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PREVENTION DES

RISQUES
PROFESSIONNELS
DANS LE
BTP
Au programme

Accidents du travail - BTP Secteur


accidentogène …

Rappel sur l’évaluation des risques


professionnels

Rappel sur Coordination de chantier

L’intérêt économique de la prévention dans le


BTP

OPPBTP des outils d’aide à la prévention


Spécifiques au BTP
Accidents du travail
Statistique AT/MP 2013

3 malaises

accident de la voie publique (sapeur-pompier en intervention)

chute d’un cordiste durant une opération de ravalement de façade

chute d’un ripeur du marche-pied d’un camion en marche

écrasement d’un piéton par un véhicule effectuant une manœuvre de recul

chute de hauteur d’un technicien de maintenance (50 mètres)


Les accidents du travail par branches d’activités Source Cafat

En 2013, l’indice de fréquence toutes activités confondues s’établit à


42 accidents avec arrêt pour 1 000 salariés contre 41 l’année
précédente

1 travailleur
sur 12 victime
d’un AT …

L’indice de fréquence est égal au nombre d’accidents avec arrêt supérieur à 24 H, divisé par le nombre de salariés,
multiplié par 1000

Aucune entreprise du
BTP n’est à l’abris
Evolution des accidents du travail
depuis 2010

Salariés AT % Tend.
2010 72 897 3 568 4,89
2011 76 667 3 417 4,46
2012 79 819 3 278 4,11
2013 75 818 3 207 4,23
Données Cafat
Les accidents du travail coûtent plus
d’un milliard par an …
Au total, plus de 3 milliard
par an … 4151 AT x
216 000 F
Coût moyen d’un accident avec arrêt : 216 000 CFP 986 millions
Coût moyen d’un accident de trajet avec arrêt : 303 000 CFP

Coût moyen d’une rente accident grave : 287 000 CFP 231 A Traj x
303 000 F
70 millions
Qui paye … ?

… employeurs et salariés
RAPPEL
RISQUE
Le risque est la conséquence d’une exposition à un danger
inhérent à une situation ou à une activité.
Le risque est évalué en fonction de la probabilité de survenu
d’un événement et de l’ampleur de ses conséquences

DOMMAGE
Le dommage se caractérise par une blessure physique
ou par une atteinte à la santé.

DANGER
Un danger est toute source potentielle de dommage, de
préjudice ou d’effet nocif à l’égard d’une chose ou d’une
personne dans certaines conditions.
SOURCE DE DANGER DANGER RISQUE DOMMAGE

Outil / Equipement Tracteur Renversement Ecrasement

Produit chimique Substance Inhalation Cancer (MR)


Matière Ciment Inhalation poussière Cancer

Source d’énergie Électricité Electrocution Brulures

Condition de travail Plancher glissant Chute Fracture

Procédé / MOP Soudure Fumée Cancer

Pratique / technique Extraction carrière Poussière Cancer

EXPOSITION FREQUENCE
L’exposition au risque qualifie la situation
dans laquelle les personnes sont soumises
au danger ou dans laquelle elles sont
susceptibles de subir un dommage.
Quantification de l’exposition
FREQUENCE du ou des salariés ramenée à
une échelle de temps

Plusieurs fois par jour La fréquence d’exposition


1 fois par jour
1 fois par semaine
1 fois par mois et plus

RISQUE Gravité des dommages

Accident mortel ou incapacité permanente (… ou maladie)


Accident avec incapacité temporaire
Accident avec arrêt de travail
Accident sans arrêt de travail
Evaluer pour prioriser des actions de prévention
Gravité des dommages

Très grave 4 4 8 12 16

Grave 3 3 6 9 12

Moyenne 2 2 4 6 8

Faible 1 1 2 3 4
1 2 3 4
Faible Moyenne Fréquente Très fréquente
Fréquence d’exposition

