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Bruit IAEC
Bruit IAEC
Commerciales
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Cours: Bruit
Généralités
On appelle bruit l’ensemble des signaux nuisibles qui se superposent au signal utile en un point
quelconque d’une chaîne de mesure ou d’un système de transmission.
Le signal utile représente l’information désirée, alors que le bruit constitue une gêne dans la
compréhension de l’information véhiculée par le signal.
Introduction au bruit
Généralités
On considère par exemple le cas d’un organe de transmission linéaire attaqué par un signal
sinusoïdal Ve(t) restituant en sortie un signal Vs(t) de même fréquence mais d’amplitude
différente.
Si le câblage est imparfait, un signal à haute fréquence B(t), émis par des systèmes environnants,
peut être capté par un effet d’antenne. Il vient alors se superposer au signal utile de sorte que le
signal obtenu en sortie est V′s(t).
Ce phénomène est bien connu du technicien qui, approchant la main du système de transmission,
fait disparaître la perturbation par effet de masse. Un blindage approprié permet, dans ce cas,
d’éliminer le bruit d’origine externe B(t). Il faut en fait réaliser une masse électrique aussi
parfaite que possible. Les potentiels sont alors définis par rapport à cette masse.
Introduction au bruit
Introduction au bruit
Dans la catégorie des bruits d’origine externe, on rencontre les bruits d’origine artificielle liés à l’activité
humaine et les bruits d’origine naturelle :
– Les parasites industriels exercent principalement leur influence dans les agglomérations. Leurs causes
sont multiples : maniement des interrupteurs, moteurs électriques, enseignes lumineuses, allumage des
automobiles, etc.
– Les parasites atmosphériques sont provoqués par des orages, des décharges atmosphériques ou
des échanges électriques entre nuages.
– Le bruit thermodynamique dû au rayonnement des corps est régi par la loi de Planck sur le corps noir.
Il est lié à des transitions radiatives dont les caractéristiques dépendent de l’agitation des électrons,
c’est-à-dire de la température du corps.
Introduction au bruit
Si on considère maintenant un récepteur de radiodiffusion accordé sur une station émettrice suffisamment
proche, on n’entend que le programme diffusé par la station, programme qui constitue ici le signal utile.
Toutefois, pour peu que l’émetteur soit éloigné ou que le récepteur soit mal accordé, il est aisé de percevoir
– superposé au signal vocal ou musical
– un bruit confus, sorte de chuchotement, de souffle ou de ronflement appelé bruit de fond.
Il s’agit cette fois d’un bruit interne à l’appareillage électronique qui se manifeste en présence ou non du
signal utile.
Introduction au bruit
Le problème de la coexistence des différents systèmes utilisant l’électromagnétisme s’est posé dès
l’apparition des premières applications de l’électricité aux communications radio, au début des années
1930.
La compatibilité électromagnétique (ou CEM) est ainsi devenue une question essentielle pour le
fonctionnement normal d’une grande partie des installations et des systèmes électriques et
électroniques actuels.
Elle doit prendre en compte un certain nombre de règles (appelées normes) pour que soit garanti,
sans gêne réciproque, le fonctionnement simultané des systèmes.
Rappels clés
Rappels clés
Définition du signal
Un signal est une observation de l'évolution d'une
grandeur physique observable (mesurable) par un
système approprié. On peut citer :
la température que l'on mesure à l'aide d'un thermomètre,
la tension électrique que l'on mesure avec l'oscilloscope ou le voltmètre,
le signal sonore observable par l'oreille,
la lumière observable par l'œil,
et bien d'autres
bruit bruit
13
Définition d'un signal
Définition du signal
Cette grandeur physique est, généralement, une fonction
d'une ou de plusieurs variables dont le plus fréquent est
le temps. On peut donc définir le signal s comme étant
une fonction de temps t :
s: t s (t )
Généralement, c'est une fonction réelle mais elle
peut être complexe.
