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Institut Africain d’Administration et d’Etudes

Commerciales
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Cours: Bruit

Prof: Justin AKORO


Evaluation

Devoir sur Table : 2h Examen final: 2h

Note de participation au cours et aux TD


Introduction au bruit

 Généralités
On appelle bruit l’ensemble des signaux nuisibles qui se superposent au signal utile en un point
quelconque d’une chaîne de mesure ou d’un système de transmission.

Le signal utile représente l’information désirée, alors que le bruit constitue une gêne dans la
compréhension de l’information véhiculée par le signal.
Introduction au bruit

Généralités

On distingue deux types :

 Bruits d’origine externe

 Bruits d’origine interne


Introduction au bruit

 Bruits d’origine externe

On considère par exemple le cas d’un organe de transmission linéaire attaqué par un signal
sinusoïdal Ve(t) restituant en sortie un signal Vs(t) de même fréquence mais d’amplitude
différente.

Si le câblage est imparfait, un signal à haute fréquence B(t), émis par des systèmes environnants,
peut être capté par un effet d’antenne. Il vient alors se superposer au signal utile de sorte que le
signal obtenu en sortie est V′s(t).

Ce phénomène est bien connu du technicien qui, approchant la main du système de transmission,
fait disparaître la perturbation par effet de masse. Un blindage approprié permet, dans ce cas,
d’éliminer le bruit d’origine externe B(t). Il faut en fait réaliser une masse électrique aussi
parfaite que possible. Les potentiels sont alors définis par rapport à cette masse.
Introduction au bruit
Introduction au bruit

Dans la catégorie des bruits d’origine externe, on rencontre les bruits d’origine artificielle liés à l’activité
humaine et les bruits d’origine naturelle :

– Les parasites industriels exercent principalement leur influence dans les agglomérations. Leurs causes
sont multiples : maniement des interrupteurs, moteurs électriques, enseignes lumineuses, allumage des
automobiles, etc.
– Les parasites atmosphériques sont provoqués par des orages, des décharges atmosphériques ou
des échanges électriques entre nuages.

– Le bruit thermodynamique dû au rayonnement des corps est régi par la loi de Planck sur le corps noir.
Il est lié à des transitions radiatives dont les caractéristiques dépendent de l’agitation des électrons,
c’est-à-dire de la température du corps.
Introduction au bruit

 Bruits d’origine interne

Si on considère maintenant un récepteur de radiodiffusion accordé sur une station émettrice suffisamment
proche, on n’entend que le programme diffusé par la station, programme qui constitue ici le signal utile.

Toutefois, pour peu que l’émetteur soit éloigné ou que le récepteur soit mal accordé, il est aisé de percevoir
– superposé au signal vocal ou musical
– un bruit confus, sorte de chuchotement, de souffle ou de ronflement appelé bruit de fond.

Il s’agit cette fois d’un bruit interne à l’appareillage électronique qui se manifeste en présence ou non du
signal utile.
Introduction au bruit

 Compatibilité électromagnétique (CEM)

Le problème de la coexistence des différents systèmes utilisant l’électromagnétisme s’est posé dès
l’apparition des premières applications de l’électricité aux communications radio, au début des années
1930.

Depuis, la multiplication des systèmes électriques et électroniques (industrie, télécommunications,


domotique) a entraîné une prise de conscience des conséquences des perturbations
électromagnétiques.

La micro-électronique et les techniques modernes de l’information ont introduit des aspects


nouveaux et spécifiques.
Introduction au bruit

La compatibilité électromagnétique (ou CEM) est ainsi devenue une question essentielle pour le
fonctionnement normal d’une grande partie des installations et des systèmes électriques et
électroniques actuels.

On la définit comme l’aptitude d’un dispositif ou d’un système à fonctionner de manière


satisfaisante dans son environnement électromagnétique, sans produire de perturbations
intolérables pour son environnement.

La CEM s’intéresse à deux aspects :

 le pouvoir perturbateur (émission de parasites) ;

 l’immunité aux perturbations électromagnétiques ou émissions radioélectriques.


Introduction au bruit

Elle étudie plus particulièrement :

 les causes des perturbations électromagnétiques ;


 les voies de propagation et de pénétration ;

 les moyens de supprimer (ou au moins de limiter)


leurs effets sur des installations sensibles.