Priorité 1 : de 9 à 16
LE PRODUIT DE
LA GRAVITE PAR Priorité 2 : de 4 à 8
LA FREQUENCE
Priorité 3 : de 1 à 3
Identification des risques professionnels
Risque de chute de plain-pied Ambiances thermiques
Risque de chute de hauteur Incendie / explosion
Circulation interne Electricité
Risque routier Eclairage
Activité physique Rayonnements
Manutentions mécanisées Psychosociaux
Produits, émissions et déchets Emissions sonores
Agents biologiques Vibrations
Equipements de travail Manque d’hygiène
Effondrements, chute d’objet etc..
Prévention des risque et
entreprise du BTP

Siège de Chantier
l’entreprise
Evaluation des risques dans
les modes opératoires
EVRP classique
suivant la méthode
précitée Fiches des tâches courantes
du PPSS
Dossier d’évaluation D207 - Article 19 (Plan particulier de santé
sécurité)
des risques - pour les opérations courantes réalisées habituellement
sur le chantier des fiches de procédures propres à
l’entreprise décrivant les risques et les moyens mis en
œuvre pour garantir la sécurité des travailleurs. Ces
fiches sont bâties notamment à partir du dossier
d’évaluation des risques prévu à l’article R261-1 du
code du travail.
EvRP au siège de l’entreprise
1) découpage en unités de travail Par activités, par
zones, par
postes de travail

U2

Livraison
U1
U3
Administration
Atelier

U4

Assistant de prévention Extérieurs


EvRP sur le chantier

2) Identification des taches et


des modes opératoires associés

Identification des Qu’il y est un coordonnateur


dangers et des SPS ou pas
risques Sous la responsabilité
Fiche de
tâche du chef d’entreprise
Action de prévention
immédiate
Conformité des
équipements de
Délibérations et travail
arrêtés
(textes techniques)
Equipements de ACTION N°1
chantiers BTP Conformité

Délibération n° 35/CP du 23 Février 1989


relative aux mesures particulières de protection et de
salubrité applicables aux établissements dont le
personnel exécute des travaux de bâtiment, des travaux
publics et tous autres travaux concernant les immeubles.
La conformité renvoie à
Equipements de chantiers BTP des vérifications
techniques
Tous matériels réglementaires

D35CP - Article 22
Le matériel, les engins, les installations et les dispositifs de protection de toute nature utilisés sur
un chantier doivent, avant leur mise ou remise en service, être examinés dans toutes leurs parties
en vue de s'assurer qu'ils sont conformes aux prescriptions édictées par la présente délibération.
Les examens prévus par le présent article doivent être effectués à la diligence du chef
d'établissement par une personne compétente choisie par lui. Le nom et la qualité de cette
personne doivent être consignés sur un registre, dit "registre de sécurité" ; ce registre doit être
conservé sur le chantier même, ou, en cas d'impossibilité, au siège de l'établissement.

Contrôleur technique Conservés au siège


de l’entreprise

D35CP - Article 24
Un registre spécial, dit "registre d'observations" doit être mis à la disposition des travailleurs pour
qu'ils puissent y consigner leurs observations en ce qui concerne l'état du matériel et des
installations, l'existence des causes susceptibles d'en compromettre la solidité

Détenu par l’interlocuteur du


coordonnateur (D207 art 20),
compris PPSS
Vérifications techniques réglementaires
Equipements de chantiers BTP
Appareils de levage (mus mécaniquement)
Délibérations 36 et 56 CP
D35CP - Article 45
Les appareils de levage mus mécaniquement, ainsi que leurs accessoires
doivent être éprouvés, examinés et inspectés dans les conditions prévues
par la réglementation.
Lorsque les appareils mus mécaniquement sont aménagés en vue du
transport ou de l'élévation du personnel, conformément aux dispositions
de l'article 44 de la présente délibération, ils doivent être examinés et
inspectés, ainsi que leurs accessoires, au moins tous les six mois.

