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Évolution et Diversité du Vivant

Cours Limnologie

L’ÉCOSYSTÈME
1. SA STRUCTURE TROPHIQUE
2. SON FLUX D’ÉNERGIE
3. SON FLUX DE MATIÈRE
4. SA RÉGULATION ET SES
DÉSÉQUILIBRES

Bernadette Féry
Source Automne 2008
Partie 1 : La structure trophique de l’écosystème

1. Niveaux trophiques de l’écosystème


2. Chaîne alimentaire
3. Structure trophique de l’écosystème
4. Les producteurs des chaînes alimentaires
1. Niveaux trophiques de l’écosystème
Un niveau trophique est l’ensemble des organismes qui
obtiennent leur énergie à partir du même étage alimentaire.
Un niveau trophique = un étage alimentaire
Quatrième niveau
CARNIVORE DE 2 ORDRE
e
trophique
(Consommateurs tertiaires )
Transfert
Troisième niveau
CARNIVORE DE 1 ORDRE
e
trophique
(Consommateurs secondaires )
Transfert Deuxième
HERBIVORE niveau trophique
(Consommateurs primaires )
Transfert
PRODUCTEURS Premier niveau
trophique
Énergie et nutriments
de l’environnement
4 niveaux trophiques, en général, dans un écosystème

Les OMNIVORES, les


«mangeurs» de viande et de
plantes, font partie de divers
niveaux trophiques car ils se
nourrissent de divers étages
alimentaires.

Les DÉTRITIVORES, les mangeurs des détritus végétaux et animaux,


font partie de tous les niveaux trophiques.

Scarabé Lombric Bactéries Mycètes


2. Chaîne alimentaire Une chaîne alimentaire de la forêt boréale

Transfert «en ligne Le loup mange le


lièvre.
droite» de l’énergie et
des nutriments d’un
niveau trophique à Le lièvre mange le
l’autre, depuis les feuillage du sapin
producteurs jusqu’aux baumier.
détritivores, en
passant par les
Le sapin Baumier
consommateurs. puise les éléments
minéraux restitués
Ensemble des êtres par les détritivores
vivants qui se afin de mener sa Déchets
nourrissent photosynthèse. organiques :
excréments,
«directement» les uns urines,
des autres. Transformation des cadavres,
débris en éléments détritus
minéraux Détritivores végétaux…
les niveaux
trophiques

les différents types


d’organismes de la
chaîne trophique.
3. Structure trophique de l’écosystème 4, 5, 6 et 7
Une communauté
Humains de l'Antarctique
Un réseau trophique
est constitué de 4, 5 et 6
multiples chaînes 3 Cétacés Petits cétacés 4, 5 et 6
à fanons
alimentaires reliées à dents Cachalot
les unes aux autres
4 et 5
de diverses façons. 4 et 5 Éléphant
3 Phoques Léopard de mer de mer
crabiers (phoque)
= structure trophique
= réseau trophique
= réseau alimentaire 3 et 4 3 Poisson 3 et 4
Oiseau Calmar
Sur ce schéma, tous les no 3
(carnivores de 1e ordre) se 3 Zooplancton
nourrissent de l’étage no 2 carnivore
(herbivores). 2 Zooplancton
2 et 3 herbivore
(krill)
Les éléphants de mer font partie du (copépode)
niveau 4 car ils mangent du poisson
(niveau 3) et du niveau 5 car ils 1 Phytoplancton
mangent des calmars (niveau 4).
4. Les producteurs des chaînes alimentaires

Milieu Source d’énergie Type de chaîne Producteurs


alimentaire
Terrestre Énergie Chaîne Végétaux
lumineuse photosynthétique

Aquatique Énergie Chaîne Cyanobactéries, algues


lumineuse photosynthétique microscopiques du
plancton, grandes algues
et végétaux aquatiques
Abyssal Énergie tirée de Chaîne Bactéries hébergées par
l’oxydation du chimiosynthétique les vers tubicoles des
H2S (sulfure cheminées chaudes et
d’hydrogène) et par les moules des
du CH4 suintements froids
(méthane)
Les algues microscopiques
Cliquez pour voir des algues
microscopiques (Règne des
protistes)

Les grandes algues, par Algues vertes


exemple des laminaires ! Spirogyre
(Règne des protistes)
Chlorella
Les cyanobactéries «algues bleu vert» sont (3) espèces
minuscules car ce sont des cellules de type de Desmidiés Volvox
bactérien. (Domaine des Procaryotes)

Agmenellum Algues dorées (90% du phytoplancton)

Anabaena
Rivularia (3) espèces
Nostoc de Diatomés
Partie 2 : La circulation de l’énergie dans l’écosystème

4. Les paramètres du flux d’énergie dans


l’écosystème
5. Les causes des pertes d’énergie de l’écosystème
6. L’allocation énergétique de la Terre correspond
au rayonnement solaire qui réussit à se frayer un
chemin jusqu’au sol
7. La productivité primaire concerne les producteurs
8. La productivité secondaire concerne les
consommateurs
4. Les paramètres du flux d’énergie dans l’écosystème

A- Le flux d’énergie est le transfert de l'énergie d'un niveau


trophique à l'autre dans l’écosystème.
B- Le rôle de l'énergie est d’organiser
la matière minérale en matière
organique en fournissant l’énergie
des liaisons chimiques entre les
atomes.
Glucose
C- La source d’énergie des écosystèmes est
généralement la lumière solaire.

