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Contexte Général
• L'Afrique du Nord reste une zone peu touchée par l'épidémie, avec une
progression apparemment plus réduite et plus lente.
• En Afrique du Nord et au Moyen Orient, les taux d'infection à VIH sont moins
bien connus que dans les autres parties du monde; les attitudes généralement
conservatrices de ces pays au niveau social et politique, empêchent souvent
les pouvoirs publics de s'attaquer de façon directe à la question des
comportements à risque.
• Dans ces pays l'estimation du nombre de personnes vivant avec le VIH serait
de 210 000 soit moins de 1% du total mondial. Cependant, la régression de
certains indicateurs socio sanitaires et économiques mérite une attention
particulière des responsables concernés, compte tenu de leur possible impact
sur l'évolution du VIH/SIDA.
• L'Algérie est un pays soumis au risque d'introduction du VIH du fait qu'il est un
carrefour de deux régions très touchées, l'Europe et l'Afrique Subsaharienne.
Situation épidémiologique algérienne
• L’Algérie est un pays africain à faible prévalence par l’infection à
VIH/SIDA:(527 cas de SIDA et 1183 cas de séropositifs cumulés depuis le
début de l’épidémie sont déclarés au 31 décembre 2001.
• Ces données ont été appuyées par différentes enquêtes chez des sujets
atteints de tuberculose, chez des femmes enceintes et des donneurs de
sang:
- une enquête menée au Laboratoire National de Référence (LNR) en
1996 n’a retrouvé aucune séropositive sur 8.000 femmes enceintes
dépistées;
- une enquête nationale menée sur 1460 tuberculeux en 1997 n’a
également pas retrouvé de séropositif.
- De 1992 à 1996, dans le CTS de Béni-Messous, 5 cas sur 45.947 dons
de sang ont été confirmés positifs (séroprévalence de 0.01 %).
- Pour le Centre de Transfusion Sanguine (CTS) de Mustapha, de 1994 à
1996, la séroprévalence est de 0.06 % (3 cas sur 47.800 dons).
Situation épidémiologique algérienne
(suite)
• Une enquête par réseau sentinelle portant sur 1513 patients ayant
consulté dans le privé pour IST de 1995 à 1997 ne retrouve aucun cas de
séropositivité.
0 – 14 ans 13 7 20 3.80
15 – 19 ans 3 1 4 0.80
Indéterminés 21 17 38 7.21
Mère/enfant
Transfusion
3%
12%
Toxicomanie
23%
hétérosexualité
53%
Homosexualité
9%
En Algérie
70 70
60 60
50 50
40 40
30 30
20
20
10
10
0
0
1
1
70
60
50
40
30
20
10
0
86
95
96
98
99
85
87
88
89
90
91
92
93
94
97
00
01
19
19
19
19
19
20
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
20
total féminin masculin
140
112 115
120
106 125
100
75 107
80 68
58 61
60 63
69
64 46
40 47
20 6 7 23
0
1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
Evolution du sex-ratio des séropositifs par année de 1987 à 2000
6
5,33
5 5,63
4 4,25
3 3,16 2,53
2,18 2,2
1,76
2 2,16
1,37
1 1,61 1,36 1,33
1,25
0
1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000
Situation épidémiologique algérienne
(suite)
Activités VIH/SIDA/ (suite)
Il intervient dans :
• l’appui aux travailleurs contaminés et la l’appui à la lutte contre les stigmatisation des
travailleurs infectés en milieu professionnel ;
Activités VIH/SIDA/ (suite)
Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP)
Il appuie la mise en œuvre de la Stratégie Nationale en matière de lutte contre
les IST/VIH/SIDA à travers des actions pour des populations ciblées
(femmes en age de procréer, jeunes adolescents et populations rurales).
Il intervient dans :
• la formulation, préparation et mise en place d’outils de prévention et
d’éducation ainsi que d’outils de suivi et de monitoring ;
• le renforcement du système de surveillance épidémiologique ;
• la conception de matériel de communication ;
• la formation dans le domaine de la prévention.
Activités VIH/SIDA/(suite)
Engagement Politique
• La prise de conscience s’est traduite par un engagement politique au plus haut
niveau:
• - 1994: Adoption par le gouvernement du PMT2 –1996:Création de 4centres de
référence et de prise en charge de l’infection VIH SIDA- 28 novembre 1999:
Communication du Ministre de la Santé au Conseil du Gouvernement relative à
l’adoption multisectorielle du Programme National de Lutte contre les IST/SIDA.
• En avril 2001: Participation du Président de la République au Sommet de l’OUA
sur le VIH/SIDA, Tuberculose et les maladies émergentes à Abuja (Nigeria) et
Adhésion de l’Algérie à la Déclaration Finale qui met en exergue la nécessité de
lever toutes les contraintes pour l’accès au financement de la lutte contre le SIDA.
- En 2000: Evaluation externe du processus du deuxième Plan à moyen Terme
(PMT2), relève que le programme gouvernemental prend en charge l'épidémie avec
quelques insuffisances dans la conception, la mobilisation des ressources et dans
la coordination.