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SYMPOSIUM

2019
LA VIE ET L’ŒUVRE DE CHEIKH
IBRAHIM NIASS
CHEIKH AL ISLAM ELHADJI IBRAHIMA
NIASS
Né le 08 Novembre
1900 à Taïba
Niasséne, fils
d’Elhadji Abdoulahi et
de Mame Astou
Diankha.
GENEALOGIE DU CHEIKH (1/2)
Ibrahima Niass
•fils de Abdoullah Niass
•fils de Seyyidi Muhammad
•fils de Mademba
•fils de Bakary
•fils de Muhammad Al Amin
•fils de Samba
•fils de Rida
•fils de Chamsou Dine Missina
GENEALOGIE DU CHEIKH (2/2)
• fils de Ahmad
• fils de Abiboullah
• fils de Baba
• fils de Ibrahima
• fils de As-Siddiq
• fils de Ibn Naafiah
• fils de Qays
• fils de 'Aqil
• fils de Amr.
SON UNIQUE MAÎTRE: ELHADJI ABDOULAYE NIASS
 Cheikh Al Islam Baye Niass étudia le
coran sous la direction de son père et
le mémorisa entièrement selon la
version «warch» alors qu'il était dans
sa tendre enfance.
 Il rechercha le savoir dont il maîtrisa
différentes branches, alors que la
lumière de la beauté divine brillait sur
lui ainsi que le secret de la guidée du
Prophète (PSL) et celui de Cheikh
Ahmed Tidjani.
QUELQUES GRANDS MOMENTS DE SA
VIE
 1929 : L’appel à la
FAYDATOUL
TIDIANIYA lors du
Gamou à LEONA
NIASSENE

 1929-1930: Fondation
de la ville sainte de
MEDINA BAYE
QUELQUES GRANDS MOMENTS DE SA VIE
 1937:
Edification et
construction de la
grande mosquée de
médina baye
Visite a fez et
Premier pèlerinage à
la Mecque.
BAYE :
Un Frère Musulman
Baye Niass avec Mame Khalifa Niass (son frère ainé)
Baye Niasse avec Seydou Nourou Tall et d’autres Frères Musulmans
Baye avec Serigne Fallou Mbacké
Baye Niass avec Cheikh Ahmed Tidiane SY
SES VOYAGES ET RELATIONS
INTERNATIONALES
SES VOYAGES DANS LE MONDE
PAYS DATES CONNUES FAITS MARQUANTS
Arabie 1937, 1951-55, 1958, 1960-66, Participation à l’audience des 17 ulémas.
Saoudite 1968-69, 1971-72
Maroc 1937, 1969, 1973-74 Rencontre avec Cheikh Ahmad Soukayrij
Egypte 1961, 1963 Il dirigea la prière du vendredi 21 juillet 1961 à
Jami'ou azhar
Mauritanie 1952
Tunisie - Congrès du Rabita islamique
Chine 1963 Accueil officiel au palais de Chou en Lai
Syrie 1963 Escale organisé par rapport à son voyage en Chine
Irak
Jérusalem
Pakistan 1964 Congrès mondial islamique
Abou Dabbi -
Thaïlande
SES VOYAGES DANS LE MONDE
PAYS DATES CONNUES FAITS MARQUANTS
Nigéria 1947, 1951 Invitation du Roi de Kano
Ghana 1950-51, 1965-66 Invitation du président Nkrumah
Guinée 1946
Mali 1946
Sierra Léone 1946
Soudan 1962 Accueil officiel du président Ibrahim
Abud
Niger -
Libéria -
France 1951 Paris là où il voyait le prophète
Mohamed (PSL)
Angleterre 1975 Londres la ville où il rendit l’âme
CHEIKH IBRAHIM NIASS ET L'ARABIE SAOUDITE
Le pèlerinage a été un moyen de fortification des relations entre

Cheikh Ibrahim NIASS et l'Arabie Saoudite. C'est dans ce sens

qu'il effectua dix huit fois le pèlerinage aux lieux saints de l'islam.

Pour comprendre cette imposition de Cheikh Ibrahim NIASS à

l'Arabie Saoudite il faut comprendre qu’il eut de nombreuses

audiences avec d'éminentes personnalités et participa, en tant que

Représentant du monde noir, à un banquet à la fois gastronomique

et intellectuel, que le souverain saoudien organisa en l'honneur de

17 ulémas, un échantillon choisi parmi les grands savants, qui

s'étaient retrouvés pour les besoins de pèlerinage.


