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DÉBAT
PUBLIC
Le dossier du maître d’ouvrage
Le réseau de transport public du
DÉBAT PUBLIC
Le dossier
du maître d’ouvrage
Sommaire Enjeux et objectifs du projet 1
1.1 ❘ Le projet de réseau de transport du Grand Paris p.12
1.2 ❘ La Région Capitale : éléments de diagnostic p.16
1.3 ❘ Le projet et son contexte p.26
1.4 ❘ Perspectives de développement p.34
propos
155 kilomètres, qui relie Paris aux pôles stratégiques de la région
Ile-de-France et dessine une double boucle desservant largement
le territoire de l’agglomération.
Ce nouveau réseau structurant de transport public urbain de voyageurs
sera doté d’une quarantaine de gares nouvelles et sera en correspondance
avec les réseaux existants et futurs.
L’article 7 de la loi précise notamment que : Après leur réception par le maître d’ouvrage,
« l’établissement public ‘‘Société du Grand les trains acquis par la Société du Grand
Paris’’ a pour mission principale de conce- Paris pour parcourir les infrastructures
voir et d’élaborer le schéma d’ensemble et seront transférés en pleine propriété au
les projets d’infrastructures composant le Syndicat des transports d’Ile-de-France
réseau de transport public du Grand Paris (STIF) qui les mettra à la disposition des
et d’en assurer la réalisation ». exploitants.
public
Grand Paris, fait l’objet d’une procédure de publique(s), contrats de développement ter-
débat public lancée conjointement à celle ritorial, calendrier prévisionnel du projet…
relative au réseau de transport structurant
du Grand Paris. Une annexe
Est constituée de l’évaluation stratégi-
que environnementale (1) réalisée au titre
de la directive 2001/42/CE dite « plans et
programmes ».
Les démarches
80%
des déplacements de banlieue à banlieue
en Ile-de-France s’effectuent en voiture
prospectives sur l’avenir
de la Région Capitale
ont souligné le besoin
d’aborder de front les . Un projet de développement Le projet du Grand Paris propose, par la créa- économique et exigences environnementales, le
enjeux économiques, économique, urbain et social tion d’un réseau structurant de transport public projet du Grand Paris envisage le développement
reliant les grands pôles d’activité de la région de Paris à plusieurs échelles :
sociaux et urbanistiques, « Nous devons repenser la ville. Voir plus loin Ile-de-France entre eux et Paris à la banlieue,
et large. Tout faire pour rendre nos métropoles une stratégie globale de réaménagement et de – l’échelle locale afin d’en finir avec la distinction
pour faire émerger une plus vivables, plus attractives, plus durables, plus développement économique durable de la Région binaire entre Paris et sa banlieue et de réduire
humaines. » (1) Capitale, plus solidaire et créatrice d’emplois, au les déséquilibres sociaux et territoriaux ;
métropole plus unie,
bénéfice de l’ensemble du territoire national, d’ici
dense et multipolaire. C’est ce défi majeur qui a amené Nicolas Sarkozy, les vingt prochaines années. – la zone agglomérée de Paris, ouverte vers sa
Président de la République, à lancer en 2008 la façade maritime, avec l’intention d’en faire un
Les transports en « consultation internationale pour l’avenir du Paris Le projet a une ambition globale, car il vise moteur de la croissance nationale ;
métropolitain » et à confier à Christian Blanc la à réaliser une infrastructure de transport de
commun constituent
responsabilité du Secrétariat d’État chargé du manière cohérente avec le développement – la Région Capitale en tant que « ville-monde »,
un levier majeur développement de la Région Capitale. économique, l’urbanisme et l’architecture, autour qui a vocation à être la vitrine internationale
des territoires qu’elle relie, dans le respect des de la France lui permettant de tenir son rang
pour y parvenir. L’idée du Grand Paris est née du constat que l’Ile- exigences fixées en matière de développement dans la compétition économique du XXIe siècle,
de-France ne tire pas pleinement parti de ses durable à Kyoto et de manière complémentaire en synergie avec un archipel de métropoles
réels potentiels humains et économiques pour avec les réseaux de transports existants. régionales.
faire face à la concurrence accrue des métropoles
(1) Préface du catalogue de l’exposition
mondiales et permettre à l’ensemble de ses habi- Avec l’objectif de concilier bien-être au quoti- « Le Grand Pari(s) », par Nicolas Sarkozy,
tants de profiter d’un cadre de vie de qualité. dien et compétitivité internationale, dynamisme Président de la République française.
e
in
Se
Pleyel
de l’Ile-de-France. un autre mode ferroviaire ou en site propre
la
Clichy- existant ou prévu.
Montfermeil
Ses principales caractéristiques : Rueil – Dans Paris, la ligne 14 du métro deviendra
– Trois grandes liaisons : La Défense l’épine dorsale du nouveau réseau et mettra
la Marne
aune liaison aéroport Roissy-Charles de Gaulle en correspondance les gares de celui-ci avec
Châtelet
- Orly via Saint-Denis Pleyel et Paris (ligne 14 celles du réseau métropolitain actuel.
ine
prolongée), longue de 50 km ; – Le maillage avec les lignes de RER et Transilien
Se
la
Cité
aune liaison Roissy - Charles de Gaulle - Orly Descartes améliorera l’accessibilité des départements de
via La Défense longue de 75 km (compor- la grande couronne, y compris ceux non directe-
tant dans sa partie nord un tronc commun de ment desservis par le réseau du Grand Paris.
Versailles
21 km avec la liaison Roissy - Paris - Orly) ; Villejuif la Marne – Le réseau d’autobus sera réaménagé de manière
a une liaison Le Bourget - La Défense via l’est à favoriser les correspondances avec les gares.
et le sud longue de 60 km. – L’ouverture de l’agglomération à l’internatio-
la S
ein
nal sera renforcée, grâce aux correspondances
e
Massy-
– Une vitesse commerciale élevée (65 km/h en Palaiseau Aéroport prévues avec huit gares du réseau ferroviaire à
moyenne), permettant des temps de parcours d’Orly
grande vitesse, existantes ou projetées (gare
Saclay
optimisés entre les grands pôles : Saint-Lazare, gare de Lyon, gare Bibliothèque
LE PROJET DE RESEAU DE TRANSPORT
STRUCTURANT DU GRAND PARIS
GP-CRT-BE-022-2010-01-27.AI
aPlateau de Saclay - La Défense en moins Nanterre / La Défense), et avec les trois aéro-
Source fond de plan : © IGN 2010
– Une capacité de transport importante, grâce – Environ 40 gares nouvelles, pour la plupart . Les quatre enjeux clés du réseau La facilitation des déplacements de banlieue à
à des fréquences de passage élevées allant en correspondance avec le réseau existant ; de transport du Grand Paris banlieue en transports en commun :
jusqu’à 85 secondes aux heures de pointe ; Les déplacements de banlieue à banlieue repré-
– Complémentarité avec les autres types de 1. Améliorer le fonctionnement quotidien sentent aujourd’hui 70 % des déplacements
– Fonctionnement 24 heures sur 24 à l’étude ; dessertes : grande vitesse ferroviaire, trans- des transports en commun motorisés. Du fait de la configuration majoritaire-
ports collectifs régionaux, réseau routier. Défini en cohérence avec les lieux de travail et ment radiale du réseau de transport en commun,
– 2 à 3 millions de voyages par jour ; les lieux de vie, le réseau de transport du Grand 80 % d’entre eux s’effectuent en voiture et 10 %
. Paris « ville-monde » :
une attractivité en danger
face à la concurrence
des autres métropoles
São Paulo
Sydney
de banlieue à banlieue
Les déplacements internes à la banlieue ont aug-
Source : RATP
menté de 50 % entre 1976 et 2001.
23 %
17
%
13
12 %
4%
1%
(1) Enquête globale transport, publiée en 2001.
Il s’agit de la dernière enquête globale réalisée.
Les résultats de la prochaine EGT seront disponibles 30 %
fi n 2010. Toutefois, l’évolution de la mobilité
est un phénomène relativement lent et la plupart
des observations faites en 2001 restent encore valables.
(2) Source : Inventaire des émissions AirParif Source : Les cahiers de l’enquête
pour l’année 2005. globale transport
(3) Source : AirParif.
Source : RATP . U
ne desserte insuffisante
. U
n réseau routier dense entre aéroports et gares TGV
mais partiellement saturé Un réseau routier de proche banlieue très chargé, notamment les axes en rocade
L’accessibilité à la région est primordiale pour
Le réseau routier et autoroutier francilien est les acteurs économiques, qui ont besoin d’at-
densément maillé à partir de rocades et radiales teindre les équipements d’ampleur nationale et
qui se relâchent en s’éloignant de la zone dense. internationale implantés en Ile-de-France dans de
Il est essentiellement utilisé par les Franciliens. bonnes conditions depuis l’ensemble du territoire
Ce trafic de transit est, assez logiquement, prin- national, mais aussi de l’Europe et du monde.
cipalement porté par le réseau francilien de
voiries rapides : environ 80 % du trafic de transit Les aéroports de Roissy - Charles de Gaulle et
à la région emprunte ce réseau. d’Orly ont respectivement accueilli environ 58 mil-
lions et 25 millions de passagers en 2009, ce qui
Si ce réseau dense constitue un atout fort pour les place l’Ile-de-France à la 6e place mondiale et,
échanges de la région avec le reste de la France Saturation du réseau principal francilien pour le trafic passager international, à la 2e place
et l’Europe, il est partiellement saturé aux heures européenne après Londres. Le nombre d’utilisa-
heure de pointe du matin
. Les projets régionaux Signé le 23 mars 2007, le Contrat de projets fixe l’accès des habitants au reste de la ville et aux – le prolongement du RER E à l’ouest, qui per-
à 2 milliards d’euros la contribution de l’État et bassins d’emplois. mettra d’améliorer la desserte de la Confluence
En complément de la réalisation du réseau du 3,4 milliards d’euros celle du Conseil régional. Seine-Oise et du Mantois depuis Paris et de le
Grand Paris, d’autres projets de transports en Ainsi, 500 millions d’euros sur les crédits prévus dans le relier au pôle de La Défense ;
commun régionaux contribueront à améliorer la En complément du Contrat de projets, le plan cadre du développement des transports en commun
desserte des territoires et à faciliter les conditions « Espoir banlieues » est un programme national du Grenelle de l’Environnement serviront à financer – le prolongement des lignes 1, 11 et 14
de déplacement de tous les voyageurs. de mesures et actions concrètes pour les quar- l’amélioration de la desserte des quartiers sensibles. (cette dernière à Mairie de Saint-Ouen en
tiers les plus défavorisés, articulé autour de cinq vue de désaturer la ligne 13) ;
Le Contrat de projets État-Région 2007-2013 et grands domaines : l’emploi, l’éducation, les trans- Le Contrat de projets 2007-2013 et son complé-
son complément, le plan « Espoir banlieues » ports, la gestion urbaine et la sécurité. ment, le plan « Espoir banlieues », constituent un – le barreau de Gonesse ;
Le Contrat de projets est un document par lequel engagement fort de l’État et de la Région. Parmi
l’État et la Région Ile-de-France s’engagent sur la Le désenclavement des quartiers en difficulté les projets majeurs figurent : – le débranchement du T 4 à Clichy / Montfermeil ;
programmation et le financement pluriannuels par les transports en commun apparaît comme
de grands projets structurants pour accompa- l’une des priorités de ce plan, car la mobilité est – la modernisation du réseau RER : projet « RER B – le tram-train de Massy - évry.
gner le développement économique, social et considérée comme le facteur essentiel de la Nord + » et schémas directeurs des lignes C et
environnemental de la Région Ile-de-France. promotion sociale et économique, en favorisant D, nouveaux matériels roulants sur le RER A ; En Ile-de-France, le Contrat de projets et le plan
« Espoirs banlieues » trouvent une traduction
concrète à travers quatre projets de transports
. Le projet d’Interconnexion Sud des lignes à grande vitesse (LGV) en Ile-de-France
Le projet d’Interconnexion Sud des LGV en Ile-de-France – un besoin de correspondances entre le train et pour accompagner le développement de la Région
consiste à créer à l’horizon 2020 une liaison dédiée aux l’avion en forte croissance, passant aujourd’hui quasi Capitale et de ses territoires stratégiques, notamment
TGV reliant la LGV Atlantique et la LGV Sud-Est. Cette exclusivement par les gares parisiennes et le réseau de afin de :
liaison desservira la gare de Massy et une nouvelle gare transports en commun ; – favoriser le report modal, depuis la voiture ou l’avion vers
TGV à l’aéroport d’Orly. – une desserte TGV de l’Ile-de-France trop concentrée sur le train, et la décongestion des gares parisiennes ;
Ce projet s’inscrit dans une triple problématique : Paris, qui pénalise les habitants de la grande couronne. – améliorer l’accessibilité aux aéroports d’Orly et de
– une forte augmentation des déplacements province- Roissy ;
province, souvent contraints à une correspondance Il vise ainsi à développer et améliorer les dessertes – améliorer la qualité de service du RER C, qui partage
à Paris ; intersecteurs province-province (fréquence, régularité), les mêmes voies que les TGV intersecteurs actuels.
. Le projet de Ligne Nouvelle Paris-Normandie . Le projet de liaison ferroviaire Roissy-Picardie
Le projet de ligne nouvelle Paris- – renforcer le rôle du port du Havre Ce projet vise à améliorer le maillage du Il permettra ainsi d’améliorer l’accès ferroviaire :
Normandie répond aux objectifs pour la desserte de l’Ile-de-France et réseau ferré par la réalisation, au nord – aux régions françaises et européennes pour
suivants : accroître son hinterland. de Roissy, d’une liaison d’une dizaine de une grande partie de la Picardie ;
– réaliser un transpor t rapide qui En Ile-de-France, cette nouvelle ligne kilomètres entre la ligne classique Paris- – à la plate-forme aéroportuaire de Roissy -
reliera Paris au Havre par Mantes et pourrait relier notamment la gare Saint- Creil-Amiens et la ligne à grande vitesse Charles de Gaulle et au pôle d’emploi de Roissy.
Rouen en une heure et quart et qui Lazare, Nanterre et Mantes. Il en résultera d’interconnexion qui dessert l’aéroport En créant un nouvel itinéraire pour les trains à
profitera également aux deux régions un meilleur maillage de l’ouest francilien Roissy - Charles de Gaulle. grande vitesse au nord de Roissy distinct de la
normandes ; vers les projets de tangentielles et de D’un coût compris entre 225 et 375 millions LGV Nord, il contribuera, en outre, à accroître
– réduire les durées de déplacements, réseau du Grand Paris. d’euros suivant les options de passage la capacité du réseau à grande vitesse. Le
agir sur la fiabilité, la robustesse et la Les études en cours sur la Ligne Nou- présentées lors du débat public, le projet projet prévoit également une augmentation
fréquence des liaisons entre Paris, la velle Paris-Normandie permettront Roissy-Picardie répond à des enjeux de de la capacité de la gare Aéroport Charles-
vallée de la Seine et les grandes villes d’identifier plusieurs scénarios d’amé- déplacement nationaux et interrégionaux de-Gaulle TGV par le passage de 4 à 6 voies
normandes ; nagement dans la perspective du débat entre les territoires picards, Roissy, le reste à quais, ce qui renforcera fortement son
public en 2011. de la France et de l’Europe. potentiel de développement.
