plancher dalle bureau
Charges
Charge permanente
Les éléments constituants Epaisseur Poids volumique Charge surfacique
la dalle (m) (daN/m3) (daN/m²)
Mur des cloisons 0,15 900 135
Carrelage 0,02 1900 38
Mortier de pose 0,02 2200 44
Dalle en B. A 0,26 2500 650
Enduit sous-dalle 0,02 2100 42
G total G 909
Charge d’exploitation Q 250
Combinaison des charges ELU : 1,35G+1,5Q 1602,15
ELS : G+Q 1159

III.1.2.2. Plancher dalle terrasse


Charges
Charge permanente
Les éléments constituants Epaisseur Poids volumique Charge surfacique
la dalle (m) (daN/m3) (daN/m²)
Etanchéité 1 12 12
Béton de pente 0,05 2200 110
Dalle en B. A 0,26 2500 650
Enduit sous-dalle 0,02 2100 42
G total G 814
Charge d’exploitation Q 100
Combinaison des charges ELU : 1,35G+1,5Q 1248,9
ELS : G+Q 914

III.1.3. Vérification des conditions de la méthode simplifiée

2,5 ≤ 2x9.09/3 ↔ 2,5 ≤ 6,06


Le rapport des portées dans deux directions 440/570 = 0,77
des panneaux doit être comprise entre 0,5 et 2
Le nombre de travée > 2 4 Travées
a ≤ 570/4 ↔ 50 ≤ 142,5
b ≤ 440/4 ↔ 60 ≤ 110
Toutes les conditions sont vérifiées

III.1.4. Découpage des panneaux en bandes et les coefficients dans les différentes bandes X
III.1.4.1. Dans le sens X
L'ya = 1,5× (0,5b + h) = 1,5× (0,5×0,6 + 0,26) = 0,84m
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L'yt = L'ya + 0,1Lx = 0.84 + 0,1×5,7 = 1,41m < Ly/4 = 4,4/4 = 1,1m
Donc on prend lyt’ = 1,1m.

III.1.4.2. Dans le sens de Y


L'xa = 1,5× (0,5a + h) = 1,5× (0,5×0,5 + 0,26) = 0,765m
L'xt = L'xa + 0,1Ly = 0,765 + 0,1×4,4 = 1,205m < Lx/4 = 1,425 m
Donc on prend lxt’ = 1,205 m
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III.1.5. Robot structural


Pour les calculs statiques des éléments porteurs, nous avons utilisé le logiciel robot structural 2018.

III.1.5.1. Modélisation
Dans la modélisation, étant donné que le plan de la structure de notre bâtiment est un plan libre
(c’est-à-dire que les murs ne sont pas porteurs), nous allons définir tous les éléments constitutifs
de manière graphique.

III.1.5.2. Effet du vent


Vu la hauteur du bâtiment, nous devons tenir compte des effets du vent.
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Pour la ville de Kinshasa, la vitesse normale du vent varie de 28 𝑚/𝑠. C’est donc cette valeur que
nous allons tenir compte dans la modélisation de notre structure pour les effets du vent.

Nous avons procédé par une simulation du vent suivant la direction où le vent souffle. En utilisant
la vitesse de 28 m/s. Cette simulation nous donnera la charge du vent sollicitant le bâtiment.
Les bardages sont les éléments que nous avons sélectionnés et son rôle est de répartir les effets du
vent au poteaux, enfin d’éviter que les dalles soient sollicitées aux effets du vent.
III.1.5.3. Emetteurs
Pour les calculs du plancher-dalle, nous plançons les émetteurs aux jonctions du poteau et de la
dalle en raison de l’effort de poinçonnement.
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III.1.5.4. Maillage
Après mettre les émetteurs nous allons faire le maillage. Le maillage c’est pour faciliter le calcul
des éléments surfaciques, en le divisant en petits éléments d’une dimension donnée. Car les
calculs sur robot structural se fait en éléments finis.

III.1.5.5. Chargement

III.1.6. Calcul du plancher terrasse


III.1.6.1. Résultat des moments dans le sens de X
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- Le moment max aux appuis est 53,01KNm et en travée est de 32,53 KNm

III.1.6.2. Résultat des moments dans le sens de Y

- Le moment max aux appuis est 39,50KNm et en gravée est de 25,37 KNm
III.1.6.3. Calcul d’armature

DONNEES
h 26 yb 1,5
b 100 fsu 347,82
d' 2 fbu 14,166
d 24 fc28 25
ys 1,15 fe 400
8

Aux appuis dans le sens Aux appuis dans le En travée dans le sens En travée dans le
de X sens de Y de X sens de Y
Mu en Nm 53010 Mu en Nm 39500 Mu en Nm 32530 Mu en Nm 25370
Mu
μbu = b×d²×fbu 0,065 μbu 0,048 μbu 0,040 μbu 0,031
α=1,25(1-√1− 2μbu) 0,084 α 0,062 α 0,051 α 0,039
Z = d × (1 - 0.4 × α) 23,193 Z en cm 23,404 Z en cm 23,512 Z en cm 23,621
2
As = Mu/Zfsu (cm²) 6,571 As en cm 4,852 As en cm2 3,978 As en cm2 3,088

III.1.6.3.1. Armatures
6,571cm², d’où nous adaptons une section d’armature de 6,79 cm² soit
Aux Appuis sens de X 6HA12
3,9878 cm², d’où nous adaptons une section d’armature de 4,52 cm² soit
En Travée sens de X 4HA12
4,852 cm², d’où nous adaptons une section d’armature de 5,65 cm² soit
Aux Appuis sens de Y 5HA12
3,088 cm², d’où nous adaptons une section d’armature de 3,14 cm² soit
En Travée sens de Y 4HA10

Spécification des armatures de dalle terrasse

Pos. Armature Acier Qte Masse Masse totale Norme


(kg/m) (kg)
1 HA12, L= 2407,68 m HA 400 0.89 2142,8352

2 HA10, L= 2407,68 m HA 400 0,62 1492,7616


Bael 91
3 HA12, L= 3511,2 m HA 400 0.89 3124,968 M.99

Etr.1 HA8 L= 1354,32 m HA 400 0,395 534,96

Béton lourd de classe B25 (C 25) 156,5 m3

Bordereau de la consommation en acier, kg

Barre d’armature
Armature de classe Armature technologique de classe Total
Eléments
HA 400 HA 400
Bael 91 M.99 Bael 91 M.99
HA10 HA12 HA8
Dalle terrasse 1492,77 5267,81 534,96 7295,54
9

Feraillage de la dalle terrasse , schema de disposition des barres d’armatures sur les lits supperieurs et inferieurs
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III.1.7. Calcul du plancher bureaux


III.1.7.1. Résultats des moments dans le sens de X

- Le moment max aux appuis est 94,37 KNm et en travée est de 40,20 KNm
III.1.7.2. Résultats des moments dans le sens de Y

- Le moment max aux appuis est 84,45 KNm et en travée est de 32,12 KNm
II.1.7.3. Calcul d’armature

DONNEES
h 26 yb 1,5
b 100 fsu 347,826087
d' 2 fbu 14,1666667
d 24 fc28 25
ys 1,15 fe 400
12

Aux appuis dans le sens Aux appuis dans le En travée dans le En travée dans le
X sens Y sens X sens Y
Mu en Mu en Mu en
Mu en Nm
94370 Nm 84450 Nm 40200 Nm 32120
Mu
μbu = b×d²×fbu 0,116 μbu 0,103 μbu 0,049 μbu 0,039
α=1,25(1-√1− 2μbu) 0,154 α 0,137 α 0,063 α 0,050
Z = d × (1 - 0.4 × α) 22,521 Z en cm 22,686 Z en cm 23,393 Z en cm 23,518
As en As en As en
12,047 10,702 4,940 3,927
As = Mu/Zfsu (cm²) cm2 cm2 cm2

II.1.7.3.1. Armatures
12,047 cm², d’où nous adaptons une section d’armature de 12,32 cm²
Aux Appuis sens de X soit 8HA14/m
4,940 cm², d’où nous adaptons une section d’armature de 5,65 cm² soit
En Travée sens de X 5HA12/m
10,702 cm², d’où nous adaptons une section d’armature de 10,78 cm²
Aux Appuis sens de Y soit 7HA14/m
3,927 cm², d’où nous adaptons une section d’armature de 4,52 cm² soit
En Travée sens de Y 4HA12/m

Spécification des armatures du radier

Pos. Armature Acier Qte Masse Masse totale Norme


(kg/m ) (kg)
1 HA12, L= 5417,28m HA 400 0.89 4821,3792

2 HA 400 1 ,21 7768,7808


HA14, L= 6420,48 m
Bael 91
3 HA12, L= 72 m HA 400 0.89 64 ,08 M.99

Etr.1 HA8 L= 1354,32 m HA 400 0,395 534,96

Béton lourd de classe B25 (C 25) 156,5 m3

Bordereau de la consommation en acier, kg

Barre d'armature

Armature de classe Armature Total


technologique de classe
Eléments
HA 400 HA 400 Total
général
Bael 91 M.99 Bael 91 M.99
(pour 9
HA14 HA12 HA8 dalles)
Dalle bureau 7768,7808 4885,4592 534,96 13189,2 118702,2
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Feraillage de la dalle courante , schema de disposition des barres d’armatures sur les lits supperieurs et inferieurs
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III.1.8. Efforts tranchants à prendre en compte