Une exception
Les écosystèmes marins des
grands fonds sont alimentés
par l’énergie tirée de
l’oxydation de certaines
substances minérales
(chimiosynthèse).
D- L’énergie lumineuse qui alimente les
écosystèmes est le bleu violet et le rouge (captée
par la chlorophylle des chloroplastes). Comme le
vert n’est pas capté (donc réfléchi), les végétaux
paraissent verts.

L’expérience d’Engelman prouve que la photosynthèse est maximum


dans le bleu violet et le rouge
• Spirogyre est éclairée par
Une algue «Spirogyre» Bactéries une lumière décomposée
par un prisme.
• La croissance bactérienne
est maximum autour des
zones bleues et rouges
car la photosynthèse plus
400 500 600 700 nm intense libère plus de
Campbell (3e éd.) — Figure 10.9 : 200 dioxygène.
E- L'énergie circule des producteurs aux détrivores. Le flux de
l’énergie est unidirectionnel.

F- Environ 1 % de l'énergie lumineuse pénètre dans les


écosystèmes et y maintient les niveaux trophiques.

Consommateurs
tertiaires
Consommateurs
secondaires
Consommateurs
primaires

10 000 J Producteurs

1 000 000 J d’énergie solaire x 1 % =


H- Toute l'énergie qui entre dans l’écosystème finit par se perdre en
chaleur. Cette énergie perdue «dans l’espace» n’est pas
recyclable.

I- L'énergie perdue est continuellement renouvelée car le soleil


continue d'éclairer la Terre. L’énergie est renouvelable.

J- La quantité d’énergie qui entre dans un écosystème détermine le


nombre maximal de niveaux trophiques qu’il contient. Quand il
n'y a plus assez d'énergie pour maintenir un niveau trophique
supérieur, la chaîne alimentaire s'arrête. Pour cette raison, il y a
rarement plus de 4 niveaux trophiques.

K- Chaque chaîne alimentaire correspond à un seul circuit au sein


du flux énergétique.
5. Les causes des pertes d’énergie de l’écosystème
A- Ce qui est mangé
Seule, une fraction de la
proie végétale ou animale est
effectivement prélevée et
dévorée par le niveau
supérieur.

Source

Grande sauterelle verte Source


Activité de
reproduction Coccinelles

Recherche de nourriture
6. L’allocation énergétique de la Terre correspond au rayonnement
solaire qui réussit à se frayer un chemin jusqu’au sol
De façon générale, plus le rayonnement solaire est intense plus
l'écosystème dispose d'énergie pour sa photosynthèse. L’intensité du
rayonnement solaire dépend de l’angle d’incidence des rayons lumineux
qui frappent le sol. Cet angle varie avec la latitude, la saison et l’heure de
la journée.
Lorsque l’angle d’incidence est élevé (aux hautes latitudes, près des
pôles, mais aussi, le matin et le soir), il y a moins de lumière et de chaleur
qui parvient au sol. Pour deux raisons :
Angle élevé
• la lumière doit traverser davantage de
couches atmosphériques de sorte
qu’une part plus grande de son énergie Angle faible
est absorbée ou reflétée avant
d'atteindre le sol
• les rayons lumineux se dispersent sur Angle élevé
une plus grande surface lorsqu’ils
arrivent au sol Campbell (3e éd.) — Figure 50.10 : 1182
• La Terre reçoit chaque jour environ 1022 joules (1J = 0,239 cal)
d’énergie sous forme de rayonnement solaire.
• Le rayonnement solaire est en grande partie absorbé ou réfléchi
par l'atmosphère selon les variations du couvert nuageux et la
quantité de poussière contenue dans l’air au-dessus des
différentes régions.
• La majeure partie du rayonnement solaire qui atteint la Terre
tombe sur des terrains dénudés et des étendues d’eau qui
absorbent ou réfléchissent l’énergie.
• Une petite quantité atteint les plantes, les Algues et les
Procaryotes photosynthétiques.
• Seule une fraction de cette petite partie a une longueur d’onde
appropriée à la photosynthèse (le rouge et le bleu).
Les producteurs convertissent environ 1% de l’énergie solaire
qui leur parvient en énergie chimique, par photosynthèse,
pour un total de 170 milliards de tonnes de matière organique
par an.
7. La productivité primaire concerne les producteurs
A- La productivité primaire brute (PPB) correspond à la quantité de
carbone fixée dans la végétation par photosynthèse. Toute cette
matière ne s’accumule pas en biomasse végétale. La moitié environ
est métabolisée au cours de la respiration cellulaire de la plante elle
même.
B- La productivité primaire nette (PPN) correspond à la croissance
végétale annuelle — exprimée en quantité d'énergie (J / m2/ an) ou
en quantité de matière sèche (g / m2/ an). Elle se manifeste dans le
temps comme un accroissement de taille de la plante et représente la
nourriture disponible pour les hétérotrophes. La productivité primaire
nette par an pour l’ensemble de la biosphère est d’environ 170
milliards de tonnes (en poids sec) de matière organique. Arms, p. 1017
Respiration

Un chloroplaste
C- Ne pas confondre productivité primaire nette et biomasse
mesurable !
• PPN = ajout de nouvelle biomasse chaque année.
• Biomasse mesurable = accumulation de la productivité
primaire nette au fil des ans.