Elle doit prendre en compte un certain nombre de règles (appelées normes) pour que soit garanti,
sans gêne réciproque, le fonctionnement simultané des systèmes.
Rappels clés

Rappels clés
 Définition du signal
Un signal est une observation de l'évolution d'une
grandeur physique observable (mesurable) par un
système approprié. On peut citer :
la température que l'on mesure à l'aide d'un thermomètre,
la tension électrique que l'on mesure avec l'oscilloscope ou le voltmètre,
le signal sonore observable par l'oreille,
la lumière observable par l'œil,
et bien d'autres

entrée sortie entrée sortie


Système1 Système2
(Microphone) (Haut-parleur)
(son) (signal électrique) (signal électrique) (son)

bruit bruit
13
Définition d'un signal
 Définition du signal
Cette grandeur physique est, généralement, une fonction
d'une ou de plusieurs variables dont le plus fréquent est
le temps. On peut donc définir le signal s comme étant
une fonction de temps t :
s: t  s (t )
Généralement, c'est une fonction réelle mais elle
peut être complexe.
Le signal est porteur de l'information (message) et
aussi de l'énergie :
Es  s   s( t ) dt
2 2
14
Définition d'un signal
 Définition du signal
Cette fonction peut être de nature différente selon qu'il
est continu ou discret ou que la variable temps est
continue ou discrète. On distingue ainsi :

15
Définition d'un signal
 Définition du signal
Signal continu à temps continu

s(t)

t  R et s(t)  R 16
Définition d'un signal
 Définition du signal
Signal continu à temps discret
s(tk)
s(tm)

tn
t
tk tm

tk  Z et s(tk)  R 17
Définition d'un signal
 Définition du signal
Signal discret à temps continu
sk(t) sn(t)

t  R et sk(t)  Z 18
Définition d'un signal
 Définition du signal
Signal discret à temps discret

sk sk =s(tk)

tn
t
tk

tk  Z et sk  Z 19
Classification des signaux

Les signaux

déterministes aléatoires
(Régime statique)
variables
constants
(Régime dynamique)

(Régime transitoire)
périodiques

apériodiques
non modulés modulés

Signaux tests Signaux à modulation par


Signaux à rapport cycl. rapport cycl. sinusoïdale impulsions
tests Signaux 1/2 variable mod. amplitude
Échelon quelconques Sinusoïdes mod. angulaire
Impulsion Carrés
Train d'impulsions
- fréquence par signaux
Rampe Triangles
Dents de scie - phase quelconques
20
Les signaux à temps continu

les signaux déterministes : ce sont les signaux pour


lesquels, l'on peut déterminer la valeur à un instant donné de
façon formelle

les signaux aléatoires : contrairement aux signaux


déterministes, il est impossible de prévoir la valeur à un
instant donné. Seules leurs propriétés statistiques (moyenne,
variance, autocorrélation, ...) permettent donc de les décrire.

21
Les signaux à temps continu
Exemples de signaux déterministes élémentaires
1 1
E
0.8 0.8

0.6 0.6

0.4 0.4

0.2 0.2

0 0
-5 0 5 -5 0 5

a : t =0,E=1 b : t =-2,E=1
1 2

0.8
1.5

0.6
1
0.4

0.5
0.2
t
0 0
-5 0 5 -5 0 5
-3 -2 -1 0 1 2 3 4
s(t )  EU (t  1)  U (t  1)
c : t =2,E=1 d : t =0,E=0.5

Echelon : e(t )  EU (t  t )
Distribution de Heaviside Fonction rectangulaire ou porte

m(t)
10 a=2.5 s(t)

5 a=1

t
-2 -1 0 1 2 3 4 -2 0 2 4 6 8 10
t

-5
a=-2.5
-10

m(t )  atU (t ) - Fonction rampe s (t )  U (t  t ) sin( 2ft ) 22


 FONCTIONS PARTICULIÈRES

 Echelon Unité ou indice de Heaviside

Ce signal permet de simuler un brusque changement de regime de fontionnement


 Fonction Porte
 Impulsion de Dirac
 Fonction signe
 Fonction rampe
 Fonction triangulaire
 Fonction sinus cardinal
Produit de convolution
Réponse d'un système : le produit de convolution
La réponse r(t) d'un système linéaire est donnée par le produit de convolution de l'entrée e(t) et
de la réponse impulsionnelle h(t) de ce système : r(t)=h(t)*e(t)=e(t)*h(t).