Le signal est porteur de l'information (message) et
aussi de l'énergie :
Es s s( t ) dt
2 2
14
Définition d'un signal
Définition du signal
Cette fonction peut être de nature différente selon qu'il
est continu ou discret ou que la variable temps est
continue ou discrète. On distingue ainsi :
15
Définition d'un signal
Définition du signal
Signal continu à temps continu
s(t)
t R et s(t) R 16
Définition d'un signal
Définition du signal
Signal continu à temps discret
s(tk)
s(tm)
tn
t
tk tm
tk Z et s(tk) R 17
Définition d'un signal
Définition du signal
Signal discret à temps continu
sk(t) sn(t)
t R et sk(t) Z 18
Définition d'un signal
Définition du signal
Signal discret à temps discret
sk sk =s(tk)
tn
t
tk
tk Z et sk Z 19
Classification des signaux
Les signaux
déterministes aléatoires
(Régime statique)
variables
constants
(Régime dynamique)
(Régime transitoire)
périodiques
apériodiques
non modulés modulés
21
Les signaux à temps continu
Exemples de signaux déterministes élémentaires
1 1
E
0.8 0.8
0.6 0.6
0.4 0.4
0.2 0.2
0 0
-5 0 5 -5 0 5
a : t =0,E=1 b : t =-2,E=1
1 2
0.8
1.5
0.6
1
0.4
0.5
0.2
t
0 0
-5 0 5 -5 0 5
-3 -2 -1 0 1 2 3 4
s(t ) EU (t 1) U (t 1)
c : t =2,E=1 d : t =0,E=0.5
Echelon : e(t ) EU (t t )
Distribution de Heaviside Fonction rectangulaire ou porte
m(t)
10 a=2.5 s(t)
5 a=1
t
-2 -1 0 1 2 3 4 -2 0 2 4 6 8 10
t
-5
a=-2.5
-10
f 1 (u ) f 2 (t u )du
Produit de convolution
Propriétés du produit de convolution
z (t ) f 1 (t ) f 2 (t ) * f 3 (t )
Le produit de convolution associatif f 1 (t ) f 2 (t ) f 3 (t )
f 1 (t ) f 2 (t ) f 3 (t )
2 t T 2 t T
an n0 , f (t )cos( nw0 t)dt bn n1, f (t )sin( nw0 t)dt
T t T t
série de Fourier d'unSérie
signalde Fourier
33
Définition : série de Fourier d'un signal périodique
Exercice d'application:
Calculer les coefficients de Fourier an et bn dans le cas des signaux pairs
et impairs.
4 T /2 an n0 , 0
an n0 , f (t )cos( nw0 t)dt
T 0 4 T /2
bn n1, 0 bn n1, T f (t )sin( nw0 t)dt
0
série de Fourier d'unSérie
signalde Fourier
34
Définition : représentation cissoïdale de la série de Fourier
t T t T
a n an
2 2
n w f (t ) cos( nw0 t )dt an
a
T
t
f (t ) cos( n 0 t ) dt
T
t
t T t T
b bn
b 2 f (t ) sin( n w t ) dt
2
f (t ) sin( nw0 t )dt bn n
n
T
0
T
t t
an cos(nw0t ) bn sin( nw0t )
ao
f (t )
2 n1
e jnw0t e jnw0t e jnw0t e jnw0 t
ao
f (t ) an bn
2 n 1 2 2 j
ao an jbn jnw0t an jbn jnw0 t
e e
2 n 1
2 n 1
2
ao an jbn jnw0t a m jb m jmw0t
e e
2 n 1
2 m 1
2
ao an jbn jnw0t am jbm jmw0 t
e e
2 n 1
2 m 1
2
série
Analyse etde
synthèse d’un
Fourier d'un signal périodique
signal
36
Synthèse d'un signal périodique
1.5
1
0.5
b3
-0.5
b5
s(t) b7 b9 b11
-1
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 0 2 4 6 8 10 12
'1' 0
-1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
'3' 0
-1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
0.5
'5' 0
-0.5
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
0.5
'7' 0
-0.5
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
0.2
'1'+'3'+'5'+'7'+'9'
'1'+'3'+'5'+'7'
'1'+'3'+'5'
S'1'+'3'
'1' (t)
3999
'9' 0
-0.2
Théorème :
Toute fonction f(t) définie et bornée sur ],+ [, ne présentant qu'un
nombre fini de discontinuités de première espère sur cet intervalle et
absolument sommable (intégrable), admet une transformée de Fourier
F ( f (t )) TF f (t ) F ( jw ) F (w )
f (t)e
définie par : jw t
dt
f (t ) TF F ( ) F ( )e 2 jt d
2 jt
TF ( f (t )) F ( ) f (t )e dt -1
Transformées de Fourier
Transformée de Fourier
Soient
f(t) et g(t), 2 signaux de transformées de Fourier F(w) (ou F(n)) et G(w) (ou G(n)).