PPN BIOMASSE
Forêt Faible productivité car elle Grande biomasse végétale
consomme une grande accumulée dans ses grands
portion des produits de sa arbres formés de substances
photosynthèse (par difficiles à digérer.
respiration).
Prairie Grande productivité car ses Faible biomasse végétale car
petites plantes respirent de les petites plantes annuelles
façon modérée. sont rapidement dévorées par
les herbivores.
D- La productivité primaire dépend, de façon générale, de la qualité
des facteurs abiotiques.

L’eau et la température Désert de Gobi (entre la


Chine et la Mongolie)
influencent fortement la En hiver le mercure peut
productivité primaire des atteindre les - 50 °C alors
écosystèmes terrestres qu'en été, la température
grimpe jusqu'à 40 °C.
Dans les écosystèmes aquatiques
l’eau, abondante, et la température,
peu variable, ont peu d’influence sur
la productivité primaire.

En revanche dans les écosystèmes


terrestres la rareté de l’eau et les
températures extrêmes ont une
grande influence sur la productivité Photo © Jean-Jacques Cordier (Galerie p
primaire. hoto l'Internaute)
La lumière influence
fortement la productivité
primaire des
écosystèmes
aquatiques Lac

Dans les écosystèmes terrestres


la lumière, abondante, a une
influence plus restreinte sur la
productivité primaire.
Océan
En revanche dans les
écosystèmes aquatiques
l’absence de lumière dans les
zones profondes bloque la
photosynthèse et la productivité
primaire est limitée à la zone Campbell (3e éd.) — Figure
éclairée ou euphotique. 50.16 : 1187
Les nutriments limitants — N — Fe — P — influencent
fortement la productivité primaire des écosystèmes
terrestres et aquatiques

Nutriment limitant : nutriment dont les producteurs ont


besoin mais souvent présent en faible quantité

Les nutriments limitants restreignent la productivité primaire des


écosystèmes terrestres et aquatiques. De façon plus particulière, les
écosystèmes aquatiques ont peu de nutriments parce que :

1. la décomposition (qui restitue les minéraux à l’écosystème)


se fait au fond des plans d’eau alors que la photosynthèse
se fait en surface,
2. les zones aquatiques éloignées des littoraux reçoivent peu
de poussières riches en fer et autres nutriments apportées
par les vents venant des terres.
Des expériences d’enrichissement en azote (N) prouvent que ce
nutriment limite la croissance du phytoplancton au large des côtes
Long Island 30 15 19 21
Des fermes d’élevage de Numéros des
canards polluent les eaux échantillons d’eau 11
côtières de Long Island (état de 4 5 Shinnecock Bay
New York) par des composés 2
Moriches Bay
phosphatés et azotés. Ces
fermes sont concentrées près Great South Bay Océan Atlantique
de Moriches Bay.

Plusieurs échantillons Phytoplancton 8


d’eaux sont prélevés 7
millions 6
le long de la côte . 5
d’organismes
4
/ ml 3
Leur analyse révèle que 2
l’abondance des algues 1
Phosphore 0
correspond à l’abondance inorganique 2 4 5 11 30 15 19 21
du phosphore.
µ g/ L Great South Moriches Shinnecock
Campbell (3e éd.) — Figure 54.6 : 1288 Bay Bay Bay
Expérience
Les chercheurs ont préparé des cultures de l’algue verte Nannochloris
atomus dans l’eau provenant des sites de collectes. Ils ont ajouté dans
ces cultures : phosphore ou ammonium ou rien du tout (groupes témoins).
Résultats
L’addition de phosphore n’a pas eu d’effet sur la croissance des algues
mais celle d’une source d’azote a causé une explosion des populations
d’algues en culture.
Addition d’ammonium NH4+
Conclusion Addition de phosphate PO43+
Groupes témoins
La concentration À mon avis, les groupes
d’azote est faible dans témoins devraient être les
la baie parce que le «jaunes»
phytoplancton utilise Densité
cet azote sitôt qu’il est initiale
disponible. C’est donc des
un nutriment qui limite algues
la croissance lorsqu’il
devient «manquant». 2 4 5 11 30 15 19 21
Numéros des sites de collecte
Des expériences d’enrichissement en fer (Fe) prouvent que ce
nutriment limite la croissance des Cyanobactéries en haute mer