Possible uniquement sur autorisation


de l’inspection du travail

( examen d’adéquation ) Dossier


- Justification de la demande
R = Rayon d’action - Appareil de levage prévu
- Panier prévu
déterminé par la réserve de - Abaque de charge
capacité dans la R - Calcul de la réserve de capacité
- Dernier rapports de vérification
configuration envisagée - Plan d’implantation
(charge fictive) - Nom et qualité du contrôleur
Vérifications techniques réglementaires

Equipements de chantiers BTP


Appareils de levage (mus à la main)
Article 53
Les appareils de levage mus à la main, ainsi que leurs organes
annexes (tels que les dispositifs de suspension, d'attache,
d'ancrage ou de fixation) doivent, sauf dans le cas visé par
l'alinéa 3 du présent article, être examinés à fond à douze
mois d'intervalle au plus.

Alinéa 3 : Les appareils de levage mus à la main, ainsi que leurs organes annexes, doivent,
lorsqu'ils sont utilisés pour le transport ou l'élévation du personnel, être examinés à fond à
trois mois d'intervalle au plus.
Equipements de chantiers BTP
Délibération n° 35/CP du 23 Février 1989

Chaines, câbles, cordages


Article 63
Les câbles, chaînes de charge, cordages et crochets de suspension autres que ceux qui
font partie d'un appareil de levage doivent être examinés à fond à douze mois
d'intervalle au plus. Lorsqu'il s'agit de câbles, de chaînes, de cordages ou de crochets
utilisés pour l'élévation du personnel (tels que ceux qui sont employés pour la
suspension des échafaudages volants), ces examens doivent avoir lieu au moins une fois
tous les trois mois.

Echafaudages (de pied, roulants, volants)


Article 139
Compte tenu des examens effectués en vertu de l'article 22 de
la présente délibération, les échafaudages doivent être
examinés dans toutes leurs parties constituantes, au moins
tous les trois mois par une personne compétente.

Les résultats et les dates de ces examens, ainsi que les noms et
qualités des personnes qui les ont effectués, doivent être
consignés sur le registre prévu par l'article 22 précité.
Vérifications techniques réglementaires

Délibération n° 56/CP du 23 Février 1989 relative aux mesures de


sécurité applicables aux véhicules appareils et engins mis à la disposition des
travailleurs pour l’accomplissement de leurs tâches
Délibération n° 56/CP du 23 Février 1989

Article 2 - Visites et registre de sécurité


Les véhicules, les appareils et les engins mis à la disposition des travailleurs pour l’accomplissement de
leurs tâches doivent :

1°) être soumis à une visite de réception avant la première mise en service ;

2°) faire l’objet d’un contrôle journalier de fonctionnement, à l’issue duquel devront être signalées toutes
anomalies ou défectuosités et notamment celles susceptibles de mettre en cause la sécurité.

Ne sont pas soumis à cette obligation de contrôle journalier :

a) les véhicules immatriculés de poids total en charge inférieur à 2 000 kg. Les véhicules de transport en
commun de personnes y restent soumis ;

b) les véhicules, appareils et engins qui sont soumis à un contrôle permanent du fait qu’ils travaillent en
continu.

3°) faire l’objet d’un contrôle au moins une fois l’an et à la suite de tout arrêt de plus de 2 mois.
Vérifications techniques réglementaires
Machines
Définition : Ensemble équipé ou destiné à être équipé d'un système d'entraînement autre que
la force humaine ou animale appliquée directement, composé de pièces ou d'organes liés entre
eux dont au moins un est mobile et qui sont réunis de façon solidaire en vue d'une application
définie.

Délibération n° 34/CP du 23 Février 1989 relative aux mesures générales en matière de sécurité et
d'hygiène

Article 19
Chaque machine fait l'objet de visites générales, périodiques, trimestrielles, afin que soit décelée en temps
utile, de façon qu'il puisse y être porté remède, toute défectuosité susceptible d'occasionner un accident.

Les visites sont effectuées par un personnel spécialement désigné par le chef d'établissement et sous la
responsabilité de celui-ci.
Toute action de prévention nécessaire à l’exécution du
travail en sécurité est consigné dans le dossier d’évaluation
des risques.

