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Positionnement Des Joueurs
Positionnement Des Joueurs
2-3-5 ou « Pyramide »
À l'origine, de nombreux dispositifs sont utilisés : 2-2-6, 1-1-811.
À partir des années 1880 s'impose le 2-3-5, schéma tactique adapté à l'évolution aux blocs
d'équipes aptes à alterner la défense massive et un football offensif. Il est composé de trois
lignes : deux arrières, trois demis et cinq avants. C'est l'équipe de Cambridge qui est la première
placer trois milieux de terrain et c'est l'équipe de Preston North End Football Club qui popularise
ce schéma tactique avec lequel elle réussit le premier doublé coupe-championnat d'Angleterre en
1889. Ce dispositif « en pyramide » est utilisé par la majorité des clubs pendant plusieurs
décennies12.
Le « W-M »[modifier | modifier le code]
Avec l'assouplissement de la règle du hors-jeu en 1925, les données du problème changent,
et Herbert Chapman (entraîneur de football anglais) met au point une tactique révolutionnaire,
dite du « WM », composée de trois défenseurs, deux demis, deux inters et trois attaquants13,14.
Cette tactique s'impose à travers l'Europe et conforte l'Angleterre dans son rôle de pays
« inventeur » du football. Elle offre à Chapman une collection de trophées gagnés
avec Arsenal. L'AS Cannes est l'un des premiers clubs français à adopter cette tactique
dès 1931[réf. nécessaire].
4-4-2 losange
4-4-2 carré
4-3-3
4-5-1
5-3-2
3-5-2
5-4-1
4-4-2[modifier | modifier le code]
Le 4-4-2 (quatre défenseurs, quatre milieux de terrain, deux attaquants) est l'un des schémas
classiques du football actuel. Il existe sous deux formes : le 4-4-2 classique, à plat, ou carré (à
droite), et le 4-4-2 losange ou diamant (à gauche). Au niveau de la défense et de l'attaque ces
deux formes sont identiques (deux arrières centraux, deux arrières latéraux, et deux avants).
C'est au milieu de terrain que la différence est notable.
Dans le 4-4-2 classique Le milieu de terrain est composé de deux milieux défensifs :
généralement un relayeur et un récupérateur. Il y a également deux milieux offensifs
latéraux, un à gauche et un à droite, qui sont chargés de construire le jeu et de combiner
avec les autres joueurs offensifs, sur leur aile comme dans l'axe. Les deux milieux offensifs
peuvent tout à fait être des ailiers. Seulement, ils auront des consignes défensives (qu'ils
respectent ou pas). Manchester United, qui effectua le triplé en 1999, jouait dans cette
configuration. C'est l'une des tactiques les plus offensives du football moderne, avec 4
joueurs offensifs, contrairement aux autres configurations.
Dans le 4-4-2 losange (ou 4-3-1-2 et 4-1-3-2 selon le profil de base des joueurs utilisés) Qui
se joue soit avec un milieu défensif, deux milieux latéraux ou relayeurs, et un milieu offensif
(10). Soit avec trois milieux défensifs : un milieu récupérateur dans une position axiale et
deux milieux relayeurs occupant les couloirs. Mais ceux-ci ont un profil beaucoup plus
défensif que des milieux latéraux. En effet, ils doivent épauler le récupérateur dans sa tâche
défensive, sans quoi il se retrouverait bien seul. Devant ces trois milieux défensifs se tient un
milieu offensif axial (un meneur de jeu, même si cette appellation indique un rôle, et non un
placement sur le terrain). Il est le métronome de son équipe et doit se montrer
particulièrement décisif dans ses passes pour les deux attaquants afin de compenser
l'absence de véritables milieux de débordement. Cette formation est appelée en
anglais diamond (losange). L'équipe du Milan AC de Carlo Ancelloti l'utilisait, tout comme
Laurent Blanc aux Girondins de Bordeaux lors du titre de champion de France en 2009.
