Vous êtes sur la page 1sur 51

L’Attestation de Foi

Premier pilier de l’Islam


Ibn Baz

Explications : ‘Abd al-Razzaq al-‘Abbad


© 2023 MuslimLife, LLC
Tous droits réservés.
ISBN : 978-1-952608-31-5
www.muslimlife.fr
contact@muslimlife.fr
Votre livre gratuit
Pour vous remercier de votre achat, nous souhaitons vous offrir une copie
gratuite de notre livre
« La Guérison des Âmes » en version PDF.

Accédez à la page ci-dessous pour l’obtenir :


https://www.muslimlife.fr/guerison-des-ames-offert/

Bonne lecture !

L’équipe de MuslimLife.
Table des matières
Votre livre gratuit
Biographie de l’auteur
Brève biographie du commentateur
Introduction
Chapitre 1 : la première condition
Chapitre 2 : La deuxième condition
Chapitre 3 : La troisième condition
Chapitre 4 : la quatrième condition
Chapitre 5 : la cinquième condition
Chapitre 6 : la sixième condition
Chapitre 7 : la septième condition
Chapitre 8 : la huitième condition
Chapitre 9 : les conditions de "Muhammad est le Messager d’Allah"
Nos autres éditions
Votre livre gratuit
‫ﺑﺴﻢ ﷲ اﻟﺮﺣﻤﻦ اﻟﺮﺣﯿﻢ‬
Biographie de l’auteur
Son Nom

Il est le noble savant exemplaire : ‘Abd al-‘Aziz ibn ‘Abdillah ibn ‘Abd al-
Rahman ibn Muhammad ibn ‘Abdillah ‘ali Baz, qu’Allah lui fasse
miséricorde.

La famille Baz était très enracinée dans le savoir, le commerce et


l’agriculture. Ses membres étaient connus pour leur bon comportement et
leurs vertus.

Shaykh Sulayman ibn Hamdan, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit dans son
livre sur les biographies des savants Hanbalites :

« Leur origine se trouve à Médine. Puis l’un de leurs ancêtres est parti
s’installer à Dur’iyah. »

Sa naissance et sa jeunesse

Il est né à Riyadh, la capitale du Najd, le 22 novembre 1912. C’est là qu’il


passa son enfance, son adolescence et le début de sa vie adulte.

L’imam Ibn Baz fut élevé dans un environnement grouillant de savoir, car à
l’époque, Riyadh était remplie de savants et de prêcheurs. C’était également
un endroit où régnait la sécurité et la paix depuis que le roi ‘Abd al-‘Aziz
l’avait reconquise et avait établi la justice en se fondant sur les lois de
l’Islam. Cela, après que Riyadh avait été un lieu d’instabilité et de tumulte.

Le shaykh Ibn Baz a débuté ses études par l’apprentissage du Coran, comme
le faisaient les Pieux Prédécesseurs. Ils mémorisaient en effet le Coran
jusqu’à le maîtriser avant de passer aux autres sciences islamiques.

Le shaykh a donc mémorisé le Coran dans son intégralité, par cœur, avant
d’atteindre l’âge de la puberté. Ensuite, il partit étudier auprès des savants de
sa région.
Il est également important de noter que sa mère, qu’Allah lui fasse
miséricorde, a joué un grand rôle dans sa quête du savoir. C’est elle qui
l’encourageait constamment et l’incitait à étudier, comme il l’a indiqué à la
fin d’une de ses conférences au cours de laquelle il parlait des exemples qu’il
avait eus dans sa vie.

Le shaykh Ibn Baz fut doté de la vue pendant la première partie de sa vie.
Ensuite Allah, par sa sagesse infinie, a voulu que sa vue s’affaiblisse en
raison d’une maladie en 1928, qui le conduisit à devenir complètement
aveugle quatre années plus tard, alors qu’il approchait la vingtaine.

Cependant, cette épreuve ne l’empêcha pas de persévérer dans sa quête du


savoir qu’il poursuivit et dans laquelle il excella.

Sa perte de la vue lui fut en réalité profitable, car il en tira de nombreux


avantages. Nous allons mentionner quatre d’entre eux.

1 – La récompense d’Allah : d’après un hadith Qudsi, Allah a dit : « Si mon


serviteur est éprouvé par la perte de ses deux bien-aimés (yeux), Je les lui
remplacerais par le Paradis. »[1]

2 – Une mémoire puissante : le shaykh Ibn Baz était un Hafidh


(mémorisateur) de son époque. Si on l’interrogeait sur un hadith qui se
trouvait dans les 6 recueils ou dans d’autres comme le Musnad de l’Imam
Ahmad, on se rendait compte qu’il était versé dans la connaissance des
chaînes de transmission, des textes, des savants qui les avaient commentés,
des rapporteurs et des explications.

3 – Le délaissement de la vie d’ici-bas : le shaykh Ibn Baz a délaissé la


recherche des plaisirs de cette vie et a mené une existence d’abstinence et de
simplicité.

4 – Une haute détermination : la perte de la vue n’a fait que rendre le shaykh
Ibn Baz encore plus déterminé et persévérant dans sa quête du savoir. Cela au
point qu’il soit devenu l’un des plus grands savants connus à travers le
monde. Allah a en effet remplacé la lumière de ses yeux par la lumière de son
cœur, son amour pour la connaissance et le suivi de la Sounnah du Prophète
(paix sur lui).

Ses enseignants

Après avoir mémorisé le Coran, le shaykh Ibn Baz, qu’Allah lui fasse
miséricorde, est parti étudier les autres sciences islamiques sous l’égide de
plusieurs savants de Riyadh.

Les plus prominents d’entre eux furent :

- Shaykh Muhammad ibn ‘Abd al-Latif ‘ali Shaykh,


- Shaykh Salih ibn ‘Abd al-‘Aziz ‘ali Shaykh, chef des juges de
Riyadh
- Shaykh Sa’d ibn Hamad al-‘Atiq, juge de Riyadh
- Shaykh Hamad ibn Faris, Vice-recteur de la Trésorerie de Riyadh
- Shaykh Sa’d Waqqas al-Boukhari, un des savants de La Mecque,
auprès de qui il apprit la science du Tajwid en 1937.
- Shaykh Muhammad ibn Ibrahim ‘ali Shaykh, ancien Mufti du
Royaume d’Arabie Saoudite. Il assista à ses assises pendant dix ans,
apprenant de lui l’ensemble des sciences islamiques, de 1929 à 1939,
année au cours de laquelle son enseignant le nomma juge.

Qu’Allah leur fasse miséricorde à tous.

Son prêche

Lorsque le shaykh Ibn Baz fut sélectionné pour être juge de la région du
Kharj, il accepta à contrecœur, car il n’avait aucun désir ni amour pour le
pouvoir. C’est en raison des encouragements de son enseignant, Shaykh
Muhammad ibn Ibrahim ‘ali Shaykh, et de l’ordre du roi ‘Abd al-‘Aziz qu’il
accepta ce poste.

Il se rendit donc à al-Dalam, la capitale de la région du Kharj de cette


époque et fut accueilli chaleureusement par les habitants. Dès qu’il sortit de
la voiture qui l’avait transporté, il entra dans la Mosquée Centrale et y pria
deux unités, conformément à la Sounnah.
Ensuite, il se reposa un moment en présence du gouverneur d’al-Dalam de
cette époque, Nassir ibn Soulayman al-Huqbani, qu’Allah lui fasse
miséricorde.