Toute action de prévention consignée au dossier


d’évaluation des risques est programmée dans le temps.
RAPPEL COORDINATION
DE CHANTIER
ACCUEIL SECURITE
Procédure d’accueil sécurité avant tout
démarrage de travaux des salariés,
stagiaires ou intérimaires

Organisation du chantier

nt
ére
Réf

a ri é
Sal
Obligation des travailleurs indépendants

SANTE SECURITE
PPSS
D207 - Art 21, 22, 23

Principes
généraux Lieux de travail
Lp.261-1 à 25 Lp.265-1 et 2
EVRP, principes généraux de
prévention, etc.
Contrôle
Dispositions Lp.264-1 à 9
pénales
Lp.269-1 à 6

Lp.211- 4 : les dispositions du chapitre 1er, du chapitre IV, du chapitre V et du chapitre IX, du
titre VI relatives aux principes généraux, au contrôle, aux dispositions applicables aux lieux
de travail et aux dispositions pénales en matière de santé sécurité au travail, sont
applicables travailleurs indépendants ainsi qu’aux employeurs lorsqu’ils exercent
directement une activité.
Coordination de chantier

Organisation du travail des entreprises sur un chantier


Définition de construction d’un point de vue prévention des risques
professionnels.

Prévention des risques d’accidents et d’affections de la


Objectif santé des travailleurs pouvant survenir du fait de la
coactivité des entreprises.

Réponse à l’obligation de prévenir les risques


Pourquoi : professionnels sur les chantiers de bâtiment (Lp.261-12)
applicable aux MOA, MO et entreprises.

Comment :
Sous l’autorité d’un coordonnateur SPS (sécurité,
protection de la santé).
Rôle et missions du coordonnateur
Eviter au maximum la coactivité (phasage des
travaux)

Mutualiser les moyens (Installations


communes, EPC / Moyens de manutention,
etc.)
Fixer les conditions d’accueil sécurité

Organiser le chantier / définir les travaux


particuliers (PGC)

Ouvrir un dossier d’intervention ultérieure sur


l’ouvrage (DIUO)
Pouvoirs et moyens du coordonnateur

Donnés par le maitre d’ouvrage

Demandés par le coordonnateur

Signale toute situation s’écartant des


dispositions prévues par le PGC et
les PPSS des entreprises.
D207 – Art 15 (registre de coordination et
courrier adressé à l’entreprise)
Coordonnateur : Analyse et prévention des risques

Exemple
Structure à réaliser sans
- Manutention et pose d’ouvrants
poteaux d’appui, hauteur sous
faîtage 9,00 mètres.

- Pose des chemins de câbles


- Tirage des câbles
- Pose des luminaires

2 entreprises interviennent conjointement :


- Electricité courant fort
- Aération ventilation (pose d’ouvrants)
FICHE DE TACHE
des entreprises

PPSS
Moyens mis en œuvre

Exp : Tirage des câbles

Familles de risques

Mesures de prévention

Contrôle

nt
é f ére
R
Analyse de risques de l’entreprise d’électricité à
partir du PPSS

Détermination des moyens mis en


œuvre :
1 échafaudage roulant pour la pose des
CC (circulation périphérique)
2 PEMP type 1A pour le tirage des câbles
1 PEMP type 1A pour la pose des
luminaires

Identification des dangers


Travail en hauteur sur l’échafaudage ou
sur les PEMP,

Détermination des familles de risques pour les autres Détermination des familles de
intervenants (risques exportés) : risques pour ses salariés :
Risque lié aux chutes d’objets Risque de chute de hauteur
Risque lié aux circulations (valable pour ses salariés) Risques liés aux manutentions manuelles
PPSS Analyse de risques de l’entreprise d’ouvrants

Détermination des moyens mis en


œuvre :
1 PEMP type 3A
1 grue mobile 60 t (poids des châssis
200kg)

Identification des dangers :


