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Wahhabisme

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Le wahhabisme ( Wahhābiya(h)) ou la dawa wahhabite (arabe  : ‫الدعوة الوهابية‬, ad-Da'wa al-
2, 8 9
Wahhābiya(h)) est un mouvement de réforme se réclamant de l'islam sunnite hanbalite , affirmant
prôner « un retour aux pratiques en vigueur dans la communauté musulmane du prophète Mahomet et ses
10, 11 12
premiers successeurs ou califes » . Il s'agit d'une forme de salafisme .

Le prédicateur et théologien Mohammed ben Abdelwahhab (1703-1792) est considéré comme le


fondateur du mouvement vers 1740. Il s'allie avec Mohammed Ibn Saoud, le fondateur de la dynastie
saoudienne, vers 1744-1745, alliance qui perdure encore aujourd'hui entre la famille de ses descendants, Al
ach-Cheikh, et la dynastie Al Saoud.

L'un des principes centraux du wahhabisme est la qualité de Dieu où toute association d’être ou objet avec
10, 13, 14
Dieu, telle que le « culte des saints », est considérée comme une forme de polythéisme (shirk) .

Le wahhabisme est aujourd'hui la forme officielle de l'islam se réclamant du sunnisme hanbalite en Arabie
saoudite et, sous une forme atténuée, au Qatar. Toutefois, les intéressés et officiels saoudiens récusent
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hautement l'utilisation de ce terme à leur égard  : la doctrine qu'ils suivent est selon eux évolutive ,
contrairement à la doctrine wahhabite qui enseigne qu'une seule interprétation des textes religieux est
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possible et qu'il n'y aurait donc pas de place pour un pluralisme islamique .

Les estimations du nombre d'adhérents au wahhabisme varient selon les sources. Mehrdad Izady avance le
chiffre de moins de 5 millions de wahhabites dans la seule région du golfe Persique (contre 28,5 millions de
sunnites d'autres écoles, et 89 millions de chiites). Avec l'envol de la manne pétrolière notamment (chocs
pétroliers de 1973 et 1979), le mouvement s'est internationalisé à partir des années 1970. Le wahhabisme a
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été accusé d'être une source de terrorisme mondial , ou tout au moins d'inspirer l'idéologie salafiste
20, 21
djihadiste embrassée par Al-Qaïda et l'État islamique (Daesh) .

Dans l'usage contemporain, le «  wahhabisme  » et le «  salafisme  » sont souvent considérés comme des
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termes synonymes pour désigner des mouvements d'origine différente ayant fusionné dans les années
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1960 . Ces mouvements se réclament d'Ibn Taymiyya et Mohammed Ben Abdelwahhab.

Dénominations
D'un point de vue strictement historique, le terme « wahhabisme », forgé d'après le nom du fondateur du
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mouvement , est créé au xviiie siècle pour dénigrer ce dernier par son propre frère, Suleyman ibn Abd al-
Wahhab (mort en 1793), « à qui on doit le néologisme wahhabiyya […] [et qui] a été l'un des premiers à
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rédiger, vers 1753, Les Foudres divines réfutant le wahhabisme » . Ce pamphlet est alors diffusé par les
Arabes du Hedjaz et les Égyptiens qui craignent l'expansion du premier État saoudien, avant d'être ensuite
repris par les diplomates européens constatant l'apparition d'un contre-pouvoir face à l'Empire ottoman.

Une des premières apparitions attestée du terme dans la littérature diplomatique européenne remonte à
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1803, sous la plume du consul de Russie à Istanbul Andreï Iakovlévitch Italinski  (ru) , lorsque les
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Saoudiens, après avoir pris Taëf, sont aux portes de La Mecque .
Le terme peut désigner à la fois le mouvement réformiste fondé par Ben Abdelwahhab et ceux qui le
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suivent, ou la forme d'islam officielle en Arabie saoudite .

Histoire

Débuts et ascension
28, 29
Le fondateur du mouvement, Mohammed ben Abdelwahhab, est probablement né en 1703 dans la
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tribu sédentaire des Banu Tamim à 'Uyayna, un village de la région centrale du Nejd dans l'actuelle
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Arabie saoudite . Il a étudié à Bassorah (dans ce qui est aujourd'hui l'Irak) , et peut-être à La
34, 35 36
Mecque et à Médine alors qu'il effectuait le Hajj . Après ses études et une expatriation à Bagdad
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puis à Ispahan , le jeune homme rentre dans son village Uyayna, oasis du Nejd, à une trentaine de
kilomètres au nord-ouest de Riyad et situé hors de l'espace ottoman. Devenu puritain et prônant une stricte
application de l'islam, il se met à prêcher auprès des habitants. Son intégrisme est mal perçu et il se voit
obligé de quitter les lieux après avoir ordonné l'exécution publique par lapidation d'une femme adultère.

Il se rend dans l'oasis de Dariya, à une demi-journée de marche vers le sud. Là, l'émir local, Mohammed
Ibn Saoud, s'intéresse à son discours et conclut avec lui un pacte en 1744-1745, qu'il scelle en lui donnant
sa fille en mariage. L'islam, comme professé par Mohammed ben Abdelwahhab, serait suivi par l'émir et
son peuple, alors que le gouverneur s'engage à répandre cette version de l'islam (jihad).

Il est mort en juin 1792 à Médine et a été enterré au cimetière Al Baqi.


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Après avoir étudié la jurisprudence de l'école de droit hanbalite , ainsi que les enseignements du
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théologien médiéval Ibn Taymiyya, de l'école d'Ahmad ibn Hanbal , il va élaborer son idéologie
permettant la domination des Al Saoud sur les tribus arabes voisines en leur donnant une légitimité
religieuse. Grâce au prêche (dawa) du cheikh, ainsi qu'à l'autorité et à la puissance du prince, ils réussirent
ensemble à unifier les tribus arabes, ce qui permit à Mohammed Ibn Saoud de devenir l'imam du premier
État saoudien et de transmettre cette fonction de l'imamat à ses descendants. Charles Saint-Prot présente
Mohammed ben Abdelwahhab comme le précurseur du réformisme salafiste qui se développera avec Jamal
al-Din al-Afghani, Mohammed Abduh, Mohammed Rachid Rida et Abd al-Rahman al-Kawakibi à la fin
du xixe siècle et au début du xxe siècle.

Au xxe  siècle, le wahhabisme devient la religion officielle du royaume saoudien, lui conférant ainsi le
39, 40, 41, 42
monopole idéologique .

Alliance avec la maison des Saoud


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Mohammed Ibn Saoud , dirigeant la cité voisine, Dariya, invite
Mohammed ben Abdelwahhab à se joindre à lui, et en 1744 un pacte a été
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conclu entre les deux hommes . Aux termes de ce pacte, Mohammed Ibn
Saoud devrait protéger et propager les doctrines de la dawa wahhabite,
tandis que Mohammed ben Abdelwahhab « soutiendrait le dirigeant, en lui
fournissant « gloire et puissance ». « À celui qui a défendu son message »,
Mohammed ben Abdelwahhab a promis qu'il « règnera, par ce moyen, sur
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les terres et les hommes   ». Ibn Saoud abolirait la zakat sur les récoltes
locales, et en retour, Dieu le dédommagerait avec le butin de la conquête et Le premier État saoudien
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la zakat correspondante qui excéderait celle à laquelle il renonce . 1744-1818.
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L'alliance entre la dawa wahhabite et la famille Al-Saoud a «  perduré
pendant plus de deux siècles et demi  », «  survivant aux défaites et aux
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48, 52
effondrements . Les deux familles se sont mariées à plusieurs reprises
au cours des années et dans l'actuelle Arabie saoudite, le ministre du culte
est toujours un membre de la famille de l'Al ash-Sheikh (c'est-à-dire un
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descendant de Mohammed ben Abdelwahhab) .

Selon la plupart des sources, Mohammed ben Abdelwahhab a déclaré le


djihad contre les tribus voisines, pour éradiquer les pratiques d'intercession
à travers les saints, de visite des tombes et mosquées spéciales, qu'il croyait
54, 55, 56, 57
être l'œuvre des idolâtres / mécréants . Selon Natana DeLong- Le deuxième État saoudien
Bas, Mohammed ben Abdelwahhab se serait borné à exhorter, à combattre, 1850.
tous ceux qu'il percevait comme des incroyants, préférant prêcher et
58, 59, 60
persuader plutôt que l'offensive militaire . Ce serait seulement après
la mort de Mohammed Ibn Saoud en 1765 que, selon DeLong-Bas, le fils
et successeur de Mohammed ibn Saoud, Abdul-Aziz bin Muhammad, a
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recouru à l'approche « convertir ou mourir » pour élargir son domaine , et
lorsque les wahhabites auraient adopté les idées de takfir de Ibn
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Taymiyya .

Cependant, divers chercheurs, incluant Simon Ross Valentine, ont


vivement rejeté une telle vision de Mohammed ben Abdelwahhab, arguant
que «  l'image de Mohamed ben Abdelwahhab présenté par DeLong-Bas
doit être considérée pour ce qu'elle est, à savoir une ré-écriture de l'Histoire Le Royaume d'Arabie
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qui va à l'encontre des faits historiques   ». La conquête a été étendue à saoudite après unification en
toute la péninsule arabique jusqu'à ce qu'il conquit La Mecque et Médine 1932.
57, 64
au début du xixe siècle . (C'est à cette époque que, selon DeLong-Bas,
les wahhabites ont embrassé les idées de Ibn Taymiyya, qui permettent au
musulman d'auto-procéder à l'excommunication de quiconque ne suit pas la loi islamique, afin de justifier
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leurs belligérances et conquêtes contre les chérifs musulmans du Hedjaz .)

Une de leurs attaques les plus notables et les plus controversées était sur Kerbala en 1802. Là, selon un
chroniqueur wahhabite `Uthman ben `Abd ben Bishr : « Les musulmans », comme les wahhabites aimaient
à se définir eux-mêmes, ne ressentaient nullement le besoin de se distinguer des autres musulmans, au point
qu'ils ne les croyaient même pas musulmans :

« ont escaladé les murs, sont entrés dans la ville […] et ont tué la majorité de ses habitants
dans les marchés et dans leurs maisons. [Ils] ont détruit le dôme placé sur la tombe de Al-
Hussein [et ont pris] tout ce qu'ils ont trouvé à l'intérieur du dôme et ses environs […] la
grille entourant le tombeau qui était incrusté d'émeraudes, de rubis et d'autres bijoux […]
toutes sortes de biens, des armes, des vêtements, des tapis, de l'or, de l'argent, de précieux
exemplaires du Coran. »
— Wahhabism - A Critical Essay : Chapter 2

Les wahhabites ont également massacré la population masculine et réduit en esclavage les femmes et les
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enfants de la ville de Taëf au Hedjaz en 1803 .

L'Empire ottoman a finalement réussi à contre-attaquer. En 1818, ils ont défait les Saoud, atteignant la
52, 66
capitale Dariya, exécutant l'émir Al-Saoud, bannissant le leadership politique et religieux de l'Émirat ,
à défaut de parvenir à éradiquer non seulement la Maison des Saouds, mais également la dawa
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wahhabite . Un deuxième, plus petit État saoudien (Émirat du Nejd) a duré de 1819 à 1891. Ses frontières
étant dans le Nejd, le wahhabisme a été protégé de nouvelles campagnes ottomanes ou égyptiennes par
l'isolement du Nejd, le manque de ressources précieuses, et les moyens de communication et de transport
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limités à cette époque .
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69
Dans les années 1880, la doctrine wahhabite était devenu la culture religieuse des habitants du Nejd , par
ailleurs des observateurs contemporains de l’époque assimile le wahhabisme a un pharisaïsme (piété
ostentatoire, mais sans conviction): les ablutions sont souvent remplacées par le tayammum (ablutions
sèches), les fidèles ne se déchaussent pas systématiquement en pénétrant dans les mosquées et se
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préoccupent peu de leur posture durant la prière . Ils notent en outre que les sermons (Khotba) sont
dépourvus de références aux personnages illustres de l'islam, à l'exception du prophète Mahomet, mais que
son nom n'est pas accompagné des éloges auxquels le reste des musulmans est habitué ailleurs. Les
wahhabites sont alors surtout connus par les autres musulmans comme interdisant la consommation de
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tabac avec la plus grande intransigeance .

Guerre contre le califat

Le califat ottoman de l'époque s’inquiète rapidement de l'ampleur du mouvement et de la menace qu'il fait
peser sur son pouvoir. À la suite du pillage et de la profanation, par les wahhabites, des villes saintes de
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Kerbala (1801), de La Mecque et de Médine (1803-1806) , le sultan Mahmoud II ordonna au khédive
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(vice-roi) d'Égypte Méhémet Ali Pacha d'envoyer une armée en Arabie pour détruire cette dissidence .

Celui-ci nomme son fils, Ahmed Toussoune Pacha (1793-1816), âgé de 17 ans, comme général
commandant la première campagne militaire, qui quitta le port de Suez le 3 septembre 1811 et s'empara du
port de Yanbu' la même année, de Médine en 1812 et de la Mecque en 1813.

La deuxième expédition se déroula entre 1813 et 1815. Durant cette campagne, Méhémet Ali Pacha
accomplit le pèlerinage (Hajj) et supervisa les opérations militaires conduites par son fils Toussoune. Le
troisième imam Saoud ben Abdelaziz ben Mohammed fut tué sous les murs de Ta’if en décembre 1814 et le
pouvoir passa aux mains de son oncle Abdallah, car aucun de ses douze fils n'était de taille à le remplacer.
Mais les wahhabites ne purent résister à l’offensive et furent vaincus à Koulakh le 10 janvier 1815. Le
quatrième imam Abdallah ben Saoud déposa les armes et accepta un humiliant traité, mais réussit à
conserver le Nejd et sa capitale Dariya.

Une troisième expédition égyptienne fut envoyé en Arabie en 1816, commandée par Ibrahim Pacha, autre
fils (adoptif  ?) du Khédive. Après une campagne très difficile, l'armée égyptienne détruisit la capitale
Dariya le 3 septembre 1818. Elle captura l'imam Soulaymân petit-fils de Mohammed ben Abdelwahhab,
qui fut fusillé, et Abdallah ben Saoud ben Abdelaziz, qui fut envoyé au sultan Mahmoud II. Ce dernier le
72, 73
fit décapiter et exposa son corps sur la place publique à Istanbul . Mais certains membres de la famille
de Saoud réussirent à fuir vers d'autres régions de l'Arabie.

L'imam Tourki I ben Abdelaziz Al Saoud réussit à créer en 1824 le deuxième État wahhabite avec Riyad
pour capitale. La famille rivale des Al-Rachid profita des luttes fratricides au sein du clan Al-Saoud pour
mettre fin à ce deuxième État et s'emparer du pouvoir à Riyad avec l'aide des Turcs en 1892. L'empire
britannique, qui souhaitait voir le départ de l'empire ottoman de la région, instrumentalisa les bédouins à des
74 , 75
fins géopolitiques .

Troisième État saoudien

En 1901, Abdelaziz ben Abderrahmane ben Fayçal Al Saoud, cinquième génération de descendant de
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Mohammed Ibn Saoud , a commencé une campagne militaire pour fonder l'actuelle Arabie saoudite. En
1902, Abdelaziz ben Abderrahmane ben Fayçal Al Saoud, de l'ancienne famille régnante réfugiée au
Koweït, reconquit Riyad puis tout le Nejd entre 1902 et 1912, avant d'arracher le Hedjaz et de prendre
possession de La Mecque le 14 octobre 1924, de Médine le 5 décembre de la même année, de Djeddah le
23 décembre 1925, pour finalement fonder les royaumes du Hedjaz le 29 août 1926 et du Nejd en mai
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1927. Le 23 septembre 1932 , il réunit ses conquêtes pour créer le troisième Royaume d'Arabie saoudite
sur une grande partie de la péninsule arabique, après l'effondrement
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de l'Empire ottoman . En 1934, le traité de Taëf adjoint les trois
provinces yéménites de l'Asir, Najran et Jizan. Le résultat qui
sauvegarde la vision de l'Islam - basée autour des tenants de l'Islam
tels qu'ils étaient prêchés par Mohammed ben Abdelwahhab - ne
s'est pas fait sans effusion de sang  ; 500  000  morts entre 1901 et
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1932 , 40  000  exécutions publiques et 350  000  amputations ont
été réalisées au cours de sa chevauchée, selon certaines
Percy Cox en compagnie d'Abdelaziz 80, 81, 82, 83
estimations .
ben Abderrahmane Al Saoud,
premier roi d'Arabie saoudite, dans le Sous le règne d'Abdelaziz, «  des considérations politiques
désert d'Arabie lors de la Grande l'emportent sur l'idéalisme religieux  » qui avait la faveur des
révolte arabe de 1916. wahhabites les plus pieux. Son succès politique et militaire a donné
le contrôle aux oulémas wahhabites sur les institutions religieuses
exerçant leur juridiction sur un territoire considérable, et dans les
années postérieures les idées wahhabites formaient la base des
règles et des lois concernant les affaires sociales, et façonnaient les
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politiques judiciaires et éducatives du royaume . Mais les
protestations des oulémas wahhabites se sont tues quand est venu la
consolidation du pouvoir dans les régions du Hedjaz et d'Al-Hassa,
en évitant les affrontements avec la grande puissance tutélaire de la
région (Grande-Bretagne), l'adoption de la technologie moderne,
l'établissement d'un cadre administratif gouvernemental simple, ou
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la signature d'une concession pétrolière avec les États-Unis . Les
oulémas wahhabites ont également émis une fatwa affirmant que
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«  seul le souverain peut déclarer le djihad   » (une violation de
l'enseignement de Mohammed ben Abdelwahhab selon DeLong-
59
Bas .)

Dammam no 7, premier puits de Comme le domaine du wahhabisme s'était élargi sous Ibn Saoud en
pétrole commercial en Arabie zones chiites (Al-Hassa, conquis en 1913) et sunnites de diverses
saoudite, frappant l'huile le 4 mars obédiences (Hedjaz, conquis entre 1924 et 1925), les wahhabites
1938. pressaient pour la conversion forcée des chiites et l'éradication de
(ce qu'ils voyaient comme de) l'idolâtrie. Ibn Saoud a recherché
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« une approche plus détendue » .

Dans la région d'Al-Hassa, les tentatives pour stopper l'observance des fêtes religieuses chiites et remplacer
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l'enseignement et l'exhortation des imams chiites par les wahhabites, ont duré seulement un an .

À La Mecque et à Djeddah (Hedjaz) l'interdiction du tabac, de l'alcool, des jeux de cartes et de l'écoute de
la musique sur le phonographe, étaient plus souples que dans le Nejd. Passant outre les objections des
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oulémas wahhabites, Ibn Saoud a permis à la fois la conduite automobile et la présence de chiites au hajj .

Le recours à la force pour la commanderie du bien et l'interdiction du mal, comme l'observance de la prière
et la séparation des sexes, s'étaient fortement développées au cours du deuxième émirat saoudien, et en
90, 91, 92
1926 un Comité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice a été fondé à La Mecque .

Alors que les guerriers wahhabites avaient fait serment d'allégeance aux monarques de la dynastie des Al
Saoud, il y eut une grande mutinerie. Le Roi Abdelaziz mis à terre les Ikhwan mutins - les bédouins avaient
retourné les guerriers wahhabites qui s'opposaient à son «  introduction de certaines innovations
technologiques telles que les téléphones, les voitures, et le télégraphe » et son « envoi de son fils dans un
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pays de mécréants (Égypte)  ». La Grande-Bretagne avait aidé Abdelaziz, et quand l'Ikhwan attaqua les
protectorats britanniques de Transjordanie, d'Irak et du Koweït, en continuité du djihad commencé pour
étendre le domaine wahhabite, Abdelaziz frappait, tuant ainsi des centaines avant que les mutins ne se
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rendent en 1929 .

Il y a alors au départ un clivage entre les savants malikites et chaféites inspirés par le salafisme moderniste
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au Hijaz et les savants wahhabites du Nejd .

Ouverture au monde

Avant Abdelaziz ben Abderrahamane Al Saoud, pendant la


majeure partie de la seconde moitié du xixe  siècle, il y avait une
forte aversion dans les contrées wahhabites à se mêler aux
«  idolâtres  » (ce qui incluait la plupart du monde musulman). Le
contact volontaire était considéré par les théologiens wahhabites
comme un péché à tout le moins, mais si quelqu'un appréciait la
Drapeau brandi par l'Ikhwan (en
compagnie des idolâtres, et «  approuvait leur religion  », cela
contexte guerrier, il pouvait être noir). 96
devenait un acte de mécréance . Le voyage en dehors du giron du
Nejd pour se rendre sur les terres ottomanes «  a été étroitement
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contrôlé, sinon complètement interdit  ».

Au cours de son histoire, le wahhabisme est devenu toutefois plus


97
conciliant avec le monde extérieur . À la fin des années 1800, les
wahhabites ont trouvé des musulmans avec des croyances au moins
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similaires aux leurs - d'abord avec Ahl-i Hadith en Inde , et
ensuite avec des réformistes dans les États arabes (l'un étant
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Mahmoud Sahiri al-Alusi à Bagdad) . Les réformistes et
wahhabites partageaient un intérêt commun pour la pensée de Ibn
Taymiyya, l'admissibilité de l'ijtihad, et la nécessité de purifier les
100
Ikhwan, soldats d'élites en 1911. pratiques cultuelles de l'innovation . Dans les années 1920,
Rachid Rida, un salafiste pionnier dont le journal al-Manar était
largement lu dans le monde musulman, a publié une «  anthologie
de traités wahhabites », et une œuvre faisant l'éloge de Ibn Saoud comme « le sauveur de la Haramayn [les
101, 102
deux villes saintes] et un praticien de l'authentique loi islamique  ».

Dans une tentative «  pour rejoindre le courant musulman dominant (comprendre le sunnisme) et pour
effacer la réputation de sectarisme extrême associée à l'Ikhwan  », en 1926, Ibn Saoud a convoqué un
103
congrès musulman de représentants des gouvernements musulmans et des associations populaires . Au
début des années 1950, les « pressions » sur Ibn Saoud pour contrôler les régions du Hedjaz et al-Hassa -
« en dehors du cœur du pays wahhabite » - et « naviguer dans les courants de la politique régionale » ont
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fait tomber le mur entre le cœur du pays wahhabite et la « terre d'idolâtrie » à l'extérieur .

Un courant majeur dans la politique régionale à cette époque était le nationalisme laïque, qui, avec Gamal
Abdel Nasser, déferlait sur le monde arabe. Pour lutter contre ce phénomène, la dawa wahhabite a travaillé
étroitement avec les initiatives de la politique étrangère saoudienne. En mai 1962, une conférence organisée
à La Mecque par des Saoudiens a discuté des moyens pour lutter contre la laïcité et le socialisme. Dans son
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sillage, la Ligue islamique mondiale a été établie . Pour propager l'islam et « repousser les tendances et
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les dogmes hostiles  », la Ligue a ouvert des succursales dans le monde entier . Elle a développé une
association plus étroite entre les wahhabites et les principaux salafistes, et fait cause commune avec la
renaissance islamique des Frères musulmans, Ahl al-Hadith et de la Jamaat-e-Islami, combattant le soufisme
106
et les pratiques populaires religieuses «  innovées  » et en rejetant l'Occident et les occidentaux «  qui
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étaient si délétères pour la piété et les valeurs musulmanes   ». Les missionnaires ont été envoyés en
Afrique de l'Ouest, où la Ligue a fondé des écoles, distribué de littérature confessionnelle et donné des
bourses pour fréquenter les universités religieuses saoudiennes.
Une conséquence a été la création de la société Izala qui a combattu
109
le soufisme au Nigeria, au Tchad, au Niger et au Cameroun .