P
V′′ou = (lx − a)(ly1 + ly2 + 2b)
8

• Ly1 = 4,4m, ly2 = 4,4m , lx = 5,7m, b = 60cm, a = 50 cm


• V’’ou = (16,0215/8) x (5,7-0,50) x(4,4+4,4+2x0,60) = 104,139 KN
III.1.8.1. Vérification des conditions de résistance aux efforts tranchants

• V’’ou ≤ (0,05/1.5) x 25000(0,60+0,26) x 0,24


• 104,019 KN ≤ 172 KN, OK, nous constatons que les conditions de résistance aux efforts
tranchants sont vérifiées.
III.1.9. Vérification au poinçonnement
- Qu adm = 0,045.𝐮𝐜.𝐡0.𝐟𝐜𝐣 𝛄𝐛
- 𝐐𝐮 ≤ Qu adm
Qu
τ = dUc , et d=0,9h, on a : τ ≤ 0,05fcj ↔ τ ≤ 0,05x25MPa ↔ 𝛕 ≤ 𝟏, 𝟐𝟓𝐌𝐏𝐚

a = 0,50 m et b = 0,60 m, h = 0,26 m, fc28 = 25 MPa et Lx= 5,7 m, Ly= 4,4 m


• Uc = 2 (a+b+2h) = 2 (0,50+0,60+2x0,26) = 3,24 m
• Pu = 16,0215 KN/m², et S = L x l = 4,4 x 5,7 = 25,08 m²
• Qu = 16,0215 KN/m² x 25,08 m² = 4018,819 KN et

❖ Qu ≤ 0,045x3,24x0,26x25000/1,5 = 606,66 KN
4018,819 KN ≤ 606,66 KN (la condition est vérifiée, d’où pas des poinçonnements).
4018,819
- τ = 0,234x3,24 = 5300,75 KN/m² = 0,530075 MPa
- D’où 𝟎, 𝟓𝟑𝟎𝟎𝟕𝟓 𝐌𝐏𝐚 ≤ 𝟏𝐌𝐏𝐚 (verifier).
Commentaire : Après la vérification de poinçonnement, nous avons constaté que, la condition de
non poinçonnement a vérifié, donc nous ne trouvons pas l’intérêt de mettre les chapiteaux. D’où
nous passons directement au calcul du poteau.
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III.1.10. Calcul statique du portique


Le portique du bâtiment en étude nous permettra de dimensionner les poteaux et la fondation.

III.1.10.1 Analyse des résultats

III.1.10.3. Diagrammes des efforts normaux


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III.1.10.4. Diagramme des déformations

III.1.11. Calcul du poteau


III.1.11.1. Définition
Un poteau est un élément généralement vertical, rarement incliné dont une de dimension est grande
par rapport aux deux autres. Il est destiné principalement à transmettre les charges gravitaires de
la structure.
Il peut être incorporé dans des ensembles constitués d’éléments horizontaux(plancher) et des
poteaux qui travaillent en portiques. Dans ce cas il est soumis à des moments en tête et en pied qui
le font travailler en flexion composée et non en compression simple.
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III.1.11.2. Flexion composée


Une section est soumise à la flexion composée lorsqu’elle subit :
• Un effort normal N appliqué en son centre de gravité G0 et un moment de flexion
MG par rapport à GO
• Un effort normal excentré par rapport au centre de gravité G O d’une quantité e, le
moment induit valant MG = e.N
Selon le cas, la section sera entièrement comprimée, partiellement comprimée (ou tendue) ou
entièrement tendue.
III.1.11.3 Les sollicitations à considérer
Sollicitations à l’état limite ultime
- La flexion avec traction : on considère les combinaison Nu et Mu effectivement obtenues
à partir des combinaisons d’actions relatives au cas étudié.
- La flexion avec compression : les pièces étant comprimées, il apparait un risque de
flambement, ce qui impose de majorer l’excentricité réelle de l’effort normal appliqué.
III.1.11.4. Calcul d’armature
• La longueur de flambement
La longueur de flambement lf = 0,7lo est évaluée en fonction de le longueur libre lo des pièces et
de leur liaison effective. La longueur lo est mesurée entre :
- Les faces supérieures de deux planchers consécutifs
- La face supérieure de la fondation et la face supérieure du premier plancher.
lf = 0,7lo = 0,7×3,26 = 2,282 m =228,2 cm
• Élancement
(√12) x lf (√12) x 228,2
λ= = = 15,810 < 35 ; pas de flambement.
a 50

b = 50cm, h = 60cm, d’= 2cm, d = 58 et fbc= 25MPa, fe = 400MPa, Nu = 4361,47KN et


Mu=10164KNcm
fe 400
fsu= ɣs = 1,15 =347,83 MPa= 34,783 KN/cm2

0,85 x fc28 0,85 x 25 MPa


fbu= = = 14,16 MPa= 1,416 KN/cm2
ɣb 1,5

• Calcul de l’excentricité :
Mu 10164
e1 = = 4361,47 = 2,33 cm
Nu

L
ea=max { 2 cm , 250 }= max { 2 cm , 1,304 cm }= 2cm

3 . lf² Mu
e2 =10000 . h ( 2 + α ∅) avec α = 10 ( 1- 1,5 Mserv)
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𝜶 : Le rapport du moment du premier ordre, du aux charges permanentes et quasi-permanentes ou


moment total du premier ordre, ces moments étant pris avant application des coefficients.
Généralement on prend 𝜶 = 0,5 si Mi=0
∅ : Le rapport de la déformation la finale due au fluage à la déformation instantanée sous la charge
considérée, ce rapport est généralement pris égal à 2.

3 . (228,2)²
e2 = 10000 . (2 + 0,5 x 2) =0,781 cm
60

e= e1+ea+e2= 2,33cm + 2cm + 0,781 cm= 5,11 cm


Nu 4361,47
Calculons : ψ1= b x h x fbu = 50 x 60 x 1,416 = 1,026 > 0,81

On calcul :
• On détermine l’excentricité critique relative ξ

ξ =5,11/60 = 0,085

X =1,32[0,4-(0,4-0,085)1,026] =0,0946 < 0,19, section entièrement comprimer.

Or, 0 < X < 0,19 pas besoin d’armature inferieure

• On calcul les armatures longitudinales


Nu−(1−x)bhfbc 436147−(1−0,0946)50.60.141,6
As = = = 14,815 cm, Nous prenons 15,39 cm²
fsu 3478,3

soit 10HA14
• Calcul des armatures transversales
1 1
ɸt ≥ 3 x ∅l = x 14 mm = 4,66 mm ; Soit HA 6
3

L’espacement des armatures transversal est :


St ≤ min (15 x ∅lmax, 40cm; a+10) ↔ St ≤ min (15x1,4, 40cm; 50+10)
St ≤ min (21cm, 40cm ; 60cm), enfin, nous prenons St = 15 cm.
Nous prenons les barres 10HA14 pour les armatures longitudinales et pour les armatures
transversales nous avons les barres HA 6.
Pour des sections rectangulaire ( a < b ) la distance maximale C entre deux barres voisines doit
respecter
C ≤ min ( a + 10 ; 40 cm ) ↔ C ≤ min ( 60 cm ; 40 cm )
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III.1.11.4.1. Ferraillage poteau de R+0

Pos. Schéma Norme


3,82
1
80

2 BAEL 91
460
M.99
560
3
50

460
5
50

HA 400 HA 6 HA 14
Poids unitaire (kg/m) 0,22 1,21
Longueur totale (mm) 82000 40700
Poids total (kg) 18,20 49,25

Eléments Nombre Masse


Longueur Longueur Masse
Pos. Diamètre totale Norme
Nom Nombre (mm) Dans un élément Total totale (mm) (kg) (kg)

Ferraillage 1 14 4070 10 10 40700 49,25


poteau 2 6 2160 20 20 43200 9,59 BAEL
Plancher- 1 67,45
3 6 680 40 40 27200 6,04 91 M.99
Dalle
5 6 580 20 20 11600 2,58
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III.2. ETUDE DU BATIMENT AVEC LA VARIANTE PLANCHER NERVUREE


III.2.1. Pré-dimentionement des elements de la structure
III.2.1.1. DALLE
Nos panneaux ont les mêmes dimensions : lx = 4,40 m et lx = 5,70 m.
𝐥𝐱 𝐥𝐱
L’épaisseur de la dalle est tirée de l’expression suivante : ≤ 𝐡𝐝 ≤ 𝟑𝟎
𝟑𝟓

