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Cyprien

1ESB
Julie

Fiche de lecture.

Etape 1

Auteur : Patrick Eveno, historien des médias et maître de conférence à l’université.


Titre : Les médias sont-ils sous influence ?
Editeur : Larousse
Collection : à dire vrai
Nombre de pages : 126
Année d’édition : avril 2008
ISBN : 25 604

Etape 2

1) Descripteurs : médias, influence, politique ; financière, publicitaire, journalisme.

2) Le livre correspondrait au chapitre : les moyens d’action des pouvoirs publics puisque les
médias sont sous influence politique ; financière et publicitaires.
Les notions du livre sont les comparaisons ou les citations de noms d’économistes célèbres
comme Bourdieu.

Selon moi :
C’est une enquête qui a pour intérêt d’illustrer le cours et de montrer l’intérêt des démarches
étudiées en cours en analysant un cas particulier. Ici c’est un cas d’actualité car les médias
sont en perpétuelles évolutions dues aux différentes influences qu’ils subissent.

Etape 3

1) Les principales problématiques sont :


_ sont-ils sous influence politique ?
_sont-ils sous influence financière ?
_sont-ils sous influence publicitaire ?
_ sont-ils sous d’autres influences ?

Il se propose d’y répondre en 4 étapes incluant les différentes problématiques, avec pour
chacune des sous parties incluant des notions d’actualité et des exemples concrets.
Il adopte un plan en 4 parties avec pour sujet chaque problématique.

2) Dans la première partie, « influence politique », il traite tout d’abord la manipulation de


l’opinion en citant des auteurs comme Balzac ou Lazarsfeld, Bourdieu et Passeron plus la
presse de manipulation de la presse mais montre aussi que la population peut aussi se faire
une opinion par soi même comme avec l’exemple du général de Gaulle.
Dans la sous partie «Ségo et Sarko », il montre en exemple, « l’incapacité du journalisme
et de la presse à se saisir de cet aspect de la vie politique », et donc de mal traiter ces
sujets délicats .Cependant, on peut dire que la presse est depuis toujours censurée en ce
qui concerne, par exemple, les maîtresse présidentielles et autres sujets dits tabou.
Dans la seconde partie, « influence financière,il montre les restrictions et les limites de la
presse face aux différents rachats des journaux. J.Caillaux dit : « les capitaines
d’industries manient l’opinion ». Il cite souvent Serge Dassault, racheteur de la
Socpresse,du Figaro, qui décide de revendre les quotidiens régionaux, ou Edouard de
Rothschild racheteur de Libération. Il montre qu’ils ne privilégient plus la presse de
qualité mais cherche à avoir de l’influence.
En troisièmes partie, « l’influence publicitaire ».Il dénonce le fait que la publicité fait
vivre la presse (18 milliards d’euros en 2007). Le fait d’un tel apport d’argent rend la
presse dépendante de la publicité. Par exemple : en mai 1994, le monde informe ses
lecteurs d’une banale affaire concernant le PDG d’alcatel et donc, retire son budget
publicitaire, faisant ainsi perdre au journal plus d’un million de francs. En possédant aussi
l’autocensure, la publicité domine les médias.
En quatrième partie, « Et si la question était ailleurs ? » il développe d’autres influences
toutes aussi importantes ;il recherche du scoop par les journalistes a certaines fois conduits
les journalistes à livrer de fausses informations, comme l’affaire d’Outreau qui prit une
ampleur inconsidérée alors que les accusations étaient infondées.

3) L’auteur montre qu’il soutient les journalistes et les médias qui sont sous différentes
influences et qui, malgré cela, continu à informer la population française le mieux
possible.
Il a pour ouverture, un appel au public à soutenir les pratiques journalistiques et les
métiers de l’information.

Etape 4

1) Les points forts de ce livre sont :


_Dans la forme : longueur de développement adapté à un élève ainsi que le vocabulaire.
_Dans le fond : diversité des analyses présentées permettant d’opérer une synthèse,
richesse des constats, illustration par des exemples, possibilités de réinvestissement dans
le cours et les devoirs.
_L’ouvrage illustre bien une question d’actualité.

2) Les limites sont le manque d’illustrations.

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