LA VIGNE DE

NABOTH
Thème: Le prophète Elie
 ACHAB
CONVOITE
LA VIGNE DE
NABOTH

Après ces événements, voici

ce qui arriva. Naboth, de
Jizréel, avait une vigne à
Jizréel, à côté du palais
d'Achab, roi de Samarie.
 LA VIGNE
EST
L’HERITAGE
DE NABOTH

Achab parla ainsi à Naboth :

Donne-moi ta vigne, pour
que j'en fasse un jardin
potager, car elle est tout
près de ma maison. Je te
donnerai à la place une
vigne meilleure ; ou, si cela
te convient, je te paierai la
valeur en argent.
Mais Naboth répondit à
Achab : Que l'Éternel me
garde de te donner
l'héritage de mes pères !
 LA VIGNE
EST SUJET
DE
TRISTESSE
POUR
ACHAB
Achab rentra chez lui,
maussade et furibond, à
cause de cette parole que lui
avait dite Naboth de
Jizréel : Je ne te donnerai
pas l'héritage de mes pères !
Il se coucha sur son lit,
détourna le visage et ne
mangea rien.
 JEZABEL
INTERVIENT
POUR
ACHAB
Sa femme Jézabel vint auprès de
lui et lui dit : Pourquoi as-tu
l'esprit maussade et ne manges-tu
point ? Il lui répondit : J'ai parlé à
Naboth de Jizréel et je lui ai dit :
Donne-moi ta vigne pour de
l'argent ; ou, si tu veux, je te
donnerai une autre vigne à la
place. Mais il a dit : Je ne te
donnerai pas ma vigne ! Alors sa
femme Jézabel lui dit : Est-ce
bien toi maintenant qui exerces la
royauté sur Israël ? Lève-toi,
mange de bon cœur ; moi, je te
donnerai la vigne de Naboth de
Jizréel.
SENTENCES
APPLIQUEES
CONTRE
NABOTH
Elle écrivit alors au nom
d'Achab des lettres qu'elles
scella du sceau d'Achab. Elle
envoya ces lettres aux anciens
et aux magistrats qui
habitaient avec Naboth dans
sa ville. Elle écrivit les lettres
en ces termes : Proclamez un
jeûne ; faites asseoir Naboth à
la tête du peuple, et faites
asseoir en face de lui deux
vauriens qui témoigneront
ainsi contre lui : Tu as maudit
Dieu et le roi ! Puis menez-le
dehors, lapidez-le, et qu'il
meure.
 ELIE
ANNONCE
LA RUINE
SUR
D’ACHAB
Alors la parole de l'Éternel fut
(adressée) à Élie, le Tichbite, en
ces mots :
Lève-toi, descends à la rencontre
d'Achab, roi d'Israël qui est à
Samarie ; le voilà dans la vigne
de Naboth où il est descendu
pour en prendre possession.
Tu lui parleras en ces termes :
Ainsi parle l'Éternel : Quoi ? Tu
as commis un meurtre et tu
prends possession ! Et tu lui
diras : Ainsi parle l'Éternel : A
l'endroit même où les chiens ont
léché le sang de Naboth, les
chiens lécheront aussi ton
propre sang.
QUE NOUS APPREND L’HISTOIRE
◦ Achab était un mauvais roi: En tant que roi d’Israël, Achab devait montrer les vertus d’un bon roi, d’un responsable selon le
cœur de Dieu. Dans ce passage nous rencontrons un roi complètement immature, convoitant la plus petite parcelle de terre pour
son propre intérêt révélant ainsi son égoïsme et son manque de maitrise de soi. Dieu tient les dirigeants pour responsables de
leurs actes. Ils devront rendre des comptes pour leurs actes injustes et leur abus de pouvoir.
◦ Le péché (convoitise, cupidité) d’Achab engendre d’autres péchés : Achab convoite la vigne de Naboth, mais ce dernier
voulait obéir à Dieu et la garder dans sa famille. Voyant son mari bouder, Jézabel organisa un procès truqué et fit lapider Naboth
injustement. Quand le roi alla prendre possession de la vigne, il rencontra Eli qui lui annonça que lui et Jézabel sa femme allait
mourir. En effet, Jézabel avait poussé Achab au mal. La bible déclare : « On ne se moque pas de Dieu : car ce qu’un homme
sème, cela aussi il le moissonnera » (cf. Gal 6v7). Dieu est parfaitement juste. Il ne laisse pas un crime impuni. Même si Achab
est considéré comme un mauvais roi qui « allait après des idoles », à l’annonce du jugement de Dieu contre sa maison, par la
bouche d’Eli, il s’humilia devant l’Eternel. Face cette attitude, Dieu riche en miséricorde et lent à la colère retarda son
châtiment.
◦ Similitude entre Naboth et Jésus : Sur la déposition de « deux faux témoins », Naboth est mis à mort. Plus tard, Jésus Christ,
le véritable héritier de la vigne d’Israël sera lui aussi confronté à deux faux témoins, avant la crucifixion (cf. Mtt 26v60 ; 65-66).
Naboth est mort « hors de la ville » (v. 13) ; ce sera le cas aussi pour le Seigneur Jésus (cf. Héb 13v12). Le sacrifice parfait du
Seigneur Jésus à la croix, nous accorde le pardon de nos fautes, une pleine réconciliation avec Dieu et la vie éternelle.