Peu après, les gens se sont réunis autour de lui et il leur fit alors un
profond sermon. Parmi les choses qu’il leur dit fut le fait qu’il n’avait aucun
désir d’être le juge de leur région, mais qu’on lui en avait donné l’ordre et
qu’il devait donc obéir au dirigeant.

Allah apporta beaucoup de bien à travers ses mains dès le moment où il


débuta son travail. Il jugeait les gens avec justice et bienveillance. Il remplit
ses fonctions pendant un peu plus de quatorze ans. Pendant tout ce temps, la
région du Kharj devint un endroit de bien et de rectitude. Le shaykh Ibn Baz
attribuait sa réussite à la bonté des cœurs des gens et à leur haute estime de la
vertu et de la justice.

Les cours de justice se trouvaient à al-Dalam. C’est donc là-bas qu’il


vécut, dans la résidence du juge que lui avait donné l’Imam ‘Abdullah
ibn Faysal ibn Turki.

Le shaykh Ibn Baz fut célèbre à travers le monde Musulman pour ses
décrets religieux et ses livres bénéfiques. Il a présidé des comités d’éducation
en Arabie Saoudite et a donné différentes conférences par téléphone aux
Musulmans qui se trouvaient en dehors du Royaume.

Il répondait également aux questions des gens à la radio et pendant les


périodes bénies du pèlerinage et du mois de Ramadan. Ses propos
paraissaient dans les magazines pour Musulmans, les journaux et les articles
à travers le monde.

Ses travaux

Bien que le shaykh fût occupé par ses responsabilités et son rôle dans le
prêche, il trouva tout de même le temps de rédiger des ouvrages qui traitaient
de sujets importants que les Musulmans avaient besoin de connaître.
Parmi ses travaux les plus célèbres, on trouve :

- L’obligation de suivre la Sounnah


- L’attaque idéologique
- Trois Traités sur la prière
- La croyance correcte et ce qui s’y oppose
- Leçons importantes pour la communauté musulmane (dont ce
présent livre est tiré)
- Critique du nationalisme Arabe
- Deux Essais sur le jeûne et la zakât
- Le jugement des images
- Le jugement de la célébration de l’anniversaire du Prophète
- Avertissement contre les innovations

À cela s’ajoutent ses nombreux décrets religieux qui furent réunis,


compilés et publiés dans de nombreux volumes.

Ses postes

- Il a servi en tant que juge de la région de Kharj, en Arabie Saoudite,


pendant quatorze ans.
- Il enseigna à l’Institut Pédagogique de Riyadh et à la Faculté de
Shari’ah après sa création, abordant les domaines de la
Jurisprudence, du Monothéisme et du Hadith. Il demeura à ce poste
pendant neuf ans.
- Il fut nommé Vice-Recteur de l’Université Islamique de Médine,
poste qu’il remplit pendant neuf ans.
- Il fut nommé Recteur de l’Université Islamique de Médine après
que le précédent recteur, Shaykh Muhammad ibn Ibrahim ‘ali
Shaykh décéda. Il demeura à ce poste pendant 5 ans.
- En 1975, le roi ordonna que le shaykh Ibn Baz soit nommé Chef du
Conseil de la Recherche Islamique, des Décrets Juridiques, du
Prêche et de l’Orientation. Il tint ce poste jusqu’en 1994.
- En 1994, le roi le nomma Mufti en chef du Royaume d’Arabie
Saoudite. Il assuma ce poste tout en étant Chef du Conseil des
Grands Savants et Chef du Comité de la Recherche Islamique et des
Décrets.
Il a également tenu les postes suivants :

- Président et Membre du Comité Fondateur de la Ligue Mondiale


Musulmane
- Président le Conseil de la Ligue Mondiale
- Président du Conseil Mondial Suprême des Mosquées
- Président de l’Assemblée de la Jurisprudence Islamique à La
Mecque, qui est sous l’égide de la Ligue Mondiale Musulmane
- Membre du Haut Conseil de l’Université Islamique de Médine
- Membre du Comité Suprême de la Propagation Islamique.

Ses élèves

Le shaykh Ibn Baz, qu’Allah lui fasse miséricorde, eut de nombreux élèves
qui assistaient à ses cours et ses assises. Les plus célèbres et distingués
d’entre eux furent :

- Muhammad ibn Salih al-‘Uthaymin : ancien membre du Conseil des


Grands Savants, qu’Allah lui fasse miséricorde
- ‘Abdullah ibn Hassan al-Qu’oud : membre du Comité Permanent de
la Recherche Islamique et des Fatawas, ainsi que du Conseil des
Grands Savants
- ‘Abdullah ibn ‘Abd al-Rahman al-Ghudayyan : membre du Comité
Permanent de la Recherche Islamique et des Fatawas, ainsi que du
Conseil des Grands Savants
- ‘Abd al-Muhsin al-‘Abbad : ancien Recteur et Vice-Recteur de
l’Université Islamique de Médine
- Salih ibn Fawzan al-Fawzan : membre du Comité Permanent de la
Recherche Islamique et des Fatawas, ainsi que du Conseil des
Grands Savants

Son apparence physique

Le shaykh, qu’Allah lui fasse miséricorde, était de taille moyenne, ni grand


ni petit. Il avait un visage rond et brun. Son nez était courbé. La barbe sur ses
joues était courte, mais épaisse sous son menton. Elle était brune, mais
lorsque de trop nombreux poils blancs apparurent, il les teint avec du henné.
Sa description ressemblait à celle de nombreux savants avant lui.

Il était de belle apparence. Il essayait de toujours porter des vêtements


blancs. Il aimait les habits larges et qui atteignaient le milieu de ses chevilles.

Sa piété et son humilité

Le shaykh connaissait sa propre valeur. Il se montrait donc très humble


devant Allah. Il traitait les gens avec douceur, gentillesse et miséricorde.

Il ne dépassait les limites avec personne et ne faisait jamais preuve


d’arrogance envers quiconque. Il ne se donnait aucune fausse allure de
grandeur ni ne quittait les assemblées composées de pauvres et de
nécessiteux. Il n’évitait jamais de marcher au milieu d’eux ou de se mélanger
à eux. Il ne se détournait jamais de l’écoute du conseil de celui qui se trouvait
en dessous de lui.

Dans ce qui démontre son humilité se trouve le fait qu’il répondait à


l’invitation de ses élèves et de ses amis proches. Il arrivait souvent tôt et
demandait à l’un des frères présents de réciter des versets du Coran qu’il
expliquait ensuite aux gens présents.

Sa mort

Le shaykh Ibn Baz décéda le 13 mai 1999, en raison d’une insuffisance


cardiaque. Il avait 89 ans.

Des millions de personnes à travers le Royaume d’Arabie Saoudite se


réunirent pour assister à sa prière funéraire. Il fut enterré au cimetière de ‘Adl
à La Mecque.

Les Musulmans du monde pleurèrent sa perte. Ce n’est que quelques mois


plus tard que le monde Musulman perdit un autre immense savant, le shaykh
al-Albani, qu’Allah lui fasse miséricorde.
Brève biographie du commentateur
Son Nom

Il est le noble savant : ‘Abd al-Razzaq al-‘Abbad.


Il est le fils du savant du hadith de Médine : shaykh ‘Abd al-Muhsin
al-‘Abbad.

Sa naissance

Il est né le 17 avril 1963 à al-Zal’fi, au Royaume d’Arabie Saoudite. Il


réside actuellement à Médine.

Son poste actuel

Il est membre du corps enseignant de l’Université Islamique de Médine.

Diplôme

Il est diplômé d’un doctorat en ‘Aqidah[2].

