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2 Bobine A Noyau de Fer
2 Bobine A Noyau de Fer
Mansour
Contenu :
1°-Rappels……………………………………………………...………………………………3
1°.1-Electromagnétisme……………………………………………………...………………3
2°.Constitution…………………………………………………………………………………5
3°.Etude de fonctionnement……………………………………………………………………5
3°.1-Equations électriques…………………………………………………………………...6
3°.3.3-Pertes totales…………………………………………………………………………..8
3°.3.4-Relation de Boucherot…………………………………………………………………9
1°-Rappels
1°.1-Electromagnétisme
Circuit magnétique
B(T )
H ( A.tours / m)
Inductance propre
Par définition l’inductance propre L1 d’une bobine de N1 spires (représenté par la figure
N1*1
suivante) est donnée par la relation L1 , elle est exprimée en Henry [H]
I1
1
m
N1.i1
2
N I N
En appliquant la loi d’Hopkinson on aura 1 1* 1 donc L1 1 avec est la
1
reluctance du circuit magnétique [H-1].
1°.2-Représentation de Fresnel
Pour toute grandeur sinusoïdale on associe un vecteur de Fresnel
Exemple à i(t ) I * 2 * sin( wt ) on associe un vecteur I
dI
dt I
1
2°-Constitution
D’un circuit magnétique formé d’un empilement de tôles magnétiques minces isolées
entre elles par une couche de vernis
D’une bobine de N spires
u N f
3°-Etude de fonctionnement
Si on alimente la bobine à noyau de fer par une tension u(t ) U * 2 * cos(wt ) , la force
magnétomotrice F N * I engendre un flux 1 f avec :
1
f
i
u N f Ni
CM
f
N2
magnétique l (1)
f
3°.1-Equations électriques
La loi des mailles appliquée au schéma électrique équivalent (voir ci dessous) donne :
i i
r
u u
e1
d1 d d f
u e1 r i Avec e1 N * N * N* (2)
dt dt dt
d di
L’équation (2) devient e1 N * l
dt dt
d di
Donc u N * l r *i (3)
dt dt
En écriture complexe U j * N * w * j * l * wI r * I (4)
Hypothèse : on suppose que toutes les chutes de tension sont négligeables, on aura d’après
d
(3) u N * si u (t ) est sinusoïdale, (t ) est aussi sinusoïdal mais il est en retard de 90°
dt
.On sait que dans un circuit magnétique alimenté en alternatif B=f(H) aura la forme d’un
cycle d’hystérésis.
La chose qu’on peut constaté rapidement que i(t) n’est pas sinusoïdale à cause de la saturation
et un peu décalé par rapport à l’induction la puissance moyenne n’est pas nulle pour
chaque cycle décrit.
La présence d’un circuit magnétique va entrainer des pertes supplémentaires. On note par Pf
les pertes dans le fer d’un circuit magnétique. Ces pertes vont se traduire par un
échauffement du circuit magnétique .Les pertes fer s’écrivent Pf PH PCF (5) avec PH :
L’énergie perdue par unité de volume WH est proportionnelle à l’aire du cycle d’hystérésis.
D’autre part , ces pertes magnétiques augmentent avec la fréquence et l’induction maximale
Bmax . Cette puissance est donnée par l’expression empirique (formule de Richter) suivante :
Remarque :
Pour réduire les pertes par Hystérésis on doit choisir toles qui ont des cycles étroits (tôles au
silicium).
Les courants de Foucault sont des courants induits dans les masses métalliques du circuit
magnétique. Pour une induction périodique b(t ) ces pertes peuvent être traduites par la
Pour réduire les pertes par courant de Foucault on doit feuilleter les tôles et les isoler les unes
des autres.
3°.3.3-Pertes totales
En réalité, pour estimer les pertes dans le fer PF , les fabricants des tôles fournissent la courbe
de qualité pour chaque tôle.
q(W / Kg)
Bm ( Tesla)
Figure 1.10: Courbe des qualités
Remarque :
D’après l’équation (8) et pour M donnée on aura PF Bmax 2 et on démontre par la suite que
3°.4-Relation de Boucherot
d
D’après l’équation (3) on a u1 (t ) N1 * , la tension u1 (t ) est sinusoïdale ( elle est
dt
d U 1
imposée par le réseau) soit u1 (t ) U1 * 2 * sin( wt ) on aura donc : * sin( wt )
dt N
U1 * 2
(t ) * sin( wt / 2) max * sin( wt ) Sachant que max Bmax * S ( S :section
N1 * w 2
droite du circuit magnétique)
I1a I1r
U1 RF E1
X
Ou :
- r1 : résistance de la bobine
X1 =l1*w : réactance de fuites de la bobine
-Xµ:reluctance magnétisante
-Rµ : Résistance fictive traduisant les pertes fer
D’autre part on peut calculer Xµ et Rµ
2
PF U1
PF P10 r1 * I10 R * I 2 0a Rµ
2
2
(11)
I 10a PF
2
E1 U 1
Xµ (12)
I 10r QF
En appliquant la loi des mailles au schéma équivalent. On retrouve bien la relation (4)
U1 j * N1 * w * j * l * w * I r * I Avec E1 j * N1 * w *
Le diagramme vectoriel suivant est une traduction de la relation (4).
U1
r1 .I1
E1 J .l1 wI1
I1
Figure 1.12: Diagramme vectoriel