La photogrammétrie une

technique
d’enregistrement et de
documentation des corpus
de l’art rupestre : exemple
des gravures
protohistoriques de Zagora

Pr.Belkacem KABBACHI
Université Ibn Zohr-Agadir
PLAN
1. Les gravures sur la roche : l’art
et la signification
2. Sa Conservation et sa
valorisation par le numérique
3. La photogrammétrie :
l’avantage et les limites
4. Conclusion
Géographie des sites petroglyphe

La Préhistoire est la période la

plus longue de l’histoire de
l’Humanité. Sa connaissance
est donc essentielle pour
comprendre ce qui caractérise
l’être humain : croyances,
craintes, aspirations,
sociabilité. L’une des seules
voies praticables vers cette
compréhension est l’histoire
de l’art, aidée par
l’archéologie et la
paléontologie
Les pétroglyphes de Zagora : Anthropomorphes, signes
et symboles, Zoomorphes (bovidés, fauves, équidés…)
 Caractéristiques et diversité d’approches
 les peintures et les gravures rupestres ne peuvent être prélevées et
emmenées en laboratoire. Elles doivent donc être étudiées sur place
ou au travers de photographies en 2D ou 3D.
 Deux étapes sont nécessaires à leur étude :
 établissement de l’inventaire : photographie, dessins, scan 3D,
photogrammétrie, amélioration d’image…
 étude du corpus établi : analyses physico-chimiques (datation,
nature des pigments, études iconographiques (classement stylistique
et thématique)…
Cibles spécifiques du clonage
 Les techniques d’approche numérique
 Photos, lasers, scanners, toutes les techniques de l’imagerie numérique
3D peuvent participer au travail de sauvegarde et de restitution des
pétroglyphes en réalisant de véritables clones technologiques de ces sites
naturels et des dessins multimillénaires qu’ils abritent.
 assumer la transmission des œuvres à la postérité par des répliques ou
clone numérique de sites remarquables grâce à la 3D devenue
incontournable pour l’étude de ces milieux naturels sensibles
 permettre la récupération des données portant autant sur l’environnement
topographique du corpus que sur le dessin lui-même rapportés dans
l’espace à une échelle millimétrique.
 Les techniques…
 Idéale pour les vestiges massifs dont les relevés dessinés manuellement sont longs et
fastidieux et où un relevé topographique prendrait trop de temps pour une précision plus
faible et un rendu moins élevé.
 les techniques de photogrammétrie et de lasergrammétrie constituent ces principaux
outils. La première procède de prises de vue multi-angles où les images sont ensuite
redimensionnées les unes par rapport aux autres par un travail logiciel. La seconde
permet de mesurer les distances par rapport à un point topographique connu.
 Le scanner avec projection de frange ou de lumière structurée. Son principe, développé à
l’origine dans des applications conçues pour l’industrie automobile ou la dermatologie,
permet de recalculer les données avec une précision de 50 microns en projetant une grille
virtuelle sur une surface donnée.
Modélisation par photogrammétrie : Etat des lieux
Exemples de gravures pariétales 3D
Le 3D : Visite virtuelle d’art pariétal
Modèle 3D : rempart historique de Zagora
 La photogrammétrie & lazermmétrie
techniques avantageuses dans le contexte local de Zagora
La photogrammétrie : principe de base
Essai logiciel metashape : guerrier de foum channa
Vérification des points de confiance
Tentative de correction courante
Traitement progressif par étapes simples
Amélioration du 3D possible par optimisation des images
Ortho-image et possibilité du codage RGB TC/FC/IR
 ⵞ - Animation 3D exportable
ⵅ- Compatible Google Earth (Images géoréférencées)
ⵇ- Intégrable à Sketchfab store
ⵟ- Musée d’archéologie régional ?
 Conclusion
 La photogrammétrie, dont la mise en œuvre en archéologie surprend par sa facilité et son
efficacité, apporterait une plus-value qualitative aux photos prises classiquement (en 2D) ;
 C’est une technique de traitement d'images qui permet de réduire les déformations et les
perspectives des prises photographiques de manière à rendre géométriquement correcte
l'élément archéologique visé ;
 Pour réussir ce pari, il est question de mettre en place progressivement un protocole
adapté ;
 Possibilité d’obtenir une orthophotographie géométriquement valable ;
 Ajouter une couverture aérienne (par drone) au relevé plus un géoréférencement sous SIG
 le Modèle Numérique de Surface (MNS) ainsi produit offrirait alors une description plus
détaillée de l’objet pointé en vue d’archivage.
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