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Cours Limnologie
L’ÉCOSYSTÈME
1. SA STRUCTURE TROPHIQUE
2. SON FLUX D’ÉNERGIE
3. SON FLUX DE MATIÈRE
4. SA RÉGULATION ET SES
DÉSÉQUILIBRES
Bernadette Féry
Source Automne 2008
Partie 1 : La structure trophique de l’écosystème
Anabaena
Rivularia (3) espèces
Nostoc de Diatomés
Partie 2 : La circulation de l’énergie dans l’écosystème
Une exception
Les écosystèmes marins des
grands fonds sont alimentés
par l’énergie tirée de
l’oxydation de certaines
substances minérales
(chimiosynthèse).
D- L’énergie lumineuse qui alimente les
écosystèmes est le bleu violet et le rouge (captée
par la chlorophylle des chloroplastes). Comme le
vert n’est pas capté (donc réfléchi), les végétaux
paraissent verts.
Consommateurs
tertiaires
Consommateurs
secondaires
Consommateurs
primaires
10 000 J Producteurs
Source
Recherche de nourriture
6. L’allocation énergétique de la Terre correspond au rayonnement
solaire qui réussit à se frayer un chemin jusqu’au sol
De façon générale, plus le rayonnement solaire est intense plus
l'écosystème dispose d'énergie pour sa photosynthèse. L’intensité du
rayonnement solaire dépend de l’angle d’incidence des rayons lumineux
qui frappent le sol. Cet angle varie avec la latitude, la saison et l’heure de
la journée.
Lorsque l’angle d’incidence est élevé (aux hautes latitudes, près des
pôles, mais aussi, le matin et le soir), il y a moins de lumière et de chaleur
qui parvient au sol. Pour deux raisons :
Angle élevé
• la lumière doit traverser davantage de
couches atmosphériques de sorte
qu’une part plus grande de son énergie Angle faible
est absorbée ou reflétée avant
d'atteindre le sol
• les rayons lumineux se dispersent sur Angle élevé
une plus grande surface lorsqu’ils
arrivent au sol Campbell (3e éd.) — Figure 50.10 : 1182
• La Terre reçoit chaque jour environ 1022 joules (1J = 0,239 cal)
d’énergie sous forme de rayonnement solaire.
• Le rayonnement solaire est en grande partie absorbé ou réfléchi
par l'atmosphère selon les variations du couvert nuageux et la
quantité de poussière contenue dans l’air au-dessus des
différentes régions.
• La majeure partie du rayonnement solaire qui atteint la Terre
tombe sur des terrains dénudés et des étendues d’eau qui
absorbent ou réfléchissent l’énergie.
• Une petite quantité atteint les plantes, les Algues et les
Procaryotes photosynthétiques.
• Seule une fraction de cette petite partie a une longueur d’onde
appropriée à la photosynthèse (le rouge et le bleu).
Les producteurs convertissent environ 1% de l’énergie solaire
qui leur parvient en énergie chimique, par photosynthèse,
pour un total de 170 milliards de tonnes de matière organique
par an.
7. La productivité primaire concerne les producteurs
A- La productivité primaire brute (PPB) correspond à la quantité de
carbone fixée dans la végétation par photosynthèse. Toute cette
matière ne s’accumule pas en biomasse végétale. La moitié environ
est métabolisée au cours de la respiration cellulaire de la plante elle
même.
B- La productivité primaire nette (PPN) correspond à la croissance
végétale annuelle — exprimée en quantité d'énergie (J / m2/ an) ou
en quantité de matière sèche (g / m2/ an). Elle se manifeste dans le
temps comme un accroissement de taille de la plante et représente la
nourriture disponible pour les hétérotrophes. La productivité primaire
nette par an pour l’ensemble de la biosphère est d’environ 170
milliards de tonnes (en poids sec) de matière organique. Arms, p. 1017
Respiration
Un chloroplaste
C- Ne pas confondre productivité primaire nette et biomasse
mesurable !
• PPN = ajout de nouvelle biomasse chaque année.
• Biomasse mesurable = accumulation de la productivité
primaire nette au fil des ans.
PPN BIOMASSE
Forêt Faible productivité car elle Grande biomasse végétale
consomme une grande accumulée dans ses grands
portion des produits de sa arbres formés de substances
photosynthèse (par difficiles à digérer.
respiration).
Prairie Grande productivité car ses Faible biomasse végétale car
petites plantes respirent de les petites plantes annuelles
façon modérée. sont rapidement dévorées par
les herbivores.
D- La productivité primaire dépend, de façon générale, de la qualité
des facteurs abiotiques.
Les zones océaniques qui ont des courants ascendants (upwelling) — remontée
d’eaux profondes riches en nutriments vers la surface — sont d’une productivité
exceptionnelle : océan Antarctique, eaux côtières au large du Pérou, de la
Californie et de l’Afrique de l’Ouest.
Des expériences d’enrichissement en phosphore (P) prouvent que
ce nutriment limite la croissance des Cyanobactéries dans les lacs
Source Source
E- Productivité de quelques écosystèmes à l’échelle planétaire
65% 125 24,4% OCÉANS
Grande surface x Très faible
productivité = Très grande
contribution à la productivité
totale de la Terre
3,3% 2 200 22%
FORÊT TROPICALE
HUMIDE
MARAIS ET MARÉCAGE
Très petite surface x Très
0,4% 2 000 2,3% grande productivité = Très
Productivité petite contribution à la
% de la % de la
primaire nette productivité productivité totale de la Terre
surface moyenne
planétaire primaire nette
(g/m2/an) planétaire Campbell (3e éd.)