𝟒𝟒𝟎 𝟒𝟒𝟎
≤ 𝐡𝐝 ≤ ↔ 𝟏𝟐, 𝟓𝟕 ≤ 𝐡𝐝 ≤ 𝟏𝟒, 𝟔 nous prenons: 𝐡𝐝 = 14 cm
𝟑𝟓 𝟑𝟎

III.2.1.2. Poutre
𝐋 𝐋
La hauteur de la poutre doit vérifier l’inéquation suivante : 𝟏𝟓 ≤ 𝐡 ≤ 𝟏𝟎

𝟓𝟕𝟎 𝟓𝟕𝟎
≤𝐡≤ ↔ 𝟑𝟖 ≤ 𝐡 ≤ 𝟓𝟕, nous prenons: 𝐡 = 50 cm
𝟏𝟓 𝟏𝟎

𝟎, 𝟑𝐡 ≤ 𝐛 ≤ 𝟎, 𝟔𝐡 ↔ 𝟏𝟓 ≤ 𝐛 ≤ 𝟑𝟔 ↔ 𝐛 = 25 cm

III.2.1.3. Poteaux
Du point de vue architectural, on prend les mêmes dimensions pour tous les poteaux du même
plancher. On choisira des poteaux rectangulaires.
Les poteaux sont pré-dimensionnés en compression simple en choisissant les poteaux les plus
sollicités de la structure. C'est-à-dire, un poteau central, un poteau de rive et un poteau d’angle. La
section du poteau se pré dimensionne suivant les critères de résistance et de stabilité de forme. Le
pré dimensionnement est déterminé en supposant que les poteaux sont soumis à la compression
simple.
L’effort normal ultime « Nu » est obtenu par la formule suivant d’après les BAEL
Br fe
Nu ≤ ∝ [0,9∙γb fc28 + 𝐴 ∙γs ]
fc28 𝐴fe
Nu ≤ ∝ Br[0,9∙γb + Brγs ]
𝐴
Posons 𝜌 =Br

fc28 fe
Nu ≤ ∝ Br[0,9∙γb + ρ γs ]
Nu
On tire Br ≥ fc28 fe
∝[ +ρ ]
0,9∙γb γs

on pose 𝜌=1%
0,85
Avec ∝ = λ
1+0,2( )²
35
On pré dimensionne la section du poteau grâce à son élancement que l’on fixe égale à 35
lo= 3,50 m, lf = 0,7.3,50 = 2,45 m, λ = 35
0,85
∝= 35 = 0,708
1+0,2( )²
35
Nu est calculé comme suit : Nu= 1.35 G + 1.5 Q
Pour déterminer la valeur de l’effort ultime, nous effectuons une descente des charges dont les
résultats sont résumés dans le tableau suivant :
22

Niveau G (KN) Q(KN) Nu (KN)


Terrasse 166,0287 25,08 261,758
Nivaux 1-9 1708,693 564,3 3153,185
TOTAL 1874,721 589,38 3414,943

Nu = 3757,897 KN ; fc28=25MPa ; fe=400MPa et ∝= 𝟎,708


3414,943
Br ≥ 2,5 40 = 2192,76 cm²
0.708 [ + 0.01 ]
0,9∙1.5 1.15

On retient a = 40 cm et b = 50 cm

III.2.2. Evaluation des charges

III.2.2.1. Dalle bureau


Charges
Charge permanente
Les éléments constituants Epaisseur Poids volumique Charge surfacique
la dalle (m) (daN/m3) (daN/m²)
Mur des cloisons 0,15 900 135
Carrelage 0,02 1900 38
Mortier de pose 0,02 2200 44
Dalle en B. A 0,14 2500 350
Enduit sous-dalle 0,02 2100 42
G total G 609
Charge d’exploitation Q 250
Combinaison des charges ELU : 1,35G+1,5Q 1197,15
ELS : G+Q 859

IIII.2.2.3. Dalle terrasse


Charges
Charge permanente
23

Les éléments constituants Epaisseur Poids volumique Charge surfacique


la dalle (m) (daN/m3) (daN/m²)
Etanchéité - 12 12
Béton de pente 0,05 2200 110
Dalle en B. A 0,14 2500 350
Enduit sous-dalle 0,02 2100 42
G total 514
Charge d’exploitation Q 100
Combinaison des charges ELU : 1,35G+1,5Q 843,9
ELS : G+Q 614

III.2.3. Modélisation Robot structural

III.2.4. Calcul de la dalle


III.2.4.1. Dalle terrasse
III .2.4.1.1. Cartographie des panneaux
Dans le sens de X et Y
24

- Le moment max aux appuis est 17,18 KNm et en travée est de 8,7 KNm

Dans le sens de Y

- Le moment max aux appuis est 13,05 KNm et en travée est de 7,24 KNm
III .2.4.1.1. Calcul des armatures

Données de la dalle
Ep (cm) 14 d(enrobage=2) 12
b (cm) 100 𝜸 1,5
fe 400 𝜽 1
fc28 25 fsu 3478,3
fbu 141,67

En travée suivant X En travée suivant Y


Moment max 87000,00 Moment max 72400,00
Moment réduit Moment réduit
μbu=Mu/bd²fbu 0,04 μbu=Mu/bd²fbu 0,04
25

PIVOT A PIVOT A
α 0,05 α 0,05
Z 11,74 Z 11,78
As = Mu/Zfsu 2,13 As = Mu/Zfsu 1,77
Nous adaptons une section de 2,51 Cm² soit Nous adaptons une section de 2,01 Cm² soit
5HA8/m 4HA8/m
Aux appuis suivant X Aux appuis suivant Y
Moment max 171800,00 Moment max 130500,00
Moment réduit Moment réduit
μbu=Mu/bd²fbu 0,08 μbu=Mu/bd²fbu 0,06
PIVOT A
α= 1,25(1-√1− 2 μu ) 0,11 α= 1,25(1-√1− 2 μu ) 0,08
Z = d × (1 - 0.4 × α) 11,47 Z = d × (1 - 0.4 × α) 11,60
As = Mu/Zfsu 4,31 As = Mu/Zfsu 3,23
Nous adaptons une section de 4,71 Cm² soit Nous adaptons une section de 3,93 Cm² soit
6HA10/m 5HA10/m
26

Feraillage de la dalle terrasse , schema de disposition des barres d’armatures sur les lits supperieurs et inferieurs
27

III.2.4.2. Dalle bureau


III.2.4.2.1. Cartographie des panneaux
Dans le sens de X

- Le moment max aux appuis est 21,27 KNm et en travée est de 8,42 KNm
Dans le sens de Y

- Le moment max aux appuis est 16,27 KNm et en travée est de 9,15 KNm
III.2.4.2.2. Calcul des armatures
Données de la dalle
Ep (cm) 14 d(enrobage=2) 12
b (cm) 100 𝜸 1,5
28

fe 400 𝜽 1
fc28 25 fsu 3478,3
fbu 141,67

En travée suivant X En travée suivant Y


Moment max 84200,00 Moment max 91500,00
Moment réduit Moment réduit
μbu=Mu/bd²fbu 0,04 μbu=Mu/bd²fbu 0,04
PIVOT A PIVOT A
α 0,05 α 0,06
Z 11,75 Z 11,72
As = Mu/Zfsu 2,06 As = Mu/Zfsu 2,24
Nous adaptons une section de 2,51 Cm² soit Nous adaptons une section de 2,51 Cm² soit
5HA8/m 5HA8/m
Aux appuis suivant X Aux appuis suivant Y
Moment max 212700,00 Moment max 162700,00
Moment réduit Moment réduit
μbu=Mu/bd²fbu 0,10 μbu=Mu/bd²fbu 0,08
PIVOT A
α= 1,25(1-√1− 2 μu ) 0,14 α= 1,25(1-√1− 2 μu ) 0,10
Z = d × (1 - 0.4 × α) 11,34 Z = d × (1 - 0.4 × α) 11,50
As = Mu/Zfsu 5,39 As = Mu/Zfsu 4,07
Nous adaptons une section de 5,65 Cm² soit Nous adaptons une section de 4,52 Cm² soit
5HA12/m 4HA12/m
29

Feraillage de la dalle courante , schema de disposition des barres d’armatures sur les lits supperieurs et inferieurs

Fragment de la coupe transversale B-B Fragment de la coupe transversale B-B


30

Fragment de la coupe longitudinale C-C

III.1.5. Les diagrammes


III.2.5.1. Diagramme des moments fléchissent

III.2.5.2. Diagramme des efforts tranchants


31

III.2.5.3. Diagramme des efforts normaux

0III.2.5.4. Diagramme des déformations


32

III.2.5. Calcul de la poutre


Nous avons déterminé les sollicitations de la poutre la plus chargés à l’aide de logiciel robot bat
❖ Les efforts qui agissent sur la poutre
- Poids propre de la poutre,
- Poids de la dalle sur la poutre,
- Poids du mur sur la poutre,
- Enduit sur la poutre.
III.2.5.1. Diagramme des poutres
33

III.2.5.1.1. Diagramme de la poutre la plus chargé

III.2.5.2. Diagrammes des efforts normaux de la poutre la plus chargé

III.2.5.2. Calcul d’armatures


34

On calcule le moment avec le cas le plus défavorable, nous prenons le moment Mt= 6135 daNm
et Ma = 16590 daNm
➢ Données

hO = 14 cm , h = 50 cm avec d’ = 2 cm (l′enrobage), d = 48 cm bo = 25 cm , fe = 400MPa, fc28 = 25


MPa, fbc = 14,16 MPa
Etant donné qu’une partie de la poutre fait partie intégrante de la dalle, nous allons considérer une
section en Té et nous vérifierons dans la suite s’il s’agit d’une vraie section en Té ou d’une section
rectangulaire.