Un événement qui a eu un grand impact sur le wahhabisme en


110
Arabie saoudite a été l'«  infiltration du mouvement de
renaissance transnationaliste  » sous la forme de milliers de pieux,
d'arabes islamistes, de Frères musulmans réfugiés en provenance
111
d'Égypte à la suite de la répression de Nasser sur l'organisation
112 113
(et aussi en provenance d'Irak et de Syrie à la suite de
répressions nationalistes similaires), pour aider l'encadrement (en
grande partie analphabète) du nouveau système éducatif du
114
Royaume .

L'idéologie islamiste des Frères différait du wahhabisme plus


conservateur en ce qu'il prêchait l'obéissance loyale au Roi.
L'organisation des Frères a abordé ce que Robert Lacey a appelé
«  des concepts de promotion du changement  » comme la justice
sociale, et l'anticolonialisme, et a donné «  une radicale, mais
apparemment sans danger, entorse religieuse  » aux valeurs
Têtes et coiffures des bédouins et wahhabites que les étudiants saoudiens «  avait absorbé dans
wahhabites. Sir Burton (mort en l'enfance  ». Avec la «  main-mise  » de l'organisation sur l'islam
1890) précise en légende que les radical (périphrase pour le salafisme), le djihad est devenu une
tribus wahhabites se rasent «  possibilité pratique actuelle  », plus seulement une partie de
généralement la tête et que certaines 115
l'Histoire .
portent encore les cheveux longs, ce
qui correspond à l'ancienne pratique Les Frères ont été sommés par le clergé saoudien et le
bédouine. Gustave Le Bon (mort en gouvernement de ne pas tenter de faire du prosélytisme ou
1931) les qualifie d'« Écossais de la autrement dit de ne pas s'impliquer dans les questions doctrinales
péninsule » à cause de l'expression religieuses au sein du Royaume, mais ils ont néanmoins «  pris le
de leurs traits réservés, durs et contrôle » de la vie intellectuelle de l'Arabie saoudite « en publiant
95
sombres .
des livres et en participant à des cercles de discussion et salons
116
organisés par les princes   ». Avec le temps ils ont pris les
117
premiers postes dans les ministères-clés , et ont influencé les
118
programmes de l'éducation nationale . L'université islamique de Médine créée en 1961 pour former -
119
pour la plupart des non-saoudiens - des prosélytes au wahhabisme , est devenue « un refuge » pour les
120
Frères musulmans réfugiés en provenance d'Égypte . Les idées des Frères se sont finalement étendues à
tout le royaume et ont eu un grand impact sur le wahhabisme - même si les observateurs divergent quant à
110, 121 122, 123
savoir si ce fut pour le « saper » ou « se mixer » avec lui .

Pacte « pétrole contre protection »

Après la disparition du Califat en 1924, la conquête du pouvoir en 1932 et l'exploitation des gisements
pétrolifères d'Arabie à partir de mars 1938, la famille des Saoud et le wahhabisme prennent leur essor à la
suite du pacte « pétrole contre protection » qui est conclu sur le croiseur USS Quincy le 14 février 1945
entre le roi Abdelaziz ben Abderrahman ben Fayçal Al Saoud et le président des États-Unis, Franklin
124
Delano Roosevelt . Ce pacte promet la protection militaire du régime wahhabite des Saoud par les États-
Unis en échange du pétrole. Ainsi, le wahhabisme se développe avec l'apport des pétrodollars et la
protection militaire des États-Unis. Ce mouvement se propage alors à l’extérieur du royaume via les médias
125
(télévision, ouvrages, radio-cassettes puis sites internet) .
Mondialisation

Afin d'endiguer le panarabisme, principalement représenté par le


nassérisme en Égypte et le baasisme en Syrie et en Irak, l'Arabie
saoudite développa une politique de prosélytisme islamique dans
les années 1960, notamment avec la création de l’université
islamique de Médine en 1961 et la Ligue islamique mondiale en
126, 127
1962 . Ces entités deviendront d'importants vecteurs du
126, 128, 129
prosélytisme wahhabite ou salafiste .
Le roi Abdelaziz ben Abderrahmane
À la suite de la crise pétrolière de 1973 l'Arabie saoudite bénéficia Al Saoud avec le Président Franklin
d'une importante manne pétrolière (En 1980, l'Arabie saoudite Delano Roosevelt à bord du USS
gagnait en trois jours d'exploitation de la rente pétrolière, ce qu'elle Quincy revenant de la Conférence de
130
gagnait en une année avant l'embargo ), laquelle permit de Yalta en 1945.
financer le prosélytisme wahhabite: Des dizaines de milliards de
dollars de cet argent ont été dépensés dans des livres, des médias,
des écoles, des bourses pour les étudiants (depuis la primaire
jusqu'au post-universitaire), des bourses et des subventions pour
récompenser des journalistes, des universitaires et des érudits
islamiques, la construction de centaines de centres islamiques et des
universités, et plus d'un millier d'écoles et un millier de
131, 132, 133
mosquées . Au cours de cette époque, le wahhabisme
atteint ce que Gilles Kepel appelle une «  position prééminente de
134
force dans l'expression globale de l'islam  ».

Le roi Abdelaziz ben Abderrahmane


Guerre d'Afghanistan Al Saoud avec le Secrétaire
américain au pétrole.
L'«  apex de la coopération  » entre les wahhabites et les
135
groupuscules réformistes a été le djihad afghan .

En décembre 1979, l'Union soviétique envahit l'Afghanistan, alors préoccupée par l'insurrection islamique
croissante sur place contre un régime moderniste ami. Peu de temps après, Abdallah Azzam, un imam Frère
136 137
musulman ayant des liens avec les institutions religieuses saoudiennes , a émis une fatwa déclarant le
djihad défensif en Afghanistan contre l'Union soviétique condamnée pour son athéisme, sur la base du
«  fard al-'ayn  », une obligation personnelle (ou individuelle) pour tous les musulmans. Cette prise de
position a été soutenue par le Grand Mufti d'Arabie saoudite (la plus haute autorité religieuse du pays), Abd
138, 139
al-Aziz ibn Baz, notamment .

Entre 1982 et 1992, on estime que 35  000  volontaires musulmans se sont rendus en Afghanistan pour
combattre les Soviétiques et leur régime afghan. Des milliers d'autres ont fréquenté des écoles frontalières
grouillant d'anciens et de nouveaux combattants. On estime qu'entre 12 000 et 25 000 de ces volontaires
140
sont venus d'Arabie saoudite . L'Arabie saoudite et les autres monarchies conservatrices du Golfe ont
également fourni un soutien financier considérable au djihad - 600 millions de dollars sur un an en
141
1982 .

En 1989, les troupes soviétiques se retirent et quelques années plus tard, non seulement le régime pro-
soviétique à Kaboul s'effondre, mais l'Union soviétique elle-même.

Bien mieux, ce triomphe religieux des wahhabites saoudiens frappe le monde musulman, car de nombreux
États à majorité musulmane (et l'OLP) alliés avec l'Union soviétique ne prenaient pas en charge le djihad
142
afghan . Mais de nombreux volontaires djihadistes (dont le plus célèbre Oussama ben Laden) une fois
retournés à leur domicile en Arabie et ailleurs, étaient le plus souvent devenus radicalisés par des militants
142
islamistes qui étaient « beaucoup plus extrémistes que leurs sponsors saoudiens ».

Selon le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane Al Saoud, la propagation du
143
wahhabisme s'est faite à la demande de l'Occident pendant la guerre froide .

« Érosion » du wahhabisme

Prise de la Grande Mosquée

En 1979, 400 à 500  insurgés islamistes, utilisant des armes et des fournitures de contrebande, ont pris
d'assaut la Grande Mosquée de La Mecque, appelé à un renversement de la monarchie saoudienne,
dénoncé les oulémas wahhabites comme des marionnettes royales, et annoncé l'arrivée du Mahdi de la Fin
144
des temps. Les insurgés ont dévié de la doctrine wahhabite sur des points fondamentaux , mais étaient
dans le même temps associés avec les plus grands oulémas wahhabites (Abd al-Aziz ibn Baz connaissait le
145
chef des insurgés, Juhayman al-Otaybi) . Leur prise d'assaut du lieu saint de l'Islam, la prise d'otage de
centaines de pèlerins du hajj, et la mort de centaines de militants, de membres des forces de sécurité et
d'otages pris entre deux feux au cours des deux longues semaines de reprise de la mosquée, a choqué tout
146
le monde islamique et n'a pas rehaussé le prestige des Al Saoud comme « gardiens » de la mosquée.

L'incident a également endommagé le prestige de l'establishment


wahhabite. Les dirigeants saoudiens ont demandé et reçu des
fatwas wahhabites approuvant l'intervention militaire pour déloger
147
les insurgés et par la suite leurs exécutions . Mais les imams
wahhabites sont également tombés en disgrâce sous le soupçon
148
d'implication avec les insurgés . Entre autres conséquences, les
imams Sahwa influencés par les idées des Frères eurent libre cours.
Leur idéologie était pensée dans le même temps comme plus à
même de concurrencer le récent islamisme révolutionnaire / tiers-
148 Fumée lors de l'assaut sur la galerie
mondisme de la révolution iranienne .
de Safâ et Marwah en 1979.
Bien que les insurgés soient mus par le puritanisme religieux,
l'incident n'a pas provoqué une vague de répression sur d'autres
puritains religieux, mais en donnant au contraire plus de pouvoir aux oulémas et aux conservateurs
149
religieux à effet de faire respecter plus strictement les codes islamiques de toute façon - du bannissement
des images de femmes dans les médias en passant par l'addition d'heures supplémentaires d'études
islamiques à l'école - et en donnant plus de pouvoir et d'argent à la police religieuse pour imposer les règles
150, 151, 152
conservatrices de comportement .

Guerre du Golfe

En août 1990, l'Irak envahit et annexe le Koweït. Craignant que Saddam Hussein puisse pousser plus au
sud et s'emparer de leurs champs de pétrole, les Saoudiens ont demandé l'assistance militaire des États-Unis
et ont permis à des dizaines de milliers de soldats américains d'être basés dans le Royaume pour combattre
153
l'Irak .

Mais cette «  requête en vue de l'assistance des infidèles contre une puissance musulmane  » était
154, 155
difficilement justifiable du point de vue de la doctrine wahhabite .
Une nouvelle fois, les autorités saoudiennes ont sollicité et obtenu une fatwa du chef de file des oulémas
wahhabites soutenant leur action. Néanmoins, cette fatwa échoue à convaincre de nombreux musulmans et
oulémas rétifs à la présence américaine, incluant les Frères musulmans soutenant le mouvement d'éveil des
156
Sahwa qui ont commencé à faire pression pour un changement politique dans le Royaume . En dehors
du Royaume, les islamistes / groupuscules de réformistes qui ont longtemps bénéficié de l'aide des
Saoudiens et avaient des liens avec les wahhabites (djihadistes arabes, islamistes pakistanais et afghans) ont
157
soutenu l'Irak, et non les Saoudiens .

Au cours de cette période et postérieurement, beaucoup dans le mouvement wahhabite / salafiste (comme
Oussama ben Laden) non seulement ne considéraient plus le monarque saoudien comme un émir de l'Islam,
mais soutenaient son renversement, en se concentrant sur le djihad (salafistes djihadistes) contre les États-
158, 159
Unis et (ce qu'ils pensent être) les autres ennemis de l'islam . (Ce mouvement est parfois appelé néo-
160, 161
wahhabite ou néo-salafiste .)

Post 11-Septembre

Les attaques terroristes du 11 septembre 2001 sur les États-Unis (allié putatif des Saoudiens) qui causent la
mort près de 3  000  personnes et causent au moins 10  milliards de dollars de dégâts matériels et des
162
dommages aux infrastructures sont présumées être « une expression du wahhabisme » pour un grand
nombre d'observateurs (à tout le moins en dehors du royaume), au point que l'organisation Al-Qaïda
d'Oussama ben Laden et la plupart des pirates de l'air du 11 septembre étaient des ressortissants
163
saoudiens . Un contrecoup de la précédente hospitalité des États-Unis sur le royaume focalisé sur sa
religion officielle (le wahhabisme) est qu'elle en est venue à être considérée par «  certains [comme] une
164 165, 166
doctrine du terrorisme et de la haine  » à retentissement mondial . En Occident, le wahhabisme est
167 40 168 169
alors perçu comme « ultraconservateur » , « austère » , « fondamentaliste » , « pudibond » (ou
38
« puritain ») .

À l'intérieur du royaume, le prince héritier Abdallah s'adresse aux


chefs religieux, aux chefs tribaux, aux chefs d'entreprises et aux
médias du pays après les attentats dans une série de colloques
télévisés appelant à une stratégie globale visant à corriger ce qui a
mal tourné. Selon l'auteur Robert Lacey, les colloques et les articles
consécutifs et les répliques d'un théologien de haut rang (Dr.
Abdullah Turki) et des deux princes héritiers Al Saoud (le Prince
Turki Al-Faisal, le Prince Talal bin Abdul Aziz), ont fourni
l'occasion de clarifier qui avait le dernier mot dans le royaume, soit
Attentats du 11 septembre 2001. la dynastie Al Saoud et non les oulémas. Il a été déclaré que dans
l'histoire islamique, il a toujours été du rôle des exécutifs d'exercer
le pouvoir et du rôle des théologiens de conseiller, mais de ne
170
jamais gouverner .

En 2003-2004, l'Arabie saoudite connaît une vague d'attentats-suicides liés à Al-Qaïda, des attaques contre
les étrangers non-musulmans (environ 80 % des personnes employées dans le secteur privé saoudien sont
171 172
des travailleurs étrangers et constituent environ 30 % de la population du pays ) et des fusillades entre
les forces de sécurité saoudienne et les militants. La conséquence de ces attaques a été la mise à dos de la
tutelle exercée par l'establishment wahhabite sur la religion et la société. Des « dialogues nationaux » ont eu
173
lieu qui « incluaient chiites, soufis, réformateurs libéraux, et les femmes exerçant une profession  ». En
2009, dans le cadre de ce que certains appellent un effort « de l'ouléma pour prendre sur soi et réformer
l'establishment théologique  », le roi Abdallah a publié un décret selon lequel seuls les théologiens
« officiellement approuvés » seraient autorisés à émettre des fatwas en Arabie saoudite. Le roi a également
élargi le Conseil des Oulémas (composé de théologiens officiellement approuvés) pour inclure désormais
des docteurs des autres écoles de droit sunnites en dehors du Madhab hanbalite, soit les écoles shafi'ite,
174, 175
hanafite et malikite .

Les relations avec les Frères musulmans se sont détériorées de façon constante. Après le 11 septembre, le
176
prince Nayef, alors ministre de l'Intérieur, a blâmé la Confrérie pour l'extrémisme dans le royaume , et il
a déclaré qu'elle était coupable de «  trahison des promesses et d'ingratitude  » et «  la source de tous les
177
problèmes dans le monde islamique », depuis qu'elle a été élue au pouvoir en Égypte . En mars 2014, le
153
gouvernement saoudien a déclaré les Frères « organisation terroriste  ».

L'influence wahhabite en Arabie saoudite est restée, cependant, tangible dans la conformité physique que
ce soit en matière d'habillement, de conduite publique, et dans la prière publique. Plus important encore,
178
l'héritage wahhabite a été manifeste dans la philosophie sociale qui suppose la responsabilité du
gouvernement dans la direction morale collective de la société, du comportement des individus, des
179
institutions, des entreprises, du gouvernement lui-même .

Mémoires de M. Hempher

Une description apocryphe de la fondation du wahhabisme largement diffusée, mais discréditée par
180, 181
Bernard Haykel et George Packer , connue sous le nom de Mémoires de M. Hempher, L'espion
182 183
britannique au Moyen-Orient (d'autres titres ont été utilisés) , allègue qu'un agent britannique nommé
Hempher serait responsable de la création du wahhabisme. Dans les «  mémoires  », Hempher corrompt
184
Mohammed ben Abdelwahhab, le manipulant pour prêcher sa nouvelle interprétation de l'islam dans le
but de semer la discorde et la désunion entre les musulmans de sorte que  : «  Nous, le peuple anglais,
183
puissions […] vivre dans le bien-être et le luxe  ».

Doctrine
185
Cette doctrine préconise une « réforme » de l'islam pour que celui-ci revienne à sa forme « originelle ».
René Guénon note d'ailleurs à propos de la doctrine wahhabite des analogies avec le protestantisme, par
186
exemple dans le rejet du « culte des saints », vu dans les deux cas comme une idolâtrie . De son vivant,
Mohammed ben Abdelwahhab s'opposait par l'écriture seule à toute interprétation du Coran et de la Sunna
187
qui diffère de celle du sens littéral et conservateur , au besoin en s'affranchissant des fatwas des quatre
37
Écoles de droit sunnites .

Il prétendait également nettoyer l'islam de toute «  innovation religieuse  » (bid'ah) comme l'invocation
d'Allah à travers des saints ou du prophète Mahomet au travers d'une intercession (tawassoul), qu'il
37, 188
condamnait comme de l'idolâtrie (shirk) .

Il rejetait enfin tous les autres courants de l'islam qui ne suivaient pas scrupuleusement sa conception du
90, 188 37, 189, 190
monothéïsme (tawhid Aqîda) , les considérant « pires que des infidèles » . Les chiites et les
191, 192, 193
soufis n'étant tout simplement pas «  croyants  » pour lui , leur sang deviendrait, pour le coup,
194, 195, 196
légal .

Les adeptes partagent la croyance des autres islamistes tels que les Frères musulmans, en la tutelle du
religieux sur le politique et le gouvernement, et l'importance du prosélytisme (dawa) non seulement envers
les non-musulmans, mais également envers les musulmans qui seraient dans l'erreur. Toutefois, les
prédicateurs wahhabites étant conservateurs, ils ne jouent pas avec des concepts révolutionnaires tels que la
197
justice sociale, l'anticolonialisme, ou l'égalité économique portés par certains islamistes . Selon Ali
198
Aouattah, ce courant est fondamentaliste .
Ségrégation et inégalité entre les sexes

Outre le port de vêtements noirs par les Saoudiennes et de vêtements blancs par les Saoudiens (code
vestimentaire trouvant son origine dans l'affrontement historique entre d'un côté, les Omeyyades flanqués
d'un drapeau blanc et de l'autre, les Abbassides flanqués d'un drapeau noir ; les sunnites en uniforme blanc
199
et les chiites - partisans des Abbassides - en uniforme noir) , le wahhabisme prône la ségrégation entre
hommes et femmes et une limitation du droit de ces dernières en vertu du « blocage des moyens » (sadd al
dhara'i), principe central du droit wahhabite.

Concrètement, dès leur naissance, les femmes sont placées sous l'autorité légale d'un homme, le « gardien »
200
(mahram), qui peut être leur père, leur mari, leur frère, leur oncle ou même leur fils . Elles ne peuvent
rien entreprendre sans son autorisation, que ce soit travailler, voyager, se marier ou même se faire ausculter
201
par un médecin (exclusivement femme) . À cet égard, l'une des plus grandes références du salafisme, le
cheikh Ibn Uthaymin, une figure du wahhabisme saoudien, estime dans ses consultations juridiques
(fatwas) que les femmes de bonnes mœurs doivent même ne quitter leur domicile qu'avec l'autorisation du
mari ou du « gardien ». Il précise que « la femme est libre chez elle, elle se rend dans toutes les pièces de la
202
maison et travaille en accomplissant les tâches ménagères  ».
203, 204
Jusqu'à récemment, les femmes étaient privées du droit de conduire , les docteurs wahhabites
avançant des arguments théologiques tels que  : «  Ça les expose au diable  », «  La conduite affecte les
205, 206
ovaires », etc .

La ségrégation est très stricte et la plupart des maisons, banques ou universités ont une entrée pour les
hommes et une entrée pour les femmes.

Selon la hedjazie Suhayla Zayn al-Abidin, le wahhabisme a servi à légitimer ce qui ne sont rien d’autre que
des coutumes locales najdies : « alors que l’islam a permis l’ijtihad (l’interprétation des textes) dans le but
de s’adapter aux circonstances correspondant aux différents lieux et aux différentes époques, un groupe
d’oulémas, qui n’est pas peu nombreux, s’est contenté de proclamer des interdictions au nom de sadd al-
dharaʿi (« blocage des moyens », principe-clé du droit wahhabite). Ceux d’entre eux qui ont appliqué ce
principe à la femme l’ont fait parce qu’ils la regardent avec des yeux païens (jahiliyya), et la traitent selon
des coutumes et des traditions païennes, qui ne sont en rien une application de ce qu’a apporté l’islam » (in
207, 208
Al-Sharq al-Awsat, 30 mai 2004) .

Auxiliaires de la foi
37
De retour d'Ispahan (en Iran) , Mohammed ben Abdelwahhab importe en Arabie saoudite des idées
propres au chiisme duodécimain connues sous le nom d'«  Auxiliaires de la foi  » qu'il se réapproprie  ; à
savoir le djihad (mais dans une version djihadiste), le khoms (« cinquième du butin ») qui a été étendu par
la suite à tout revenu qui ne correspond pas à un travail ou à un héritage (dons, offrandes, récompenses,
primes, etc), l'ordonnance du bien et interdiction du mal (Amr-Bil-Ma'rūf Nahi-Anil-Munkar) qui régit les
rapports internes à la Oumma, la loyauté et le désaveu (Al Wala' Wal Bara') qui régit les rapports de la
Oumma avec le monde extérieur, la Taqiya («  arcane du secret^o  ») qui est volontairement passée sous
209 210
silence , en sus des cinq piliers de l'islam sunnite .

Arcane du secret
195, 211, 212, 213, 214, 215 216
Selon diverses sources, des doctorants , d'anciens étudiants saoudiens , des
217 218
professeurs arabophones qui ont eu accès aux textes des livres saoudiens , et des journalistes ,
Mohammed ben Abdelwahhab et ses successeurs prêchent que « leur » Islam serait la seule vraie forme de
l'Islam.
Même en 2003, des pages entières dans les manuels scolaires saoudiens ont été consacrées pour expliquer
217
aux étudiants que toutes les formes de l'Islam, sauf le wahhabisme étaient dans la déviation , bien que,
selon Hamid Algar, les wahhabites ont « discrètement caché » ce point de vue sur les autres musulmans en
212, 219
dehors de l'Arabie saoudite « au fil des ans » .

En réponse, le gouvernement saoudien « a vigoureusement nié les allégations ci-dessus », y compris que
«  leur gouvernement exporte l'extrémisme religieux ou culturel ou soutient l'éducation religieuse
220
extrémiste  ».

Ordonnance du bien et interdiction du mal

Le wahhabisme est connu pour sa politique de « contrainte de ses


propres partisans et des autres musulmans à observer strictement les
devoirs religieux de l'islam, comme les cinq prières journalières »,
et de « mise en œuvre d'un ordre moral à un degré qui n'existe nulle
221
part ailleurs » .

Lorsque les autres musulmans se contenteraient d'exhorter les


fidèles à s'abstenir de consommer de l'alcool, à un habillement
modeste, et à faire la salat, les wahhabites exigent, quant à eux, que
la prière «  soit ponctuelle, rituellement correcte, accomplie
collectivement et spontanément, mais ordonnent qu'elle le soit
publiquement pour les hommes ». Ce n'est pas seulement le vin qui
est interdit, mais également «  toutes les boissons enivrantes ou
autres toxicomanies, y compris le tabac.  ». Il n'est pas seulement
prescrit un habillement modeste, mais le type de vêtements qui
devrait être porté, en particulier par les femmes (une abaya noire,
qui couvre tout le corps, sauf les yeux et les mains), est spécifié.
Kitâb ut-Tawhîd de Mohammed ben
Abdelwahhab. Selon la prédication et la pratique de Mohammed ben
Abdelwahhab, la coercition doit être utilisée à fin d'appliquer la
Charia, un Comité officiel a été habilité pour «  l'Ordonnance du
221, 222
bien et l'interdiction du mal » en Arabie saoudite. Les « agents de terrain » de la Muttawa (ladite
« police religieuse » qui dépend du Comité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice), font
appliquer strictement la fermeture des magasins au moment de la prière, la ségrégation des sexes, la
prohibition de la vente et de la consommation d'alcool, l'interdiction de conduite des « véhicules terrestres à
223
moteur » par les femmes, et d'autres restrictions sociales .