Des chercheurs ont répandu Nutriments ajoutés à Absorption


dans la mer des Sargasses, une culture de laboratoire relative de 14C par
les cultures
sur 72 km2, des faibles
concentrations de nutriments Aucun (témoins) 1,00
N + P seulement 1,00
puis ils ont mesuré la variation
N + P + métaux 1,08
de la densité des (excepté le fer)
Cyanobactéries pendant une N + P + métaux 12,90
période de sept jours. Les (incluant le fer)
enrichissements en fer ont N + P + fer 12,00
provoqué la prolifération des
Cyanobactéries. Campbell (3e éd.) — Tableau 54.1 : 1289

Les zones océaniques qui ont des courants ascendants (upwelling) — remontée
d’eaux profondes riches en nutriments vers la surface — sont d’une productivité
exceptionnelle : océan Antarctique, eaux côtières au large du Pérou, de la
Californie et de l’Afrique de l’Ouest.
Des expériences d’enrichissement en phosphore (P) prouvent que
ce nutriment limite la croissance des Cyanobactéries dans les lacs

Des chercheurs ont isolé


les deux bassins d’un lac
par une pellicule de +C+N+P
plastique puis ont ajouté
des nutriments : C et N
pour l’un et C, N et P pour
Pellicule
l’autre. plastique

Deux mois plus tard, le


+C+N
bassin enrichi de P était
recouvert de
cyanobactéries. Eutrophisation expérimentale d'un lac, 1974
N.-O. de l'Ontario, à environ 250 km à l'est de
Winnipeg et à 50 km au sud-est de Kenora

Campbell (3e éd.) — Figure 54.7 : 1289


Des expériences d’enrichissement en azote (N) prouvent que ce
nutriment limite la croissance des plantes dans les marais salants

Des chercheurs ont


ajouté, dans 300

en g de masse sèche par m2


diverses parcelles N+P

Biomasse aérienne vivante


250
expérimentales, de N
l’azote seulement, 200
du phosphore 150
seulement ou de
l’azote et du 100 P
phosphore. 50
La productivité a 0 Témoin
augmenté dans les
parcelles enrichies Juin Juillet Août
avec au moins de
l’azote. Eutrophisation expérimentale dans un marais
salant de la baie d’Hudson, 1980
Campbell (3e éd.) — Figure 54.9 : 1290
Influence des saisons sur la productivité
primaire des écosystèmes
BELLE SAISON
Facteurs abiotiques favorables = grande productivité primaire
En pays nordique : productivité primaire plus grande en printemps et été
En pays chaud : productivité primaire plus grande en saison des pluies
SAISON DIFFICILE
Facteurs abiotiques défavorables = productivité primaire faible voire nulle
En pays nordique : productivité primaire faible en hiver
En pays chaud : productivité primaire faible en saison sèche
Dans les
plaines du
Serengeti

Source Source
E- Productivité de quelques écosystèmes à l’échelle planétaire
65% 125 24,4% OCÉANS
Grande surface x Très faible
productivité = Très grande
contribution à la productivité
totale de la Terre
3,3% 2 200 22%
FORÊT TROPICALE
HUMIDE

MARAIS ET MARÉCAGE
Très petite surface x Très
0,4% 2 000 2,3% grande productivité = Très
Productivité petite contribution à la
% de la % de la
primaire nette productivité productivité totale de la Terre
surface moyenne
planétaire primaire nette
(g/m2/an) planétaire Campbell (3e éd.)
— Figure 54.4 :
Milieux marins Milieux terrestres Milieux dulcicoles 1286
8. La productivité secondaire concerne les consommateurs
A- La productivité secondaire nette correspond à l’accumulation, par les
hétérotrophes, de nouvelle matière organique servant à la croissance
et à la reproduction. Elle correspond à l’alimentation moins les pertes
en énergie (ce qui n’est pas mangé, ce qui n’est pas assimilé, les
coûts de la respiration cellulaire …)
B- Le rendement de consommation
200 J
(RC) du consommateur primaire. Une
façon de vérifier sa performance ! 100 J
Assimilation
Productivité secondaire nette
Assimilation de la productivité primaire 100 J 67 J
33 J
Fèces, Respiration
Croissance cellulaire
RC de la chenille urine
et mue
33J = 0,33 = 33%
100 J Campbell (3e éd.) — Figure 54.10 : 1291
Le rendement de consommation (RC) des groupes d’organismes
varie beaucoup !
Groupe des endothermes
Dépensent de l’énergie pour maintenir leur température interne.
Insectivores Oiseaux Grands mammifères
RC de 0,9 % en moyenne RC de 1,3 % en RC de 3,1 % en moyenne
Contrôlent mal leur To et moyenne Les carnivores ont un meilleur
doivent manger beaucoup. Dépensent beaucoup rendement que les herbivores
d’énergie pour voler. car la viande est plus facile à
digérer que l’herbe.