— Figure 54.4 :
Milieux marins Milieux terrestres Milieux dulcicoles 1286
8. La productivité secondaire concerne les consommateurs
A- La productivité secondaire nette correspond à l’accumulation, par les
hétérotrophes, de nouvelle matière organique servant à la croissance
et à la reproduction. Elle correspond à l’alimentation moins les pertes
en énergie (ce qui n’est pas mangé, ce qui n’est pas assimilé, les
coûts de la respiration cellulaire …)
B- Le rendement de consommation
200 J
(RC) du consommateur primaire. Une
façon de vérifier sa performance ! 100 J
Assimilation
Productivité secondaire nette
Assimilation de la productivité primaire 100 J 67 J
33 J
Fèces, Respiration
Croissance cellulaire
RC de la chenille urine
et mue
33J = 0,33 = 33%
100 J Campbell (3e éd.) — Figure 54.10 : 1291
Le rendement de consommation (RC) des groupes d’organismes
varie beaucoup !
Groupe des endothermes
Dépensent de l’énergie pour maintenir leur température interne.
Insectivores Oiseaux Grands mammifères
RC de 0,9 % en moyenne RC de 1,3 % en RC de 3,1 % en moyenne
Contrôlent mal leur To et moyenne Les carnivores ont un meilleur
doivent manger beaucoup. Dépensent beaucoup rendement que les herbivores
d’énergie pour voler. car la viande est plus facile à
digérer que l’herbe.
organiques en Éléments
CONSOMMATEURS
Animaux, champignons,
molécules minéraux protistes à caractère animal
minérales. et beaucoup de bactéries
Urine,
excréments,
Qu’arrive-t-il aux déchets DÉTRIVORES cadavres…
non recyclables ? Bactéries et mycètes
Là où il y a de l’oxygène, la respiration
cellulaire décompose complètement les
molécules en leurs éléments minéraux. CO2 et eau
NH3 AMMONIAC
Non assimilable par les végétaux.
Capte un proton et devient de l’ammonium.
N2
NH4+ AMMONIUM
Absorbable directement par les plantes AMMONIFICATION (95%)
mais la majeure partie sert de source Recyclage local des
d’énergie aux bactéries aérobies. déchets organiques
contenant de l’azote en N2O
NITRIFICATION NO2- NITRITES ammoniac et en ammonium.
Les ions ammonium sont oxydés en
ASSIMILATION nitrites. (Bactéries nitrifiantes)
par les végétaux DÉNITRIFICATION
NH4+ et NO3- NO3- NITRATES NO2- NO
Les nitrites sont oxydés en nitrates (Bactéries dénitrifiantes)
(Bactéries nitrifiantes)
Cycle du phosphore Cycle local, pas de phase gazeuse !
1. Importance biologique
Les organismes ont besoin de phosphore pour fabriquer leur matériel génétique, leur
membranes cellulaires, leurs os et leurs dents.
2. Forme utilisable par les organismes
Les producteurs absorbent le phosphore sous forme d’ions phosphates (PO43-).
3. Principal réservoir
Les roches sont le principal réservoir de phosphates.
4. Entrée dans la partie biotique du cycle et, sortie
Introduction. Par érosion des roches contenant du phosphate.
Recyclage local. La majeure partie du phosphore de l’écosystème provient de la
circulation locale (décomposition des déchets organiques puis réintroduction au
niveau des racines des producteurs).
Perte. Le phosphore quitte l’écosystème via le lessivage des sols vers les cours
d’eau (contribue à leur eutrophisation ou enrichissement en éléments minéraux) et
via la sédimentation des phosphates dissous dans les cours d’eaux.
PO4 3-
Ruissellement
Bioaccumulation
Capacité des organismes à absorber et concentrer dans tout ou une partie
de leur organisme certaines substances éventuellement rares dans
l'environnement — utiles, indispensables ou toxiques.
La régulation et les déséquilibres dans l’écosystème
Les 3 composantes
de la biodiversité
• 1. Un biome.
2. Une chaîne alimentaire de 4 maillons et plus.
3. Une niche de vos organismes.
4. Une représentation globale de votre pyramide des nombres.
5. Un élément ou plus d'une relation symbiotique
6. Des rôles de producteurs, consommateurs et décomposeurs
7. Des aspects nuisibles qui pourraient mettre ton écosystème
en danger.
Pts. importants à retenir pour votre
présentation
• 1. Expliquer pourquoi tu as choisi ce biome. Ensuite tu
dois expliquer l'endroit où on la retrouve. De plus, tu dois
donner une explication sur son climat ainsi que sur la
végétation.
2. Tu dois tenir compte de débuter ta chaîne
alimentaire par un producteur.
3. Tu dois élaborer sur le mode de vie des
organismes. Donner leur habitat, expliquer la relation
avec les autres organismes de la communauté, etc...
4. Tu dois élaborer sur le rôle important des
décomposeurs de ton écosystème.
Bon courage !