Un grand nombre de pratiques ont été rapportées comme interdites par les fonctionnaires saoudiens, les
prédicateurs wahhabites ou la Muttawa. Les pratiques qui ont été interdites car dénoncées comme bid'ah
(innovation) ou shirk (polythéisme) et parfois «  punies par flagellation  » au cours de l'histoire wahhabite
incluent entre autres le fait de jouer ou d'écouter de la musique, de danser, de s'adonner à la divination, de
posséder des amulettes, de regarder des programmes de télévision (sauf religieux), de fumer, de jouer au
backgammon, aux échecs, ou aux cartes, de dessiner des figures humaines ou animales, de participer à un
jeu de rôle ou d'écrire un scénario de fiction (les deux étant considérés comme des formes de mensonge), de
disséquer des cadavres (même lors d'enquêtes criminelles et pour les fins de la recherche médicale), de
mettre en attente téléphonique quelqu'un avec de la musique enregistrée ou d'envoyer des fleurs à des amis
82, 224, 225, 226, 227, 228
ou des proches qui sont à l'hôpital .

Les pratiques musulmanes ordinaires que les wahhabites croient comme étant contraires à l'islam incluent
entre autres le fait d'écouter de la musique faisant l'éloge de Mahomet, de prier Dieu tout en visitant les
229
tombes (y compris la tombe de Mahomet), de célébrer le Mawlid (anniversaire du Prophète) , de recourir
230
230
à l'ornementation que ce soit à l'extérieur ou à l'intérieur des mosquées . L'onirologie (science de
231, 232
l'interprétation des rêves) est découragée par les wahhabites .

La doctrine wahhabite encense la culture islamique (Thaqafah Islamiyyah) et l'importance d'éviter les
pratiques culturelles non islamiques et l'amitié avec les non-musulmans, peu importe de savoir si ceux-ci
233, 234 235
peuvent apparaître innocents , au motif que la Sunna interdit l'imitation des non-musulmans . Les
pratiques étrangères parfois punies et parfois tout simplement condamnées par des prédicateurs wahhabites
236
comme non islamiques, comprennent le fait de célébrer des jours étrangers (tels que la Saint-Valentin ou
233, 235 237 238
la fête des mères ), de se raser, de se tailler ou de désépaissir la barbe , d'offrir des fleurs , de se
lever en l'honneur de quelqu'un, de célébrer des anniversaires (y compris celui du Prophète), de détenir ou
227
de caresser les chiens . Les docteurs wahhabites ont mis en garde contre le fait de prendre des non-
239
musulmans pour amis, de leur sourire ou de leur souhaiter de bons congés . Plusieurs théologiens
wahhabites ont déclaré le football haram (illégal) pour toutes sortes de raisons et notamment le fait que c'est
une pratique étrangère, non musulmane, révélant les corps en mouvement et sollicitant l'utilisation d'une
240, 241
langue étrangère, non-musulmane, au cours des matches .

Loyauté et Désaveu

Selon une doctrine connue sous le nom de « Loyauté et Désaveu »


(al-wala wa al-bara), Abdelwahhab a soutenu qu'il était « impératif
pour les musulmans de ne pas se lier d'amitié, s'allier avec, ou
imiter les non-musulmans ou musulmans hérétiques », et que cette
« inimitié et l'hostilité des musulmans à l'égard des non-musulmans
242, 243, 244
et hérétiques devaient être visible et sans équivoque  ».

En dépit de ce rigorisme
apparent, les docteurs
wahhabites se sont toujours Le palanquin en provenance
d'Égypte, dirigé par Hussein ben Ali,
conformés aux desiderata
en turban blanc et tenue d'apparat,
des rois d'Arabie saoudite
en direction de la Kaaba pour le rituel
dans leurs consultations
annuel du changement de la kiswa.
juridiques (fatwas) statuant
sur ce qui est haram
(illégal). Théoriquement,
les troupes étrangères non-musulmanes sont interdites d'entrée dans
la péninsule arabique, sauf lorsque le roi Fahd avait besoin d'eux
pour faire face à Saddam Hussein en 1990 ; la mixité entre hommes
Roi Abdallah, Commandant de la et femmes est interdite, et la «  fraternisation  » (euphémisme des
245
SANG (Saudi Arabian National militaires américains pour l'homosexualité  ; les musulmans étant
Guard). supposés par ailleurs être frères en Dieu) avec les non-musulmans
est découragée, sauf à l'université des sciences et technologies du
Roi Abdallah (KAUST). Dans le droit fil des coutumes locales
najdies, les cinémas et la conduite de véhicules terrestres à moteur par les femmes sont interdits, sauf à
l'ARAMCO, dont les salariés, à l'est de l'Arabie, fournissent la quasi-totalité des ressources
246
gouvernementales. (les passe-droits faits à la KAUST sont également accordés à l'ARAMCO .)

Outre la multiplication des exceptions, des règles plus générales sur ce qui est halal (légal) ont radicalement
changé au fil du temps. En effet, le roi Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud a imposé des doctrines et
des pratiques wahhabites «  dans une forme progressivement plus élégante  » par rapport à ses premières
conquêtes du xxe  siècle pour élargir son domaine royal en direction des zones urbaines, tout
247
particulièrement sur la question du port du hijab . Après des débats vigoureux, les docteurs wahhabites
ont dû se résoudre à accepter l'usage du papier-monnaie (en 1951), l'abolition de l'esclavage (en 1962), la
248
248
scolarisation des femmes (en 1964) et l'usage de la télévision (en 1965) . La musique, dont le son, fut un
temps, aurait pu conduire à l'exécution sommaire, est maintenant couramment écoutée sur les ondes radios
247
saoudiennes . Les minarets pour les mosquées et l'usage de marques funéraires, qui étaient autrefois
249
prohibées, sont désormais autorisés. La flagellation de l'absent à la prière collective, n'est plus appliquée .
250
Le grand imam saoudien, de son côté, a déclaré le football halal (légal) .

Depuis son émergence au début du xviiie siècle, Hafawa Rebhi constate une évolution en sens contraire :

« Après avoir démoli les vestiges de la civilisation islamique à La Mecque et détruit les
tombes des amis du Prophète Mohammed, les Wahhabites ont fait de “l’excommunication”
(Takfir), l’idée névralgique de leur doctrine : “Est mécréant, celui qui invoque à haute voix
le Prophète après l’appel à la prière, celui qui visite les tombes et qui y bâtit des zaouïas.
251
Est mécréant celui qui bâtit des mausolées” . »

Nettoyage culturel
Le nettoyage culturel a heurté de nombreux musulmans opposés à la destruction de zaouïas, mausolées, et
252, 253, 254
autres bâtiments et artefacts musulmans et non-musulmans . La plupart des musulmans non-
wahhabites (sunnites ou chiites) sont en effet attachés aux lieux et aux mausolées associés à l'islam
255
ancien .

Justifications théologiques

Les lieux saints du Hedjaz sont restés longtemps des lieux de


pèlerinage en particulier la tombe du prophète Mahomet. Toutefois
la doctrine wahhabite désapprouve l’intérêt des sites construits
autour des défunts. La visite de sites archéologiques, religieux ou
historiques, est formellement proscrite. Elle est assimilée à de
l'idolâtrie par le culte wahhabite. La démolition de ces sites est un
phénomène qui s'est produit surtout en Arabie saoudite, dont le
régime, «  gardien des lieux saints de l'islam  » de La Mecque et
187
Médine , est wahhabite. La province du Hedjaz est la plus Le cimetière de Médine, aujourd'hui
touchée, contrairement au Nejd, qui n'a été occupé que depuis 1924 rasé.
et sur une courte période au début du xixe siècle par les Ibn Saoud
et était resté dans le dévoiement de l'idéologie wahhabite. Les villes
saintes de La Mecque et de Médine ont subi la destruction d'une grande partie de leur patrimoine historique
256
et archéologique .

Parmi les pratiques que le wahhabisme interdit, il y a le tawassoul par les vivants, qui consiste à demander
l'intercession d'un prophète ou d'un saint pour se rapprocher davantage de Dieu. De ce fait, le wahhabisme
257
prône la destruction de tout lieu historique, même islamique .

Ironiquement, en dépit du fait que les Wahhabites ont détruit de nombreux sites historiques, islamiques ou
non, associés aux premiers musulmans, à la famille de Mahomet, à ses compagnons, et outre leur stricte
prohibition de les visiter (incluant même les mosquées), les Saoudiens ont rénové le tombeau de
Mohammed ben Abdelwahhab, tournant son lieu de naissance en une attraction touristique majeure et en
258
un important lieu de visite à l'intérieur des frontières modernes du royaume .

Critiques et controverses
Depuis sa naissance et jusqu'à l'époque contemporaine, le wahhabisme alimente le feu roulant des critiques
et controverses de tout ordre.

Rejet du terme wahhabisme par les autorités saoudiennes

Contrairement à une croyance tenace qui veut n'en faire qu'une invention coloniale, le terme
«  wahhabisme  » (wahabiyya en arabe) est un néologisme arabe de Souleyman ibn Abd al-Wahhâb, le
propre frère du fondateur de cette doctrine, qui la réfuta en se fondant sur les écrits d'Ibn Taymiyya, dans
son ouvrage intitulé Les foudres divines réfutant le wahhabisme (Al-sawaiq al-ila-hiyya fi al-radd ala al-
259
wahabiyya) .

Dans un premier temps, ce terme a été accepté par l'institution religieuse saoudienne elle-même pour se
distinguer de ses contradicteurs musulmans jusqu'au xixe siècle et désigner ainsi le retour revendiqué à la
260
voie des salafs dans la péninsule Arabique, mais depuis le début du xxe siècle, elle lui préfère le terme
de « salafisme ». À partir des années 1920, les autorités saoudiennes délaissent le terme « wahhabisme » au
261
profit de « salafisme » qu'Ibn Saoud revendique en 1936 lors du hajj . En effet, les Saoudiens, opposés à
tout intermédiaire avec Dieu - y compris le prophète Mahomet - rejettent ce terme qu'ils considèrent comme
péjoratif dans la mesure où il sous-entend que ce serait une voie particulière (minhaj en arabe). Ainsi, le roi
Salmane ben Abdelaziz Al Saoud a critiqué l'emploi du terme « wahhabisme » comme « une doctrine qui
n'existe pas ici  » (en Arabie saoudite non-dit linéairement) et mis au défi les «  ennemis  » du royaume
d'identifier une quelconque « déviance dans la forme de l'islam pratiqué en Arabie saoudite au regard des
17, 16
enseignements du Coran et des hadiths prophétiques » . Cette position est relayée à l'international par
15
le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Joubeir . Ils se qualifient donc plus volontiers de
«  muwahhidun  » («  unitaristes  »), «  salafiyyun  » (de al-salaf al-ṣāliḥ, «  les pieux Anciens  », nom par
lequel on désigne les trois premières générations de musulmans après Mahomet) ou « ahl al-sunna » (« les
26, 262, 263, 11
gens de la Sunna ») .

Or, pour Stéphane Lacroix, la notion de « salafisme » qui cherche à renouer avec la pratique des salaf, les
pieux ancêtres, c’est-à-dire, dans l’acception la plus répandue, les trois premières générations de
musulmans, est en elle-même équivoque « S’en réclament, non seulement une grande partie des islamistes
saoudiens, et parfois non-saoudiens, mais également les héritiers intellectuels de la salafiyya égyptienne,
fondée à la fin du xixe  siècle par Jamal al-Din al-Afghani et Muhammad Abduh. Le maintien du terme
207
« wahhabisme » permet donc ici de lever l’ambiguïté engendrée par cette polysémie . » Pour Baptiste
Brodard, «  en se désignant publiquement comme des salafistes, les wahhabites s'attribuent une étiquette
d’orthodoxie, de neutralité et de légitimité aux yeux des musulmans, en renvoyant à l’idée d’une tradition
originelle, même si les wahhabites suivent en fait les interprétations religieuses et idéologiques de
39
théologiens souvent contemporains, dans la lignée de Ibn Abdel-Wahhab ».

Ainsi, il est incontestable que les notions de salafisme et de wahhabisme sont étroitement liées et que pour
264, 265, 266
cette raison on a souvent tendance à les confondre . Cependant si le salafisme est un terme
général qui désigne un ensemble varié de courants fondamentalistes sunnites (salafisme cheikhiste,
salafisme djihadiste…), le wahhabisme peut être considéré comme l'un de ces courants particuliers, celui
fondé par Mohammed ben Abdelwahhab et surtout présent dans la péninsule Arabique. Selon Ahmad
Moussalli, professeur de sciences politiques à l'Université américaine de Beyrouth, «  En règle générale,
267
tous les wahhabites sont salafistes, mais tous les salafistes ne sont pas wahhabites  » . Ainsi, le
268
wahhabisme apparaît comme une «  orientation particulière au sein du salafisme  » , ou une marque
269, 270
saoudienne du salafisme, ultra-conservatrice .

Pour le chercheur tunisien Riadh Sidaoui, l'utilisation habituelle du terme wahhabisme est erronée et il
271
conviendrait même de lui substituer le concept de « wahhabisme saoudien » . En effet, il s'agit selon lui
d'une doctrine islamique qui s'appuie sur l'alliance historique entre le pouvoir politique et financier, le sabre,
représenté par Ibn Saoud et l'autorité religieuse, le goupillon, représentée par Mouhammad ibn Abd al-
Wahhab et cette doctrine continue à exister depuis cette alliance jusqu'à nos jours par le financement de
271
plusieurs chaines religieuses et la formation de plusieurs imams . Pour lui, le wahhabisme saoudien est
272
donc un danger qui menace l'islam, les musulmans ainsi que l'humanité entière .

Controverse théologique : atharisme et anthropomorphisme


273, 274
En matière de credo, le wahhabisme s'est étroitement réclamé de l'école théologique atharite . La
théologie atharite se caractérise par la dépendance à la signification externe ou apparente (zahir) du Coran
et du Hadith, et à l'opposition à l'argumentation rationnelle en matière de croyance telle qu'elle est favorisée
275, 276
dans les écoles théologiques asharite et maturidite . Cependant, les wahhabites divergent sur certains
277
points théologiques d'autres mouvements atharites . Cela inclut une tendance zélée à l'excommunication
277, 278
(takfir), qui ressemble à celle des kharijites .

Compte tenu de leur lecture littéraliste du Coran et du Hadith, les wahhabites sont régulièrement accusés
par les autres musulmans d'avoir une conception anthropomorphique de Dieu (Allah en arabe), équivalente
à du polythéisme (shirk en arabe) à l'unanimité des sunnites. En ce qui concerne l'interprétation correcte des
279 280
Attributs de Dieu (comme décrit dans le Coran en 20:5 , « Ar-rahmanu 3alal 3arshee istiwaa » ; Al-
281 282
istiwaa étant généralement traduit par «  établi  » ou «  assis lui-même  » ), Mohammed ben
Abdelwahhab considérait au terme d'un sophisme que la véritable signification des Attributs de Dieu n'étant
connue que de Lui seul, les musulmans devrait, pour le coup, accepter les Attributs de Dieu (décrit comme
283
le Roi des rois, assis sur un Trône, muni d'une Main, d'un Pied, et d'un Œil ) dans leurs sens apparents
284, 285
(et ce, même jusqu'à l'absurde) .

Ainsi Ibn Bâz s'opposa à la croyance des musulmans en prétendant qu'il ne serait pas correct de nier le
corps, l’œil, l’oreille, la langue et la trachée artère (c’est-à-dire les membres et les organes) au sujet
286
d'Allâh .

Et Ibnou 'Outhaymîn affirma : « Il n’est pas permis de dire qu'Allâh entend sans oreille, car Allâh n’a pas
nié l’oreille à Son sujet, alors il ne convient pas que nous nions cela car il est possible qu'Allâh ait une
287
oreille » .

Toutefois, selon Ibn Taymiyya (revendiqué autant par les salafistes que par les soufis), il conviendrait de
rester dans la voie du milieu en s'écartant des deux extrêmes  ; à savoir les interprétations (uniquement)
anthropomorphiques et les interprétations (uniquement) allégoriques ou métaphoriques des Attributs
288, 289
divins .

Controverse théologico-juridique : exclusion du sunnisme

La nature même du wahhabisme saoudien a fait débat, les sunnites ayant longtemps polémiqué pour savoir
290, 40, 291, 37, 292
s'il s'agissait réellement d'une branche de l'islam sunnite hanbalite .

En thèse, Yuriy Matashev a estimé que le wahhabisme n'était pas une nouvelle école de droit sunnite mais
293
plutôt un «  mouvement  » au sein de l'école de droit hanbalite . En antithèse, le juriste hanbalite
Souleyman ben Abdelwahhab, frère de Mohammed ben Abdelwahhab, a évoqué, quant à lui, ce qu'il
294
appelait l'« école wahhabite » (« Madhhab al-Wahhabiyya ») . Dans le même sens, pour Qamar, il s'agit
295
en réalité d'un « pseudo-mouvement sunnite extrémiste » . Selon Jarman, la doctrine wahhabite ne cadre
pas avec les enseignements traditionnels de l'école hanbalite  : «  Afin de légitimer leur dynastie et leur
doctrine, ils s’appuient sur les travaux de nombreux savants réputés, en particulier ceux d’Ibn Taymiyya. La
notoriété du maître, mais surtout sa singularité, servira de lettre de noblesse à Mohammed ben
Abdelwahhab lors de l’instauration de sa doctrine ; un peu comme si Ibn Taymiyya était le père spirituel du
wahhabisme ! Il est très fréquent que des leaders ou des mouvements pernicieux se réclament d’un idéal
religieux ou nationaliste pour ennoblir leurs ambitions. Pour ce faire, le charisme d’un Ibn Taymiyya ne
sera pas de trop […] il n’y a pas plus d’affinité entre Ibn Taymiyya et Muhammad Ibn ‘Abd al-Wahhâb
296
qu’il n’y en a entre un Hashémite et un Saoud   ». Délaissant l'approche strictement juridique de la
question, Jarman définit en substance le wahhabisme comme une « énième faction kharidjite » (la dynastie
saoudienne ne descendant pas de la tribu de Quraych pour régner légitimement sur les lieux saints de l'islam
297, 298
sunnite ), une «  dynastie théocratique  » et une «  secte politico-religieuse  » privilégiant «  la raison
d’État  » sur le Coran et la Sunna, peu important par ailleurs «  le nombre et l’herméneutique des versets
299, 300, 301
dénigrant leur comportement, le nombre et le degré de fiabilité des hadiths les contredisants   ».
187
Pour Lamchchi, cette école prône notamment une pratique religieuse purement ritualiste , fondée sur un
190
taqlid et un ijtihad orienté et laissant au second plan certains aspects du fiqh actuel . Selon Ibrahim, le
302
wahhabisme est en quelque sorte un objet théologique non-identifié .

En 2016 à Grozny, un congrès inauguré par le grand imam de l'Azhar, Ahmed al-Tayeb, rassemblant 200
personnalités sunnites du monde entier, s'est réuni dans le but de définir l’identité de ceux qui se font
connaître comme « les gens du sunnisme » par opposition aux différents groupes considérés égarés. A cette
occasion, les dignitaires sunnites ont mis fin à la confusion en déclarant que le wahhabisme ne saurait faire
303, 304, 305
partie du sunnisme . En dépit d'une campagne médiatique virulente parrainée par les institutions
304
politico-religieuses saoudiennes dénonçant « l’alliance russo-sunnite des polythéistes » , le communiqué
final se borne à rappeler la mise au ban de l'Oumma de Mohammed ben Abdelwahhab déjà actée dès le
milieu du xviiie  siècle par les shérifs et les muftis de la Mecque, avalisant alors une réfutation contre
« l'égaré qui égare » intitulée : Le Livre de la prévention de l'égarement et de la répression de l'ignorance,
et rédigée par le théologien hanbalite Souleyman ben Abdelwahhab (qui n'est autre que son propre
306
frère) .

Wahhabisme et chiisme

Pour d'obscures raisons remontant à son fondateur, le wahhabisme saoudien se caractérise par un fort
antagonisme envers le chiisme iranien. Sur le plan extérieur, le wahhabisme saoudien recherche la
constitution d'un « Arc sunnite  » face à l'émergence d'un «  Croissant chiite  ». Sur le plan intérieur, le
Royaume wahhabite redoute l'instrumentalisation par l'Iran de la minorité chiite saoudienne de la province
orientale du Hassa, outre celles des différents pays arabes. Pour David Rigoulet-Roze, chercheur à l'Institut
français d'analyse stratégique, la pendaison expéditive du dictateur baathiste Saddam Hussein, le 30
décembre 2006, a été perçue comme un acte de «  vengeance chiite  » pour la majorité du monde arabe
307
sunnite et a initié en quelque sorte une « tectonique des plaques » .

Wahhabisme et salafisme djihadiste

Revenant sur les attentats-suicides du 11 septembre 2001, Sean Carter, avocat des familles des victimes,
affirme que l'Arabie saoudite serait obligée de les indemniser puisque  : «  […] des organismes de
bienfaisance établis par le gouvernement du Royaume pour propager l'idéologie radicale wahhabite ont
servi de sources majeures de financement et de soutien logistique à al-Qaida, pendant toute la décennie qui
19
a mené au 11 septembre   ». Dans le même sens, selon Bob Graham, ancien vice-président de la
commission d'enquête parlementaire sur le 11 septembre, les 28 pages classifiées du rapport publié en 2002,
intitulées «  éléments, discussion et récit concernant certains sujets sensibles de sécurité nationale  »,
mettraient en cause le consulat saoudien à Los Angeles, l'ambassade d'Arabie saoudite à Washington ainsi
308
que de riches Saoudiens installés à Sarasota en Floride . Et de conclure : « Pour moi, nous avons montré
que quoi qu'ils fassent, il y aurait impunité. Ils ont donc continué à soutenir al-Qaida, puis plus récemment
dans l'appui économique et idéologique à l'État islamique (Daesh). C'est notre refus de regarder en face la
19
vérité qui a créé la nouvelle vague d'extrémisme qui a frappé Paris (attentats contre Charlie Hebdo) ». En
avril 2016, Bob Graham a déclaré sur la chaîne de télévision Fox News qu'il aurait reçu un coup de fil de la
Maison blanche l'informant de la décision du président américain de déclassifier les 28  pages litigieuses
309
sous 60  jours . Selon le New York Times, l'Arabie saoudite menacerait de vendre des «  centaines de
milliards de dollars de titres américains si le Congrès adoptait un projet de loi qui permettrait de rendre
responsable le gouvernement du Royaume arabe devant les tribunaux américains de leur éventuel rôle lors
310, 311
des attaques du 11 septembre 2001» . Pour la première fois, en mai 2016, le Département du Trésor
des États-Unis a dévoilé que le montant des bons du trésor détenus par l'Arabie saoudite s'élèveraient
seulement à 117 milliards de dollars, ce qui en ferait le treizième adjudicataire très loin derrière la Chine et
312
le Japon . Par ailleurs, les sénateurs américains ont approuvé à l'unanimité la proposition de loi autorisant
313
les victimes du 11 septembre 2001 à poursuivre l'Arabie saoudite . En juillet 2016, le Congrès des États-
314
Unis a publié un document de 28 pages crédibilisant les accusations de Zacarias Moussaoui, qualifié de
« dérangé » par l'Arabie saoudite : « […] certains des pirates de l’air du 11 septembre étaient en contact
avec des individus connectés avec le gouvernement saoudien qui leur apportaient de l’aide et du soutien
[…] qu’au moins deux de ces individus ont été soupçonnés d’être des agents de renseignements
315, 316
saoudiens. » .

