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Église de Saint-Jean-le-Mystique
de
l’Union Vieille-Catholique Latine
Collection Liturgie
2e édition pour la présente collection
AVANT-PROPOS DE LA PREMIÈRE ÉDITION
À Son Excellence,
Claude Calmels-Beaulieux,
Archevêque-Primat de l’Église de Saint-Jean-le-Mystique, Union Vieille-Catholique Latine.
D AIGNEZ Votre Excellence, considérer avec quelque sentiment de bienveillance paternelle la présente collection, Liturgie, dont le seul
but est de permettre à nos Fidèles et Clercs d’avoir sous la main, tant pour leur méditation quotidienne que pour leur dévote pratique,
quelque outil qui leur pourra être une aide utile, autant qu’il se veut conforme à notre Sainte Doctrine et aux usages de l’Église que nous
servons, notre Maison commune en Christ.
Permettez que je présente ici, à Vous comme à ses futurs lecteurs et utilisateurs, ladite collection, expliquant au passage quant à
son origine et sa composition.
L’Église de Saint-Jean-le-Mystique, quelquefois dite encore Église Mystique de Saint-Jean (de sa désignation primitive) est de cette
communauté Vieille-Catholique qui, tout en usant du Cérémonial Romain (ainsi l’Ordre Romain y est-il en usage, et ladite communauté est-
elle Catholique et Apostolique) – car, tels sont et son héritage légitime, et sa vocation première – s’est distanciée de Rome, et donc du Vatican
dont elle ne se reconnaît pas vassale. Pour autant, pour l’Église de Saint-Jean-le-Mystique Vieille-Catholique (pour la qualifier plus
complètement), il convient de le noter : prendre des distances ne signifie aucunement rejeter, encore moins se poser en adversaire ; certes,
maintes positions sont différentes (dont, çà et là, l’Ordination des femmes) ; nonobstant, quant aux Cérémonies, notre appareil liturgique et
sacramental est commun ; nos racines apostoliques de même.
Parce que nos « sources » sont identiques, les textes auxquels nous renvoyons dans notre pratique sont particulièrement ceux de
l’Ordre Romain sous la forme qu’il avait avant le Concile de Vatican II plus exactement (forme dite « Tridentine », ou Messe de Saint Pie V,
aujourd’hui « Extraordinaire » du Rite Romain, avec les Rubriques afférentes). Cela étant, renvoyer à cette forme – traditionnelle de la Liturgie
– ne doit aucunement laisser entendre que les formes autres (au nombre desquelles celle dite « Ordinaire » : Messe du Pape Paul VI) sont
inintéressantes voire invalides (même si quelques-uns le prétendent ou l’affirment) ; c’est que, simplement, comme ses consœurs au sein du
monde Vieux-Catholique, l’Église de Saint-Jean-le-Mystique Vieille-Catholique, en sa globalité comme en ses Missions locales, aura souhaité
conserver le plus intact possible une architecture rituelle que nos prédécesseurs ont patiemment mûrie et élaborée : dès lors, garante de
certaine unité nécessaire, de certaine pérennité souhaitable. Au reste, le Rite n’engage pas que l’Humain…
Toutefois, et parce que nos usages ne sont pas tous ceux de Rome (et, notre Église est notamment organisée différemment, avec
un Clergé reposant uniquement sur des Archevêques-Primats, chacun responsable des Clercs et Fidèles qui relèvent de lui seul), quand même
les textes de référence (dont les Rubriques, associées tant au Missel qu’au Bréviaire ou au Pontifical par exemple) sont pourtant ceux de
Rome, il conviendra chaque fois qu’on recourra aux textes « législatifs » ou « régulateurs », qu’on n’oublie point l’époque et les circonstances
dans lesquelles ce Corpus a été pensé et rédigé ; et si pour l’essentiel nous voulons demeurer fidèles à la Tradition ecclésiale telle qu’elle se
manifeste dans l’Ordre Romain, il ne faut pas pour autant négliger l’évolution, tant de la Société humaine en général, que celle des pratiques :
en un mot, en rien, et sous aucun prétexte, confondre attachement légitime à la Tradition et sclérose aveuglante d’un « traditionalisme » qui
enferme et exclut. C’est dire que de ce Corpus commun, il faudra en maintes occasions, prendre le seul nécessaire, et qui est en adéquation
avec les pratiques effectives de notre Église particulière, au sein de la Sainte Église.
Instaurare omnia in Christo : telle est la devise qui est nôtre, en la Mission Saint-Michel, et qui présidera à l’élaboration de chacun
de nos ouvrages ; et telle est aussi notre pensée constante : qu’en définitive tout – le Monde – doit être établi ou réparé par le Christ. Et
notre œuvre qui vous est ici modestement soumise, toute imparfaite et humble qu’elle est, nous la voulons un de ces moyens qui pourra
permettre à quiconque aura ce désir-là de cheminer sûrement vers Celui où tout prend source et fin : le Fils coéternel avec le Père, en l’unité
du Saint-Esprit : aux Trois en Un seul, gloire dans tous les siècles des siècles, amen.
Votre humble serviteur en Christ,
✠Père Paul Clément, Vicaire-Général pour le Nord de la France, en la Mission Saint-Michel.
J’ APPLAUDIS à la pensée que vous avez eue d’offrir à notre Communauté une collection composée d’ouvrages propres tant à l’usage
Ministériel qu’à la tâche Pastorale, à l’exemple du présent volume. Vous avez travaillé efficacement. Je prie Notre-Seigneur de bénir
votre ouvrage, comme il a béni votre parole, et vous renouvelle, mon Très-Cher et Très-Révérend Père, l’assurance de mon affectueux
dévouement.
J’ai jugé digne l’impression et l’utilisation de ce livre pour nos Fidèles et nos Clercs.
✠ Uriel in Ecclesia, Archevêque Vieux-Catholique, Primat
Nancy, le 29 octobre 2011.
Liturgie 1
DÉCLARATION SYNODALE POUR LA DEUXIÈME ÉDITION
S I l’Église de Saint-Jean-le-Mystique, comme Église Vieille-Catholique, est Apostolique, au travers des Successions qui sont les siennes, si
elle ressortit pleinement au Catholicisme quant à son fond et à sa forme, nous n’en affirmons pas moins les points suivants, qui
définissent notre esprit et conception des choses :
1° Au-delà des Successions reçues historiquement, et auxquelles nous demeurons fidèles, l’Église à laquelle nous nous voulons
effectivement rattacher est fondamentalement celle du Christ, manifestée par l’œuvre collégiale des premiers Apôtres ; c’est donc au collège
initial des Douze que notre esprit se relie, plutôt qu’à tel ou tel en particulier.
2° Si la forme (les Rites notamment) importe en tant que véhicule et médium commun d’expression de la Grâce et de la Gloire du
Très-Haut, nous n’en sommes pas moins persuadés (et faisons nôtre cette conception) que la forme seule ne saurait suffire en rien : ni dans
les Cérémonies ou Rites observés, non plus que dans les Sacrements donnés ou reçus ; il faut qu’en toute chose il y ait une pleine adhésion
des parties en jeu, avec une réelle implication consciente et pleinement consentie de chacun.
3° Dans le même esprit, nous affirmons que la possession d’une Succession Apostolique ne saurait suffire seule comme élément
validant l’engagement de quelque Ministre que ce soit au sein de l’Église Une et Indivise.
S I l’Ordre Romain, avec la forme dite Extraordinaire (qu’on se réfère au Missel Tridentin strictement dit ou au Missel Romain de 1962)
constitue le socle naturel et privilégié de notre vie sacramentelle et liturgique, il faut voir en cela la conséquence directe à la fois de notre
héritage historique (cf. les Successions Apostoliques au sein de l’ESJM) ainsi que notre volonté d’adhérer pleinement à l’ensemble des
Communautés Vieilles-Catholiques de Rite Romain (cf. notre intégration au sein de l’Union Vieille-Catholique Latine par exemple).
Nonobstant, quant à l’Ordre Romain et au Rite qui en découle :
1° Rien ne fait obstacle à ce que la Forme Ordinaire du Rite Romain puisse être usitée, temporairement ou de manière plus pérenne,
là où bon semblera à tout Ministre capable (au sens d’une capacité humaine et spirituelle) de le faire.
2° Quant à l’Ordinaire de la Messe tel que figurant dans le Missel Romain, si nous préconisons le latin en tant que langue qui dépasse
les clivages linguistiques (partant nationaux), il apparaît qu’on peut de toute évidence recourir partout à la langue vernaculaire, en ce qu’elle
est compréhensible à chacun au sein de son propre pays.
3° Quant au Temporal ainsi qu’au Sanctoral, si nous ne retenons comme base commune que les seuls Offices relevant de l’Église
Universelle (partant, ceux du Missel Romain strictement dit, en son édition vaticane), attendu leur vocation à s’adresser à toute l’universalité
au-delà des particularités liées aux Églises nationales et/ou locales, il apparaît cependant que chaque Église ou Communauté particulière
peut recourir au Calendrier Liturgique de l’Église Catholique Romaine de son propre pays si elle entend par-là s’inscrire davantage dans une
pratique en harmonie avec les Églises ou Communautés locales Sœurs.
4° Quant à la Liturgie des Heures, si le Bréviaire Romain est par essence notre base de prière et de méditation quotidienne, compte
tenu de ce que nos Ministres sont le plus souvent également investis dans une vie familiale et professionnelle, il apparaît évident que nul
n’est tenu à l’obligation des Heures imposées aux Clercs de l’Église Catholique Romaine, tant séculiers que réguliers : chacun fera en ce
domaine selon sa conscience, et selon le temps qu’il jugera pouvoir consacrer à cet Exercice, sans toutefois le négliger ou mésestimer (qu’on
n’oublie point de toute façon de se ménager au moins deux temps de réflexion et prière, sous quelque forme que ce soit : le matin au réveil
et le soir au coucher).
5° Si le Code de Droit Canonique a vocation à régir les usages et pratiques propres à l’Ordre Romain, nous n’oublions pas qu’il
s’adresse tel quel et pris in extenso à l’Église Catholique Romaine (Vaticane) ; il apparaît donc que ce Code ne saurait s’imposer en son
entièreté à notre Église particulière (non plus d’ailleurs – et fort naturellement – qu’à toute autre qui ne serait pas du ressort de Rome), où
il n’a vocation qu’à constituer un cadre de réflexion et une base de fonctionnement.
6° Le même principe s’applique tant aux Rubriques du Missel Romain qu’à celles du Bréviaire Romain, que pour le Code de Droit
Canonique.
Par ailleurs, s’agissant des Rites non-Romains :
7° Rien ne s’oppose à ce que soit mise en œuvre, et dans les mêmes conditions que précisé au point 1° du présent paragraphe, la
liturgie utilisée en son temps par Mgr Jean Stahl, auquel notre Église particulière doit historiquement beaucoup ; de même pour toute autre
forme de liturgie chrétienne qui soit en adéquation avec les principes et moyens qui sont nôtres.
Enfin, s’agissant des références et jalons liturgiques :
8° S’il nous apparaît évident que maints Évangiles ou textes ont été écartés du Canon de la Bible Catholique qui auraient pu y être
inclus si les hommes avaient fait ce choix, notre pratique reste néanmoins conforme à l’esprit du Catholicisme qui ne s’arrête qu’aux seuls
textes réputés Canoniques (ce qui n’exclut nullement qu’on puisse approfondir l’étude des autres, non-Canoniques), désireux que nous
sommes de passer outre toute querelle d’historicité, de « vérité supérieure » ou autre volonté polémique inutile ; ce qui nous importe en
l’espèce : sur la base d’un corpus commun, admis et entériné par un usage pluriséculaire, et sans plus se disperser dans la question de
nouveaux textes qui seraient plus conformes à la vérité historique, construire une réflexion sur la vie, et bâtir un ensemble d’actes à visée
spirituelle et sacramentelle.
Liturgie 2
AVERTISSEMENT ET PRÉSENTATION
S I les adultes disposent du Catéchisme Romain 1 pour leur instruction religieuse de base, il
convenait qu’un « cours de catéchèse » élémentaire fût conçu à destination spéciale des
jeunes enfants au sein de notre Église 2. Aussi, le catéchisme donné en pages suivantes est-il
destiné aux enfants des classes de cours moyen première année (CM1) ou huitième et de
cours moyen deuxième année (CM2) ou septième, dans le but de les préparer à leur future
profession de foi (que la première communion précède ordinairement), de même que pour
leur permettre de mieux comprendre et assimiler les divers aspects de la vie chrétienne.
Notons-le d’ores et déjà, il convient de leur enseigner ce qui est dit dans ce catéchisme
en tenant compte de leur maturité ; l’essentiel c’est qu’en fin de cycle ils aient assimilé et
compris tout ce qui se trouve en ce cours. Il ne faut dès lors pas hésiter à adapter les questions
qui suivent, avec leurs réponses, en fonction de leur âge ou de leur maturité. C’est ainsi, par
exemple, qu’on ne parlera a priori pas des mystères à un enfant en classe de CE1 ou CE2 ; de
même il ne faudra pas leur parler des commandements de Dieu ou des fins dernières, donc
de la mort, un peu trop tôt. Il faudra attendre le CM1 ou le CM2 pour aborder avec eux ces
questions, ce qui est justement le cadre proposé ici. Ce faisant, il ne faudra pas oublier de les
faire prier, afin qu’ils aient une rencontre personnelle avec Dieu. Par-là ils doivent comprendre
que ce ne sont pas que des mots, quelque chose à apprendre par cœur comme une simple
récitation, mais qu’il doit y avoir un lien entre ce qu’ils apprennent et Dieu qui vit en chacun
de nous. Il convient aussi de tenir compte du temps liturgique, c’est-à-dire ne pas oublier
d’expliquer aux enfants les différentes fêtes liturgiques telles que la Toussaint, l’Avent et Noël,
le Carême et Pâques, la Pentecôte, etc. C’est du reste le but des « Notions de liturgie », qui
suivent le cours de catéchèse et qui donneront au jeune chrétien les bases nécessaires à la
compréhension des cérémonies de la Messe.