CHEIKH IBRAHIM NIASS ET L'ARABIE SAOUDITE
C'est alors que Cheikh Ibrahim se présenta à la ummah islamique devant
cette crème de savants d'une manière exceptionnelle qui eux même
savait que Elhadji Ibrahim Niass jouissait d'une notoriété et d'une
personnalité sans égale à l'Arabie Saoudite.

En effet, il était souvent consulté par les différents souverains saoudiens


sur des questions d'ordre social, religieux et politique. Et noter qu'il était
très écouté.

Pour preuve rappelons nous de cette missive de Cheikh Ibrahim Niass la


voie du salut c'est de laisser le maqâm à sa place adressé aux autorités
saoudiennes sur la question du déplacement de "Maqâm Ibrahim".

De l'Arabie Saoudite Cheikh Ibrahim NIASS s'est implanté à travers le


monde entier!!!
BAYE ET LE MAROC

En 1937, sur le chemin de son pèlerinage aux lieux


Saint de l’islam, cheikh Ibrahim passa par le Maroc
où il rencontre Cheikh Muhamed Sukeyri. Ce fut
l’unique rencontre entre ces deux grandes figures de
l’islam : le khalife de cheikh Ahmed Tidiane et
l’Imam de la faydatou Tidiane.
Au cours d’un de ses voyages, en reconnaissance de
son travail pour l’expansion de l’islam, de son titre
d’imam de la fayda, de Khalife de la tidianiya, les
ulémas du Maroc lui remirent la canne de Cheikh
Ahmed Tidiane (R.T.A).
BAYE ET LE MAROC

Dès son installation à Médina, les chérifs


devinrent fréquents dans cette cité.

Les chérifs Sidy Tayb et Seydi Boun Oumar


marquèrent leur séjour à Medina, par le fait
que, sur sa demande, de nombreux fils de
disciples de El hadji Abdallah Niass
reçurent leurs baptême le prénom Tayb ou
boun Oumar. Leurs séjours remontèrent à
1947 et à 1951.
BAYE ET LE MAROC (SUITE)
Dans la deuxième vague, s’installèrent des chérifs
comme boun Saloum, Sidy Bachir et surtout
Mouhamed Habib qui épousa Oumou Khairy une
fille de El hadji Ibrahima Niass.
D’ailleurs, pendant longtemps, son secrétaire
particulier Ibrahim Mahmoud Diop, membre de
l’académie loyal des sciences assura les fonctions de
secrétaire général de la Rabita des ulamats du Maroc
et du Sénégal.
Dans le domaine de l’éducation, le Maroc appuya le
Cheikh par l’octroi de bourses et matériels
didactiques.
BAYE ET LE MAROC (FIN)

