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La Si Do La Si Sol
La La La La Sol La
La Si Do La Si Sol
Gosse Busters™ !
Do La Do La Do La Do La Do La Sol Sol# La
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Mi Do Mi Do Mi Do Mi Do Mi Do Si Do Ré
Mi Do Mi Do Mi Do Mi Do La Sol La
A bord d’une charrue fort peu commune, il faut en convenir, circulent d’étranges personnages. Il
est vrai que nombreux sont les attelages sur Fluocadhil à convoyer de bizarres marchandises.
Mais ceux-là… Vêtus d’une tunique blanche et rouge, et portant de gros sacs à patates sur le dos,
ils vont et viennent, aux quatre coins de Fluocadhil la Morte. Ils sont chasseurs, paraît-il…
Laissons-les se présenter à nous…
Activités malsaines,
A tendances obscènes,
C’est les enfants qu’on aime,
Gosse Busters™ !
Et là, imitant le jumeau chevelu du trio que l’on nommait dans les Lunes 70 (prononcer les
seventies) les Biddies, ils émettaient une sorte de « Woaoinoaoinoaoinoaoinoaoaoa… »
ressemblant étrangement au chant d’une vieille sirène que seul un gérontophile serait en mesure
d’apprécier.
Ainsi, deux êtres à l’odeur fort identifiable, mais aux identités encore inconnues des services de
la PN™ (comprendre Petite Noreille™), disparurent dans le maquis Fluocadhilien. Jamais on ne
les reverrait par la suite, bien qu’au nez, même peu exercé, c’était une sacrée fragrance quand
même, parfois ils se révèleraient, avant de disparaître dans un étang, telle la grenouille dorée des
forêts Suppopicales qui tente de se cacher en sautant sur la tête de son prédateur. Dans le
principe, c’est une bonne idée, mais ça dérange. Et bien deux hommes infects dans un étang, ça
dérange… Enfin bon…
Allons faire un tour à Peudlard™ ou notre cher Produc… euh… Professeur Dumbandmore reçoit
un fort agréable petit et potelé coursier.
« …et après maintes recherches et pléthore d’interrogations, nous apprenions que ces trois petites
pestes appartenaient à votre institution.
- Je vois…
- Vous savez, messire, les temps sont rudes, et sur Fluocadhil, même la plus sublime des fleurs de
lotus peut s’avérer être l’ennemi le plus coriace…
- Je vois…
- Et comme ces jeunes gens avaient dans l’idée de pénétrer dans l’enceinte de Mort, Mort
Lointain™ sans tirer la chevillette du portillon rose, nous en avons conçu qu’ils étaient nos
ennemis…
- Je vois…
- Et ils sont morts.
- Je vois que vous avez un petit bout de patate sur la joue.
- Ah euh… Merci ! Et pour les enfants ?
- Rien à battre. A chaque épisode c’est la même chose, on doit les remplacer. Mais heureusement
j’avais eu la bonne idée de les dichotomiser.
- Je vois…
- Par conséquent nous avons toujours en stock un Gary Poster, une Sperbonne la Grange et un
Bon Whiskey, au cas où.
- Je vois…
- Ne vous en faites donc pas, et passez donc le bonjour à votre seigneur.
- Je vois…
- De toute façon je me demande si ceux-là n’étaient pas lobotomisés…
- Je vois que j’ai un petit peu éjecté mon bout de patate sur le verre de votre monocle, messire.
- Ah oui, je vois… »
Après ce dialogue fort intéressant, il faut le préciser, le messager tout content, et vu qu’il n’est
pas mort, on pourra révéler son nom, prit le chemin du retour vers sa terre d’adoption, le
Royaume de Mort, Mort Lointain. Sur le chemin, il croisa une bizarre de chariote d’où une sorte
de chant de sirène égorgée s’échappait, mais n’en tint pas rigueur. Un moment, il eu même le nez
pris par une odeur insoutenable mais, heureusement pour sa pilosité nasale, il avait sur lui deux
fioles de liqueur de menthe qu’il s’enfonça dans le nez. Il eu mal, mais le verre ne se brisa pas, et
il ne sentit rien… hum… A un moment, à peu près au bout du chemin, il arriva à Mort, Mort
Lointain. Sans même prendre le temps de « fréquenter » une de ces appétissantes harpies, il rallia
la salle du trône dans laquelle Althâr était en grande, et animée discussion, avec Monsieur A, un
allié.
Il ne faudrait donc pas vous étonner si, au lendemain du dernier jour de la Lune précédant la Lune
suivant la destruction d’Ironfist, Althâr constata qu’il avait effectivement surestimé ses capacités
de chef de guerre. Il était allé seul, chez Ironfist, et Monsieur A. avait tellement raté son attaque
que, Ironfist, il avait réussi à l’attaquer à la Lune d’avant – oui, je sais, après ça moi aussi j’ai
conseillé à Monsieur A. d’entrer à Peudlard, vu son apparent potentiel – en compagnie de
Monsieur B., un autre allié. C’était la Lune à laquelle Althâr avait échappé, plongé dans un
profond Sommeil après une ridicule petite orgie en compagnie de quelques Succubes…
A Peudlard™, un drame était arrivé. On avait entendu une sirène agonisante, un bruit de chariote,
un brouhaha insupportable (on saura sous peu que c’était du à l’utilisation de sarbacanes
ectoplasmiques). Et un jeune garçon, élève de Peudlard™, en deuxième année dans la fraternité
des Coursouffle™, avait disparu, juste avant que la sirène rende son dernier soupir. Son corps ne
fut jamais retrouvé. Ni à la sirène, ni au gosse, blasté…
Note : « Alone in the Jarx »™ est une expression déposée au nom de Monsieur A. qui se
reconnaîtra, et que certains reconnaîtront, mais dont ils ne révèleront l’identité, j’en suis
persuadé.