Ses ouvrages

Le shaykh fut l’auteur de plusieurs livres, papiers de recherche, ainsi que


de nombreuses explications de différentes disciplines.

Parmi ses ouvrages, il est possible de citer :

- Les règles de jurisprudence des invocations et des formules de


rappels
- Le pèlerinage et la purification des âmes
- L’explication des « Principes Exemplaires » du Shaykh
al-‘Uthaymin
- L’explication du livre : « Principes des Noms et Attributs » de
shaykh al-Islam Ibn al-Qayyim
- L’explication du livre : « Les belles paroles » de shaykh al-Islam
Ibn al-Qayyim
- L’explication du livre : « al-‘Aqidah al-Tahawiyyah » de l’imam
al-Tahawi
- L’explication du livre : « Biographie du Messager » de l’imam
Ibn Kathir
- L’explication du livre : « al-Adab al-Mufrad » de l’imam al-
Boukhari.

Ses enseignants

Il a étudié sous l’égide de nombreux savants, dont les plus célèbres sont :

- Shaykh ‘Abd al-Mouhsin al-‘Abbad, son père


- Shaykh Ibn Baz
- Shaykh Muhammad ibn Salih al-‘Uthaymin
Introduction
Le shaykh Ibn Baz a dit :

Le premier et le plus grand des cinq piliers de l’Islam est d’attester que
nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors d’Allah et que Muhammad
est le Messager d’Allah.

Il convient d’expliquer le sens de cette attestation et d’en clarifier les


conditions.

Le sens de "nulle divinité n’est digne d’être adorée" est :


la négation de tout ce qui est adoré en dehors d’Allah.

Le sens de "en dehors d’Allah" est :


l’affirmation de l’adoration d’Allah seul, sans associé.
Explications du shaykh ‘Abderrazzaq al-‘Abbad

L’islam repose sur des piliers.

Le pilier est l’aspect le plus solide d’une chose. Sans lui, elle ne peut tenir
debout.

Les piliers de l’Islam sont à l’image des colonnes d’un bâtiment.

Les piliers de l’Islam constituent donc les colonnes de cette religion. Ils
forment sa partie la plus solide, nécessaire pour qu’elle tienne debout.

L’Islam est la soumission à Allah par le monothéisme[3].

Quiconque refuse de se soumettre à Allah est un orgueilleux.


Quiconque se soumet à autre qu’Allah en même temps qu’à Lui est un
polythéiste.

On sait ainsi que l’Islam s’oppose à deux transgressions : l’orgueil et le


polythéisme.

L’Islam est bâti sur cinq piliers qui ont été clarifiés par le Prophète (paix
sur lui) dans le hadith de Ibn ‘Umar.

Il rapporte que le Prophète (paix sur lui) a dit :

« L’Islam est bâti sur cinq (piliers) : l’attestation que nulle divinité n’est
digne d’être adorée en dehors d’Allah et que Muhammad est le Messager
d’Allah, l’accomplissement de la prière, l’acquittement de l’aumône légale,
l’accomplissement du pèlerinage et le jeûne du mois de Ramadan. »[4]

Tels sont les cinq piliers de l’Islam et ce qu’il faut pour l’établir.

Le plus grand de ces piliers et le plus important en termes de statut est


l’attestation que nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors d’Allah et
que Muhammad est le Messager d’Allah. C’est pourquoi le Prophète (paix
sur lui) l’a mentionné en premier dans ce hadith.
Il a dit :

« L’Islam est bâti sur cinq (piliers) : l’attestation que nulle divinité n’est
digne d’être adorée en dehors d’Allah et que Muhammad est le Messager
d’Allah »

Les deux attestations de foi – l’attestation de l’unicité d’Allah et


l’attestation que Son Prophète est un Messager – forment le plus grand pilier
de l’Islam.

Il s’agit même du fondement de la religion et de la base de l’Islam.

« nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors d’Allah » (la ilaha
illa Allah) est la plus grande des déclarations, sans exception, la plus
vertueuse et la plus noble.

Elle est la meilleure forme de rappel.


Notre Prophète (paix sur lui) a dit :

« La meilleure forme de rappel est [de dire] :

« Nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors d’Allah. » »[5]

Il (paix sur lui) a également dit :

« La meilleure invocation est celle du jour de ’Arafat et la meilleure


chose que nous ayons dite, moi et les Prophètes avant moi, est :

« Nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors d’Allah seul sans
associé. À Lui la royauté, à Lui la louange et Il est puissant sur toute chose.
» »[6]

En raison de cela, Allah a dit (traduction approchée du sens des versets) :

« Nous n’avons envoyé avant toi nul Messager sans lui révéler qu’il
n’est de divinité en droit d’être adorée qu’Allah qui, seul, doit être
vénéré. »[7]

C’était l’objectif principal du prêche des Messagers, l’essence de leur


message et la première déclaration que leurs peuples entendaient de leur part.

La première chose qu’ils ordonnaient à leur peuple était :

« Adorez Allah ! Vous n’avez d’autre divinité que Lui. »[8]

Le shaykh (Ibn Baz) a insisté sur le fait que l’enseignement des deux
attestations de foi nécessite d’expliquer leur signification et de clarifier les
conditions de « nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors d’Allah ».

Quant au sens de « nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors


d’Allah », le shaykh a indiqué que :

- « nulle divinité n’est digne d’être adorée » est la négation de tout


ce qui est adoré en dehors d’Allah.

- « en dehors d’Allah » est l’affirmation de l’adoration d’Allah


seul, sans associé.

Donc, il s’agit d’une déclaration bâtie sur deux grands piliers, deux solides
fondations.

Il n’y a pas de monothéisme sans ces deux : la négation et l’affirmation.

La négation est générale.


Elle s’applique à tout ce qui est adoré en dehors d’Allah, qu’il s’agisse
d’un objet inanimé, d’un animal, d’une plante ou d’autre que cela.

En revanche, l’affirmation est spécifique.


Elle affirme que l’adoration, dans tous les sens du mot, est pour Allah seul.

Celui qui nie sans affirmer n’est pas un monothéiste.


Celui qui affirme sans nier n’est pas un monothéiste.
On ne peut être monothéiste sans la négation et l’affirmation.

« Ton Seigneur a ordonné que Lui seul soit adoré »[9]

« Un livre leur ordonnant simplement d’adorer Allah en Lui vouant


un culte exclusif et sincère »[10]

« Allah seul, en effet, est digne d’être adoré. »[11]

« Adorez Allah sans rien Lui associer. »[12]

« Abraham dit un jour à son père et son peuple : « Je désavoue


totalement ces divinités que vous vénérez, adorant uniquement Celui qui
m’a créé » »[13]

« Nous avons suscité à chaque peuple un Messager qui l’a exhorté à


adorer Allah et à fuir les fausses divinités. »[14]

« Quiconque renie les fausses divinités et croit en Allah seul aura


donc saisi la corde la plus solide, celle qui ne saurait se rompre »[15]

« La corde la plus solide » désigne l’attestation « nulle divinité n’est


digne d’être adorée en dehors d’Allah ».

Le monothéisme consiste à mécroire aux fausses divinités et à croire en


Allah.

Telle est la signification de la parole du monothéisme : « nulle divinité


n’est digne d’être adorée en dehors d’Allah ».

Ainsi, il ne s’agit pas d’une parole qui ne contient aucun sens. Au


contraire, elle renferme la plus grande des significations, la plus noble des
visées, le plus vertueux et grandiose des objectifs : l’Unicité d’Allah.