Groupe des ectothermes


Ne dépensent pas d’énergie pour maintenir leur température interne.
Poissons et insectes Invertébrés herbivores « Invertébrés carnivores
sociaux pas des insectes » « pas des insectes »
RC de 10 % en moyenne (ex : une daphnie) (ex : un copépode)
RC de 21 % en moyenne RC de 28 % en moyenne
Invertébrés détrivores
« pas des insectes » Invertébrés détrivores « insectes non sociaux »
(ex : un lombric) (ex : une larve de Hanneton, un bousier…)
RC de 36 % en moyenne RC de 47 % en moyenne
Partie 3 : La circulation de la matière dans l’écosystème

9. Les paramètres du flux de la matière dans


l’écosystème
10. Les cycles biogéochimiques du carbone,
de l’azote et du phosphore
11. La population humaine perturbe les cycles
biogéochimiques de toute la biosphère
9. Les paramètres du flux de la matière dans l’écosystème
A- Le flux de matière est le mouvement des éléments au travers du
réservoir biotique des organismes, sous forme de matière organique
et des réservoirs abiotiques de l’environnement sous forme de
matière minérale.

B- La matière est le matériau de base avec lequel les formes vivantes


et non vivantes se construisent.

C- La matière circule alternativement entre les mondes biotique et


abiotique d’où l’expression cycle biogéochimique.

Il y a deux types de cycles biogéochimiques :


Les cycles mondiaux ont une composante atmosphérique :
carbone, azote, oxygène, eau, soufre…
Les cycles locaux n’ont pas de composante atmosphérique :
phosphore, potassium, calcium…
D- La terre contient un stock de matière en quantité «finie».
Les éléments chimiques ont été créés au début des temps et il n'y a
plus d'apparition de matière actuellement sur la Terre (mise à part les
poussières cosmiques). La matière est donc « non renouvelable »
contrairement à l'énergie.
E- Les éléments de la matière se combinent sous différents aspects :
• Molécules organiques dans la biomasse :
glucose, protéines, lipides… Atmosphère
• Molécules gazeuses dans l'atmosphère
(N2, O2, CO2, anhydride sulfureux, oxydes
d'azote...). Hydrosphère
• Ions solubles dans l'hydrosphère : nitrites
NO2-, nitrates NO3-, ammonium NH4+, Lithosphère
bicarbonates HCO3-, sulfates SO42-,
phosphates PO4- … BIOMASSE
• Sels cristallisés dans les sédiments :
calcaire CaCO , dolomite CaMg(CO ) …
F- Une quantité considérable de matière minérale pénètre dans les
écosystèmes par le biais des producteurs qui la transforme en
matière organique.

• La matière est injectée dans la chaîne alimentaire au niveau


des racines des plantes mais aussi au niveau des feuilles.
• Sous forme de CO2, d’H2O, et d’éléments minéraux.

G- La matière organique circule des producteurs aux détritivores puis


retourne dans les réservoirs abiotiques, sous forme minérale

• Les molécules organiques quittent la phase organique sous


forme : d'excréments, d'urine, de détritus végétaux et animaux
et de cadavres.
• Utilisées par les détritivores (bactéries et mycètes), elles sont
retransformées en matière minérale (décomposition).
H- L'étape-clé de la circulation de la matière est son recyclage après son
passage dans la phase organique.
Réservoir biotique
Réservoirs
abiotiques Matière organique
PRODUCTEURS
Recyclage TERRE Algues, plantes,
Décomposition AIR cyanobactéries et certaines
bactéries
des molécules EAU

organiques en Éléments
CONSOMMATEURS
Animaux, champignons,
molécules minéraux protistes à caractère animal
minérales. et beaucoup de bactéries
Urine,
excréments,
Qu’arrive-t-il aux déchets DÉTRIVORES cadavres…
non recyclables ? Bactéries et mycètes

déchets radioactifs, plastiques non dégradables, pesticides de longue


durée (PCB, DDT, dioxines…)
I- Le renouvellement dynamique de la matière au travers du réservoir
biotique et des réservoirs abiotiques de l'écosystème constitue son
«turnover».

Les structures des organismes se conservent pendant


leur vie, mais leurs éléments de construction sont sans
cesse renouvelés (enlevés et remplacés). Ce
renouvellement dynamique se fait également dans les
réservoirs abiotiques.

La muqueuse du tube digestif se renouvelle à tous les sept


jours et l'être humain, à tous les sept ans !
J- La décomposition est complète dans les sols bien aérés mais
incomplète dans les milieux peu ou non oxygénés comme les
boues et les eaux stagnantes.

Là où il y a de l’oxygène, la respiration
cellulaire décompose complètement les
molécules en leurs éléments minéraux. CO2 et eau

Là où il n’y a pas d’oxygène, la


fermentation décompose
partiellement les molécules en Lactate ou éthanol
d’autres encore relativement
complexes.