g1(t) et g2(t), 2 signaux de transformées de Fourier G1(w) (ou G1(n)) et G2(w) (ou
G2(n)).
a, b et sont des constantes arbitraires
w0 et n0 constantes (pulsation et fréquence)
t constante temporelle
La transformée de Fourier est linéaire F ag 1 (t ) b g 2 (t ) aG1 (n ) b G2 (n )
Théorème de modulation
F f (t )e j 2n 0 t F (n n 0 )
F f ( t )
1
Changement d'échelle F ( n )
Transformées de Fourier
Transformée de Fourier : les propriétés
Soient
f(t) et g(t), 2 signaux de transformées de Fourier F(w) (ou F(n)) et G(w) (ou G(n)).
g1(t) et g2(t), 2 signaux de transformées de Fourier G1(w) (ou G1(n)) et G2(w) (ou
G2(n)).
a, b et sont des constantes arbitraires
w0 et n0 constantes (pulsation et fréquence)
t constante temporelle
La transformée de Fourier d'un signal pair est paire : f ( t ) f (t ) G ( n ) G (n )
Le bruit de fond des équipements électroniques est lié aux fluctuations spontanées qui affectent une
grandeur électrique (tension, courant ou champ) dans les divers composants (actifs ou passifs) des circuits.
Ces fluctuations sont dues au fait que les grandeurs précédentes dépendent des mouvements désordonnés de
charges élémentaires. Ces charges sont généralement en très grand nombre et leur action globale nous
apparaît comme constante ou continument variable. Toutefois, chaque particule étant animée d’un
mouvement aléatoire, la grandeur électrique considérée fluctue également de manière aléatoire autour de sa
valeur moyenne.
Ces fluctuations spontanées dans les composants sont des bruits d’origine interne qui constituent comme
telles une limitation de base à la transmission de l’information sous forme électrique.
bruit de fond ou Interne
– le bruit thermique ou bruit Johnson qui apparaît dans les résistances au sens
large du terme. Il est dû à l’agitation thermique des électrons dans les conducteurs
et augmente donc avec la température ;
– le bruit de grenaille ou bruit Schottky qui apparaît dans les sources de courant
électronique (diodes, transistors etc.). Il est dû au déplacement des porteurs de charge
et celle-ci s’accompagne inévitablement de fluctuations.
Caractérisation du bruit de fond
Le signal de bruit est essentiellement estimé par une puissance Pb. Celui-ci se superpose à un signal utile.
La dégradation du signal par le bruit est caractérisée par le rapport Psignal/Pbruit, souvent noté S/N (signal
over noise) ou SNR (signal to noise ratio).
Dans la représentation temporelle du phénomène (figure ci-contre), on s’intéresse aux variations spontanées
de l’amplitude du bruit (courant ou tension).
Caractérisation du bruit de fond
Dans l’aspect fréquentiel du phénomène (cas le plus fréquent), on introduit la densité spectrale de
puissance de bruit W(f) à partir de la puissance de bruit traversant un filtre de fréquence caractérisé
par une bande passante df infiniment étroite.
Il se manifeste dans tout composant dont la caractéristique est à l’origine d’une dissipation d’énergie :
résistance pure, résistance de perte d’un condensateur ou d’une bobine d’auto-induction, résistance de base
d’un transistor à jonctions, résistance de rayonnement d’une antenne, etc.
Bruit thermique (bruit Johnson) des résistances
Question: comment obtenir une information sur la répartition en fréquence d’un bruit, encore appelé signal
aléatoire ?
Problème: le bruit n’est pas périodique et on ne dispose pas d’une expression analytique dans le domaine
temporel. Intuitivement, la valeur moyenne d’un bruit est nulle, par contre le carré de la valeur moyenne est
différent de zéro.
Rappel sur la notion de valeur efficace et quadratique moyenne
Rappel sur la notion de valeur efficace et quadratique moyenne
Densités spectrales des résistances et diodes (sans démonstration à ce niveau d’étude)
Exercice d’application
Exercice d’application 1
Exercice d’application 2
Bruit dans les transistors
Bruit dans les transistors
Bruit dans les transistors
Bruit dans les transistors
Modélisation du bruit dans les AOP
Modélisation du bruit dans les AOP
Modélisation du bruit dans les AOP