Le projet du Grand Paris partage globalement . Une consultation Les dix équipes pluridisciplinaires . Lecture croisée des dix propositions
les diagnostics et les orientations clés définis pour repenser la ville de la consultation internationale
par le projet de révision du PDUIF, notamment sa – Sir Richard Rogers, équipe Rogers Stirk Harbour & Faire de la grande métropole parisienne un espace
volonté de mieux articuler politiques d’aména- À l’initiative du Président de la République et Partners / London School of Economics / Arup ; compétitif et dynamique économiquement mais
gement et politiques de transport avec, comme sous le patronage du Ministère de la Culture et – Yves Lion, équipe Groupe Descartes ; aussi agréable à vivre et respectueux de l’envi-
levier principal, la densification autour des gares de la Communication, une consultation interna- – Djamel Klouche, équipe l’AUC ; ronnement, tel a été le parti pris ambitieux des
et des axes forts de transports en commun en tionale a été lancée début 2008 pour imaginer – Christian de Portzamparc, équipe différentes équipes.
site propre. un « nouveau projet d’aménagement global du Atelier Portzamparc ; Au-delà de leur diversité d’approche et de stratégie,
Autre orientation partagée : l’amélioration de Grand Paris ». – Antoine Grumbach, équipe ces projets ont plusieurs objectifs communs :
la desserte des bassins de vie et d’emploi situés Agence Grumbach et associés ; – le besoin de refaire la ville sur la ville sans
en dehors de Paris doit contribuer à minimiser La Ville de Paris et la Région Ile-de-France ont – Jean Nouvel, mandataire de l’équipe faire table rase ni créer de nouvelles exten-
l’utilisation de la voiture particulière, qui reste été associées étroitement à cette démarche au Ateliers Jean Nouvel / Michel Cantal-Dupart / sions urbaines ;
aujourd’hui le moyen de transport le plus utilisé sein d’un comité de pilotage. Jean-Marie Duthilleul ; – imaginer une ville dense et polycentrique au
en Ile-de-France. – Bernardo Secchi et Paola Vigano, équipe réseau de transports performant qui désen-
Dix équipes pluridisciplinaires réunies par des Studio 09 ; clave les quartiers isolés et retisse les liens
(1)L’élaboration d’un PDU est obligatoire architectes et urbanistes de renom ont participé – Finn Geipel, équipe LIN ; géographiques et humains ;
dans les périmètres de transports urbains à cette grande consultation. – Roland Castro, équipe Atelier Castro / – créer une ville ouverte, en harmonie avec les
des agglomérations de plus de 100 000 habitants
depuis la Loi sur l’Air et l’utilisation rationnelle Denissof / Casi ; espaces naturels ;
de l’énergie (1 996). – Winy Maas, équipe MVRDV.
– la qualité de service : les trajets en transports en Améliorer l’intermodalité équipe Atelier
Yves Lion - Descartes
commun manquent de confort et sont parfois pour rendre la ville plus fluide
très longs, notamment en périphérie. L’intermodalité entre les différents transports La Seine, qui parcourt la
région parisienne, pourrait
est tout aussi essentielle pour rendre la ville plus devenir un lieu d’habitation
Une accessibilité recomposée pour concilier fluide. Elle pourra être incarnée par des plate- dans le projet du Groupe
Descartes. Une initiative
« ville lente » et « ville rapide » formes multimodales avec des parkings, qui
qui répond à leur concept
Toutes les équipes jugent essentiel de faciliter deviendront des lieux de densité et de mixité d’optimisation du territoire :
les déplacements et de réduire les temps de par- pouvant entraîner, par ailleurs, une diminution exploiter des lieux et
des géographies naturelles
cours et d’imaginer une offre adaptée à chaque des déplacements. À partir de ces nœuds se sous-utilisés comme
mobilité. construiront les nouvelles centralités. la Seine et la Marne.
Ile-de-France Ile-de-France
hors pôles hors pôles
+ 435 000 + 40 000
Est Parisien - Cité Descartes Est Parisien - Cité Descartes
+ 80 000 + 70 000
Tracé indicatif du réseau du Grand Paris Tracé indicatif du réseau du Grand Paris
sollicitées : augmentation des taux d’activité, La croissance de l’emploi qui accompagnera conditions de logement et de transport induite inscrite comme objectif dans l’article 1 de la loi
accentuation de l’attractivité des territoires en cette évolution se situera au-dessus d’un rythme par le projet du Grand Paris ; du 3 juin 2010 relative au Grand Paris.
contrepoint des évasions de talents, apport d’une annuel de 1 %, le double de celle enregistrée sur – attractivité et flux internationaux de popu-
population venue de l’étranger, etc… les années 1990-2005 en tendance, mais infé- lation : l’attractivité de la « ville-monde » sup-
rieure aux évolutions constatées sur la période de pose un volant de migrations internationales . Hypothèses de répartition
Mais l’accent ne sera jamais assez mis sur le croissance la plus forte, entre 1995 et 2000. supérieur à ce qui est constaté aujourd’hui. territoriale
niveau de qualification des ressources humaines À titre d’exemple, Londres accueille 78 000
de la région parisienne. S’il soutient la compa- Une population active plus importante étrangers par an sur la période récente, contre Les hypothèses de croissance de l’emploi sont
raison européenne, il souffre encore d’un retard La croissance des emplois générés implique une 38 000 en Ile-de-France. essentiellement réparties sur les pôles territo-
par rapport aux plus dynamiques des régions évolution de la population active, en rupture éga- riaux majeurs, qui devraient passer de 2 millions
américaines (1). lement avec les tendances constatées. Pour 1 million d’emplois créés à l’horizon 2030 aujourd’hui à 2,9 millions d’emplois en 2030, soit
Pour permettre la création de 1 million d’emplois l’augmentation de la population totale est 45 % de l’emploi total de l’Ile-de-France. Sur la base
Ce scénario de développement démographi- à l’horizon 2030, il faudra utiliser un ensemble de 1,5 million, possible en utilisant les leviers d’une hypothèse de stabilisation de l’emploi à Paris,
que et économique, appuyé par les implanta- de leviers : permettant l’augmentation du taux d’activité la croissance prévue sur ces pôles est de 48 % en
tions d’entreprises étrangères, doit permettre – taux d’activité supérieurs, et notamment pour de la population. moyenne à cet horizon, quand celle projetée sur la
d’atteindre un rythme de croissance tendanciel les seniors (55-65 ans) ; région dans son ensemble est de près de 20 %.
de l’économie de la Région Capitale compris – moindre dégradation du solde migratoire inter- Ces hypothèses sont en cohérence avec la
entre 3,5 % et 4 % du PIB à terme. régional, rendue possible par l’amélioration des construction de 70 000 logements par an, (1) Source : Jean-Claude Prager : op. cit.
Un temps de diagnostic et de rencontres avec les Chaque territoire a sa logique, son caractère et À noter : cette présentation des territoires de
maires, les acteurs locaux, les universitaires, les son destin. Mais considérés dans leur globalité, projet n’est pas exhaustive. D’autres projets
entreprises a permis au Secrétaire d’État chargé ils constituent un ensemble cohérent et équi- de territoires avec de forts potentiels existent
du développement de la Région Capitale, durant libré tant d’un point de vue économique que ou sont en émergence. C’est le cas du territoire
près d’un an, d’identifier les potentiels du terri- géographique. Cette cohérence et cette complé- « Confluence Seine - Oise, Rouen, Le Havre »,
toire du Grand Paris, d’en dessiner la carte des mentarité globale seront portées et renforcées future porte fluviale et port de la Région Capitale,
connexions existantes ou à développer et d’en par le réseau de transport du Grand Paris qui ou encore d’un projet qui pourrait se développer
imaginer l’organisation. reliera les territoires entre eux, à l’ensemble du autour de Val-de-France/Gonesse.
pays et à l’étranger.
De ces rencontres et de ce travail d’analyse ont
émergé des territoires de projet, ayant pour Sont ici présentés les contours et les potentialités
vocation d’impulser le développement de la de développement de huit territoires.
Région Capitale.
Paris - Le Bourget
Une porte sur l’international
Situé entre Roissy et la capitale, Le Bourget a Territoire fortement touché par la désindus- de plein air), de l’aéronautique (installer un pôle phénomènes de la mondialisation, du métis-
vocation à devenir la porte d’entrée urbaine trialisation d’après-guerre, sa mutation va être d’excellence technologique aéronautique et sage culturel et de la découverte de l’univers.
internationale du Grand Paris. accélérée par la libération d’emprises militaires donner de la visibilité à cette filière stratégi-
Le périmètre de ce pôle métropolitain couvre et industrielles. que), de la formation aux métiers de l’aérien Pour construire une nouvelle identité lisible et sin-
3 400 hectares (soit 2/3 de la superficie de Paris et du tourisme ; gulière, Le Bourget va s’appuyer sur les principes du
intra-muros (1)) et rassemble 190 000 habitants, L’arrivée du réseau de transport du Grand Paris développement durable : ville compacte et dura-
sur six communes de Seine-Saint-Denis : Le Bour- va permettre de relancer les potentiels de ce ter- – régénérer en profondeur le cadre urbain pour ble, préservation des zones naturelles (Parc de La
get, Drancy et Dugny, qui forment la Commu- ritoire et d’accompagner son projet de dévelop- faire émerger une nouvelle centralité dense, Courneuve), insertion harmonieuse des activités
nauté d’agglomération de l’Aéroport du Bourget, pement urbain et économique (2), engagé autour attractive et équilibrée, faire du Bourget un économiques et aéroportuaires dans le tissu urbain,
ainsi que le Blanc-Mesnil, Bonneuil-en-France et de trois orientations majeures : lieu de vie et d’animation pour l’ensemble des créations d’emplois pour la population locale et
La Courneuve. communes du nord de l’agglomération ; amélioration de la qualité de vie au quotidien.
– développer un pôle économique d’envergure
En dépit de la présence du premier aéroport d’af- métropolitaine autour de l’aéroport, dans les – constituer un pôle culturel et scientifique de (1) Paris intra-muros (sans les bois de Boulogne
faires européen, avec 130 000 passagers par an domaines de l’aviation d’affaires (conforter la rayonnement international avec la rénovation et de Vincennes) couvre 6 000 hectares.
(2) Une étude d’urbanisme par trois cabinets spécialisés est
environ, le développement du pôle du Bourget est place de 1er aéroport d’affaires en Europe), du du musée de l’Air et de l’Espace et la réalisation en cours, qui associe les communes directement concernées
pénalisé par sa faible accessibilité en transports tourisme d’affaires et de l’événementiel (faire d’un nouvel équipement culturel de premier par un projet de développement territorial, dont le contenu
ne pourra être défi ni entre elles et l’État qu’après la prise
en commun, son morcellement et son manque monter en standing le parc des expositions, plan exprimant les questionnements majeurs du décret en Conseil d’État fi xant le tracé et les gares du
d’attractivité résidentielle. favoriser l’accueil de grandes manifestations de l’humanité du XXIe siècle, au croisement des réseau de transport structurant du Grand Paris.
Premier quartier d’affaires en Europe, direc- La première est la constitution de la cité finan- de décision (conseil, services informatiques, l’opération Seine-Arche aujourd’hui en cours, et avec,
tement relié au cœur de Paris, La Défense est cière de La Défense, à partir du potentiel dont le juridiques…) ; demain, l’aménagement du secteur des Groues.
aujourd’hui le pôle économique le plus dense quartier dispose déjà, pour devenir l’équivalent – l’intégration et le développement de l’ensei- Le projet du Grand Paris sur ce territoire vise
de la région, avec 330 000 salariés. Le quartier parisien de Wall Street ou de la City. gnement supérieur et de la recherche au sein à élargir la réflexion de développement et
d’affaires historique de La Défense concerne Le projet du Grand Paris vise ainsi à constituer au sein du cluster, autour des questions économiques, d’aménagement du pôle de La Défense aux six
aujourd’hui les communes de Courbevoie, Nan- de La Défense un véritable cluster de services à haute financières, fiscales, juridiques et linguisti- communes de Puteaux, Courbevoie, Suresnes,
terre et Puteaux. valeur ajoutée à destination de grandes entreprises ques, en particulier grâce à l’université de Nanterre, La Garenne-Colombes et Rueil-Mal-
multinationales et à en faire le moteur principal du Paris-Dauphine. maison, directement concernées, et d’en faire les
Deuxième site d’implantation des 500 premières développement économique du quartier d’affaires premiers acteurs de la construction d’un aména-
entreprises mondiales derrière Tokyo, la région et des communes de l’Ouest parisien. Le plan de renouveau du site a déjà permis l’amé- gement urbain renouvelé, donnant au territoire
capitale prend cependant du retard, en particulier lioration de la qualité architecturale et du niveau un caractère de ville agréable à vivre, intense et
par rapport à Londres, en ce qui concerne l’accueil Cette dynamique s’appuie sur trois leviers de service du parc immobilier. Mais l’objectif est mixte. Ce territoire intégré au sein de la Région
des nouveaux centres de décisions. principaux : aussi de faire de ce quartier d’affaires un haut Capitale, qui représente aujourd’hui près de
Le développement du pôle stratégique de La – le renforcement de l’intégration des institutions lieu de la vie culturelle, en journée comme en 400 000 habitants, doit conjuguer et renforcer
Défense doit lui permettre d’accroître sa visibi- économiques et financières de la Région Capi- soirée, d’y améliorer la qualité de vie. le développement des dynamiques économiques
lité mondiale, son attractivité, et celle du Grand tale dans le périmètre du quartier d’affaires ; en lien avec le développement d’une véritable
Paris pour ce type d’investissement. Ce dévelop- – l’accueil d’activités de services financiers et à La seconde direction de développement est l’exten- urbanité, dans le cadre d’un projet partenarial
pement se fait dans deux directions. haute valeur ajoutée à destination des centres sion du pôle à l’ouest de l’Arche, jusqu’à la Seine, avec entre les communes et l’État.
Aujourd’hui, le territoire est relié à la capitale par une branche du RER A et deux branches du RER E.
Entre les rocades A 86 et A 104 qui délimitent le territoire, l’autoroute A 4 assure la principale desserte
routière. La mise en service du réseau du Grand Paris concrétisera le développement d’un nouvel
axe Nord-Sud, et effacera la barrière que constitue la Marne. La Cité Descartes se trouvera ainsi
à 30 minutes de Roissy et à moins de 45 minutes du pôle de Saclay, ce qui permettra de faciliter
des échanges liés à l’innovation avec ce pôle scientifique et technologique.