Il ne faut pas forcément chercher à vouloir faire la première communion en groupe ;
cela se fera plus tard pour la profession de foi et la confirmation comme nous le verrons en
temps utile 3. Comme son nom l’indique, la fête de la première communion ne doit pas rester
sans lendemain : elle est la première d’une longue série. Comment pouvons-nous donc aider
les enfants à mettre l’Eucharistie au centre de leur vie ? La manière dont est préparé et vécu
le jour-même de la première communion n’est pas sans incidence sur la suite. L’essentiel de
ce jour-là est bien la première rencontre de l’enfant avec Dieu, dans l’intimité toute
particulière de la communion eucharistique. Tout doit donc être fait pour favoriser cette
rencontre, pour faciliter le recueillement de l’enfant avant, pendant et après la messe de
première communion. Il ne s’agit pas de vivre cette journée comme des moines, ni de rejeter
les festivités familiales. Il s’agit seulement de veiller à ce que ces festivités ne prennent pas
davantage d’importance concrète que la première communion elle-même.
1
Cf. Catéchisme romain, livret CL2 de la présente collection (ESJM-UVCL, 2011).
2
Pour autant, rien n’empêchera qu’on puisse recourir (en place ou en plus) aux formes actuelles de
catéchismes illustrés à destination des jeunes enfants au sein de l’Église Catholique Romaine.
3
Renvoi est fait ici aux livrets de préparation correspondants : cf. infra, notes 18 et 20 en pages 49 et 51.
Liturgie 3
S OUVENT, les parents demandent à quel âge leur enfant peut communier pour la première
fois et quels sont les signes qui montrent qu’il est prêt. Essayons d’apporter ici quelques
éléments de réponse.
La première communion est une date importante parce qu’elle marque le début d’une
vie nourrie de l’Eucharistie, imprégnée et façonnée par elle : c’est recevoir pour la première
fois le Corps du Christ sous forme d’Hostie consacrée par le Prêtre. La communion crée une
relation personnelle au Christ en nous nourrissant de sa Parole et de sa vie.
Si en général, les enfants communient pour la première fois entre 8 et 10 ans, en réalité,
l’âge de la première communion ne saurait se déterminer comme celui de l’apprentissage de
la lecture ou de l’entrée en sixième. Ce n’est pas du même ordre, car la première communion
concerne fondamentalement deux personnes : l’enfant et Jésus. Ce n’est pas une démarche à
sens unique. C’est une rencontre. Et, malgré les apparences, celui qui prend l’initiative n’est
pas l’enfant (ni ses parents) : c’est Dieu lui-même. L’âge de la première communion varie donc
beaucoup selon les enfants, y compris au sein d’une même famille.
Dans les groupes de catéchèse, les écoles, la première communion est généralement
proposée à partir du cours élémentaire (en CE2 le plus souvent), mais rien n’interdit de la
demander plus tôt (certains enfants sont prêts dès leur cinquième année) ou de la retarder un
peu. De toute manière, ce qui importera toujours, c’est d’y bien préparer l’enfant. Cette
préparation débute très tôt, de manière plus ou moins directe ; voyons comment.
D’abord, permettons à l’enfant de découvrir la messe en y allant le plus tôt possible.
Certes, emmener un jeune enfant à la messe est exigeant car il faudra supporter patiemment
d’être un peu (beaucoup) dérangé, alors que l’on aimerait prier tranquillement ; mais cela
n’en vaut-il pas la peine ? Et le Seigneur sait bien que cela n’est pas très facile de rester recueilli
quand on veille sur des petits. Cela ne l’empêche pas de donner sa grâce. (Cependant, il est
parfaitement légitime que les parents aient parfois besoin de souffler un peu et qu’ils profitent
de la garderie ou des services d’une grand-mère ou autre, pour aller à la messe sans leurs
chers petits de moins de trois ans.)
Certains estiment que la messe est trop longue pour des enfants, que « ça leur passe
complètement au-dessus de la tête » et qu’il est préférable de les initier progressivement au
moyen de célébrations plus adaptées. Ces célébrations peuvent être utiles si elles ne
remplacent pas la participation à la messe. Mais le risque majeur est que l’enfant confonde
tout, que la messe ne reste pour lui qu’une célébration parmi d’autres. Il nous semble surtout
que le moyen le plus simple et le plus clair de découvrir la messe est d’y assister – si possible
– chaque dimanche et d’y participer progressivement en apprenant peu à peu les gestes, les
paroles, les attitudes appropriées.
S’agissant de la communion eucharistique, puisqu’il est question de cela, la question
peut se poser (pour l’enfant comme pour l’adulte) de savoir comment on doit recevoir le corps
du Christ : dans la bouche ou dans la main ? La question suscite bien des polémiques, sur fond
de procès d’intention et de condamnations réciproques. La réponse se trouve, non pas dans
les « on-dit » mais dans les textes officiels de l’Église ; s’y référer permet de clarifier et de
pacifier le débat, pour une plus grande unité au sein de l’Église.
Liturgie 4
Premier constat pour l’Église Catholique Romaine actuelle : le concile Vatican II ne s’est
pas exprimé sur ce sujet. Il faut attendre 1969 pour que la question soit traitée. L’usage est
alors de communier dans la bouche, et cela depuis plusieurs siècles.
Cela étant, second constat : dans certains endroits, la communion dans la main,
pratiquée anciennement dans l’Église, a été réintroduite et cette manière de faire peut fort
bien nous convenir aussi 4.
4
La communion au sang du Christ est peu pratiquée ; pourtant, l’Église l’encourage. Bien que cette
communion ne concerne pas les jeunes enfants, il nous semble cependant utile d’aborder ici cette question.
1° En réintroduisant la pratique de la communion sous les deux espèces, qui avait été abandonnée, le concile
Vatican II commençait par rappeler ce principe fondamental du magistère de l’Église : communier uniquement
au corps du Christ, c’est communier au Christ totalement. Principe réaffirmé quelques années plus tard par
l’instruction Eucharisticum mysterium (1967) : « On reçoit sous chaque espèce le Christ total et complet ». « On
communie au corps et au sang du Christ, précise le Père François-Marie Léthel, secrétaire de l’Académie
pontificale de théologie, même quand on reçoit seulement le corps du Christ ». Mais alors, pourquoi communier
sous les deux espèces ? Parce qu’ainsi, la communion a une forme plus achevée en tant que « signe » : « Le signe
du banquet eucharistique est alors plus parfaitement mis en lumière et on exprime plus clairement la volonté
selon laquelle la nouvelle et éternelle alliance est conclue dans le sang du Christ : [On exprime aussi plus
pleinement combien] le sacrifice et le banquet appartiennent au même mystère d’une façon telle qu’ils se
rattachent très étroitement l’un à l’autre » (Eucharisticum mysterium).
2° Le pain et le vin : des significations différentes. Dans la paroisse de Saint-Martin-de-Bon-Secours, à Perpignan,
la communion sous les deux espèces est pratiquée à chaque Eucharistie. Sœur Anne-Élisabeth, membre de la
Communauté de la Croix Glorieuse qui anime cette paroisse, explique : « Les significations du pain et du vin sont
différentes. Le pain est l’aliment de base. La communion au corps signifie donc que le Christ structure notre être
et donne l’aliment permettant la vie. Par contre, le vin (à la différence de l’eau) n’est ni aliment de base, ni la
boisson la plus répandue : il est boisson de fête, de noces, ce qui donne ces nouveaux sens à la communion ».
C’est pourquoi l’Église encourage vivement cette dernière sous les deux espèces : « Il n’est pas de meilleure
manière de participer au banquet eucharistique et d’exprimer la volonté divine d’accomplir la nouvelle alliance »
affirme-t-elle (cf. Présentation générale du missel romain). Elle l’autorise dans de nombreux cas, l’étendant
largement aux laïcs : « époux dans la messe de leur mariage, baptisés et confirmands (adultes) dans la messe de
leur baptême ou de leur confirmation, auxiliaires missionnaires laïcs dans la messe où ils reçoivent leur mission ».
Elle laisse aussi aux conférences épiscopales le soin de fixer d’autres cas. Ainsi, en 1970, les évêques de France,
regrettant que la communion sous les deux espèces ne soit pas davantage pratiquée, l’encourageaient « dans
les cas où les fidèles peuvent en retirer un avantage spirituel : circonstances importantes de la vie d’une famille
ou d’un groupe, grandes fêtes liturgiques comme le Jeudi Saint, Pâques ou la Pentecôte ».
3° Une forme peu pratiquée. La communion sous les deux espèces reste pourtant peu pratiquée. Pourquoi ?
Parce qu’elle est moins facile à mettre en œuvre que la communion au corps du Christ. Ainsi, la communion
directe au calice, qui s’accorde le mieux avec le « Prenez et buvez-en tous » de l’Évangile, pose problème par
exemple en cas d’épidémie. « Dans de telles périodes, explique Sœur Anne-Élisabeth, la communion au sang du
Christ, que nous proposons aux paroissiens directement au calice, est temporairement suspendue ». Autre
exemple : lors des grands rassemblements, comment calculer la quantité de vin nécessaire et suffisante ? Pour
cette dernière raison, la communion au calice convient mieux aux communautés religieuses et aux petites
assemblées. La communion par intinction, c’est-à-dire en trempant l’Hostie dans le vin consacré, convient sans
doute mieux aux grandes assemblées. Dans tous les cas, précise l’Église, la communion sous les deux espèces
nécessite des instructions précises et plus encore, une catéchèse adaptée.
Liturgie 5
INDEX GÉNÉRAL
I - LA RELIGION, LE CATÉCHISME 24
1. Qu’est-ce que la religion ? 24
2. Que nous apporte la religion ? 24
3. Pourquoi parle-t-on de religion catholique et chrétienne ? 24
4. Pourquoi l’Église catholique ? 24
5. Qu’est-ce qu’un chrétien ? 24
6. Qu’est-ce que le catéchisme ? 25
II - DIEU 25
7. Qui est Dieu ? 25
8. Pourquoi dit-on que Dieu est un pur esprit ? 25
9. Pourquoi dit-on que Dieu est infiniment parfait ? 25
10. Pourquoi dit-on que Dieu est éternel ? 25
11. Pourquoi dit-on que Dieu est Créateur de toutes choses ? 25
12. Dieu est-il infiniment juste et infiniment bon ? 25
13. Pourquoi dit-on que Dieu est Souverain Maître ou Seigneur de toutes 25
choses ?
14. Est-ce que Dieu voit tout et connaît tout ? 26
Liturgie 6
15. Est-ce que Dieu prend soin de toutes ses créatures et de chacun de nous ? 26
16. Combien y a-t-il de Dieu ?
26
III - LES PREUVES DE L’EXISTENCE DE DIEU ET LES MYSTÈRES 26
17. Y a-t-il une preuve de l’existence de Dieu ? 26
18. Qu’est-ce qu’un mystère divin ? 26
19. Quel sont les principaux mystères de la religion chrétienne ? 26
V - LES ANGES 27
25. Qu’est-ce qu’un ange ? 27
26. Les anges sont-ils restés tous fidèles envers Dieu ? 27
27. Les bons anges s’occupent-ils de nous ? 27
28. Les mauvais anges, ou démons, ne cherchent-ils pas à nous nuire ? 28
29. Pouvons-nous résister aux démons ? 28
30. Avons-nous des moyens pour résister aux démons ? 28
Liturgie 7
51. Isaac a-t-il eu des enfants ? 31
52. Qu’a fait Jacob ? 32
53. Qu’ont fait ses 12 fils ? 32
54. Qu’a fait Joseph en Égypte ? 32
55. Que se passa-t-il pour sa famille ? 32
56. Que fit le peuple Hébreu en Égypte ? 32
57. Quelle fut la mission de Moïse ? 32
58. Que s’est-il passé avec Josué ? 33
59. Qui fut le premier roi du peuple Hébreu ? 33
60. Quel fut le rôle de David ? 33
61. David eut-il un successeur ? 33
62. Que devinrent les 12 Tribus d’Israël ? 34
63. Que se passa-t-il pour ceux qui restèrent fidèles ? 34
64. Que fit le peuple de Dieu à Babylone ? 34
65. Qui étaient ces prophètes et qu’est-ce qu’un prophète ? 34
66. Comment devons-nous vivre ? 34
67. Le Sauveur promis aux hommes est-il venu ? 35
68. Comment le Fils de Dieu s’est-il fait homme et pourquoi est-il Notre- 35
Seigneur ? 35
69. Pourquoi Notre-Seigneur est-il appelé Jésus-Christ ? 35
Liturgie 8
X - LA VIE PUBLIQUE DE JÉSUS : SA PRÉDICATION ; SES MIRACLES ; LE PARDON DES 39
PÉCHÉS
89. Que fit Jésus quand il était adulte ? 39
90. Qui étaient les Apôtres ? 40
91. Qu’est-ce qu’un miracle ? 40
92. Qu’est-ce qu’une prophétie ? 40
93. Qu’y avait-il dans l’enseignement de Jésus ? 40
94. Que fit Jésus avec ses disciples ? 41
95. Que voulait faire Jésus avec ses Apôtres ? 41
96. Qu’est-ce que l’Église ? 41
97. Qu’est-ce que le Pape ? 41
98. Qui sont les Évêques ? 41
99. Que devons-nous en conclure pour nous ? 41
Liturgie 9
DEUXIÈME ANNÉE DE CATÉCHÈSE
Liturgie 10
152. Que faut-il pour communier dignement ? 52
153. Quand devons-nous assister à l’Eucharistie ou Messe ? 53
154. Pourquoi et pour qui offre-t-on le sacrifice de l’Eucharistie ? 53
155. Quel doit être notre comportement à l’égard de Jésus présent dans 53
l’Eucharistie ?
