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Pharmacologie Du Système Nerveux Végétatif
Pharmacologie Du Système Nerveux Végétatif
Autonome
Béthanéchol
Il est utilisé en collyre à 4% dans le glaucome. Le béthanéchol
est également préconisé dans le reflux œsophagien grave.
Les médicaments cholinergiques
Pilocarpine
Alcaloïde retiré du Pilocarpus jaborandi, la pilocarpine est
douée de propriétés muscariniques. Elle entraîne une
hypersécrétion sudorale, salivaire et gastrique, une hypermotilité
intestinale par augmentation du péristaltisme. Elle est myotique
chez l’homme
- La pilocarpine est utilisée comme sudorifiques, expectorants,
purgatifs vétérinaires. On leur prête une action antialopécique,
probablement par vasodilatation du cuir chevelu.
- La pilocarpine est utilisée en collyre à 1% dans le glaucome.
C’est un médicament essentiel de l’OMS.
Les médicaments cholinergiques
• Acétylcholinomimétiques indirects
– Augmentation de la synthèse
– Augmentation de la libération
– Inhibition de la destruction : anticholinestérasiques
Les médicaments cholinergiques
• Augmentation de la synthèse
• Cisapride
– Favorise la libération d'acétylcholine par les fibres cholinergiques du tube
digestif.
– Augmente la pression du sphincter inférieur de l'œsophage, s'opposant
ainsi au reflux gastro-œsophagien.
– N'a pas d'effet antidopamine.
– Active des récepteurs sérotoninergiques 5-HT4, ce qui renforce son effet
prokinétique.
– Ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique.
Les médicaments cholinergiques
• Cisapride (2)
• Indications
– Le reflux gastro-œsophagien.
– Gastroparésie.
• Contre-indications
– En cas d'obstacle organique à la progression du bol alimentaire.
• Effets secondaires
– Peut donner des douleurs intestinales, de la diarrhée, et modifier la
cinétique d'absorption d'autres médicaments.
Les médicaments cholinergiques
• Augmentation de la libération
• Citicoline
– Citidine diphosphocholine ou CDP-choline
• Indications
– Hépatoprotecteur
– Accidents vasculaires cérébraux
– Traumatismes crâniens
Les médicaments cholinergiques
•Contres indications
•Hypersensibilité citicoline
•Allaitement
CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament ne doit pas être utilisé en cas d'hypersensibilité à
l'un des composants du médicament.
DECONSEILLE :
Allaitement : en l'absence de données cliniques pertinentes,
l'utilisation de la citicoline est déconseillée pendant l'allaitement
Les médicaments cholinergiques
• Les anticholinestérasiques
• Inhibiteurs:
– Réversibles (Carbamates)
– Irréversibles (Organophosphorés)
Les médicaments cholinergiques
• Les inhibiteurs réversibles
• La physostigmine ou ésérine
• Alcaloïde isolé de la fève de calabar, qui donne
essentiellement des effets muscariniques et traverse la
barrière hémato-encéphalique.
• Outre son action indirecte par inhibition des
cholinestérases, elle stimule directement les récepteurs
nicotiniques neuromuscuaires.
Les médicaments cholinergiques
Les médicaments cholinergiques
Les médicaments cholinergiques
Les médicaments cholinergiques
• Antagonistes cholinergiques
– Antagonistes des récepteurs muscariniques
– Antagonistes des récepteurs nicotiniques
– Inhibiteurs de la libération d'acétylcholine
Les médicaments cholinergiques
• Les antagonistes des récepteurs muscariniques
– L’atropine
– La scopolamine
– Les atropiniques
Les médicaments cholinergiques
• L’atropine
• Alcaloïde extrait des feuilles d'un arbrisseau appelé Atropa
belladona qui agit essentiellement au niveau périphérique.
• Inhibiteur compétitif des récepteurs cholinergiques muscariniques.
Les médicaments cholinergiques
• Atropine
– Demi-vie plasmatique d'environ quatre heures.
– La durée d'action de l'atropine administrée par voie générale
serait d'environ six heures.
– Traverse la barrière placentaire et des traces d'atropine peuvent
être retrouvées dans diverses sécrétions, dont la sécrétion
lactée.
Les médicaments cholinergiques
• Utilisation thérapeutique
• En administration par voie générale
– Traitement des syndromes douloureux à composante
spasmodique, coliques hépatiques et coliques néphrétiques
notamment.
– En anesthésiologie : prévention de la bronchosécrétion, du
bronchospasme, du laryngospasme et de réactions réflexes
comme la bradycardie, avant les interventions chirurgicales.
