TD1 - Notions de Bases Et Rappels Thermodynamiques

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Notions de bases et rappels thermodynamiques ESEBAT - 24

TD I : Notions de bases et rappels thermodynamiques


Exercice 1
Le compresseur d'un turboréacteur à soufflante a une efficacité isentropique de 85 % ; il admet 38 kg/s d'air
à 1 bar et 5 °C. La pression de sortie est de 40 bars.

1. Quelle est la puissance consommée ?


2. Calculer la température réelle à la sortie du compresseur et la différence avec celle isentropique ?
3. Calculer la puissance perdue dans le compresseur (due frottement) ?
Données pour l’air : 𝑅 = 287 𝐽⁄𝑘𝑔. 𝐾 ; 𝐶𝑃 = 1005 𝐽⁄𝑘𝑔. 𝐾 ; 𝛾 = 1,4.

Exercice 2
Une masse de 2,8 kg, à la température initiale sont 𝑇1 = 27 °𝐶, d’air subissent uneexpansion qui entraine
une augmentation de l’énergie interne de 200 kJ.

Calculer :

1. La température finale
2. Le travail fournit par l’air
3. La quantité de chaleur reçue par l’air.
4. La variation de l’entropie lors de cette détente

On donne pour l’air : 𝛾 = 1,4 ; 𝑅 = 8314 𝐽⁄𝑘𝑚𝑜𝑙. 𝐾 ; 𝐶𝑃 = 1000 𝐽⁄𝑘𝑔. 𝐾 ; 𝑀 = 28,97 𝑘𝑔⁄𝑘𝑚𝑜𝑙 .

Exercice 3
Une masse d'air de 1 kg prise dans l'état initial 1 (1bar, 17°C) subit les transformations suivantes :

• Compression adiabatique réversible 1-2 jusqu'à la pression 𝑃2 = 10 𝑏𝑎𝑟𝑠 ;


• Détente isobare 2-3 au cours de laquelle le gaz reçoit une quantité de chaleur 𝑄 = 100 𝑘𝑐𝑎𝑙 ⁄𝑘𝑔 ;
• Détente isotherme 3-4 jusqu'à la pression initiale ;
• Compression isobare 4-1 jusqu'à l'état initial.
1. Déterminer les paramètres (p, V, T) de l'air a chaque point du cycle.
2. Représenter le cycle 1-2-3-4 sur le diagramme de Clapeyron (p, V).
3. Calculer le travail échangé le long de chacune des transformations partielles.
4. Déduire le travail total échangé avec le milieu extérieur.
5. Déterminer la quantité de chaleur échangée le long du cycle.

On donne : 𝐶𝑃 = 0,244 𝑘𝐽⁄𝑘𝑔. °𝐶 ; 𝐶𝑉 = 0,175 𝑘𝑐𝑎𝑙 ⁄𝑘𝑔. °𝐶 ; 𝛾 = 1,4 ; 𝑅 = 287,1 𝐽⁄𝑘𝑔. °𝐶

Exercice 4
On considère 𝑛 = 0,04 𝑚𝑜𝑙 mol d'air, considéré comme un gaz parfait de rapport 𝛾 = 1,4. Ce gaz subit un
cycle, modélisé par les évolutions suivantes à partir de l'état A, caractérisé par 𝑃1 = 1,00 𝑏𝑎𝑟 et 𝑇1 = 300 𝐾 :
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• Compression isotherme réversible au contact de la source 𝑆1 à 𝑇1 , jusqu'à l'état B de volume 𝑉2 = 𝑉1⁄10.
• Échauffement isochore au contact thermique de la source 𝑆2 à 𝑇2 = 600 𝐾, jusqu'à l'état C de température 𝑇2 .
• Détente isotherme réversible au contact de la source 𝑆2 jusqu'à l'état D de volume 𝑉1.
• Refroidissement isochore au contact thermique de la source 𝑆1, jusqu'à l'état initial A.
1. Calculer les valeurs numériques de P.V et T pour chacun des états A, B, C et D. On présentera les résultats
dans un tableau.
2. Représenter l'allure du cycle dans un diagramme de Clapeyron (P.V). Comment peut-on, sans calcul, savoir
si le cycle proposé est celui d'un moteur ou d'un récepteur ?
3. Calculer pour chaque étape le transfert thermique et le travail reçus par le gaz.
4. Quelle est, sur le plan énergétique, la production de ce système sur un cycle ? Quel en est le coût, toujours
sur un plan énergétique ? En déduire l'expression et la valeur numérique du rendement de ce moteur.
5. Calculer la valeur de l'entropie créée par l'irréversibilité au sein du système au cours d'un cycle. Quel type
d'irréversibilité entre en jeu ici ?