IX - LE SACREMENT DE L’ORDRE 54
160. Qu’est-ce que l’Ordre ? 54
161. Qu’est-ce qu’un Diacre ? 54
162. Quelles sont les fonctions du Diacre ? 54
163. Quelles sont les principales fonctions des Prêtres ? 54
164. Qui administre le Sacrement de l’Ordre ? 54
165. De quoi se compose le signe sacré de l’Ordre ? 55
166. Quelle est la grâce sacramentelle de l’Ordre ? 55
167. Que faut-il faire pour être Prêtre ? 55
168. Qu’est-ce qu’un Évêque ? 55
169. Quelle est la fonction de l’Évêque ? 55
170. Que faut-il faire pour être Évêque ? 55
171. Que faut-il en retenir pour notre vie ? 55
XX - LE SACREMENT DE MARIAGE 56
172. Qu’est-ce que le Mariage ? 56
173. Quel est le signe sacré du Mariage ? 56
174. Quels sont les témoins exigés par l’Église ? 56
175. Quelle est la grâce sacramentelle du Mariage ? 56
176. Faut-il se préparer au Mariage ? 56
177. À quoi s’engagent ceux qui reçoivent le Sacrement de Mariage ? 56
178. L’Église peut-elle annuler un Mariage ? 57
179. Pourquoi publie-t-on les bans des futurs époux ? 57
180. Tous les chrétiens sont-ils appelés au Mariage ? 57
XXI - LA PRIÈRE 57
181. Qu’est-ce que la prière ? 57
182. Quand faut-il prier ? 57
183. Comment prier ? 57
184. Quelles sont les qualités d’une bonne prière ? 57
185. Au nom de qui faut-il prier ? 58
186. Dieu nous exauce-t-il toujours nos prières ? 58
187. Que devons-nous en conclure pour notre vie ? 58
Liturgie 11
XXII - LES VERTUS 58
188. Qu’est-ce qu’une vertu ? 58
189. Quelles sont les vertus qui nous aident dans notre relation avec Dieu ? 58
190. Qu’est-ce que la Foi ? 58
191. Qu’est-ce qu’un acte de Foi ? 59
192. Qu’est-ce que l’Espérance ? 59
193. Qu’est-ce qu’un acte d’Espérance ? 59
194. Qu’est-ce que la Charité ? 59
195. Qu’est-ce qu’un acte de Charité ? 59
196. Y a-t-il d’autres vertus ? 59
197. Qu’est-ce qu’un don du Saint-Esprit ? 59
198. Combien y a-t-il de don du Saint-Esprit ? 60
Liturgie 12
XXX - LES COMANDEMENTS DE L’ÉGLISE 63
218. Pourquoi l’Église nous impose-t-elle des Commandements ? 63
219. Quels sont les Commandements de l’Église ? 63
CONCLUSION 68
242. Pourquoi faut-il croire les vérités que Dieu a révélées et que l’Église 68
enseigne entre autre par le catéchisme ?
243. Sur quoi s’appuie l’Église pour nous enseigner ? 68
Liturgie 13
NOTIONS DE LITURGIE
Liturgie 14
ÉLÉMENTS DE VIE CHRÉTIENNE 5
N OUS sommes chrétiens dans la mesure où nous vivons unis au Christ et sous l’influence
de son Esprit. Par la prière, nous nous ouvrons à cette influence ; voilà pourquoi le
Seigneur nous a prescrit « de toujours prier, sans jamais nous lasser » (Lc 18, 1).
Nous donnons ci-après, en introduction au cours de catéchèse à destination des jeunes
chrétiens, et en sorte de vade-mecum pour eux, ce qui pourra constituer un viatique spirituel,
pour leurs prières, actions et méditations quotidiennes 6. Ce sera du reste là leur premier
enseignement : apprendre et vivre ces pratiques de base, ces « éléments de vie chrétienne »
pour reprendre ici notre titre.
Au seuil de ces « éléments », précisons que nous n’avons fait que reprendre ici – et
comment aurait-il pu en être autrement ? – que ce qui se trouve proposé en tout Missel ou
Paroissial à l’usage des fidèles de l’Église Catholique Romaine ; nonobstant notre non-
appartenance à ladite Église, rappelons que nos racines et usages sont semblables, presque
en tous points. C’est dire qu’on pourra chercher dans les manuels précités, tout ce qui pourrait
manquer ici.
5
D’après le Missel quotidien. Rituel, prières, chants, par les Bénédictins d’Hautecombe et de Clervaux (éd.
Brepols, Paris – imprimi potest 1965, nihil obstat 1965, imprimatur 1965) : cf. Prières usuelles.
6
Pour autant, si le présent catéchisme s’adresse a priori à des jeunes enfants d’environ 8 ou 9 ans, on
notera que bien des notions qu’il comporte peuvent s’avérer profitables à tout adulte qui aurait perdu de vue
bien des choses de son instruction chrétienne de base. Par ailleurs, à l’évidence, toute cette première partie
relative aux « éléments de vie chrétienne » est toujours applicable au chrétien plus âgé, même adulte ; il y a là
bien des prières et sujets de méditation qui lui seront utiles tout au long de sa vie.
7
Notre Père : Si nous optons pour le tutoiement, rien n’empêche évidemment si l’on préfère de recourir
au vouvoiement, s’agissant de s’adresser à Dieu le Père (id. par la suite, dans les autres prières).
Par ailleurs, à noter que l’on pourra, par conformité avec nos frères et sœurs de l’Église romaine, remplacer la
formule « Et ne nous laisse pas succomber à la tentation » par celle désormais indiquée pour la liturgie : « Et ne
nous laisse pas entrer en tentation ».
Liturgie 15
La Salutation angélique (Lc. 1, 28 et 42) 8
QUE le Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde, qu’il nous pardonne nos
péchés et nous conduise à la Vie éternelle. Amen.
8
Je Vous salue Marie : Si nous optons ici pour le tutoiement, rien n’empêche évidemment si l’on préfère
de recourir au vouvoiement, s’agissant de s’adresser à la Vierge Marie.
9
Credo : Il est donné ici sous la forme la plus simple et ancienne, tel qu’on peut le trouver en tout Missel
ou Paroissial à l’usage ordinaire des Fidèles.
Liturgie 16
Les Commandements de Dieu
Foi. – MON Dieu, je crois fermement toutes les vérités que tu as révélées et que
tu nous enseignes par ton Église, parce que tu ne peux ni te tromper, ni nous
tromper.
Espérance. – Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que tu me donneras,
par les mérites de Jésus-Christ, ta grâce en ce monde et le bonheur éternel dans
l’autre, parce que tu l’as promis et que tu tiens toujours tes promesses.
Charité. – Mon Dieu, je t’aime de tout mon cœur et plus que tout parce que tu
es infiniment bon, et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’amour de
toi.
10
Noël, Ascension, Assomption, Toussaint.
11
Mercredi des Cendres, Vendredi-Saint, les 7 et 23 décembre.
12
Mercredi des Cendres, Vendredi-Saint, les 7 et 23 décembre.
Liturgie 17
Actes de Contrition et de Renouvellement des vœux de Baptême
Contrition. – MON Dieu, j’ai un très grand regret de t’avoir offensé parce que tu
es infiniment bon et que le péché te déplaît. Je prends la ferme résolution, avec
le secours de ta Sainte Grâce, de ne plus t’offenser et de faire pénitence.
Renouvellement des vœux de Baptême. – Mon Dieu, je renonce de tout mon cœur
à Satan, à toutes ses œuvres, et à toutes ses séductions. Et c’est pour Jésus-Christ
seul que je veux vivre et mourir. Amen.
Gloire au Père
Angélus
Cette prière se dit au son de la cloche, le matin, à midi et le soir, pour honorer le mystère
de l’Incarnation, sauf au Temps Pascal (cf. * plus bas). On la récite à genoux, sauf du samedi
soir au dimanche soir, où l’on se tient debout pour rappeler la victoire du Christ ressuscité.
Liturgie 18
Je te salue, Marie, pleine de grâce ;
Le Seigneur est avec toi ;
Tu es bénie entre toutes les femmes ;
Et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à
l’heure de notre mort. Amen.
Prions.
RÉPANDS, Seigneur, ta grâce dans nos âmes, afin qu’ayant connu par la voix de
l’Ange l’Incarnation de Jésus-Christ, ton Fils, nous parvenions, par les mérites de
sa Passion et de sa Croix, à la gloire de sa Résurrection. Par le même Jésus-Christ
Notre-Seigneur. Amen.
* Regína cæli
Prions.
Ô DIEU, qui as voulu réjouir le monde par la résurrection de ton Fils, Notre-
Seigneur Jésus-Christ, fais nous t’en supplions, que par sa Sainte Mère, la Vierge
Marie, nous goûtions les joies de la vie éternelle. Par le même Jésus-Christ Notre-
Seigneur. Amen.
Première prière
Liturgie 19
Seigneur, aie pitié.
Christ, aie pitié.
Seigneur, aie pitié.
Avant le repas de midi. – QUE le Roi d’éternelle gloire nous donne d’avoir part à
la table du Ciel. Amen.
Avant le repas du soir. – QUE le Roi d’éternelle gloire nous conduise au banquet
de la Vie éternelle. Amen.
Après le repas. – NOUS te remercions pour tous tes bienfaits, Dieu tout-puissant
qui vis et règne dans les siècles des siècles. Amen.
Bénissons le Seigneur.
Rendons grâces à Dieu.
Et que les âmes des Fidèles défunts reposent en paix par la miséricorde de Dieu.
Amen.
Autre prière
Avant le repas. – SEIGNEUR, bénis cette table qui nous rassemble. Fais-nous la
grâce de vivre et de mourir dans ton amour. Au nom du Père, et du Fils , et du
Saint-Esprit. Amen.
Après le repas. – MERCI, Seigneur, pour ce pain, ce vin, tout ce repas. Merci pour
l’amitié qui nous unit et pour l’amour dont tu nous aimes. Par Jésus-Christ Notre-
Seigneur. Amen.
13
Rappelons que l’on pourra, par conformité avec nos frères et sœurs de l’Église romaine, remplacer la
formule « Et ne nous laisse pas succomber à la tentation » par celle désormais indiquée pour la liturgie : « Et ne
nous laisse pas entrer en tentation ».
Liturgie 20
Prières pour le travail
Avant l’étude. – VIENS, Esprit-Saint, remplis les cœurs de tes fidèles, allume en
eux le feu de ton amour. (Et on peut ajouter, si l’on veut, selon le texte ancien : Toi
qui, parmi la diversité de toutes les langues, as rassemblé les peuples dans l’unité
de la foi.)
Prions.
Ô DIEU, tu enseignes les cœurs des fidèles par la lumière du Saint-Esprit. Donne-
nous, par ce même Esprit, d’avoir le goût de ce qui est droit et, grâce à son
réconfort, d’être toujours dans la joie. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Amen.
Prions.
SEIGNEUR, par ton inspiration provoque nos actions, et par ton aide
accompagne-les. Que notre prière et notre activité tout entières commencent
toujours par toi, et qu’une fois entreprises, elles soient par toi achevées. Par
Jésus-Christ Notre-Seigneur. Amen.
Après le travail. – SOUS ta garde, nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu.
Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans le besoin ; mais délivre-
nous de tout péril, toi qui es toujours vierge, glorieuse et bénie !
DIVIN Cœur de Jésus, je t’offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières et les
actions, les joies et les peines de ce jour, en réparation de nos offenses et à
toutes les intentions pour lesquelles tu t’offres continuellement sur l’autel. Je te
les offre en particulier pour on dit ici les intentions en question.
Liturgie 21
Prière des jeunes chrétiens
NOTRE Père, qui es aux cieux : Nous voulons te consacrer notre jeunesse, afin de
préparer dès maintenant la fidélité sans défaillance de toute notre vie.
Donne-nous l’intelligence du sacrifice de notre Christ, afin que nous soyons prêts
à tous les sacrifices que tu nous demanderas. Rends-nous dignes d’être, auprès
de nos camarades qui t’ignorent, les missionnaires de ta lumière, de ta vérité, de
ta charité. Fais-nous une âme fraternelle pour tous les hommes qui, dans toutes
les classes de la société et dans toutes les nations du monde, cherchent le règne
de la justice.
Donne-nous la foi conquérante de tes Apôtres, afin que nous soyons dignes
d’être frères et sœurs de notre Rédempteur. Amen.
Acte d’abandon
MON Dieu, je crois à ton infinie bonté, non seulement à cette bonté qui
embrasse le monde, mais à cette bonté particulière et toute personnelle qui
aboutit à cette humble créature que je suis, et qui dispose TOUT pour son plus
grand bien. Et c’est pourquoi, Seigneur, même quand je ne vois pas, quand je ne
comprends pas, quand je ne sens pas, je crois que l’état où je me trouve et tout
ce qui m’arrive est l’œuvre de ton amour ; et de toute ma volonté je le préfère à
tout autre état qui me serait plus agréable, mais qui viendrait moins de toi. Je
me mets entre tes mains : fais de moi ce qu’il te plaira, ne me laissant que la
consolation de t’obéir.
ANGE de Dieu, qui es mon gardien et à qui la bonté divine m’a confié(e), éclaire-
moi, garde-moi, dirige-moi et gouverne-moi pendant ce jour. Amen.
PÈRE et protecteur des vierges, Saint Joseph, gardien fidèle à qui furent confiés
Jésus-Christ, la pureté même, et Marie, la plus parfaite des vierges, je t’en prie
et t’en supplie, par ce double et si cher dépôt, Jésus et Marie : fais que,
préservé(e) de toute souillure, l’esprit sans tache, le cœur pur et le corps chaste,
je serve toujours Jésus et Marie avec la plus parfaite innocence. Amen.
Liturgie 22
Prière au Saint Patron
PATRON céleste dont je suis fier (fière) de porter le nom, prie toujours pour moi
auprès de Dieu. Rends ferme ma foi, fortifie ma vertu, défends-moi dans le
combat, afin que victorieux (victorieuse) de l’Ennemi mauvais, je mérite
d’obtenir la gloire éternelle. Amen.
Ô DIEU, qui m’as fait un commandement d’honorer mon père et ma mère, reçois
favorablement la prière que je t’adresse pour eux. Daigne leur accorder de longs
jours sur la terre et leur conserver la santé de l’âme et du corps. Bénis leurs
travaux et leurs entreprises ; rends-leur au centuple ce qu’ils ont fait de bien
pour moi ; inspire-leur l’amour et la pratique de ta Sainte Loi ; fais qu’un jour je
sois leur soutien et leur consolation, afin qu’après avoir joui de leur affection sur
la terre, j’aie encore le bonheur de vivre éternellement avec eux dans le Ciel.
Amen.
Liturgie 23
PREMIÈRE ANNÉE DE CATÉCHÈSE 14
S I la catéchèse concerne un seul enfant, il serait bon que la personne qui en est chargée
soit un proche : parent ou parrain ou marraine, voire plusieurs d’entre eux. Cela étant, il
serait préférable que la catéchèse soit faite pour plusieurs enfants de familles différentes (la
vie chrétienne est aussi vie commune). Il ne s’agit pas tant d’apprendre par cœur les réponses
(certaines sont assez longues) que, plutôt, se bien pénétrer de l’essentiel de ce qui est ici
enseigné. En tout état de cause, que celui, celle ou ceux qui en sont chargés ait à cœur de bien
se préparer, notamment par une étude préalable pour lui-même des questions qu’il aura à
traiter.
