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Types de Texte 10eme PDF
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Du latin « titulus », le titre n’est simple que d’apparence. Il demeure un élément difficile à
cerner même chez les titrologues, car il varie d’un auteur à un autre, d’une œuvre à une autre et
d’un siècle à un autre. On peut le définir comme l’identité d’une œuvre ou la note indiquant le
contenu de cette dernière. Selon Wikipédia, « un titre est un type de métadonnée consistant en
un nom que l’auteur d’un document ou d’une œuvre choisit pour designer sa production ». Léo
H. Hoek, un des spécialistes de la titrologie, aussi réagit au sujet du titre. Pour lui, il est « un
objet artificiel, artefact de réception ou de commentaire, arbitrairement prélevé par les lecteurs,
le public, les critiques, les libraires, les bibliographes [...] ». Dans un sens plus large et
métonymique, le titre indique l’œuvre elle-même.
Il y a plusieurs catégories de titres. Nous pouvons citer entre autres les titres thématiques, les
titres rhématiques, les titres mixtes, les titres ambigus, les titres éponymiques, les titres
métonymiques, les titres métaphoriques, les titres « dépendants », les titres kilométriques, les
titres antiphrastiques, les titres paragénériques, pour ne citer que ceux-là. Le titre thématique
souligne le thème de l’œuvre ("Pour un adultère" de Paul-Marie Traoré) ; le titre rhématique
indique le genre du texte ("Roman de Thèbes") ; le titre mixte associe le genre et le thème
("Poésie et Vérité" de Paul Éluard) […].
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Texte 2
La nuit et le jour continuaient leurs alternances immuables. Témoin d’un retranchement de notre
durée de vie que la logique arithmétique fait que nous ayons l’illusion d’en gagner davantage.
Ainsi, le roi soleil fit sa course journalière et reprit son souffle au zénith. Au même moment,
Kanté écoutait « tignèfôgnesâ » de Sekouba Bambino au volant de sa voiture sur la route de
l’Hippodrome. Il se faufilait doucement entre les files de voitures provoquées par des
embouteillages. Lorsqu’il voulut s’insérer entre deux voitures un peu devant lui, le moteur de
son engin s’éteignit. Il tenta de le redémarrer plusieurs fois, mais rien n’y fit. Il sortit de la
voiture et demanda à deux jeunes cireurs de chaussures de lui donner un coup de main pour
pousser sa voiture. Lorsqu’ils quittèrent la circulation, un grin de jeunes leur indiqua un garage
de réparateurs de voitures se trouvant au bout d’une longue ruelle. Ils arrivèrent finalement,
l’air harassé, au garage de réparation indiqué, situé en face d’un bar restaurant dont on pouvait
lire sur le fronton « Dragon Rouge «. Kanté libéra les deux jeunes cireurs avec un billet de mille
francs. Il trouva le garagiste glissé sous une voiture, assisté par deux apprentis. Ce dernier lui
fit savoir qu’il allait devoir patienter un peu, le temps de terminer avec la voiture qu’il était en
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Rien ne nous prouve que nous mourrons. Un homme – ou une femme – jeune et en bonne santé
aurait plutôt tendance à se sentir immortel. Par une sorte de miracle évident et le plus souvent
passé sous silence à cause de son évidence même, chacun de nous pense et agit comme s’il
n’allait jamais mourir. Spinoza en rajoute : « L’homme libre ne pense à rien moins qu’à la mort,
et sa sagesse est une méditation non de la mort, mais de la vie. »
L’ennui est que notre vie se confond avec notre mort. « Philosopher, nous dit Montaigne au
rebours de Spinoza, c’est apprendre à mourir. » Et encore : « mourir est la plus grande besogne
que nous ayons à faire. » Tout être vivant signe, en naissant, un pacte tacite avec la mort. Vivre,
c’est mourir. Et mourir est une chance : ne peuvent être appelés à mourir que ceux qui ont vécu.
Nous sommes des morts en sursis. Proust, en une formule saisissante, parle quelque part des
vivants comme de morts qui n’ont pas pris leurs fonctions.
Jean d’Ormesson, C’est une chose étrange à la fin que le monde, Paris, Robert
Laffont, 2010.
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Dans ce même esprit, au terme de notre étude nous formulons les recommandations suivantes :
Prescrivons donc le juste nécessaire, afin d’éviter la consommation abusive des médicaments.
Bref, faisons en sorte que nos stocks de médicaments soient toujours disponibles.
Amadou N’diaye, "Assurance Maladie Obligatoire au Mali / SIRADALAKOLON",
Bamako, Innov Editions.
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Texte 5 : Rencontres
Fadimata dite Titi était une superbe métisse, née d’une Touareg et d'un commandant de l'armée
en service dans le Nord du pays. La vingtaine épanouie et élégante, elle avait un corps de rêve.
Le teint mat, la silhouette élancée, les jambes interminables, la chute de reins avantageuse, on
aurait dit que le Créateur l'avait sculptée avec soin pour donner du tournis à tous les mâles
qu'elle rencontrerait. Tel un aimant, elle attirait les regards, même ceux des femmes. Son visage
aux traits fins frisait la perfection, avec une bouche bien dessinée. Son nez très fin, séparait des
yeux de braves. Son allure altière lui donnait un port de princesse.
Bréhima Touré, Les désillusions de Bouba, Bamako, L’Harmattan Mali, 2015, p.
37.
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