Le serviteur ne sera pas monothéiste tant qu’il n’aura pas concrétisé ce


qu’indique l’attestation : « nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors
d’Allah ».
Cela inclut de nier l’adoration de tout autre qu’Allah et d’affirmer
l’adoration, dans tous les sens du mot, pour Allah seul.

C’est pourquoi celui qui dit « nulle divinité n’est digne d’être adorée en
dehors d’Allah » sincèrement n’invoquera jamais personne en dehors
d’Allah.
Il ne demandera la pluie ou le secours à personne d’autre qu’Allah.
Il ne placera sa confiance en personne d’autre que Lui.
Il ne cherchera l’aide de nul autre que Lui.
Il ne sacrifiera d’animaux pour nul autre que Lui.
Il ne fera de vœux envers aucun autre que Lui.

Il ne vouera aucun aspect de l’adoration à autre qu’Allah seul.

« Dis : « Mes prières, mes actes de dévotion, ma vie tout entière et ma


mort sont voués à Allah, Seigneur de la Création auquel je rends, comme
cela m’a été ordonné, un culte exclusif et sincère et auquel je suis le
premier à faire acte de soumission » »[16]

Par cela, on comprend que la simple prononciation de cette attestation ne


suffit pas.

Il est impératif de connaître son sens et de le comprendre.

Il est également impératif de concrétiser son objectif en unifiant Allah et


en lui dédiant sincèrement le culte.

Quant à celui qui dit : « nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors
d’Allah », puis invalide cette attestation par ses paroles et ses actes, comme
invoquer autre qu’Allah par exemple, l’aura annulée.

Il dit par exemple : « Ô untel, viens à mon secours », « Ô untel, fais


descendre la pluie ! », « Ô untel, je cherche refuge auprès de toi ! »,
« Ô untel, je te voue ce sacrifice ! ».

L’attestation « nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors


d’Allah » ne profite qu’à celui qui la prononce tout en connaissant son sens,
en pratiquant ce qu’elle implique, en établissant son objectif (qui est le
monothéisme) et en vouant sincèrement la religion à Allah.

Les polythéistes vers lesquels le Messager d’Allah (paix sur lui) fut
envoyé comprenaient le sens de « nulle divinité n’est digne d’être adorée en
dehors d’Allah », mais ils furent trop orgueilleux pour prononcer cette
attestation.

« Lorsqu’il leur était dit qu’Allah seul est en droit d’être adoré, ils
affichaient une fierté démesurée, disant : « Allons-nous renoncer à nos
divinités sur la parole d’un poète possédé ? » »[17]

Ils comprirent que cette attestation impliquait qu’ils devaient abandonner


leurs divinités et qu’elle annulait leur adoration d’autres qu’Allah.

Pour cette raison, ils dirent :

« Réduira-t-il les divinités à un seul dieu ? Voilà chose bien


étrange ! »[18]

Ils ont considéré cette affaire comme extrêmement étrange. Ils ont ensuite
commencé à se conseiller mutuellement de persister dans l’adoration de leurs
divinités.

« Leurs chefs se retirèrent en disant : « Allez ! Et restez fidèles à vos


divinités. Tout ceci est accompli dans un but bien précis. » »[19]

Ils se réjouirent les uns les autres de leur patience :

« Il aurait bien pu nous détourner de nos divinités si nous ne leur


étions pas restés patiemment attachés ! »[20]

C’est-à-dire : « Si nous ne nous étions pas parés de la patience, il


s’apprêtait à nous faire dévier de l’adoration de nos divinités. ».

Ils avaient donc compris le sens de l’affirmation « nulle divinité n’est


digne d’être adorée en dehors d’Allah ».

Ils savaient que cela signifiait de rendre un culte sincère à Allah et ne pas
croire à tout ce qui est adoré en dehors de Lui.

Ils comprenaient que cela signifiait que l’adoration de toute chose en


dehors d’Allah est vaine et qu’il est obligatoire d’y renoncer.

« Quiconque renie les fausses divinités et croit en Allah seul aura


donc saisi la corde la plus solide, celle qui ne saurait se rompre »[21]

C’est-à-dire saisir l’attestation « nulle divinité n’est digne d’être adorée


en dehors d’Allah ».

Quant aux polythéistes des époques plus récentes, leur cas est différent.

En effet, ils ne sont pas trop orgueilleux pour prononcer l’attestation de


l’Unicité. Ils la répètent même constamment.

En revanche, ils la nient par leurs paroles et leurs actes.

Ils implorent les morts dans leurs tombes, cherchant auprès d’eux aide et
refuge, soulagement de leurs difficultés et réponses à leurs besoins.

Ils leur vouent des sacrifices, des vœux et bien d’autres choses encore.

Qu’est-ce que donc leur apportera le fait de prononcer l’attestation de


foi ?

En résumé, l’attestation « nulle divinité n’est digne d’être adorée en


dehors d’Allah » ne profitera qu’à celui qui la prononce tout en concrétisant
ce qu’elle implique.

Comme le shaykh l’a dit :

Le sens de "nulle divinité n’est digne d’être adorée" est la négation de tout
ce qui est adoré en dehors d’Allah.
Le sens de "en dehors d’Allah" est l’affirmation de l’adoration d’Allah
seul, sans associé.

Donc, cela implique d’invoquer Allah seul, de chercher aide auprès de Lui
seul, de placer sa confiance en Lui seul, de vouer sacrifices et vœux à Lui
seul et de ne dédier aucun aspect que ce soit de l’adoration à autre que Lui.
Le shaykh Ibn Baz a dit :

Quant aux conditions de l’attestation : « Nulle divinité n’est digne d’être


adorée en dehors d’Allah », elles sont les suivantes :

1 – La connaissance, qui s’oppose à l’ignorance


2 – La certitude, qui s’oppose au doute
3 – La sincérité [du culte], qui s’oppose au polythéisme
4 – La véracité, qui s’oppose au mensonge
5 – L’amour, qui s’oppose à la haine
6 – La soumission, qui s’oppose au refus
7 – L’acceptation, qui s’oppose au rejet
8 – Le désaveu de ce qui est adoré en dehors d’Allah
Explications du shaykh ‘Abderrazzaq al-‘Abbad

Le shaykh a dit :

Quant aux conditions de l’attestation : « Nulle divinité n’est digne d’être


adorée en dehors d’Allah », elles sont les suivantes (…)

Puis il les a mentionnées. Elles sont au nombre de huit.

Si quelqu’un demande : « D’où tirez-vous ces conditions ? »

La réponse est qu’elles sont tirées de la même source que les conditions de
la prière, du pèlerinage et des autres actes d’adoration.

La prière, le jeûne, l’aumône obligatoire et les autres actes d’adoration ont


des conditions qui doivent être remplies pour qu’ils soient acceptés.

De la même façon, l’attestation : « nulle divinité n’est digne d’être adorée


en dehors d’Allah » ne sera acceptée de celui qui la prononce que si ses
conditions sont remplies.

Ces conditions sont connues en explorant les paroles d’Allah et celles de


Son Messager (paix sur lui).

On demanda à Wahb ibn Munabbih :

« L’attestation « nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors


d’Allah » n’est-elle pas la clé du Paradis ? »

Il répondit :

« Bien sûr, mais chaque clé a des dents. Si vous apportez une clé
composée de dents, elle ouvrira pour vous, mais si elle n’en a pas, elle
n’ouvrira pas. »

En cela, il faisait allusion à ses conditions, directives et restrictions qui


apparaissent dans le Livre d’Allah et la Sounnah de Son Prophète.
Si quelqu’un affirme que la simple prononciation de l’attestation « nulle
divinité n’est digne d’être adorée en dehors d’Allah » sera utile à la
personne et qu’elle sera acceptée sans directives et condition, on répondra
alors que cela signifie que les hypocrites bénéficient de sa prononciation.