Travail en hauteur sur la PEMP
Circulation aux abords de la grue

Détermination des familles de


risques pour ses salariés :
Détermination des familles de risques pour les autres
intervenants (risques exportés) : Risque de chute
Risque lié aux chutes d’objets Risques liés aux manutentions
Risque lié aux circulations (valable pour ses salariés) mécanisées
Risque lié aux masses en mouvement
Coordination / mutualisation des moyens

Si possible phasage des travaux


Si possible suppression d’une nacelle 1A
Utilisation de la grue pour d’autres travaux en toiture
Balisage : Interdiction au personnel d’autres entreprises
Bon état des surfaces d’évolution
Demande des rapports de vérification
Responsabilité du coordonnateur
L’existence d’un coordonnateur sur une opération ne modifie ni la nature,
ni l’étendue des responsabilités qui incombent à chacun des intervenants
sur le chantier.

Le coordonnateur n’est pas responsable au-delà de son engagement


contractuel (contrat de maîtrise d’œuvre).

Le coordonnateur intervient sous l’autorité du maître d’ouvrage. Le lien


de subordination ne confère au CSPS qu’une fonction de proposition (la
décision finale appartient au MOA)

Les infractions aux règles de santé et de sécurité ne peuvent être imputées


au coordonnateur.

Le coordonnateur peut voir sa responsabilité pénale engagée si sa faute


personnelle en cas d’accident relève d’une infraction au code pénal.

Pour plus d’information, lire l’article TS 713 de l’INRS


Effets positifs de la prévention
Activité Bénéfice

Employeurs, salariés :
Bien être au travail
Organisée Procédures Evolution

Entreprise
Développement
Durable
Embauche
Bon travail
Nouvelles
commandes

Pérennité
Client
39
content
Effets négatifs
Pas d’activité Pas de moyens

Mécontentement, stress Risque d’accident


Pas d’évolution
Pas d’embauche
Pas de
Relations …
prévention
dans
l’entreprise
Va à la concurrence
Mauvais travail

Fait mauvaise Client pas Redressement


réputation content Liquidation
Merci de votre attention

Pause
10 minutes

A suivre, démonstration de l’intérêt


économique de la prévention et les
outils de l’OPPBTP
Organisme professionnel de prévention du
bâtiment et des travaux publics
MISSIONS
 Accompagner les professionnels du bâtiment et des travaux publics
pour prévenir des accidents du travail et des maladies à caractère
professionnel et améliorer les conditions de travail.
 Représenter les professions du BTP dans le but de simplifier les
normes, favoriser leur mise en œuvre et assurer une veille technique et
juridique des risques professionnels.

L’OPPBTP a un discours novateur concernant la prévention, notamment par la


dimension économique. Il développe des outils capables de mobiliser fortement les
entreprises comme le site de gestion de la prévention www.preventionbtp.fr .
… ET SI PRÉVENTION RIMAIT
AUSSI AVEC PERFORMANCE
ECONOMIQUE ?

… passer d’une logique


« D’évitement des pertes"
à une logique
« D’espérance de gains"
EVALUATION DE L’INTERET
ECONOMIQUE DE LA PREVENTION

101 actions de prévention dans 27


entreprises de BTP couvrant 90% des métiers.
3 catégories d’entreprises :
 Moins de 20 salariés
 De 20 à 50 salariés
 Plus de 50 salariés
Evaluation comptable et caractérisation des
actions (OTH – organisation, technique, humain)
Bilan global des 101 cas

Rapport de
7 895 K€
Investissement 2,19
dans la
prévention

17 299 K€
Economie
moyenne
L’enseignement tiré de l’étude
1) L’impact économique de la prévention est mesurable.
2) La prévention génère des GAINS ECONOMIQUES
(2,19 € gagné pour 1 € investi)
3) Faire de la prévention améliore les performances de
l’entreprise
4) La prévention est à la portée de toutes les entreprises
• 1/4 des actions coûtent moins de 5.000 €
• Les actions < 5000 € ont le meilleur rendement = 20,2
• Les TPE ont le meilleur rendement = 3,1
• Les actions de type "changement de produits/matériaux
et de méthodes" ont les meilleurs rendements
• La trésorerie est épargnée : retour sur investissement = 1,5 an
Cas N°1