Définition : le produit de convolution z (t )  f 1 (t )  f 2 (t )  f 2 (t )  f 1 (t )


de f1(t) et et f2(t) 




f 1 (u ) f 2 (t  u )du
Produit de convolution
Propriétés du produit de convolution

Le produit de convolution est commutatif : f 1 (t )  f 2 (t )  f 2 (t )  f 1 (t )

Le produit de convolution distributif z (t )  f 1 (t )   f 2 (t )  f 3 (t ) 


par rapport à l'addition :  f 1 ( t )  f 2 ( t )  f 1 ( t )  f 3 (t )

z (t )  f 1 (t )   f 2 (t ) * f 3 (t )
Le produit de convolution associatif   f 1 (t )  f 2 (t ) f 3 (t )
 f 1 (t )  f 2 (t )  f 3 (t )

Multiplication avec un scalaire f 1 (t )    f 2 (t )     f 1 (t )  f 2 (t )


31
série de Fourier d'unSérie
signalde Fourier
32
Définition : série de Fourier d'un signal périodique

A toute fonction périodique f(t), de période T = 1/F0=2/w0, continue


partout sauf en certains points où elle présente des discontinuités
simples (de première espèce) correspond une série trigonométrique, dite
série de Fourier, définie par

a cos(nw t)  b sin( nw t)


ao
f (t )   n 0 n 0
2 n 1

2 t T 2 t T
an n0 ,    f (t )cos( nw0 t)dt bn n1,    f (t )sin( nw0 t)dt
T t T t
série de Fourier d'unSérie
signalde Fourier
33
Définition : série de Fourier d'un signal périodique

Le terme de rang n est appelé harmonique d'ordre n


Pour n=1 on a le fondamental
L'harmonique d'ordre n peut s'écrire :  An  an2  bn2

an cos(nw0 t )  bn sin( nw0 t )  An cos( nw0 t  n )  b
tgn  n
 an

Exercice d'application:
Calculer les coefficients de Fourier an et bn dans le cas des signaux pairs
et impairs.

 4 T /2 an n0 ,   0
an n0 ,    f (t )cos( nw0 t)dt 
 T 0  4 T /2
bn n1,   0 bn n1,   T  f (t )sin( nw0 t)dt
  0
série de Fourier d'unSérie
signalde Fourier
34
Définition : représentation cissoïdale de la série de Fourier

Pour tout entier n > 0, on peut établir les relations suivantes :

t T t T

  a n  an
2 2
 n   w  f (t ) cos( nw0 t )dt  an

a
T
t
f (t ) cos( n 0 t ) dt
T
t


 t T t T

 b  bn
 
b  2 f (t ) sin(  n w t ) dt  
2
f (t ) sin( nw0 t )dt  bn  n
  n
T
0
T
 t t

 2 cos(nw0 t ) e jnw0t  e  jnw0t


Les formules d'Euler donnent :  jnw0 t  jnw0 t
2 j sin( nw0 t ) e e
série de Fourier d'unSérie
signalde Fourier
35


Reprendre l'expression de la série de Fourier : n  


n  jbn
Définition : représentation cissoïdale de la série deaFourier
 f (t ) 
2  e jnw0 t


an cos(nw0t )  bn sin( nw0t )
ao
f (t )  
2 n1


 e jnw0t  e  jnw0t e jnw0t  e  jnw0 t 

ao
f (t )    an bn 
2 n 1  2 2 j 
 

 
ao an  jbn jnw0t an  jbn  jnw0 t
  e  e
2 n 1
2 n 1
2
 

 
ao an  jbn jnw0t a m  jb m jmw0t
  e  e
2 n 1
2 m  1
2
 

 
ao an  jbn jnw0t am  jbm jmw0 t
  e  e
2 n 1
2 m  1
2
série
Analyse etde
synthèse d’un
Fourier d'un signal périodique
signal
36
Synthèse d'un signal périodique
1.5
1