« Lorsque les hypocrites se présentent à toi, ils déclarent : « Nous


attestons que tu es le Messager d’Allah. » Or, Allah sait parfaitement
que tu es Son Messager et Il atteste que les hypocrites sont des
menteurs »[22]

« Lorsqu’ils rencontrent les croyants, ils prétendent avoir la foi, mais


dès qu’ils se retrouvent seuls avec leurs démons, les chefs de l’impiété, ils
leur disent : « Nous sommes à vos côtés. Nous nous moquons
simplement de ces gens. » »[23]

Nul n’oserait affirmer que les hypocrites bénéficient de cette attestation.


Donc, l’attestation « nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors
d’Allah » n’est pas acceptée de celui qui se contente de la prononcer. Il est
plutôt nécessaire qu’il se conforme à ses conditions et directives tirées du
Livre et de la Sounnah.

Il a été rapporté qu’il a été dit à al-Hassan al-Basri :

« Les gens disent que celui qui dit « nulle divinité n’est digne d’être
adorée en dehors d’Allah » entrera au Paradis. »

Il répondit :

« Celui qui dit : « nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors
d’Allah » entrera effectivement au Paradis, à condition qu’il respecte les
conditions et les directives qui y sont associées. ».
Chapitre 1 : la première condition
La connaissance, qui s’oppose à l’ignorance.

Cela signifie avoir connaissance :

- du sens de la négation et de l’affirmation de cette attestation


- de ce qu’elle implique en termes d’unicité d’Allah
- de ce qu’elle implique en matière d’exclusivité du culte, en faisant
de la religion un acte sincère envers Lui et en reniant tout ce qui est
adoré en dehors de Lui.

Il existe de nombreux versets qui expliquent le sens de « nulle divinité


n’est digne d’être adorée en dehors d’Allah » :

« Nous avons envoyé Noé à son peuple auquel il dit : « Mon peuple,
adorez Allah ! Vous n’avez d’autre divinité que Lui. » »[24]

« Adorez Allah sans rien Lui associer. »[25]

« Un livre leur ordonnant simplement d’adorer Allah en Lui vouant


un culte exclusif et sincère »[26]

"La connaissance qui s’oppose à l’ignorance" signifie une connaissance


correcte, avec une compréhension solide qui éloigne la personne de
l’ignorance de cette attestation.

Si quelqu’un prononce cette attestation sans avoir connaissance de son


sens et de ce qu’elle implique, alors il n’en tirera aucun profit.

Allah a dit :

« Sache donc qu’il n’est de divinité digne d’être adorée qu’Allah et


implore le pardon de tes péchés, ainsi que ceux des croyants et des
croyantes. »[27]
Il a débuté par le savoir [en disant : "Sache"] car il constitue la base.

« Seuls pourront intercéder ceux qui, en toute connaissance, auront


témoigné de la vérité. »[28]

Les savants de l’exégèse ont dit que « auront témoigné de la vérité »


désigne l’attestation « nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors
d’Allah » et « en toute connaissance » signifie qu’ils connaissent la
signification de ce dont ils témoignent.

Notre Prophète (paix sur lui) a dit :

« Celui qui meurt en sachant que nulle divinité n’est digne d’être
adorée en dehors d’Allah entrera au Paradis. »[29]

Il a donc fait de la connaissance une condition.


Chapitre 2 : La deuxième condition
La certitude, qui s’oppose au doute.

La certitude est l’achèvement et la perfection de la connaissance.

Allah a dit :

« Les vrais croyants sont ceux qui croient en Allah et en Son


Messager sans jamais douter »[30]

Ils sont certains et ils ne doutent pas.

La foi et le monothéisme doivent contenir de la certitude, ainsi qu’une


croyance sincère et correcte. Le cœur est lié à cela. Celui qui hésite et doute,
on n’acceptera pas de lui.

Notre Prophète (paix sur lui) a dit :

« Je témoigne qu’il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah et que


je suis le Messager d’Allah. Quiconque rencontre Allah avec ces deux
déclarations, sans douter d’elles, entrera au Paradis. »[31]

Ainsi, il a fait de la certitude une condition et cela exclut le doute.

Dans un autre hadith, le Prophète (paix sur lui) a dit :

« Quiconque tu rencontres derrière ce mur et qui atteste avec certitude


dans son cœur que rien n’a le droit d’être adoré sauf Allah, fais-lui la
bonne annonce du Paradis. »[32]

Il est impératif que cette attestation émane d’un cœur certain, qui ne
vacille pas ni ne doute.

Si la personne doute ou vacille, cette attestation ne sera pas acceptée de sa


part, peu importe le nombre de fois qu’elle la répètera.
Chapitre 3 : La troisième condition
La sincérité [du culte], qui s’oppose au polythéisme et à l’ostentation.

Tout comme Allah l’a dit :

« Un livre leur ordonnant simplement d’adorer Allah en Lui vouant


un culte exclusif et sincère »[33]

« Certes, la religion est pour Allah seul. »[34]

Notre Prophète (paix sur lui) a dit :

« Le plus bienheureux des gens par le biais de mon intercession le Jour


du Jugement sera celui qui dit « nulle divinité n’est digne d’être adorée en
dehors d’Allah » avec un cœur sincère. »[35]

Ainsi, le Prophète (paix sur lui) a fait de la sincérité une condition : cette
attestation doit provenir d’un cœur qui est sincère envers Allah. Il ne désire
qu’Allah par cette attestation et ses actes d’adoration.

« Certes, la religion est pour Allah seul. »[36]

La sincérité est ce qui est pur et non altéré, ne contenant aucun


polythéisme impur, aucune recherche d’ostentation ou de ce qui est similaire.

Quant à la signification de « sincère » ou « pur », dans la langue


arabe, médite sur la parole d’Allah :

« Vous avez dans les bestiaux matière à méditer. De ce qui se trouve à


l’intérieur de leur corps, Nous vous abreuvons d’un lait pur et agréable à
boire qui provient de la conjonction entre le contenu de l’intestin et le
sang »[37]

« Khalis » signifie pur et non altéré, exempt des impuretés du sang et


des excrétions. Même si le lait sort entre le sang et les excrétions, il en ressort
pur et non contaminé.

La sincérité dans l’adoration d’Allah, le Seigneur de tout ce qui existe,


consiste à ce que l’adoration soit pure et non altérée.

Le serviteur ne doit désirer qu’Allah par le biais de son adoration. S’il


associe des partenaires à Allah dans son adoration, cette dernière ne sera pas
pure et ne sera pas acceptée.

C’est pourquoi Allah a dit dans le hadith Qudsi :


« Je suis si suffisant en Moi-même que Je n’ai pas besoin d’avoir un
associé. Ainsi, celui qui accomplit une action pour l’amour de quelqu’un
d’autre en plus de Moi, Je renoncerai à cette action et la remettrai à celui
avec qui il M’a associé. »[38]

L’endroit et la source de la sincérité est donc le cœur, c’est pourquoi le


Prophète (paix sur lui) a dit :

« avec un cœur sincère ».


Chapitre 4 : la quatrième condition
La véracité, qui s’oppose au mensonge.