L’entreprise :

Elle intervient sur des chantiers de construction et


Aménagement
d’entretien de réseaux électriques et d’éclairages
publics. Elle emploie aujourd’hui 23 salariés
des Véhicules
L’action de prévention :
Utilitaires Légers
Le fourgon a été équipé d’une potence
tournante avec un treuil électrique (Récupéré),
de casiers de rangement avec des tiroirs
transparents, de barres à pression pour caler
des charges, d’un châssis à tiroir sortant par la
porte latérale et supportant un groupe
électrogène diesel 5,5 kW insonorisé, avec
démarrage et arrêt par télécommande, une
cuve à eau, un enrouleur électrique et des
mallettes d’outillage, d’une cuve à gasoil avec
une pompe électrique et un pistolet de
distribution sur enrouleur, d’un bidon lave-
main de 10 l avec porte-savon, d’un tri-flash
relevable électrique avec leds, enfin de
ventilations haute et basse.
Aménagement
des Véhicules
Utilitaires Légers

AVANT APRES

• Un seul fourgon de l’entreprise • Le fourgon a été équipé par un


était équipé d’une potence de carrossier professionnel spécialisé
manutention depuis deux ans dans l’aménagement des
seulement. Les autres fourgons fourgons.
comprenaient encore des étagères
en bois. • Le parc de véhicules sera équipé
de façon identique au fur et à
mesure de son remplacement.

Diminution du risque routier, des heurts et des TMS.


Gains prévention

• Risque Routier : en cas de freinage sec ou de choc frontal, les objets ne risquent plus
d’être projetés : ils sont rangés ou arrimés.

• Gain pénibilité : moins de manipulations du fait qu’il est plus facile de trouver ce dont
on a besoin

 Gain de temps :
– 10 mn/semaine pour approvisionner les tiroirs à matériel.
– 50 % du temps de mise en place et repli des postes de travail.
– 50 % du temps de ravitaillement des engins à carburant.
– 6 mn/j en recherche de matériel.

• Gain financier et de production : Nombreux avantages de cet équipement : autonomie


de l’équipe en gasoil, en eau, en électricité ; possibilité de soulever des charges allant
jusqu’à 200 kg sans effort ; facilité de rangement de la quincaillerie et des outils ; calage
des charges ; présence d’une télécommande pour le groupe ; relevage électrique du tri-
flash qui évite de monter sur le fourgon ; possibilité d’utiliser le marteau piqueur
électrique à l’horizontale puisqu’il pèse 15 kg au lieu de 23 kg précédemment ;
possibilité de faire chauffer des plats le midi.
Aménagement des
Véhicules Utilitaires Légers BILAN
Type
Durée d’utilisation d’OTH
Aménagement d'un Véhicule Utilitaire Léger (VUL).

période : 7 an(s) effectif concerné : 1 OTH : T


Coûts Gains
Investissements 9 980 Production 12 971
Formation - Achats 15 400
Exploitation - Qualité -
Entretien 210 Marge/CA additionnel -

RH - Primes assurances -

Autres -
Total Coûts 10 190 Total Gains 28 371
Bilan Eco : + 18 181 € R= 2,78 2,5 ans
- bilan/eff/an 2 597 €

Gains - Coûts Rendement Retour sur


G/C investissement.
Aménagement des
Véhicules Utilitaires Légers Etude économique

Postes impactés Montant (€)


Production 12 971
Gain de 10 mn lors du remplissage des tiroirs une fois par semaine 1 575
Gain estimé à 6 mn/J lié à la recherche rapide de matériel 3 080
Gain de temps de ravitaillement estimé à 50% lors du remplissage des engins 1 386
Gain de 50% lors de la mise en place et du repli du poste d'ouverture des tirroirs avec le compresseur ou avec le fourgon 6 930
Investissements - 9 980
Coût de l'aménagement du fourgon - 9 980
Entretien - 210
1 Vidange du groupe tous les ans - 210
Achats 15 400
Economie sur la location d'un compresseur 15 400
Total général 18 181

Gains - Coûts
Autre CAS
ACQUISITION D’UNE PEMP
Cas N°2

L’entreprise :
Cas : Achat d’une
PEMP Haulotte
télescopique H 25 TPX
Une SCOP de 30 personnes ayant développé une
activité de charpente et couverture. Elle s’oriente
vers une organisation de plus en plus mécanisée.