• Dimensions de la table de compression


b−bo li lt
La largeur de la table est tirée de l’expression : = min (10 , 2 ), li= portée de latravée
2
considérée et lt = entrenus des nervures.
b−bo 520 400
= min ( 10 , )⬌ b-25 = 2 x 52 ⬌ b = 129 cm
2 2

• Position de l′axe neutre

ho 14
αo = = 48 = 0,29
d

0,29 > 0,259 ⬌uo =0,8xαo(1-0,4αo) = 0,8x0,29(1-0,4x0,29) = 0,205

Mtable = uobd²fbc = 0,205x129x48²x141,6 = 8627586,048 daNcm = 86275,86048 daNm


Mt= 6135 daNm et Ma = 16590 daNm
Nous constatons que Mtable > Mu, l’axe neutre est dans la table de compression. Ainsi dans ce
cas, le calcul est conduit comme pour une section rectangulaire.
❖ Armature en travée
• Moment réduit
Mut 613500
ubu= bd²fbu = 129x48²x141,6 = 0,014 < 0,186⬌Pivot A
1,07Mut 1,07x 613500
0,014 < 0,107⬌Au = = = 3,93 cm² soit 3HA14 (4,62 cm²)
dfsu 48x3478,3

❖ Armature aux appuis


• Moment réduit
35

Mua 1659000
ubu= bd²fbu = 129x48²x141,6 = 0,039 < 0,186⬌Pivot A
1,07Mua 1,07x 1659000
0,039< 0,107⬌Au = = = 10,63 cm² soit 7HA14 (10,78 cm²)
dfsu 48x3478,3

❖ Armature transversale
• Détermination de la contrainte tangentielle limite ultime Ԏu
π
Avec les armatures traversables droites, c’est-à-dire α = et fissuration peu
2
préjudiciable, on a :

fc28 25
Ԏu = min (0,20 x , 5MPa) = min(0,20 x , 5MPa) = min(3,33 MPa, 5 MPa)
1,5 1,5

Ԏu = 33,3 daN/cm²

• Détermination de la contrainte tangentielle conventionnelle Ԏuo

Prenons l’effort tranchant Tu = 146,61 KN


Tu 14661
Ԏuo = = 25x48 = 12,2175 daN/cm²
boxd

Ԏuo < Ԏu ,

• Détermination de la section d’armature


Diamètre minimale : Øt ≤ Min (h/35 ; b/10 ; Øl) = min (14,2 ; 25 ; 14) = 14 mm, On
prend : Øt = 8 mm.

Ainsi suivant le nombre des barres longitudinales, nous choisissons les cadres à 3 brins
de diamètres 8 mm

3x(8mm)2 x3,14
At = = 150,72 mm =1,51 cm²
4

• Espacement minimale :

0,9Atfe 0,9x1,51x4000
St ≤ = 1,15x25x12,2175 = 15,4 cm
1,15boԎu

Donc on adoptera un espacement de St = 10 cm.


St ≤ Min (0,9 d ; 40 cm)
St ≤ Min (37,8 ; 40 cm)

• Ecartement initial
St 10
Sto = = = 5 cm
2 2

III.2.5.2.1. Ferraillage de la poutre la Poutre


36

HA 400 HA 6 HA 14
Poids unitaire (kg/m) 0,44 1,21
Longueur totale (mm) 312000 187500
Poids total (kg) 22,38 226,88
37

Eléments Longueur Nombre Longueur Masse Masse


Pos. Diamètre Norme
Nom Nombre (mm) Dans un élément Total totale (mm) (kg) totale (kg)
1 14 2260 10 10 22600 27,35
Ferraillage 3 14 3080 15 15 46200 55,90 BAEL 91
1 350,12
poutre 6 14 23740 5 5 118700 143,63 M.99
8 8 1500 208 208 312000 123,24

III.2.5. Calcul d’armature du poteau


La longueur de flambement
lf = 0,7lo = 0,7×3,50 = 2,45 m =245 cm
Élancement
(√12) x lf (√12) x 245
λ= = = 21,217 < 35 ; pas de flambement.
40 40

b=40cm, h=50cm, d’=2cm, d=48 et fbc=25MPa, fe=400MPa,

Nu= 3392,93 KN et Mu= 3651 KNcm


fe 400
fsu= ɣs = 1,15 =347,83 MPa= 34,783 KN/cm2

0,85 x fc28 0,85 x 25 MPa


fbu= = = 14,16 MPa= 1,416 KN/cm2
ɣb 1,5

Calcul de l’excentricité :
Mu 3651
e1 = = = 1,076 cm
Nu 3392,93

L
ea=max { 2 cm , 250 }= max { 2 cm , 1,4cm }= 2cm

3 . lf² Mu
e2 =10000 . h ( 2 + α ∅) avec α = 10 ( 1-1,5 Mserv)

𝜶 : Le rapport du moment du premier ordre, du aux charges permanentes et quasi-permanentes ou


moment total du premier ordre, ces moments étant pris avant application des coefficients.
Généralement on prend 𝜶 = 0,5 si Mi=0
38

∅ : Le rapport de la déformation la finale due au fluage à la déformation instantanée sous la charge


considérée, ce rapport est généralement pris égal à 2.

3 . (245)²
e2 =10000 . (2 + 0,5 x 2) = 1,08 cm
50

e= e1+ea+e2= 1,076 cm + 2 cm + 1,08 cm= 4,156 cm


Nu 3392,93
Calculons : ψ1= b x h x fbu = 40x 50 x 1,416 = 1,198 > 0,81

On calcul :
• On détermine l’excentricité critique relative ξ

ξ =4,156/50 = 0,083

X =1,32[0,4-(0,4-0,083)1,198] = 0,0267 < 0,19, section entièrement comprimer.

Or, 0 < X < 0,19 pas besoin d’armature inferieure

• On calcul les armatures longitudinales


Nu−(1−x)bhfbc 339293−(1−0,0267)40.50.141,6
As = = = 18,3 cm ; Nous prenons 18,47 cm²
fsu 3478,3

soit 12HA14
• Calcul des armatures transversales
1 1
ɸt ≥ 3 x ∅l = x 14 mm = 4,66 mm ; Soit HA 6
3

L’espacement des armatures transversal est :


St ≤ min (15 x ∅lmax, 40cm; a+10) ↔ St ≤ min (15x1,4, 40 cm; 40+10)
St ≤ min (21cm, 40cm ; 50cm), enfin, nous prenons St = 15 cm.
Nous prenons les barres 12HA14 pour les armatures longitudinales et pour les armatures
transversales nous avons les barres HA 6.
Pour des sections rectangulaire ( a < b ) la distance maximale C entre deux barres voisines doit
respecter
C ≤ min ( a + 10 ; 40 cm ) ↔ C ≤ min ( 50 cm ; 40 cm )

III.1.5.1. Ferraillage du poteau du rez-de-chaussée


39

HA 400 HA 6 HA 14
Poids unitaire (kg/m) 0,22 1,21
Longueur totale (mm) 100800 51720
Poids total (kg) 22,38 62,58

Eléments Longueur Nombre Longueur Masse Masse


Pos. Diamètre Norme
Nom Nombre (mm) Dans un élément Total totale (mm) (kg) totale (kg)
1 14 4310 12 12 51720 62,58
Ferraillage 2 6 1760 20 20 35200 7,81 BAEL 91
plancher 1 84,96
3 6 580 80 80 46400 10,30 M.99
nervurée
5 6 480 40 40 19200 4,26
40

III.3 ETUDE DE LA FONDATION


III.3.1 Définition
Les fondations sont des ouvrages enterrés servant à reprendre les charges de la superstructure et
les transmettre au sol d’assise dans des meilleures conditions de manière assurer la stabilité de la
structure.
III.3.2. Types des fondations
• Selon leur déformabilité on distingue :
- Les fondations rigides ayant une hauteur importante, les permettant ainsi de transmettre
les charges quasiment sans flexion mais avec un déplacement éventuel. Ce type des fondations
convient bien pour le sol non cohérent.
- Les fondations flexibles(souples), généralement de petite épaisseur, ces fondations
fléchissent sous charges et se calculent donc d’une manière analogue que les consoles. Ce type
convient bien pour le sol cohérent.
• Selon leur profondeur d’assise nous avons :
- Les fondations superficielles utilisées lorsque le bon sol relatif à la charge transmise se
trouve à des faibles profondeurs ; dans ce type nous pouvons citer : les semelles isolées sous
poteaux, les semelles filantes sous murs et les radiers.
- Les fondations profondes utilisées lorsque les couches des terrains capables de supporter
l’ouvrage se trouvent à des grandes profondeurs ; nous pouvons citer : les puits et les pieux.
III.3.3 Facteur de choix du type de fondation

Le choix à faire entre le les différents types de fondation (semelles isolées, radier général, pieux,
etc.) dépend essentiellement de la contrainte admissible du sol. Lorsque les couches de terrain
susceptibles de supporter l’ouvrage sont à une faible profondeur, on réalise des fondations
superficielles ; lorsque ces couches sont à une grande profondeur, on réalise des fondations
profondes qui peuvent prendre appui sur une couche résistante ou flotter dans un terrain peu
résistant. Nous pouvons aussi citer d’autres facteurs comme :

- La nature de l’ouvrage ;
- La portance du sol ;
- La profondeur de la fondation ;
- La nature du terrain.