Cela signifie que la personne doit prononcer cette attestation avec un cœur
véridique, comme il est dit dans le hadith du Messager d’Allah (paix sur lui) :

« Quiconque témoigne que nul n’a le droit d’être adoré en dehors


d’Allah et que Muhammad est le Messager d’Allah, avec un cœur
véridique, Allah rend le Feu interdit pour lui. »[39]

Ainsi, le Prophète (paix sur lui) a fait de cela une condition : cette
déclaration doit être faite avec un cœur véridique.

La véracité signifie que ce qu’il dit avec sa langue est la même chose que
ce qui se trouve dans son cœur.

Quant à celui qui la prononce avec sa langue sans y croire avec son cœur,
alors il est un hypocrite. C’est pourquoi Allah a dit :

« Lorsque les hypocrites se présentent à toi, ils déclarent : « Nous


attestons que tu es le Messager d’Allah. » Or, Allah sait parfaitement
que tu es Son Messager et Il atteste que les hypocrites sont des
menteurs »[40]

Cela signifie que cette déclaration faite par leur langue est un mensonge et
qu’ils n’y croient pas dans leur cœur. Ainsi, celui qui la prononce seulement
avec sa langue tandis que son cœur ne croit pas en ce qu’elle implique est un
menteur. Cette attestation ne sera pas acceptée de lui.
Chapitre 5 : la cinquième condition
L’amour, qui s’oppose à la haine.

Celui qui prononce cette attestation doit aimer Allah, Son Messager (paix
sur lui), l’Islam et les musulmans qui respectent les commandements d’Allah
et les limites qu’Il a établies.

Il doit détester ce qui s’oppose à l’attestation « nulle divinité n’est digne


d’être adorée en dehors d’Allah », notamment le polythéisme et la
mécréance.

Le fait que l’amour soit une condition est soutenu par ce qu’Allah a dit
concernant les mécréants et les polythéistes :

« Et il y a parmi les gens ceux qui prennent, en dehors d’Allah, des


égaux à Lui, en les aimant comme on aime Allah. Or les croyants sont les
plus ardents en l’amour d’Allah. »[41]

Cela montre que les croyants doivent aimer Allah plus que toute autre
chose et confirme que l’amour d’Allah est une condition essentielle.

L’amour que les croyants éprouvent envers Allah est un amour pur.

Quant aux polythéistes, ils aiment d’autres choses autant que Lui. C’est
pourquoi, lorsqu’ils entreront dans le Feu le Jour du Jugement, ils diront :

« Par Allah, nous étions vraiment dans un égarement évident lorsque


nous vous avons pris (les faux dieux) pour égaux avec le Seigneur de
l’univers »[42]

Ainsi, l’attestation « nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors


d’Allah » n’est profitable que lorsqu’elle émane de l’amour envers Allah,
envers cette grande attestation et ce qu’elle implique, y compris le
monothéisme et les actes qui s’y rapportent, envers la pratique de la religion
sincèrement pour Allah et envers les monothéistes.
Parmi les invocations grandioses rapportées de notre Prophète (paix sur
lui) figure sa parole :

« Je Te demande Ton amour, l’amour de ceux qui T’aiment et l’amour


des actes qui me rapprocheront de Ton amour. »[43]

Et dans le hadith d’Anas (qu’Allah soit satisfait de lui), le Prophète (paix


sur lui) a dit :

« Il y a trois choses qui procurent, à celui qui les trouve, la douceur de


la foi : lorsque Allah et Son Messager sont plus chers pour lui que tout
autre chose, lorsqu’il aime un autre uniquement pour l’amour d’Allah et
lorsqu’il déteste revenir à la mécréance après qu’Allah l’en est sauvé de la
même manière qu’il détesterait être jeté dans le feu. »[44]

Trois éléments sont indiqués : l’élément de base, l’élément secondaire et la


négation de ce qui s’y oppose. La base est l’amour d’Allah, l’élément
secondaire est d’aimer ce qu’Allah aime, et la négation de ce qui s’y oppose
consiste à détester retourner à la mécréance après qu’Allah nous en ait
préservés.
Chapitre 6 : la sixième condition
La soumission, qui s’oppose au refus.

La soumission est l’acceptation et l’obéissance au commandement


d’Allah.

Ainsi, l’attestation « nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors


d’Allah » signifie que le serviteur se soumet à Allah, se conforme à Sa
Législation et obéit à Ses commandements.

C’est pour cette raison qu’Allah a dit :

« Et quiconque soumet son visage à Allah, tout en faisant le bien,


tient fermement à l’anse la plus solide. »[45]

"L’anse la plus solide" est l’attestation « nulle divinité n’est digne d’être
adorée en dehors d’Allah ».

Et Allah a dit :

« Et repentez-vous tous devant Allah, et soumettez-vous à Lui. »[46]

Cela signifie se conformer et obéir à Ses commandements.

Par conséquent, ceux qui disent « nulle divinité n’est digne d’être adorée
en dehors d’Allah » sincèrement sont ceux qui se soumettent à Allah avec
obéissance, en suivant Ses commandements.
Chapitre 7 : la septième condition
L’acceptation, qui s’oppose au rejet.

Cela signifie d’accepter cette déclaration et ce qu’elle implique,


notamment la croyance en Allah, et de Lui dédier sincèrement le culte.

Allah a dit au sujet des polythéistes :

« En vérité, quand on leur disait : « nulle divinité n’est digne d’être


adorée en dehors d’Allah », ils se gonflaient d’orgueil et disaient :
« Allons-nous abandonner nos divinités pour un poète fou ? » »[47]

Il est mentionné qu’ils ont refusé de dire « nulle divinité n’est digne
d’être adorée en dehors d’Allah » et d’accepter ce que cette attestation
implique en termes de croyance en Allah et de dévouement sincère du culte à
Lui seul.
Chapitre 8 : la huitième condition
Le désaveu de ce qui est adoré en dehors d’Allah.

Comme Allah le dit :

« Quiconque renie les fausses divinités et croit en Allah seul aura


donc saisi la corde la plus solide, celle qui ne saurait se rompre. »[48]

Le Prophète (paix sur lui) a dit :

« Quiconque dit : « nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors


d’Allah » et ne croit pas en ce qui est adoré en dehors d’Allah, alors sa vie
et ses biens sont sacrés. »[49]

Telle est la condition requise pour l’acceptation de l’attestation : « nulle


divinité n’est digne d’être adorée en dehors d’Allah ». La personne doit
mécroire en ce qui est adoré en dehors d’Allah et se désavouer du
polythéisme et de ses adeptes.

« En vérité, je suis innocent de ce que vous adorez, à l’exception de


Celui qui m’a créé. »[50]

« Il y a en effet un excellent exemple pour vous en Abraham et ceux


qui étaient avec lui, lorsqu’ils dirent à leur peuple : "Nous vous
désavouons, ainsi que tout ce que vous adorez en dehors d’Allah. Nous
vous rejetons, et entre nous et vous s’est installée une inimitié et une
haine à jamais, jusqu’à ce que vous croyiez en Allah seul." »[51]
Le shaykh Ibn Baz a dit :

Ces conditions ont été regroupées en deux vers de poésie :

Connaissance, certitude, sincérité, et ta véracité avec amour, soumission,


et acceptation.

Et mécroire en ces choses qui sont divinisées en dehors de la vraie


Divinité est une huitième condition.
Explications du shaykh ‘Abderrazzaq al-‘Abbad

Telles sont les conditions de l’attestation :

« Nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors d’Allah ».

Certains savants ne comptent que les sept premières et considèrent la


huitième, qui est supplémentaire, comme étant dans le cœur.

Parmi les savants qui ont formulé ces conditions en vers de poésie, il y a le
shaykh Hafidh al-Hakami dans son ouvrage "Sullam al-Wasul".