Les médicaments cholinergiques
• Utilisation thérapeutique (2)
– Traitement de certaines intoxications :
• par les digitaliques, pour s'opposer au ralentissement cardiaque.
• par les anticholinestérasiques, associée au pralidoxime.
• par les champignons de type Amanita muscarina, pour lutter contre les
symptômes muscariniques.
• En administration locale:
– Comme mydriatique.
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• Effets secondaires
– Sécheresse de la bouche, constipation, sécheresse de la peau,
tachycardie, mydriase.
• Contre-indications
– Le glaucome, car elle majore l'hypertension intra-oculaire en cas
d'angle étroit.
– L'hypertrophie de la prostate (risque de rétention d'urine).
Les médicaments cholinergiques
• La scopolamine ou hyoscine
• Structure chimique proche de celle de l’atropine qui est son
précurseur.
• Ses effets périphériques sont semblables à ceux de l'atropine, mais
ses effets centraux diffèrent.
Les médicaments cholinergiques
• Indications
• Par voie injectable:
– Comme antispasmodique dans certaines douleurs aiguës à
composante spasmogène de localisation digestive ou gynécologique.
(Butylscopolamine, Buscopan*)
– Dans le traitement des râles agoniques par encombrement des voies
aériennes supérieures par excès de sécrétion salivaire.
• Par voie percutanée:
– Comme antinauséeux dans la prévention du mal des transports.
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• Antagonistes des récepteurs nicotiniques
• On distingue:
– Les ganglioplégiques ou antagonistes agissant au niveau du
système nerveux autonome
– Les curarisants ou antagonistes agissant au niveau de la synapse
neuromusculaire.
Les médicaments cholinergiques
• Les ganglioplégiques
• Ils inhibent à la fois l'influence du sympathique et du
parasympathique sur les organes innervés par le système
nerveux autonome.
• Substance de référence: le penthonium.
• Ne sont plus utilisés pour manque de spécificité.
Les médicaments cholinergiques
Les médicaments cholinergiques
• Les curarisants
• Provoquent un relâchement des muscles squelettiques
pendant les interventions chirurgicales.
• On en distingue deux types :
– Les antagonistes compétitifs de type δ-tubocurarine, encore appelés
inhibiteurs de la dépolarisation ou acétylcholinocompétitifs.
– Les antagonistes dépolarisants de type suxaméthonium qui agissent
comme un excès d'acétylcholine.
Les médicaments cholinergiques
• Inhibiteurs de la dépolarisation.
• Pancuronium
• Vécuronium
• Atracrium
• Rocuronium
• Mivacurium
• Cisatracurium
Les médicaments cholinergiques
• Inhibiteurs dépolarisants
• Suxaméthonium ou succinylcholine
– N'est pas un cholinolytique mais un cholinomimétique qui,
apporté en excès, se comporte comme un cholinolytique.
– Après une stimulation initiale transitoire, inhibe la transmission
neuromusculaire comme le ferait un excès d'acétylcholine.
– L'inhibition résulte d'une désensibilisation des récepteurs à
l'effet de l'acétylcholine.
Les médicaments cholinergiques
• La brièveté d'action du suxaméthonium est la conséquence de son
hydrolyse par les cholinestérases sériques pour donner la choline
et la succinyl-mono-choline qui est elle-même hydrolysée en
choline et acide succinique.
Les médicaments cholinergiques
• Indications
– Couramment utilisés pour l’anesthésie générale en chirurgie, en
orthopédie, en endoscopie (intubation, etc.).
– Prévention des traumatismes au cours des électrochocs et du
tétanos.
Les médicaments cholinergiques
• Contre-indications
– L'absence d'un matériel pouvant permettre une ventilation
artificielle efficace.
– L'absence d'un anesthésiologiste qualifié.
– Les myasthéniques, les anciens poliomyélitiques et les malades
traités par des médicaments susceptibles de renforcer l'action des
myorésolutifs, nécessitent des précautions d'emploi des curarisants.
– L'antidote à une curarisation excessive provoquée par les
acétylcholinocompétitifs est la prostigmine.
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• Inhibiteurs de la libération d'acétylcholine
• La toxine botulinique
– Utilisée dans le traitement de diverses dystonies, blépharospasme,
torticolis spasmodique, hémispasme facial, strabisme.
– Injectée dans le sphincter inférieur de l'œsophage, elle améliore un
trouble de la motilité de l'œsophage appelé achalasie.
– Utilisée dans le traitement de certaines rides.
– Son effet apparaît en deux ou trois jours et dure longtemps, environ
trois mois.
Merci !!!