De l’A 86 à l’ouest au Val-Maubuée à l’est, des loppement durable (capteurs, matériaux intel- Le potentiel de développement urbain est très La réalisation d’un équipement sportif, qui
boucles de la Marne de Champigny au sud aux ligents, géothermie, nouveaux services urbains, important, avec de grandes opportunités fon- manque à l’Est parisien, pourra également être
coteaux de Montfermeil au nord, l’Est parisien nouvelles technologies énergétiques, traitement cières au sein même de la Cité Descartes, sur envisagée, en lien avec le site de Vaires.
souffre d’un manque de centralité, d’urbanité de l’eau…). le site des hôpitaux de Neuilly-sur-Marne, sur
et d’identité. Tissus pavillonnaires, zones d’ha- des emprises réservées pour la construction
bitat social et développement urbain peu dense Trois instituts Carnot et un pôle de compétitivité d’une autoroute abandonnée à Champigny-
alternent avec de nombreux espaces naturels renforcent les relations entre centres de recher- sur-Marne ou encore sur des voies ferrées à
de qualité. che et entreprises et le potentiel de Recherche & Chelles.
Développement.
Au cœur de ce territoire qui compte plusieurs Sur le modèle de l’Institute for Sustainability
centaines de milliers d’habitants, la Cité Des- Reste à impliquer de grands acteurs du dévelop- de Londres, au cœur du projet urbain Thames
cartes doit devenir le moteur d’un cluster de pement durable, qui renforceraient la visibilité Gateway, la Cité Descartes peut ainsi devenir
réputation mondiale ciblé sur le développement du territoire et favoriseraient l’implantation de une vitrine du savoir-faire français en mettant
urbain durable. PME et de TPE à fort potentiel. en avant éco-matériaux, développement
de projets architecturaux innovants, éco-
La Cité Descartes réunit près de 1 200 chercheurs La construction d’incubateurs et de structures quartiers, mixité sociale et vision totalement
et ingénieurs et en regroupera près de 1 500 en d’accueil pour les start-up permettrait de facili- renouvelée de l’éco-conception urbaine en
2012, sur les thématiques de la ville et du déve- ter l’innovation et la création de richesse. réponse aux défis de la métropole post-Kyoto.
Ce territoire couvre les communes d’Aulnay- Sur le plan urbain, aucune centralité ne se dessine ce territoire fait donc face à un défi : recréer un L’accès à l’emploi sera facilité par la desserte
sous-bois, Sevran, Livry-Gargan, Clichy-sous- dans cette zone relativement diffuse, où la den- pôle urbain de qualité en capacité d’accueillir plus performante des pôles économiques du
Bois et Montfermeil, soit 4 000 hectares pour sité est faible (25 à 50 hab/ha et COS < 1). une population diversifiée. Bourget, de Roissy et de la Cité Descartes.
230 000 habitants. Cette partie de l’agglomé- Le tissu pavillonnaire est ancien et peu structuré Parmi les orientations majeures du projet urbain,
ration parisienne accueille des populations et les quartiers d’habitat social souvent enclavés. Les populations résidentes, pourtant situées à figurent : la restructuration des réseaux de transport
paupérisées, comme en témoignent ces indica- moins de 5 km du territoire de Roissy, souffrent de surface ; la requalification et la transformation
teurs socio-économiques : Le secteur est dépourvu de toute stratégie territo- d’un manque d’accessibilité aux emplois de ce urbaine des anciennes routes nationales ; la diver-
riale globale : les projets urbains en cours concer- pôle, le deuxième d’Ile-de-France. sification de l’offre de logements ; l’urbanisation de
– taux de chômage plus de deux fois supérieur nent quasi exclusivement les quartiers d’habitat la butte de Montceleux ; la liaison et l’ouverture des
à la moyenne francilienne (taux de chômage social ou d’habitat privé dégradé (projets ANRU, Le réseau de transport du Grand Paris constitue espaces naturels sur la ville (Forêt de Bondy, Parc
des jeunes à près de 50 % sur certaines zones l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine). un levier essentiel pour ce projet urbain(1) qui se de la Poudrerie, Canal de l’Ourcq, Parc du Sausset) ;
urbaines sensibles) ; construit autour des futures gares et s’appuie sur les la construction d’équipements structurants.
– taux de logement social supérieur de 40 % Au niveau économique, Aulnay-sous-Bois est ressources foncières importantes du territoire.
à la moyenne francilienne ; sous l’influence de Roissy, alors que Clichy-
(1) Une étude d’urbanisme par un cabinet spécialisé est en
– revenu moyen par ménage inférieur de 35 % sous-Bois et surtout Montfermeil se tournent Cette dynamique permettra l’achèvement cours, qui associe les communes directement concernées
au revenu moyen d’un ménage francilien, alors vers la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne. des rénovations des grands ensembles et leur par un projet de développement territorial, dont le
contenu ne pourra être défi ni entre elles et l’État qu’après
que la taille des ménages y est sensiblement Avec une croissance démographique estimée à réintégration dans un tissu urbain plus dense et la prise du décret en Conseil d’État fi xant le tracé et les
supérieure à la moyenne. près de 50 % sur les quinze prochaines années, mixte, ainsi que l’insertion sociale des habitants. gares du réseau de transport structurant du Grand Paris.
Le développement d’un cluster ciblé sur les activi- tement urbanisée mais recelant de vastes friches dans le secteur de la mode et du luxe (Puces de levier de développement, notamment en rai-
tés de création (cinéma, production audiovisuelle, industrielles, cette partie de l’agglomération Saint-Ouen, savoir-faire et archéologie à Saint- son du prix compétitif et de la disponibilité des
design, jeux vidéo, multimédia, graphisme, mode, connaît de graves difficultés et sa population Denis, artisans d’art). terrains à proximité.
musique, cultures urbaines, métiers d’art) est profite encore trop peu des développements dans
essentiel pour la Région Capitale. le secteur tertiaire qui ont suivi la construction Du fait notamment de sa situation stratégique
du Stade de France. entre les centres-villes de Saint-Ouen et Saint-
Les loisirs numériques et les « nouvelles ima- Denis, de sa proximité avec la Cité du Cinéma
ges » (3D, jeux vidéo, serious game, industries de Or, la richesse créative de ce territoire, issue et les éco-quartiers des Docks et de l’Ile-Saint-
l’Internet, design numérique) figurent parmi les notamment de la diversité et de la jeunesse de Denis en construction, d’un positionnement au
marchés mondiaux à forte croissance. Au-delà sa population, est un réel atout. La Seine-Saint- carrefour de grandes infrastructures de trans-
du potentiel économique, ces activités consti- Denis, lieu d’émergence et de développement port ferrées (RER D, grandes lignes nationales
tuent un facteur d’innovation pour l’ensemble d’artistes imprégnés de leur vie dans la ville, peut et internationales, métro Ligne 13 et future gare
de la société. devenir un pôle de premier plan pour les cultures TGV internationale)et routières (A 1, A 86, RN 1),
urbaines, à la fois vitrine et point d’ancrage. le secteur Pleyel-Landy apparaît comme le cœur
(1) Une étude d’urbanisme par un cabinet spécialisé est en
Le projet de territoire de la création (1) concerne Une multitude de savoir-faire en matière de du Territoire de la création. cours, qui associe les communes directement concernées
au premier chef les communes de Saint-Ouen, métiers d’art et d’artisanat d’ores et déjà pré- par un projet de développement territorial, dont le
contenu ne pourra être défi ni entre elles et l’État qu’après
l’Ile-Saint-Denis, Saint-Denis et Aubervilliers, soit sente constitue un patrimoine considérable et Reliant ce secteur avec tout le territoire, le réseau la prise du décret en Conseil d’État fi xant le tracé et les
environ 2 400 hectares et 218 000 habitants. For- offre des perspectives économiques, notamment de transport du Grand Paris sera un puissant gares du réseau de transport structurant du Grand Paris.
Premier aéroport européen en nombre de au fret, ainsi que des fonctions métropolitai- mération Plaine de France (Tremblay-en-Fran-
mouvements, Roissy - Charles de Gaulle est aussi nes, avec le Parc international des Expositions ce, Villepinte et Sevran), Mitry-Mory, la com-
le deuxième pour les voyageurs après Londres de Villepinte, notamment. Paris est, en effet, munauté de communes de la Plaine de France
et pour le fret après Amsterdam Schiphol. classée en tête des villes d’accueil de congrès en Seine-et-Marne. Son périmètre couvre les
L’aéroport est inséré dans le deuxième bassin internationaux ex aequo avec Vienne, devant 3 400 hectares de la plate-forme exploitée par
d’emplois francilien après La Défense : plus Barcelone, Singapour et Berlin (1) . Le territoire Aéroports de Paris, ainsi que plus de 1 500 hec-
de 3 400 établissements et près de 280 000 dispose d’importantes réserves foncières stra- tares situés sur le territoire des communes de
emplois, dont plus de 90 000 pour la seule plate- tégiques pour assurer le développement des Roissy-en-France, Tremblay-en-France, Villepin-
forme aéroportuaire. activités aéroportuaires, des fonctions métro- te, Goussainville, ainsi que sur les communes
politaines, notamment congrès et salons, de de Mitry-Mory, du Mesnil-Amelot et de Maure-
Toutefois, une partie des populations locales la logistique industrielle à forte valeur ajoutée gard en Seine-et-Marne.
se trouve enclavée du fait d’un manque de et de l’interface air/route/TGV pour le fret et
dessertes en transports collectifs adaptées. pour les passagers. Il a pour objectifs de conforter la position du
Le bassin d’emploi de Roissy - Charles de « hub » de Paris-CDG en captant les flux euro-
Gaulle accueille de vastes complexes hôte- Le projet de développement du pôle de Roissy péens et mondiaux, de mieux intégrer les popu-
liers, des fonctions de service dédiées au tou- concerne près de 200 000 habitants sur envi- lations riveraines à la croissance des activités
risme d’affaires, des activités économiques ron 230 km2 : la communauté de communes de aéroportuaires, de préserver et valoriser les (1) Étude International Congress and Convention
directement liées à la logistique aérienne et Roissy Porte de France, la communauté d’agglo- espaces agricoles et naturels. Association (ICCA), parue le 15 mai 2009
Ce territoire regroupe tous les acteurs qui être trouvées dans ces domaines avec d’autres autres plutôt qu’un grand campus éparpillé. fertile dans dix ans, nul ne sait quelle start-up
constituent l’écosystème de l’innovation, à un territoires de la région. Lutter contre l’étalement permettra, d’une deviendra une multinationale.
niveau d’excellence mondiale : pôles de R&D de part, de conserver des réserves foncières et,
grandes firmes, universités tournées vers la re- En mars 2009, une Opération d’intérêt national d’autre part, de préserver un vaste espace natu- La mise en place du futur cluster doit éliminer
cherche, centres de recherche publique, grandes (OIN) a été décrétée sur le plateau de Saclay. Le rel protégé sur le plateau de Saclay, élément trois faiblesses actuelles : fragmentation du
écoles d’ingénieur et de management… Au total, territoire de l’OIN dispose à la fois d’un pôle de important de qualité de vie pour tout le sud potentiel académique et manque de synergie
ce territoire représente 10 % de la recherche pu- recherche public très puissant et d’un ensem- parisien. entre acteurs économiques et académiques ;
blique et privée française, avec une forte spécia- ble de grands centres de développement d’en- faiblesse de la création d’entreprises et d’em-
lisation dans les domaines des mathématiques, treprises privées. La mission de préfiguration – Exemplarité écologique : les projets urbanis- plois ; manque d’une desserte efficace en trans-
de la physique, de la chimie, de la biologie et de du futur Établissement Public de Paris-Saclay tiques mis en œuvre sur le plateau de Saclay port public et d’un cadre de vie agréable.
l’optique. Seul Paris centre dispose d’un poten- (EPPS) a commencé à définir les grands princi- devront être à la pointe des innovations en
tiel scientifique équivalent. pes d’aménagement : matière de performances énergétiques et
environnementales.
Notons que la médecine en est aujourd’hui – Gestion de l’espace : à l’échelle du plateau,
absente, et que les sciences humaines et so- il s’agira d’imaginer un chapelet de cam- – Adaptabilité : pour être durable, un cluster doit
ciales y sont trop faiblement représentées : des pus cohérents regroupant chacun des fonc- être transformable. Nul ne sait quel croisement
connexions spécifiques et fortes doivent donc tions multiples et bien reliés les uns aux entre deux disciplines scientifiques sera le plus
Les biotechnologies sont considérées comme cluster est trop dispersé et le tissu urbain pas second plus grand pôle hospitalier de la région Les réserves de foncier mutable sont impor-
l’un des quatre domaines scientifiques ma- assez dense et trop peu attractif pour devenir intégrant le CHU Bicêtre, les hôpitaux Paul- tantes et le territoire peut être densifié malgré
jeurs (avec les NTIC, les nanotechnologies, les un pôle de rang mondial et susciter plus d’im- Brousse et Antoine-Béclère, l’Institut Gustave- les contraintes du Plan d’Exposition au Bruit de
nouveaux matériaux) qui généreront les plus plantations d’entreprises. Roussy, le centre chirurgical Marie-Lannelon- l’aéroport et du Plan de Prévention des Risques
grands progrès technologiques à venir. gue, l’hôpital militaire Percy et des centres de d’Inondation. L’attractivité sera renforcée par
En appui des initiatives des collectivités territo- recherche (INSERM, CNRS…), le pôle Ivry-Char- le développement d’un environnement urbain
La Région Capitale présente une concentra- riales et, en particulier, de la démarche « Paris les Foix sur la thématique de l’allongement dense et mixte, mêlant activités, équipements,
tion d’acteurs remarquable dans ce secteur : Biotech Valley », le projet consiste à favoriser de la vie. S’y ajoutent la présence d’un leader logements, espaces verts.
industrie pharmaceutique, entreprises de l’émergence d’un pôle dans les domaines de la mondial, Sanofi, sur le site des Ardoines, et le En outre, les terrains existent pour envisager
biotechnologies, centres hospitaliers avec le santé, de la pharmacie et des biotechnologies. potentiel de développement autour de l’aéro- le développement d’un équipement sportif
plus grand réseau européen (APHP), entre- port international d’Orly et du MIN de Rungis de grande ampleur de type grand stade, sur le
prises de technologies médicales (imagerie Les axes de spécialisation sont fortement iden- près duquel peuvent se développer des activi- territoire situé entre Orly et Massy. Cet équipe-
médicale, etc.), centres de recherche publi- tifiés dans les domaines de la lutte contre le tés liées à l’alimentation et à la santé. ment viendrait compléter sur le plan sportif les
que, universités et grandes écoles spéciali- cancer, les neurosciences, le génome, l’innova- Le territoire concerné par le projet de dévelop- développements envisagés autour de l’aéroport
sées constituent un tissu très dense, à la fois tion thérapeutique, l’imagerie biomédicale et pement se poursuit en direction d’Évry (Géno- d’Orly.
scientifique, technologique et industriel. Les les technologies de la santé. pole). Il est lié également au Plateau de Saclay
acteurs de ce territoire sont mondialement Dans le prolongement de Paris et ses universi- (Neurospin, université Paris Sud XI), ou encore à
reconnus, mais pas le territoire en lui-même. Le tés, la Vallée scientifique de la Bièvre forme le Créteil (hôpital Henri-Mondor).
