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I.3 Hydrographie
Elle se caractérise par deux cours d’eau importants qui arrosent la partie sud du
pays suivant l’importance des pluviométries dont dépendent les crues. Le Chari, long de
1200 km et son affluent le Logone de 1000 km, prennent leurs sources successivement
en République Centrafricaine et au Cameroun ; ces deux fleuves alimentent le Lac
Tchad.
Avec un revenu de US$ 263 par habitant en 2003, le Tchad fait partie des pays
les plus pauvres du monde selon l’Indice de Développement Humain fixé par le PNUD.
L’économie demeure fragile et faiblement industrialisé. Elle repose surtout sur les
produits vivriers qui représentent 44% du PIB et reste le principal moyen de subsistance
pour plus de 80% de la population. L’agriculture représente 43% du PIB et l’élevage
16%. Le secteur secondaire qui représente 20% du PIB est peu développé et est freiné
par le coût exorbitant de l’énergie et du pétrole.
Ces deux Lois ont permis la création et la mise en place des structures
suivantes :
La connexion à Internet n’est effective que dans quatre régions sur les 18 que
compte le Tchad. Son évolution est assez lente, mais la demande est assez forte. Les
efforts consentis par Sotel-Tchad, se heurtent à la saturation du réseau et au coûts très
élevés . Cependant des services privés sont offerts par quelques cybercafés, mais le
tarif demeure encore élevé (1500 francs CFA/heure) l’équivalent de 3 $US. L’utilisation
de l’Internet demeure l’apanage de l’administration publique et des ONG.
L’Internet dont les atouts sont à n’en point douter multiples reste encore très peu
connu du public tchadien. Seule la capitale N’Djamena et la zone pétrolifère de Doba
restent jusqu’à preuve du contraire les capitales de l’Internet, laissant derrière elles les
80% de la population issue des régions rurales.
La télé médecine, domaine d’application des TIC à la santé n’est pas encore
d’actualité au Tchad .
Quelques vidéo et visioconférences sont organisées par le Centre National
d’Appui à la Recherche (CNAR) et la représentation permanente de la Banque Mondiale
avec le Ministère du Plan dans le cadre des discussions budgétaires.
L’Internet et les TIC demeurent encore au Tchad des outils de luxe pour une
bonne proportion de la population, et ne pourront se développer dans le futur qu’à la
seule condition de réduire le taux d’analphabétisme, de trouver des voies et moyens
pour résoudre la question de la crise énergétique qui paralyse beaucoup de secteurs
dont celui des télécommunications, Rendre accessible et disponible les équipements
informatiques qui pour l’instant ne sont pas exonérés des taxes douanières, Les prix
prohibitifs du matériel et consommables et les coûts très élevés des communications
internationales ne sont pas de nature à promouvoir les TIC.
C’est dans cette optique que le gouvernement tchadien à travers le Ministère des
postes et Télécommunications avait initié depuis l’an 2000 un projet qui consiste à
procéder à la pose et à la mise en œuvre d’une fibre optique. Cette artère s’étendra sur
une longueur de 3 039 Km pour assurer la desserte de toutes les importantes localités
au niveau national. Cette fibre permettra la connexion du Tchad au réseau mondial de
l’autoroute de l’information et de la communication via le Cameroun par le biais du
câble sous marin SAT 3.
Cette nouvelle infrastructure permettra d’ouvrir le pays tout entier aux autoroutes
mondiales de l’information et le développement des services de technologie de pointe
sur toute l’étendue du territoire.
Il s'agit essentiellement du backbone national de fibre optique qui a retenu
particulièrement l'attention à cause des multiples opportunités qu'il présente et qui a
déjà fait l'objet de minutieuses études entamées depuis bientôt trois ans.
Au niveau national le réseau sera constitué d’une boucle de 2 020 Km de fibre
optique et trois bretelles d’une longueur totale de 1 019 Km:
Au niveau des connexions internationales, le réseau sera constitué de:
six paires de fibres optiques mises à disposition par le Consortium ESSO dans le
câble déjà posé tout au long du pipeline entre le Cameroun et le Tchad et dont la
réactivation incombe à la SOTEL TCHAD.
Ce réseau constituera l’épine dorsale qui permettra le développement des
télécommunications du Tchad. Vu la situation géographique du pays et les perspectives
économiques, ce réseau deviendra une plate forme sous régionale incontournable.
La mise en œuvre de la fibre optique permettra de raccorder trente grandes
localités sur son parcours et des centaines gros villages se grefferont grâce à des
bretelles constituées soit en fibre optique soit par ondes radioélectriques.
Au niveau national le réseau sera constitué :
Il s’agit notamment de :
Phase 1 : N’Djamena, Guelendeng, Bongor, Kelo, Moundou, Doba, Komé ;
Phase 2 : Koumra, Sarh, Kyabé;
Phase 3 : Am Timan, Aboudeïa, Mongo ;
Phase 4 : Bitkine, Moïto, Bokoro, Angoura, Massaguet, Massakory, N’Goury,
Mao, Bol, N’Djamena
Phase 5 : Ati, Mangalmé, Oum Hadjer, Abéché, Biltine, Adré .
Ce réseau à fibres optiques, tel que conçu, permettra de fournir, en tout point de
sortie et sur un rayon de 50 Km, tout au long de l’artère, les services suivants :
Services téléphoniques ;
Services Internet à hauts et faibles débits ;
Services Multimédia ( Radiodiffusion, TV interactive et autres, Visio
conférence, Data, Télé-enseignement, Télé-médecine, Télé-commerce,
etc )
Ce réseau constituera l’épine dorsale permettra de couvrir toute les zones rurales
et urbaines.
Sources d’information
Chapitre 1 - De l’Interconnexion.
Article 19 : L’interconnexion fait l’objet d’une convention de droit privé entre les
parties concernées. Cette convention détermine, dans le respect des dispositions de la
présente loi et des décisions prises pour son application, les conditions techniques et
financières de l’Interconnexion. Elle est communiquée dès sa signature à l’O.T.R.T. qui
l’examine et l’inscrit dans le registre établi à cet effet.
1
Article 22 : Lorsque cela est indispensable pour garantir l’égalité des conditions
de la concurrence ou de l’interopérabilité des Réseaux ou Services de
télécommunications, l’O.T.R.T. peut, après avoir permis aux parties de présenter leurs
observations, leur demander de modifier leur convention d’Interconnexion dans un délai
déterminé.
L’O.T.R.T. dispose d’un délai de six (6) mois à compter de la réception des
conventions d’Interconnexion pour demander leur modification. A l’expiration de ce
délai, aucune modification ne peut être exigée.
. les produits des droits et redevances de toute nature dont la perception aura été
régulièrement autorisée par le gouvernement ;
. les produits des redevances dues au titre de l’attribution des autorisations,
agréments, et décisions et autres services rendus ;
. les taxes parafiscales autorisées par la loi de finances ;
. le produit des emprunts ;
. les subventions de l’Etat, des collectivités territoriales, d’organismes privés ou
publics nationaux ou internationaux ;
. les dons et legs ;
. les produits des amendes
. toutes autres ressources qui pourraient lui être affectées ou résulter de son
activité.
1
Annexe 4
DEPART ARRIVEE
Moundou 30 30
Sarh 30 30
Abéché 7 8
Mao 5 4
Ati 4 4
Am Timan 4 4
Doba 4 4
Bongor 4 4
Faya 3 4
Mongo 2 2
Biltine 2 2
Bol 5 4
Laï 5 4
Moussoro 4 4
Fada 6 6
Oum-hadjer 16
Adre 16
Pala 16
Koumra 16
Kyabé 16