I - LA RELIGION, LE CATÉCHISME
La religion est l’ensemble des rapports qui relient l’Homme (au sens d’homme et de
femme) à Dieu.
La religion nous fait connaître Dieu, notre destiné éternelle et les moyens d’y parvenir.
On parle de religion « catholique » car elle est universelle, faite pour tous les hommes
de tous les temps.
Elle est « chrétienne » car elle nous est enseignée par le Christ.
Le Christ a fondé l’Église pour nous transmettre son enseignement que nous trouvons
dans la Bible.
Elle est « catholique » parce qu’elle est universelle, faite pour tous les hommes de tous
les temps.
Un chrétien est celui qui, étant baptisé, aime Jésus et met en pratique dans sa vie de
tous les jours ce que Jésus lui demande de faire.
Il fait donc ce que Jésus lui demande uniquement par amour pour lui.
14
Sur la base du Catéchisme pour enfants, établi pour l’Association Apostolat Sainte Thérèse et du
Catéchisme du Diocèse d’Arras (Imprimerie de l’Évêché, 1941).
Liturgie 24
6. Qu’est-ce que le catéchisme ?
Le catéchisme est un livre qui renferme, par demandes et par réponses, un résumé de
la religion chrétienne.
II - DIEU
Dieu est un pur esprit, infiniment parfait, éternel, Créateur et Souverain Maître de
toutes choses.
Il est partout, dans le ciel, sur terre et en tous lieux.
Il est notre Père, un Père rempli d’amour, qui aime tout ce qui existe.
On dit que Dieu est un pur esprit parce qu’il n’est pas destiné à être uni à un corps.
On dit que Dieu est infiniment parfait, parce qu’il possède toutes les perfections et que
ces perfections sont sans limites.
On dit que Dieu est éternel parce que Dieu n’a pas eu de commencement et qu’il n’aura
jamais de fin.
On dit que Dieu est Créateur de toutes choses, parce que, par son amour, sa parole et
sa puissance, il a fait de rien tout ce qui existe.
13. Pourquoi dit-on que Dieu est Souverain Maître ou Seigneur de toutes choses ?
On dit que Dieu est le Souverain Maître ou Seigneur de toutes choses, parce que les
créatures n’existent que par lui et qu’elles dépendent toutes de lui.
Liturgie 25
14. Est-ce que Dieu voit tout et connaît tout ?
Oui, Dieu connaît tout et voit tout : le passé, le présent, l’avenir, et même nos pensées
les plus secrètes.
15. Est-ce que Dieu prend soin de toutes ses créatures et de chacun de nous ?
Il n’y a qu’un seul et même Dieu en trois Personnes égales et distinctes : le Père, le Fils
et le Saint-Esprit.
La preuve de l’existence de Dieu nous est donnée par l’existence de tout ce qu’il a créé
et que personne d’autre n’a pu faire exister.
Le ciel et la terre n’ont pu se faire tout seuls : ils n’existeraient pas s’il n’y avait pas eu
un Dieu pour les créer.
Il a fallu un être souverainement intelligent et tout-puissant pour établir l’ordre qui
règne dans l’univers.
Tous les peuples, dans tous les temps, ont cru qu’il y a un Dieu.
Nous pouvons lire dans la Bible plusieurs apparitions de Dieu à différentes personnes :
Adam et Ève, les patriarches, les prophètes etc. ; et surtout Dieu s’est manifesté par son
Fils Jésus qui s’est fait homme et qui a pris pour cela la Vierge Marie pour maman. (Voir
les Évangiles dans la Bible.)
D’autre part, il est des vérités que notre raison ne peut pas comprendre : ce sont les
mystères divins.
Un mystère divin est une vérité que nous ne pouvons pas comprendre parfaitement,
puisque cela dépasse les capacités de notre intelligence, et que nous ne pourrions pas
connaître si Dieu ne nous l’avait révélée.
Les principaux mystères de la religion chrétienne sont : le mystère de la Trinité (un seul
Dieu en trois Personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit) ; le mystère de l’Incarnation
(Jésus, le Fils de Dieu qui s’est fait homme) et le mystère de la Rédemption (Jésus qui
nous sauve du péché par sa mort sur la Croix).
Liturgie 26
IV - LES CRÉATURES DE DIEU
Les différents êtres sont : les Minéraux, les Végétaux, les Animaux et l’Homme (les
humains) et les Anges.
Les êtres les plus parfaits sont les Anges qui n’ont qu’un esprit, puis les Hommes qui ont
un corps, une âme et un esprit.
22. Pourquoi dit-on que les Anges et l’Homme ont été créés à la ressemblance de Dieu ?
Nous devons aimer notre prochain, quel qu’il soit, en étant justes, respectueux et
reconnaissants envers les autres.
Non, nous ne pouvons pas mépriser ces créatures, mais nous devons au contraire en
faire toujours un bon et utile usage, les considérer avec respect comme créatures
également de Dieu.
V - LES ANGES
Un ange est un pur esprit que Dieu a créé pour sa gloire et pour son service.
Les anges ont été créés dans un état de sainteté et de bonheur, mais ils devaient mériter
la gloire éternelle par leur fidélité.
Non, les uns sont restés fidèles, ce sont les bons anges ; les autres se sont révoltés contre
Dieu, ce sont les mauvais anges ou démons.
Oui, les bons anges s’occupent des hommes pour les diriger et les protéger.
Chacun de nous a son ange gardien.
Liturgie 27
28. Les mauvais anges, ou démons, ne cherchent-ils pas à nous nuire ?
Oui, les démons cherchent à nous nuire, surtout en nous portant au mal par la tentation.
Oui, nous pouvons résister aux démons avec le secours de Dieu : nous ne succombons à
la tentation que si nous le voulons bien.
Oui, nous avons des moyens pour résister aux tentations du démon.
Ces moyens sont : la grâce de Dieu ; la prière ; les sacrifices et notre volonté qui nous
empêche de succomber à la tentation.
L’Homme est une créature raisonnable, composée d’un esprit, d’une âme et d’un corps.
L’âme et l’esprit sont ce que Dieu a créé à son image pour être unis à un corps, et qui ne
mourra pas à la différence du corps.
Dieu nous a créé l’Homme pour le connaître, l’aimer, le servir, lui rendre gloire et mériter
ainsi le bonheur éternel du Ciel.
Liturgie 28
C’est notre conscience, qui est dans notre âme, que nous devons former par le
catéchisme et les conseils de personnes sérieuses qui nous apprennent ce qui est
considéré par Dieu comme bien et bon et quel est la volonté de Dieu sur nous, ce que
Dieu veut que nous fassions.
Il faut connaître Dieu et son Fils Jésus afin d’aimer Dieu chaque jour davantage et tout
faire ce que nous avons à faire pour l’amour de Dieu.
35. Qui sont les premiers êtres humains que Dieu a créés ?
La Bible dit que le premier homme fut Adam et que la première femme fut Ève ; qu’ils
sont nos premiers parents.
Dieu les créa dans un état de grâce et de bonheur, qu’ils ne pouvaient conserver qu’à la
condition d’obéir à Dieu.
La Bible dit qu’Adam et Ève ont été placés par Dieu dans un jardin délicieux appelé le
Paradis terrestre ; qu’ils y ont été tentés par le Démon et que, par orgueil, ils ont désobéi
à Dieu.
Ils ont alors commis le premier péché qu’on appelle le « péché originel ».
Par leur désobéissance, Adam et Ève perdirent la vie surnaturelle et le droit au bonheur
du Ciel, pour ne plus conserver que leur vie naturelle et mortelle.
Ils perdirent en même temps toutes les faveurs extraordinaires que Dieu leur avait
accordées.
Le péché d’Adam s’est transmis à sa descendance, en sorte que l’Homme naît dépourvu
de la grâce sanctifiante (qu’il lui faut alors retrouver) et du droit au bonheur du Ciel (qu’il
lui faut désormais mériter), étant incliné au mal et sujet à la mort.
La Sainte Vierge Marie a été préservée du péché originel pour pouvoir enfanter Jésus,
qui étant Dieu ne pouvait pas naître dans une personne qui n’était pas toute pure.
Pour cette raison, nous disons que la Vierge Marie est « l’Immaculée Conception », que
l’Église fête le 8 décembre.
Liturgie 29
VII - HISTOIRE SAINTE 15
Le Créateur du ciel et de la terre est Dieu : le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint-Esprit ; un
seul Dieu en trois Personnes.
C’est lui qui a créé nos premiers parents : Adam et Ève.
15
S’agissant de référer aux textes de la Bible, et pour ne pas tomber dans les travers d’un littéralisme
enfermant, qu’on n’oublie pas : ni l’imperfection des rédacteurs et des traducteurs, non plus que la valeur
variable des textes retenus comme constitutifs de la Bible ; de même la grande difficulté quant à une « juste »
interprétation de plusieurs.
Par ailleurs, n’oublions pas que l’Écriture a plusieurs sens possibles, selon le niveau de lecture que l’on adopte ;
citons le Catéchisme de l’Église Catholique (CEC) :
Liturgie 30
43. Qu’a fait Dieu avec Noé ?
La Bible dit que Dieu informa Noé qu’il allait répandre le Déluge sur la terre et qu’il fallait
qu’il construise une arche pour y abriter sa famille et un couple d’animaux de chaque
espèce.
Oui, Noé a eu trois fils qui s’appellent Sem, Cham et Japhet, qui ont repeuplé la terre
avec leurs épouses.
Le rôle d’Abraham fut de conduire son peuple dans la terre de Chanaan que nous
appelons aujourd’hui la Judée, la Palestine ou la terre Sainte.
Dieu promit à Abraham de donner cette terre de Chanaan à toute sa descendance.
Un jour Dieu mit la foi d’Abraham à l’épreuve : il lui donna l’ordre de lui sacrifier son Fils
unique : Isaac.
Abraham allait obéir, mais au dernier moment Dieu envoya un ange pour que ce sacrifice
ne se fasse pas.
Il y eu une promesse de la part de Dieu : Dieu sera le Dieu d’Abraham et le Dieu de ses
descendants et il lui promit le Sauveur.
Liturgie 31
51. Isaac a-t-il eu des enfants ?
Oui, Isaac a eu deux fils : Ésaü et Jacob, à qui Dieu donna plus tard le nom d’Israël ce qui
signifie « le combattant de Dieu ».
Jacob, comme Abraham et Isaac, vécut en terre de Chanaan dans le labeur avec une vie
simple, se nourrissant grâce à de grands troupeaux.
Jacob eut 12 fils, de qui proviennent les 12 Tribus d’Israël.
Joseph se fit bien voir par le roi d’Égypte, qui lui fit confiance et le nomma son premier
ministre après qu’il lui eut annoncé miraculeusement l’avenir du pays.
Il fit prospérer le pays.
350 ans plus tard, les Hébreux étaient devenus si nombreux et riches que les Égyptiens
en furent inquiets et jaloux.
Les Hébreux devinrent les esclaves des Égyptiens ; et Pharaon décida même de faire
tuer, dès leur naissance, tous les enfants des Hébreux.
Un de ces enfants fut sauvé du fleuve Nil, et grandit en cachette de Pharaon : on l’appela
Moïse (ce qui signifie « sauvé des eaux »).
Lorsque Moïse devint adulte, Dieu lui ordonna d’aller trouver le Pharaon et de
reconduire les hébreux dans leur pays.
Après dix catastrophes miraculeusement provoquée par Moïse pour décider Pharaon à
laisser partir le peuple de Dieu, celui-ci accepta.
Liturgie 32
Alors, après avoir organisé un repas religieux dans chaque famille, appelé la Pâque,
Moïse et le peuple se mirent en route vers la Terre Promise.
À travers la région appelée le Sinaï, la route fut longue et difficile.
Un an après le départ, Moïse reçut de Dieu les « Dix Commandements » qui sont le
résumé de la Loi religieuse aidant à vivre en amis de Dieu. (Voir N°200.)
Aussi le peuple renouvela la Pâque ainsi que l’Alliance que Dieu avait faite avec lui.
Ce n’est que 40 ans après le départ d’Égypte, dont 38 ans passés dans l’oasis de Cadès-
Barnè, que le peuple Hébreu arriva près de la Terre Promise.
Moïse choisit alors un nouveau chef du peuple : Josué ; puis il disparut sur le mont Nébo,
face à la Terre Promise.
Pour succéder à Moïse à la tête de son peuple, Dieu suscita plusieurs personnages
importants.
L’un deux fut Samuel, à qui Dieu confia comme mission d’aller sacrer le premier roi du
peuple Hébreu.
Après une grave faute qu’il regretta beaucoup, David resta toujours très fidèle à Dieu.
Il fut un roi intelligent, adroit, courageux, très bon et très religieux.
C’est lui qui fit de Jérusalem la capitale du pays.
David écrivit de très belle poésies religieuses qu’on appelle les Psaumes.
Il fut aussi un prophète : il annonça, environs 900 ans à l’avance, la venue du Messie
promis et plusieurs précisions concernant les souffrances, la mort et la résurrection du
Sauveur Jésus.
Liturgie 33
62. Que devinrent les 12 Tribus d’Israël ?
Des 12 Tribus, il y en eut 10 qui se séparèrent de la famille de David, à qui Dieu avait
donné le royaume.
Jéroboam fut le chef de ces rebelles : c’est la figure de ceux qui se séparent de l’Église.
Ceux qui demeurèrent fidèles obéirent à la tribu de Juda bien qu’il y eut encore des
infidélités envers Dieu.
Aussi, pour punir son peuple de ses ingratitudes, Dieu appela Nabuchodonosor.
Jérusalem fut détruite, le Temple réduit en cendres et tout le peuple mené captif à
Babylone.
Nous ne savons pas grand-chose sur ce que fit le peuple de Dieu captif à Babylone.
Mais Dieu se souvint des promesses qu’il avait faites à Abraham, Isaac et Jacob et de ses
anciennes miséricordes.
Après 70 ans de captivité, Cyrus, roi de perse, autorisa les Hébreux à retourner chez eux
pour reconstruire le Temple.