Au plan architectural, des architectes et techniciens en


arabesque, participèrent à la construction et à la grande
mosquée de Médina Baye.
Au plan politique, Cheikh Ibrahim, dans la marche vers
l’unité africaine, était du côté des Casablanca : une
identité de point de vue qui traduit une action concertée
pour l’avenir de l’Afrique.
De ce fait il se rangea du côté du Maroc dans les moments
les plus difficiles, notamment durant le conflit contre le
POLISARIO/RASD.
Même après sa disparition son fils El hadji Abdallah
Niass, répondant à l’appel du roi Assane II.
BAYE ET L’EGYPTE
Nasser reçut Cheikh Ibrahim Niass à son arrivée
au Caire. Le président égyptien fut fortement
impressionné par la grande érudition et
l’arabophilie de Cheikh Ibrahim Niass.
Nasser était convaincu d’avoir rencontré l’homme
qui relayerait sa pensée, sa vision panarabe et
anticoloniale en Afrique subsaharienne.
A partir de cette période, commença entre les deux
hommes une coopération à la faveur de laquelle le
prestige de Cheikh Ibrahim Niass ne cessera de se
renforcer dans le monde arabe où il fut nommé
Shaikh al-Islam.
BAYE ET L’EGYPTE (SUITE)
Dans sa mission de défenseur de l`Islam, le Cheikh n`a
jamais accepté que la religion soit détournée à des fins
politiques. Nous regrettons son absence physique en ces
moments tumultueux de l`histoire de l`humanité.
Cheikh Ibrahim, avait évité que le nom de l`Islam soit
associé à des bains de sang pendant les années sombres
du règne de François Tombal Baye, Cheikh Ibrahim est
parti en Haute Volta parler à la communauté musulmane
et aux autorités temporelles de ce pays, ce qui a conduit
à la concorde civile.
Les Egyptiens des classes supérieures se demandent
aujourd’hui encore si Gamal Abdel Nasser aurait réussi à
mobiliser le monde arabe autour de sa cause, sans les
prestigieux conseils du saint homme.
BAYE ET L’EGYPTE (FIN)
Au début des années 1960, il fut
nommé membre de l’Académie de
recherches de l’Université d’Al-Azhar,
ensuite Secrétaire Général adjoint de la
Ligue Mondiale Islamique basée à la
Mecque dont il avait été membre
fondateur, puis Vice-président du
Congrès Mondial Islamique basé à
Karachi.
Il dirigea la prière de vendredi dans la
mosquée arabe d’Al-Azhar en 1961,
privilège qui auparavant n’avait été
donné à aucun Africain noir de l’Ouest.
BAYE AVEC MAHUD SALTOUT D’AL AZHAR
BAYE ET LA MAURITANIE
Tout commença avec Abdoullah Ould Hadji : grand savant, descendant du
prophète et pôle de la Tarikha Tidjane qui décida de chercher le détenteur de la
Fayda et de faire partie de ceux qui auront la chance de lui avoir donné le ijâza
dans la Tariqa Tidjane.
Ould Hadji voyagea beaucoup pour sa quête et quand il fut chez Mame Aladji
Abdoulaye Niass il demanda à voir ses enfants et quand il lui les vit tous il prédit
au jeune Ibra Asta «une Fayda te viendra entre les mains en vérité et sans doute ;
et si un autre prétend le détenir, ce ne sera là que mensonge… ».
Avant de mourir Abdoullah Ould Hadji dit à ses enfants « après ma mort l’effluve
que Cheikh Ahmed Tidjane avait prédit se révélera sur Ibrahim ibn Abdallâhi
Niass ; il en est sans équivoque le détenteur, suivez le et ne vous trompez pas sur
sa personne».
BAYE ET LA MAURITANIE (SUITE)
Ainsi débuta une relation pleine d’enseignements, ou des
Chérifs, des savants en toutes choses, ceux qui étaient les
imams de la religion islamique et de la Tariqa Tidjane
migrent de la Mauritanie pour venir s’abreuver à l’océan
intarissable de Mawlana Cheikh Ibrahim Niass Baye.
Les premiers maures à adhérer à la Fayda fussent Seydi
Cheikh Mouhammad Ould Nahwi, Seydi Mouhamoul
Hafiz, Cheikhani qui est le petit-fils de Cheikh
Mouhamadoul Hafiz celui qui amena la Tariqa Tidjane en
Afrique de l’ouest, Seydi Hadi Ould Seydi fils de
Mawloud Fall, le grand savant Cheikh Mouhammad
Diakani, Cheikh Mouhammad Michri fils d’Abdallah
Ould Hadj déjà cité, Cheikh Abdallâhi père de l’ancien
Président mauritanien Sidi Mouhammad …

L’ANCIEN PRÉSIDENT MAURITANIEN SIDI MOUHAMMAD REÇU PAR LE KHALIF


BAYE ET LA MAURITANIE (FIN)
Après ces élites de l’islam et de la Tariqa
Tidjane ; qui sont la plupart des chérifs et de
grands savants ; leurs fils et petits-fils
perpétuent l’appel de Mawlana Cheikh
Ibrahim Niass.
Les disciples se comptent aujourd’hui par
millions et sont éparpillés un peu partout en
Mauritanie et jusqu’à aujourd’hui des milliers
et des milliers d’hommes et de femmes
mauritaniens assoiffés de connaissance divine
font allégeance à la Fayda.
Samedi 24 février 2018: visite du Khalif en
Mauritanie avec une forte délégation.
Il a été reçu par le Président de la Mauritanie
VOYAGE EN IRAK
VOYAGE EN CHINE