0.5 b1 Spectre de s(t)


1

0.5
b3
-0.5
b5
s(t) b7 b9 b11
-1
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 0 2 4 6 8 10 12

'1' 0

-1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1

'3' 0
-1
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1

0.5

'5' 0
-0.5
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
0.5

'7' 0

-0.5
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1

0.2
'1'+'3'+'5'+'7'+'9'
'1'+'3'+'5'+'7'
'1'+'3'+'5'
S'1'+'3'
'1' (t)
3999
'9' 0
-0.2

0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1


 Transformée
Transformées
de Fourierde Fourier
Transformée de Fourier

Théorème :
Toute fonction f(t) définie et bornée sur ],+ [, ne présentant qu'un
nombre fini de discontinuités de première espère sur cet intervalle et
absolument sommable (intégrable), admet une transformée de Fourier

F ( f (t ))  TF  f (t )  F ( jw )  F (w ) 
 f (t)e
définie par :  jw t
dt


De la même façon que dans le cas de la série de Fourier, on peut reconstruire


f(t) si l'on connaît sa transformée de Fourier : c'est la transformée de Fourier
inverse définie par 
f (t )  TF -1F ( jw )  F -1F ( jw ) 

1
F ( jw )e jwt dw
2 

Si on remplace la pulsation w par la fréquence n (w2n), on obtient les expressions


équivalentes suivantes :
 

 
f (t )  TF F ( )  F ( )e 2 jt d
 2 jt
TF ( f (t ))  F ( )  f (t )e dt -1

 
Transformées de Fourier
Transformée de Fourier

Quelques exemples (suite)

Calculer la TF de la distribution d’échelon unité par calcul direct


Transformées de Fourier
Transformée de Fourier : les propriétés

Soient
f(t) et g(t), 2 signaux de transformées de Fourier F(w) (ou F(n)) et G(w) (ou G(n)).
g1(t) et g2(t), 2 signaux de transformées de Fourier G1(w) (ou G1(n)) et G2(w) (ou
G2(n)).
a, b et  sont des constantes arbitraires
w0 et n0 constantes (pulsation et fréquence)
t constante temporelle
La transformée de Fourier est linéaire F ag 1 (t )  b g 2 (t )   aG1 (n )  b G2 (n )

Théorème du retard F  f (t  t )  e  j 2n t F (n )

Théorème de modulation  
F f (t )e j 2n 0 t  F (n  n 0 )

F  f ( t )  
1
Changement d'échelle F ( n )

Transformées de Fourier
Transformée de Fourier : les propriétés

Soient
f(t) et g(t), 2 signaux de transformées de Fourier F(w) (ou F(n)) et G(w) (ou G(n)).
g1(t) et g2(t), 2 signaux de transformées de Fourier G1(w) (ou G1(n)) et G2(w) (ou
G2(n)).
a, b et  sont des constantes arbitraires
w0 et n0 constantes (pulsation et fréquence)
t constante temporelle
La transformée de Fourier d'un signal pair est paire : f ( t )  f (t )  G ( n )  G (n )

La transformée de Fourier d'un signal impair est impairef :(  t )   f (t )  G ( n )   G (n )


bruit de fond ou Interne

 Origines du bruit de fond

Le bruit de fond des équipements électroniques est lié aux fluctuations spontanées qui affectent une
grandeur électrique (tension, courant ou champ) dans les divers composants (actifs ou passifs) des circuits.

Ces fluctuations sont dues au fait que les grandeurs précédentes dépendent des mouvements désordonnés de
charges élémentaires. Ces charges sont généralement en très grand nombre et leur action globale nous
apparaît comme constante ou continument variable. Toutefois, chaque particule étant animée d’un
mouvement aléatoire, la grandeur électrique considérée fluctue également de manière aléatoire autour de sa
valeur moyenne.

Ces fluctuations spontanées dans les composants sont des bruits d’origine interne qui constituent comme
telles une limitation de base à la transmission de l’information sous forme électrique.
bruit de fond ou Interne

Les deux sources principales de bruit d’origine interne sont :

– le bruit thermique ou bruit Johnson qui apparaît dans les résistances au sens
large du terme. Il est dû à l’agitation thermique des électrons dans les conducteurs
et augmente donc avec la température ;

– le bruit de grenaille ou bruit Schottky qui apparaît dans les sources de courant
électronique (diodes, transistors etc.). Il est dû au déplacement des porteurs de charge
et celle-ci s’accompagne inévitablement de fluctuations.
Caractérisation du bruit de fond

Le signal de bruit est essentiellement estimé par une puissance Pb. Celui-ci se superpose à un signal utile.