Durant plusieurs siècles, Dieu ne cessa d’envoyer ses prophètes pour ramener les
Hébreux à la vraie foi, et pour prouver qu’ils étaient des envoyés de Dieu, ils faisaient
des miracles et annonçaient des événements futurs appelés prophéties.
Et parmi ces prophéties, ils rappelaient la promesse que Dieu avait faite à son peuple
choisi : la venue du Messie-Sauveur parmi eux pour sauver le monde.
Ces prophètes rappelaient au peuple qu’il faut se préparer à cette venue du Messie-
Sauveur en aimant Dieu de tout son cœur comme un petit enfant et en le prouvant par
la vie qu’il mènerait.
Les plus importants des prophètes furent David, Élie, Élisée, Isaïe, Michée, Jérémie,
Daniel et Ézéchiel.
Un prophète est un homme ou une femme choisi par Dieu pour rappeler le Peuple de
Dieu à la fidélité envers l’amour de Dieu dans son cœur et dans sa vie, et annoncer de la
part de Dieu des événements futurs.
Nous devons vivre vis-à-vis de Dieu comme un petit enfant qui sait qu’il ne dépend que
de Dieu et qui doit l’aimer et croire en sa Miséricorde.
La souffrance, les malheurs et les guerres ne sont pas provoqués par Dieu pour se venger
du fait que les hommes se détournent de lui et ne l’aiment plus.
Tout le mal qui arrive dans notre monde provient des conséquences du péché originel,
des péchés et des défauts des hommes.
Liturgie 34
À nous de nous convertir, c’est-à-dire de revenir à Dieu et à son amour de tout notre
cœur, de toute notre âme et de toutes nos forces.
Oui, le Sauveur promis par Dieu pour sauver le monde est venu : c’est Jésus-Christ son
Fils, et Dieu lui-même.
68. Comment le Fils de Dieu s’est-il fait homme et pourquoi est-il Notre-Seigneur ?
Le Fils de Dieu s’est fait homme en prenant un corps et une âme semblables aux nôtres
dans le sein de la Bienheureuse Vierge Marie.
Il est vraiment homme, puisqu’il a comme nous, un corps et une âme.
Il est Notre-Seigneur, pace qu’il est notre Souverain Maître.
Il est vraiment Dieu, puisqu’il est de Fils de Dieu égal en tout à son Père.
Notre-Seigneur est appelé Jésus parce que ce nom signifie « Sauveur » et qu’il est venu
au monde pour sauver les hommes.
Il est appelé Christ parce que ce nom veut dire « oint » et « sacré », comme le sont les
Prêtres et les Rois, et qu’il est Prêtre et Roi par excellence.
Jésus est né à Bethléem, petite ville de Judée, environ 2000 ans après Abraham, le jour
de Noël, que l’Église fête le 25 décembre.
Pour dater les événements, nous disons : la date et avant Jésus-Christ pour ce qui s’est
passé historiquement avant la venue de Jésus dans notre monde (1250 avant Jésus-
Christ).
Normalement, pour les événements après la venue de Jésus dans notre monde, nous
devrions dire : en 1250 après Jésus-Christ, mais nous disons seulement : en 1250.
L’Archange Gabriel fut envoyé par Dieu auprès d’une jeune fille appelée Marie qui
habitait Nazareth dans la province de Galilée en Palestine. (Voir le chapitre XXXIV sur la
Sainte Vierge Marie.)
L’Archange annonça à Marie qu’elle avait été choisie par Dieu pour devenir la mère du
Messie-Sauveur promis aux hommes après le péché originel.
Liturgie 35
72. Que fit Marie ?
L’Incarnation est le moment à partir duquel la Sainte Vierge Marie a attendu son fils
Jésus, au jour de l’Annonciation.
L’Église célèbre cet événement le 25 mars.
Jésus s’est fait homme, prenant un corps, une âme et un esprit semblables aux nôtres.
Il a vécu dans la Sainte Famille avec comme maman la Sainte Vierge Marie et comme
papa Saint Joseph.
Saint Joseph, simple ouvrier charpentier, est l’époux de la Sainte Vierge Marie, le père
nourricier de Jésus et le protecteur de la Sainte Famille.
Une très belle prière résume parfaitement bien tous ses événements ; il s’agit du « Je
vous salue Marie » (ou Ave Maria) :
Cet « amen » veut dire : « qu’il en soit ainsi, je suis d’accord avec la prière que je viens
de réciter ».
Liturgie 36
78. Que devons-nous en conclure pour notre vie de tous les jours ?
Nous devons avoir recours tous les jours à la Sainte Vierge Marie.
De même que Dieu a mis au monde son fils Jésus par Marie, de même Dieu désire nous
donner ses grâces par Marie.
D’autre part, si nous demandons l’aide de Marie, Elle nous apprendra à prier, à aimer
chaque jour davantage Dieu et à rechercher à faire ce qui lui plaît : Sa volonté.
C’est pourquoi nous l’appelons « notre maman du Ciel » : étant aussi notre Mère,
comme Jésus l’a proclamé du haut de la Croix.
Nous devons souvent aimer réciter le « Je vous salue Marie », surtout en disant le
chapelet, comme Marie l’a demandé elle-même à de nombreux Saints dont Sainte
Bernadette à Lourdes.
Liturgie 37
82. Que se passa-t-il le jour de Noël ?
Le jour de Noël, les anges apparurent à des bergers qui gardaient tout prêt de la grotte
leurs troupeaux.
Ils chantaient : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! et paix sur la terre aux hommes
de bonne volonté ! ».
Ce chant signifie que tous les hommes qui sont bien disposés envers Dieu trouvent le
pardon, grâce à Jésus le sauveur de leur âme.
40 jours après Noël, Jésus fut offert à Dieu, dans le Temple de Jérusalem, par le grand-
prêtre, comme cela était la coutume pour tout premier-né : c’est la fête de la
Présentation, que l’Église Catholique fête le 2 février, jour de la Purification de la Sainte
Vierge.
Quelque temps après la naissance de Jésus, des « Rois Mages » vinrent adorer Jésus et
lui offrirent de l’or, de l’encens et de la myrrhe ; c’est la fête de l’Épiphanie, que l’Église
fête le 6 janvier, et qui signifie que Jésus est venu pour les peuples de toute la terre.
Cette visite des « Rois Mages » fit craindre au roi Hérode que Jésus devienne un jour roi.
Il essaya de le tuer en faisant massacrer tous les petits enfants de Bethléem : on appelle
cette catastrophe « le massacre des Saints Innocents », que l’Église commémore le 28
décembre.
Mais, averti par un ange, Joseph avait quitté la ville avec Marie et Jésus.
D’Égypte, où elle s’était réfugiée, la Sainte Famille ne revint en Palestine qu’après la
mort d’Hérode, et retourna à Nazareth.
En venant sur terre, Jésus, qui est Dieu-fait-homme, a ajouté une nature humaine à sa
nature divine.
Il y a donc deux natures en Jésus ; et il est par conséquent Dieu et homme à la fois.
Oui, la Sainte Vierge Marie est Mère de Dieu, parce que Jésus-Christ son Fils est Dieu.
1° pour nous donner une preuve merveilleuse de Dieu pour les hommes ;
2° pour nous donner l’exemple d’une vie parfaite ;
3° pour nous enseigner toutes les vérités et les moyens pour mieux aimer Dieu ;
4° pour nous donner sa grâce, entre autre, par les Sacrements ;
5° pour fonder son Église, qui sera chargée de garder l’enseignement de Jésus (ce qu’il
a dit et ce qu’il a fait) en l’expliquant aux hommes, de distribuer les Sacrements et de
montrer que tout cela reste d’actualité même si la société et la culture dans laquelle
nous vivons changent ;
6° enfin pour nous racheter du péché originel, mais pas de ses conséquences, par son
sacrifice sur la Croix aboutissant à sa Résurrection.
Liturgie 38
86. Que devons-nous en conclure pour notre vie de tous les jours ?
À l’exemple de Jésus qui est né dans la pauvreté de la crèche de Bethléem, sachons nous
contenter de ce que nous avons et ne soyons pas des enfants gâtés et capricieux,
rarement satisfaits.
L’esprit de pauvreté, c’est utiliser les biens qui sont à notre disposition sans s’y attacher
exagérément ; et c’est être prêt à tout perdre plutôt que de perdre l’amitié de Dieu
qu’est la grâce.
En effet, la véritable richesse pour un vrai chrétien, c’est d’aimer chaque jour Dieu
davantage, de ne jamais perdre cet amour, de tout faire pour l’amour de Dieu et de
savoir aider ou donner à ceux qui n’ont rien ; que ce soit partager nos jouets, ce que
nous savons, ou nous priver pour donner à ceux qui n’ont pas de quoi manger :
l’essentiel étant que nous ressentions que nous nous privons de quelque chose pour
faire ce don.
Jésus, bien qu’étant Dieu, a obéi aux lois religieuses en vigueur de son temps.
À Nazareth, Jésus mena auprès de Marie et de Joseph une vie d’enfant modèle.
Il était un exemple aussi bien dans le travail bien fait, que dans ses devoirs religieux ;
dans l’obéissance et dans sa bonté envers tous, que dans la distraction joyeuse.
Il fréquentait le Temple ; dans les synagogues, Jésus étudiait les lois et les principales
vérités religieuses ; il y priait aussi.
Bien qu’il fut Dieu, Jésus a voulu accepter toutes les conséquences de la nature humaine.
C’est pourquoi il a connu les joies et les souffrances des enfants de son âge et apprit les
mêmes choses qu’eux.
Jésus commença sa vie publique à l’âge de 30 ans environ, après avoir reçu le Baptême
de Saint Jean-Baptiste sur les bords du Jourdain.
Liturgie 39
Après son Baptême, avant de commencer son enseignement, Jésus se retira dans le
désert, y jeûna 40 jours et fut tenté par le Démon.
Pendant les 3 dernières années de sa vie, Jésus choisit ses Apôtres, les prépara à devenir
les chefs de l’Église et prêcha l’Évangile (qui veut dire « Bonne Nouvelle ») dans toute la
Palestine.
Pour prouver que Jésus n’est pas seulement un homme mais aussi un Dieu, il fit de
nombreux miracles.
Ce que Jésus a dit se trouve dans l’Évangiles que Jésus est venu annoncer au monde pour
le racheter des péchés par son Sacrifice.
Jésus enseignait en faisant souvent une comparaison entre ce que signifiait l’histoire
qu’il prenait comme exemple et ce qu’il voulait faire comprendre : c’est ce que nous
appelons « une parabole ».
La plus belle des paraboles de Jésus est celle du « Bon Samaritain » : elle nous montre
l’importance de la vraie charité envers les autres comme preuve d’amour de Dieu.
Par cette parabole, Jésus veut nous enseigner qu’il faut aimer son prochain même
lorsque cela nous coûte et le prouver par des actes.
Les Apôtres étaient 12 hommes choisis par Jésus-Christ et envoyés par lui pour prêcher
son message.
Ce sont : André, Jacques dit le Majeur et Jean, Philippe, Barthélemy, Thomas, Matthieu,
Jacques, Jude, Simon, Judas et Simon-Pierre.
Le rôle des Apôtres fut d’aider Jésus, et après le départ de Jésus pour le Ciel, de continuer
son œuvre sur la terre par l’Église dont ils furent les premiers chefs responsables, en vue
d’enseigner, de diriger et de sanctifier les âmes bien disposées.
Une prophétie est l’annonce certaine d’événements futurs que Dieu seul peut connaître
à l’avance.
Jésus enseignait que Dieu est infiniment bon et juste ; qu’il nous aime et que nous
devons l’aimer comme notre Père du Ciel.
Liturgie 40
Il nous enseigne aussi que nous sommes tous frères et que nous devons nous aimer les
uns les autres comme preuve de notre amour de Dieu.
Un jour, Jésus enseigna sur « le mont des Béatitudes » comment on doit se conduire
pour être et rester de vrais amis de notre Père du Ciel ; l’ensemble des vérités que Jésus
enseigna à cet endroit s’appelle les Béatitudes. (Voir lesdites Béatitudes dans l’Évangile.)
Un jour, Jésus voulut donner une impression visible de sa divinité devant 3 Apôtres :
Pierre, Jacques et Jean ; son visage devint lumineux et ses vêtements blancs : c’est ce
que nous appelons « la Transfiguration », que l’Église fête le 6 août.
Un autre jour, Jésus fit faire à ses Apôtres une pêche miraculeuse dans le lac alors qu’il
n’y avait pas de poissons à cet endroit-là : par cette pêche miraculeuse, Jésus voulait
faire comprendre à ses Apôtres qu’ils deviendraient des pêcheurs d’âmes à sauver du
péché et de l’ignorance religieuse.
L’Église visible est la société de tous les chrétiens (ceux qui croient au Christ), fondée par
Jésus, qui est et demeure son Chef.
L’Église Catholique Romaine est gouvernée par le Pape et par les Évêques unis au Pape.
Le premier Chef visible de l’Église, nommé par Jésus lui-même, fut Saint Pierre : premier
Évêque de Rome, premier parmi ses égaux.
Pour l’Église Catholique Romaine, le Pape est le successeur de Saint Pierre, le vicaire (le
remplaçant) de Jésus sur terre et le Chef de toute l’Église visible.
Les Évêques sont les successeurs des Apôtres, chargés de gouverner, d’instruire et de
sanctifier les âmes qui leur sont confiées.
Dans l’Église Catholique Romaine, les Évêques doivent obéir à ce que dit le Pape dans
ses écrits et faire appliquer ses directives et celles des Conciles (réunion de tous les
Évêques autour du Pape pour décider ce que l’Église vivra et fera : le dernier Concile est
celui de Vatican II de 1962 à 1965).
Liturgie 41
Nous devons aussi être les missionnaires de Jésus en donnant l’exemple autour de nous
(et d’abord en en parlant) que nous sommes des amis de Jésus et que nous voulons
l’aimer chaque jour davantage.
Nous devons imiter Jésus dans toute sa vie et surtout dans sa vie d’enfant : il était
obéissant à ses parents (alors qu’il leur était bien supérieur en tant que Dieu) et dans la
manière de faire ce qu’il avait à faire chaque jour.