Saint-Lazare
Les tracés et les implantations de gares proposées, de même que sitions, la définition du tracé et la position des gares pourront être
leur nombre, n’ont pas de caractère définitif. Ils sont l’objet du dé- modifiées. Ce ne sera qu’à l’issue du débat public que la Société
bat public : en fonction des échanges, des réactions et des propo- du Grand Paris arrêtera le schéma d’ensemble du réseau.
Roissy-CDG
TGV
ine Le Bourget
Se
la
Saint-Denis
Pleyel TGV
la Marne
TGV
Clichy
La Défense Montfermeil
Descartes-
ine Noisy
Se
la
la Marne
la S
ein
e
Orly
Saclay TGV
Massy
TGV
Infrastructure nouvelle
Ligne 14 Total
Tronc Infrastructure
actuelle par ligne
commun dédiée à
Pleyel - Roissy une seule ligne
Proposition de réseau
TGV
H H
J Aéroport
H Charles de Gaulle
Villepinte-Tremblay K
Parc des Expositions
Triangle
de Gonesse
L
Parc des Expositions
RER B
TGV
Sevran-Beaudottes
Port de Aulnay
Gennevilliers Gennevilliers Le Bourget
J RER C Aéroport
Sevran-Livry
Les Saint-Denis
Agnettes Pleyel
Le Bourget
RER B
Bécon-les- Les Grésillons
Bruyères
1
Saint-Ouen Clichy-Montfermeil
L
4
RER C Mairie de
Rueil Saint-Ouen
Porte de
Nanterre Clichy
La Défense
Grande Arche
Chelles
Suresnes Saint-Lazare
2
P
Centre Madeleine
L
Pyramides
Châtelet
Saint-Cloud Noisy-Champs
Transilien Gare de Lyon
L Bercy
Olympiades Cour St-Emilion
Pont de Sèvres
2
Bibliothèque François Mitterrand
Ile Seguin
Villiers-sur-Marne-
Les Moulineaux Kremlin-Bicêtre Le Plessis-Trévise
N L Hôpital
Châtillon - Montrouge Champigny
Bagneux M4 Le Plant
M.I.N Porte
de Thiais RESEAU DE TRANSPORT STRUCTURANT DU GRAND PARIS
ria re
Aéroport d’Orly
e
nt
va ga
re
Massy - Palaiseau
ga
Ligne du
Saclay Sud réseau existant
Gare TGV
V
TG
– Caractéristiques d’insertion : facteurs techni- Les gares proposées répondent à trois grandes catégories d’objectifs :
ques / environnementaux (1) facilitant ou com-
plexifiant la réalisation des ouvrages, possibilité – l’amélioration des déplacements et de la mobilité dans la région Ile-de-France, par le maillage du réseau du
d’envisager l’insertion aérienne de certaines Grand Paris (notamment son offre de service nouvelle en rocade) avec les principaux réseaux de transport en
sections. Il a été veillé, en particulier, à prendre commun existants ou à venir et la recherche d’une intermodalité efficace avec les modes de transport individuel ;
en considération dans le cadre de cette analyse
les éléments issus de l’évaluation stratégique – le développement économique, par la desserte et la mise en réseau des pôles de développement et des grands secteurs
environnementale ; d’activité existants et à venir, ainsi que des liaisons renforcées avec les aéroports et les gares TGV ;
– Niveau d’investissement : approche qualitative – le soutien à l’aménagement et au développement urbain des territoires, en particulier par la création de centralités
du coût de réalisation du scénario concerné, à nouvelles autour des gares du réseau structurant.
partir de la configuration des ouvrages à réa-
liser (linéaire de tunnel, nombre de gares).
L’objectif est de desservir la plate-forme aéro- éventuellement, de compléter cette desserte par
portuaire et le Parc international des Expositions des gares irriguant d’autres points de la plate-
(PIEx) Paris-Nord Villepinte, en mettant en rela- forme (voir présentation plus détaillée dans la
tion l’aéroport international avec l’ensemble des partie 2.1.3).
pôles économiques et urbains du Grand Paris. Le
nouveau réseau de transport permettra égale- Pour la desserte du Parc des Expositions, le tracé
ment un accès nouveau aux bassins d’emploi de référence prévoit que la gare sera en corres-
de Roissy et du Parc des Expositions pour les pondance avec la gare du RER B existante, au nord
habitants de l’est de la Seine-Saint-Denis, ainsi de celle-ci. Ce scénario privilégie le renforcement
que pour ceux résidant dans le secteur de Marne- de la multimodalité et le développement de l’of-
la-Vallée. Dans l’hypothèse de la réalisation de fre autour du pôle existant.
la liaison ferroviaire Roissy – Picardie, le réseau
du Grand Paris permettra de renforcer l’accès En variante, la gare pourrait être implantée plus
à l’espace métropolitain depuis la Picardie. à l’est, de manière à desservir les secteurs devant
accueillir l’extension du Parc des Expositions et
à Roissy, terminus nord des lignes bleue et verte, l’opération d’aménagement tertiaire « Sud CDG ».
une liaison directe sera assurée, à fréquence Ce scénario ne permet pas de desservir directe-
égale, vers Paris et vers La Défense, avec des ment l’emprise actuelle du Parc et la zone d’ac- . Possibilité d’insertion en aérien des de conception détaillée, de ses incidences
temps de parcours respectifs de 27 minutes jus- tivités Paris-Nord II ; il revient à créer sur le site éventuelles sur l’avenir des terres agricoles entou-
qu’à la gare Saint-Lazare et 29 minutes jusqu’à La un second pôle de transport en commun, com- Une insertion en viaduc pourrait être envisagée rant l’aéroport, enjeu identifié dans le cadre de
Défense. Il est proposé de desservir l’aérogare 2 plémentaire, mais non directement connecté, au entre les pistes de Roissy et le PIEx. Elle devra l’évaluation stratégique environnementale du
en correspondance avec le RER B et le TGV, et, pôle actuel articulé autour du RER B. toutefois être mise en regard, dans le cadre d’étu- projet.
Efficacité Les deux implantations proposées sont distantes de moins de 800 mètres. Le choix de l’une ou de l’autre
du réseau implantation est sans impact significatif sur la longueur globale du trajet entre Roissy et Le Bourget
Caractéristiques Les deux tracés impliqués par le choix de l’une ou l’autre implantation de la gare « PIEx » sont très proches.
d’insertion Ils se prêtent notamment à envisager la faisabilité d’un tracé aérien dans le secteur du PIEx. Impact positif important
Niveau Linéaire d’infrastructure à réaliser le plus élevé Linéaire d’infrastructure à réaliser le moins élevé Impact négatif modéré
d’investissement des deux scénarios (+ une gare supplémentaire) des deux scénarios
Impact négatif important
Pour la desserte du pôle du Bourget, plusieurs Ce pôle, qui assurerait la desserte directe du centre-
scénarios ont été étudiés et confrontés aux ville du Bourget ainsi que des quartiers d’habitation
réflexions menées par les collectivités locales. du nord de Drancy, cumulerait deux fonctions :
Tous les scénarios se rejoignent sur un point : la – une fonction « transport » (constitution d’un pôle
nécessité de desservir l’aéroport du Bourget par multimodal : maillage du réseau du Grand Paris
une gare située sur l’axe RN 2 / RD 317, à proximité avec le RER B et la future Tangentielle Nord) ;
de l’actuel musée de l’Air et de l’Espace, pour amé-
liorer l’accessibilité de la zone aéroportuaire et en – une fonction urbaine (recomposition du tissu
accompagner le dynamisme. Cette gare assurera urbain, évolution et valorisation des emprises
la correspondance entre le tronc commun ligne ferroviaires et industrielles situées en périphérie
verte / ligne bleue (en passage) et la ligne rouge, de la gare).
qui y effectuera son terminus.
– Saint-Denis Pleyel
– Mairie de Saint-Ouen
Gares proposées
– Saint-Ouen RER C
– Porte de Clichy
La gare « Saint-Denis Pleyel » constituera un La ligne bleue entre Saint-Denis Pleyel et Paris
point de maillage majeur du réseau de transport s’inscrira sur le territoire des communes de Clichy
structurant du Grand Paris, à la convergence des et de Saint-Ouen. Elle assurera la desserte du
lignes verte et bleue depuis La Défense et Paris secteur tout en ayant une fonction de maillage
(voir présentation plus détaillée au 2.1.3). avec le réseau de transport existant et de désa-
Cette gare sera également en correspondance turation de la ligne 13.
avec le RER D ainsi qu’avec la future gare TGV
internationale prévue sur ce site. Le tracé proposé s’appuie sur le prolongement de
la ligne 14 entre la gare Saint-Lazare et la mairie
Le secteur Saint-Denis Pleyel, au cœur du pôle de Saint-Ouen, qui a déjà fait l’objet d’une pro-
émergent de la Plaine Saint-Denis, deviendra ainsi cédure de concertation avec le public en janvier
un carrefour de transport stratégique : et février 2010.
La ligne 14, dernière ligne de métro à avoir été mise en service entre Madeleine et la Bibliothèque François-Mitterrand, puis
dans Paris, relie la gare Saint-Lazare au XIIIe arrondissement prolongée à Saint-Lazare en 2003 et à Olympiades en 2007.
(quartier des Olympiades), en desservant notamment le Elle compte actuellement 9 stations pour près de 9 kilomètres.
quartier central des affaires de la capitale, le pôle de Châtelet, Le prolongement entre Saint-Lazare et la Mairie de Saint-
la gare de Lyon ainsi que les nouveaux quartiers de Bercy et Ouen, dans le cadre de la désaturation de la ligne 13, ajoutera
Paris Rive Gauche dans les XIIe et XIIIe arrondissements. à la ligne 5,5 km et 3 stations.
Cette ligne entièrement automatique a été inaugurée en 1998
– Saint-Denis Pleyel
– Les Grésillons ou Gennevilliers RER C
Gares proposées – Les Agnettes ou Port de Gennevilliers
– Bécon-les-Bruyères
– La Défense Grande Arche
La ligne verte traversera la boucle nord des Hauts- – le tracé variante favorise la desserte du port
de-Seine. Ce secteur, caractérisé à la fois par de de Gennevilliers et de ses activités supports,
nombreuses lignes ferroviaires radiales (métro, avant de rejoindre le tracé de référence à la
RER et Transilien) et par un tissu urbain dense en gare de Bécon-les-Bruyères.
profond renouvellement, bénéficiera ainsi d’une
liaison directe avec le pôle de La Défense et avec Dans les deux scénarios, le réseau du Grand
l’aéroport de Roissy. Paris dessert la gare de Bécon-les-Bruyères, qui
constitue le point de jonction des branches de
Deux scénarios de tracé sont envisagés : la ligne L du réseau Transilien en provenance du
Val-d’Oise et des Yvelines. La gare de Bécon s’ins-
– l e tracé de référence privilégie la desserte des crit également dans un environnement urbain
centres urbains d’Asnières-sur-Seine et de Gen- en pleine évolution (opérations d’aménagement
nevilliers, tout en prévoyant la création d’une en cours).
gare en correspondance avec le RER C au cœur
du secteur en reconversion des Grésillons ; il
est ensuite maillé avec la gare de Bécon-les- . Possibilité d’insertion en aérien
Bruyères, avant d’arriver sur le secteur de La
Défense ; Aucune opportunité de tracé en aérien n’a été
identifiée dans ce secteur.
– Rueil
Gares proposées
– Versailles Matelots ou Versailles Chantiers
– Tracé souterrain contraint dans sa partie nord : – Tracé souterrain impliquant soit une double
double passage sous les ouvrages de l’autoroute traversée sous-fluviale, soit le passage sous
Caractéristiques A 86 ou double traversée sous-fluviale les ouvrages de l’A 86 au nord et au sud
d’insertion
– Passage sous plusieurs zones boisées ainsi du tronçon Impact positif important
que sous le parc du Château de Versailles – Passage sous plusieurs zones boisées
Impact positif modéré
La ligne verte du réseau assurera la desserte dans le secteur de la Minière, afin d’assurer pleine-
du Plateau de Saclay et le reliera aux pôles de ment l’intégration du pôle de Saint-Quentin-en-
Versailles et de Massy. Yvelines au réseau des pôles de développement
du Grand Paris.
La frange sud du plateau, où sont déjà implantés
de nombreux établissements scientifiques et
d’enseignement supérieur, sera l’un des terri- . Possibilité d’insertion en aérien
toires de développement majeur du futur pôle
scientifique et technologique de Paris-Saclay. Le L’évaluation environnementale du projet a identi-
projet d’aménagement du plateau prévoit que le fié le cœur du plateau comme un secteur à enjeux
cœur de ce territoire soit situé dans le secteur du importants du point de vue de la préservation des
Moulon, en limite des communes de Saclay, Orsay milieux naturels et des terres agricoles.
et Gif-sur-Yvette. Une gare du réseau structurant Dans ces conditions, la possibilité d’une insertion
du Grand Paris (« Saclay Sud ») y sera localisée. du réseau en viaduc sur tout ou partie de ce terri-
toire n’a pas été retenue par le maître d’ouvrage
Une autre gare pourra éventuellement être réa- afin de ne pas mettre en péril la préservation des
lisée dans le secteur nord-ouest du plateau, en espaces prévue par la loi du 3 juin 2010 relative
prenant en compte les projets de développement au Grand Paris.
de ce territoire. L’implantation de cette nouvelle
gare, qui reste à préciser dans le fuseau présenté
sur cette partie du tracé, pourrait ainsi se situer
– Massy - Palaiseau
Gares proposées
– Aéroport d’Orly
La ligne verte assurera une liaison directe entre . Possibilité d’insertion en aérien
le pôle de Massy - Palaiseau, en correspondance
avec le TGV ainsi que les lignes B et C du RER, et Dans ce secteur, la réalisation d’une section en
l’aéroport d’Orly. Entre Massy - Palaiseau et Orly, viaduc pourrait être envisagée depuis la RD 188
la ligne s’insèrera sur le territoire des communes à Massy jusqu’au franchissement en aérien des
de Massy, Antony et Wissous. autoroutes A 10 et A 6. Ce point est conforté par
l’évaluation stratégique environnementale.
La ligne verte effectuera son terminus à Orly, où
elle sera en correspondance avec la ligne bleue.
Elle assurera la desserte des aérogares, et per-
mettra également une connexion à la future gare
TGV de la zone aéroportuaire, dans l’hypothèse
où serait retenue l’implantation de cette dernière
à proximité des aérogares (voir présentation plus
détaillée dans la partie 2.1.3).