VISITE AUX ÉTUDIANTS AUDIENCE AVEC LE PREMIER


MINISTRE CHOU EN LAI
DERNIÈRES PHOTOS AVANT SON VOYAGE À LONDRES
BAYE ET LE NIGERIA

Rencontre entre Baye Niass et Abdallah Bayero


Durant sa jeunesse, Abdallah Bayero Dan Mohammed
Abbas formula trois vœux :
1. Devenir Emir de Kano (réalisé en 1926)
2. Effectuer le pèlerinage aux lieux saints de l’Islam
(réalisé en 1937),
3. Rencontrer un comité du tidjanisme pour renouveler
son wird (réalisé avec la rencontre du Cheikh durant son
pèlerinage).
Fasciné par la forte personnalité et l’immensité de la culture
islamique du Cheikh, l’émir vit son souhait de rencontrer
un guide spirituel à la hauteur de ses ambitions sur la Tarîqa
Tidiane, se concrétiser.
Après un entretien il invita Cheikh Ibrahima Niass à Kano.
BAYE ET LE NIGERIA (SUITE)

Cheikh Ibrahim et les hommes politiques nigérians

Au plan politique, cheikh Ibrahima Niass entretenait de


solides relations avec les hommes d’Etat suivant :
TAFAWA BALEWA, AZIKWE, MUHAMMED
BELLO, IRUNZUWA, GOWON, BOUKHARI….

La délégation nigériane qui se rendit à Londres pour


rencontrer les autorités britanniques, afin de négocier
un nouveau statut, fut reçue et bénie par Cheikh
Ibrahim Niass au port de Bathurst (Banjul) où leur
bateau fit escale.
BAYE ET LE NIGERIA (SUITE)
Cheikh Ibrahim et les hommes politiques nigérians

A la fête de l’indépendance du Nigeria, cheikh Ibrahim Niass fut


l’invité d’honneur, mais retenu par une séance d’exégèse du Coran,
il se fit représenter par son fils cheikh Ahmed Tidiane Niass (actuel
Khalif). Ce dernier se rendit alors ; au Nigeria, avec la délégation
officielle du Sénégal dirigée par Le Ministre des Affaire étrangères
Amadou karim Gaye.

Le voyage du président Yakubu Gowon, en 1971 au Sénégal, avait


pour objectif de témoigner sa gratitude à Cheikh Ibrahim pour son
action éminemment salvatrice dans la restauration de la paix au
Biafra et l’amélioration des relations entre les gouvernements
Sénégalais et Nigérian.
BAYE ET LE NIGERIA (FIN)