4-3-3[modifier | modifier le code]
Le 4-3-3 (quatre défenseurs, trois milieux de terrain et trois attaquants) possède une défense qui
évolue souvent en ligne comme pour le 4-4-2, mais le milieu de terrain change de fonction. Il est
souvent à vocation plus défensive, et doit faire parvenir la balle rapidement à l'attaque. Celle-ci
est composée d'un attaquant de pointe et de deux ailiers. Le profil des joueurs la composant est
le suivant : une défense classique avec de préférence des latéraux offensifs, trois milieux de
terrains (deux relayeurs, et un récupérateur qui fonctionnent comme dans un 4-4-2 losange) avec
un important volume de jeu (pour pallier l'absence du quatrième élément), deux ailiers rapides et
bons frappeurs et un attaquant de pointe de préférence athlétique et doté d'un bon jeu de tête.
C'est cette organisation qui permit à l'Angleterre d'être championne du monde en 1966, et au FC
Barcelone de remporter la Ligue des Champions lors de la saison 2008-2009 ainsi que
le Championnat d'Espagne de football et la Coupe du Roi cette année-là. Le 4-3-3 a permis
à José Mourinho et Chelsea FC de devenir champions d'Angleterre deux fois de suite avec 91 et
95 points (record en Premier League). Ce dispositif, utilisé par Raymond Goethals dans les
années 1990, a permis à l'OM de remporter la Ligue des Champions en 1993, tout comme il a
également permis à Luis Fernandez de remporter la coupe d'Europe des vainqueurs de coupes
avec le PSG en 1996, ainsi que l'Olympique Lyonnais qui lui permis de remporter 7 titres de
champion de France consécutivement.
À noter que le 4-1-4-1, comme l'intitulent certains entraîneurs, n'est autre qu'une version
défensive du 4-3-3. Dans un 4-1-4-1, il y a toujours un récupérateur et deux relayeurs.
Seulement, les deux ailiers sont des milieux offensifs à la charge défensive plus importante.
tableau
Le règne du WM
Le premier véritable système de jeu élaboré est mis en place à partir
de 1925 par Herbert Chapman, entraîneur du club londonien
d'Arsenal : il s'agit du WM (3 défenseurs, 2 demis, 2 inters,
3 attaquants), nommé ainsi car la position de la ligne défensive
forme un W alors que l'attaque dessine un M. Dans ce schéma, un
rôle prépondérant est tenu par l'arrière central (policeman), qui
demeure devant le gardien de but pour protéger sa défense. Le WM,
avec quelques adaptations, va rester la norme des années durant.
En 1942, sous l'impulsion d'Helenio Herrera, apparaît le « béton »,
système ultradéfensif dans lequel l'un des inters se transforme en
défenseur supplémentaire, le verrouilleur (1-4-2-2-1).
Le triomphe du 4-2-4
Le 4-2-4, mis en œuvre par la remarquable équipe de Hongrie des
années 1950, révolutionne le jeu, à nouveau axé sur l'offensive.
L'équipe se compose alors de deux arrières centraux, qui se
tiennent légèrement en retrait de deux arrières latéraux, deux
demis, qui distribuent le jeu, deux ailiers de débordement et deux
avants-centres. Le 4-2-4 obtient son couronnement [...]
Je vous retranscris ici un article de ce guide exhaustif, qu'est le Guide Français et International du
Football. Cet article traite de l'évolution tactique dans le football de sa création à nos jours. J'ai
trouvé ça très intéressant alors je vous le fais partager, illustration à l'appui.
Jusqu'en 1860, la tactique est étrangère au football. Sur le terrain, le gardien (qui porte en
fait le nom de "11e homme"), est le seul à cultiver la différence. Tous ses partenaires évoluent,
eux, selon un unique mot d'ordre : attaquer la balle afin de marquer le maximum de buts.
Laissant aller leur enthousiasme, on les retrouve attroupés autour du ballon, formant une
gigantesque mêlée qui exclut tout principe d'organisation. (un peu comme nous quand on
joue en "Débutants".)
C'est un football rigoureusement porté vers l'offensive. Car vous allez le voir par la suite, tous
les schémas tactiques de base qui ont été introduits à partir de cette époque ont
régulièrement mené à l'appauvrissement du jeu offensif.