– Aéroport d’Orly
Gares proposées – M.I.N. Porte de Thiais
– Villejuif Institut Gustave-Roussy
– Le Bourget Aéroport
– Aulnay
– (Sevran - Beaudottes)
Gares proposées
– Sevran - Livry
– Clichy - Montfermeil
– Chelles
Le terminus de la ligne rouge sera en correspon- – sur le plateau de Clichy - Montfermeil, en correspon-
dance avec le tronc commun des lignes verte et dance avec la future branche du tramway T 4.
bleue à la gare « Le Bourget Aéroport ». En option, une gare complémentaire pourrait
également être réalisée en correspondance avec
La ligne rouge entre Le Bourget et Chelles s’inscrira la gare « Sevran - Beaudottes » du RER B, en limite
en lien direct avec le projet de désenclavement et de d’Aulnay-sous-Bois et de Villepinte.
régénération urbaine de ce territoire. Les implanta-
tions proposées pour les gares sont issues du travail à Chelles, la ligne sera en correspondance avec le
de construction du projet urbain, engagé par l’État et RER E et le réseau Transilien : la gare de Chelles consti-
les cinq communes concernées (Aulnay-sous-Bois, tuera l’un des points de correspondance majeurs du
Sevran, Livry-Gargan, Clichy-sous-Bois, Montfer- réseau du Grand Paris avec l’est de la région (voir
meil), et reposent sur la volonté d’appuyer le projet présentation plus détaillée en partie 2.1.3).
d’aménagement urbain sur la création de centrali-
tés structurantes. Trois gares sont proposées dans
cette perspective en scénario de référence : . Possibilité d’insertion en aérien
–à Aulnay-sous-Bois, en limite du quartier d’habi- Une portion de tracé en aérien peut être envisa-
tation dense de la Rose des Vents et de la zone gée dans ce secteur, avec une insertion en viaduc
d’activités constituée autour de Garonor ; au-dessus de la RN 2 sur la commune d’Aulnay-
– en correspondance avec la gare « Sevran - Livry » sous-Bois : cet axe bénéficie en effet d’un large
du RER B, qui présente un important potentiel terre-plein central entre le carrefour avec la RD 40
de développement ; et le quartier de la Rose des Vents.
– Chelles
– Noisy - Champs
Gares proposées – Villiers-sur-Marne - Le Plessis-Trévise
– Champigny Le Plant
– Créteil L’Échat
La ligne rouge desservira le pôle de développe- Une gare sera également réalisée dans le quar-
ment du Grand Paris consacré à la ville durable. tier du Plant à Champigny-sur-Marne ; cette gare
La gare « Noisy - Champs » assurera la desserte pourrait être en correspondance avec le prolonge-
de la Cité Descartes, qui constituera le cœur de ment de la Tangentielle Nord depuis Noisy-le-Sec,
ce territoire. permettant notamment de desservir le pôle de
Val-de-Fontenay.
Entre Chelles et Créteil, la ligne rouge aura éga-
lement une fonction affirmée de maillage en
rocade avec les lignes radiales de transport en . Possibilité d’insertion en aérien
commun (vers Paris et la Seine-et-Marne).
Aucune opportunité de tracé en aérien n’a été
Les gares de la ligne permettront ainsi d’assurer identifiée dans ce secteur.
la correspondance avec le RER A à « Noisy -
Champs », le RER E à « Villiers-sur-Marne - Le
Plessis-Trévise » et la ligne 8 du métro à « Créteil
L’Échat », où le réseau du Grand Paris permettra
également la desserte du centre hospitalier
Henri-Mondor et sa mise en relation directe avec
le pôle de développement consacré à la santé et
aux biotechnologies.
– Créteil L’Échat
– Le Vert de Maisons
– Les Ardoines
Gares proposées
– Vitry Centre
– (Villejuif Louis Aragon)
– Villejuif Institut Gustave-Roussy
La ligne rouge desservira ce secteur de la proche La gare des Ardoines permettra en particulier de
couronne sud de Paris, caractérisé notamment placer ce site stratégique au potentiel de déve-
par des densités de population et d’emplois loppement considérable à moins de 5 minutes du
importantes ainsi que par des lignes de trans- pôle de Villejuif IGR à l’ouest et du centre Henri-
port en commun principalement constituées Mondor de Créteil à l’est.
en radiales depuis Paris.
Dans ce secteur, la ligne rouge assurera une cor- T 6, qui assurera une liaison en direction du pôle
respondance en rocade avec le RER B à la gare d’activités de Vélizy-Villacoublay.
« Arcueil - Cachan », avec la ligne 4 du métro
prolongée à Bagneux, ainsi qu’avec la ligne 13 à Issy-les-Moulineaux, une gare sera réalisée à
du métro à la station « Châtillon - Montrouge ». proximité de la Seine, au carrefour de la RD 2 et
Le maillage du réseau du Grand Paris avec ces de la RD 7 : elle desservira les quartiers denses
lignes radiales permettra notamment des cor- d’Issy-les-Moulineaux et du sud de Boulogne-
respondances directes avec le cœur de Paris, le Billancourt, tout en assurant une correspondance
quartier central des affaires de la capitale et avec la ligne de tramway T 2.
quatre gares (Saint-Lazare, Montparnasse, gare
du Nord, gare de l’Est), tout en contribuant à la
désaturation du réseau de transport en commun . Possibilité d’insertion en aérien
dans la zone centrale.
Aucune opportunité de tracé en aérien n’a été
à Châtillon, le réseau du Grand Paris sera égale- identifiée dans ce secteur.
ment en correspondance avec le futur tramway
– Les Moulineaux
– Pont de Sèvres ou Ile Seguin
Gares proposées – Saint-Cloud Transilien
– Suresnes Centre
– La Défense Grande Arche
Efficacité Les deux scénarios de tracé ont des longueurs équivalentes et comportent le même nombre de gares
du réseau Le temps de parcours entre « Les Moulineaux » et « Saint-Cloud Transilien » est indépendant du tracé retenu
– Desserte d’un secteur urbain très dense en habitants – Desserte des quartiers nouveaux de Boulogne-
et en emplois de Boulogne-Billancourt, à un Billancourt et de Meudon (Ile Seguin, « opération
carrefour stratégique d’infrastructures routières Trapèze / Rive de Seine » sur la rive droite de la
d’ampleur nationale Seine, quartier récent « Meudon Campus » sur la
Desserte rive gauche), sous réserve de liaisons optimisées
territoriale – Correspondances avec la ligne 9 du métro parisien,
la ligne de tramway T 2, ainsi que l’important réseau en franchissement des bras de la Seine
d’autobus desservant le sud des Hauts-de-Seine –C
orrespondances possibles avec les lignes
et l’est des Yvelines (notamment la zone d’activités desservant le Pont de Sèvres, mais cheminement
de Vélizy-Villacoublay) plus important que dans le scénario de base
Les deux tracés présentent des caractéristiques d’insertion équivalentes ; ils nécessitent en particulier
Impact positif important
Caractéristiques tous deux une traversée de la Seine entre Issy-les-Moulineaux et Boulogne-Billancourt
d’insertion Les deux tracés permettent d’envisager la possibilité d’une insertion partielle du tracé en aérien le long Impact positif modéré
Réseau de surface –
.Potentialités et perspectives de développement : Le site est centré sur l’accès « Porte de Thiais »
– Requalification de l’axe routier de la RD 7 du M.I.N. de Rungis. Ce secteur de l’ouest du
– Zone d’aménagement concerté « Anatole France » : à partir d’une nouvelle entrée de ville Val-de-Marne, à environ 6 km au sud de Paris,
le long de la RD 7, création d’un éco-quartier, de commerces et d’équipements de proximité est situé sur la commune de Chevilly-Larue ;
il s’ouvre sur la RD 7 et les communes de Thiais
et de Rungis.
2 lignes régulières
Réseau de surface
Tramway T 2 (Belvédère)
. Les gares aéroportuaires Situées en terminus de ligne, les gares aéropor- Au-delà, la capacité peut encore être développée 2012, l’offre sera de 10 trains à l’heure de pointe
de Roissy et d’Orly tuaires de Roissy et d’Orly devront accueillir des par la création d’un nouveau terminal T 4 au nord pour rejoindre la gare du Nord. La gare TGV a
installations spécifiques permettant de garantir de la zone d’emploi de Roissypôle. connu un trafic de 3,4 millions de passagers en
La desserte des aéroports et des gares TGV, por- l’offre de transport sur le réseau. Cela implique 2008, dont 74 % de correspondance TGV / avion
tes d’entrée internationales de la Région Capi- de réaliser des espaces souterrains importants L’emploi et 26 % de desserte « régionale ».
tale, constitue un des enjeux incontournables du situés en arrière-gare, pour les manœuvres et La plate-forme emploie actuellement plus de
réseau de transport du Grand Paris. le remisage des trains. Par ailleurs, les abords 90 000 personnes pour l’ensemble de ses acti- Enfin, le projet « CDG Express », en discussion, vise
Les gares du réseau situées à Roissy et à Orly des territoires des aéroports constitueront un vités : 28 % de ces emplois sont localisés sur les à offrir une liaison directe, à destination principa-
permettront une desserte efficace des plates- secteur privilégié pour l’implantation d’ateliers aérogares, 26 % sur la zone d’activité Roissypôle, lement des voyageurs aériens, entre le Terminal 2
formes aéroportuaires, à l’intention des passa- d’entretien et de remisage des trains. et 20 % répartis sur la zone de fret. L’emploi est de Roissy et la gare de l’Est, en 20 minutes, toutes
gers, mais aussi des employés et de l’ensemble amené à se développer en accompagnement de les 15 minutes, de 5 h 00 à minuit.
des Franciliens, tout en garantissant un meilleur l’augmentation du trafic passager et du dévelop-
accès à la grande vitesse ferroviaire. La plate-forme aéroportuaire pement des activités tertiaires sur le site, notam- Le réseau du Grand Paris à Roissy
de Roissy ment dans la zone de Roissypôle, avec un concept Différentes implantations de la gare du réseau
Les aménagements de la gare aéroportuaire d’« AirPort City ». sont possibles sur la plate-forme. Le posi-
seront spécifiquement traités pour représenter Le trafic aérien tionnement d’une gare au cœur du pôle de
l’image de la ville-monde. Plus que toute autre Deuxième aéroport d’Europe, le trafic passager La desserte par les autres modes ferrés transport de l’aérogare T 2, regroupant le TGV,
gare du réseau du Grand Paris, la gare aéropor- est en 2009 de 57,9 millions de passagers, dont L’aéroport est actuellement desservi par le RER B le CDG Val, le RER B et éventuellement CDG
tuaire devra offrir une information adaptée à environ 32 % en correspondance à Roissy. La capa- et le réseau TGV. Sur le RER B, le trafic 2008 était Express, apparaît incontournable.
sa clientèle internationale et pourra proposer cité de la plate-forme, actuellement de 71,8 mil- de 15 000 voyageurs par jour ouvrable, à peu près
des services liés au voyage, au tourisme et aux lions de voyage par an, sera portée à 82,2 millions répartis entre les deux gares. à l’issue du projet Un autre arrêt pourrait également être situé
affaires internationales. de voyages par an avec l’ouverture du satellite S4. de modernisation de la ligne « RER B Nord + », fin un peu plus au nord, s’intéressant à la fois au
Le nombre de voyageurs prévisionnel est estimé Une gare dans un environnement à terme, la gare permettra donc de cumuler la La localisation de la gare, le traitement des accès
à environ 25 000 montants/descendants dans en devenir desserte nouvelle de la Seine-Saint-Denis et du et des correspondances du réseau du Grand Paris
les trains à l’heure de pointe du matin, ce qui en Val-de-Marne (via le réseau du Grand Paris) à un avec le réseau RER/Transilien, la gare routière et le
fait un des pôles d’échanges majeurs du réseau La localisation de la gare devra se faire au plus accès direct à la Seine-et-Marne ainsi qu’à trois parc relais existant, se feront dans le cadre d’une
du Grand Paris. près de l’IGR, tout en s’articulant correctement gares du centre parisien (gare de l’Est, Magenta, réflexion urbaine globale qui considérera :
avec les projets d’aménagement prévus dans le Haussmann Saint-Lazare). également située à – l a facilité des correspondances entre tous les
cadre du projet « Cancer Campus » porté par l’IGR, 5 km de la Francilienne (A 104), la gare de Chelles modes de transport ;
De nouvelles dessertes les acteurs locaux au sein de la communauté constituera ainsi un point de convergence privi- – la mutation du site des emprises ferroviaires de
d’agglomération du Val de Bièvres, le départe- légié de l’est parisien vers le Grand Paris. triage et sa nécessaire articulation urbaine ;
La gare de l’Institut Gustave-Roussy (IGR) offrira ment du Val-de-Marne, l’assistance publique et – la création de nouvelles centralités, en dialogue
des liaisons directes vers le pôle de La Défense, le les acteurs économiques de la Chambre de com- Le nombre de voyageurs prévisionnel associé avec les centres-villes des trois communes et
cœur de Paris et le centre du Val-de-Marne ; elle merce et d’industrie de Paris. « Cancer Campus » au réseau du Grand Paris est estimé à environ les projets des ZAC de l’Aulnoy et Sud Triage
permettra également l’accès aux deux aéroports peut se constituer en pôle majeur du territoire de 7 000 montants/descendants dans les trains de (base régionale de loisirs) ;
d’Orly et de Roissy. la métropole et, en particulier, du territoire de la la ligne rouge à l’heure de pointe du matin. – l ’accessibilité viaire du territoire et de la gare
santé et des biotechnologies au sud de Paris. multimodale.
Pour permettre un maillage efficace de la région – Les gares dont le nom est en violet correspon-
et jouer pleinement son rôle structurant, ce nou- dent au scénario de référence proposé par le
veau « réseau principal » offrira de nombreuses maître d’ouvrage.
correspondances avec le réseau de transports en
commun existant. – Les lignes de transport en commun indiquées
Il s’inscrira de plus en cohérence avec les pro- en orange correspondent à des réalisations
jets régionaux d’amélioration, de modernisation nouvelles (créations, prolongements ou arrêts
et d’extension du réseau existant (voir partie nouveaux), faisant partie des projets régionaux
1.3.2 : « Complémentarité des autres projets de de développement des transports en commun,
transport »). complémentaires du réseau du Grand Paris.