Il ne suffit pas de vouloir imiter Jésus dans sa vie ; il faut aussi connaître et croire ce qu’il
nous a enseigné qui se trouve dans l’Évangile et que fidèlement, de sa part, l’Église nous
transmet.
Nous savons que l’enseignement de Jésus est vrai puisqu’il nous a prouvé de diverses
façons qu’il est Dieu donc il ne peut ni se tromper, ni nous tromper.
Par sa vie d’homme, Jésus nous montre la grandeur de l’humilité qui est l’inverse de
l’orgueil, principal défaut de l’Homme.
XI - LA PASSION DE JÉSUS :
LE RACHAT DU MONDE PAR LE SACRIFICE DE JÉSUS,
L’INSTITUTION DE LA MESSE OU DE L’EUCHARISTIE
ET LA RÉSURECTION DE JÉSUS
Le mystère de la Rédemption est le mystère de Jésus mort sur la Croix pour racheter
tous les hommes.
À la fin de sa vie terrestre, Jésus a souffert une cruelle agonie, la trahison de Judas, le
reniement de Pierre, le couronnement d’épines, la flagellation et la crucifixion.
Nous commémorons ces événements durant la Semaine Sainte qui commence par « la
Fête des Rameaux ».
Jésus ressuscita son ami Lazare ; aussi il eut une grande influence sur le peuple et les
chefs religieux décidèrent de Le faire mourir.
Lors de la Semaine Sainte, Jésus accepte que le peuple le prenne pour le Messie et le Roi
du ciel et de la terre ; de très nombreux amis l’accompagnèrent de Béthanie jusqu’à
Jérusalem en agitant joyeusement des branches d’olivier.
101. Quand et comment Jésus a-t-il institué l’Eucharistie et donné aux Apôtres le pouvoir de
distribuer les Sacrements ?
Le Jeudi Saint, la veille de la mort de Jésus sur la Croix, Jésus réunit ses Apôtres dans une
salle appelée « le Cénacle » pour y rendre le repas religieux appelé, depuis Moïse, la
Pâque (c’est la Cène).
Et c’est à la fin de ce repas pascal, après avoir rappelé aux Apôtres le devoir de charité
et d’unité entre eux par le lavement des pieds, que Jésus institua l’Eucharistie en se
rendant réellement présent en son Corps sous la forme d’un peu de pain, et en son Sang
sous la forme d’un peu de vin ; ainsi, Jésus réalisa la première messe.
Puis par ce pain et ce vin transformés invisiblement par la Consécration, il se donna en
communion aux Apôtres.
Après, Jésus donna l’ordre aux Apôtres de faire, par la suite, le même miracle de
l’Eucharistie.
Liturgie 42
De ce fait Jésus donna aux Apôtres le Sacrement de l’Ordre c’est-à-dire qu’il fit de ses
Apôtres des Prêtres.
Et petit à petit, Jésus donna à ses Apôtres le pouvoir de faire les Sacrements et de
transmettre ce pouvoir à leurs successeurs : les Évêques.
Sur la Croix, avant de mourir, Jésus donna à Saint Jean et à chacun de nous sa Mère
Marie, pour qu’elle nous apprenne à vivre comme un fils de Dieu et à prier.
En acceptant de supporter toutes les souffrances qu’il a endurées, Jésus nous donne la
plus grande preuve de son amour pour nous.
Puisque c’est pour obtenir le pardon de nos péchés que Jésus a tant souffert et qu’il a
donné sa vie, Jésus nous apprend ainsi que le plus grand mal au monde c’est le péché.
Nous devons donc savoir accepter, nous aussi, de souffrir pour réparer nos péchés, les
éviter et participer, avec le Sauveur, au rachat des pécheurs.
Il faut aussi savoir remercier Jésus de sa mort sur la Croix.
C’est de cette mort de Jésus sur la Croix que proviennent les Sacrements et parmi eux
celui de l’Eucharistie qui nous donne la Présence de Jésus dans le pain azyme (sans
levain) et dans le vin.
Jésus se trouve donc présent dans les tabernacles de nos églises (manifesté par une
lampe rouge allumée auprès du tabernacle).
Nous devons donc aimer aller prier dans nos églises près du tabernacle où Jésus est
réellement présent bien que nous ne le voyions pas.
La première fois où nous recevons Jésus présent dans l’Hostie consacrée est le jour de
notre première communion.
Si nous n’avons pas encore communié, préparons-nous à communier en apprenant ce
que Jésus a fait et dit afin de l’aimer davantage et en menant une vie d’enfant de Dieu,
en étant exemplaires par la manière d’accomplirons ce que nous avons à faire.
Et si nous avons déjà fait notre première communion, continuons à connaître Jésus
(nous aurons besoin de toute notre vie pour connaître Jésus et son enseignement), à
tout faire pour l’aimer chaque jour davantage et à mener une vie bonne et droite en
intention et en efforts sincères, sans avoir peur de souffrir pour lui.
N’oublions pas de demander l’aide de notre maman du Ciel que Jésus nous a donnée
avant de mourir pour cela.
Et si nous demandons sincèrement à Marie son aide, elle l’accomplira mais ne fera rien
en nous sans que nous le lui demandions.
Liturgie 43
105. Que fit Jésus après sa Résurrection ?
La fête de l’Ascension est la disparition de Jésus aux yeux des Apôtres pour aller au Ciel.
Jésus reviendra lors de la fin du monde pour le Jugement dernier de tous ceux qui auront
vécu sur terre en fonction de ce qu’ils auront choisi librement de vivre.
10 jours après l’Ascension de Jésus au Ciel, les Apôtres ont reçu le Saint-Esprit.
Il s’est manifesté sous forme de langues de feu pour remplir les âmes des Apôtres.
Cette manifestation du Saint-Esprit est appelé « la fête de la Pentecôte » parce qu’elle
a eu lieu 50 jours après la fête de Pâques.
110. Quelle fut la conséquence pour les Apôtres de la venue du Saint-Esprit dans leur âme ?
Liturgie 44
Le Saint-Esprit avec ses dons est reçu par les chrétiens au moment où leur est conféré le
Sacrement de confirmation.
Nous ne devons pas oublier d’invoquer le Saint-Esprit, qui est Dieu-Amour, en particulier
dans les moments très importants et durs de notre vie.
L’Église visible est bâtie sur celle fondée par Jésus-Christ lui-même.
L’Église visible que nous appelons Catholique Romaine, est gouvernée par le Pape et les
Évêques unis au Pape ; elle est dite aussi Apostolique, parce que ses premiers Évêques
furent les Apôtres de Jésus.
Le Ciel, ou Paradis, indique un état de bonheur, où les Anges et les Saints jouissent de la
vue de Dieu et sont pleinement heureux pour toujours.
Dieu ne met personne en Enfer ou en Purgatoire : en fonction de ce que l’homme aura
décidé librement de vivre sur terre, il ira donc soit au Purgatoire, soit en Enfer.
Le Purgatoire est un état de souffrances où les âmes achèvent d’expier leurs péchés
avant d’accéder au Ciel.
L’Enfer est un état où les âmes séparées de Dieu éternellement souffrent de cette
séparation ; elles sont en compagnie des démons (les anges qui se sont séparés
librement et volontairement de Dieu en refusant sa volonté : que Dieu mette l’esprit et
la matière ensemble pour former l’Homme).
Liturgie 45
Il y a aussi les Prêtres qui sont les représentants et les aides des Évêques auprès des
chrétiens pour sanctifier leurs âmes.
C’est Dieu et lui seul qui appelle quelqu’un à se donner totalement à lui : c’est ce que
nous appelons « avoir la vocation ».
Les signes de cet appel sont : l’idée puis le désir de se consacrer à Dieu et aussi les
capacités morales, intellectuelles et physiques de correspondre à cet appel.
Nous devons prier pour ceux qui ressentent en eux cet appel pour qu’ils aient le courage
de dire « oui » à Jésus.
Et enfin nous devons encourager les œuvres de formation où se préparent celles et ceux
qui sont appelés par Dieu à consacrer leur vie à son service et à celui des âmes.
Liturgie 46
DEUXIÈME ANNÉE DE CATÉCHÈSE 16
S I la catéchèse concerne un seul enfant, il serait bon que la personne qui en est chargée
soit un proche : parent ou parrain ou marraine, voire plusieurs d’entre eux. Cela étant, il
serait préférable que la catéchèse soit faite pour plusieurs enfants de familles différentes (la
vie chrétienne est aussi vie commune). Il ne s’agit pas tant d’apprendre par cœur les réponses
(certaines sont assez longues) que, plutôt, se bien pénétrer de l’essentiel de ce qui est ici
enseigné. En tout état de cause, que celui, celle ou ceux qui en sont chargés ait à cœur de bien
se préparer, notamment par une étude préalable pour lui-même des questions qu’il aura à
traiter.
Un Sacrement est un signe sacré, institué par Notre-Seigneur Jésus Christ pour produire
la grâce dans nos âmes et nous sanctifier.
Le Sacrement est un signe parce qu’il représente la grâce invisible qu’il produit : la grâce
sanctifiante et la grâce sacramentelle.
Les Sacrements qui donnent la grâce sanctifiante à ceux qui ne l’ont pas sont le Baptême
et la Réconciliation ou Confession.
121. Quels sont les Sacrements qui augmentent la grâce sanctifiante en ceux qui la possèdent ?
Les Sacrements qui augmentent la grâce sanctifiante en ceux qui la possèdent sont :
l’Eucharistie, la Confirmation, le Sacrement du Mariage, le Sacrement de l’Ordre et le
Sacrement des Malades.
Liturgie 47
123. Qu’est-ce que la grâce ?
La grâce est un don surnaturel que Dieu nous accorde par pure bonté.
La grâce sacramentelle est la grâce que procure chaque Sacrement dans notre âme et
dans notre cœur.
La grâce sanctifiante, ou habituelle, est la grâce permanente qui nous élève à la vie
surnaturelle en nous faisant participer à la vie de Dieu et en nous rendant capables de
faire des actes surnaturels et méritoires.
Elle fait de nous les temples vivants du Saint-Esprit, les enfants adoptifs de Dieu, les
frères et sœurs de Jésus-Christ et les héritiers du Ciel.
Le Baptême est le Sacrement qui nous donne la grâce sanctifiante, efface le péché
originel (et ceux commis avant qu’on le reçoive) et nous fait chrétiens, c’est-à-dire
enfants de Dieu et de l’Église.
Il est le premier et le plus nécessaire de tous les Sacrements : parce qu’il nous donne le
droit de recevoir les autres ; parce que Jésus-Christ nous a dit qu’il était nécessaire pour
entrer dans le Royaume des Cieux.
Le Prêtre, au nom de l’Église, doit verser l’eau sur le front du baptisé en disant en même
temps : « N… je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ».
17
Pour toute cette partie, on pourra compléter au besoin grâce au Rituel des Sacrements et Bénédictions,
livret CL10 de la présente collection (ESJM-UVCL, 2011) : cf. pages 9 à 15 ; de même, cf. Préparation au Baptême,
livret LP1 (ESJM-UVCL, 2016).
Liturgie 48
130. Quand faut-il baptiser ?
En principe, on baptise les enfants le plus tôt possible après la naissance en laissant
malgré tout le temps à la maman de se remettre de la naissance afin qu’elle puisse
participer à la fête de famille.
Mais il arrive que l’on baptise des enfants en âge scolaire ou des adultes : il est donc
possible de se convertir à tout âge et de venir demander à ce moment-là le Baptême.
Si, le baptême est nécessaire pour aller au Ciel, il peut cependant être remplacé par le
parfait amour (Baptême de désir), ou par le martyr pour Dieu (le Baptême de sang) ou
sa droiture morale.
La grâce sacramentelle du Baptême est une grâce qui nous aide à vivre en enfants de
Dieu.
Celui qui reçoit le Baptême s’engage à croire en Jésus-Christ, à l’aimer de tout son cœur,
à pratiquer les commandements de Dieu (voir les commandements donnés par Dieu à
Moïse N°200, et les Béatitudes données par Jésus à ses Apôtres N°93) et à renoncer au
péché donc au Démon et a tout ce qui conduit au péché.
Les dons du Saint-Esprit, déjà reçus lors du Baptême, le sont plus abondamment au
moment de la Confirmation.
Ils ont pour but de nous aider à pratiquer davantage le bien, ce qui est bon ; à nous
affermir dans l’amitié divine et à nous aider à témoigner de Dieu et de son Amour,
d’abord en le vivant et ensuite en en parlant.
18
Pour toute cette partie, on pourra compléter au besoin grâce au Rituel des Sacrements et Bénédictions,
livret CL10 de la présente collection (ESJM-UVCL, 2011) : cf. pages 16 à 24 ; de même, cf. Préparation à la
Confirmation, livret LP2 (ESJM-UVCL, 2016).
Liturgie 49
136. Combien y a-t-il de dons du Saint-Esprit ?
Il y a sept dons du Saint-Esprit qui sont : la Sagesse ; l’Intelligence (des choses de Dieu) ;
la Science (des choses de Dieu) ; le Conseil ; la Force (d’âme) ; la Piété et la Crainte
(respectueuse et confiante) de Dieu.
Pour recevoir la Confirmation, il faut être baptisé, en état de grâce c’est-à-dire dans
l’amitié avec Dieu et sans péché, connaître les principales vérités de la religion
chrétienne et avoir le désir de le recevoir.
142. Quels sont les actes qui constituent le signe sacré de la Pénitence ?
Les actes qui constituent le signe sacré de la Pénitence sont : la contrition (le regret
sincère de nos péchés), la confession (dire ses péchés au Prêtre qui ne les répétera pas
à qui que ce soit) et l’intention de la réparation et des efforts pour ne plus pécher.
143. Que faut-il faire pour recevoir dans de bonnes conditions le Sacrement de la
Réconciliation ?
19
Pour toute cette partie, on pourra compléter au besoin grâce au Rituel des Sacrements et Bénédictions,
livret CL10 de la présente collection (ESJM-UVCL, 2011) : cf. pages 33 à 49.
Liturgie 50
1° regretter très sincèrement ses péchés : c’est la contrition ;
2° examiner sa conscience pour bien dire tous ses péchés ;
3° accuser très sincèrement et clairement ses péchés au prêtre : c’est la confession ;
4° accomplir la pénitence donnée : c’est la satisfaction sacramentelle qui est un début
de la réparation des péchés ;
5° prendre la résolution de faire effort pour éviter de pécher et les occasions de pécher ;
6° réparer si possible les torts commis par les péchés et qui sont pardonnés : c’est la
réparation.