Pour Marc Trévidic, ancien juge d'instruction au pôle antiterroriste de Paris, « On ne peut pas enquêter sur
317
les princes saoudiens . » Outre le manque de coopération internationale pour investiguer sur les circuits
internationaux de financement du terrorisme, il constate surtout un problème de crédibilité de la France dans
ses relations internationales avec l’Arabie saoudite :

«  Nous savons très bien que ce pays du Golfe a versé le poison dans le verre par la
diffusion du wahhabisme. Les attentats de Paris (attentats du 13 novembre 2015 en France)
318
en sont l’un des résultats . »

Selon lui, la Taqiya (consistant, à l'origine, à cacher sa foi pour se prémunir de persécutions religieuses),
avec le sens dévoyé de «  tromperie active  » dans un contexte de belligérance, est indubitablement une
319
réalité dans les milieux djihadistes . Dans le même sens, pour Pierre Conesa, ancien haut fonctionnaire
du ministère de la Défense,

«  On est en guerre contre le salafisme […] mais simplement, le salafisme, c'est l'Arabie
320
saoudite donc c'est gênant . »

Comme Marc Trévidic, il estime que la France doit «  se resituer complètement sur la scène
321
internationale . »

Le salafisme djihadiste de l'État islamique et des autres groupes du même type s'inspire du wahhabisme.
Cependant, ces différents groupes rivaux s'excommunient entre eux. Pour l'historien Daoud Riffi, le
261, 322
salafisme djihadiste est le « wahhabisme originel », « intégral » .

Influence internationale et mondialisation


323
Avec l'aide du financement des exportations pétrolières (et
324
d'autres facteurs ), le mouvement a connu une «  croissance
explosive  » commençant dans les années 1970 et a, actuellement,
40
une influence dans le monde entier .

Aux termes d'un rapport de l'Institute for Economics and Peace


(IEP) publié en 2014, les groupes Daesh, Al-Qaïda, Boko Haram Carte des prétentions territoriales.
et les Talibans, défendent tous «  des idéologies religieuses basées
sur des interprétations extrémistes du
325, 326, 327, 328
wahhabisme » .
Dans une série d'entretiens en forme de bilan avec le magazine The Atlantic paru en avril 2016, le président
américain Barack Obama a déclaré, selon Jeffrey Goldberg, que l'Arabie saoudite « propage l’extrémisme
qui a généré le terrorisme » et expliqué comment l’Indonésie, notamment, « d’État musulman et tolérant, est
devenu un pays extrémiste, à cause du financement par l’Arabie saoudite des mouvements fanatiques et des
329, 330
écoles wahhabites » .

Influence financière

Les estimations des dépenses de l'Arabie saoudite en faveur des causes religieuses à l'étranger représentent
331
« plus de 100 milliards de dollars » , entre 2 et 3 milliards de dollars par an depuis 1975 (à comparer au
332
budget annuel de la propagande soviétique de 1 milliard de dollars par an) et « au moins 87 milliards de
333
dollars  » sur la période 1987-2007 . Depuis la révolution iranienne de 1979, l'historien britannique
Charles Allen estime, quant à lui, que les autorités saoudiennes ont consacré plus de 70 milliards de dollars
334
à la diffusion de leur idéologie .

Ses largesses ont financé environ «  90  % de l'ensemble des dépenses religieuses  », à travers le monde
335
musulman, selon le journaliste Dawoud al-Shirian . Cela va des plus jeunes aux plus âgés, depuis les
336
enfants dans les madrasas jusqu'aux bourses d'études doctorales . « Des livres, des bourses d'études, des
fraternités étudiantes, des mosquées » (par exemple, « plus de 1 500 mosquées ont été construites à partir de
337
fonds publics saoudiens au cours des 50 dernières années ») ont été financées . ces fonds ont été alloués
à des journalistes et des universitaires, qui ont suivi et ont construit des campus satellites autour de l'Égypte
132
pour al-Azhar, l'université islamique la plus ancienne et la plus influente . Yahya Birt a comptabilisé
332, 338
« 1 500 mosquées, 210 centres islamiques et des douzaines d'académies et écoles musulmanes » .

Cette aide financière a grandement contribué à submerger les interprétations locales moins strictes de
335
l'islam, selon les observateurs tels que Dawood al-Shirian et Lee Kuan Yew , et a conduit à ce que
339
l'interprétation saoudienne (parfois appelée « pétro-Islam » ) soit perçue comme l'interprétation correcte -
340, 341
ou l'« étalon-or » de l'islam - dans l'esprit de nombreux musulmans .

Influence éducative
342
Selon Samir Amghar, des courants se proclamant de la véritable «  réforme  » (salafiyya en arabe)
343 344
connaissent un certain succès sur le web , notamment auprès de la jeunesse . Selon Jarman, c'est la
méconnaissance et la crédulité de nombreux jeunes musulmans sincères qui en font des proies faciles et leur
345
cible privilégiée .

Concrètement, dans les écoles des territoires contrôlés par Daesh, les programmes scolaires sont calqués sur
les manuels scolaires saoudiens et les professeurs enseignent le combat contre les chiites, dénoncent la
346, 347, 348
théorie de l’évolution et rejettent les arts et la musique .

Influence juridique

Sur la base de documents internes, une étude de droit comparé entre l'État islamique et l'Arabie saoudite fait
ressortir que les deux États appliquent quasiment les mêmes châtiments corporels pour tout une série de
350
« crimes » selon la charia .
Crimes et châtiments État islamique Arabie saoudite
Blasphème (insulter
Mort Mort
Dieu, prophète, religion)
Sodomie (masculine) Mort Mort
Trahison Mort Mort
Homicide (volontaire) Mort Mort
À la discrétion du
Calomnie 80 coups de fouet Square Dira, au centre de Riyad
juge
(chef-lieu du Nejd et capitale de
À la discrétion du
Consommation d'alcool 80 coups de fouet l'Arabie saoudite) plus connu
juge
localement sous le nom de « carré
Adultère (si marié) Lapidation Lapidation Chop-chop ». C'est l'emplacement
349
100 coups de fouet des décapitations publiques .
Adultère (si non marié) 100 coups de fouet
et exil d'un an
Amputation d'une Amputation de la
Vol
main main droite
Amputation des Amputation des
Banditisme (vol inclus)
mains et des pieds mains et des pieds
Banditisme (homicide et
Crucifiement Mort
vol inclus)

Répartition géographique
Depuis le xixe  siècle, le wahhabisme a ses bastions dans deux
régions isolées  ; le haut plateau du Nejd en Arabie saoudite, et la
41
presqu'île du Qatar .

Berceau du Nejd

Historiquement, le wahhabisme est originaire de la région centrale


351
du Nejd . Ses pratiques conservatrices sont fermement soutenues
là-bas plus que dans tout autre région du royaume plus à l'est ou à Le paysage du Nejd : le désert et
352, 353, 354 l'escarpement du Tuwaiq près de
l'ouest de celui-ci . Selon Glasse, l'assouplissement de
certaines doctrines et pratiques wahhabites à la suite de la conquête Riyad.
de la région du Hedjaz s'explique par «  ses traditions plus
cosmopolites et la circulation de pèlerins que les nouveaux
247
dirigeants ne pouvaient pas se permettre de s'aliéner  ».

Fief du Qatar

En dehors de l'Arabie saoudite, le seul autre pays « dont la population indigène est wahhabite et qui adhère
355, 356
à la croyance wahhabite  », est le Qatar, petite monarchie du Golfe persique , dont la version du
wahhabisme est nettement moins stricte.

Contrairement à l'Arabie saoudite, le Qatar a apporté des changements significatifs dans les années 1990.
Les femmes sont désormais autorisées à conduire et voyager de façon indépendante ; les non-musulmans
sont autorisés à consommer de l'alcool et du porc. Le pays parraine un festival de cinéma, a des « musées
d'art de classe mondiale  », abrite la chaîne d'informations Al Jazeera, accueillera la Coupe du monde de
football de 2022, et n'a pas d'autre force religieuse que les
politiques de moralité publique. Des Qataris attribuent son
interprétation différente de l'Islam à l'absence d'une classe cléricale
indigène et à l'autonomie de la bureaucratie (vis-à-vis de l'autorité
des affaires religieuses, des dotations, du Grand Mufti), et au fait
que les dirigeants qataris ne tirent pas leur légitimité d'une telle
356, 357
classe .

Toutefois, des préoccupations ont été exprimées sur le fait que les
implantations universitaires américaines telles que la Georgestown
School of Foreign Service  (en) et l'école de journalisme
Northwestern, abritée par la petite monarchie wahhabite du Qatar,
sont exposées à la propagande extrémiste épousée par les imams
wahhabites prêchant à la mosquée de la fondation du Qatar située
dans l'enceinte de la Cité de l'Éducation  ; grand campus où sont
implantées les universités américaines et européennes. La Cité de
l'Éducation a hébergé une série de prières et lectures religieuses
dans le cadre du programme annuel du Ramadan durant un mois en
2015. Les prières et lectures ont eu lieu à la nouvelle mosquée
cathédrale située dans l'enceinte de la Cité de l'Éducation de Doha,
partageant le même campus que les prestigieuses écoles aux États-
Unis telles que les universités A&M du Texas et Carnegie-Mellon.
Parmi les participants à ces lectures se trouvait un prédicateur
saoudien qui a décrit le massacre de Charlie Hebdo à Paris comme
la «  suite du film comique du 11 septembre 2001  » et un autre
Image satellitaire du Qatar.
prédicateur qui a affirmé que « les juifs et leurs auxiliaires doivent
358
être détruits  » . Cette mosquée extrémiste a été également
connue pour inviter des prédicateurs wahhabites judéophobes fustigeant les «  agresseurs sionistes  » dans
leurs sermons et invoquant Dieu de «  les dénombrer et les tuer complètement, sans épargner un (seul)
358
d'entre eux  » . Il existe d'autres allégations suggérant que le Qatar aurait renvoyé des professeurs en
359
Amérique au motif qu'ils seraient juifs et que les étudiants fréquentant les universités américaines au
360
Qatar seraient tenus de se vêtir de manière respectueuse (au sens du wahhabisme) .

Démographie
Une des estimations les plus détaillées de la population religieuse dans le golfe Persique est celle de
Mehrdad Izady qui estime, «  en utilisant des critères culturels et non confessionnels  », à seulement 4,56
millions le nombre de wahhabites dans la région du golfe Persique (contre 28,5  millions de sunnites et
42, 361
89 millions de chiites)  ; dont environ 4 millions en Arabie saoudite (surtout dans la région centrale du
42
Nejd) et le reste provenant majoritairement du Qatar et de l'Émirat de Charjah . Sont wahhabites  :
42 42 42
46,87 % des Qataris  ; 44,8 % des Émiratis  ; 5,7 % des Bahreïnis  ; et 2,17  % des Koweïtiens . Ils
42
représentent environ 0,5 % de la population musulmane dans le monde .

Personnalités wahhabites
362, 363
Mohammed ben Abdelwahhab (mort en 1792), fondateur
362
Abd Allah ibn Muhammad ibn Mohammed ben Abdelwahhab (mort en 1826), fils
362
Sulayman ibn Abd Allah (mort en 1818), petit-fils
362
Abd al-Rahman ibn Hassan (mort en 1869)
362
Abd al-Latif ibn Abd al-Rahman (mort en 1876)
362
362
Abd Allah ibn Abd al-Latif Al ash-Sheikh (mort en 1921)
364
Muhammad ibn Ibrahim Al ash-Sheikh (mort en 1969)
365
Abd al-Aziz ibn Baz (mort en 1999)
365
Mohammed ibn al-Uthaymin (mort en 2001)
366
Muhammad Nasir-ud-Din al-Albani (mort en 1999)

Notes et références
1. Houda Belabd, « Au 19ème siècle déjà, la réponse cinglante d’un alem marocain à Ibn
Abdelwahab » (https://www.medias24.com/IDEES/Livres/2741-Au-19eme-siecle-deja-la-rep
onse-cinglante-d-un-alem-marocain-a-Ibn-Abdelwahab.html), sur
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17 septembre 2016, p. 4 (ISSN 0395-2037 (https://www.worldcat.org/issn/0395-2037&lang=f
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lave-antiwahhabite_4999246_3218.html))
4. (en) Samer Al-Atrush, « Sunni Islam riven a new by ancient dispute » (http://www.dailymail.c
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17 septembre 2016
5. (en) Walled Abdul Rahman, « Al-Azhar’s Grand Imam: My Speech Did Not Exclude any
Sect at Grozny » (https://english.aawsat.com/waleed-abdul-rahman/news-middle-east/al-az
hars-grand-imam-speech-not-exclude-sect-grozny), Asharq al-Awsat, 18 novembre 2016
6. (ar) « ‫ لنترك السيسي لمصيره‬:‫ وآل الشيخ‬..‫الغضب يتواصل بالسعودية بعد مؤتمر الشيشان‬ » (http://a
rabic.cnn.com/middleeast/2016/09/01/azhar-saudi-islamic-sunna), cnn.com,‎
1er septembre 2016
7. (en) Ahmed Megahid, « Grozny conference stirs criticism of al-Azhar », The Arab Weekly,
no 73,‎18 septembre 2016, p. 73 (lire en ligne (http://www.thearabweekly.com/North-Africa/6
399/Grozny-conference-stirs-criticism-of-al-Azhar))
8. Certains sunnites disputent l'orthodoxie sunnite des wahhabites : cela a notamment été le
cas fait dans la déclaration finale d'une conférence tenue en août 2016, à Grozny sous le
patronage du président tchétchène, Ramzan Kadyrov 3. Par ailleurs, plusieurs participants a
cette conférence se sont dissocié de cette déclaration 4, et notamment, le cheikh Ahmed el-
Tayeb 5, 6, ainsi que l’institution dont il est grand iman, l’université al-Azhar au Caire 7,
laquelle est considérée comme l'institution de référence dans l’islam sunnite 3. La
déclaration finale de la conférence de Grozny aurait par ailleurs été amendée pour
finalement reconnaître le salafisme, et par extension le wahhabisme, comme une forme de
l'orthodoxie sunnite 4
9. « L’Imâm Ibnou ‘Âbidîn dénonce la secte wahhabite », Islam Sunnite,‎1er octobre 2014 (lire
en ligne (http://islamsunnite.net/limam-ibnou-abidin-denonce-la-secte-wahhabite/), consulté
le 27 mai 2018)
10. (en) Eugene Rogan, The Arabs : A History, New York, Basic Books, 2011, 608 p.
(ISBN 978-0-465-02504-6), p. 54-55
11. (en) David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, ix

« Thus, the mission's devotees contend that 'Wahhabism' is a misnomer for


their efforts to revive correct Islamic belief and practice. Instead of the
Wahhabi label, they prefer either Salafi, one who follows the ways of the first
Muslim ancestors (salaf), or muwahhid, one who professes God's unity. »
12. (pt) « CO16254 » (https://www.rsis.edu.sg/rsis-publication/rsis/co16254-salafis-and-wahha
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14. Henri Laoust, Les Schismes Dans L'islam, Paris, Payot, 1965, 608 p.
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PhD » (http://historyofislam.com/contents/resistance-and-reform/shaykh-ibn-abdul-wahhab-
of-najd/), historyofislam.com
24. Le Pacte de Nadjd, op. cit., p. 98 .
25. « […] mouvement qu'on appelle wahhabisme et qui compte environ 60 000 partisans. Ils
projettent de se saisir des richesses des sanctuaires de La Mecque et Médine, et entendent
fonder une religion monothéiste qui défie la religion mahométane » ; cité par G. Steinberg,
2003, op. cit., p. 36.
26. Guido Steinberg, « Religion et Etat en Arabie saoudite », La Pensée, PUF, no 335
« L'Arabie saoudite : un royaume en péril ? »,‎juillet-septembre 2003, p. 36.
27. Pascal Ménoret, « Le wahhabisme, arme fatale du néo-orientalisme » (https://www.cairn.inf
o/revue-mouvements-2004-6-page-54.htm), sur Cairn.info (consulté le 20 mars 2020).
28. While there is some consensus over these details, the opinion is not unanimous over the
specifics in regard to his place and date of birth. Seemingly his recognition with the Banu
Tamim tribe thought is in line with the justification by some scholars of being the inheritor of
the teachings of Ibn Taymiyyah.
29. Philby 1930: 8
30. Glassé 2003: 470
31. EI1: 1086
32. Tarikh Najd by 'Husain ibn Ghannam, vol. 1, p. 76–77
33. 'Unwan al-Majd fi Tarikh Najd, by 'Uthman ibn Bishr an-Najdi, vol. 1, p. 7–8
34. Shaikh Muhammad ibn 'Abd al-Wahhab, by Judge Ahmad ibn 'Hajar al-Butami, Pg. 17–19
35. Muhammad Ibn 'Abd al-Wahhab: His Da'wah and Life Story, by Shaikh ibn Baaz, Pg. 21
36. EBO Muḥammad ibn ʿAbd al-Wahhāb 2011
37. (en) « Wahhabi » (http://www.globalsecurity.org/military/world/gulf/wahhabi.htm) ,
GlobalSecurity.org, 27 avril 2005 (consulté le 10 mai 2008)
38. (en) « Wahhabi » (http://www.britannica.com/EBchecked/topic/634039/Wahhabi),
Encyclopædia Britannica Online (consulté le 12 décembre 2010)
39. Baptiste Brodard, « De la « Nation of Islam » au wahhabisme : identité culturelle et
religiosité chez les musulmans afro-américains », Cahiers de l'Institut Religioscope, no 11,‎
mars 2014, p. 9 (lire en ligne (http://www.religion.info/pdf/2014_03_Brodard.pdf))
40. (en) « Analysis Wahhabism » (https://www.pbs.org/wgbh/pages/frontline/shows/saudi/analy
ses/wahhabism.html), PBS Frontline (consulté le 13 mai 2014) : « For more than two
centuries, Wahhabism has been Saudi Arabia's dominant creed. It is an austere form of
Sunni Islam that insists on a literal interpretation of the Quran. Wahhabis believe that all
those who don't practice their form of Islam are heathens and enemies. [pas clair] Critics say
that Wahhabism's rigidity has led it to misinterpret and distort Islam, pointing to extremists
such as Osama bin Laden and the Taliban. Wahhabism's explosive growth began in the
1970s when Saudi charities started funding Wahhabi schools (madrassas) and mosques
from Islamabad to Culver City, California. »
41. (en) Cyril Glasse, The New Encyclopedia of Islam, AltaMira Press, 2001, p. 469

« A sect dominant in Saudi Arabia and Qatar, at the beginning of the 19th
century it gained footholds in India, Africa, and elsewhere. »

42. (en) Mehrdad Izady, « Demography of Religion in the Gulf » (http://gulf2000.columbia.edu/i


mages/maps/GulfReligionGeneral_lg.png), Mehrdad Izady, 2014
43. « En Arabie saoudite, la controverse du sang du Prophète » (https://www.letemps.ch/mond
e/2016/04/15/arabie-saoudite-controverse-sang-prophete), sur www.letemps.ch (consulté le
15 avril 2016)
44. Jacques-Jocelyn Paul (préf. Antoine Sfeir), Arabie saoudite : L'incontournable, Paris,
Riveneuve, 18 janvier 2016, 542 p. (ISBN 978-2-36013-305-5)
45. (en) Stig Stenslie, Regime Stability in Saudi Arabia : The Challenge of Succession,
Routledge, 2011, 184 p. (ISBN 978-0-415-69334-9, lire en ligne (https://books.google.com/b
ooks?id=GCSY_LYrj_gC&printsec=frontcover)), « Non royal segment elites », p. 53
46. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, 296 p.
(ISBN 978-1-84885-014-9), « Islam Began as a Stranger and Will Return as a Stranger »,
p. 7-39
47. Il est parfois décrit comme issue d'une tribu kharidjite 43, 44, par ailleurs cette assertion n'est
en général pas reprise dans la littérature académique, les origines tribales des Saoud
restant flous 45 et la littérature reste contradictoire 13, 46. Par ailleurs, les Ottomans dès 1802
ont monté une campagne de propagande assimilant les Wahhabites aux Kharidjites, tout
comme l'avait fait le frère de Muhammad, Sulameyn, mais en référence à la doctrine
wahhabite et non à la confession de la tribu des Saoud 46
48. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 18

« In 1744, Muhammad ibn Abd al-Wahhab arrived in al-Dir'iyya …. This was
the origin of the pact between religious mission and political power that has
endured for more than two and half centuries, a pact that has survived
traumatic defeats and episodes of complete collapse. »

49. Robert Lacey, Inside the Kingdom : Kings, Clerics, Modernists, Terrorists, and the Struggle
for Saudi Arabia, Viking, 2009, p. 10–11

«  the two … concluded a pact. Ibn Saud would protect and propagate the
stern doctrines of the Wahhabi mission, which made the Koran the basis of
government. In return, Abdul Wahhab would support the ruler, supplying him
with 'glory and power.' Whoever championed his message, he promised, 'will,
by means of it, rule and lands and men.' »

50. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 18

« Muhammad ibn Saud declared his readiness to back the mission against
unbelief and idolatry but insisted … two conditions. … Second, that Sheikh
Muhammad approve of Ibn Saud's taxation of al-Dir'iyya's harvests. The
reformer … replied that God might compensate the amir with booty and
legitimate taxes greater than the taxes on harvests. »

51. (en) David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, ix

« A neutral observer could define the Wahhabi mission as the religious reform
movement associated with the teachings of Muhammad ibn Abd al-Wahhab
(1703–1792). He and his followers believe that they had a religious obligation
to spread the call (in Arabic, da'wa) for a restoration of pure monotheistic
worship. »

52. Jeanette M. English, Infidel behind the paradoxical veil, vol. 1, AuthorHouse™, 2011, 1re éd.
(ISBN 978-1-4567-2810-6, LCCN 2011900551 (https://lccn.loc.gov/2011900551), lire en
ligne (https://books.google.com/books?id=k4Zr0yDjrHMC&pg=PA260)), chap. 14, p. 260

« In the last years of the 18th century, Ibn Saud attempted to seize control of
Arabia and its outer lying regions and his heirs spent the next 150 years in
this pursuit. This was done at the expense of the overlords of the Ottoman
Empire. Eventually, the house of Al Saud met with defeat at the hands of the
Ottoman and Egyptian armies, resulting in the burning of Diriyah. »
53. Youssef Michel Ibrahim, « The Mideast Threat That's Hard to Define », The Washington
Post,‎11 août 2002 (lire en ligne (http://www.cfr.org/religion/mideast-threat-s-hard-define/p47
02), consulté le 21 août 2014) :

« The Saudi minister of religion is always a member of the Al Sheikh family,


descendents of Ibn Abdul Wahab. Moreover links between Ibn Abdul Wahab
and the house of Saud have been sealed with multiple marriages. »

54. Cyril Glasse, The New Encyclopedia of Islam, AltaMira Press, 2001, p. 470

«  Ibn `Abd al-Wahhab branded all who disagreed with him as heretics and
apostates, thereby justifying the use of force in imposing his doctrine, and
political suzerainty with it, on neighboring tribes. It allowed him to declare
holy war (jihad), otherwise legally impossible, against other Muslims. To this
end, Ibn `Abd al-Wahhab also taught the use of firearms in place of the sword
and the lance, the traditional weapons of the desert. »

55. Hamid Algar, Wahhabism : A Critical Essay, Oneonta, NY, Islamic Publications
International, 2002, p. 1–2

« Wahhabis themselves prefer the titles al-Muwahhidun or Ahl al-Tauhid, 'the


asserters of the divine unity.' But precisely this self-awarded title springs from
a desire to lay exclusive claim to the principle of tawhid that is a foundation of
Islam itself; it implies a dismissal of all other Muslims as tainted by shirk.
There is no reason to acquiesce in this assumption of a monopoly, and
because the movement in question was ultimately the work of one man,
Muhammad b. abdal-Wahhab it is reasonable as well as conventional to
speak of 'Wahhabism' and Wahhabis. »

56. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 24

« Muhammad ibn Abd al-Wahhab … insisted that invoking and making vows
to holy men indeed constituted major idolatry and that it was proper to deem
as infidels anyone who failed to view such practices as idolatry. … He then
stated that if one admits that these practices are major idolatry, then fighting is
a duty as part of the prophetic mission to destroy idols. Thus, the idolater who
call upon a saint for help must repent, If he does so, his repentance is
accepted. If not, he is to be killed. [source: Ibn Ghannam, Hussien, Tarikh
najd. (Cairo 1961) p.438] … In the end, the debate … was not settled by
stronger argument but by force majeure through Saudi conquest, carried out
in the name of holy war, or jihad. »
57. « Saudi Arabia. Wahhabi Theology » (http://lcweb2.loc.gov/cgi-bin/query/r?frd/cstdy:@fiel
d%28DOCID+sa0044%29), December 1992, Library of Congress Country Studies (consulté
le 17 mars 2014) : « Muhammad ibn Saud turned his capital, Ad Diriyah, into a center for the
study of religion under the guidance of Muhammad ibn Abd al Wahhab and sent
missionaries to teach the reformed religion throughout the peninsula, the gulf, and into Syria
and Mesopotamia. Together they began a jihad against the backsliding Muslims of the
peninsula. Under the banner of religion and preaching the unity of God and obedience to
the just Muslim ruler, the Al Saud by 1803 had expanded their dominion across the
peninsula from Mecca to Bahrain, installing teachers, schools, and the apparatus of state
power. So successful was the alliance between the Al ash Shaykh and the Al Saud that
even after the Ottoman sultan had crushed Wahhabi political authority and had destroyed
the Wahhabi capital of Ad Diriyah in 1818, the reformed religion remained firmly planted in
the settled districts of southern Najd and of Jabal Shammar in the north. It would become the
unifying ideology in the peninsula when the Al Saud rose to power again in the next
century. »
58. At various times Ibn Abd al-Wahhab either waged not jihad but only qital (fighting) against
unbelievers… (en) Natana J. DeLong-Bas, Wahhabi Islam : From Revival and Reform to
Global Jihad, New York, Oxford University Press, USA, 2004, 1re éd., 370 p.
(ISBN 0-19-516991-3, lire en ligne (https://books.google.com/books?id=6LOiLHqNmwQC&
printsec=frontcover)), p. 203
59. … did not give his blessing to Ibn Saud's campaign of conquest, (en) Natana J. DeLong-
Bas, Wahhabi Islam : From Revival and Reform to Global Jihad, New York, Oxford
University Press, USA, 2004, 1re éd., 370 p. (ISBN 0-19-516991-3, lire en ligne (https://book
s.google.com/books?id=6LOiLHqNmwQC&printsec=frontcover)), p. 35

«  Ibn Abd al-Wahhab promised not to interfere with Muhammad Ibn Saud's
state consolidation, and Muhammad Ibn Saud promised to uphold Ibn Abd al
Wahhab's religious teachings. …

[But] there is a marked difference between noninterference in military


activities and active support and religious legitimation for them. … Rather
than actively supporting or promoting this conquest, Ibn Abd al-Wahhab
merely 'acceded' to it, hoping that Ibn Saud would get his fill of conquest and
then focus on more important matter – those pertaining to religious reform. In
fact, as evidence of the lack of religious support this military conquest
enjoyed, Ibn Abd al-Wahhab left Ibn Saud's company altogether during this
campaign, devoting himself instead to spiritual matters and prayer »

60. DeLong-Bas also maintains that Ibn Abd al-Wahhab waged jihad only in defense against
aggressive opponents: (en) Natana J. DeLong-Bas, Wahhabi Islam : From Revival and
Reform to Global Jihad, New York, Oxford University Press, USA, 2004, 1re éd., 370 p.
(ISBN 0-19-516991-3, lire en ligne (https://books.google.com/books?id=6LOiLHqNmwQC&
printsec=frontcover)), p. 38

« Opponents of the Wahhabi movement claimed religious justification for their


military actions by accusing the Wahhabis of ignorance, sorcery and lies … It
was only at this point – when the Wahhabi community was threatened – that
Ibn Abd al-Wahhab finally authorized a jihad as holy war to defend the
Wahhabis. However, even this defensive jihad remained limited in scope, as
fighting was permitted only against those who had either attacked or insulted
his followers directly. »
61. (en) Natana J. DeLong-Bas, Wahhabi Islam : From Revival and Reform to Global Jihad,
New York, Oxford University Press, 2004, 1re éd., 370 p. (ISBN 0-19-516991-3, lire en ligne
(https://books.google.com/books?id=6LOiLHqNmwQC&printsec=frontcover)), p. 245
62. (en) Natana J. DeLong-Bas, Wahhabi Islam : From Revival and Reform to Global Jihad,
New York, Oxford University Press, 2004, 1re éd., 370 p. (ISBN 0-19-516991-3, lire en ligne
(https://books.google.com/books?id=6LOiLHqNmwQC&printsec=frontcover)), p. 247–250
63. Force and Fanaticism : Wahhabism in saudi Arabia and Beyond, Londres, Hurst & Co,
2015, 1re éd., 256 p. (ISBN 978-1-84904-464-6, lire en ligne (https://books.google.com/book
s?id=4omMCwAAQBAJ&printsec=frontcover)), p. 49
64. Olivier Roy (dir.) et Antoine Sfeir (dir.), Columbia World Dictionary of Islamism, Columbia
University Press, 2007, p. 399–400

« The history of the Al Sa'ud dynasty is, therefore, one of political expansion
based on the Wahhabi doctrine. After the conclusion of the pact of 1744,
Muhammad Ibn Sa'ud, who at the time ruled only the Najd village of Dir'iya,
embarked on the conquest of neighboring settlements, destroying idols and
obliging his new subjects to submit to Wahhabi Islam. »

65. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009
(ISBN 978-0-85773-135-7, lire en ligne (https://books.google.com/books?id=SKf3AgAAQBA
J&pg=PA31)), p. 31

«  " … al-Jabarti reported the 1803 masacre at Ta'if, where Wahhabi forces
slaughtered the men and enslaved the women and children." »

66. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 38

« Ibrahim's ruthless prosecution of the war, al-Dir'iyya's leveling and the exile
of the emirate's political and religious leadership gave the same impression
to a sojourning European as it did to Arabian Bedouins and townsmen: The
Saudi emirate and the Wahahbi mission had been crushed once and for all. »

67. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 41
68. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 69

«  Wahhabism retained hegemony over Najd's religious life because of the


political shelter provided by Saudi power. In turn, the Saudi realm could
maintain its independence vis-a-vis Istanbul because of physical and
technological factors: Its geographical isolation, its lack of valuable
resources, the limits of nineteenth-century communications, transportation
and military technologies made conquest and pacification too costly for both
Cairo and Istanbul. These outside powers decided to leave the Saudis alone
so long as they did not revive the first amirate's impulse for expansion through
jihad and refrained from attacking Hijaz, Iraq and Syria. »

69. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, 296 p.
(ISBN 978-1-84885-014-9)

«  Outside of al-Qasim, the Rashidis left Wahhabi ulama in place a qadis


throughout Najd, including the amirate's capital Ha'il. By the 1880s,
generations of Najdi townsmen had lived in a Wahhabi milieu. The strict
monotheistic doctrine had been naturalized as the native religious culture. »
70. Le Pacte de Nadjd, op. cit., p. 52-56.
71. Jacques Benoist-Méchin, op. cit., p-87.
72. Olivier Da Lage, op. cit., p-28
73. Jacques Benoist-Méchin, op. cit., p-88.
74. Encyclopædia Universalis, s.a. Étiemble, professeur honoraire à l'université Paris-IV, 2008.
75. (en) Robert Dreyfuss, Devil's Game : How the United States Helped Unleash
Fundamentalist Islam, Metropolitan Books, 2006, 400 p. (ISBN 978-0-8050-8137-4), p. 42
76. Lacey, The Kingdom, 1981, p. 525
77. « Ambassade d'Arabie saoudite en France » (http://sefr.mofa.gov.sa/Detail.asp?InSectionID
=2892&InNewsItemID=42093)(Archive.org (https://web.archive.org/web/*/http://sefr.mofa.gov.sa/Detail.asp?InS
ectionID=2892&InNewsItemID=42093) • Wikiwix (https://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://sefr.mofa.gov.sa/Detail.as
p?InSectionID=2892&InNewsItemID=42093) • Archive.is (https://archive.is/http://sefr.mofa.gov.sa/Detail.asp?InSectionID
=2892&InNewsItemID=42093) • Google (https://webcache.googleusercontent.com/search?hl=fr&q=cache:http://sefr.mof
a.gov.sa/Detail.asp?InSectionID=2892&InNewsItemID=42093) • Que faire ?) (consulté le 30 mai 2017)
78. « Imam Muhammad bin Abdul Wahhab, Ibn Saud information resource » (http://www.ibnsau
d.info/main/9452.htm)(Archive.org (https://web.archive.org/web/*/http://www.ibnsaud.info/main/9452.htm) • Wikiwix
(https://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.ibnsaud.info/main/9452.htm) • Archive.is (https://archive.is/http://www.i
bnsaud.info/main/9452.htm) • Google (https://webcache.googleusercontent.com/search?hl=fr&q=cache:http://www.ibnsa
ud.info/main/9452.htm) • Que faire ?) : « Muhammad bin Abdul Wahhab sought the protection of
Muhammad bin Saud, in Ad-Dariyah, the home of the House of Saud… … they had
interests in common, pre-eminently a desire to see all the Arabs of the Peninsula brought
back to Islam in its simplest and purest form. In 1744, they therefore took an oath that they
would work together to achieve this end. »
79. Laurent Murawiec, « L’Arabie saoudite : un business familial », L’Histoire, no 286,‎
avril 2004, p. 18-19
80. Ahmad bin Zini Dahlan, Futuhat al-Islamiyya ba'd Mudiy al-Futuhat al-Nabawiyya, Beirut,
Dar Sidir, 1997, p. 2:234–45
81. Hamid Algar, Wahhabism : a Critical Essay, Islamic Publications International, 2002, p. 42
82. D. Van der Meulen, The Wells of Ibn Sa'ud, Routledge, 15 octobre 2000
(ISBN 978-0-7103-0676-0), p. 62–113
83. Geoff Simons, Saudi Arabia : the Shape of Client Feudalism, Palgrave, UK; MacMillan, US,
1998, p. 151–73
84. Christopher M. Blanchard, « The Islamic Traditions of Wahhabism and Salafiyya » (https://fa
s.org/sgp/crs/misc/RS21695.pdf), Updated January 24, 2008, Congressional Research
Service (consulté le 4 mai 2014) : « Since the foundation of the modern kingdom of Saudi
Arabia in 1932, there has been a close relationship between the Saudi ruling family and the
Wahhabi religious establishment.3 Wahhabi-trained Bedouin warriors known as the Ikhwan
were integral to the Al Saud family's military campaign to reconquer and unify the Arabian
peninsula from 1912 until an Ikhwan rebellion was put down by force in 1930. Thereafter,
Wahhabi clerics were integrated into the new kingdom's religious and political
establishment, and Wahhabi ideas formed the basis of the rules and laws adopted to govern
social affairs in Saudi Arabia. Wahhabism also shaped the kingdom's judicial and
educational policies. Saudi schoolbooks historically have denounced teachings that do not
conform to Wahhabist beliefs, an issue that remains controversial within Saudi Arabia and
among outside observers. », p. 2–3
85. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 102–3

«  What we do know is that Ibn Saud hewed to the dynastic tradition of


supporting Wahhabi ulama and giving them control over religious institutions.
At the same time, he tempered Wahhabi zeal when he felt that it clashed with
the demands of consolidating power in Hijaz and al-Hasa or the constraints of
firmer international boundaries maintained by the era's dominant power in the
region, Great Britain. Simply put, political considerations trumped religious
idealism. The same principle governed Ibn Saud's approach to adopting
modern technology, building a rudimentary administrative framework and
signing the oil concession with the Americans. »

86. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 88
87. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009 (lire en ligne (htt
p://ebooks.rahnuma.org/religion/Muslim_Sects/The-Wahhabi-Mission-and-Saudi-Arabia.pd
f)), p. 77

« The Ikhwan pressed for strict adherence to Wahhabi norms, but Ibn Saud
was willing to take a more relaxed approach to matters like smoking tobacco
and worship at shrines »

88. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 76–7

« Wahhabi ulama ordered the demolition of several Shiite mosques and took
over teaching and preaching duties at the remaining mosques in order to
convert the population. … some Shiites emigrated to Bahrain and Iraq. … The
intensive phase of Wahhabi coercion lasted about one year. When ibn Saud
decided to curb the Ikhwan, he permitted the shiites to drive away Wahhabi
preachers. »

89. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 78

«  Ibn Saud designated local dignitaries in Mecca and Jeddah to enforce


loosely the Wahhabi prohibition of tobacco, alcohol, playing cards and the
phonograph. The outcome of this approach was the preservation of a more
relaxed atmosphere in Hijaz than in Najd. Standards would stiffen when Ibn
Saud arrived for the pilgrimage with a retinue of Wahhabi ulama and then
slacken with his departure. …[Ibn Saud] even pioneered the use of
automobiles to transport pilgrims from Jeddah to Mecca over the objections of
Wahhabi ulama who considered them a prohibited innovation. In another sign
of Ibn Saud's willingness to disregard Wahhabi sensibilities, he allowed
Shiites to perform the pilgrimage. »

90. see also: Glasse, Cyril, The New Encyclopedia of Islam, Rowman & Littlefield, (2001),
p. 469–472
91. Michael Cook, Commanding Right and Forbidding Wrong in Islamic Thought, Cambridge
University Press, 2001
92. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 95

« [the first] documented instance of a formal committee to enforces the duty


dates to 1926, [when the official Saudi newspaper in Mecca published the
news of its establishment] »

93. « The First Ikhwan Rebellion 1927-1928. Wars of the World » (http://www.onwar.com/aced/n
ation/ink/iraq/fikhwan1927.htm), Globe University (consulté le 29 avril 2014) : « They
attacked Ibn Sa'ud for introducing such innovations as telephones, automobiles, and the
telegraph and for sending his son to a country of unbelievers (Egypt). Despite Ibn Sa'ud's
attempts to mollify the Ikhwan by submitting their accusations to the religious scholars
('ulama'), they provoked an international incident by destroying an Iraqi force that had
violated a neutral zone established by Great Britain and Ibn Sa'ud between Iraq and Arabia
(1927-28); the British bombed Najd in retaliation. »
94. « University of Central Arkansas, Middle East/North Africa/Persian Gulf Region » (http://facu
lty.uca.edu/markm/tpi_narrative_middleeast.htm)(Archive.org (https://web.archive.org/web/*/http://faculty.u
ca.edu/markm/tpi_narrative_middleeast.htm) • Wikiwix (https://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://faculty.uca.edu/mar
km/tpi_narrative_middleeast.htm) • Archive.is (https://archive.is/http://faculty.uca.edu/markm/tpi_narrative_middleeast.ht
m) • Google (https://webcache.googleusercontent.com/search?hl=fr&q=cache:http://faculty.uca.edu/markm/tpi_narrative
_middleeast.htm) • Que faire ?)
(consulté le 30 mai 2017)
95. Gustave Le Bon, La civilisation des Arabes, 1884 (lire en ligne (http://classiques.uqac.ca/cla
ssiques/le_bon_gustave/civilisation_des_arabes/Arabes_Livres_1_2.pdf)), p. 77
96. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 47–9

«  Ibn Atiq considered the first category, those who willingly fall in with the
idolaters to be infidels. … Those in the second category are not infidels but
sinners because they stay with idolaters for the sake of wealth or preserving
family ties; … it is a sin, however, to remain in their land even if in one's heart
one hates the idolaters. … Those in the third category are free of any blame.
They openly practise religion or are compelled to reside among idolaters. …
For the rest of the nineteenth century strict enforcement of this aversion to
mixing with idolaters—and in Wahhabi terms, most Muslims fell into that
category—would remain the norm of in Wahhabi discourse. »

97. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 130
98. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 144

« Ahl-i Hadith scholars and Wahhabis agreed that Sufis and Shiites were not
true believers. The movement also shared with the Wahhabis that desire to
revive the teachings of Ibn Taymiyya and a tendency to express intolerance
toward other Muslims (Ahl-i Hadith preachers compared Delhi's Muslims to
idolaters). »

99. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 134
quote=Alusi began a campaign against ritual innovations in Sufi orders like music, dance
and veneration of saints' tombs
00. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 133
01. Hamid Algar, Wahhabism : A Critical Essay, Oneonta, NY, Islamic Publications
International, 2002, p. 46

«  Rashid Rida (d.1935) … After a visit to the newly conquered Hijaz, he


published a work praising the Saudi ruler as the savior of the Haramayn and
a practitioner of authentic Islamic rule and, two years later, an anthology of
Wahhabi treatises. [why?] … the aftermath of World War One saw both the
abolition of the Ottoman caliphate and the failure of Sharif Husay to gain
either a pan-Arab kingdom or acceptance by Muslim as a candidate for a
revived caliphate. It is, then perhaps, not surprising that persons of salafi
tendency … casting around in desperation for a hero, should have begun to
view Ibn Sa'ud with favor and to express sympathy for Wahhabism. »

02. However, Rida had some liberal religious ideas and after his death his works were banned
in Saudi Arabia.Khaled Abou El Fadl, The Great Theft : Wrestling Islam from the Extremists,
Harper San Francisco, 2005, p. 92

«  Rida's liberal ideas and writings were fundamentally inconsistent with


Wahhabism, and this is why after Rida's death, the Wahhabis regularly
condemned and maligned Rida. … the Saudis banned the writings of Rida,
successfully preventing the republication of his work even in Egypt, and
generally speaking made his books very difficult to locate »

03. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 138
04. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 103 quote=By
the early 1950s, Saudi Arabia was by no means a modern state. … Nevertheless, the twin
pressures of controlling regions outside the Wahhabi heartland and navigating the currents
of regional politics led him to take steps that punctured the seal between the internal land of
belief and the outside land of idolatry.
05. see also David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 155
06. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 151–52

«  in the 1950s and 1960s, two dramatic shift in Arab regional and Saudi
domestic politics brought Islam to the fore as an element in the kingdom's
international relations. …[1] the polarization of Arab politics between
revolutionary (republican, nationalist) regimes and conservative monarchies
and, [2] in the domestic realm, the assimilation of political ideologies
sweeping nearby Arab lands. »
07. Hamid Algar, Wahhabism : A Critical Essay, Oneonta, NY, Islamic Publications
International, 2002, p. 49

«  It was in the bosom of this organization, intended to eclipse all other


supranational Islamic organizations, that a closer association between
leading Salafis and Wahhabis came into being. Its constituent council, which
met for the first time in December 1962, was headed by the then chief mufti of
Saudi Arabia, Muhammad b. Ibrahim Al al-Shaykh, a lineal descendant of
Muhammad b. Abd al-Wahhab, and the presidency remains to this day vested
in the Saudi chief mufti. Included among its eight other members were
important representatives of the Salafi tendency: Sa'id Ramadan, son-in-law
of Hasan al-Banna, … Maulana Abu l-A'la Maududi … Maulanda Abu 'l-
Hasan Nadvi (d. 2000) of India. In accordance with statute, the head of the
league's secretariat has always been a Saudi citizen, the first to occupy the
post being Muhammad Surur al-Sabban. »

08. Francis Robinson, « review of The Wahhabi Mission and Saudi Arabia », Journal of the
Royal Asiatic Society, vol. 16,‎novembre 2006, p. 320–322
(DOI 10.1017/s1356186306286474 (https://dx.doi.org/10.1017/s1356186306286474),
JSTOR 25188657 (https://jstor.org/stable/25188657)) :

« Then, the book [The Wahhabi Mission and Saudi Arabia] widens its focus
to embrace the world beyond Arabia and to demonstrate how the Wahhabis
and Islamic revivalists in the world beyond, members of the Muslim
Brotherhood and supporters of the Ahl-i Hadith and the Jamaat-i Island, found
common cause in their rejection of the West and its ways which were so
deleterious of Muslim piety and values. »

09. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 153

« The League also sent missionaries to West Africa, where it funded schools,
distributed religious literature and gave scholarships to attend Saudi religious
universities. These efforts bore fruit in Nigeria's Muslim northern region with
the creation of a movement (the Izala Society) dedicated to wiping out ritual
innovations. Essential texts for members of the Izala Society are Muhammad
ibn Abd al-Wahhab's treatise of God's unity and commentaries by his
grandsons. »

10. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009 (lire en ligne (htt
p://ebooks.rahnuma.org/religion/Muslim_Sects/The-Wahhabi-Mission-and-Saudi-Arabia.pd
f)), p. 5

« The decision to offer asylum to Muslim Brothers fleeing persecution at the


hands of secular Arab regimes was part of an effort to consolidate the bastion
of Islam against atheist currents. No one could have foreseen that the Muslim
Brothers would successfully spread their ideas in the kingdom and erode
Wahhabism's hegemony. »
11. « In Depth Profile: Egypt's Muslim Brotherhood » (http://www.aljazeera.com/indepth/2011/0
2/201126101349142168.html), 06 Feb 2011, Al Jazeera (consulté le 29 avril 2014) : « …
targets of state repression. When Gamal Abdel Nasser took over Egypt in 1952, the Muslim
Brotherhood is said to have welcomed the coup, but this budding relationship did not last.
An attempted assassination on Nasser in 1954, blamed by the authorities on elements of
the Brotherhood, saw the movement face a crackdown that led to the imprisonment of Qutb
and other members. In 1956, the organisation was repressed and banned and Qutb was
executed in 1966. However, it continued to grow, albeit underground. »
12. Alan Godlas, « The Muslim Brotherhood in 'Iraq Until 1991 » (http://islam.uga.edu/muslim_b
rotherhood_iraq.html), University of Georgia (consulté le 12 juin 2014)
13. Gilles Kepel, The War for Muslim Minds, Belknap Press of Harvard University Press, 2004,
p. 156

«  In the melting pot of Arabia during the 1960s, local clerics trained in the
Wahhabite tradition joined with activists and militants affiliated with the
Muslim Brothers who had been exiled from the neighboring countries of
Egypt, Syria, and Iraq—then allies of Moscow. »

14. House, Karen Elliott, On Saudi Arabia : Its People, past, Religion, Fault Lines and Future,
Knopf, 2012, p. 144,

«  In the 1960s, when Faisal became king, he championed the creation of


public schools across the kingdom for boys—and also girls. The largely
illiterate nation had few qualified teachers, so the government dispatched
emissaries abroad, mostly to Egypt and Jordan, to recruit teachers with
substantive skills who also were devout Muslims. A hallmark of King Faisal's
reign was an effort to create an Islamic alliance in the Middle East to counter
the Arab nationalism of Egypt's president, Gamel Abdel Nasser. When
Nasser, a nationalist strongman and sworn enemy of Saudi Arabia, turned on
his country's conservative Muslim Brotherhood, King Faisal welcomed those
religious conservatives into Saudi Arabia as scholars and teachers,
reinforcing the fundamentalist hold on the young Ministry of Education,
founded in 1954 under his predecessor and half-brother, King Saud. »
15. Robert Lacey, Inside the Kingdom : Kings, Clerics, Modernists, Terrorists, and the Struggle
for Saudi Arabia, Viking, 2009, p. 56–57

«  The ambitions of the Muslim Brotherhood were similar to those of the


Salafis and also of the dawah wahhabiya (Wahhabi mission)—to reestablish
the order of Allah and to bring about the perfect Islamic states. But the rhetoric
of the Brotherhood dealt in change-promoting concepts like social justice,
anticolonialism, and the equal distribution of wealth. Politically they were
prepared to challenge the establishment in a style that was unthinkable to
mainstream Wahhabis, who were reflexively deferential to their rulers, and
enablers, the House of Saud. It was heady stuff for the young students of
Jeddah, taking the Wahhabi values they had absorbed in childhood and
giving them a radical, but still apparently safe, religious twist. They had
learned of jihad at school as an instantly romantic concept—part of history.
Now they were hearing of its practical possibility today, and they could even
make personal contact with jihad in the barrel-chested shape of Abdullah
Azzam, who gave lectures in both Jeddah and Mecca in the early 1980s. The
Saudi government had welcomed ideologues like Azzam and Mohammed,
the surviving Qutub, to the Kingdom as pious reinforcement against the
atheistic, Marxist-tinged thinking of their Middle Eastern neighborhood. But in
the process they were exposing young Saudi hearts and minds to a still more
potent virus—hands-on, radical Islam. »