1863
Un premier pas en arrière est fait. Il se résume au retrait de deux attaquants afin de
contrecarrer les offensives des avants les plus rapides.
1872
Les effets bienfaiteurs de ce remaniement pourtant minime et l'introduction de la notion
de hors-jeu incitent la poursuite du renforcement défensif.
30/11/1872 : Les Ecossais présentent une formation à deux défenseurs, sept avants et un
joueur placé entre les deux lignes, en position de futur "demi-centre".
1880
C'est, semble-t-il, Nottingham Forest qui est à l'origine d'un nouveau système qui s'inscrit
dans un 2 (arrières), 3 (demis), 5 (avants) qui a nécessité le repli de deux autres attaquants
désormais positionnés au milieu de terrain. Cela afin d'épauler le demi-centre dans
l'entrejeu mais aussi pour permettre à ces milieux de reculer vers les ailes lorsque le jeu
s'impose.
Cette combinaison, qui permet une organisation rationnelle des joueurs et qui lance aussi
l'ère des ailiers, domine le football jusqu'en 1925 sans subir de profondes modifications.
On assiste simplement après guerre à un glissement de deux des cinq avants dans une
position intermédiaire. Ils seront appelés les "inters".
1928
La règle du hors-jeu a été modifiée en 1925. Désormais, si deux défenseurs (et non
plus trois) se trouvent entre l'attaquant et la ligne de but adverse, l'attaquant ne
se trouve pas hors jeu.
De cet aménagement, crée pour favoriser l'offensive, s'impose vite au sein des défenses
l'apport d'un élément nouveau. Le demi-centre qui recule d'une ligne : le fameux WM est
né.
WM parce que ce sont les lettres que l'on peut lire si on trace une première ligne passant par
tous les défenseurs (W) et une seconde traversant toute l'attaque (M) (voir image).
Le jeu se compose de deux arrières latéraux, d'un défenseur central ("The
Policeman"), de deux demis, de deux inters, de deux ailiers et d'un avant-
centre.
En glissant en défense, le demi-centre a laissé vacant son poste de meneur de jeu pour un rôle
plus ingrat. Au milieu, on trouve désormais un carré formé par les demis et les inters, appelé
parfois "carré magique".
C'est à un Ecossais du nom de Johnny Hunter que l'on doit cette méthode, mais c'est Herbert
Chapman qui sera le premier à la mettre en application avec son équipe d'Arsenal, à l'époque
l'une des formations phares du Championnat Anglais.
Par la couverture du terrain qu'il propose et par la proximité des lignes entre elles, le WM
offre de multiples combinaisons tactiques. La quasi-totalité des équipes l'adoptent.
Mais, elles ne tardent pas à lui apporter des modifications personnelles (En Amérique du
Sud, la "diagonale" en est un dérivé). En effet, on découvre vite qu'opposé à lui-même, le WM
se neutralise. Deux équipes s'alignant sous ce même système imbriquent fatalement leur jeu.
Le M de l'attaque correspond au W de la défense. Sans le savoir, le WM est à la base de
l'invention du marquage individuel.
1952
Comme nous venons de le voir, par une pratique basique du WM, le football se lance lui-
même dans l'impasse du marquage. Pour s'en défaire, des améliorations sont indispensables.
C'est de l'une des nombreuses moutures du WM que découle 4-2-4 utilisé dès 1952.
Un nouveau pas est franchi dans le renforcement des lignes arrières par la suppression des
"inters". Pourtant, le 4-2-4 prône le caractère offensif du jeu par l'ajout d'un deuxième
avant-centre.
C'est sous ce schéma que l'équipe de Hongrie fait chuter pour la première fois l'Angleterre à
Wembley le 25 novembre 1953. C'est aussi en jouant de cette manière que le Brésil remporte
la Coupe du Monde 58.
Le 4-2-4 est une amorce à la défense de ligne qu'on utilisera plus tard. Les 4
défenseurs jouent ici sur un même axe, pour faciliter la mise hors-jeu de leurs adversaires.