Les résidus incomplètement brûlés s'accumulent dans le milieu en lui


conférant des odeurs comme au voisinage des marécages. La matière
organique de ces sols très riches est peu à peu incorporée aux sédiments
en formant l'humus, la tourbe, le charbon, le gaz naturel ou le pétrole.
K- Plus les conditions abiotiques sont favorables plus la décomposition est
rapide. C'est pourquoi le sol des forêts tropicales contient peu d'humus car la
matière organique y est rapidement dégradée et réinjectée dans la chaîne
alimentaire.
L- Les éléments minéraux quittant la phase organique peuvent être directement
réinjectés dans la chaîne alimentaire (disponibles) ou s'incorporer aux
sédiments. Ils ne sont alors plus disponibles aux producteurs mais peuvent le
redevenir lorsqu'ils sont libérés par l'érosion des roches puis solubilisés dans
l'eau de ruissellement.

Matière organique disponible comme Matière organique non


nutriments : organismes vivants, détritus disponible comme nutriments :
charbon, pétrole, tourbe
Assimilation Respiration
Photosynthèse Décomposition Utilisation des
Excrétion combustibles fossiles

Matière minérale Altération, érosion Matière minérale non


disponible comme disponible comme
nutriments : Formation de roches sédimentaires nutriments : minéraux
atmosphère, eau et sol dans les roches
10. Les cycles biogéochimiques du carbone, de l’azote et du
phosphore
Cycle du carbone
1. Importance biologique
Les atomes de carbone sont nécessaires à l'élaboration des chaînes
carbonées qui structurent le vivant.
2. Forme utilisable par les organismes
Les producteurs terrestres absorbent le carbone sous forme de CO2
atmosphérique et les producteurs aquatiques l'absorbent sous forme d'ions
bicarbonates HCO3- (aussi du CO2 dissous et des ions carbonates CO32-).
3. Principaux réservoirs
Les roches calcaires et les combustibles fossiles sont les principaux
réservoirs du carbone.
4. Entrée dans la partie biotique du cycle et, sortie
Introduction. Par photosynthèse
Perte. Par respiration cellulaire, par dépôt dans les roches calcaires et dans
CO2 atmosphérique (réservoir mineur de carbone)

L’eau de pluie réagit avec le CO2 de l’atmosphère en formant de


Photosynthèse Respiration
l’acide carbonique (H2CO3), un acide faible. Ces pluies, légèrement (Végétaux
acides, dissolvent les roches calcaires du continent en formant des Animaux
ions calcium et bicarbonates transportés vers le compartiment Dans le sol)
aquatique par l’eau de ruissellement. Roches
Ions Ions Calcaire Acide carbonique calcaires
calcium bicarbonates (Carbonate (acide faible)
de calcium) CaCO3
Ca 2+ + 2HCO3-  CaCO3 + H2CO3
Décomposition totale
CO2 1 % Acide Calcaire Ions Ions 84 % Carbonates 10 % Combustion pétrole/forêts
dissous carbonique calcium bicarbonates (Trioxocarbonates) Volcanisme
Remontée
CO2 + H2O  H2CO3 + CaCO3Ca 2+ + 2HCO 3- 2H+ + 2CO3 2- des roches
par Le principal
mouvements réservoir de
Respiration Photosynthèse tectoniques carbone est le
Producteurs CO2 de la
Le réservoir lithosphère
aquatique du Décomposition
(roches
Consommateurs calcaires et
carbone contient partielle
combustibles
50 fois plus de fossiles).
carbone que Détritivores
l’atmosphère.
CaCO3
La plus grande part des ions calcium et
bicarbonates est utilisée par les organismes marins
Une petite part d’ions calcium et bicarbonates précipite en pour sécréter leur squelette et ou leur coquille. À
roche calcaire au fond de l’océan. (Le calcaire est insoluble.) leur mort, ils sédimentent en roches calcaires.
Cycle de l’azote
1. Importance biologique
Les atomes d'azote sont nécessaires à l'élaboration des protéines et des acides
nucléiques.
2. Forme utilisable par les organismes
Les producteurs absorbent l'azote sous forme d'ions ammonium NH4+ (milieu acide)
et de nitrates NO3- (milieu basique).
3. Principal réservoir de l’azote
Le principal réservoir de l’azote est l’atmosphère.
4. Entrée dans la partie biotique du cycle et, sortie
Introduction. Par les bactéries fixatrices d’azote des nodules des légumineuses et
du sol, les cyanobactéries des lacs, les dépôts atmosphériques, la fixation par les
orages électriques et les engrais.
Recyclage local. La majeure partie de l’azote de l’écosystème provient de la
circulation locale (décomposition des déchets organiques puis réintroduction au
niveau des racines des producteurs).
Perte. L’azote quitte l’écosystème via la vaporisation, la dénitrification et le
lessivage des sols vers les cours d’eau (contribue à leur eutrophisation ou
enrichissement en éléments minéraux).
L’azote, un élément nutritif limitant, fait partie des engrais.
NH4+ N2O NO2- N2 NH3 NO3- NO N2
DÉPÔTS VAPORISATION
FIXATION DE L’AZOTE
ATMOSPHÉRIQUES L’ammoniac est un gaz Volcanisme et
Conversion de N2 atmosphérique en Fixation de l’azote combustion
formes assimilables par l’écosystème. qui peut retourner dans
atmosphérique en nitrates l’atmosphère depuis les
En nitrates (NO3-) par les (NO3-) et en ammonium sols dont le pH est proche DÉNITRIFICATION
industries (engrais). (NH4+) (orages électriques, de 7 . Ce NH3 perdu par Réduction des
rayons UV du soleil et les sols peut alors devenir nitrates en azote par
En ammoniac (NH3) : infrarouges du sol), puis, du NH4+ dans les bactéries
Par les bactéries fixatrices déposition dans les l’atmosphère et retourner
écosystèmes par dissolution anaérobies dans les
d’azote dans les nodosités dans les eaux de pluie et
aux sols dans les boues sans oxygène.
des racines des légumineuses précipitations.
sédimentation de
et du sol et par les poussières.
cyanobactéries des (5 à 10 % )
écosystèmes aquatiques