En tenant comptes des données géotechniques, à ce qui concerne notre ouvrage, nous avons le
choix entre : Semelles isolées et Radier général.
41

Nous proposons en premier lieu des semelles isolés.


On sait que Nu= 3392,93 KN (pour plancher nervurée) et Nu = 4361,47 KN (pour plancher-
dalle)
La valeur totale des efforts normaux sur la fondation est de Nut = 95475,43 KN (pour plancher
nervurée) et Nut = 108424,63 KN (pour plancher-dalle)
95,47543MN
Alors la contrainte vaut : 𝜎 = 45,6m×17,6m = 0,1189MPa

D’après les données géotechniques, le sol pouvant supporter cette contrainte se trouve à partir de
3m, d’où le choix de fondation sur radier général.
qult donné par le pénétromètre dynamique est de 1,2 Mpa. Pour trouver la contrainte admissible du
sol selon le DTU 13.12, on divise par 2.
1,2𝑀𝑃𝑎
Nous avons 𝜎adm = = 0,6 MPa.
2

Or avec le pénétromètre dynamique l’office de route divise par 20 pour être plus en sécurité, mais
nous allons diviser par 10.
1,2𝑀𝑃𝑎
𝜎adm = = 0,12 MPa > 𝜎 ; c-à-d la contrainte transmise au sol est inférieur à la contrainte
10
admissible du sol.
III.3.4 Dimensionnement de la semelle
Soient A et B les dimensions transversales de notre semelle de forme rectangulaire;
respectivement sa longueur et sa largeur qui sont déterminées par les relations suivantes :

D’après les données géotechnique σsol = 0,12Mpa =0,12 KN/cm² ; On sait que Nu= 3392,93 KN
40×3392,93 50×3392,93
A ≥ √( ) = 475,59 cm ⇒ A= 480 cm; B ≥ √( ) = 594,499 cm ⇒ B= 600 cm
50×0,012 40×0,012

Ainsi on fixe B = 4,8 m et A = 6 m, d’où Ssemelle = A X B = 4,8 m x 6 m = 28,8 m²


Stotal des semelles = 28,8 m² x 38 = 1094,4 m²
Sbâtiment = 45,6 m x 17,6 m = 802,56 m²
Stotal des semelles > Sbâtiment
Conclusion : suite à la contrainte qui est faible et la surface totale des semelles occupe plus de
50% de la surface d’emprise de l’ouvrage, on est donc amené à opter le radier général.
III.3.5 Radiers général
Un radier est une dalle plane, éventuellement nervurée, constituant l’ensemble des fondations
d’un bâtiment, il s’entend sur toute la surface de l’ouvrage.
III.3.5.1 Utilisation
Ce mode de fondation est utilisé :
42

• Quand la contrainte admissible du sol d’assise est faible, la surface de semelles obtenue
est supérieure à la moitié de la surface au sol du bâtiment ;
• Quand le sol n’est pas homogène et risque de provoquer des tassements différentiels ;
• Lorsque le dernier niveau du sous-sol se situe en dessous du niveau des plus hautes eaux,
le radier joue alors le rôle d’un cuvelage étanche pouvant résister aux sous-pressions.
III.3.5.2 Types de radier
Il existe quatre types des radiers
- Le radier dalle plate (le plus courant) ;
- Le radier nervuré ;
- Le radier champignon sous poteaux ;
- Le radier voûte.

III.3.5.3 Pré dimensionnement


➢ Le radier nervuré

0,40 𝑚 ≤ é𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 ≤ 1 𝑚


0,5𝑚 ≤ 𝐻𝑛𝑒𝑟𝑣𝑢𝑟𝑒 ≤ 1,50𝑚
➢ Le radier dalle

0,70 𝑚 ≤ é𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 ≤ 1,30 𝑚


III.3.6 PRÉ DIMENSIONNEMENT DU RADIER
III.3.6.1 Epaisseur du radier
L’épaisseur (hr) du radier doit satisfaire les conditions suivantes :
43

Formule empirique
Lmax
La nervure du radier doit avoir une hauteur donnée par : hnervure ≥ 10

570
hnervure ≥ = 57 cm
10
Avec lmax entre axes maximal des poteaux parallèlement aux nervures
Condition de l’épaisseur minimale
La hauteur minimale du radier doit égal hmin ≥ 25 cm
Condition forfaitaire
Lmax Lmax
≥ hr ≥
8 5
5,7 5,7
≥ hr ≥ ⬌0,712 ≥ hr ≥ 1,14 d’où prend h = 100 cm et b = 50 cm
8 5

Condition de la raideur
Pour étudier la raideur de la dalle du radier, on utilise la notion de la longueur élastique
π
définie par l’expression suivant : Lmax ≤ 2 Le

4 4EI
Avec ; Le est la longueur élastique de la poutre est donnée par l’expression Le = √ Kb

K : coefficient de raideur du sol


K : 50 Mpa pour un très mauvais sol
K : 40 Mpa pour un sol de densité moyenne
K : 120 Mpa pour un très bon sol
b : largeur du radier (bande de 1 mètre)
E : Module d’élasticité du béton, E=32164,19Mpa (module de Young du béton) -
Ks: coefficient de raideur du sol, pour notre cas K=4000T/ m3 = 40000KN/m3
bh3 0,5x13
I : inertie de la section transversale du radier ; I = = = 0,04166 m4
12 12
4 4EI 4 4x32164,2x0,04166
Le = √ Kb = Le = √ = 4,046 m
40x0,5

π
Lmax ≤ 2 4,046 = 6,35 m, la condition est vérifiée.

32Lmax 4 3K 3 2x5,7 4 3x40


hp ≥ √ ( π ) x = √( π ) x ⬌ hp ≥ 0,865 m, d’où hp = 1 m
E 32164,2

La dalle du radier (épaisseur)


Lmax
hdalle ≥ 20

570
hdalle ≥ = 28,5 cm, on retiens l’épaisseur du radier hdal = 80 cm
20

III.3.7 EVALUATION DES CHARGES

III.3.7.1 Détermination du débord

La largeur minimale de débord doit répondre à cette condition :


44

h
Ld ≥ max ( 2 ; 30 cm) = (50cm, 30cm)

Nous optons pour : Ld = 60 Cm

D’où nous considérons un radier nervuré et les dimensions prises en compte sont les suivantes :

- hr = hauteur de dalle du radier hr = 0,80 m


- hp= hauteur poutre ( nervure ) hp = 1 m
- b = base poutre ( nervure ) b = 0,5 m
- d= débordement d = 0,6 m

III.3.7.2 Détermination de la surface du radier et poids du radier

Sradier = Sbatiment + Sdébord = (45,6 +1,2) x (17,6 + 1.2) = 879,84 m²

Pradier = sradier × hradier × 25KN/m3= 879,84×0,80× 25 KN/m3 = 17596,8 KN=17,5968 MN


Pnervures = ( h nervure – ep radier) x b nervure x LD nervure x 25KN/m3
Pnervures = ( 1 – 0,8)]x 0,5x 310 x 25KN/m3 = 775 KN = 0,775 MN
Nbre de poteaux= 42 et Nu = 3392,93 KN = 3,39293 MN(pour plancher nervurée) et Nu =
4361,47 KN (pour plancher-dalle)
Nut = 95475,43 KN (pour plancher nervurée) et Nut = 108424,63 KN (pour plancher-dalle)
III.3.7.3 Détermination de la charge totale du radier sur le sol de fondation

Nutnervure = 1,35 (Sradier)+ Nup = 1,35 (17,5968 + 0,775) + 95,4754 = 120,6322218 MN

Nutdalle= 1,35 (Sradier)+ Nup = 1,35 (17,5968 + 0,775) + 108,42463 = 133,5814518 MN

III.3.7.4 Vérification de la surface du radier


Ns
Sradier ≥ σsol , avec Nut = 69137,18 KN (pour plancher nervurée) et Nut = 78742,86 KN
(pour plancher-dalle)
69137,18
• 879,84m² ≥ ⬌ 879,84 cm² ≥ 576,14 cm², la condition est vérifiée
120
78742,86
• 879,84m² ≥ ⬌ 879,84 cm² ≥ 656,190 cm², la condition est vérifiée
120

III.3.7.5 Vérification de la contrainte de cisaillement

On vérifie la condition suivante :  u =Vu / b.d  0,05 f c28 =1,25MPa


Nutp x b Lmax 108424,63 x 1 5,7
Vu : L'effort tranchant ultime Vu = x = x 2 = 351,211 KN
Srad 2 879,84

Vu 351,211
 u = b.d = = 0,0468 KN/cm²  0,125 KN/cm², La condition est vérifiée, donc Pas de risque
100x75
de cisaillement.