16. Gilles Kepel, The War for Muslim Minds : Islam and the West, Belknap Press, 2006, p. 173–
4

«  Within the kingdom itself, the Muslim Brothers obeyed the prohibition on
proselytizing to Saudi subjects [but] … contributed to discussion circles and
frequented the salons held by princes … Methodically but without fanfare, the
Brothers took control of Saudi Arabia's intellectual life, publishing books that
extended their influence among educators and generally making themselves
politically useful while obeying the orders that kept them away from the
pulpits. »

17. House, Karen Elliott, On Saudi Arabia : Its People, past, Religion, Fault Lines and Future,
Knopf, 2012, p. 156

«  Stephane Lacroix, a Saudi expert at the Institute of Political Studies in


Paris, sums up the battle over education in Saudi Arabia: 'The education
system is so controlled by the Muslim Brotherhood, it will take 20 years to
change—if at all. Islamists see education as their base so they won't
compromise on this.' [source: telephone interview by author Karen House] »

18. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 201

« The content analysis reveals both Wahhabi doctrine and Muslim Brothers
themes. In fact, the Muslim Brother imprint on this sample of Saudi
schoolbooks is striking. Apparently members of the organization secured
positions in the Ministry of Education, which they used to propagate their
ideas. »
19. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 112

« A new Islamic university in Medina was created to train proselytizers and its
regulations called for 75 % of its students to come from abroad. »

20. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 164
21. David Commins, The WahhaThe Wahhabi Mission and Saudi Arabiabi Mission and Saudi
Arabia, I.B.Tauris., 2006 (lire en ligne (https://books.google.com/books?id=kQN6q16dIjAC&
pg=PA185&dq=It+is+instead+a+part+of+contemporary+jihadist+tendency+that+evolved+fro
m+the+teachings+of+Sayyid+Qutb)), p. 185

« David Commins, in The Wahhabi Mission and Saudi Arabia …believes that
'the ideology of Osama bin Laden and al-Qaeda is not Wahhabi. It is instead
a part of contemporary jihadist tendency that evolved from the teachings of
Sayyid Qutb…in other words; Al-Qaeda belongs to an offshoot of twenty-first
century Muslim revivalist ideology, not Wahhabism.' … agrees with DeLong-
Bas's conclusions that Al-Qaeda's ideology evolved with the introduction of
Salafi ideas from Sayyid Qutb and other Muslim Brotherhood members. »

22. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009 (lire en ligne (htt
p://ebooks.rahnuma.org/religion/Muslim_Sects/The-Wahhabi-Mission-and-Saudi-Arabia.pd
f)), p. 172

«  the pronouncements and actions [of Juhayman, the leader of the 1979
Grand Mosque seizure] indicated that a combustible mix of Wahhabi and
modern Islamic revivalism was brewing in the niches of Saudi mosques.
Exactly how and when these elements combined has not yet been
established beyond the common knowledge that Saudi Arabia opened its
doors to members of the Muslim Brothers fleeing repression by secular
regimes in Egypt and Syrian in the later 1950s and 1960s They spread their
ideas by occupying influential positions in educational institutions and
circulating their literature. »

23. Gilles Kepel, The War for Muslim Minds, Belknap Press of Harvard University Press, 2004,
p. 157

«  In the melting pot of Arabia during the 1960s, local clerics trained in the
Wahhabite tradition joined with activists and militants affiliated with the
Muslim Brothers who had been exiled from the neighboring countries of
Egypt, Syria, and Iraq—then allies of Moscow. This blend of traditionalists
and modern Islamist militants served the kingdom's interests well at first,
because it countered the threat of a 'progressive', pro-Soviet Islam—the brand
preached at Al Azhar University in Egypt during the Nasser regime. But
eventually this volatile mixture would explode in the Saudis' hands. »

24. Le Pacte de Nadjd, op.cit, pages 205-216


25. Charles Saint-Prot. Islam. l'avenir de la Tradition entre révolution et occidentalisation. Paris:
Le Rocher, 2008.
26. (en) Henri Lauzière, The Making of Salafism : Islamic Reform in the Twentieth Century, New
York, Columbia University Press, 2015, 328 p. (ISBN 978-0-231-17550-0), chap. 6, p. 199-
230
27. (en) David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, London, UK, I.B.Tauris,
2006, 288 p. (ISBN 978-1-84511-080-2), p. 130-154
28. (en) Khaled Abou El Fadl, The Search for Beauty in Islam : A Conference of the Books,
Rowman & Littlefield Publishers, 2005, 428 p. (ISBN 978-0-7425-5094-0, lire en ligne (http
s://books.google.com/books?id=Rzzlj9K9KXYC&printsec=frontcover)), p. 192
29. L’université de Médine est à l'origine d'une version anglaise du Coran connue comme le
Noble Coran (traduit par Hilali et Khan en 1977), largement diffusée dans les pays anglo-
saxons; on la trouve à titre gracieux dans la plupart des centres culturels islamiques
d’Amérique. Ce document a été critiqué comme un cheval de Troie du salafisme (par
exemple, la version anglaise des versets coraniques 24:31 et 33:59, ayant trait au voile
islamique, fait explicitement mention des parties du corps à couvrir, à savoir toutes sauf les
yeux, ce qu'une lecture littérale du texte originel ne permet pas d'affirmer) 128
30. Robert Lacey, The Kingdom : Arabia and the House of Sa'ud, Harcourt Brace Javonovich,
1981, back cover
31. Kepel, Jihad, 2003, p. 72
32. Murphy, Caryle, Passion for Islam : Shaping the Modern Middle East: the Egyptian
Experience, Simon and Schuster, 2002 p. 32
33. House, Karen Elliott, On Saudi Arabia : Its People, Past, Religion, Fault Lines and Future,
Knopf, 2012, p. 234

« A former US Treasury Department official is quoted by Washington Post


reporter David Ottaway in a 2004 article [Ottaway, David The King's
Messenger New York: Walker, 2008, p.185] as estimating that the late king
[Fadh] spent 'north of $75 billion' in his efforts to spread Wahhabi Islam.
According to Ottaway, the king boasted on his personal Web site that he
established 200 Islamic colleges, 210 Islamic centers, 1500 mosques, and
2000 schools for Muslim children in non-Islamic nations. The late king also
launched a publishing center in Medina that by 2000 had distributed 138
million copies of the Koran worldwide. »

34. Gilles Kepel, Jihad : The Trail of Political Islam, I.B. Tauris, 2003 (lire en ligne (https://books.
google.com/books?id=OLvTNk75hUoC&pg=PA61)), p. 61–2
35. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 176
36. Azzam was a lecturer at King Abdulaziz University in Jeddah and active in the Muslim
World League
37. Defense of the Muslim Lands, the First Obligation after Faith.
38. Kepel, Gilles, Jihad: The Trail of Political Islam, 2003, p. 145-7
39. Youssef Aboul‐Enein,, « The Late Sheikh Abdullah Azzam's Books » (http://www.dtic.mil/dti
c/tr/fulltext/u2/a488033.pdf), sur dtic.mil, Combating Terrorism Center (consulté le
5 juin 2014)
40. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 174
41. Kepel, Gilles, Jihad: The Trail of Political Islam by Gilles Kepel, p. 143
42. Gilles Kepel, Jihad : The Trail of Political Islam by, Harvard University Press, 2002, p. 139

«  The summit of the Organization of the Islamic Conference at Taif, Saudi


Arabia, in January 1981, which had reached a consensus on the idea of
launching a jihad for the liberation of Jerusalem and Palestine, refused to do
the same for Afghanistan. Instead, it confined itself to calling on all Islamic
states to cooperate with the UN secretary general in bringing an end to a
situation that was 'prejudicial to the Afghan people.' »
43. Spread of Wahhabism was done at request of West during Cold War – Saudi crown prince
(https://newsline.com/spread-of-wahhabism-was-done-at-request-of-west-during-cold-war-s
audi-crown-prince/)
44. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 63

« It is important to emphasize, however, that the 1979 rebels were not literally
a reincarnation of the Ikhwan and to underscore three distinct features of the
former: They were millenarians, they rejected the monarchy and they
condemned the wahhabi ulama. »

45. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 163
46. Benjamin, The Age of Sacred Terror (2002) p. 90
47. Salame, Ghassan, "Islam and politics in Saudi Arabia", Arab Studies Quarterly, v.ix n.3
(1987), p. 321
48. Gilles Kepel, The War for Muslim Minds, Belknap Press of Harvard University Press, 2004,
p. 179

«  in keeping with a pattern dating back to the alliance between the royal
family and tribal clerics, in which the ulema occupy center stage in times of
crisis and turn the situation to their own advantage. But the 1980s iteration of
this tradition, the religious leaders called upon by the royal family to
reestablish moral order were not Wahhabite clerics but were rather sahwa
militants whose belief system was a hybrid of Salafism and Qutbist thought
and whose allegiances lay outside the Saudi kingdom. »

49. Wright, Sacred Rage, (2001), p. 155


50. Robert Lacey, Inside the Kingdom : Kings, Clerics, Modernists, Terrorists, and the Struggle
for Saudi Arabia, Viking, 2009, p. 49–52
51. Glasse, Cyril, The New Encyclopedia of Islam, Rowman & Littlefield, (2001), p. 469–472
52. Robert Lacey, Inside the Kingdom : Kings, Clerics, Modernists, Terrorists, and the Struggle
for Saudi Arabia, Viking, 2009, p. 48

«  'Those old men actually believed that the Mosque disaster was God's
punishment to us because we were publishing women's photographs in the
newspapers,' says a princess, one of Khaled's nieces. 'The worrying thing is
that the king [Khaled] probably believed that as well.' … Khaled had come to
agree with the sheikhs. Foreign influences and bida'a were the problem. The
solution to the religious upheaval was simple -- more religion. »

53. Stéphane Lacroix, « Saudi Arabia's Muslim Brotherhood predicament », Washington Post,‎
20 mars 2014 (lire en ligne (https://www.washingtonpost.com/blogs/monkey-cage/wp/2014/
03/20/saudi-arabias-muslim-brotherhood-predicament/), consulté le 20 mars 2014)
54. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 176

« … Iraq's 2 August 1990 invasion of Kuwait. Saddam Hussein's annexation


of the oil-rich amirate alarmed Riyadh and Washington, in large measure
because his intentions were unclear: Did he intend to push south to seize the
oil fields in Saudi Arabia's Eastern province. »
55. (en) Natana J. DeLong-Bas, Wahhabi Islam : From Revival and Reform to Global Jihad,
USA, Oxford University Press,, 2004, 1re éd., 370 p. (ISBN 0-19-516991-3, lire en ligne (http
s://books.google.com/books?id=6LOiLHqNmwQC&printsec=frontcover)), p. 269

«  For the Muslim Saudi monarchy to invite non-Muslim American troops to


fight against Muslim Iraqi soldiers was a serious violation of Islamic law. An
alliance between Muslims and non Muslims to fight Muslims was also
specifically forbidden by the teachings of Ibn Abd al-Wahhab »

56. William McCants, « Islamist Outlaws », Foreign Affairs,‎17 mars 2014 (lire en ligne (http://w
ww.foreignaffairs.com/articles/141038/william-mccants/islamist-outlaws), consulté le
19 avril 2014)
57. Gilles Kepel, Jihad : The Trail of Political Islam, I.B.Tauris, 2002, p. 150, 218, 225–6
58. Ed Husain, The Islamist : Why I joined Radical Islam in Britain, what I saw inside and why I
left, Penguin Books, 2007, p. 246

« In contemporary Wahhabism there are two broad factions. One is publicly
supportive of the House of Saud, and will endorse any policy decision
reached by the Saudi government and provide scriptural justification for it.
The second believe that the House of Saud should be forcibly removed and
the wahhabi clerics should take charge. Osama bin Laden and al-Qaeda are
from the second school. »

59. Gilles Kepel, Jihad : The Trail of Political Islam, The Belknap Press of Harvard University
Press, 2002, p. 220

« According to the militants, there were, however, two kinds of salafist, as they
defined them. The sheikists had replaced the adoration of Allah with the
idolatry of the oil sheiks of the Arabian peninsula, with the Al Saud family at
their head. Their theorist was Abdelaziz bin Baz… the archetypal court ulema
(ulama al-balat)…. They had to be striven against and eliminated. Confronted
by the sheikist traitors, the jihadist-salafists had a similarly supercilious
respect for the sacred texts in their most literal form, but they combined it with
an absolute commitment to jihad, whose number-one target had to be
America, perceived as the greatest enemy of the faith. The dissident Saudi
preachers Hawali and Auda were held in high esteem by this school »

60. Michael R. Dillon, « WAHHABISM: IS IT A FACTOR IN THE SPREAD OF GLOBAL


TERRORISM? » (http://www.dtic.mil/dtic/tr/fulltext/u2/a509109.pdf), September 2009, Naval
Post-Graduate School (consulté le 2 avril 2014), p. 27–38
61. Ahmad Moussalli, « Wahhabism, Salafism and Islamism: Who Is The Enemy? » (http://confli
ctsforum.org/briefings/Wahhabism-Salafism-and-Islamism.pdf), Conflicts Forum Monograph,
janvier 2009 (consulté le 8 juin 2014)
62. « How much did the September 11 terrorist attack cost America? » (http://www.iags.org/cost
of911.html), 2004, Institute for the Analysis of Global Security (consulté le 30 avril 2014)
63. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 172
64. David E Long, « Saudi Arabia [review of Wahhabi Islam by Natana DeLong-Bas] », Middle
East Journal, vol. 59,‎2005, p. 316–19 (JSTOR 4330135 (https://jstor.org/stable/4330135))
65. (en) Murtaza Haider, « European Parliament identifies Wahabi and Salafi roots of global
terrorism », Dawn.com,‎22 juillet 2013 (lire en ligne (http://www.dawn.com/news/1029713),
consulté le 3 août 2014)
66. (en) « Terrorism: Growing Wahhabi Influence in the United States » (https://www.gpo.gov/fds
ys/pkg/CHRG-108shrg91326/pdf/CHRG-108shrg91326.pdf), 26 juin 2003 : « Journalists
and experts, as well as spokespeople of the world, have said that Wahhabism is the source
of the overwhelming majority of terrorist atrocities in today's world, from Morocco to
Indonesia, via Israel, Saudi Arabia, Chechnya. Jon Kyl, US Senator for Ohio »
67. Our good name: a company's fight to defend its honor (https://books.google.com/books?id=Z
SgDKrsBDosC&pg=PA720) J. Phillip London, C.A.C.I., Inc – 2008, "wahhabism is
considered in particular an ultra-conservative orientation".
68. (en) Steven Schwartz, « Saudi Arabia and the Rise of the Wahhabi Threat » (http://www.mef
orum.org/535/saudi-arabia-and-the-rise-of-the-wahhabi-threat), sur meforum (consulté le
24 juin 2014)
69. (en) Ron Kampeas, « Fundamentalist Wahhabism Comes to U.S. » (http://www.beliefnet.co
m/Faiths/Islam/2001/12/Fundamentalist-Wahhabism-Comes-To-U-S.aspx), Belief.net,
Associate Press (consulté le 27 février 2014)
70. Robert Lacey, Inside the Kingdom : Kings, Clerics, Modernists, Terrorists, and the Struggle
for Saudi Arabia, Viking, 2009, p. 234–6

«  A few days later another article appeared delivering the same verdict.
Prince Talal bin Abdul Aziz .. ranked high in the brotherly pecking order ….
The sheikhs and ulema had very valuable advice to offer, wrote the prince,
but it was no more than that—advice. They should not consider that they were
among 'those who govern.' Dr. Turki's bid for a direct role in Saudi
government was firmly slapped down, and the reverend doctor did not argue
back. »

71. Peter Coy, « Online Education Targets Saudi Arabia's Labor Problem, Starting With
Women », Bloomberg Businessweek,‎16 juillet 2014 (lire en ligne (http://www.businesswee
k.com/articles/2014-07-16/can-online-classes-fix-saudi-arabias-broken-labor-market),
consulté le 26 septembre 2014) :

«  Saudi citizens account for two-thirds of employment in the high-paying,


comfortable public sector, but only one-fifth of employment in the more
dynamic private sector, according to the International Monetary Fund (PDF). »

72. « Census shows Kingdom's population at more than 27 million », Saudi Gazette,‎
24 novembre 2010 (lire en ligne (http://www.saudigazette.com.sa/index.cfm?method=home.r
egcon&contentID=2010112487888&archiveissuedate=24/11/2010))
73. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2006, p. 6

« In 2003-2004, Saudi cities were the scene of a wave of suicide bombings,
killings of westerners and gun battles between Saudi security forces and
militants. … members of Al Saud decided it might be time to trim
Wahhabism's domination by holding a series of National Dialogues that
included Shiites, Sufis, liberal reformers, and professional women. At present,
the indications are not good for true believers in Wahhabi doctrine. But as its
history demonstrates, the doctrine has survived crises before. »

74. Christopher Boucek, « Saudi Fatwa Restrictions and the State-Clerical Relationship » (htt
p://carnegieendowment.org/2010/10/27/saudi-fatwa-restrictions-and-state-clerical-relationsh
ip/6b81), Carnegie Endowment, 27 octobre 2010
75. Lucien Oulahbib, « Obama défend le wahhabisme « classique » » (https://www.contrepoint
s.org/2014/09/13/180682-obama-defend-le-wahhabisme-classique), sur Contrepoints,
13 septembre 2014 (consulté le 1er juin 2016)
76. Elizabeth Rubin, « The Jihadi Who Kept Asking Why », New York Times,‎7 mars 2004 (lire
en ligne (https://www.nytimes.com/2004/03/07/magazine/the-jihadi-who-kept-asking-why.ht
ml), consulté le 22 juillet 2014) :

«  When Saudi intellectuals began worrying aloud that Saudi mosques and
schools were fostering hatred of non-Wahhabists among young men, the
religious establishment—which ensures that the kingdom follows a strictly
puritanical interpretation of Islamic law—reacted with righteous anger, as if its
social authority were under threat. Prince Nayef defended the religious
establishment and blamed instead a foreign import—the Muslim Brotherhood,
the radical Islamic political organization founded in Egypt in the 1920s—for
the kingdom's problems. For years, Saudi Arabia sheltered and embraced the
Brotherhood activists, and now, Prince Nayef told the press, the Brotherhood
had turned against the Saudis and were destroying the Arab world. »

77. John Mintz et Douglas Farah, « In Search of Friends Among The Foes U.S. Hopes to Work
With Diverse Group », The Washington Post,‎10 septembre 2004 (lire en ligne (https://www.
washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A12823-2004Sep10.html), consulté le
28 novembre 2012)
78. « L'Arabie saoudite cultive l'héritage du wahhabisme » (http://www.leparisien.fr/flash-actualit
e-culture/l-arabie-saoudite-cultive-l-heritage-du-wahhabisme-18-10-2015-5197321.php), sur
leparisien.fr (consulté le 1er juin 2016)
79. « Saudi Arabia. Wahhabi Theology » (http://lcweb2.loc.gov/cgi-bin/query/r?frd/cstdy:@fiel
d%28DOCID+sa0044%29), December 1992, Library of Congress Country Studies (consulté
le 17 mars 2014) : « Wahhabi influence in Saudi Arabia, however, remained tangible in the
physical conformity in dress, in public deportment, and in public prayer. Most significantly,
the Wahhabi legacy was manifest in the social ethos that presumed government
responsibility for the collective moral ordering of society, from the behavior of individuals, to
institutions, to businesses, to the government itself. »
80. Bernard Haykel, « Middle East Strategy at Harvard, Anti-Wahhabism: a footnote » (http://blo
gs.law.harvard.edu/mesh/2008/03/anti_wahhabism_a_footnote/), John M. Olin Institute for
Strategic Studies, Harvard University, 27 mai 2008 (consulté le 13 novembre 2014)
81. George Packer, « Caught in the Crossfire: Will moderate Iraqis embrace democracy or
Islamist radicalism? », The New Yorker,‎17 mai 2004 (lire en ligne (http://www.newyorker.co
m/archive/2004/05/17/040517fa_fact?currentPage=all))
82. « Confessions of a British Spy and British Enmity Against Islam » (http://www.hakikatkitabev
i.com/download/english/14-ConfessionsOf%20ABritishSpy.pdf)(Archive.org (https://web.archive.org/
web/*/http://www.hakikatkitabevi.com/download/english/14-ConfessionsOf%20ABritishSpy.pdf) • Wikiwix (https://archive.
wikiwix.com/cache/?url=http://www.hakikatkitabevi.com/download/english/14-ConfessionsOf%20ABritishSpy.pdf) •
Archive.is (https://archive.is/http://www.hakikatkitabevi.com/download/english/14-ConfessionsOf%20ABritishSpy.pdf) •
Google (https://webcache.googleusercontent.com/search?hl=fr&q=cache:http://www.hakikatkitabevi.com/download/engl
ish/14-ConfessionsOf%20ABritishSpy.pdf) • Que faire ?)