NH3 AMMONIAC
Non assimilable par les végétaux.
Capte un proton et devient de l’ammonium.
N2
NH4+ AMMONIUM
Absorbable directement par les plantes AMMONIFICATION (95%)
mais la majeure partie sert de source Recyclage local des
d’énergie aux bactéries aérobies. déchets organiques
contenant de l’azote en N2O
NITRIFICATION NO2- NITRITES ammoniac et en ammonium.
Les ions ammonium sont oxydés en
ASSIMILATION nitrites. (Bactéries nitrifiantes)
par les végétaux DÉNITRIFICATION
NH4+ et NO3- NO3- NITRATES NO2- NO
Les nitrites sont oxydés en nitrates (Bactéries dénitrifiantes)
(Bactéries nitrifiantes)
Cycle du phosphore Cycle local, pas de phase gazeuse !

1. Importance biologique
Les organismes ont besoin de phosphore pour fabriquer leur matériel génétique, leur
membranes cellulaires, leurs os et leurs dents.
2. Forme utilisable par les organismes
Les producteurs absorbent le phosphore sous forme d’ions phosphates (PO43-).
3. Principal réservoir
Les roches sont le principal réservoir de phosphates.
4. Entrée dans la partie biotique du cycle et, sortie
Introduction. Par érosion des roches contenant du phosphate.
Recyclage local. La majeure partie du phosphore de l’écosystème provient de la
circulation locale (décomposition des déchets organiques puis réintroduction au
niveau des racines des producteurs).
Perte. Le phosphore quitte l’écosystème via le lessivage des sols vers les cours
d’eau (contribue à leur eutrophisation ou enrichissement en éléments minéraux) et
via la sédimentation des phosphates dissous dans les cours d’eaux.

Le phosphore, un élément nutritif limitant, fait partie des engrais.


ASSIMILATION
des ions phosphates
par les végétaux. Soulèvement
géologique

Érosion des roches

PO4 3-
Ruissellement

Lesssivage Phosphate dissous PO4 3-


du sol
Recyclage local Précipitation
Décomposition des déchets organiques du phosphate
contenant du phosphore par les
détritivores en ions phosphates. Sédimentation =
Nouvelle roche
Campbell (3e éd.) — Figure 54.17: 1296
11. La population humaine perturbe les cycles biogéochimiques de
toute la biosphère
A. La déforestation met les sols à nus : leurs minéraux sont alors «lessivés»
par la pluie puis entraînés par le ruissellement vers les écosystèmes
aquatiques en causant leur eutrophisation (enrichissement en minéraux)
B. L’enrichissement en nutriments, des pelouses et des terres agricoles, finit
par contaminer les écosystèmes aquatiques et y accélère leur
eutrophisation
C. Les précipitations acides acidifient les sols et détruisent les végétaux
D. Des produits toxiques, peu concentrés dans l’environnement, peuvent se
concentrer fortement dans les organismes du fait de leur solubilité dans les
graisses (bioaccumulation)
E. La combustion des énergies fossiles libère du dioxyde de carbone et
amplifie l’effet de serre
F. Le «trou» dans la couche d’ozone, en partie à cause de l’utilisation des
aérosols, laisse passer les dangereux rayons ultra-violets
B. L’enrichissement en nutriments, des pelouses et des terres agricoles,
finit par contaminer les écosystèmes aquatiques et y accélère leur
eutrophisation

L'eutrophisation est un processus naturel (en centaines ou milliers


d’années) qui transforme lentement les lacs en marais, puis en prairie et
finalement en forêt. Elle est causée par le ruissellement des territoires
avoisinants qui entraîne des minéraux et d’autres déchets organiques
dans le lac.