III.3.7.6 Vérification de l’effet de sous pression

Elle est jugée nécessaire pour justifier le non soulèvement du bâtiment sous l’effet de la pression
hydrostatique. On doit vérifier :
45

W    h Srad, Avec : W : Poids total du bâtiment à la base du radier = GT + Grad =95475,43+775


= 96250,43 KN (pour plancher nervurée) et W= 108424,63+775 = 109199,63 KN

: Coefficient de sécurité vis-à-vis du soulèvement ( =1.5).

 : Poids volumique de l’eau ( = 10KN/ m3 ).

h : Profondeur de l’infrastructure (h =3 m).

W    h Sr ⇒ 96250,43 KN et 109199,63 KN  1,5x10x3x879,84⬌ 96250,43 KN  39592,8


KN ⇒ Aucun risque de soulèvement du bâtiment sous l’effet de la pression hydrostatique.

III.3.7.7 Vérification au non poinçonnement :(Art A.5.24 BAEL 91)

Il s’agit de vérifier que : Nu ≤ 0,07uchfc28/𝛔b


µc : Périmètre du contour projeté sur le plan moyen du radier [µc=(a +b+2h).2 = 5,8 m]
Nu : Charge de calcul à l’ELU sous les poteaux (Nu = 3392,93 KN, pour le plancher nervurée)
(Nu = 4361,47 KN pour plancher-dalle).
h : Epaisseur totale du radier (100cm).

3392,93 KN et 4361,47 KN ≤ 0,07x5,8x1x25000/1,5 ⬌ 3392,93 ≤ 6766,66 donc pas de


risque de poinçonnement.
III.3.8 CALCUL DES FERRAILLAGES DU RADIER POUR LE BATIMENT AVEC
PLANCHER DALLE
III.3.8.1 Moment dans le sens X

III.3.8.2 Moment dans le sens Y


46

III.3.8.3 Ferraillage de la dalle


Données de la dalle
Ep (cm) 80 d(enrobage=5) 75
b (cm) 100 𝜸 1,5
fe 400 𝜽 1
fc28 25 fsu 3478,3
fbu 141,67

Aux appuis dans le En travée dans le Aux appuis dans le


En travée dans le sens Y
sens de Y sens X sens de X
Mu en Nm 221680 Mu en Nm 433230 Mu en Nm 280580 Mu en Nm 449130
Mu
μbu=
b×d²×fbu
0,03 μbu 0,05 μbu 0,04 μbu 0,06
α=1,25(1-√1− 2μbu) 0,04 α 0,07 α 0,04 α 0,07
Z = d × (1 - 0.4 × α) 73,94 Z en cm 72,90 Z en cm 73,66 Z en cm 72,82
As = Mu/Zfsu 8,62 As en cm2 17,08 As en cm2 10,95 As en cm2 17,73

17,73 cm², d’où nous adaptons une section d’armature de 18,85 cm² soit
Aux Appuis sens de X 6HA20/m
10,95 cm², d’où nous adaptons une section d’armature de 12,06 cm²
En Travée sens de X soit 6HA16/m
17,08 cm², d’où nous adaptons une section d’armature de 18,85 cm² soit
Aux Appuis sens de Y 6HA20/m
8,62 cm², d’où nous adaptons une section d’armature de 10,05 cm² soit
En Travée sens de Y 5HA16/m

III.3.8.4 Ferraillage de la poutre


III.3.8.4.1 Diagramme des moments
47

III.3.8.4.2 Diagramme des efforts tranchant

III.3.5.8.4.3 Calcul d’armatures


On calcule le moment avec le cas le plus défavorable, nous prenons le moment Mt= 31803 daNm
et Ma = 70030 daNm

Données de la dalle
Ep (cm) 100 d(enrobage=5) 95
b (cm) 50 𝜸 1,5
Fe (Mpa) 400 𝜽 1
fc28 (Mpa) 25 fsu 3478,3
fbu 141,67
En travée Aux appuis
Mu en Nm 318030 Mu en Nm 700300
Mu Mu
μbu= b×d²×fbu 0,05 μbu= b×d²×fbu 0,11
α=1,25(1-√1− 2μbu) 0,06 α=1,25(1-√1− 2μbu) 0,15
Z = d × (1 - 0.4 × α) 92,58 cm Z = d × (1 - 0.4 × α) 89,48 cm
22,50 cm² soit
9,88 cm² soit
5HA16+4HA20
5HA16 (10,05 cm²)
As = Mu/Zfsu As = Mu/Zfsu (10,05cm²+ 12,57cm²)

❖ Armature transversale
• Détermination de la contrainte tangentielle limite ultime Ԏu
π
Avec les armatures traversables droites, c’est-à-dire α = et fissuration peu
2
préjudiciable, on a :
48

fc28 25
Ԏu = min (0,20 x , 5MPa) = min(0,20 x , 5MPa) = min(3,33 MPa, 5 MPa)
1,5 1,5

Ԏu = 33,3 daN/cm²

• Détermination de la contrainte tangentielle conventionnelle Ԏuo

Prenons l’effort tranchant Tu = 1076,41 KN


Tu 107641
Ԏuo = = = 22,66 daN/cm²
boxd 50x95

Ԏuo < Ԏu ,

• Détermination de la section d’armature


Diamètre minimale : Øt ≤ Min (h/35 ; bo/10 ; Øl) = min (28,57 ; 50 ; 16) = 16 mm, On
prend : Øt = 10 mm.

Ainsi suivant le nombre des barres longitudinales, nous choisissons les cadres à 3 brins
de diamètres 10 mm

3x(10mm)2 x3,14
At = = 235,5 mm² =2,36 cm²
4

• Espacement minimale :

0,9Atfe 0,9x2,36x4000
St ≤ = 1,15x50x22,66 = 6,52 cm
1,15boԎu

Donc on adoptera un espacement de St = 6 cm.


St ≤ Min (0,9 d ; 40 cm)
St ≤ Min (85,5 ; 40 cm)
D’où St = 30

• Ecartement initial
St 6
Sto = = 2 = 3 cm
2

NB: le plan d’armature de la nervure es ten annexe


Bordereau d’armature pour la nervure

Eléments Nombre Longueur Masse


Pos Longueur Masse
Diamètre totale totale
Nom Nombre . (mm) Dans un élément Total (kg)
(mm) (kg)
1 20 2400 8 8 19200 47,42
3 20 3250 28 28 91000 224,77
Nervure
1 2299,61
du radier 10 16 46530 10 10 465300 735,17
12 10 2800 748 748 2094400 1292,24
49

Feraillage du radier au niveau -3 , schema de disposition des barres d’armatures sur les lits supperieurs et inferieurs
50
51

III.3.9 CALCUL DES FERRAILLAGES DU RADIER POUR LE BATIMENT AVEC


PLANCHER NERVUREE
III.3.9.1 Moment dans le sens de X

III.3.9.2 Moment dans le sens de Y

3.9.3 Ferraillage de la dalle

Données de la dalle
Ep (cm) 80 d(enrobage=5) cm 75
b (cm) 100 𝜸 1,5
Fe (Mpa) 400 𝜽 1
fc28 (Mpa) 25 fsu (Mpa) 3478,3
fbu (Mpa) 141,67
52

Aux appuis dans le En travée dans le Aux appuis dans le


En travée dans le sens Y
sens de Y sens X sens de X
17301 Mu en Mu en Mu en 415780,00
Mu en Nm 464280,00 241990,00
0 Nm Nm Nm
Mu
Μbu=b×d²×fbu 0,02 μbu 0,06 μbu 0,03 μbu 0,05
α=1,25(1-√1− 2μu) 0,03 α 0,08 α 0,04 α 0,07
Z en Z en
74,18 Z en cm 72,75 73,84 72,99
Z = d × (1 - 0.4 × α) cm cm
As en As en
6,71 As en cm2 18,35 9,42 16,38
As = Mu/Zfsu (cm²) cm2 cm2