Il dit :

Les conditions se limitent à sept, et elles ont véritablement été mentionnées


dans les textes de la Révélation.

La personne qui la prononce avec sa langue ne bénéficiera pas d’elle à


moins qu’elle ne remplisse ses conditions.

Comprends ce que je dis : la connaissance, la certitude, l’acceptation, la


soumission.

Et la véracité, la sincérité et l’amour, qu’Allah


te guide vers ce qu’Il aime.

Il l’a expliqué dans son livre "Ma'ari al-Qubul Shark Manzumah" du


recueil "Sullam al-Wasul". Ce livre a été imprimé. Je te conseille de lui
accorder de l’attention et d’en tirer profit. C’est un livre immense sur ce sujet.
L’auteur a accompli un excellent travail par cet ouvrage en rassemblant les
preuves du Livre d’Allah et de la Sounnah de Son Messager (paix sur lui),
dans le but de clarifier la croyance et les fondements de la religion.
Chapitre 9 : les conditions de "Muhammad est le
Messager d’Allah"
Le shaykh Ibn Baz a dit :

En plus de tout cela se trouve l’explication de l’attestation que


Muhammad est le Messager d’Allah.

Ce témoignage nécessite de croire en tout ce dont il nous a informés,


d’obéir à ce qu’il nous a commandé, d’éviter ce qu’il nous a interdit et de
n’adorer qu’Allah selon ce qu’Allah et Son Messager ont légiféré.
Explications du shaykh ‘Abderrazzaq al-‘Abbad

Est concerné ici le fait de témoigner que le Prophète (paix sur lui) a reçu le
Message.

Ce témoignage est couplé au témoignage de l’unicité d’Allah et cela fait


partie des plus grands honneurs attribués au Prophète (paix sur lui).

En effet, ceci élève son statut, car Allah a lié le témoignage de Son unicité
au témoignage que Muhammad est le Messager.

L’attestation que nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors d’Allah
n’est pas acceptée sans l’attestation que Muhammad est le Messager d’Allah.

L’attestation que Muhammad est le Messager d’Allah est un témoignage


qui concerne le Message avec lequel il a été envoyé.

Allah dit :

« Nous avons envoyé des Messagers uniquement pour que, par Notre
volonté, ils soient obéis des leurs. »[52]

C’est le but de l’envoi des Messagers : qu’ils soient obéis.


Il ne suffit pas de dire : « J’atteste qu’il est le Messager d’Allah ». Il est
également nécessaire de lui obéir, d’accomplir ses ordres, de délaisser ce
qu’il a interdit et de croire en ce dont il nous a informés. C’est pourquoi
l’auteur a dit :

Ce témoignage nécessite de croire en tout ce dont il nous a informés,


d’obéir à ce qu’il nous a commandé, d’éviter ce qu’il nous a interdit et de
n’adorer qu’Allah selon ce qu’Allah et Son Messager ont légiféré.

C’est de cette manière que le témoignage que Muhammad est le Messager


d’Allah est concrétisé.

Il incombe à la personne d’obéir au Messager (paix sur lui) dans ce qu’il


ordonne, d’éviter ce qu’il a interdit et de croire en ce dont il nous a informés.
En effet, le Prophète (paix sur lui) est venu avec trois choses : des ordres,
des interdictions et des informations.

Donc, celui qui témoigne qu’il est le Messager croit en ce dont il nous a
informés, obéit à ses ordres et évite ses interdictions.

Par conséquent, l’attestation que Muhammad est le Messager d’Allah


implique de suivre le Messager, tout comme l’attestation que nulle divinité
n’est digne d’être adorée en dehors d’Allah implique le monothéisme et la
sincérité de la religion envers Allah.

Le serviteur ne sera pas de ceux qui témoignent sincèrement et


véritablement que Muhammad est le Messager d’Allah, à moins qu’ils ne
concrétisent ce qu’implique l’attestation de foi. Or, cela inclut d’obéir au
Messager dans ses commandements et ses interdictions, de croire en tout ce
dont il nous a informés, et de n’adorer qu’Allah selon ce qu’Il a légiféré,
c’est-à-dire ce que le Messager nous a transmis.

Il est un Messager et la mission du Messager est de transmettre le Message


de Celui qui l’a envoyé.

« Le devoir du Messager est seulement de transmettre le message de


manière claire. »[53]

Et certes, il a transmis le Message de manière claire. Il n’a laissé aucun


bien sans le montrer à sa communauté ni aucun mal sans les en avertir.

Qu’Allah élève sa mention et lui accorde des bénédictions. Le Message


provient d’Allah, les Messagers le transmettent, et il nous incombe de nous y
soumettre.

Donc, que celui qui dit : "J’atteste que Muhammad est le Messager
d’Allah" se soumette à tout ce que le Messager est venu apporter.

« Et tout ce que le Messager (Muhammad) vous donne, acceptez-le, et


tout ce qu’il vous interdit, abstenez-vous-en. »[54]
« Mais non, par ton Seigneur, ils ne peuvent avoir aucune foi tant
qu’ils ne te prennent pas comme juge dans leurs différends et qu’ils
n’éprouvent nulle angoisse intérieure à l’égard de tes décisions et qu’ils
s’y soumettent complètement. »[55]

« Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante,


une fois qu’Allah et Son messager ont décidé d’une chose, d’avoir
encore le choix dans leur manière d’agir. »[56]

Et celui qui fait ce témoignage doit obéir aux ordres du Messager, car lui
obéir équivaut à obéir à Allah.

« Celui qui obéit au Messager (Muhammad) obéit en réalité à


Allah. »[57]

« Dis : "Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi,


Allah vous aimera alors." »[58]

Ce verset est appelé "le verset de l’épreuve". Celui qui prétend aimer Allah
doit se mettre à l’épreuve avec ce qui est une preuve de sa sincérité.

L’auteur a dit : « et de n’adorer qu’Allah selon ce qu’Allah et Son


Messager ont légiféré. ».

Le serviteur n’adore pas Allah selon ses désirs ou à travers des


innovations. C’est pourquoi il existe de nombreux ahadiths du Prophète (paix
sur lui) mettant en garde contre les innovations et les interdisant.

Parmi les plus grands ahadiths que les savants considèrent comme étant
fondamentaux pour l’Islam, se trouve la parole du Prophète (paix sur lui) :

« Quiconque introduit dans cette affaire la moindre chose qui ne fait pas
partie d’elle verra cette chose rejetée. »[59]

Et dans un autre hadith, il a dit :


« Quiconque fait une action qui ne fait pas partie de cette affaire (de
l’Islam) verra cette action rejetée »[60]

Cela signifie qu’elle sera rejetée et renvoyée à son auteur, elle ne sera pas
acceptée de lui.

Lorsque le Prophète (paix sur lui) prononçait un sermon devant les gens, il
disait :

« Quant à ce qui suit : certes, le meilleur discours est le Livre d’Allah, la


meilleure guidée est la guidée de Muhammad, les pires affaires sont les
innovations et chaque innovation est un égarement. »[61]

Et il (paix sur lui) a dit dans le hadith d’al-Irbad :

« Certes, celui qui vivra longtemps parmi vous verra de grandes


controverses. Vous devez donc vous en tenir à ma Sounnah et à la sounnah
des califes bien guidés, ceux qui guident vers la voie droite. Agrippez-vous-
y fermement (littéralement : avec vos molaires). Méfiez-vous des choses
nouvellement inventées [dans la religion], car toute innovation est un
égarement. »[62]

Les ahadiths avec des significations similaires sont nombreux.

