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D'HIER À DEMAIN

MICHELIN
UNE PRODUCTION AVEC PLUS
DE 130 ANS D'AVENTURES
GROUPE 211
NOMES…………………….
1829-1889: LA GENÈSE
1829 - LES DÉBUTS DU CAOUTCHOUC À CLERMONT-
FERRAND
Une écossaise, nommée Elisabeth Pugh-Barker,
épouse Edouard Daubrée, un entrepreneur auvergnat.
Cette dernière n’est autre que la nièce du chimiste
Macintosh qui a découvert la solubilité du caoutchouc
dans la benzine.

En souvenir des balles rebondissantes que lui


confectionnait ce dernier, elle entreprend d’en fabriquer elle-même dans
les ateliers de son mari. Une initiative qui introduit durablement
le caoutchouc à Clermont-Ferrand.
1832- LA SOCIÉTÉ BARBIER-DAUBRÉE
Edouard Daubrée s’associe à son cousin, Aristide Barbier, pour lancer une affaire de machines
agricoles. Le premier est en charge de la production tandis que le second assure la vente et la promotion.

Ils se font rapidement connaître lors des salons et expositions internationales grâce à la qualité de
leurs produits et de leurs technologies qui intègrent de nombreuses pièces en caoutchouc (tuyaux,
clapets, raccords, joints, etc.).
1889 - MICHELIN ET COMPAGNIE

A la mort de ses fondateurs – en 1863 et 1864 – la société


connaît des difficultés. Mariée à Jules Michelin, la fille d’Aristide, Adèle Barbier
est persuadée que le caoutchouc est un matériau d’avenir.
Mais pour l’heure, elle doit faire face aux créanciers et sollicite l’aide de ses fils
André et Edouard. Ce dernier devient le gérant de l’entreprise désormais
baptisée « Michelin et Cie ».

Comme leurs aînés, les frères Michelin ont de


grands projets et trouvent rapidement de nouvelles
applications pour le caoutchouc. Ils lancent alors 
un patin de frein pour fiacres et voitures
hippomobiles baptisé « The Silent », une dénomination 
qui suggère déjà leurs ambitions internationales.
1891–1900: LES PREMIÈRES GRANDES
INNOVATIONS DANS LA PRODUCTION
1891 LE PREMIER PNEU MODERNE
Stoppé net par une crevaison, un cycliste fait irruption
dans la cour de l’usine. Son vélo est équipé de bandages collés, un procédé –
certes intéressant –, mais fastidieux à réparer. Edouard Michelin s’intéresse
de près à la question et, pour s’affranchir des longues heures
de collage et de séchage, il crée le pneu démontable.

Avec cet ingénieux dispositif, il ne faut plus qu’un


quart d’heure pour traiter une crevaison. Le pneu
moderne est né et fait rapidement ses preuves.
Grâce à lui, Charles Terront remporte la course
Paris-Brest-Paris avec plus de 8h d’avance sur le
second !
1895 - ROULER SUR DE L’AIR
André et Edouard Michelin s’intéressent à l’automobile dont ils pressentent le rapide développement.
Les premiers pneus qu’ils conçoivent, à cet effet, sont montés sur une voiture baptisée l’Eclair qui
participe à la course Paris-Bordeaux-Paris.

Le véhicule ne gagne pas mais entre dans l’histoire en devenant la première voiture à rouler
sur de l’air ! Cet exploit permet aux frères Michelin de démontrer au monde entier l’intérêt du
pneumatique et notamment sa fiabilité, sa résistance, sa sécurité, et son confort.
1898 LE GENTLEMAN DU PNEUMATIQUE
Le Bonhomme Michelin naît dans une pile de pneus. Sa silhouette, reconnaissable entre mille, sort tout
droit de l’imagination créative d’André et d’Edouard Michelin et devient réalité, sous le crayon de l’artiste
Marius Rossillon, dit o’Galop.
La même année, on le voit à l’affiche dans une étonnante composition titrée « Nunc est Bibendum »
puis sur le stand Michelin à la première édition du Salon de l’Auto de Paris. Dès lors, chacune de ses
apparitions devient un événement. L’occasion idéale de tisser avec le public des liens de confiance et
d’amitié.
1899 - SOUS LE SIGNE DE LA VITESSE
Camille Jenatzy ambitionne d’établir un record de vitesse alors que les performances des
véhicules sont encore très modestes. Impossible n’est pas Michelin! Aussi, comme à leur habitude,
André et Edouard se lancent dans l’aventure en équipant de pneus le bolide électrique.
De diamètre réduit et disposant d’une bande de roulement élargie, ces enveloppes spéciales offrent
une grande stabilité et arborent déjà le profil des pneus modernes. Grâce à elle, la « Jamais Contente »
de Jenatzy devient le premier véhicule au monde à franchir la barre symbolique des 100 km/h.
1900 - LE PREMIER GUIDE MICHELIN

A cette époque, voyager en auto est une aventure ! André Michelin comprend vite la nécessité
d’accompagner les clients dans leurs déplacements. Il regroupe alors dans un opuscule rouge, titré
« Guide Michelin », des conseils techniques (entretien et réparation des pneus, etc.) ainsi que des
informations pratiques.
Avec l’apparition de « l’étoile des bonnes tables » en 1926, l’ouvrage devient une référence pour les
passionnés et les professionnels de la gastronomie. A partir de 1910, Michelin lance une carte routière au
1/200 000e pour compléter les indications fournies par son Guide et faciliter, sur le terrain, la navigation
routière.
1906-1937: LES BÂTISSEURS
1906 AUX QUATRE COINS DU MONDE
Dès le début du XXe siècle, les frères Michelin constituent un réseau commercial à l’échelle
mondiale avant de créer leurs premières filiales étrangères. La plus fameuse d’entre elles est celle de
Londres, dont le bâtiment commercial montre toute la singularité et l’innovation publicitaire dont ils font
preuve: la Michelin House, construite en 1911.
Dans le même temps, ils implantent leur savoir-faire industriel hors de France pour se rapprocher des
principaux berceaux de l’automobile. En 1906, à Turin (Italie), d’abord, car à cette époque, la ville compte
plus d’une trentaine de constructeurs. Puis, en 1907, à Milltown (Etats-Unis), l’industrie
automobile américaine se développant à une incroyable vitesse.

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