16,38 cm², d’où nous adaptons une section d’armature de 18,85 cm² soit
Aux Appuis sens de X 6HA20 et espacement des barres : 100/4 = 12,5 cm
9,42 cm², d’où nous adaptons une section d’armature de 10,05 cm² soit
En Travée sens de X 5HA16/m
18,35 cm², d’où nous adaptons une section d’armature de 18,85 cm² soit
Aux Appuis sens de Y 6HA20 et espacement des barres : 100/9 = 11,11 cm
6,71 cm², d’où nous adaptons une section d’armature de 6,79 cm² soit
En Travée sens de Y 6HA12 et espacement des barres : 100/5= 20 cm

3.9.4 Ferraillage de la poutre


3.9.4.1 Diagramme des moments

3.9.4.2 Diagramme des efforts tranchant


53

III.3.8.4.3 Calcul d’armatures


On calcule le moment avec le cas le plus défavorable, nous prenons le moment Mt= 23293 daNm
et Ma = 52875 daNm

Données de la dalle
Ep (cm) 100 d(enrobage=5) 95
b (cm) 50 𝜸 1,5
Fe (Mpa) 400 𝜽 1
fc28 (Mpa) 25 fsu 3478,3
fbu 141,67
En travée Aux appuis
Mu en Nm 232930 Mu en Nm 528750
Mu Mu
μbu= b×d²×fbu 0,04 μbu= b×d²×fbu 0,08
α=1,25(1-√1− 2μbu) 0,05 α=1,25(1-√1− 2μbu) 0,11
Z = d × (1 - 0.4 × α) 93,24 cm Z = d × (1 - 0.4 × α) 90,89
16,72 cm² , soit
7,18 cm² , soit
As = Mu/Zfsu As = Mu/Zfsu 3HA14+4HA20
5HA14 (7,7cm²)
(4,65cm²+12,57cm²)

❖ Armature transversale
• Détermination de la contrainte tangentielle limite ultime Ԏu
π
Avec les armatures traversables droites, c’est-à-dire α = et fissuration peu
2
préjudiciable, on a :

fc28 25
Ԏu = min (0,20 x , 5MPa) = min(0,20 x , 5MPa) = min(3,33 MPa, 5 MPa)
1,5 1,5

Ԏu = 33,3 daN/cm²

• Détermination de la contrainte tangentielle conventionnelle Ԏuo

Prenons l’effort tranchant Tu = 533,56 KN


Tu 53356
Ԏuo = = = 11,23 daN/cm²
boxd 50x95

Ԏuo < Ԏu ,
54

• Détermination de la section d’armature


Diamètre minimale : Øt ≤ Min (h/35 ; bo/10 ; Øl) = min (28,57 ; 50 ; 14) = 14 mm, On
prend : Øt = 10 mm.

Ainsi suivant le nombre des barres longitudinales, nous choisissons les cadres à 3 brins
de diamètres 8 mm

3x(10mm)2 x3,14
At = = 235,5 mm² = 2,36 cm²
4

• Espacement minimale :

0,9Atfe 0,9x2,36x4000
St ≤ = 1,15x50x11,23 = 13,157 cm
1,15boԎu

Donc on adoptera un espacement de St = 10 cm.


St ≤ Min (0,9 d ; 40 cm)

• Ecartement initial
St 10
Sto = = = 5 cm
2 2

NB : le plan d’armature de la nervure en annexe


Bordereau d’armature de la nervure

Eléments Nombre Longueur Masse


Longueur Masse
Pos. Diamètre totale totale
Nom Nombre (mm) Dans un élément Total (kg)
(mm) (kg)
1 20 2400 8 8 19200 47,42
Nervure 3 20 3250 28 28 91000 224,77
du 1 2014,46
radier 10 14 46490 8 8 371920 450,02
12 10 2800 748 748 2094400 1292,24
55

Feraillage du radier au niveau -3 , schema de disposition des barres d’armatures sur les lits supperieurs et inferieurs
56
57

III.4. CALCUL DU VOILE


Les voiles sont des murs en béton armé ou non armé assurant, d’une part le transfert des charges
verticales (fonction porteuse) et d’autre part la stabilité sous l’action des charges horizontales
(fonction de contreventement).
Les voiles ou murs de contreventement peuvent être généralement définis comme des éléments
verticaux à deux dimensions, dont la raideur hors plan est négligeable. Dans leurs plans, ils
présentent généralement une grande résistance et une grande rigidité vis-à-vis des forces
horizontales. Par contre, dans la direction perpendiculaire à leurs plans, ils offrent très peu de
résistance vis-à-vis des forces horizontales.
Dans une structure, les voiles de contreventement, outre leurs rôles porteurs vis-à-vis Des charges
verticales, sont particulièrement efficaces pour assurer la résistance aux Forces horizontales grâces
à leur rigidité importante dans ce plan.
Les sollicitations engendrées les voiles sont :
Moment fléchissant et effort tranchant provoque par l’action sismique. Effort normal du a la
combinaison des charges permanentes, d’exploitation et que la charge sismique.
Les murs peuvent donc être assimilés à des consoles verticales soumises à une sollicitation de
flexion composée avec compression, ayant un certain degré d’encastrement à la base, sur des
fondations superficielles ou sur pieux
De plus, les voiles de contreventement se subdivisent en voiles pleins (sans ouvertures), voiles à
une seule file d’ouverture et voiles à plusieurs files d’ouvertures.

Voile plein

III.4.1 Rôles des voiles


Les voiles sont des éléments porteurs en béton armé ayant deux fonctions principales :
- Prendre et transmette une partie des charges.

- Transmette les efforts horizontaux dus au séisme et au vent, c’est-à-dire participer au

contreventement de la structure.

- D’assurer une isolation acoustique entre deux locaux.


58

III.4.2 Dispositions constructives

Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies de crochets à la partie supérieure.
Toutes les autres barres n'ont pas de crochets (jonction par recouvrement).
Les deux nappes d'armatures doivent être reliées avec au moins 4 épingles au mètre carré.
Dans chaque nappe, les barres horizontales doivent être disposées vers l'extérieur.
Les longueurs de recouvrement doivent être égales à :
• 40∅ pour les barres situées dans les zones où le renversement du signe des efforts est
possible ;
• 20∅ pour les barres situées dans les zones comprimées sous l'action de toutes les
combinaisons possibles de charges.
Les barres horizontales doivent être munies de crochets à 135° ayant une longueur de 10∅. Dans
le cas où il existe des talons de rigidité, les barres horizontales devront être ancrées sans crochets
si les dimensions des talons permettent la réalisation d'un ancrage droit.

Fig. Disposition des armatures verticales dans les voiles

III.4.3 Limite du domaine d’application

• Épaisseur : a ≥ 15 cm
• Longueur : b ≥ 4a
• Élancement mécanique : λ ≤ 80
• Résistance du béton : 22 Mpa ≤ fc28 ≤ 45 Mpa pour notre cas fc28= 25 Mpa

• Hauteur de la voile h

III.4.4 Méthode de calcul


Le voile est considéré comme une console verticale encastrée en pied dans ses fondations et
sollicité par :

• Moment fléchissant et effort normal provoqués par l’action sismique


• Effort normal dû à la combinaison des charges permanentes, d’exploitation ainsi que la
charge sismique.
Ce qui implique que le voile sera calculé en flexion composée et au cisaillement.
59

• Voile armé : voile dans lequel des armatures ont été rendues nécessaires par le calcul
• Voile non armé : voile dans lequel toutes les armatures mises en place ne découlent que
des dispositions constructives règlementaires : chainages, armatures de comportement.
Vérification des contraintes normales :
• Détermination de la longueur de flambement :
Détermination de

Mur encastré en tête et en pied

• Avec un plancher de part et d’autre


• Avec un plancher d’un seul coté
Mur articulé en tete et en pied

• Pour les murs non raidis : 𝑙𝑓 = 𝐿𝑓′ = 𝜶.L


• Pour les murs raidis, on passe de 𝐿𝑓′ à l’aide d’un coefficient Ψ

Mur armé verticalement Mur non armé verticalement


0,80 0,85
0,85 0,90
1,00 1,00
60

III.4.6 Épaisseur
L’épaisseur doit être déterminée en fonction de la hauteur libre d’étage he et des conditions de
rigidité des extrémités.
- L’épaisseur du voile : a ≥ he/20

a ≥ 300 20 =15 cm
On adopte, e = 15 cm pour tous les voiles.

- La longueur du voile : L ≥ 4 a et L ≥ 60 cm.

III.4.7 Calculs statiques des sollicitations

Pour les calculs statiques des sollicitations de la voile, nous avons utilisé le logiciel robot structural
2018.