Cheikh Ibrahim et sa famille au Nigéria


Après la mort de cheikh Ibrahim, ces relations restèrent au
beau fixe avec sa famille, surtout sous le mandat du
Président Ibrahim Babanguida.
Actuellement, en plus du religieux, il existe des liens de
sang entre le Nigéria et la famille de cheikh Ibrahim Niass.
Lui-même épousa une nigériane (Sokhna Balkhiss),
certains de ses fils épousèrent des Nigérianes et près d’une
trentaine de ses filles et petites filles sont mariées à des
nigérians.
Ce brassage ethnique constitue un exemple d’intégration
africaine, ciment de l’unité africaine.
BAYE ET LE GHANA
En ce qui concerne le Ghana, les disciples de
Cheikh Ibrahim Niass se sont surtout basés à
Accra, Takoradi, Kumasi et Tamalé.
Lors de ses périples ghanéens, Baye Niasse
séjournait le plus souvent à Accra, la capitale,
mais aussi à Kumasi, Tamale et Takoradi.
Une visite qu’il effectua au Ghana en 1954
frappa les esprits de la communauté
musulmane mondiale parce que Cheikh
Ibrahima Niasse avait réussi à convertir à
l’islam près de 50 mille personnes en un
après-midi.
BAYE ET LE PRÉSIDENT KWAMÉ NKRUMAH
Kwame Nkrumah, l’ancien président du
Ghana, avait été présenté à Cheikh
Ibrahima par Alhaji Noga, un disciple Baye.
Le leader panafricaniste lui vouait une
profonde admiration, parce que convaincu
de ses pouvoirs exceptionnels.
C’est d’ailleurs Kwame Nkrumah qui, au
début des années 1960, l’a recommandé à
Gamal Abdal Nasser en écrivant à ce
dernier pour l’informer de l’arrivée
prochaine de Cheikh Ibrahim Niass en
Egypte.
BAYE ET LE NIGER
Lors du deuxième séjour de Cheikh Ibrahima à Kano, en 1951, un savant du
Niger, Cheikh Mizignewa, à deux reprises, rêva de la venue à Kano du khalife du
cheikh Ahmad Tidiane Cherif.
Alors il réunit ses fidèles disciple et les investit de la mission de chercher, dans la
région, ou se trouvait le khalife de la tidiania.
Après quelques jours de recherche, on lui fit savoir que l’émir du Kano avait reçu
un illustre hôte, mais il était retourné à Kaolack, au Sénégal.
Alors, il ordonna à ses disciples de se rendre à Kaolack, même à pied pour
s’abreuver à la source de la faydatou. Ainsi ce fut à pied que les premiers pèlerins
nigériens arrivèrent à Kaolack.
Les relations de Cheikh Ibrahima et le Niger furent symbolisé par le mariage
entre le chef religieux de la cité de Kiota et sa fille sokhna Oumy Khairy Niass.
Dans ce pays où le Sénégal ne disposait pas d’ambassade, c’est sa maison qui
servait de lieu de ralliement pour tous les ressortissants du Sénégal et de la sous
régions.
Elle dirige actuellement, un Institut Islamique construit grâce à un financement
du Prince Albert de Monaco
BAYE ET SOUDAN
Le premier voyage de Cheikh Ibrahim Niass remonte à
1962. En fait c’est sur le chemin de la Mecque en
compagnie d’Ahmadou Bello, Emir de Sokoto, que
Cheikh Ibrahim Niass eut droit à un accueil chaleureux. A
l’aéroport de khartoum, le Président du soudan, Ibrahima
Abud était à l’accueil.
La foule de fidèles venus saluer le cheikh était si
important que l’armée employa des chars et gaz
lacrymogènes pour libérer le tarmac afin de permettre à
l’avion d’atterrir.
L’émir qui, à un moment crut qu’on lui rendait hommage,
se rendit par compte que l’accueil était réservé par Cheikh
Ibrahim Niass, lorsque quelqu’un se leva et déclara :
« nous sommes plus de 2,5millions disciples de cheikh, le
Sénégal et le Nigeria n’ont pas plus de droit que nous ».
BAYE ET SOUDAN (FIN)
Le président Gaffar An Numayri s’engagea dans la
confrérie tidiane grace à cheikh Ibrahim et devint, un
talibé et un ami de la famille du Cheikh.
Le président Umar El Bachir assista à la famille du
Cheikh dans le domaine de l’éducation par un appui
financier et matériel à l’institut El hadji Abdoulaye
Niass et par l’octroi de bourse d’étude.
Deux faits récents, illustrent encore ces excellents
rapports : le président El bachir qui, profitant du
sommet de l’O.C.I à Dakar en 2008, rendit visite à la
Famille de cheikh Ibrahim Niass à Médina Baye.
Le président Abdoulaye Wade (2000-2012), conscient
de l’influence du Cheikh au Soudan envoya, l’un des
fils du Cheikh, Cheikh Mamoune Ibrahima Niass, pour
négocier une paix au Darfour.
BAYE ET LIBÉRIA

Sur invitation de ses disciples, Cheikh


Ibrahima effectua sa première visite
officielle au Libéria. A l’accueil, à
l’aéroport de Monrovia, lorsqu’on le
présenta comme le Roi du Sénégal, il
répondit en leur faisant savoir qu’’il
n’était qu’un simple citoyen sénégalais.
Il y entama des conférences et ralluma la
flamme de l’islam rendu tiède par les
pratiques animistes.
SON CV
 1960: Il fut élu membre du Conseil supérieur de l’Organisation du Bien-être
islamique au Caire, puis membre de l’Académie de Recherches de l’Université
d’Al-Azhar, de la Communauté des érudits en islamologie et du Conseil
islamique supérieur de l’Algérie.
 1962: Il fut promu vice-président du Congrès mondial islamique à Karachi, puis
membre du Comité chargé de l’élaboration du Projet de la Ligue mondiale
islamique, à la fondation de laquelle il fut élu vice-président.
 1964: Il fut porté à la tête du Congrès mondial islamique tenu à Karachi ; il est
élu membre de la Conférence générale de l’Académie de recherches islamiques
sise au Caire.
 1966: Il participa à la conférence tenue à Accra sur «le monde sans bombe
atomique. »
 1969: Il prit part à l’Assemblée Constituante de l’Association des Universités
islamiques à Fez et en devint membre du Comité exécutif.

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