Les deux attestations de foi sont ce sur quoi repose la religion.

L’attestation "nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors d’Allah"


correspond à la sincérité du culte, tandis que l’attestation "Muhammad est le
Messager d’Allah" implique de suivre le Messager.

Or, la religion est uniquement fondée sur la sincérité envers Allah et le


suivi du Messager (paix sur lui).

Al-Fudayl ibn 'Iyad a dit à propos de la parole d’Allah :

« Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous mettre à l’épreuve et


de voir qui de vous accomplira les œuvres les plus méritoires. »[63]
« cela signifie les œuvres les plus sincères et les plus correctes. »
On lui demanda : « Ô Abu 'Ali, qu’est-ce qui est le plus sincère et le plus
correct ? »
Il répondit : « Si l’œuvre est sincère mais incorrecte, elle ne sera pas
acceptée, et si elle est correcte mais pas sincère, elle ne sera pas acceptée.
Elle ne sera acceptée que si elle est à la fois sincère et correcte. La sincérité
est ce qui est fait pour Allah, et la correction est ce qui est fait conformément
à la Sounnah. ».

La sincérité est ce qui est fait pour Allah.


Cela est prouvé par l’attestation "nulle divinité n’est digne d’être adorée en
dehors d’Allah ».

La correction réside dans le fait de suivre la Sounnah.


Cela est prouvé par l’attestation "Muhammad est le Messager d’Allah".

La religion est construite sur ces deux attestations.


Les premiers et derniers de l’humanité seront interrogés à leur sujet :

- « Qu’as-tu adoré ? »
La réponse à cette question est :
« nulle divinité n’est digne d’être adorée en dehors d’Allah ».
- « Comment as-tu répondu aux Messagers ? »
La réponse à cette question est :
« Muhammad est le Messager d’Allah ».

La première attestation est celle de la sincérité, tandis que la deuxième


attestation est celle du suivi du Messager (paix sur lui).
Nos autres éditions
La Guérison des Âmes — Ibn Al-Jawzi

Les Bienfaits de l’Épreuve — Al ‘Izz ibn ‘Abd Al-Salam & Ibn Al-
Qayyim

Le Réveil des Cœurs — Ibn Al-Jawzi

Tafsir Sourate Al-Fatiha — Ibn Al-Qayyim & d’autres

Le Livre de L’Amour — Ibn Taymiyya

La Piété envers les Parents — Ibn Al-Jawzi

Le Livre du Comportement — Ibn Qudamah

Le Bonheur Véritable – Ibn Al-Qayyim

La Vie d’Ici-Bas – Ibn Qudamah

Le Livre du Repentir – Ibn Hazm

Le Livre de la Vertu – Ibn Qudamah

Les Maladies du Cœur – Ibn Qudamah

La Confiance en Allah – Ibn Qudamah

Le Droit Chemin – Ibn Taymiyyah

Les Qualités du Croyant – Ibn Hibban

Conseils du Prophète – Ibn Rajab

Les Bases de l’Islam – Abu Bakr al-Ajurri


La Vie du Prophète – Al-Nawawi

Les Bases de la Foi – Ibn Baz & Al-’Abbad

Allah, l’Unique – Ibn Baz & Al-’Abbad

99 remèdes contre les péchés – Ibn al-Qayyim

Les Clés du Bonheur – Ibn al-Qayyim


Votre livre gratuit
Pour vous remercier de votre achat, nous souhaitons vous offrir une copie
gratuite de notre livre
« La Guérison des Âmes » en version PDF.

Accédez à la page ci-dessous pour l’obtenir :


https://www.muslimlife.fr/guerison-des-ames-offert/

Bonne lecture !

L’équipe de MuslimLife.

[1]
Rapporté par al-Boukhari.
[2]
Croyance.
[3]
Note du traducteur : voir le livre « Allah, l’Unique » paru aux Éditions Muslimlife pour plus
d’informations sur ce principe.
[4]
Rapporté par Muslim.
[5]
Rapporté par al-Tirmidhi. Authentifié par al-Albani.
[6]
Rapporté par al-Tirmidhi. Authentifié par al-Albani.
[7]
Sourate 21 : Les Prophètes, verset 25.
[8]
Sourate 7 : al-A’raf, verset 59.
[9]
Sourate 17 : Le Voyage Nocturne, verset 23.
[10]
Sourate 98 : La Preuve, verset 5.
[11]
Sourate 39 : Les Groupes, verset 3.
[12]
Sourate 4 : Les Femmes, verset 36.
[13]
Sourate 43 : Les Ornements, versets 26-27.
[14]
Sourate 16 : Les Abeilles, verset 36.
[15]
Sourate 2 : La Vache, verset 256.
[16]
Sourate 6 : Les Bestiaux, versets 162-163.
[17]
Sourate 37 : Les Anges Parfaitement Alignés, versets 35-36.
[18]
Sourate 38 : Sad, verset 5.
[19]
Sourate 38 : Sad, verset 6.
[20]
Sourate 25 : Le Discernement, verset 42.
[21]
Sourate 2 : La Vache, verset 256.
[22]
Sourate 63 : Les Hypocrites, verset 1.
[23]
Sourate 2 : La Vache, verset 14.
[24]
Sourate 7 : Al-A'raf, verset 59.
[25]
Sourate 4 : Les Femmes, verset 36.
[26]
Sourate 98 : La Preuve, verset 5.
[27]
Sourate 47 : Muhammad, verset 19.
[28]
Sourate 43 : Les Ornements, verset 86.
[29]
Rapporté par Muslim.
[30]
Sourate 49 : Les Appartements, verset 15.
[31]
Rapporté par Muslim.
[32]
Rapporté par Muslim.
[33]
Sourate 98 : La Preuve, verset 5.
[34]
Sourate 39 : Les Groupes, verset 3.
[35]
Rapporté par Al-Boukhari.
[36]
Sourate 39 : Les Groupes, verset 3.
[37]
Sourate 16 : Les Abeilles, verset 66.
[38]
Rapporté par Muslim.
[39]
Rapporté par al-Boukhari.
[40]
Sourate 63 : Les Hypocrites, verset 1.
[41]
Sourate 2 : La Vache, verset 165.
[42]
Sourate 26 : Les Poètes, versets 97-98.
[43]
Rapporté par al-Tirmidhi qui l’a jugé bon.
[44]
Rapporté par Al-Boukhari.
[45]
Sourate 31 : Louqman, verset 22.
[46]
Sourate 39 : Les Groupes, verset 54.
[47]
Sourate 37 : Les Anges Parfaitement Alignés, versets 35-36.
[48]
Sourate 2 : La Vache, verset 256.
[49]
Rapporté par Muslim.
[50]
Sourate 43 : Les Ornements, versets 26-27.
[51]
Sourate 60 : L’Éprouvée, verset 4.
[52]
Sourate 4 : Les Femmes, verset 64.
[53]
Sourate 24 : La Lumière, verset 54.
[54]
Sourate 59 : L’Exil, verset 7.
[55]
Sourate 4 : Les Femmes, verset 65.
[56]
Sourate 33 : Les Coalisés, verset 36.
[57]
Sourate 4 : Les Femmes, verset 80.
[58]
Sourate 3 : La Famille de ‘Imran, verset 31.
[59]
Rapporté par Al-Boukhari.
[60]
Rapporté par Muslim.
[61]
Rapporté par Muslim.
[62]
Rapporté par Ahmad. Authentifié par al-Albani.
[63]
Sourate 67 : La Royauté, verset 2.

Vous aimerez peut-être aussi