83. « Confessions of a British Spy and British Enmity Against Islam », Waqf Ikhlas Publications,
no 14,‎2001 (lire en ligne (http://www.hakikatkitabevi.com/download/english/14-Confessions
Of%20ABritishSpy.pdf))
84. Daniel Pipes, « The Saga of "Hempher," Purported British Spy » (http://www.danielpipes.or
g/article/1648), Daniel Pipes, janvier 1996 (consulté le 13 novembre 2014)
85. (en) David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B. Tauris, 2006
(ISBN 978-1-84511-080-2, lire en ligne (https://books.google.com/books?id=kQN6q16dIjAC
&printsec=frontcover&dq=wahhabism)), vi
86. René Guénon, compte-rendu du livre de I. Goldziher, « Le dogme et la loi dans l'Islam », le
compte-rendu de René Guénon est paru dans la Revue de Philosophie, Septembre-
Octobre 1921.
87. Abderrahim Lamchichi, Jihâd : un concept polysémique : Et autres essais, éd. L'Harmattan,
2006, p. 204
88. Esposito 2003, p. 333
89. (en) David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2006 (lire en ligne
(http://ebooks.rahnuma.org/religion/Muslim_Sects/The-Wahhabi-Mission-and-Saudi-Arabia.
pdf)), vi

« [T]he pivotal idea in Ibn Abd al-Wahhab’s teaching determines whether one
is a Muslim or an infidel. In his opinion, Muslims who disagreed with his
definition of monotheism were not heretics, that is to say, misguided Muslims,
but outside the pale of Islam altogether »

90. Mourad Faher, Approche critique des représentations de l'Islam contemporain, éd.
L'Harmattan, 2003, p. 31
91. Alix Philippon, Soufisme et politique au Pakistan: le mouvement barelwi à l'heure de « la
guerre contre le terrorisme », éd. Karthala, 2011, p. 118
92. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 144
93. Patrick Cockburn, Le retour des djihadistes, Éditions des Équateurs, 2014, p. 54
94. (en) Christopher M. Blanchard, « The Islamic Traditions of Wahhabism and Salafiyya » (http
s://fas.org/sgp/crs/misc/RS21695.pdf), Updated January 24, 2008, Congressional Research
Service (consulté le 12 mars 2014)
95. (en) Cyril Glasse, The New Encyclopedia of Islam, AltaMira Press, 2001, p. 470

«  Ibn `Abd al-Wahhab branded all who disagreed with him as heretics and
apostates, thereby justifying the use of force in imposing his doctrine, and
political suzerainty with it, on neighboring tribes. It allowed him to declare
holy war (jihad), otherwise legally impossible, against other Muslims. To this
end, Ibn `Abd al-Wahhab also taught the use of firearms in place of the sword
and the lance, the traditional weapons of the desert. »

96. (en) Haytham Mouzahem, « Saudi Wahhabi Sheikh Calls on Iraq's Jihadists to Kill Shiites »
(http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2013/04/wahhabi-sheikh-fatwa-iraq-kill-shiites-ch
ildren-women.html#), sur Al-Monitor, al-monitor, 20 avril 2013 (consulté le 18 août 2014)
97. (en) Robert Lacey, Inside the Kingdom : Kings, Clerics, Modernists, Terrorists, and the
Struggle for Saudi Arabia, Viking, 2009, p. 56

«  The ambitions of the Muslim Brotherhood were similar to those of the


Salafis and also of the dawah wahhabiya (Wahhabi mission) -- to reestablish
the order of Allah and to bring about the perfect Islamic states. But the rhetoric
of the Brotherhood dealt in change-promoting concepts like social justice,
anticolonialism, and the equal distribution of wealth. Politically they were
prepared to challenge the establishment in a style that was unthinkable to
mainstream Wahhabis, who were reflexively defferential to their rulers, and
enablers, the House of Saud. »
98. Ali Aouattah, Pensée et idéologie arabes : figures, courants et thèmes au xxe  siècle, éd.
L'Harmattan, 2011, p. 12
99. Mohammad Aboû Zahra (trad. de l'arabe par Michel Galloux), L'imam Hanbal, Paris, Al
Qalam, 2012, 518 p. (ISBN 978-2-909469-65-2)
00. « Arabie saoudite : échapper enfin au gardien » (http://www.alternatives-economiques.fr/ara
bie-saoudite--echapper-enfin-au-gardien_fr_art_1101_55099.html), sur www.alternatives-
economiques.fr (consulté le 7 novembre 2015)
01. « 7 choses étonnantes que vous ignorez (peut-être) sur l'Arabie saoudite » (http://tempsreel.
nouvelobs.com/monde/20150123.OBS0646/7-choses-etonnantes-que-vous-ignorez-peut-et
re-sur-l-arabie-saoudite.html), sur L'Obs, https://plus.google.com/+LeNouvelObservateur
(consulté le 7 novembre 2015)
02. « Criminaliser le salafisme et interdire les organisations liées aux Frères musulmans » (http
s://www.huffingtonpost.fr/mohamed-sifaoui/criminaliser-le-salafisme-et-interdire-les-organis
ations-liees-aux-freres-musulmans_b_7581046.html), sur Le Huffington Post (consulté le
17 novembre 2015)
03. « Arabie saoudite: justice antiterroriste pour deux femmes conductrices - Moyen-Orient -
RFI » (http://www.rfi.fr/moyen-orient/20141226-arabie-saoudite-justice-antiterroriste-deux-fe
mmes-conductrices-droits-religion-islam/), sur rfi.fr,
https://plus.google.com/117722750075017576258/ (consulté le 7 novembre 2015)
04. « Dans la peau d’une femme » (https://www.courrierinternational.com/article/2011/10/20/dan
s-la-peau-d-une-femme#), sur Courrier international (consulté le 7 novembre 2015)
05. « 3,7 milliards de dollars, 800.000 chauffeurs, pour que les femmes saoudiennes ne
conduisent pas » (https://libnanews.com/37-milliards-de-dollars-800-000-chauffeurs-femme
s-saoudiennes-ne-conduisent/)(Archive.org (https://web.archive.org/web/*/https://libnanews.com/37-milliards-d
e-dollars-800-000-chauffeurs-femmes-saoudiennes-ne-conduisent/) • Wikiwix (https://archive.wikiwix.com/cache/?url=ht
tps://libnanews.com/37-milliards-de-dollars-800-000-chauffeurs-femmes-saoudiennes-ne-conduisent/) • Archive.is (http
s://archive.is/https://libnanews.com/37-milliards-de-dollars-800-000-chauffeurs-femmes-saoudiennes-ne-conduisent/) •
Google (https://webcache.googleusercontent.com/search?hl=fr&q=cache:https://libnanews.com/37-milliards-de-dollars-
800-000-chauffeurs-femmes-saoudiennes-ne-conduisent/) • Que faire ?), sur Libnanews, 3 mai 2016
(consulté le 10 mai 2016)
06. « L'Arabie saoudite interdit toujours aux femmes de conduire et cela lui coûte des
milliards » (http://www.aufeminin.com/news-societe/l-interdiction-de-conduire-pour-les-saou
diennes-coute-des-milliards-s1832325.html), sur aufeminin (consulté le 10 mai 2016)
07. Stéphane Lacroix, « Les nouveaux intellectuels religieux saoudiens : le Wahhabisme en
question », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée,‎4 juillet 2008, p. 141-159
(ISSN 0997-1327 (https://www.worldcat.org/issn/0997-1327&lang=fr), lire en ligne (https://re
mmm.revues.org/5423), consulté le 7 novembre 2015)
08. « Arabie saoudite : "La femme est-elle un être humain ?" » (http://www.journaldesfemmes.co
m/societe/actu/1529708-arabie-saoudite-conference-femme-etre-humain/), sur
www.journaldesfemmes.com (consulté le 9 avril 2016)
09. Serge LAFITTE, Chiites et sunnites, EDI8, 7 janvier 2016, 78 p. (ISBN 978-2-7509-1267-3,
lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=XopRCwAAQBAJ&pg=PT54&dq=taqiya+chii
sme+duod%C3%A9cimain))
10. (en) Moojan Momen, An Introduction to Shi'i Islam : The History and Doctrines of Twelvers
Shi'ism, Yale University Press, 1987, 424 p. (ISBN 978-0-300-03531-5, lire en ligne (https://
books.google.com/books?id=B0OL5Z8S-V0C&printsec=frontcover)), p. 178-180
11. (en) Ahmad Moussalli, Wahhabism, Salafism and Islamism : Who Is The Enemy?, A
Conflicts Forum Monograph, 30 janvier 2009 (lire en ligne (http://conflictsforum.org/briefings/
Wahhabism-Salafism-and-Islamism.pdf)), p. 3

« … the Wahhabis -- who claim to be the champion of Sunni Islam -- perceive
the Sunnis as having been wrong for over ten centuries and have been living
a state of pre-Islamic paganism (jahiliyya [literally, ignorance]) since they
moved away from the way of al-salaf. They even accused the majority of
orthodox Sunni Muslims who were living under the Ottoman caliphate and the
caliphate itself of reprehensible innovation (bid‘ah) and unbelief (kufr)
because they had been living under a political system that is unknown to al-
salaf. »

12. (en) Hamid Algar, Wahhabism : A Critical Essay, Oneonta, NY, Islamic Publications
International, 2002, p. 20

« In 1159/1746, the Wahhabi-Saudi state made a formal proclamation of jihad


all who did not share their understanding of tauhid, for they counted as non-
believers, guilty of shirk and apostasy. It is significant that whenever the term
'Muslims' occurs in Uthman b. Abdullah b Bishr's chronicle, `Unwan al-Majd fi
Tarikh Najd, it refers exclusively to the Wahhabis. But the Wahhabi dismissal
of all Muslims other than themselves as non-believers is of more than
historical significance. Discreetly concealed over the years because of a
variety of factors -- above all the desire of the Saudi regime to portray itself as
a protector of Muslim interests, despite abundant evidence to the contrary --
this attitude of monopolistic rejection continues to inform the attitudes to
Muslims held by contemporary Wahhabis and those under their influence,
even when not fully articulated." (p.20) »

13. (en) Ruthven, Malise, Islam in the World, Penguin, 1984, p. 282

« Ibn `Abd al Wahhab's fundamentalism …. led to an Khariji-style division of


the world into 'us' against 'them', identifying all who failed to conform to
Wahhabi tenets as 'infidels' liable to attack …. »

14. (en) Michael R. Dillon, « Wahhabism: Is it a Factor in the Spread of Global Terrorism? » (htt
p://edocs.nps.edu/npspubs/scholarly/theses/2009/Sep/09Sep_Dillon.pdf)(Archive.org (https://web.
archive.org/web/*/http://edocs.nps.edu/npspubs/scholarly/theses/2009/Sep/09Sep_Dillon.pdf) • Wikiwix (https://archive.
wikiwix.com/cache/?url=http://edocs.nps.edu/npspubs/scholarly/theses/2009/Sep/09Sep_Dillon.pdf) • Archive.is (https://
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Que faire ?), NAVAL POSTGRADUATE SCHOOL, septembre 2009 : « The intertwining of
Saudi political/military power and Wahhabi religious power strengthened this legitimacy, as
Wahhabism (or Wahhabiyyah) claims to represent the only orthopraxy Islam. », p. 13
15. Abu Khalil, The Battle for Saudi Arabia: Royalty, Fundamentalism, and Global Power, 50
16. (en) « analyses wahhabism » (https://www.pbs.org/wgbh/pages/frontline/shows/saudi/analy
ses/wahhabism.html), PBS Frontline : « Wahhabi Muslims believe that their sect is the real
true form of Islam, and that pretty much any other kind of way of practicing Islam is wrong."
[according to Ahmed Ali, 'a Shi'a Muslim who grew up in Saudi Arabia'] »
17. (en) Husain, Ed, The Islamist : Why I Joined Radical Islam in Britain, What I Saw Inside and
Why I Left, Penguin, 2007, p. 250

« My Saudi students gave me some of their core texts from university classes.
They complained that regardless of their subject of study, they were
compelled to study 'Thaqafah Islamiyyah' (Islamic Culture), …. These books
were published in 2003 (after a Saudi promise in a post-9/11 world to alter
their textbooks) and were used in classrooms across the country in 2005. I
read these texts very closely: entire pages were devoted to explaining to
undergraduates that all forms of Islam except Wahhabism were deviation.
There were prolonged denunciations of nationalism, communism , the West,
free mixing of the sexes, observing birthdays, even Mother's Day »

18. (en) Ahmad Ali Khalid, « Petro-Islam’ is a nightmare scenario » (http://www.wisdomblow.co


m/?p=2166), Wisdom Blow, 20 juillet 2011 (consulté le 1er avril 2014) : « Saudi textbooks
are filled with references to hate; the Islamic Studies curriculum in the country is simply
barbaric. I've experienced first-hand being taught by an Islamic Studies teacher in one of the
most prominent private schools in Riyadh, about the dangers of having non-Muslims as
friends and about the evil conspiracies hatched by Christians, Jews and Shias. »
19. see also (en) Amb. Curtin Winsor, Ph.D., « Saudi Arabia, Wahhabism and the Spread of
Sunni Theofascism » (http://www.globalpolitician.com/default.asp?23661-saudi), Global
Politician, 22 octobre 2007
20. (en) Christopher M. Blanchard, « The Islamic Traditions of Wahhabism and Salafiyya » (http
s://fas.org/sgp/crs/misc/RS21695.pdf), Congressional Research Service, 24 janvier 2008 :
« The Saudi Arabian government has strenuously denied the above allegations. Saudi
officials continue to assert that Islam is tolerant and peaceful, and they have denied
allegations that their government exports religious or cultural extremism or supports
extremist religious education. 14 In response to allegations of teaching intolerance, the
Saudi government has embarked on a campaign of educational reforms designed to remove
divisive material from curricula and improve teacher performance, although the outcome of
these reforms remains to be seen. Confrontation with religious figures over problematic
remarks and activities poses political challenges for the Saudi government, because some
key Wahhabi clerics support Saudi government efforts to de-legitimize terrorism inside the
kingdom and have sponsored or participated in efforts to religiously re-educate former Saudi
combatants. », CRS-5
21. (en) Cyril Glasse, The New Encyclopedia of Islam, AltaMira Press, 2001, p. 470

« Wahhabism is noted for its policy of compelling its own followers and other
Muslims strictly to observe the religious duties of Islam, such as the five
prayers, under pain of flogging at one time, and for enforcement of public
morals to a degree not found elsewhere. »

22. (en) Gilles Kepel, The War for Muslim Minds : Islam and the West, Harvard University Press,
2004, 327 p. (ISBN 978-0-674-01575-3, lire en ligne (https://books.google.com/books?id=U
1l9acGQJQkC&pg=PA157)), p. 158

«  Ibn Taymiyya and Abdul Wahhab counseled the strictest possible


application of sharia in the most minuscule aspects of daily life and the use of
coercion on subjects who did not conform to dogma. As Wahhabism began to
exert its influence, a religious militia, the mutawaa – bearded men armed with
cudgels (and today, riding in shiny SUVs) – was organized in Saudi Arabia to
close down shops and office at prayer times five times a day. »
23. « Saudi Arabia's religious police 'contains extremists' » (https://www.bbc.com/news/world-mi
ddle-east-26030911), 4 February 2014.
24. Khaled Abou El Fadl, The Great Theft : Wrestling Islam from the Extremists, Harper San
Francisco, 2005, p. 67

« Wahhabis regularly flogged the residents of territories under their control for
listening to music, shaving their beards, wearing silk or gold (this applied to
men only), smoking, playing backgammon, chess, or cards, or failing to
observe strict rules of sex segregation; and they destroyed all the shrines and
most of the Muslim historical monuments found in Arabia. »

25. Geoff Simons, Saudi Arabia : The Shape of a Client Feudalism, Palgrave Macmillan, 1998,
p. 152–59
26. Joseph Kostiner, The Making of Saudi Arabia, 1916-1936 : From Chieftaincy to Monarchical
State, Oxford University Press, 1993, 260 p. (ISBN 978-0-19-507440-6, lire en ligne (https://
books.google.com/books?id=9bbnCwAAQBAJ&printsec=frontcover)), p. 119
27. (from The Great Theft: Wrestling Islam from the Extremists, by Khaled Abou El Fadl, Harper
San Francisco, 2005 , p. 160)
28. Harvey Tripp et Peter North, Culture Shock! Saudi Arabia, Graphic Arts Center Publishing
Company, 2003, p. 131
29. Robert A. Battram, Canada in Crisis (2) : An Agenda for Survival of the Nation, Trafford,
22 juillet 2010, 492 p. (ISBN 978-1-4269-3393-6, lire en ligne (https://books.google.com/boo
ks?id=pBc9349sw4QC&pg=PA415)), p. 415–416
30. Arthur G. Sharp, « What's a Wahhabi? » (http://www.netplaces.com/middle-east-guide/saudi
-arabia-crossroads-of-islam/whats-a-wahhabi.htm)(Archive.org (https://web.archive.org/web/*/http://www.
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le-east-guide/saudi-arabia-crossroads-of-islam/whats-a-wahhabi.htm) • Que faire ?), net places
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31. Olivier Roy, Globalized Islam : The Search for a New Ummah, Columbia University Press,
2004, 349 p. (ISBN 978-0-231-13499-6, lire en ligne (https://books.google.com/books?id=b9
eFGcsWnwEC&pg=PA239)), p. 239

«  The Taliban, despite their similarity to Wahhabis, never destroyed the


graves of pirs (holy men) and emphasised dreams as a means of revelation,
which is not a Wahhabi trait. »
32. Shaykh `Abdul-`Aziz ibn `Abdullah ibn Muhammad Al Al-Shaykh, « Interpretation of dreams
and being wary of expansion in this matter » (http://www.alifta.com/Search/ResultDetails.as
px?languagename=en&lang=en&view=result&fatwaNum=&FatwaNumID=&ID=72&search
Scope=15&SearchScopeLevels1=&SearchScopeLevels2=&highLight=1&SearchType=exa
ct&SearchMoesar=false&bookID=&LeftVal=0&RightVal=0&simple=&SearchCriteria=allwor
ds&PagePath=&siteSection=1&searchkeyword=100114101097109032105110116101114
112114101116097116105111110#firstKeyWordFound), Portal of the General Presidency of
Scholarly Research and Ifta (consulté le 23 mars 2014) : « [from Fatwa] … Moreover, the
interpretation of dreams is not part of the general knowledge that, if spread among Muslims,
benefits them through providing a better understanding of correct beliefs and actions.
Rather, it is as the Prophet (peace be upon him) described it, i.e. Ru'yas are glad tidings. In
this regard, some of the Salaf (righteous predecessors) stated: "Ru'ya pleases and never
harms a believer." Having said this, the field of interpreting dreams has expanded to the
extent that there are now special programs on satellite channels, phone lines that reply to
inquiries from the public, columns in newspapers and magazines, and places in clubs that
aim to attract people and unjustly consume their wealth. All these practices are a great evil
and trifle with this type of knowledge, which is part of prophethood. »
33. Husain, The Islamist, 2007, p. 250
34. Afshin Shahi, The Politics of Truth Management in Saudi Arabia, 4 décembre 2013, 194 p.
(ISBN 978-1-134-65319-5, lire en ligne (https://books.google.com/books?id=D9pJAgAAQB
AJ&pg=PA41))

« Muhammad ibn Abd al-Wahhab condemned many traditions, practices and


beliefs that were an integral part of the religious and cultural consciousness
of the Muslim community. »

35. « A special day for mothers: Difference of opinion » (http://www.saudigazette.com.sa/index.c


fm?method=home.regcon&contentID=2009032032701)(Archive.org (https://web.archive.org/web/*/htt
p://www.saudigazette.com.sa/index.cfm?method=home.regcon&contentID=2009032032701) • Wikiwix (https://archive.wi
kiwix.com/cache/?url=http://www.saudigazette.com.sa/index.cfm?method=home.regcon&contentID=2009032032701) •
Archive.is (https://archive.is/http://www.saudigazette.com.sa/index.cfm?method=home.regcon&contentID=20090320327
01) • Google (https://webcache.googleusercontent.com/search?hl=fr&q=cache:http://www.saudigazette.com.sa/index.cf
m?method=home.regcon&contentID=2009032032701) • Que faire ?) : « [hadith] 'Whoever
imitates or
resembles a nation, he is considered among them.' »
36. « "Many celebrate Valentine's Day in secret" » (http://www.saudigazette.com.sa/index.cfm?
method=home.regcon&contentID=2010021463363)(Archive.org (https://web.archive.org/web/*/http://ww
w.saudigazette.com.sa/index.cfm?method=home.regcon&contentID=2010021463363) • Wikiwix (https://archive.wikiwix.
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Archive.is (https://archive.is/http://www.saudigazette.com.sa/index.cfm?method=home.regcon&contentID=20100214633
63) • Google (https://webcache.googleusercontent.com/search?hl=fr&q=cache:http://www.saudigazette.com.sa/index.cf
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(consulté le 30 mai 2017) Saudi
Gazette.
37. A Saudi Woman Is Threatened After Tweeting About Beards (http://www.newyorker.com/onli
ne/blogs/comment/2014/02/a-saudi-woman-tweets-about-beards-and-is-
threatened.html)|newyorker.com|February 19, 2014|Katherine Zoepf
38. Mona Eltahawy, « The Wahhabi war against 'infidels' and flowers », Islam Daily,‎
1er juillet 2004 (lire en ligne (http://www.islamdaily.org/en/wahabism/1423.the-wahhabi-war-
against-infidels-and-flowers.htm), consulté le 22 mars 2014) :

« … a Saudi friend forwarded me a copy of a fatwa, or religious ruling, issued


by senior clerics. The fatwa banned the giving of flowers when visiting the
sick in the hospital. The ruling observed: "It is not the habit of Muslims to offer
flowers to the sick in hospital. This is a custom imported from the land of the
infidels by those whose faith is weak. Therefore it is not permitted to deal with
flowers in this way, whether to sell them, buy them or offer them as gifts." »

39. Neil MacFarquhar, « A Few Saudis Defy a Rigid Islam to Debate Their Own Intolerance »,
New York Times,‎12 juillet 2002 (lire en ligne (https://www.nytimes.com/2004/03/07/magazin
e/the-jihadi-who-kept-asking-why.html?pagewanted=all), consulté le 4 mai 2014) :

« Wahhabi-inspired xenophobia dominates religious discussion in a way not


found elsewhere in the Islamic world.

Bookshops in the holy cities of Mecca and Medina, for example, sell a 1,265-
page souvenir tome that is a kind of "greatest hits" of fatwas on modern life. It
is strewn with rulings on shunning non-Muslims: don't smile at them, don't
wish them well on their holidays, don't address them as "friend."

A fatwa from Sheik Muhammad bin Othaimeen, whose funeral last year
attracted hundreds of thousands of mourners, tackles whether good Muslims
can live in infidel lands. The faithful who must live abroad should "harbor
enmity and hatred for the infidels and refrain from taking them as friends," it
reads in part. »

40. [Mansour al-Nogaidan, a young preacher in the Sahwah (awakening) movement](en)


Robert Lacey, Inside the Kingdom : Kings, Clerics, Modernists, Terrorists, and the Struggle
for Saudi Arabia, Viking, 2009, p. 122

« … he continued his crusade against what he saw as the hypocrisy of the
Wahhabi establishment. A year later, in 1989, he issued a fatwa condemning
the World Youth Soccer Cup, which was being held in Saudi Arabia. Soccer
was haram (forbidden), in his view, like many sports … »

41. [the leader of "The Salafi Group That Commands Right and Forbids Wrong" (Juhayman Al-
Otaybi)](en) Robert Lacey, Inside the Kingdom : Kings, Clerics, Modernists, Terrorists, and
the Struggle for Saudi Arabia, Viking, 2009, p. 12

«  Everywhere Juhayman looked he could detect bidaa – dangerous and


regrettable innovations. The Salafi Group That Commands Right and Forbids
Wrong was originally intended to focus on moral improvement, not on political
grievances or reform. But religion is politics and vice versa … immoral of the
government to permit soccer matches… »
42. (en) Khaled Abou El Fadl, The Great Theft : Wrestling Islam from the Extremists, Harper San
Francisco, 2005, p. 49, 50

«  Significantly, Abd al-Wahhab also insisted that it was a sign of spiritual


weakness for Muslims to care for or be interested in non-Muslim beliefs or
practices. Pursuant to a doctrine known as al-wala` wa al-bara` (literally, the
doctrine of loyalty and disassociation), Abd al-Wahhab argued that it was
imperative for Muslims not to befriend, ally themselves with, or imitate non-
Muslims or heretical Muslims. Furthermore, this enmity and hostility of
Muslims toward non-Muslims and heretical had to be visible and
unequivocal. For example, it was forbidden for a Muslim to be the first to greet
a non-Muslim, and even if a Muslim returned a greeting, a Muslim should
never wish a non-Muslim peace. »

43. (en) Muhammad Saeed al-Qahtani, Al-Wala’ Wa’l-Bara’ According to the ‘Aqeedah of the
Salaf, Part 2, TawheedNYC (lire en ligne (http://tawheednyc.com/aqeedah/al%20walaa%20
wal%20baraa/alwalawalbara2.pdf))
44. (source conflates Wahhabism and Islam) (en) David Bukay, « Islam's Hatred of the Non-
Muslim », Middle East Quarterly,‎été 2013, p. 11–20 (lire en ligne (http://www.meforum.org/3
545/islam-hatred-non-muslim), consulté le 27 juin 2015)
45. « Bienvenue à Djeddah, nouveau paradis gay » (https://www.courrierinternational.com/articl
e/2004/03/04/bienvenue-a-djeddah-nouveau-paradis-gay), sur Courrier international
(consulté le 5 novembre 2015)
46. House, Karen Elliott, On Saudi Arabia: Its People, past, Religion, Fault Lines and Future,
Knopf, 2012, p. 9
47. (en) Cyril Glasse, The New Encyclopedia of Islam, AltaMira Press, 2001, p. 470

« Wahhabi doctrines and practices were imposed by the conquests although


in a progressively gentler form as more urban areas passed into Saudi
control. This was particularly true of the Hejaz, with its more cosmopolitan
traditions and the traffic of pilgrims which the new rulers could not afford to
alienate. Thus, although the sound of a trumpet calling reveille in Mecca
when it was newly conquered was enough to cause riot among the Wahhabi
soldiers -- music was forbidden -- such that only energetic intervention on the
part of the young Prince Faysal, later King, prevented a massacre, today
music flows freely over the radio and television. »