Exercice 5
Une masse m d’un gaz parfait monoatomique d’écrit un cycle constitué par les transformations réversibles
suivantes :

• une transformation adiabatique A (𝑃𝐴 , 𝑉𝐴 , 𝑇2 ) ⟶ B (𝑃𝐵 , 𝑉𝐵 , 𝑇1 ) avec 𝑇1 > 𝑇2 ;


• une détente à température constante B ⟶ C (𝑃𝐶 , 𝑉𝐶 , 𝑇1 ) ;
• une transformation adiabatique C ⟶ D (𝑃𝐷 , 𝑉𝐷 , 𝑇2 ) ;
• une compression à température constante B ⟶ A.
1. On admettra que la capacité calorifique à volume constant du gaz est indépendante de la température.
1.1.Représenter le cycle dans le plan (P, V ) (diagramme de Clapeyron).
1.2.Démontrer les relations 𝑃𝐴 𝑃𝐶 = 𝑃𝐵 𝑃𝐷 et 𝑉𝐴 𝑉𝐶 = 𝑉𝐵 𝑉𝐷 .
1.3.Déterminer les travaux 𝑊𝐴𝐵 ; 𝑊𝐵𝐶 ; 𝑊𝐶𝐷 et 𝑊𝐷𝐴 reçus par le gaz dans chacune des transformations
constituant le cycle, en fonction des coordonnées des états initial et final correspondants.
1.4.Quelle est la relation entre 𝑊𝐴𝐵 et 𝑊𝐶𝐷 ? Retrouver directement cette relation en appliquant le premier
principe de la Thermodynamique et en tenant compte du fait que le gaz est parfait.
1.5.Déterminer, en fonction des coordonnées des sommets du cycle, les quantités de chaleur 𝑄𝐴𝐵 ; 𝑄𝐵𝐶 ;
𝑄𝐶𝐷 et 𝑄𝐷𝐴 reçues par le gaz dans les quatre transformations du cycle et en préciser les signes.
1.6.Etablir une relation entre 𝑄𝐵𝐶 et 𝑄𝐷𝐴 .
1.7.Déterminer le travail total W reçu par le gaz au cours du cycle. Montrer que l’on pouvait prévoir son
signe et le vérifier.
1.8.Donner la définition générale du rendement relatif à un cycle et déterminer le rendement 𝜂𝑡ℎ du cycle
considère ici.

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1.9.Déterminer les coordonnées des états C et D de telle sorte que 𝑄𝐵𝐶 ait une valeur 𝑄1fixée à l’avance.
2. Application numérique : 𝑃𝐴 = 105 𝑃𝑎 ; 𝑇1 = 300 𝐾 ; 𝑇2 = 280 𝐾 ; 𝑄1 = 200 𝐽 ; 𝛾 = 1,4 ; 𝑅 =
8,31 𝐽⁄𝑚𝑜𝑙. 𝐾 ; nombre de mole : 1⁄10.

Exercice 6
On considère n moles d’un gaz parfait subissant le cycle de transformations suivant :

• Transformation adiabatique réversible A (𝑃𝐴 , 𝑇𝐴 ) ⟶ B (𝑃𝐵 , 𝑇𝐵 ) avec 𝑇𝐵 < 𝑇𝐴 ;


• Transformation isochore B (𝑃𝐵 , 𝑇𝐵 ⟶ C (𝑃𝐶 , 𝑇𝐶 = 𝑇𝐴 ) au cours de laquelle le gaz reçoit une quantité de
chaleur positive d’une source de chaleur à température constante 𝑇𝐴 ;
• Transformation isotherme réversible C ⟶ A pendant laquelle le gaz est en contact avec la source de chaleur
de température 𝑇𝐴 .

On note 𝛾 le rapport, supposé constant, des chaleurs molaires à pression et à volume constant du gaz et R la
constante des gaz parfaits.

1. Représenter le cycle ABCA dans le diagramme de Clapeyron et préciser la nature, réversible ou


irréversible, de ce cycle.
2. Déterminer, exclusivement en fonction de 𝑇𝐴 , 𝑃𝐵 , 𝑇𝐵 , 𝑛, R et 𝛾 :
2.1.la capacité calorifique à volume constant 𝐶𝑉 du gaz ;
2.2.les volumes 𝑉𝐴 et 𝑉𝐵 du gaz dans les états A et B respectivement ;
2.3.la variation d’énergie interne ∆𝑈𝐴𝐵 du gaz entre les états A et B.
2.4.la variation d’entropie ∆𝑆𝐴𝐵 du gaz entre les états B et C ;
2.5.le travail 𝑊𝐶𝐴 reçu par le gaz dans la transformation CA.
3. Disposer dans un tableau, pour les trois transformations, les travaux et chaleurs reçus par le gaz, ainsi que
les variations d’énergie interne et d’entropie du gaz.
4. Déterminer le travail total W et la quantité de chaleur totale Q reçus par le gaz au cours du cycle. Quels
sont leurs signes respectifs ?
5. Calculer la variation d’entropie ∆𝑆𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒 de la source de température 𝑇𝐴 au cours du cycle. Commenter à
l’aide du principe d’évolution.
6. On se propose d’étudier la possibilité d’inverser le sens du cycle. Montrer, en le justifiant, qu’il est alors
nécessaire de mettre en jeu une seconde source de chaleur. Celle-ci sera choisie de température constante.
6.1.Quelle condition doit remplir cette température ? Au cours de quelle transformation le gaz doit-il être
mis en contact avec la seconde source ?
6.2.Pour ce nouveau cycle, calculer la variation d’entropie de l’ensemble des deux sources. Conclusion ?