La dégradation du signal par le bruit est caractérisée par le rapport Psignal/Pbruit, souvent noté S/N (signal
over noise) ou SNR (signal to noise ratio).

Dans la représentation temporelle du phénomène (figure ci-contre), on s’intéresse aux variations spontanées
de l’amplitude du bruit (courant ou tension).
Caractérisation du bruit de fond

Dans l’aspect fréquentiel du phénomène (cas le plus fréquent), on introduit la densité spectrale de
puissance de bruit W(f) à partir de la puissance de bruit traversant un filtre de fréquence caractérisé
par une bande passante df infiniment étroite.

Pour un système de bande passante [f1,f2] :


Bruit des composants élémentaires : résistances et diodes

Bruit thermique (bruit Johnson) des résistances


Le bruit de fond d’une résistance – au sens large du terme – est un bruit d’origine thermique.

Il se manifeste dans tout composant dont la caractéristique est à l’origine d’une dissipation d’énergie :
résistance pure, résistance de perte d’un condensateur ou d’une bobine d’auto-induction, résistance de base
d’un transistor à jonctions, résistance de rayonnement d’une antenne, etc.
Bruit thermique (bruit Johnson) des résistances

On peut supprimer les parasites électromagnétiques mais pas le bruit.


 Bruit de grenaille ( shotnoise ) d’une diode à jonction polarisée en directe
 Répartition du bruit dans le domaine des fréquences :
introduction de la densité spectrale
Dans le cas des signaux périodiques non sinusoïdaux, les coefficients de la série de Fourier renseignent sur la
répartition de la puissance dans le domaine des fréquences.

Question: comment obtenir une information sur la répartition en fréquence d’un bruit, encore appelé signal
aléatoire ?

Problème: le bruit n’est pas périodique et on ne dispose pas d’une expression analytique dans le domaine
temporel. Intuitivement, la valeur moyenne d’un bruit est nulle, par contre le carré de la valeur moyenne est
différent de zéro.
 Rappel sur la notion de valeur efficace et quadratique moyenne
 Rappel sur la notion de valeur efficace et quadratique moyenne
 Densités spectrales des résistances et diodes (sans démonstration à ce niveau d’étude)
Exercice d’application

Exercice d’application 1

Une résistance métallique R de 5×105 Ω, est plongée dans l’azote liquide à 77 K,


Quelles sont la tension et la puissance de bruit résultantes pour une bande passante de 15 kHz ?

Exercice d’application 2
Bruit dans les transistors
Bruit dans les transistors
Bruit dans les transistors
Bruit dans les transistors
Modélisation du bruit dans les AOP
Modélisation du bruit dans les AOP
Modélisation du bruit dans les AOP

 Modélisation du bruit Bruit en sortie d’un montage non-inverseur


Modélisation du bruit dans les AOP

 Modélisation du bruit Bruit en sortie d’un montage inverseur


Modélisation du bruit dans les AOP
Manipulation des densités spectrales, Bande passante équivalente de bruit d’un
amplificateur, Facteur de bruit d’un amplificateur ,Facteur de bruit d’une
chaîne d’amplificateurs Température équivalente de bruit,
Manipulation des densités spectrales : exemple n°1
Manipulation des densités spectrales : exemple n°1
 Manipulation des densités spectrales : exemple n°1
 Manipulation des densités spectrales : exemple n°1
Manipulation des densités spectrales : exemple n°2
Manipulation des densités spectrales : exemple n°2
Remarque : valeurs quadratiques et signaux déterministes
Bande passante équivalente de bruit d’un amplificateur
Bande passante équivalente de bruit d’un amplificateur
Facteur de bruit d’un amplificateur
Facteur de bruit d’un amplificateur : exemple
Facteur de bruit d’un amplificateur : autre définition
Facteur de bruit et température équivalente de bruit

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