48. (en) Max Rodenbeck, « Unloved in Arabia », New York Review of Books, vol. 51, no 16,‎
21 octobre 2004 (lire en ligne (http://www.nybooks.com/articles/archives/2004/oct/21/unlove
d-in-arabia-2/?pagination=false))
49. (en) Cyril Glassé, The New Encyclopedia of Islam, AltaMira, janvier 2003, 534 p.
(ISBN 978-0-7591-0190-6, lire en ligne (https://books.google.com/books?id=focLrox-frUC&p
rintsec=frontcover&q=wahhabism)), p. 471

«  The sign of changing times in Saudi Arabia is that the exigencies of the
modern world and pragmatism have opened the door to accepting the legal
precedents of the other schools. The Wahhabis consider, or previously
considered, many of the practices of the generations which succeeded the
Companions as bid‘ah … these included the building of minarets (today
accepted) and the use of funeral markers. »
50. (en) House, Karen Elliott, On Saudi Arabia : Its People, past, Religion, Fault Lines and
Future, Knopf, 2012, p. 50

«  … one Saudi sheikh issued a fatwa condemning soccer because the


Koran, he insisted, forbids Muslim to imitate Christians or Jews. Therefore,
using words like foul or penalty kick is forbidden. The country's grand mufti,
Sheikh Abdul Aziz bin Abdullah al Ashaikh, rejected that fatwa and called on
the religious police to track down and prosecute its author. »

51. Hafawa Rebhi, « Le péril wahhabite en terre de Tunisie », L'Économiste maghrébin,‎
18 février 2013 (lire en ligne (http://www.leconomistemaghrebin.com/2013/02/18/le-peril-wa
hhabite-en-terre-de-tunisie/))
52. (en) Angel Rabasa et Benard, Cheryl, The Muslim World After 9/11, Santa Monica (Calif.),
Rand Corporation, 2004, 525 p. (ISBN 0-8330-3712-9), « The Middle East: Cradle of the
Muslim World », p. 103, note 60.
53. (en) Daniel Howden, « The destruction of Mecca: Saudi hardliners are wiping out their own
heritage », The Independent,‎6 août 2005 (lire en ligne (https://www.independent.co.uk/new
s/world/middle-east/the-destruction-of-mecca-saudi-hardliners-are-wiping-out-their-own-heri
tage-501647.html), consulté le 21 décembre 2009)
54. (en) Helena Kane Finn, « Cultural Terrorism and Wahhabi Islam » (http://www.cfr.org/world/c
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errorism-wahhabi-islam/p5234) • Archive.is (https://archive.is/http://www.cfr.org/world/cultural-terrorism-wahhabi-islam/p
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Council on Foreign Relations, 8 octobre 2002 (consulté
le 5 août 2014) : « It is the undisputed case that the Taliban justification for this travesty [the
destruction of the Buddha statues at Bamiyan] can be traced to the Wahhabi indoctrination
program prevalent in the Afghan refugee camps and Saudi-funded Islamic schools
(madrasas) in Pakistan that produced the Taliban. …In Saudi Arabia itself, the destruction
has focused on the architectural heritage of Islam's two holiest cities, Mecca and Medina,
where Wahhabi religious foundations, with state support, have systematically demolished
centuries-old mosques and mausolea, as well as hundreds of traditional Hijazi mansions
and palaces. »
55. (en) John Renard, Seven Doors to Islam, Berkeley, University of California Press, 1996,
333 p., poche (ISBN 978-0-520-20417-1, LCCN 95045130 (https://lccn.loc.gov/95045130),
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60. (en) House, Karen Elliott, On Saudi Arabia : Its People, past, Religion, Fault Lines and
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ahUKEwjm0cD8uafoAhWV3oUKHUr4DRU4ChDoATAIegQIChAB#v=onepage&q=%22sal
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septembre 2009 (consulté le 2 avril 2014) : « Hamid Algar … emphasizes the strong
influence of the Saudi petrodollar in the propagation of Wahhabism, but also attributes the
political situation of the Arab world at the time as a contributing factor that led to the co-
opting of Salafism. …Khaled Abou El Fadl, … expresses the opinion that Wahhabism would
not have been able to spread in the modern Muslim world … it would have to be spread
under the banner of Salafism.8 This attachment of Wahhabism to Salafism was needed as
Salafism was a much more 'credible paradigm in Islam'; making it an ideal medium for
Wahhabism. … The co-opting of Salafism by Wahhabism was not completed until the 1970s
when the Wahhabis stripped away some of their extreme intolerance and co-opted the
symbolism and language of Salafism; making them practically indistinguishable. », p. 3–4
65. Stephane Lacroix, Al-Albani's Revolutionary Approach to Hadith (https://openaccess.leiden
univ.nl/bitstream/handle/1887/17210/ISIM_21_Al-Albani-s_Revolutionary_Approach_to_Ha
dith.pdf?sequence=1). Leiden University's ISIM Review, Spring 2008, #21.
66. (Salafism has been termed a hybridation between the teachings of Ibn Abdul-Wahhab and
others which have taken place since the 1960s) Stephane Lacroix, Al-Albani's
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73. Halverson, Theology and Creed in Sunni Islam, 2010 : 49 (Quote: "Wahhabism then is
justifably characterized as a distinct sectarian movement with its own idiosyncrasies that
diverge from other Athari movements. But it nevertheless remains thoroughly Athari in
nature.")
74. Halverson, Theology and Creed in Sunni Islam, 2010 : 34 (Quote: "The Atharis are often
erroneously (but understandably) subsumed under the Hanbalite school of law (madhhab)
[…] The Hanbalite madhhab […] largely maintained the traditionalist or Athari position")
75. Halverson, Theology and Creed in Sunni Islam, 2010 : 36 (Quote: For the Atharis, the
"clear" (i.e., zahir, apparent, or literal) meaning of the Qur'an and especially the prophetic
traditions (ahadith) have sole authority in matters of belief, as well as law, and to engage in
rational disputation (jadal), even if one arrives at the truth, is absolutely forbidden.)
76. (en) Aaron Spevack, The Archetypal Sunni Scholar : Law, Theology, and Mysticism in the
Synthesis of Al-Bajuri, State University of New York Press, 2014, p. 44

« Those who opted out of affiliation with the Ash'aris and Maturidis are often
referred to as merely a group of Hanbalis […] or Atharis, who relied on
transmitted as opposed to rationally deduced sources. Their school is
generally associated with an insistence on avoiding the use of rational
argumentation in matters of belief, and a reliance solely on transmitted
content (Qur'an and Hadith). »

77. Halverson, Theology and Creed in Sunni Islam, 2010 : 48-49


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«  The followers of Ahlus Sunnah wal Jama'ah occupy a moderate position


between the Ahlut Ta'teel (Jahmiyyah) and Ahlut Tamtheel (Mushabbiha), and
are moderate between the Jabariyah sect and the Qadariyah sect regarding
the Acts of Allah, and are moderate about the Promises of Allah between the
Murji'ah and the Wa'eediyah sects among Qadariyah and are moderate on
matters of the Faith and names of the religion between the Harooriyah and
Mu'tazilah, and between the Murji'ah and Jahmiyah and are moderate
regarding the Companions of the Prophet, peace and blessings be upon him,
between the Raafidah and the Khawarij. »

90. Maurice Godelier, Au fondement des sociétés humaines : Ce que nous apprend
l'anthropologie, éd. Albin Michel, p. 98
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spirituel chiite, éd. L'Harmattan, 2008, p. 27 ; Georges Jawdat Dwailibi, La Rivalité entre le
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99. M. Jarman, La vérité sur les salafites depuis Muhammad ibn ‘Abd al-Wahhâb à Nâsir ad-Dîn
al-Albânî, Conseil Islamique de France C.I.S. (lire en ligne (https://ecolehanafite.files.wordpr
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00. Par exemple, sourate 2 : La vache (Al-Baqara) : « Et quand on leur dit: "Ne semez pas la
corruption sur la terre", ils disent : "Au contraire nous ne sommes que des réformateurs! ». Il
est à noter qu'en arabe, Al-Salafiya veut dire "la Réforme".
01. Par exemple, Hadith : Le prophète a dit : « Seigneur ! Bénis notre Châm et notre Yémen !

Et notre Nejd ? lui demanda-t-on. — Bénis notre Châm et notre Yémen ! répéta le Prophète.
— Et notre Nejd ? lui demanda-t-on encore. — C’est le foyer des séismes et des troubles.
C’est de là qu’apparaîtra la corne de Satan, répondit le Prophète. ». Il est à noter qu'en
arabe, le "Châm" correspond à la "Grande Syrie".
02. (en) Youssef Michel Ibrahim, « The Mideast Threat That's Hard to Define », The Washington
Post,‎11 août 2002 (lire en ligne (http://www.cfr.org/religion/mideast-threat-s-hard-define/p47
02), consulté le 21 août 2014)
03. Benjamin Barthe (Beyrouth correspondant), « Contre Riyad, un conclave antiwahhabite »,
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d-un-conclave-antiwahhabite_4999246_3218.html), consulté le 28 mai 2017)
04. « Schisme en Islam : le Wahhabisme exclu du sunnisme » (https://metamag.fr/2016/10/19/s
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28 mai 2017)
05. « Un discours majeur passé inaperçu : le Grand imam d’Al-Azhar estime que salafistes et
wahhabites ne sont pas des sunnites » (https://www.opinion-internationale.com/2016/09/15/
un-discours-majeur-passe-inapercu-le-grand-imam-dal-azhar-estime-que-salafistes-et-wah
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06. Hamadi Redissi, Le Pacte de Nadjd, op. cit., p. 101.
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deux faces d'un même Janus conflictuel? David Rigoulet-Roze, chercheur à l'IFAS » (http://
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08. « Attentats du 11 septembre 2001 - 28 pages qui gênent la Maison Blanche » (http://www.pa
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09. « Obama may declassify 9/11 documents » (http://www.news.com.au/world/north-america/pr
esident-obama-will-decide-whether-to-declassify-28-pages-of-sealed-911-documents/news-
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11. Mark Mazzetti, « Saudi Arabia Warns of Economic Fallout if Congress Passes 9/11 Bill »,
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saoudite et le 11 septembre » (http://www.journaldemontreal.com/2016/07/15/un-rapport-du-
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C&pg=PA61&dq=the+financial+clout+of+Saudi+Arabia)), p. 61

« …. the financial clout of Saudi Arabia [that] had been amply demonstrated
during the oil embargo against the United States, following the Arab-Israeli
war of 1973. This show of international power, along with the nation's
astronomical increase in wealth, allowed Saudi Arabia's puritanical,
conservative Wahhabite faction to attain a preeminent position of strength in
the global expression of Islam. »

24. Abou El Fadl, Khaled, The Great Theft: Wrestling Islam from the Extremists, Harper San
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«  The proliferation of brochures, free qurans and new Islamic centres in


Malaga, Madrid, Milat, Mantes-la-Jolie, Edinburgh, Brussels, Lisbon, Zagreb,
Washington, Chicago, and Toronto; the financing of Islamic Studies chairs in
American universities; the growth of Internet sites: all of these elements have
facilitated access to Wahhabi teachings and the promotion of Wahhabism as
the sole legitimate guardian of Islamic thought. »

39. Kepel 2002, p. 69–75


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«  But over the last 30-odd years, since the oil crisis and the petrodollars
became a major factor in the Muslim world, the extremists have been
proselytizing, building mosques, religious schools where they teach
Wahhabism … sending out preachers, and having conferences. Globalizing,
networking. And slowly they have convinced the Southeast Asian Muslims,
and indeed Muslims throughout the world, that the gold standard is Saudi
Arabia, that that is the real good Muslim. »

42. en arabe, as-salafiyya provient du mot salaf, « prédécesseur » ou « ancêtre »


43. « "SLF Magazine", le site salafiste qui fait du lol avec le djihad » (http://tempsreel.nouvelob
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J&pg=PA7&dq=wahhabi+nejd+thinly+populated)), p. 7

«  The Wahhabi religious reform movement arose in Najd, the vast, thinly
populated heart of Central Arabia. »
52. at least one scholar (David Commins), sometimes refers to Wahhabism as the "Najdi reform
movement" (p. 41), "Najdi movement" (p. 141, 146), "Najdi doctrine" (p. 152, 200–01), and
"Najdi mission" (p. 204) in his book ((en) David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi
Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 41,

« Official Egyptian correspondence expressed sectarian hostility to the Najdi


reform movement »

),
(en) David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 141

« Nevertheless, significant differences separate the Najdi movement from the


modern revivalist agenda because the former stemmed from Muhammad ibn
Ad al-wahhab's distinctive views on doctrine, where as the Muslim Brothers
were a reaction against European domination and cultural invasion. »

,(en) David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 152

« The Wahhabi leadership of the World Muslim League made it an instrument


for exporting the Najdi doctrine. »

53. (en) House, Karen Elliott, On Saudi Arabia : Its People, Past, Religion, Fault Lines and
Future, Knopf, 2012, p. 235

« The Eastern Province (home to the oil reserves and to the perennially ill-
used and unhappy Shiite minority) and the Hejaz (site of the holy cities of
Mecca and Medina with their more open, international outlook) both resent
the overwhelming dominance of religious conservatives from the Najd, home
of the Al Saud, at all levels of national governance. »

54. (en) John R. Bradley, Saudi Arabia Exposed, Macmillan, 2005, p. 58

« … Asir, and the tribal population in that region, like the liberals of the Hijaz
and the Shiites of the Eastern Province, have always been reluctant partners
in the Saudi state. As with the merchants of the Hijaz and al-Jouf, the tribes of
Asir have never fully embraced Wahhabi doctrine. Periodic local rebellions,
and a low-level struggle to keep alive a regional identity, are both testimony to
that … »

55. 2014 population estimate of 2 million, compared to 30 million for Saudi Arabia.
56. (en) James M. Dorsey., « Wahhabism vs. Wahhabism: Qatar Challenges Saudi Arabia » (htt
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61. (en) Other sources give far lower numbers of Shia though they do not estimate the number
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_middle_east.html) • Archive.is (https://archive.is/http://www.cfr.org/publication/10903/shiite_muslims_in_the_middle_ea
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hiite_muslims_in_the_middle_east.html) • Que faire ?)
(consulté le 30 mai 2017)| Author: Lionel
Beehner| June 16, 2006; Vali Nasr, Shia Revival, (2006) p. 236)
62. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 210
63. Khaled Abou El Fadl (2002), The Place of Tolerance in Islam, p. 8. Beacon Press.
(ISBN 0-8070-0229-1).
64. David Commins, The Wahhabi Mission and Saudi Arabia, I.B.Tauris, 2009, p. 111
65. Caryle Murphy, « A Kingdom Divided » (http://islamdag.info/story/415), GlobalPost,
15 juillet 2010 (consulté le 6 mai 2014) : « First, there is the void created by the 1999 death
of the elder Bin Baz and that of another senior scholar, Muhammad Salih al Uthaymin, two
years later. Both were regarded as giants in conservative Salafi Islam and are still revered
by its adherents. Since their passing, no one "has emerged with that degree of authority in
the Saudi religious establishment," said David Dean Commins, history professor at
Dickinson College and author of "The Wahhabi Mission and Saudi Arabia." »
66. « Les islamistes saoudiens » (https://books.google.fr/books?id=bmNfCwAAQBAJ&pg=PT9
0&dq=%22al-albani%22+%22wahhabisme%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjnvqqai6noAh
UV4OAKHYhpDVcQ6AEIKjAA#v=onepage&q=%22al-albani%22%20%22wahhabisme%2
2&f=false), sur Google Books (consulté le 20 mars 2020).

Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Wahhabisme (https://commons.wikimedi
a.org/wiki/Category:Wahhabism?uselang
=fr), sur Wikimedia Commons
wahhabisme, sur le Wiktionnaire

Conférence islamique internationale de Grozny

Bibliographie

Ouvrages

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& Rivages, coll. « Petite bibliothèque », 30 avril 2002, 898 p. (ISBN 978-2-228-89587-3)
Antoine Basbous, L'Arabie saoudite en question, Perrin, 2002, 187 p.
(ISBN 978-2-7028-7972-6)
Gilles Kepel, Jihad, Folio, coll. « Folio actuel », 6 mars 2003, 751 p. (ISBN 978-2-07-042931-8)
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coll. « La couleur des idées », 9 octobre 2008, 275 p. (ISBN 978-2-02-093266-0)
Charles Saint-Prot, Islam : L'avenir de la tradition entre révolution et occidentalisation,
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Xavier de Hauteclocque, Le Turban vert, Energia, 2013, 168 p. (ISBN 978-2-9542944-3-8 et
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Riveneuve, 18 janvier 2016, 542 p. (ISBN 978-2-36013-305-5)
Pierre Conesa (préf. Hubert Védrine), Dr. Saoud et Mr. Djihad : La diplomatie religieuse de
l'Arabie saoudite, Robert Lafont, 8 septembre 2016, 306 p. (ISBN 978-2-221-19564-2 et
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Christian Chesnot et Georges Malbrunot, Nos très cher émirs : Sont-ils vraiment nos
amis ?, Michel Laffont, coll. « Document », 20 octobre 2016, 299 p. (ISBN 978-2-7499-2487-8)
Alexandre del Valle, Les vrais ennemis de l'occident : Du rejet de la Russie à
l'islamisation des sociétés ouvertes, Paris, L'artilleur, 26 octobre 2016, 560 p.
(ISBN 978-2-8100-0727-1)
(en) John Esposito, The Oxford Dictionary of Islam, Oxford University Press, 2003

Essais

Hamadi Redissi, Le Pacte de Nadjd : ou comment l'islam sectaire est devenu l'islam,
Paris, Seuil, 2007, 342 p. (ISBN 978-2-02-096081-6)
Ben Salama, Au nom de l'Islam : Enquête sur une religion instrumentalisée, Paris,
L'Atelier, coll. « Social éco », 2009, 216 p. (ISBN 978-2-7082-4058-2, lire en ligne (https://books.googl
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Jean-Michel Vernochet, Les « Égarés » : Le Wahhabisme est-il un contre-islam ?, Sigest,
2013, 172 p. (ISBN 978-2-917329-62-7 et 2-917329-62-9, lire en ligne (http://editions.sigest.net/page000101
56.html))
Mémoires sur les trois plus fameuses sectes du musulmanisme: les Wahabis, les Nosaïris
et les Ismaélis, par M. R*** (alias Jean-Baptiste Rousseau), Paris : chez Nepveu &
Marseille : chez Masvert, 1818, 75 pages (À lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=
uSYVAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false))

Littérature confessionnelle

Abou Hanifa, Les Fondements de la foi sunnite (Al fiqh Al-akbar), Sabil, 2006, 174 p.
(ISBN 2-914246-33-1)
M. Jarman, Les Salafistes de Muhammad Ibn 'Abd al-Wahhâb à Nâsir ad-Dîn Al-Albânî,
Conseil islamique de France, 2007 (ISBN 978-9953-81-083-6 et 9953-81-083-4, lire en ligne (https://bo
oks.google.fr/books?id=o8in45xtd24C))

Documentation wahhabite

Mohammed ben Abdelwahhab :


Les Trois Principes fondamentaux (Al Oussoul Al-Thalatha)
Livre de l'unicité (Kitâb ut-Tawhîd)
L’Élucidation des équivoques concernant le Tawhîd (Kashf ash-Shubuhât fit-Tawhîd)
Ibn Taymiyya, annoté par Ibn Baz, La Profession de foi d'Ibn Taymiyya (`aquidat-ul-
Wasitiyya), Dar Al-Muslim, 2007 (ISBN 978-2-9522567-7-3)

Articles

Daoud Riffi, « Le Wahhabisme disséqué », Les Cahiers de l'Islam, novembre 2017
[parution initiale : Querelles d'Orient, avril 2016]. Article en ligne :
https://www.academia.edu/33136023/Le_wahhabisme_disseque_parties_1_et_2
Stéphane Lacroix, « Les nouveaux intellectuels religieux saoudiens : le Wahhabisme en
question », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, no 123, juillet 2008,
p. 141-159, article en ligne (http://remmm.revues.org/index5423.html)
David Rigoulet-Roze, « Arc sunnite » versus « Croissant chiite » : deux faces d'un même
Janus conflictuel ?, Lettre du diploweb, Géopolitique ethno-confessionnelle du Moyen-
Orient, article en ligne (http://www.diploweb.com/forum/islam07092.htm)

Filmographie
1963 : David Lean, Lawrence d'Arabie
2011 : Jean-Jacques Annaud, Or noir
2018 : « Le Wahhabisme », entretien avec l'historien Daoud Riffi, réalisé pour le
« Campus numérique » de la Fondation de l'Islam de France. En ligne :
https://campuslumieresdislam.fr/fr/blog/lislam-au-pluriel-/les-courants-de-lislam/le-
wahhabisme-45

Articles connexes
Mohammed ben Abdelwahhab Théorie du complot
Expédition de Najd Ligue islamique mondiale
Ikhwan (1912-1930) Assemblée mondiale de la jeunesse
Thomas Edward Lawrence musulmane
Dynastie saoudienne Eschatologie islamique
Kharidjisme Satanisme théiste
Djihadisme Machiavélisme
Takfirisme Manichéisme 
Salafisme Chiisme duodécimain
Frères musulmans (al-Ikhwan al- Atharisme
Muslimun) Anthropomorphisme
Islamisme Sanousiyya (confrérie wahhabite)
Attentats du 11 septembre 2001

Liens externes
Nabil Mouline, « Petits arrangements avec le wahhabisme » (https://www.monde-diplomati
que.fr/2018/01/MOULINE/58270), sur Le Monde diplomatique, janvier 2018.
(fr) (en) Divers documents (http://semioweb.msh-paris.fr/AAR/11/liste_conf.asp?id=11)
sur le site des Archives audiovisuelles de la recherche en sciences humaines et sociales
(fr) Présentation du wahhabisme (salafisme) et des débuts de son histoire (http://at-tawhi
d.net/histoiredumondemusulman-presentation-du-wahhabisme-salafisme-et-des-debuts-d
e-son-histoire-az-zahawi__1085.html)
(fr) Anathème et déclarations de mises à mort des musulmans lancés par Mohammed
ben Abdelwahhab et les théologiens wahhabites (http://at-tawhid.net/refutations-refutation
dukharijismewahhabitesalafisme-l-anatheme-takfir-generalise-des-musulmans-lance-par-
mohammed-ibn-abd-il-wahhab-et-sa-secte__1093.html)
(en) « Memoirs of Mr. Hempher, The British Spy to the Middle East » (http://www.hakikatkit
abevi.com/download/english/14-ConfessionsOf%20ABritishSpy.pdf)(Archive.org (https://web.ar
chive.org/web/*/http://www.hakikatkitabevi.com/download/english/14-ConfessionsOf%20ABritishSpy.pdf) •
Wikiwix (https://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.hakikatkitabevi.com/download/english/14-Confessi
onsOf%20ABritishSpy.pdf) • Archive.is (https://archive.is/http://www.hakikatkitabevi.com/download/english/14
-ConfessionsOf%20ABritishSpy.pdf) • Google (https://webcache.googleusercontent.com/search?hl=fr&q=cach
e:http://www.hakikatkitabevi.com/download/english/14-ConfessionsOf%20ABritishSpy.pdf) • Que faire ?)
(consulté le 30 mai 2017), un
pamphlet de désinformation turque sur sa vie
(en) Saudi Publications on Hate Ideology (https://www.freedomhouse.org/sites/default/file
s/inline_images/Saudi%20Publications%20on%20Hate%20Ideology%20Invade%20Amer
ican%20Mosques.pdf)
(en) The 'Wahhabi' Nemesis: Exposing those responsible for causing terror (http://www.sal
afimanhaj.com/article.php?article=21)
(en) Wahhabism: Understanding the roots and role models of Islamic extremism (http://ww
w.sunnah.org/articles/Wahhabiarticleedit.htm)
(en) Part four - Finding, discussion and narrative regarding certain sensitive national
security matters (http://intelligence.house.gov/sites/intelligence.house.gov/files/documents/
declasspart4.pdf) (partie déclassifiée du rapport d'enquête sur les attentats), pages 415-
443, 2002, 28 p.[PDF]

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