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On ne saurait non plus trouver la moindre trace du
nationalisme, voire de la xnophobie, de Trump chez
Sanders. Pas plus que la paranoa qui semble infecter
nombre dAmricains et qui se focalise ces joursci sur ltat islamique (avant ctait Ben Laden, et
encore avant lURSS). Surtout, Bernie ne promet
pas quil rsoudra tous les problmes des tats-Unis
grce son talent inn, comme Donald le magicien.
Sanders compte sur le collectif, et surtout sur lappui
et la participation dune jeunesse amricaine qui,
pour linstant (insistons sur le pour linstant ), se
prononce en sa faveur : 85% des 18-29 ans ont vot
pour lui dans le New Hampshire plutt que pour sa
rivale dmocrate Hillary Clinton (le chiffre tait quasi
similaire dans lIowa).
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[[lire_aussi]]
La classe politique qui na pas su empcher cette
situation, les rpublicains parce quils dfendent
depuis trop longtemps des politiques conomiques
favorables aux plus riches (ouverture des frontires
comprise), les dmocrates parce quils ont courb
lchine face lorthodoxie des marchs, est
dsormais la cible des lecteurs. Chez les
conservateurs, cela se traduit par lenvie dun homme
fort, hors du microcosme, qui promet de fermer les
frontires et de ressusciter une Amrique fantasme au
travers des films de John Wayne et de Frank Capra.
Comment ? quil sagisse de Donald Trump, de Ted
Cruz ou de Marco Rubio, cela reste un mystre. Chez
la gauche, cela nourrit la petite machine de Bernie
Sanders, qui se prsente in fine comme un Obama qui
irait au bout de ses ides et ne passerait pas compromis
aprs compromis avec son opposition conservatrice.
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