III.4.8 Calcul d’armature

À l’aide de logiciel robot, nous avons calculés les sections d’armatures de la voile.
61
62

CHAPITRE IV : ÉTUDE COMPARATIVE ENTRE LES DEUX VARIANTES


Ce chapitre présentera le métré quantitatif en béton, acier et coffrage afin d’estimer la variante la
plus optimale. Et ensuite nous examinerons les influences de chaque variante sur les autres
éléments de la structure.
IV.1 RESULTATS DU METRE DES DIFFERENTS ELEMENTS DE LA STRUCTURE

Béton (m3) Aciers (kg)


Eléments
Plancher dalle Plancher nervurée Plancher dalle Plancher nervurée
Poteaux 415,8 277,2 31161,9 39251,51
Poutres 0 444,4 0 2800,96
Dalles 1565 843 125997,74 57606,573
Radier 734,872 734,872 59672,55 54091,514
Total 2715,67 2299,47 216832,19 153750,56

IV.2 PRIX UNITAIRE DE LA STRUCTURE

Béton (m3) Aciers (kg)


Eléments
Plancher dalle Plancher nervurée Plancher dalle Plancher nervurée
m3 2715,67 2299,47 216832,19 155912,71
Prix unitaire
420,7 420,7 3,28 3,28
(USD)
Cout total (USD) 1142483,21 967387,87 711209,583 511393,679
Cout total général
(USD) 2109871,081 1222603,262

Commentaire

• La variante plancher dalle est plus chère que celle du plancher nervurée de 42,05%.
• Le métré en béton armé et d’armature de la structure de la variété planche nervurée
est plus importante qu’en plancher-dalle, suite aux liaisons des éléments de la
structure.
IV.3. VARIANTE PLANCHER-DALLE

Le plancher-dalle est des dalles pleines reposant sur des points d’appuis isolés constitués par des
poteaux et si les poteaux ont la tête évasée, on les appelle dalle champignon. Ce type de dalle est
adopté lorsqu’on a besoin d’un espace libre important sans murs avec simplement les piliers et les
planchers et lorsqu’on veut éviter la présence de poutres apparentes.
Dans le cas de plancher champignon, l’évasement, c.à.d. l’augmentation progressive de la section
du poteau en tête s’appelle chapiteau. Le chapiteau présente une forme homothétique à celle du
poteau pour une distribution régulière des forces. L’importance du chapiteau est de reprendre les
efforts tranchants au niveau des liaisons entre la dalle et le poteau en fin d’éviter le poinçonnement.
63

Avantages Inconvénients Domaines d’utilisations


- Rapidité d’exécution (300m3 - Risque de - Parking
par jour) poinçonnement au niveau - Centres
- Coffrage simple et moins des poteaux commerciaux
couteux - Il est d’une très - Bureaux
- Respect des normes grande épaisseur (trop - Bâtiments de
parasismiques (sans lourd) logistiques
contreventement) - Consommation des - Bâtiments
- Encombrement réduit. matériaux (en béton et en accueillant du public.
- Obtenir de grandes portées acier)
avec une épaisseur uniforme et - Coûte trop chère.
sans retombées. - Les calculs trop
- Faciliter les installations de compliqués et trop longues
plomberies et de climatisation - Il adapter à des
etc.… mailles régulières.

IV.4. VARIANTE PLANCHER NERVUREE

IV.4.1. Dispositions générales


Ce type de plancher est le plus courant pour les bâtiments industriels ou habitation. Il est constitué
par une dalle (également appelé hourdis), reposant sur un système de poutres secondaires et de
poutres principales.
D’après H. Thonier (1993), on appelle plancher Nervuré l’ensemble constitué de nervures (ou
poutrelles) cachées ou visibles supportant des dalles de faible portée.
IV.4.1. Caractéristiques
64

Ils sont indiqués pour couvrir des locaux de forme allongée. Sa hauteur totale (nervures+ dalle)
varie de 25 à 60cm. En général, il porte dans un seul sens soit dans les deux par rapport la
vérification.

Leur exécution permet de récupérer le coffrage et de le réutiliser ; et l’épaisseur de la dalle varie


de 10 à 18 cm.

Ce type de plancher présente de nombreux avantages. Le tableau suivant nous en fait le résumé.
Avantages Inconvénients Domaines d’utilisations
- Supporte des fortes - Coffrage compliqué, - Bâtiment d’habitation
surcharges >250 daN/m² disposition des installations - Centres commerciaux
- Permet de franchir de sous dalle compliquée. - Bureaux
grande portée plus 5m - Bâtiments accueillant
- Permet d’éliminer le du public
poids propre inutile
- Utilise le béton en
compression.
- Une épaisseur réduite
du béton.
- Compétitivité
économique
65

TABLEAU DE COMPARAISON

Variante Avantages Inconvénients Figures


Plancher-dalle Quantité de matériaux plus importante.
Problèmes de poinçonnement et de
déformations.
Flexibilité dans l’affectation. Simplicité de coffrage. Consommation d’
Figure2.2

Quantité de matériaux faible, bon comportement, Coffrage compliqué, disposition des Figure2.3
construction simple, flexibilité dans l’affectation. installations sous dalle compliquée

Sur sommier
Plancher champignons Quantité de matériaux plus importante. Figure2.4
Pas de problème de poinçonnement. Coffrage plus compliqué.
Flexibilité dans l’affectation. Nécessité de prévoir les installations en
tenant compte des champignons

Synthèse

Les résultats obtenus par le métré montrent que la variante la plus avantageuse est le plancher nervurée en terme de cout, car la présence des nervures
permet d’économiser le béton et l’acier. Le choix du plancher-dalle, nous facilitera d’avoir une surface plane qui va nous faciliter les installations de
plomberies et de climatisation etc.…
Le bâtiment avec plancher-dalle transmet une très grande charge que celle du plancher nervurée.
Le choix du plancher nervurée pour un entrepreneur est plus avantagé, du fait qu’il est économique et permet de réduire le poids du bâtiment par
rapport au plancher-dalle.
66

CONCLUSION

Ce projet de fin d’études consiste à comparer deux variantes, à savoir plancher nervurée et plancher
dalle en étudiant une structure sur radier général à usage administrative.
C’était pour nous une occasion d’appréhender la complexité de l’étude de ces deux types de
planchers, notamment au niveau de calcul manuel et logiciel.
Au terme de ce travail, nous avons pu ressortir quelques avantages que présente le plancher-dalle
malgré qu’il est plus chère que plancher nervurée :
• Obtenir de grandes portées avec une épaisseur uniforme et sans retombées.
• Faciliter les installations de plomberies et de climatisation etc.…
• Un coffrage très simple et rapide.
• Délai d’exécution court pouvant atteindre 300 m² de plancher par jour.
Cependant, les inconvénients majeurs du plancher-dalle réside dans le fait qu’il est d’une épaisseur
très énorme, le risque de poinçonnement au niveau des poteaux et une consommation importante
d’armatures.
Nous avons aussi pu approfondir nos connaissances sur le dimensionnement du radier et sur les
études technologiques du bâtiment.
Ce mémoire, fut une expérience très enrichissante puisqu’il a permis de mettre en application
directe plusieurs modules de BTP et nous a permis plus de découvrir de nouvelles connaissances
en rapport, d’une part, avec l’étude des dalles, des radiers, et d’autre part, avec l’utilisation des
logiciels Robot bat structural et Autocad structural detaing pour les plans d’armature.
67

BIBLIOGRAPHIE
A. Ouvrages
1. MOUGIN, Jean pierre, Béton armé, B.A.E.L 91, modifié 99 et DTU
associés, 2è édition, Eyrolles, Paris 2000, 284p.
2. LAMIRAULT, Jean et Renaud, Henri, Béton Armé, guide de calcul,
Foucher, Paris 1993, 143 p.
3.KOMOLGOROV Anatoli, Calcul des constructions en béton armé, 2è édition,
Tomsk, Conakry 2012, 420p.
4. PERCHAT, Jean et ROUX, Jean, Pratique du B.A.E.L 91, cours avec exercices
corrigés, 2è édition, Eyrolles, Paris 1997, 408 p.
5. GAGLIARDINI Olivier, cours de béton armé, IUP GC3 Option OS 2004/2005,
104 p.
6. HENRY thonier, conception et calcul des structures de bâtiment, Tome 1,
Tome2, Tome 3 Ecole national des ponts et chaussées.
7. BRAHAM Yous, TOUT EN UN ‘’calcul des structures de bâtiment en béton
arme ‘’, version 2015, 166P.
8. BOURAHLA, Noureddine, Résistance des matériaux de base, éd. GEOTEC.
9. H. Bassi, A. Oussaya, étude comparative entre plancher dalle et dalle réticulée
appliqué à un bâtiment R+3 sur pieux, école hassania des travaux publics, juin
2012, 151 p.
10. ANDRE Guerrin, traité de béton armé, 4è Edition, Durnod, Clermont-Ferrand
1971, 399p.
B. Notes de cours
11. KITOKO DI Sola, cours de stabilité, 3ème Année BTP, 2009-2010,
KINSHASA.
12. Urbain MAGINZI, Calcul des structures en béton armé aux états limites, 3éme
Année BTP, 2020-2021, KINSHASA.

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