1960
Le "catenaccio" (cadenas) lancé par Helenio Herrera et qui est annonciateur des succès du
grand Inter Milan n'est pas sans rappeler le "verrou" de Rappan ni le "béton" post seconde
guerre mondiale. Il reçoit d'ailleurs l'appellation de "verrou italien".
Son développement s'oriente vers un WM à la défense remaniée et renforcée. Cette
dernière comprend 4 joueurs couvert par un 5e, placé en retrait pour
"cadenasser" (d'où catenaccio) le secteur défensif.
L'ensemble de l'équipe pratique le marquage individuel, sauf le 5e défenseur rendu "libre"
par son placement sur le terrain : le "libéro".
Par cette couverture du jeu, le catenaccio d'Herrera condamne à première vue le jeu offensif
et tend à imposer sur lui un effet destructeur.
En même temps, il est vrai qu'il bouleverse les principes et permet par un jeu de contre-
attaques à faire de défenseurs de redoutables attaquants comme par exemple Giacinto
Facchetti.
1970
Le 4-3-3 qui s'installe n'est qu'une version repliée du précédent 4-2-4. Le 2e avant-centre
rejoint le milieu de terrain, là où se dispute la majorité des ballons.
En marge de cette variation, on découvre par le biais de la domination de l'Ajax Amsterdam
sur le plan européen, un nouveau type de tactique, appelé "Football Total" et
magistralement orchestré par Rinus Michel puis Stefan Kovacs. C'est un football où toute
l'équipe se déplace en une seule vague, portée soit vers l'attaque, soit vers la défense. Outre
des capacités physiques évidentes, il requiert une polyvalence des joueurs et une cohésion qui
rendront très difficile son développement.
1980
C'est l'ère du 4-4-2, des grands numéros 10, ordonnateurs du jeu, nourris des ballons
récupérés par les demis défensifs. C'est aussi le temps révolu des joueurs de débordement. Le
premier ailier est redescendu au milieu. Quant au second, il s'est recentré.
Le 4-4-2 met aux prises deux attaquants contre quatre défenseurs. Ce qui oblige souvent les
avants à jouer comme des remiseurs en faveur de leurs milieux qui, de plus en plus, occupent
un rôle de finisseur.
Années 2000
Bon nombre d'entraîneurs adoptent aujourd'hui un système en 5-3-2 ou en 3-5-2(selon
que les latéraux évoluent derrière ou au milieu). Ils bénéficient ainsi d'une organisation
modulable particulièrement appréciable.
L'accélération du rythme des rencontres de haut niveau fait que les systèmes ne sont plus
aussi figés que par le passé. Une équipe doit pouvoir à tout moment, en fonction des
évènements, revoir son schéma d'organisation. Le 3-5-2 permet cette
transformation rapide.
Lorsque l'équipe est en possession du ballon, les latéraux peuvent, après avoir quittés leurs
bases arrières pour le milieu de terrain, venir animer le jeu dans les couloirs. L'occasion leur
est alors donnée de s'engouffrer sur les ailes, de venir créer le surnombre, et ainsi de prêter
main-forte aux attaquants en leur adressant des centres ou en provoquant des redoublements
de passes. Lorsque l'équipe perd le ballon, les latéraux regagnent leur place initiale,
défensive.
Dans certains styles d'organisation, le déplacement ne se limite pas aux joueurs de couloirs.
C'est le bloc entier qui se déplace d'avant en arrière. Cette pratique nécessite une parfaite
cohésion mais offre de multiples intérêts. Repartant à l'attaque depuis sa moitié de terrain,
l'équipe y gagne en profondeur de jeu et le porteur du ballon en soutien.
Certaines formations apprécient de porter haut le jeu dans le camp adverse pour faciliter les
percées de leur latéraux, lesquels sont basés à la médiane et n'ont pas de trop longes courses
à effectuer pour camper chez l'adversaire.
D'autres équipes misent leur organisation sur de longs dégagements depuis l'arrière à
destination d'un attaquant, qui joue alors, en pivot, un rôle de remiseur pour ses partenaires.
Le 4-4-2 reste malgré tout le système le plus répandu, avec souvent deux milieux
offensifs excentrés soutenus par deux milieux défensifs.