Barre
Aéroport
Goneau de Charles de Gaulle
sse
4
TC
Tangentielle Nord
Bécon-les-
Bruyères Les Grésillons C Clichy-Montfermeil
1
TRANSILIEN L 4
Saint-Ouen Mairie de
RER C C Saint-Ouen
A Nanterre
A
Porte de
La Défense Prolongement
Clichy Tangentielle Nord
2
Grande Arche
C Chelles
A
2 TRANSILIEN P
Saint-Cloud TRANSILIEN L U
Transilien
TRANSILIEN L U A
C
Pont de Noisy-Champs
Tan
g e Sèvres A
nti
2
elle Ouest
2
Villiers-sur-Marne-
Les Moulineaux 2 Bagneux M4 Le Plessis-Trévise
Châtillon - Montrouge Créteil l’Echat Champigny
C 6 Le Plant
Prolongement
Vitry Centre
Arcueil - Cachan Tramway RD 5 Tangentielle Nord
Versailles
Versailles Chantiers 6
Matelots Villejuif Institut Le Vert de
TRANSILIEN
6 Gustave - Roussy Maisons
TRANSILIEN
U L N
U L N
C Villejuif Les Ardoines
Tangentielle Ouest
Louis Aragon C Réseau de transport du Grand Paris
C
7
7 Tracé de
référence
M.I.N Porte
de Thiais A Tracé variante
t-Q - O
P S ssy TCSP Saint-Quentin - Orly Projets de transport en commun
TCS Ma Tramway Orly - Evry
Saclay Sud complémentaires en correspondance
TCSP Saint- 7
Les correspondances avec les lignes du
Quentin - Orly Massy - Palaiseau Tra
m- t
rain réseau de transport en commun projeté
C M assy sont représentées sur fond orange
7
GP-CRT-BE-022-2010-01-27.AI
des conditions de circulation en assurant des tra- la desserte et la structuration des territoires par les suivants : le secteur de Meudon/Issy-les-Moulineaux et
GP-CRT-BE-022-2010-01-27.AI
jets directs de banlieue à banlieue, renforcement les plus marginalisés de la région Ile-de-France, celui de Champigny.
du développement urbain dans le cœur d’agglo- en particulier ceux de Clichy-sous-Bois et – la desserte des aéroports (Roissy, Le Bourget,
mération de l’Ile-de-France, désenclavement des de Montfermeil. Orly) et des grands pôles de développement – Arc Ouest : le tracé correspondant n’est pas
quartiers en difficulté, desserte de l’habitat et économique de la Région Capitale ; défini à ce stade dans le cadre du projet Arc
de l’emploi) sont repris dans le cadre du projet Par ailleurs, afin de répondre à la dimension – la liaison directe assurée entre les dessertes Express. Le projet de réseau du Grand Paris pré-
de réseau du Grand Paris. d’intérêt national que lui reconnaît la loi, le réseau de rocade et le centre de Paris. voit toutefois la desserte des mêmes territoires
1 2
Ce mode est le plus adapté en termes d’offre Ce type de métro présente de nombreux avan- Les besoins de déplacement des Franciliens, qu’ils
et de capacité de transport au regard de la fré- tages : régularité, souplesse, adaptabilité à la soient personnels ou professionnels, évoluent
quentation attendue du réseau, telle qu’elle a été demande, satisfaction des voyageurs, développe- considérablement du fait de la modification des
estimée dans le cadre des études de trafic réali- ment de métiers d’exploitation à valeur ajoutée modes de vie. Les nouveaux rythmes de la vie
sées (voir chapitre 3) : en particulier, le nombre orientés vers le service au client… urbaine, les horaires de travail personnalisés, les
de voyageurs attendu sur les sections les plus horaires étendus d’ouverture des commerces ou
chargées de chacune des trois lignes du réseau La qualité du matériel roulant et des espaces, la multiplication d’événements culturels provo-
varie entre 16 000 et 40 000 voyageurs par sens ainsi que la protection des voies par des « portes quent des flux de déplacements nouveaux à des
à l’heure de pointe du matin, ce qui correspond à palières » (façades vitrées en bordure de quai), périodes variées de la journée ou de la semaine
la gamme de pertinence du mode métro. contribuent également à faire d’une ligne auto- (week-end, soirée, nuit…).
matique une ligne accueillante et sûre, plébisci- Dans ce contexte, la flexibilité de fonctionne-
D’autre part, les systèmes de métro à automa- tée par les voyageurs. ment apportée par la conduite automatique est
tisme intégral se généralisent et connaissent un atout pour adapter la fréquence des trains
désormais un fort développement à travers le quels que soient le moment de la journée ou de
monde avec une offre très diversifiée, de la ligne la semaine ou encore les territoires traversés.
Ligne 14 à Paris
. …
régulier
. … économique et écologique
tes
1
18 minu
8 minutes
La Défense L’hypothèse d’une exploitation nocturne sur les
nouvelles infrastructures du réseau du Grand
Saint-
35 minutes
de Lyon
sa mutation vers un monde « zéro carbone »,
inu
te
s
ute ambition existent à New York ou, depuis peu,
Versailles min
ute
Villejuif 20 à Copenhague.
s
Trajet Temps de trajet de référence Gain maximal possible Les installations de maintenance seront implan-
tées autant que possible à proximité de la ligne,
afin de limiter la longueur des voies de raccor-
Roissy / Pleyel 19 minutes 2 min 30
dement et de réduire les temps de trajet entre
la ligne et les sites.
Pleyel / La Défense 10 minutes 2 min 30
à ce stade, les études ont essentiellement porté
sur l’analyse des fonctions à remplir par les
Noisy Champs / IGR 20 minutes 5 minutes différentes catégories d’installations. Dans le
cadre des études ultérieures du projet, la Société
du Grand Paris procèdera à la recherche des
IGR / La Défense 19 minutes 5 minutes sites potentiels d’implantation, en liaison avec
les acteurs des territoires.
L’article 2-III du titre Ier de la loi du 3 juin 2010 de marchandises en Ile-de-France répond à des et en termes de conception des infrastructures pertinent, un traitement spécifique des circula-
relative au Grand Paris affirme l’intérêt national enjeux économiques, écologiques et urbains. La et des espaces. tions internes et des accès serait mis en place,
de la mise en place d’un réseau à haut niveau de question de l’utilisation potentielle d’une nou- afin de réguler les échanges de marchandises
performance prioritairement affecté au fret fer- velle infrastructure de transport de voyageurs Le critère fondamental à respecter sera de garan- sans incidence sur les flux de voyageurs.
roviaire entre la façade maritime du Grand Paris, pour le transport de marchandises mérite ainsi tir que l’intégration d’activités de transport de
constituée par les ports du Havre et de Rouen, et d’être posée. marchandises s’effectue sans perturber l’activité – Transport de transit : correspond à la circulation
le port de Paris. Cette mise en place fera l’objet de transport de voyageurs, vocation première du de trains de fret (sans transport de voyageurs)
d’un rapport au Parlement en 2011. Dans l’hypothèse d’une éventuelle utilisation des réseau du Grand Paris : maintien des fréquen- s’effectuant pour partie en empruntant les voies
infrastructures du métro automatique du Grand ces de passage, du niveau de confort ainsi que du métro automatique. Dans ce scénario, les
Par ailleurs, le développement coordonné et com- Paris pour le fret, les conditions de faisabilité du niveau de sécurité pour les personnes et les opérations de chargement et de déchargement
plémentaire des différentes chaînes de transport doivent être analysées en termes d’exploitation biens. Ainsi, seule la période des heures creuses des marchandises transportées s’effectueraient
(milieu de journée, soirée, nuit) semble compati- hors des gares, sur des plates-formes logistiques
ble avec une activité mixte incluant du transport dédiées et raccordées au réseau du Grand Paris
de marchandises. par des embranchements spécifiques.
Longtemps réservées
à la seule fonction de
transport, les stations
et les gares deviennent
de véritables lieux de vie
et de proximité dans 2.3.1 ❘ Un métro souterrain ou aérien ?
la ville, avec des
.Un débat qui remonte Depuis, des progrès techniques considérables ont .Les avantages du souterrain
commerces, des services
aux origines du métro été réalisés et le métro aérien a largement été
publics et des liaisons réhabilité tant en France qu’à l’étranger. Ainsi, Dans les centres urbains très denses, il n’y a sou-
Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, que ce dans les années 1980, des projets de métro aérien vent pas d’alternative. Pour des raisons histori-
facilitées avec les autres soit en Europe ou aux états-Unis, la construction léger à exploitation automatique ont vu le jour, ques et environnementales, le paysage urbain et
des premières lignes de métro a pu donner lieu à qu’il s’agisse du Val d’Orly, du Val de Lille, ou de le patrimoine architectural permettent rarement
modes de transport.
de vifs débats lorsqu’il s’agissait de choisir entre la ligne des Docklands à Londres. l‘insertion d’un métro moderne. D’autre part,
Cette évolution entraîne un réseau aérien ou un réseau souterrain. pour des raisons d’encombrement, il est impos-
En ce début de siècle, plusieurs grandes métro- sible de construire un métro aérien lorsque la
un nouveau regard à Paris par exemple, les projets souterrains susci- poles dans le monde se sont dotées d’un métro largeur de la voirie est inférieure à 40 mètres. Le
taient des craintes pour la santé et la sécurité des aérien de grand gabarit, comme le sky train auto- métro souterrain, qui passe sous le bâti, présente
sur leur insertion urbaine
voyageurs, tandis que les projets aériens étaient matique de Vancouver, mais aussi la red line de par ailleurs l’intérêt de pouvoir suivre un trajet
et architecturale. contestés par ceux qui redoutaient la dégrada- Dubaï inaugurée en 2009. plus direct et plus rapide, sans être obligé de
tion des majestueuses perspectives parisiennes suivre le tracé de la voirie.
et les nuisances sonores causées aux riverains.
à l’époque, l’insertion aérienne consistait en effet De plus, les emprises de chantier d’un métro sou-
le plus souvent à réaliser des ponts métalliques, terrain n’occupent que peu de place sur la voirie,
sans aucune protection phonique. ce qui limite les nuisances des travaux.
tique sur viaduc. Lorsque les scénarios définitifs en matière de tracé et d’implantation
des gares auront été établis, à l’issue du débat public, la Société du Grand Paris com-
plètera les études déjà réalisées sur ces secteurs, en vue de confirmer la faisabilité et Le Bourget
les conditions de réalisation d’une telle insertion. Les résultats de ces études seront ei
ne Saint-Denis
la
S Pleyel
ultérieurement présentés lors des enquêtes publiques consacrées au projet.
Clichy-
Montfermeil
Les secteurs envisagés sont les suivants : Rueil
La Défense
– entre les pistes de l’aéroport Roissy - Charles de Gaulle et le Parc des Expositions
ne
Châtelet
de Villepinte (tronc commun des lignes bleue et verte) ;
ar
M
la
e
– entre le Parc des Expositions de Villepinte et l’aéroport du Bourget (tronc commun
ein
la S
Cité
Descartes
des lignes bleue et verte) ;
la Marne
la S
ein
e
(ligne rouge). Massy-
LE PROJET DE RESEAU DE TRANSPORT
STRUCTURANT DU GRAND PARIS
Palaiseau Aéroport
d’Orly Insertion potentiellement
en aérien
L’ensemble des tronçons identifiés représente une longueur totale de tracé d’environ Saclay
Insertion en souterrain
20 kilomètres. Source fond de plan : © IGN 2010
.Les avantages de l’aérien Sur le plan urbain et architectural, le métro aérien participé activement au développement et à la s’attachent aussi bien à l’esthétique et à l’éclai-
peut s’intègrer harmonieusement dans le pay- régénération de la ville. rage de l’ouvrage, qu’à la valorisation de l’espace
Avant tout, un trajet en métro aérien est bien plus sage, pour devenir un véritable support d’identité public environnant.
agréable pour le voyageur qui profite de la vue sur urbaine et de patrimoine, autant qu’un vecteur Les infrastructures aériennes, véritables ouvrages
la ville environnante et d’un éclairage extérieur de développement des territoires traversés. d’art, et les espaces sont désormais soigneuse- Enfin, sur le plan technique et économique,
naturel. Le métro aérien, repérable de loin, est Ce fut le cas dans le quartier des Docks à Lon- ment pensés par des architectes et des urbanis- la construction d’une infrastructure aérienne
également plus pratique et facilite l’accès aux dres par exemple, où la construction du métro tes impliqués dans le processus de conception peut aussi être plus rapide et s’avérer moins
gares et aux lieux de vie qu’elles desservent. aérien dans le cadre d’un grand projet urbain a dès les premières phases d’étude. Ces derniers onéreuse.
En 1900, date de sa création, qu’attendait-on du La gare du Grand Paris sera conçue en relation
métropolitain parisien ? Qu’il soit un moyen de étroite avec son environnement urbain :
transport simple et efficace desservant les diffé-
rents quartiers d’une ville dense déjà dessinée. – L a gare sera construite en harmonie avec les
Ses signes sont restés discrets et les stations bâtiments existants, de manière à s’intégrer
n’avaient pas besoin d’offrir des services diver- dans le paysage urbain tout en restant identi-
sifiés. D’où la grande sobriété de ce mode de fiable et repérable. Elle permettra de relier et
transport moderne : des « bouches de métro » de créer des passages.
discrètes, un espace uniformément blanc et lumi-
neux dans les stations, noir dans les tunnels. – La gare répondra aux besoins des lieux desservis
Un siècle plus tard, cette logique a perduré, et sera conçue en accord avec les programmes
quoique sous une forme modernisée, illustrée environnants. La gare pourra ainsi faire partie
par les stations de la ligne 14. Les gares multi- d’un espace multifonctionnel, alliant loisirs,
fonctionnelles liées au RER comme La Défense services, logements, commerces ou bureaux.
ou Châtelet-Les Halles sont ainsi restées des
exceptions. – La gare sera à la fois espace pivot entre la métro-
pole et son système de transport et lieu de proxi-
Le projet du Grand Paris propose un autre modèle mité à dimension humaine. Symboliquement,
de gare, diversifiant ses fonctions et ses usages elle sera un espace ouvert, offrant une grande
pour devenir un véritable lieu structurant et facilité d’usage et de « vivre ensemble ».
contribuer au développement d’une ville com-
pacte, mixte et durable.
. Un repère urbain
Le projet « Osmose » est le fruit d’une démarche
La gare du Grand Paris constituera un repère prospective engagée par la RATP pour la conception
visible et structurant dans la ville au même titre de nouveaux espaces de transport intégrés à la ville
de demain. Trois grandes agences d’architecture
qu’un musée ou une médiathèque, elle sera un européennes ont été choisies pour imaginer un concept
équipement public emblématique et le support de « station augmentée », un site intermodal
privilégié de la vie urbaine, de ses usages quoti- et multifonctionnel virtuel.
La voiture particulière reste aujourd’hui, pour une partie des Franciliens, un mode de transport En termes d’enjeux, il est important de considérer que le futur réseau de métro automatique du
obligé, qui est utilisé pour effectuer un déplacement dans sa totalité ou de manière complémen- Grand Paris va fortement favoriser l’usage des transports en commun pour les trajets de banlieue
taire à l’usage des transports en commun. à banlieue, dans un contexte où les principales lignes du réseau ferré sont aujourd’hui agencées
L‘aménagement de « parcs relais(1) » aux abords des gares de transport en commun facilite ce de façon radiale. Cela aura un impact important sur les besoins de rabattement supplémentaire
principe de complémentarité, dans une logique de « porte à porte », incitant les automobilistes vers les infrastructures de stationnement existantes.