La plus nécessaire des conditions est la contrition, sans laquelle on ne peut jamais
obtenir le pardon d’aucun péché, même véniel.
Un péché pardonné, n’est pas pour autant un péché réparé. On répare, au mieux, les
conséquences des péchés par la prière, les sacrifices et l’usage des Sacrements reçus
dans de bonnes conditions.
Jésus a confié le pouvoir de remettre les péchés à ses Apôtres, quand il leur a dit :
« Recevez le Saint-Esprit : les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez » ; par
suite, aux Évêques leurs successeurs et aux Prêtres délégués par eux.
La grâce sacramentelle de la réconciliation est une grâce qui nous aide à résister aux
tentations, à éviter les occasions du péché et à nous corriger des mauvaises habitudes.
Pour cela il faut se confesser souvent.
L’Église demande au moins une fois par an à l’occasion de la fête de Pâques.
20
Pour toute cette partie, on pourra compléter au besoin grâce au Rituel des Sacrements et Bénédictions,
livret CL10 de la présente collection (ESJM-UVCL, 2011) : cf. pages 25 à 32 ; dans la même collection, pour
l’explication de la Messe, Rituel des Messes basses, livret CL8 (ESJM-UVCL, 2011) : cf. pages 10 à 49 pour la
préparation, l’Ordinaire et les prières finales ; 216 à 265 pour l’explication des étapes de la Messe ; de plus, cf.
Préparation à la Profession de foi, livret LP3 (ESJM-UVCL, 2016).
Liturgie 51
147. Comment Jésus a-t-il institué ce Sacrement ?
Pour communier dignement, il faut être en état de grâce c’est-à-dire dans l’amitié avec
Dieu, dans l’intention droite de lui plaire et devenir meilleur : ce sont les dispositions de
l’âme.
21
C’est ici la composition de la Messe selon la forme dite « ordinaire » du Rit Romain ; la composition
relative à la forme dite « extraordinaire » (de fait identique dans sa structure générale) peut être analysée en se
référant à notre Rituel des Messes basses (cf. note précédente).
Liturgie 52
Les dispositions du corps sont de ne pas avoir mangé ou bu pendant une heure (sauf
nécessité) et de se présenter avec respect (tenue vestimentaire et attitude).
Dans la mesure du possible, nous devons assister à la Messe ou Eucharistie tous les
dimanches, et les jours de Fêtes qui ne sont pas un dimanche tels que le Jeudi de
l’Ascension, car c’est le jour de la fête de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ,
et si possible aussi en semaine.
La Sainte Vierge est apparue pour nous dire qu’il est très important d’assister à
l’Eucharistie tous les dimanches.
Cela ne devrait pas nous poser de problème : quand nous aimons quelqu’un, nous nous
devrions avoir envie de le rencontrer souvent, d’être le plus souvent possible avec lui.
Nous offrons le sacrifice de l’Eucharistie pour adorer Dieu, le remercier de ce qu’il fait
pour chacun de nous, lui demander le pardon de nos péchés et enfin lui demander ses
grâces.
Nous offrons aussi le sacrifice de l’Eucharistie pour tous les vivants et pour les âmes du
Purgatoire.
C’est pour cela que nous pouvons donner une intention de Messe ; par exemple : pour
un membre de la famille qui est décédé, etc.
155. Quel doit être notre comportement à l’égard de Jésus présent dans l’Eucharistie ?
Nous devons adorer (prier) Jésus présent dans l’Eucharistie, respecter les lieux où il
réside et aller souvent prier dans ces lieux.
Le signe sacré du Sacrement des Malades se compose d’onctions faites avec de l’huile
bénite sur l’intérieur des mains et le front et de prières pour demander à Dieu la guérison
du malade et le pardon de ses péchés.
22
Pour toute cette partie, on pourra compléter au besoin grâce au Rituel des Sacrements et Bénédictions,
livret CL10 de la présente collection (ESJM-UVCL, 2011) : cf. pages 50 à 63 ; de même, cf. notre petit fascicule
Rituel bref, pages 3 à 5.
Liturgie 53
158. Quelles sont les conditions pour recevoir le Sacrement des Malades ?
Pour recevoir le Sacrement des Malades, il faut commencer par se confesser au Prêtre
qui vient donner le Sacrement.
Ce Sacrement est mal utilisé, parce que nous le croyons lié à la mort.
Ce Sacrement soutient l’âme lors de la maladie.
Il apporte un mieux-être pour le corps ou le moral ; et souvent il guérit.
IX - LE SACREMENT DE L’ORDRE
Le Sacrement de l’Ordre est le Sacrement qui consacre les Diacres, les Prêtres et les
Évêques et leur donne le pouvoir de remplir les fonctions sacrées, avec la grâce pour les
exercer saintement.
1° célébrer l’Eucharistie ;
2° donner les Sacrements ;
3° prêcher la Parole de Dieu et instruire religieusement les chrétiens ;
4° assurer la prière quotidienne pour les âmes qui en ont besoin.
23
Pour toute cette partie, on pourra compléter au besoin grâce au Rituel des Sacrements et Bénédictions,
livret CL10 de la présente collection (ESJM-UVCL, 2011) : cf. pages 64 à 104.
Liturgie 54
165. De quoi se compose le signe sacré de l’Ordre ?
La grâce sacramentelle de l’Ordre est une grâce qui aide à remplir saintement et avec
fruit les fonctions de Diacre, de Prêtre et d’Évêque.
Pour être Prêtre, il faut être appelé par Dieu, être appelé par l’Église et faire les
préparations nécessaires pour bien accomplir cette fonction.
Un Évêque est le successeur des 12 Apôtres que Dieu a choisis comme fondement de
son Église, aidé dans sa charge et sa mission par les Diacres et les Prêtres.
L’Évêque est un prêtre qui est considéré comment étant capable de remplir cette
fonction et qui est désigné pour être le chef d’une communauté chrétienne particulière.
Dans l’Église de Rome, c’est le Pape qui désigne les Évêques.
Il faut beaucoup prier pour tous les Ministres de l’Église, afin que Dieu les aide à
accomplir le mieux possible leurs missions.
Si nous connaissons quelqu’un qui désire devenir Diacre ou Prêtre, il faut beaucoup prier
pour lui afin que Dieu lui montre ce qu’il désire qu’il fasse et lui donne ce dont il a besoin
pour répondre à ce qu’il veut sur lui.
Liturgie 55
XX - LE SACREMENT DE MARIAGE
Le Mariage est le Sacrement qui rend sainte l’union de l’homme et de la femme 25.
Le signe sacré du Mariage est le consentement que les époux donnent à leur union
mutuelle, devant les témoins exigés par l’Église.
Les témoins exigés par l’Église sont le Curé de la Paroisse où l’on se marie ou bien son
remplaçant ou un Prêtre ami qui a reçu délégation du Curé de la Paroisse, et au moins 2
autres personnes (un choisi par le mari et un choisi par la femme).
En principe 4 témoins (deux choisis par le mari et deux choisis par la femme).
La grâce sacramentelle du Mariage est une grâce qui aide les époux à vivre ensemble
chrétiennement et à bien élever leurs enfants.
Oui, il faut se préparer au Mariage par la prière, une bonne conduite, une sérieuse
confession et une préparation.
De même que nous mettons environs 25 ans pour préparer notre future profession, de
même nous devons consacrer au moins une année pour nous préparer sérieusement au
Mariage.
24
Pour toute cette partie, on pourra compléter au besoin grâce au Rituel des Sacrements et Bénédictions,
livret CL10 de la présente collection (ESJM-UVCL, 2011) : cf. pages 105 à 108 ; de même, cf. Préparation au
Mariage, livret LP4 (ESJM-UVCL, 2016).
25
C’est ici le seul cas qui sera envisagé (non que l’union possible entre hommes ou entre femmes soit à
rejeter ou condamner sans autre forme de procès), étant le seul que l’Église prenne en considération attendu sa
vocation à former un cadre pour une sexualité dans le but d’engendrer une descendance à l’Homme.
Liturgie 56
178. L’Église peut-elle annuler un Mariage ?
On publie les bans des futurs époux pour que ceux qui connaissent des empêchements
à leur Mariage en avertissent le Prêtre qui célèbre le Mariage ou l’Évêché du lieu où le
Mariage sera contracté.
XXI - LA PRIÈRE
La prière est une élévation de notre âme vers Dieu pour l’adorer, le remercier, implorer
son pardon et demander ses grâces.
Il faut prier souvent, mais surtout le matin et le soir, les dimanches et fêtes à la Messe,
et dans les tentations, les peines et les dangers.
On peut prier par la pensée mais aussi par la parole grâce à des prières toutes faites
telles que le Notre Père et le Je vous salue Marie.
Nous pouvons prier pour demander la vie la santé et les autres biens de la vie terrestre
ainsi que pour les autres mais avec soumission à la volonté de Dieu.
Les qualités d’une bonne prière sont l’attention, l’humilité, la confiance en Dieu et la
persévérance.
Liturgie 57
185. Au nom de qui faut-il prier ?
Il faut prier au nom de Jésus qui nous l’a demandé et qui nous a promis que son Père
nous accorderait ce que nous demanderions en son nom.
Oui, Dieu exauce toujours nos prières quand elles sont bien faites, même s’il semble ne
pas le faire ou rester silencieux.
Dieu veut, pour exaucer nos prières, que nous persévérions dans notre demande.
D’autre part, Dieu nous donne ce qui correspond toujours au meilleur pour notre âme.
Nous devons prier chaque jour ; donner gratuitement du temps à Dieu chaque jour dans
la prière pour l’écouter, le louer, le remercier et lui demander ce dont nous avons besoin
pour nous et pour les autres.
Une vertu est une force ou disposition habituelle de l’âme, qui nous porte à faire le bien
et à éviter le mal.
Il y a deux sortes de vertus :
Les vertus surnaturelles sont les vertus théologales et les vertus morales.
189. Quelles sont les vertus qui nous aident dans notre relation avec Dieu ?
Les 3 vertus qui nous aident dans notre relation avec Dieu sont : la Foi, l’Espérance et la
Charité.
On les appelle vertus théologales car elles ont Dieu pour objet.
La Foi est une vertu surnaturelle par laquelle nous croyons fermement toutes les vérités
que Dieu a révélées et qu’il nous enseigne par son Église.
Liturgie 58
191. Qu’est-ce qu’un acte de Foi ?
Voici ce qu’il faut réciter pour faire un acte de Foi : « Mon Dieu, je crois fermement
toutes les vérités que tu as révélées et que tu nous enseignes par ton Église, parce que
tu ne peux ni te tromper, ni nous tromper. »
L’Espérance est une vertu surnaturelle par laquelle nous attendons de Dieu avec
confiance sa grâce en ce monde et le bonheur éternel dans l’autre.
Voici ce qu’il faut réciter pour faire un acte d’Espérance : « Mon Dieu, j’espère avec une
ferme confiance que tu me donneras, par les mérites de Jésus-Christ, ta grâce en ce
monde et le bonheur éternel dans l’autre, parce que tu l’as promis et que tu tiens
toujours tes promesses. »
La Charité est une vertu surnaturelle par laquelle nous aimons Dieu par-dessus tout, et
le prochain comme nous-même pour l’amour de Dieu.
Elle est la plus grande de toutes les vertus.
Voici ce qu’il faut réciter pour faire un acte de Charité : « Mon Dieu, je t’aime de tout
mon cœur et plus que tout parce que tu es infiniment bon, et j’aime mon prochain
comme moi-même pour l’amour de toi. »
Oui il y a d’autres vertus qui sont appelées morales : elles rendent notre conduite
conforme à la raison et à la foi.
Les principales vertus morales sont les 4 vertus qu’on appelle cardinales : la Justice, la
Force (d’âme), la Tempérance et la Prudence.
Parmi les autres vertus morales, on trouve en particulier : l’humilité, la générosité, la
chasteté, la sobriété, l’ardeur à remplir ses devoirs.
Les dons du Saint-Esprit, déjà reçus lors du Baptême, le sont abondamment au moment
de la Confirmation.
Ils ont pour but de nous aider à pratiquer davantage le bien, ce qui est bon, de nous
affermir dans l’amitié divine et de nous aider à témoigner de Dieu et de son Amour
d’abord en le vivant et ensuite en en parlant.
Liturgie 59
198. Combien y a-t-il de don du Saint-Esprit ?
Il y a sept dons du Saint-Esprit qui sont : la Sagesse ; l’Intelligence (des choses de Dieu) ;
la Science (des choses de Dieu) ; le Conseil ; la Force (d’âme) ; la Piété et la Crainte
(respectueuse et confiante) de Dieu.
Le Premier Commandement nous ordonne de rendre à Dieu les hommages qui lui sont
dus comme à notre créateur et notre souverain maître.
Liturgie 60
1° ne pas affirmer vrai ce que l’on sait être faux ;
2° promettre par serment ce que l’on ne veut pas tenir ;
3° ne pas exécuter ce que nous avons promis avec serment.
Le Quatrième Commandement nous ordonne d’aimer notre père et notre mère 26.
Nos devoirs à l’égard de nos parents sont de les respecter, de les aimer, de leur obéir et
de les assister dans leurs besoins.
Nous devons remplir ces devoirs à l’égard de nos parents parce qu’ils nous ont transmis
la vie et qu’ils tiennent auprès de nous la place de Dieu.
26
C’est ici le seul cas qui sera envisagé (non que l’union possible entre hommes ou entre femmes soit à
rejeter ou condamner sans autre forme de procès), étant le seul que l’Église prenne en considération attendu la
vocation qu’elle attribue au couple : former un cadre sacré pour une sexualité dans le but d’engendrer une
descendance.
Liturgie 61
208. Comment manque-t-on aux devoirs dus à ses parents ?
Nous devons respecter la vie car Dieu seul est le maître de la vie et de la mort de chacun,
depuis la conception jusqu’à la mort naturelle.
La vie même des Animaux doit être respectée, et il n’est pas permis de les faire souffrir
volontairement : ce serait un acte de cruauté.
C’est un péché qui souille l’âme et le corps, et qui cause les plus grands maux à l’individu
et la société.