D'autres schémas trouvent aussi leur place, comme le 4-3-1-2 à trois milieux récupérateurs
et un milieu offensif, le 4-2-3-1, ou encore le 4-1-3-2 avec un joueur placé entre la défense et
le milieu.
Le "" (cadenas) lancé par Helenio Herrera et qui est annonciateur des succès du grand Inter
Milan n'est pas sans rappeler le "" de Rappan ni le "" post seconde guerre mondiale. Il reçoit
d'ailleurs l'appellation de "verrou italien".Son développement s'oriente vers un WM à la
défense remaniée et renforcée. .L'ensemble de l'équipe pratique le marquage individuel, sauf
le 5e défenseur rendu "libre" par son placement sur le terrain : .Par cette couverture du jeu, le
catenaccio d'Herrera condamne à première vue le jeu offensif et tend à imposer sur lui un
effet destructeur.En même temps, il est vrai qu'il bouleverse les principes et permet par un
jeu de contre-attaques à faire de défenseurs de redoutables attaquants comme par exemple
Giacinto Facchetti. qui s'installe n'est qu'une version repliée du précédent 4-2-4. Le 2e avant-
centre rejoint le milieu de terrain, là où se dispute la majorité des ballons.En marge de cette
variation, on découvre par le biais de la domination de l'Ajax Amsterdam sur le plan
européen, un nouveau type de tactique, appelé "" et magistralement orchestré par Rinus
Michel puis Stefan Kovacs. C'est un football où toute l'équipe se déplace en une seule vague,
portée soit vers l'attaque, soit vers la défense. Outre des capacités physiques évidentes, il
requiert une polyvalence des joueurs et une cohésion qui rendront très difficile son
développement., des grands numéros 10, ordonnateurs du jeu, nourris des ballons récupérés
par les demis défensifs. C'est aussi le temps révolu des joueurs de débordement. Le premier
ailier est redescendu au milieu. Quant au second, il s'est recentré.Le 4-4-2 met aux prises
deux attaquants contre quatre défenseurs. Ce qui oblige souvent les avants à jouer comme
des remiseurs en faveur de leurs milieux qui, de plus en plus, occupent un rôle
de finisseur.Bon nombre d'entraîneurs adoptent aujourd'hui (selon que les latéraux évoluent
derrière ou au milieu). Ils bénéficient ainsi d'une organisation modulable particulièrement
appréciable. L'accélération du rythme des rencontres de haut niveau fait que les systèmes ne
sont plus aussi figés que par le passé. . Le 3-5-2 permet cette transformation rapide. Lorsque
l'équipe est en possession du ballon, les latéraux peuvent, après avoir quittés leurs bases
arrières pour le milieu de terrain, venir animer le jeu dans les couloirs. L'occasion leur est
alors donnée de s'engouffrer sur les ailes, de venir créer le surnombre, et ainsi de prêter
main-forte aux attaquants en leur adressant des centres ou en provoquant des redoublements
de passes. Lorsque l'équipe perd le ballon, les latéraux regagnent leur place initiale,
défensive. Dans certains styles d'organisation, le déplacement ne se limite pas aux joueurs de
couloirs. C'est le bloc entier qui se déplace d'avant en arrière. Cette pratique nécessite une
parfaite cohésion mais offre de multiples intérêts. Repartant à l'attaque depuis sa moitié de
terrain, l'équipe y gagne en profondeur de jeu et le porteur du ballon en soutien. Certaines
formations apprécient de porter haut le jeu dans le camp adverse pour faciliter les percées de
leur latéraux, lesquels sont basés à la médiane et n'ont pas de trop longes courses à effectuer
pour camper chez l'adversaire. D'autres équipes misent leur organisation sur de longs
dégagements depuis l'arrière à destination d'un attaquant, qui joue alors, en pivot, un rôle de
remiseur pour ses partenaires., avec souvent deux milieux offensifs excentrés soutenus par
deux milieux défensifs.D'autres schémas trouvent aussi leur place, comme à trois milieux
récupérateurs et un milieu offensif, , ou encore le avec un joueur placé entre la défense et le
milieu.
Le 11/12/2011