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Exercice 7
Le moteur de Stirling est constitué de deux chambres, une chaude et une froide, reliées par un régénérateur de
volume constant pouvant être constitué de fils de cuivre tressés. Le gaz, en circuit fermé, reçoit un transfert
thermique d’une source chaude (par exemple une chaudière à combustion) et cède un transfert thermique à la
source froide (par exemple l’atmosphère). Le rôle du régénérateur, base de l’invention de Robert Stirling, est
fondamental pour obtenir une bonne efficacité. Dans son brevet original de 1816, Stirling explique que le gaz
chaud entre dans la partie chaude du régénérateur et est progressivement refroidi durant son parcours pour
ressortir par l’autre extrémité à une température presque identique à la température de la source froide.

Dans le parcours inverse, le gaz est progressivement réchauffé. Cette astuce technologique permet d’avoir une
partie des échanges thermiques internes au moteur. On considérera le cycle parcouru par 𝑛 = 40 𝑚𝑚𝑜𝑙 d’air,
considéré comme un gaz parfait de rapport isentropique 𝛾 = 1,4.

Dans un premier temps, on néglige le régénérateur : les deux chambres ne font qu’une. Le cycle de Stirling
est alors modélisable par la succession de deux isothermes et deux isochores à partir d’un état 1 (𝑃1 = 1 𝑏𝑎𝑟,
𝑇1 = 300 𝐾). Il est décrit comme suit :

• 1 → 2 : compression isotherme réversible à 𝑇𝑓 = 𝑇1 jusqu’à l’état 2 où 𝑉2 = 𝑉1⁄10 ;


• 2 → 3 : échauffement isochore au contact de la source chaude à 𝑇𝐶 = 600 𝐾 jusqu’à l’état 3 de
température 𝑇3 = 𝑇𝐶 ;
• 3 → 4 : détente isotherme réversible au contact de la source chaude à Tc jusqu’à l’état 4 de volume
𝑉4 = 𝑉1 ;
• 4 → 1 : refroidissement isochore au contact de la source froide jusqu’à revenir à l’état 1.
1. Calculer les valeurs numériques de P, V et T pour chacun des quatre états.
2. Représenter le cycle dans le diagramme de Watt (P, V). Comment peut-on déterminer sans calcul si ce cycle
est moteur ou récepteur ?
3. Calculer pour chaque étape le travail et le transfert thermique reçus par le gaz.
4. Commenter ces résultats : a-t-on bien un cycle moteur ?
5. Quel est, sur le plan énergétique, la production de ce système sur un cycle ? Quel est le coût énergétique ?
En déduire l’expression et la valeur du rendement.
6. Calculer l’entropie crée au sein du système au cours du cycle. Quel type d’irréversibilité entre en jeu ?

L’invention du régénérateur par Stirling a permis d’améliorer considérablement le rendement de la machine


précédente. Son idée est de faire en sorte que le gaz échange du transfert thermique au cours des
transformations 2 → 3 et 4 → 1 non pas avec les thermostats mais avec un système, le régénérateur, qui
n’échange aucune énergie autrement qu’avec les gaz au cours des transformations 2 → 3 et 4 → 1.

7. Justifier l’idée de Stirling.

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8. Que vaut le rendement dans ces conditions ? Ce rendement peut-il être amélioré sans changer les sources ?

Exercice 8
Le cycle d'Ericsson est constitué de deux isothermes et de deux isobares. On suppose que toutes les
transformations du cycle sont réversibles. Ce cycle est représenté sur la figure ci-dessous. Il est décrit par une
masse 𝑚 = 1𝑘𝑔 d'air supposé gaz parfait. La pression au début de la compression est 𝑃1 = 120𝑘𝑃𝑎 et le taux
de compression est 𝑎 = 𝑉1⁄𝑉2 = 5,5. Les températures des deux isothermes sont 𝑇1 = 27℃ et 𝑇2 = 627℃.

Données de l'air ; 𝑀 = 29𝑔/𝑚𝑜𝑙𝑒, 𝑅 = 8,3 𝐽⁄𝑚𝑜𝑙. 𝐾 et 𝛾 = 1,4.

1. Sans faire de calcul, donner le signe du travail de ce cycle 𝑊𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 . Justifier votre réponse.
2. Ce cycle est-il moteur ou récepteur ? Justifier.
3. Calculer les pressions, températures et volumes de l'air aux points 1,2,3 et 4 du cycle.
4. Calculer les travaux et chaleurs échangés au cours de chaque transformation du cycle.
5. Donner les valeurs des chaleurs reçue 𝑄𝐶 et fournie 𝑄𝑓 par la masse d'air qui décrit le cycle.
6. Calculer le rendement 𝜂 de cycle.
7. Calculer le rendement du cycle de Carnot qui fonctionne avec les sources de chaleurs 𝑇1 et 𝑇3 . Comparer
ce rendement à 𝜂. Expliquer.

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