L’action de prévention :

L’achat d’une PEMP télescopique rend son


utilisation à présent incontournable. En cas de
besoin, le recours à la location est toujours
possible.
Achat d’une PEMP Haulotte
télescopique H 25 TPX

AVANT APRES

• La location de PEMP n’était pas • Le planning d’utilisation de la PEMP


toujours systématique. En effet, des est désormais programmé par
problèmes de disponibilité pouvait se l’entreprise en toute autonomie.
présenter, ce qui perturbait le planning
prévu. L’entreprise a pu constater des • La PEMP est disponible pour une
défaillances de la part des loueurs qui, utilisation maximale.
pressés par des impératifs
économiques, livraient des appareils • En cas de demande importante, le
n’ayant pas été remis en état avant recours à la location permet d’assurer
livraison. l’équipement des chantiers

Diminution du risque de chute de hauteur,


des chutes d’objets et des TMS.
Quel GAIN par rapport à la
situation antérieure

 Santé / Sécurité / Environnement : amélioration des


conditions de travail, la PEMP facilite l’accès en hauteur,
améliore l’ergonomie du poste.

 Gain de temps : recours systématique à cet appareil,


beaucoup plus rapide pour les opérations en hauteur (de 6
à 10/ mois pour 2 opérateurs).

 Gain financier : remplacement des coûts de location par


ceux d’amortissement de l’achat, de sa maintenance et de
ses vérifications.

 Image de marque de l’entreprise : amélioration de la qualité


d’intervention des opérateurs et donc de l’ouvrage final.
Cas : Achat d’une PEMP
Haulotte télescopique H 25 Bilan
TPX Type
d’OTH
Durée d’utilisation

Achat d’une PEMP


Période : 5 ans Effectif concerné : 20 OTH : T

Coûts (€) Gains (€)


Investissements 50 000 Production 86 486
100 000
Formation Achats
Exploitation 4 500 Qualité
Entretien 2 000 Marge/CA additionnel
RH Primes assurances
Autres
Total Coûts 56 500 Total Gains 186 486
Bilan Eco : + 125 986 R = 1,4
Retour sur
Gains - Coûts Rendement investissement.
56 G/C
Cas : Achat d’une PEMP
Haulotte télescopique H 25 Etude économique
TPX

Bilan économique Montant (€)


Achats 100 000
Coûts de location de PEMP necessaire en plus pr activité 100 000
Entretien - 2 000
Coût Entretien et maintenance - 2 000
Exploitation - 4 500
Coûts Vérifications périodiques - 4 500
Investissements - 50 000
Prix d'achat de la PEMP - 50 000
Primes assurances - 3 000
Coût prime Assurances - 3 000
Production 85 486
Travaux en hauteur par recours plus fréquents à la PEMP de 10 J à 6 J/mois pour 2 opérateurs soit un gain de 4 J /mois à 2 Ho 85 486
Total général 125 986

Gains - Coûts
Où trouver cette étude ?
Fiches téléchargeables gratuitement sur
le site de l’OPPBTP
www.preventionbtp.fr/101cas

Les cas sont classés par critères :

• Type d’action
• Taille de l’entreprise
• Métier
• Risque
OUTILS DE PREVENTION
GRATUITS

Site prévention de l’OPPBTP


https://
www.preventionbtp.fr/oppuser/eservices-login

Merci de votre attention


Dernière matinée de la prévention
10 décembre 2014
RELATIONS DE TRAVAIL

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