à utiliser les transports publics plutôt que de réaliser l’intégralité de leur trajet en voiture, ce qui
diminue ainsi la congestion routière et les émissions de gaz. À titre de recommandations, l’efficacité d’un parc relais dépend de plusieurs
facteurs :
L’article 2 de la loi du 3 juin 2010 relative au Grand Paris prévoit que le schéma d’ensemble men-
tionne « la prise en compte de l’intermodalité, de sorte que, sans préjudice des compétences du – Un parc relais implanté dans un site pertinent :
Syndicat des transports d’Ile-de-France ainsi que de celles des collectivités territoriales concer- Il s’agira d’abord, en lien étroit avec les acteurs locaux et institutionnels concernés, d’identifier
nées, soient indiquées les dispositions à prendre en compte afin de permettre le développement les sites les plus pertinents pour la construction ou l’extension de tels parcs relais aux abords
d’une offre tarifaire combinant le transport public et le stationnement des véhicules légers autour des gares du Grand Paris et d’en prévoir l’intégration aux projets d’aménagement urbain et de
des gares ». pôle de transport.
À ce titre et au regard des enjeux liés à l’évolution des pratiques de mobilité que créera le nou- – Un parc relais aux dimensions adaptées au contexte local :
veau réseau de métro, des recommandations peuvent être faites aux collectivités territoriales, Le dimensionnement proprement dit des parcs relais s’appuiera nécessairement sur des dia-
aux établissements publics compétents en matière de stationnement, ainsi qu’au Syndicat des gnostics spécifiques à chaque site qui considéreront :
transports d’Ile-de-France, en matière de parkings publics ayant vocation à desservir les gares al’offre locale en stationnement caractérisée par les politiques existante et à venir en matière de
du réseau de transport public du Grand Paris. réglementation et contrôle, la typologie du stationnement offert, sa localisation, ses tarifs, mais
aussi les réserves de capacité autour de la gare et au niveau des gares les plus proches ;
Un constat, des enjeux ala fréquentation de la gare, le nombre d’entrants à l’heure de pointe du matin existants et
Aujourd’hui, le dispositif francilien de stationnement de rabattement sur le réseau de transports prévus ; pour les gares existantes, la part de rabattement dans les différents modes, les lieux
en commun structurant compte plus de 100 000 places de stationnement reparties dans près de stationnement, le coût acquitté ;
de 550 parcs relais. Malgré cette offre importante, on peut constater que celle-ci répond encore ales possibilités de rabattement sur la gare dans les modes alternatifs à la voiture, en lien avec la
difficilement à des usages occasionnels, nocturnes ou aux déplacements de banlieue à banlieue. nature du tissu urbain, avec une vision prospective sur l’évolution de l’offre en transport de ra-
L’inadaptation de certains parcs relais existants semble principalement liée à des problèmes battement ainsi que les perspectives d’urbanisations nouvelles à court / moyen / long terme ;
de localisation (proximité d’une zone de congestion, insertion en zone dense où le rabattement ales contraintes du site, liées à l’accessibilité depuis le réseau routier et autoroutier et l’in-
bus/marche est plus favorable) ou de politique locale de stationnement défavorable au station- sertion urbaine dans le quartier de la gare, ainsi que la disponibilité et la domanialité des
nement payant. emprises foncières.
– Un parc relais aux services innovants envisagés globalement au niveau du pôle d’échan- Ces recommandations seront précisées à l’issue du débat, afin de prendre en compte les avis
ge, favorisant le taux de remplissage des véhicules en rabattement : exprimés ainsi que les résultats de l’étude en cours sur les objectifs d’intégration des parcs relais
Des services adaptés aux nouvelles pratiques de la mobilité pourraient être proposés (station- au projet du Grand Paris.
nement de longue ou de courte durée, emplacements réservés aux véhicules électriques avec
bornes de recharge, aux deux-roues, intégration de stations de co-voiturage, d’auto-partage
(1) Un « parc relais » est un parc de stationnement situé en périphérie du cœur d’agglomération
et de locations de vélos…). L’offre pourrait être complétée par des services tels que stations de
à proximité des gares et stations principales du réseau de transport en commun, de manière à inciter
maintenance et lavage de véhicules, prêt de matériels, commerces. les automobilistes à utiliser ces derniers pour accéder à leur lieu de destination finale dans la zone dense.
Si le développement d’une offre de services dans les parcs relais est positif du point de vue de
l’usager, une réflexion pourra être menée sur les conditions de présence humaine.
L’offre de services de la gare variera en fonction La gare par type Intérieur de la gare de Vitry-
des besoins de ses clients : Les Ardoines imaginée
par l’agence Seura
architectes-urbanistes :
La gare du Grand Paris devra Le croisement entre échelle 3. La gare d’une nouvelle cen-
– une offre standard, disponible à toute heure un pôle multimodal
rechercher un équilibre entre la métropolitaine et échelle locale tralité : créatrice de lien urbain, elle abritant également des
d’ouverture dans la gare ;
nécessité de «standards» favorisant permet d’identifier quatre gran- sera inscrite dans un environne- commerces et des services,
dont un cinéma, au cœur
une conception efficace, rapide et des familles de gare : ment en devenir avec un potentiel d’un quartier en pleine
– une offre d’opportunité (suivant la taille et la
systématique et l’expression de de recomposition et d’intensifica- évolution.
fréquentation de la gare) ;
caractères multiples, propres aux 1. La gare « Porte du réseau » tion urbaine.
territoires. métropolitain qui permettra l’ac-
– une offre ambitieuse et contextuelle dépassant
La gare de demain intègrera har- cès national et international au 4. La gare de centre-ville, insérée
le cadre du simple trajet en métro.
monieusement identité « métropoli- Grand Paris : gare aéroportuaire, dans un environnement urbain déjà
taine » et identité « locale » : en tant gare de la grande vitesse, elle ac- dense et constitué : elle renforcera
L’offre de service devra varier en fonction des
que gare du Grand Paris, elle devra cueillera le voyageur dans la mé- alors l’attractivité et le dynamisme
contextes urbains des gares. La complémentarité
promouvoir l’image de la Région tropole parisienne. en place.
et la continuité avec les tissus commerciaux de
Capitale ; en tant que lieu de proxi-
quartier, de centre-ville ou de lieux particuliers
mité, elle adaptera son offre de 2. La gare emblématique, por- Ces exemples illustrent la richesse et
sera recherchée de manière à proposer aux uti-
service, son allure et sa taille aux teuse de l’image d’excellence et de la multiplicité des différents aspects
lisateurs des services variés et adaptés. La sou-
attentes des voyageurs et des dynamisme économique des pôles que pourront prendre les gares de
plesse des espaces et leur capacité d’évolution
résidents. de développement du Grand Paris. demain.
seront des critères essentiels pour permettre la
bonne intégration physique de ces services.
Les enjeux fondamentaux inhérents à la création . L a dimension sociale et culturelle . L a gare éco-conçue en matière de gestion écologique que d’intégra-
d’un nouvel espace public seront pris en compte tion harmonieuse sur les sites.
de manière accentuée pour répondre au rôle Espaces d’accueil, les gares du Grand Paris seront Pour répondre aux enjeux essentiels du dévelop-
urbain qu’auront les gares du Grand Paris. des lieux créateurs de lien social, emblémati- pement durable, les gares du Grand Paris seront L’éco-construction nécessite également une ana-
ques du « vivre ensemble » et témoins de ce qui écologiquement responsables. lyse minutieuse de la durabilité de la gare : d’un
rassemble. côté, celle-ci devra être réalisée à partir de maté-
. L a fluidité des circulations Depuis l’architecture des espaces jusqu’aux com- riaux, de produits et d’équipements de qualité
et l’accessibilité de la gare La gare sera également un lieu de culture : les posants utilisés, les gares construites minimise- respectueux de l’environnement ; de l’autre, elle
politiques publiques culturelles pourront l’utili- ront leur empreinte sur l’environnement. Leur devra être conçue de manière à rester modulable
Les gares du Grand Paris seront organisées de ser comme un nouveau média, un nouveau lieu construction fera l’objet d’une prise en compte et à pouvoir s’adapter aux possibles changement
manière à garantir la fluidité de la circulation et d’expression artistique. attentive de l’espace et des ressources, aussi bien d’usages et requalifications à venir.
à faciliter l’orientation des voyageurs.
Leurs quais, équipés de portes palières d’accès aux
Projet Orbival
trains, s’étendront sur 120 mètres de longueur.
Leur largeur sera quant à elle déterminée en fonc- Intérieur de la gare de Champigny centre-
ville, imaginée par l’Agence Marc Mimram.
tion de la fréquentation de la gare. Les chemine- Une tour à la structure très légère guide
ments d’accès aux quais seront directs, lisibles et les voyageurs et la lumière jusqu’au quai
et assure la continuité avec l’espace public.
équipés à la montée comme à la descente d’es-
caliers mécaniques et d’ascenseurs pour veiller à
l’accessibilité et au confort de tous les voyageurs,
y compris ceux à mobilité réduite. De l’entrée de
la gare à l’intérieur des trains, le réseau du Grand
Paris sera ainsi accessible à tous les voyageurs et
à toutes les situations de handicap.
Pistes du terminal 1
de l’aéroport Roissy - Charles de Gaulle
Station Madeleine
. U
ne réduction de l’usage
de la voiture particulière
Parmi les effets attendus de la création d’une C’est l’objet de la première série de cartes pré-
offre de transport collectif de rocade perfor- sentée ci-après, pour une sélection de points du
mante figure l’allègement du trafic des lignes territoire desservis par le réseau.
de la zone centrale, aujourd’hui fortement
chargées. Il est également possible de calculer, à partir
de chaque point de l’Ile-de-France, l’impact du
Les études de trafic permettent de constater cet projet sur l’accessibilité aux emplois et à la popu-
effet de désaturation des tronçons centraux les Grand Paris 2025
Effet de charge / décharge à l'HPM lation pour une durée de trajet donnée.
plus chargés du réseau radial ferré. Parallèlement, réseau de métro (hors M14)
On peut ainsi mesurer combien d’emplois supplé-
moins de -5 000 de -300 à 300
les extrémités des lignes en rabattement vers la de -5 000 à -2 500 de 300 à 1 000
mentaires ou quelle population supplémentaire le
double boucle du Grand Paris se trouvent rechar- de -2 500 à -1 000 de 1 000 à 2 500 nouveau réseau permet d’atteindre en 60 minutes
de -1 000 à -300 plus de 2 500 Source : RATP
gées, équilibrant ainsi le trafic de ces lignes et dans les cartes également présentées ci-après.
Même si les effets les plus importants se entre 250 000 et 500 000
plus de 500 000
retrouvent autour du tracé du projet, les car-
tes montrent clairement que ces effets d’ac-
croissement s’étendent très largement au-delà
du périmètre des gares du réseau de métro
automatique.
Les bénéfices se retrouvent en effet dans les
zones et secteurs reliés au réseau automatique
par l’ensemble du système de rabattement
(métro, RER, Transilien, tramways et bus) mis
en place autour du projet avec des correspon-
dances performantes.
Le projet de métro automatique du Grand Paris a fait suivies en France dans le domaine des projets (dossier composé d’un rapport et d’un atlas
l’objet d’une évaluation stratégique environnemen- de transport. cartographique) ;
tale. Issue de la directive européenne 2001/42/CE du
27 juin 2001 relative à l’évaluation des incidences de Elle témoigne de la volonté de garantir : – une analyse des incidences notables prévisibles
certains plans et programmes sur l’environnement, du projet sur l’environnement, ainsi que des
cette procédure a pour objet d’assurer un niveau – d’une part, que les effets notables sur l’environ- mesures proposées pour éviter, réduire ou, le
élevé de protection de l’environnement et de contri- nement pouvant être occasionnés par la mise cas échéant, compenser les atteintes à l’envi-
buer à l’intégration de considérations environ- en œuvre de ce projet d’intérêt national soient ronnement et pour en assurer le suivi (dossier
nementales dans l’élaboration et l’adoption des identifiés, décrits et évalués dès la conception composé d’un rapport couvrant l’ensemble des
principaux documents de planification. du projet afin d’éclairer les choix du maître thématiques pouvant être impactées et d’un
d’ouvrage ; atlas cartographique) ;
Conformément à l’article 3 de cette directive, – d’autre part, que le public dispose de tous les
les projets d’infrastructures de transport tels éléments lui permettant de prendre part acti- – une synthèse présentant les études réalisées,
que les créations de lignes de métro font partie vement à la première phase de concertation, la description des méthodes d’évaluation uti-
des opérations susceptibles de faire l’objet d’une dans le cadre du débat public. lisées, ainsi que les engagements environne-
telle évaluation environnementale. Dans l’esprit mentaux du maître d’ouvrage et les études
de la directive, la loi du 3 juin 2010 relative au Le rapport environnemental réalisé par le maître complémentaires qui devront être menées à
Grand Paris a donc prévu que le projet de métro d’ouvrage dans le cadre de l’évaluation stratégi- bien lors des phases ultérieures du projet.
automatique soit soumis à une évaluation envi- que se compose des éléments suivants :
ronnementale préalable. – une analyse de l’état initial de l’environne- La synthèse est jointe en annexe du présent dos-
ment et de ses perspectives d’évolution, sur sier. L’intégralité du rapport et sa synthèse sont
Cette disposition représente une innovation un territoire correspondant au « fuseau » de également disponibles sur le site Internet du débat
par rapport aux procédures traditionnellement pertinence des tracés du réseau du Grand Paris public www.debatpublic-reseau-grandparis.org.
–m obilité et accessibilité ;
–a ir, énergie et climat ;
–a coustique ;
– s ols, sous-sols et eaux souterraines ;
– e aux de surface ;
– f aune et flore (avec une analyse spécifique
des zones revêtant une importance
particulière pour l’environnement,
telles que les sites Natura 2000) ; Le rapport environnemental a été soumis pour
–a griculture ; . Natura 2000 avis à la formation d’autorité environnemen-
–p aysage, patrimoine architectural tale du Conseil général de l’environnement et
et patrimoine archéologique ; du développement durable (CGEDD). Cette
–a ménagement du territoire ; Le réseau européen Natura 2000 regroupe des sites écologiques ayant une grande formation, indépendante du maître d’ouvrage,
– i nteractions avec les activités humaines valeur patrimoniale du point de vue de la faune et de la flore qu’ils abritent. La gestion représente l’autorité de l’État compétente en
(réseaux souterrains, risques naturels des sites Natura 2000 a pour objectifs principaux de préserver la diversité biologique matière d’environnement pour le projet de métro
et technologiques, pollution des sols). et de valoriser le patrimoine naturel des territoires, dans une logique de développement automatique du Grand Paris.
durable. Conformément à l’article 3 de la loi relative au Grand
Pour chaque thématique ainsi abordée, des Le fuseau d’étude de l’évaluation stratégique environnementale comprend notamment Paris, le rapport environnemental réalisé par la
indicateurs de suivi ont été proposés afin l’ensemble Natura 2000 « Sites de Seine-Saint-Denis » (comprenant 15 sites répartis Société du Grand Paris et l’avis de l’Autorité environ-
d’apprécier les impacts réels de la mise en œuvre sur le territoire départemental), pour lequel une étude spécifique des effets directs et nementale du Conseil général de l’environnement
du projet, en phase de réalisation comme en phase indirects du projet a été réalisée. et du développement durable sont joints au présent
d’exploitation, à un horizon de 10 ans après la mise dossier du maître d’ouvrage afin d’être portés à la
en service de la totalité de l’infrastructure. connaissance du public dans le cadre du débat.