Lac oligotrophe Lac eutrophe


• Lac jeune • Lac vieux
• Profond car peu de sédiments • Peu profond à cause des sédiments
accumulés ==> eau fraîche accumulés ==> eau chaude
• Pauvre en nutriments • Riche en nutriments
• Peu productif ==> eau claire • Productif ==> eau trouble
• Eaux oxygénée car peu de • Eau peu oxygénée car beaucoup de
décomposition décomposition
• Beaucoup d’espèces animales • Peu d’espèces, mort de plusieurs
Processus de l’eutrophisation L’eutrophisation est
L’accumulation de minéraux (nutriments) dans le lac le accélérée par le
rend de plus en plus productif. Les algues et les plantes ruissellement des terres
aquatiques prolifèrent. Ces organismes vont mourir tôt déboisées, les engrais
ou tard. Leurs cadavres devront être décomposés (au des terres agricoles, le
fond du lac) par les décomposeurs. Ceux-ci purin des élevages, les
consomment de l’oxygène (respiration cellulaire). micropolluants des
Lorsque l’équilibre est rompu parce qu’il y a trop de chaussées, les
nutriments dans le lac, les besoins en oxygène sont débordement des
dépassés et les déchets organiques commencent à égouts, les phosphates
s’accumuler. Le lac se comble graduellement. Source des savons...
D. Des produits toxiques, peu concentrés dans l’environnement, peuvent
se concentrer fortement dans les organismes du fait de leur solubilité
dans les graisses (bioaccumulation)

Beaucoup de produits nocifs libérés dans l’environnement sont absorbés


par les organismes via l’eau, la nourriture et l’air. Une part de ces produits
est métabolisée puis excrétée. Une autre part s’insère dans les tissus
adipeux lorsque la substance est liposoluble. Elle y demeurera fort
longtemps et, avec le temps, s’y concentrera de plus en plus étant donné
que l’organisme continue de s’alimenter, boire et respirer tant qu’il n’est
pas mort. Les substances toxiques se concentrent dans des zones
spécifiques : écorce, bois, coquille, corne, cheveux, ongles, graisses du
cerveau…

Bioaccumulation
Capacité des organismes à absorber et concentrer dans tout ou une partie
de leur organisme certaines substances éventuellement rares dans
l'environnement — utiles, indispensables ou toxiques.
La régulation et les déséquilibres dans l’écosystème

13. L'écosystème présente un état d'équilibre


(homéostasie) et est capable de se
régulariser
14. L’équilibre dans les écosystèmes assure un
maximum de biodiversité
15. L'ingérence humaine dans les écosystèmes
crée de profonds déséquilibres
14. L’équilibre dans les écosystèmes assure un maximum de
biodiversité.

Les 3 composantes
de la biodiversité

Une diversité génétique

Une diversité spécifique. Variété


des espèces ou richesse spécifique
et abondance de chaque espèce.
Une diversité dans les
communautés et les écosystèmes
Campbell (3e éd.) — Figure 55.2 : 1312 d’une région entière.
15. L'ingérence humaine dans les écosystèmes crée de profonds
déséquilibres.

La destruction et la parcellisation des


habitats (agriculture, foresterie, mines,
croissance urbaine… ) provoquent la
disparition de nombreuses espèces.
La plus grande menace pour la
biodiversité.
Le kudzu, une plante japonaise, a
été introduit par le gouvernement
des É.-U. afin de lutter contre
l’érosion. Cette plante a envahi une
bonne partie de la Caroline du Sud.

La moule zébrée a été


introduite par accident dans
les Grands Lacs en 1988
(probablement par l’eau de
lestage de navires en
provenance d’Europe). Elle
cause des ravages
écologiques et économiques Source
importants.
C. La surexploitation
Exploitation par les humains de plantes
ou d’animaux sauvages à un rythme qui
dépasse la capacité de reproduction de
l’espèce . Thon rouge de l’Atlantique Nord
vendu sur un marché japonnais

D. La perturbation des chaînes


alimentaires.
La disparition d’une espèce ou son amoindrissement par la
surexploitation humaine peut conduire à la disparition d’autres espèces
qui s’en nourrissaient. Le Moa
On pense que l’extermination des
oiseaux géants qu’étaient les moas par
les humains a amené l’extinction de son
prédateur, l’aigle géant des forêts de
Nouvelle-Zélande (vers 1400 apr. J.-C.).
Travail personnel (Compte-rendu)

• Etablir une liste des constituants biotiques et


abiotiques d'un écosystème.

• à l'aide d'un dessin, illustrera un écosystème actuel et


ce qu'il deviendra dans 25 ans.
Fabriquer une affiche ou encore utiliser l'ordinateur pour
illustrer un écosystème afin de présenter

• 1. Un biome.
2. Une chaîne alimentaire de 4 maillons et plus.
3. Une niche de vos organismes.
4. Une représentation globale de votre pyramide des nombres.
5. Un élément ou plus d'une relation symbiotique
6. Des rôles de producteurs, consommateurs et décomposeurs
7. Des aspects nuisibles qui pourraient mettre ton écosystème
en danger.
Pts. importants à retenir pour votre
présentation
• 1. Expliquer pourquoi tu as choisi ce biome. Ensuite tu
dois expliquer l'endroit où on la retrouve. De plus, tu dois
donner une explication sur son climat ainsi que sur la
végétation.
2. Tu dois tenir compte de débuter ta chaîne
alimentaire par un producteur.
3. Tu dois élaborer sur le mode de vie des
organismes. Donner leur habitat, expliquer la relation
avec les autres organismes de la communauté, etc...
4. Tu dois élaborer sur le rôle important des
décomposeurs de ton écosystème.
Bon courage !

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