Elle est contraire à l’ordre établi par Dieu.
1° l’oisiveté, l’intempérance ;
2° certaines fréquentations dangereuses ;
3° certains propos, lectures, films ou spectacles ;
4° certaines danses et tenues vestimentaires.
Liturgie 62
214. Quels sont les moyens à employer pour éviter l’impureté ?
1° de mentir (dire des choses que l’on sait fausse avec l’intention de tromper) ;
2° de nuire à autrui par la calomnie (accuser le prochain des défauts qu’il n’a pas ou des
fautes qu’il n’a pas commises) ou la médisance (faire connaître sans nécessité les fautes
ou les défauts du prochain) ;
3° le faux témoignage (mensonge que l’on commet devant un tribunal en qualité de
témoin) et le jugement téméraire (penser mal du prochain sans preuve suffisante).
L’Église nous impose des commandements pour nous aider à bien observer ceux que
Dieu nous a donnés.
Liturgie 63
1° Tu sanctifieras les Fêtes d’obligation.
2° Tu assisteras à la Messe les Dimanches et les Fêtes d’obligation.
3° Tu te confesseras au moins une fois l’an.
4° Tu communieras chaque année au Temps Pascal.
5° Tu jeûneras aux jours fixés par l’Église.
6°. Tu ne mangeras pas de viande les vendredis et les jours fixés par l’Église.
Le Troisième Commandement de l’Église nous oblige à nous confesser au moins une fois
chaque année à partir de l’âge de raison (c’est-à-dire à partir du moment où on en est
capable : en principe à l’âge de 7 ans).
Le Quatrième Commandement de l’Église oblige les fidèles qui ont atteint l’âge de raison
(en principe à l’âge de 7 ans), à communier au moins une fois chaque année au Temps
de Pâques : ce qu’on appelle « faire ses Pâques ».
Jeûner consiste à ne faire qu’un repas principal ce jour-là par esprit de sacrifice.
Mais jeûner n’est pas uniquement se priver de nourriture.
Liturgie 64
Jeûner consiste à se priver de quelque chose de difficile (par exemple de tabac, d’alcool,
de télévision, d’ordinateur etc.) pour nous aider à se rapprocher de Dieu et de son
amour.
Le jeûne de nourriture est imposé de 18 ans (âge de la majorité légale) à 60 ans sauf
pour ceux qui ont des problèmes de santé grave.
Par contre, les autres sortes de jeûne peuvent se pratiquer par tous.
L’Église nous prescrit le jeûne et la privation pour nous sanctifier par la pénitence, nous
rapprocher de l’amour de Dieu et attirer grâces et bénédictions de Dieu.
L’être humain ou personne humaine ou Homme (au sens d’homme et de femme) est
composé de corps, d’esprit et d’âme.
Un jour nous mourrons tous nous dit Dieu en Genèse 3, 19 lorsqu’il dit que « l’Homme
est poussière et retournera à la poussière ».
Un jour notre âme quittera notre corps.
Le corps tombera en poussière tandis que notre âme continuera de vivre.
Cela dépendra de ce que nous aurons choisi librement de vivre sur terre.
Si nous avons choisi le bien et l’amour de Dieu nous vivrons pour toujours avec Dieu :
c’est le Ciel.
Si nous avons choisi librement le mal et le non-amour nous vivrons pour toujours
séparés de Dieu, avec les démons : c’est l’Enfer.
Les mots « vie éternelle » signifient qu’après notre mort, il y aura pour tous les humains
une autre vie qui ne finira jamais.
Le Ciel est un état de bonheur que connaissent éternellement les Anges et les Saints
dans l’union parfaite et éternelle avec Dieu.
Liturgie 65
233. Qu’est-ce que le Purgatoire ?
L’Enfer est un état de souffrance dans lequel les âmes sont séparées de Dieu et unies
aux démons.
Nous devons vivre en pensant qu’un jour notre vie terrestre aura une fin.
Nous devons vivre en fonction de notre vie éternelle et sans nous attacher aux biens
matériels puisque tout cela aura une fin un jour.
Nous devons donc vivre comme des petits enfants qui savons que Dieu nous aime et que
nous dépendons de lui et de son Amour et que nous lui faisons une confiance
inébranlable.
Et nous devons mettre cette façon de vivre dans notre vie de tous les jours en vivant
dans la vérité (ne pas vouloir le mensonge), la joie (être toujours contents et gais de ce
que nous avons et de ce qui nous arrive), la bonté (essayer de toujours faire ce qui est
bien pour soi et pour les autres en évitant le mal et de dire du mal des autres), la charité
(répondre à l’amour que Dieu a pour nous et aimer ceux qui vivent avec nous : les
membres de notre famille, les camarades, etc.)
Liturgie 66
XXXIV - LA SAINTE VIERGE ET LES SAINTS
Après Dieu nous devons un culte particulier à la Très-Sainte Vierge, parce qu’elle est la
Mère de Dieu.
Nous devons l’aimer d’un amour filial, la prier avec grande confiance et imiter ses vertus.
238. Y a-t-il d’autres personnes que nous devons aimer, prier et imiter ?
Nous devons aussi honorer les Saints et même leur rendre un culte public, parce qu’ils
sont les amis de Dieu et nos protecteurs dans le Ciel.
La Vierge Marie est la maman de Jésus et notre maman puisque Jésus nous l’a donnée
au pied de la Croix pour nous aider à répondre à l’amour de Dieu et à prier.
Elle intercède pour nous auprès de Dieu, si nous le-lui demandons, pour obtenir de Dieu
toutes les grâces dont nous avons besoin, pour vivre pour le mieux notre vie terrestre
dans l’amour et la confiance en Dieu.
Elle nous aide à être victorieux du Mal donc du Démon.
Les Saints sont ceux qui ont tellement aimé Jésus, que l’Église après leur vie sur la terre
les déclare Saints.
Mais il n’y a pas qu’eux : il y a aussi ceux qui, après avoir passé au Purgatoire, sont unis
pour toujours avec Dieu.
Un Saint est quelqu’un qui nous aide à devenir Saint à notre tour ; c’est-à-dire un être
rempli de l’Amour de Dieu.
Nous devons prier et demander l’aide des personnes qui nous sont données comme
étant notre modèle pour que nous devenions à notre tour des Saints.
L’Église nous donne chaque jour un Saint à prier, aimer et imiter en voyant comment il
a pu devenir Saint.
Nous portons tous le nom d’un Saint qu’on appelle notre « Saint Patron » ; nous devons
régulièrement le prier, lui demander son aide et connaître sa vie pour l’imiter.
Nous devons savoir que par Amour, Dieu nous a donné des personnes pour nous aider
à faire le bien et éviter le mal.
Il y a la Vierge Marie, les anges et notre ange gardien, les Saints et notre Saint Patron.
Comme Dieu sait que notre vie terrestre n’est pas facile, ces intercesseurs sont là pour
nous aider à devenir le Saint que Dieu veut que nous devenions uniquement pour la plus
grande gloire de Dieu dans le temps et l’éternité.
Nous devons donc avoir recours régulièrement à ces aides si nous voulons éviter de faire
le mal et de grandir chaque jour dans l’Amour de Dieu.
Liturgie 67
CONCLUSION
242. Pourquoi faut-il croire les vérités que Dieu a révélées et que l’Église enseigne entre autre
par le catéchisme ?
Nous devons croire les vérités que Dieu a révélées et que l’Église nous enseigne parce
que Dieu est la Vérité même et ne peut permettre que son Église nous enseigne l’erreur.
L’Église se fonde sur ce que le Christ a dit et que nous trouvons dans la Bible et
particulièrement dans les Évangiles.
L’Église tient compte aussi de ce que la Tradition.
La Tradition est l’enseignement de Dieu prêché de vive voix par les Apôtres et conservé
sans erreur par l’Église jusqu’à nous.
Liturgie 68
NOTIONS DE LITURGIE 27
Une Fête est un jour spécialement consacré à honorer Dieu, le Sainte Vierge, les anges
ou les Saints.
L’année chrétienne, ou année liturgique, est divisée en 4 parties : 1° l’Avent et le Temps
de Noël ; 2° le Carême ; 3° le Temps de Pâques ; 4° le Temps qui suit la Pentecôte.
L’Avent est un temps destiné à nous préparer à la Fête de Noël, qui célèbre la première
venue de Jésus sur terre, son Incarnation. Il dure 4 semaines.
La grande Fête de Noël (25 décembre) nous rappelle la naissance de Notre-Seigneur
Jésus-Christ : la Nativité.
On célèbre la Nativité à la Messe de minuit (nuit du 24 au 25 décembre), parce que c’est
au milieu de cette nuit que l’Enfant-Jésus naquit à Bethléem, dans une pauvre étable.
3. – L’Épiphanie.
(Le 6 janvier.)
4. – Le Carême.
(Début entre le 4 février et le 10 mars selon les années.)
Par Carême, on entend les 40 jours de jeûne et de pénitence que l’Église nous demande
de respecter, pour expier nos péchés et nous préparer à célébrer saintement la Fête de
Pâques.
27
D’après le Catéchisme du Diocèse d’Arras (Imprimerie de l’Évêché, 1941).
Liturgie 69
Le Carême s’ouvre par la cérémonie des Cendres, que le Prêtre met sur nos têtes pour
nous rappeler la pensée de la mort, qui réduira nos corps en poussière, et pour nous inciter à
la pénitence.
5. – La Semaine-Sainte.
(Clôt le Temps de la Passion : début entre le 8 mars et le 11 avril ; en fin de Carême.)
La Semaine-Sainte est la dernière semaine du Carême ; elle est appelée ainsi à cause des
Saints événements qu’elle nous rappelle.
Les principaux jours de la Semaine-Sainte sont : le Dimanche des Rameaux, le Jeudi, le
Vendredi et le Samedi Saints.
Le Dimanche des Rameaux nous rappelle l’entrée triomphale de Notre-Seigneur à
Jérusalem, au milieu du peuple juif portant des palmes et des rameaux d’olivier.
Le Jeudi-Saint nous rappelle l’institution de l’adorable Eucharistie, de la Messe et du
Sacerdoce.
Le Vendredi-Saint nous rappelle les souffrances de Notre-Seigneur Jésus-Christ et sa
mort ignominieuse sur la Croix.
Le Samedi-Saint, l’Église bénit le feu nouveau, le cierge Pascal et l’eau du Baptême, et
elle célèbre la Messe solennelle, pendant laquelle les cloches annoncent joyeusement le grand
miracle de la Résurrection de Pâques.
7. – L’Ascension.
(Le Jeudi, 40 jours après le Dimanche de Pâques.)
La Fête de la Pentecôte nous rappelle la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres et sur
les premiers fidèles.
On célèbre la Fête-Dieu le deuxième Dimanche après la Pentecôte : c’est la Fête du
Saint-Sacrement, que l’Église a établie pour rendre un hommage solennel à Jésus-Christ,
réellement présent dans la Sainte Eucharistie.
On célèbre la Fête du Sacré-Cœur le troisième Dimanche après la Pentecôte : elle a été
instituée pour rendre hommage au Cœur de Notre-Seigneur et reconnaître son grand amour
pour les hommes.
Liturgie 70
RITES ET CÉRÉMONIES DE L’ÉGLISE
1. – Introduction.
Les rites et les cérémonies du culte divin sont les actions et les paroles que l’Église
emploie, afin de nous faire penser, par ces choses visibles, aux choses invisibles qu’elles nous
rappellent.
2. – Livres liturgiques.
On appelle livres liturgiques ceux qui contiennent les règles des cérémonies et les
formules de prières usitées dans l’Église.
Les principaux sont : le Missel, le Rituel et le Bréviaire.
Le Paroissien complet est un livre qui remplace les autres pour le fidèle, pour pouvoir
suivre tous les Offices de l’Église.
L’aspersion de l’eau bénite se fait le Dimanche avant la Messe. il est très bon d’avoir de
l’eau bénite dans les maisons, et de s’en servir.
Le pain que le Prêtre bénit à la Messe (quand cela se fait), en mémoire de celui que
Notre-Seigneur bénit dans le désert, est le symbole de Jésus-Christ, pain vivant de nos âmes
dans la Sainte Eucharistie.
On brûle de l’encens dans les églises : 1° pour rendre à Dieu l’honneur souverain qui lui
est dû ; 2° pour figurer nos prières qui doivent s’élever vers Dieu, comme l’encens vers le ciel.
On allume des cierges pendant les Saints Offices, pour nous rappeler : 1° Jésus-Christ,
qui est la lumière du monde ; 2° ces lampes ardentes que nous devons toujours avoir en nous
et qui sont la foi et l’amour de Dieu.
On appelle « sacramentaux », tous ces objets matériels (et d’autres : buis, etc.), que
l’Église bénit pour les utiliser ; les prières, l’aumône, les bénédictions sont d’autres
sacramentaux, de nature non-matérielle.
4. – Les églises.
Liturgie 71
Dans les églises, la lampe qui brûle devant le Saint-Sacrement nous rappelle que Notre-
Seigneur Jésus-Christ est présent nuit et jour dans le Tabernacle.
Pour dire la Sainte Messe, le Prêtre revêt ordinairement l’aube, de couleur blanche et
qu’on cordon blanc peut ceindre au besoin, ainsi qu’une étole et une chasuble de la couleur
du Temps liturgique 28.
Les couleurs liturgiques sont : le blanc, le rouge, le vert, le violet ou le noir ; en certaines
occasions, le rose peut être utilisé ; l’or peut remplacer le blanc, le rouge et le vert.
Le blanc signifie la pureté ; le rouge, l’effusion du sang ; le vert, l’abondance de la vie ;
le violet est signe de pénitence, ou de deuil avec le noir.
Aux Offices autres que la Messe, les Prêtres portent un surplis et parfois une chape, ou
pluvial qui fut d’abord un manteau pour les temps de pluie (d’où son nom).
Les linges sacrés qui servent au Saint Sacrifice sont : le Corporal ; le Purificatoire ; la Pale
et le Manuterge.
Les vases sacrés qui servent à l’autel sont : le Calice ; le Ciboire et l’Ostensoir. On trouve
encore les burettes, l’encensoir, la navette et le bénitier.
28
C’est ici l’usage ordinaire tel que prescrit par Vatican II. Pour l’usage ancien : amict, aube, étole, cordon,
manipule, chasuble.
Liturgie 72