21,4 et 23,5
Un coût estimé entre
milliards d’euros
3.3.1 ❘ Les coûts prévisionnels du projet
Les coûts du projet ont été estimés sur la base des Compte tenu des hypothèses rappelées ci-après, Les tunnels sont essentiellement réalisés au tun-
scénarios décrits dans le chapitre 2 (partie 2. 1), et le coût est estimé, selon les options, entre 21,4 et nelier permettant le passage de deux voies de cir-
dépendent des options de tracé et du nombre de 23,5 milliards d’euros pour l’ensemble du réseau culation, sauf pour certains ouvrages spéciaux de
variantes aériennes qui seront retenues. du Grand Paris, dont plus de 80 % pour les infras- raccordement, et quelques tronçons comportant
tructures, environ 12 % pour le matériel roulant, et deux tunnels séparés. L’infrastructure est réalisée
le solde pour les acquisitions foncières. sans interruption, la mise en service étant progres-
Répartition du coût global
entre les différentes lignes Ces estimations sont présentées hors taxes, aux sive, par tronçons significatifs.
conditions économiques de janvier 2010. Le coût des gares a été estimé sur la base d’une
profondeur déduite des premières études de
g tracé. Il a été considéré que la moitié des gares
. Hypothèses retenues pourrait être réalisée à partir de la surface, l’autre
g
pour les estimations moitié devant faire l’objet de travaux entièrement
g
souterrains, plus coûteux.
Les estimations ont été conduites sur la base d’une
réalisation entièrement en souterrain pour un Le coût du matériel roulant a été estimé en pre-
tracé d’environ 155 kilomètres de voies nouvelles nant en compte un matériel sur pneu, hypothèse
Roissy - Orly par La Défense
Prolongement L14 à Orly et Pleyel
(y compris le prolongement de la ligne 14) , selon a priori plus onéreuse que son homologue sur
Le Bourget - La Défense par IGR les options de tracé. Elles varient aussi en fonction roulement fer, et sur la base du dernier marché
du nombre de variantes aériennes retenues. de ce type (MP05 de la RATP).
Prolongement de la ligne 12
de Porte de la Chapelle
à Aubervilliers
Ouvrages en ligne
Ces ouvrages techniques sont nécessaires à l’ex-
ploitation et à la sécurité du métro automatique :
postes de redressement, puits de ventilation,
d’évacuation, d’épuisement des eaux ou d’ac-
cès pompiers…
4.2.1 ❘ Nuisances induites et sécurité des chantiers
Dans le cadre de l’évaluation stratégique sécurité maximales ainsi que l’accès aux pompiers ment et le transport des déblais. Les circulations
environnementale réalisée sur le projet, des et aux autres véhicules de secours. de camions seront quant à elles encadrées par la
mesures de prévention des incidences des réglementation.
travaux sur l’environnement ont notamment été
identifiées. Elles seront intégrées dans les cahiers . Limitation des gênes sonores
des charges des entreprises assurant la conduite . Sécurité
opérationnelle du chantier de réalisation du métro La plupart des travaux étant réalisés en souter-
automatique, afin d’en limiter les nuisances. rain, les gênes sonores pour les riverains devraient Des mesures de sécurité, mais aussi une signa-
être réduites. L’impact sonore du chantier sera létique spécifique, seront mises en place avec
par ailleurs atténué par l’utilisation de matériels beaucoup d’attention dans l’environnement
. Maintien d’une bonne accessibilité modernes insonorisés et d’engins homologués. immédiat des zones de travaux. Les chantiers,
les lieux de stockage de matériel et les zones de
Les chantiers seront organisés localement, au manœuvre des engins seront délimités par des
cas par cas, de manière à maintenir au moins . Circulations pour la logistique palissades ou des barrières.
partiellement la circulation automobile et à du chantier
assurer l’accès permanent aux immeubles, aux
commerces et aux emplois. Le maître d’œuvre La voie fluviale sera autant que possible utilisée
et les entreprises garantiront des conditions de pour la livraison des matériaux ainsi que l’enlève-
à l’issue du débat et dans un délai de deux mois, Conformément à la loi n° 2010-597 du 3 juin 2010 maires d’Ile-de-France, syndicat mixte « Paris
un compte rendu et un bilan du déroulement relative au Grand Paris, dans un délai de deux Métropole », Atelier international du Grand Paris).
du débat seront établis respectivement par la mois suivant la publication du bilan, la Société Il précisera ensuite le schéma d’ensemble retenu,
Commission particulière du débat public (CPDP) du Grand Paris indiquera, par un acte motivé et ainsi que les conditions prévues pour sa mise
et par le président de la Commission nationale publié, les conséquences qu’elle tire de ce bilan en œuvre.
du débat public (CNDP). pour établir le schéma d’ensemble du réseau de
Ce dernier fera également un rapport du bilan transport public du Grand Paris.
aux commissions compétentes des assemblées
parlementaires. Cet acte expliquera comment ont été pris en
compte les avis exprimés par tous les partici-
Le compte rendu et le bilan du débat public rap- pants au débat et par les structures publiques
pelleront les conditions de la tenue du débat consultées (Région Ile-de-France, Syndicat des
et recenseront les opinions et remarques du transports d’Ile-de-France, départements, com-
public, sans prise de position sur le projet en munes et établissements publics de coopération
lui-même. intercommunale d’Ile-de-France, association des
La concertation
se poursuivra jusqu’à
la mise en service pour
prolonger le dialogue
instauré au moment
du débat public. . Les enquêtes publiques qu’aux dispositions particulières prévues par la luation environnementale du projet, chaque
Elle respectera les loi n° 2010-597 relative au Grand Paris. dossier d’enquête inclura notamment l’étude
Après le débat, la phase des enquêtes publiques d’impact identifiant les conséquences du projet
dispositions prévues constituera le deuxième moment important de Ainsi, les commissions chargées de mener ces sur l’environnement, ainsi que l’avis de l’autorité
concertation avec le public. enquêtes pourront notamment comprendre des administrative de l’État compétente en matière
au titre de la loi portant membres ayant participé en tant qu’observateurs d’environnement.
engagement national Les enquêtes porteront sur les projets de lignes au débat public ; de la sorte, elles s’approprieront
constitutives du réseau du Grand Paris et seront plus facilement le dossier et pourront produire Le bilan du débat public établi par la CNDP sera
pour l’environnement, organisées par arrêté du Préfet de région ou de plus rapidement les rapports d’enquête à l’issue également joint aux dossiers d’enquête.
département dans un délai de dix ans à compter de la procédure.
dite « Grenelle II » et, de la date de publication du décret en Conseil à l’issue des enquêtes publiques, les projets
en particulier, celles d’État approuvant le schéma d’ensemble du Ces enquêtes permettront d’apprécier l’utilité d’infrastructures constitutifs du schéma d’en-
réseau. Elles seront réalisées en continuité avec publique de l’opération. Elles s’appuieront sur semble du réseau de transport du Grand Paris
relatives à la gouvernance le débat public, conformément au chapitre 3 du les dossiers réalisés par le maître d’ouvrage, la seront déclarés d’utilité publique par décret en
titre II du livre Ier du code de l’environnement ainsi Société du Grand Paris. Afin d’approfondir l’éva- Conseil d’État.
de l’après-débat.
. L es contrats de développement d’urbanisme, de logement, de transports, de Afin de poursuivre la concertation avec le public,
territorial déplacements et de lutte contre l’étalement ces contrats de développement territorial feront
urbain, d’équipement commercial, de développe- également l’objet, préalablement à leur signature,
L’article 21 de la loi du 3 juin 2010 relative au Grand ment économique, sportif et culturel, de protec- d’une enquête publique dont la décision d’ouver-
Paris introduit un nouveau modèle de partenariat tion des espaces naturels, agricoles et forestiers ture interviendra au plus tard :
entre l’État et les communes ou groupements et des paysages et ressources naturelles.
de communes, appelé « contrat de développe- En matière de logement par exemple, les priori- our les communes situées dans le périmètre de
–P
ment territorial ». Leur but est de permettre un tés fixées, tout en tenant compte des program- l’établissement public Paris-Saclay créé par la loi
aménagement concerté de la Région Capitale mes déjà mis en place localement, répondront relative au Grand Paris, dans un délai de 18 mois
et de donner un nouvel élan à la réflexion sur le à l’objectif de construire chaque année 70 000 à compter de la publication de la loi.
développement territorial. logements géographiquement et socialement
La Région Ile-de-France, le département concerné, adaptés en Ile-de-France. our les autres communes d’Ile-de-France, dans
–P
l’association des maires d’Ile-de-France et le syn- Les contrats préciseront également les opérations un délai de 18 mois à compter de l’approbation
dicat mixte « Paris Métropole » seront consultés d’aménagement ou les projets d’infrastructures du schéma d’ensemble du réseau de transport
préalablement à la signature d’un tel contrat. nécessaires à la mise en œuvre de tels objectifs, public du Grand Paris.
ainsi que les conditions et l’échéancier prévision-
Les contrats de développement territorial défi- nel de leur réalisation.
niront les objectifs et les priorités en matière
Débat public
Octobre 2010 - janvier 2011
mise en service
du réseau complet
Loi relative au Grand Paris enquêtes
Juin 2010 publiques
SChéma d’ensemble
du réseau
CNDP : Commission nationale du débat public PIEx : Parc international des expositions (Villepinte)
CPDP : Commission particulière du débat public RATP : Régie autonome des transports parisiens
GART : Groupement des autorités responsables STIF : Syndicat des transports d’Ile-de-France
des transports TCSP : Transport en commun en site propre
IAU / IAURIF : Institut d’Aménagement TPE : Très petites entreprises (moins de 10 salariés)
et d’Urbanisme de la Région Ile-de-France TVM : Trans Val-de-Marne (bus en site propre)
IGR : Institut Gustave-Roussy ZAC : Zone d’aménagement concerté
LGV : Ligne à grande vitesse
MAC/VAL : Musée d’art contemporain
du Val-de-Marne
. Conception et réalisation : 16 bis avenue Parmentier – 75011 PARIS www.stratis-online.com – Tél. : 01 55 25 54 54 – août 2010
Ressources iconographiques - Couverture : de gauche à droite : RATP ; Gettyimages/T. Bonaventure. Avant-propos : Gettyimages/J. Maude. Chapitre 1 : p. 10 : RFF/Gettyimages/S. Puetzer ; p. 11 : RFF/CAPA/W. Daniels (TOMA) ; p. 12 (gauche), 20, 21 :
RATP/J-F. Mauboussin ; p. 12 (droite), 22, 28 : RATP/G. Aligon ; p. 14, 36, 46 : DREIF/Gauthier ; p. 15 : DR ; p. 16 : DREIF/Gobry ; p. 17 : RATP/B. Chabrol ; p. 19 : EPAMARNE/E. Morency/Architectes : Chaix & Morel ; p. 25 : RATP/D. Sutton ; p. 26 (gauche), 44, 45,
48 : DREIF/Guiho ; p. 26 (droite) : RATP/D. Sutton ; p. 27 : EPAMARNE/E. Morency ; p. 33 : ASSEMBLEE NATIONALE-2010 ; p. 34 (gauche) : RFF/CAPA/W. Daniels (TOMA) ; p. 34 Institut d’Optique Graduate School/Times : DR ; p. 23, 40/41 : RATP/B. Marguerite ;
p. 42 : RATP/G. Dumax ; p. 43 : EPAD/P. Guignard ; p. 47 : ADP/LA COMPAGNY/E. Luider ; p. 49 : DREIF/Gobry. Chapitre 2 : p. 51, 69, 141, 142 (droite), 146, 148 : RATP/G. Aligon ; p. 52, 65, 131, 132 : RATP/J-F. Mauboussin ; p. 52 (droite) : RFF/CAPA/W.
Daniels (TOMA), p. 54, 129 (gauche), 134, 142 (gauche) : RATP/B. Marguerite ; p. 63 : DREIF/Gobry ; p. 82 : DREIF/Gauthier ; p. 129 (droite) : ADP/LA COMPAGNY/E. Luider ; p. 130 : RATP/G. Dumax ; p. 133 : DREIF/Gobry ; p. 140 : DR ; p. 145 : RATP/DR ; p. 147 :
RFF/CAPA/J. Goldstein (TOMA). Chapitre 3 : p. 154 : ADP/LA COMPAGNY/E. Luider ; p. 155, 163 : RATP/B. Marguerite ; p. 156 (gauche) : RATP/J-F. Mauboussin ; p. 156 (droite), 166 : RATP/G. Aligon ; p. 156 (bas) : DR ; p. 164 (gauche) : Architecte : J-P. Pargade ;
p. 164 (droite) : RATP/G. Dumax ; p. 165 : Patrizia di Fiore. Chapitre 4 : p. 168, 170 (gauche) : RATP/B. Marguerite ; p. 169, 172 (gauche), 173 (gauche) : RATP/D. Sutton ; p. 170 (droite), 173 (droite), 174 : RATP/G. Aligon ; p. 171 : RATP/DR ; p. 172 (droite) : RATP/J-F.
Mauboussin ; p. 175 : RFF/CAPA/L. Charrier (TOMA). Chapitre 5 : p. 176, 179 (gauche), 182 : RATP/J-F. Mauboussin ; p. 177 : RATP/G. Dumax ; p. 178 : RATP/B. Marguerite ; p. 179 (droite) : RATP/G. Aligon ; p. 180 : DREIF/Gauthier ; p. 181 (gauche) : RATP/D.
Sutton ; p. 181 (droite) : RATP/E. Touzé.
Ressources cartographiques et infographiques : p. 13, 53, 55, 58, 60, 62, 64, 66, 68, 70, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 79, 80, 83 à 128, 136, 137, 138, 149 : Moviken/Stratis ; p. 18 : Secrétariat d’État chargé du développement de la Région Capitale ; p. 24
(haut), 160 : RATP ; p. 24 (bas) : DREIF ; p. 38, 143, 144 : Stratis ; p. 161, 162 : SGP. Impression : imprimerie La Galiotte - Prenant