Ce cours propose d’étudier et de pratiquer la langue anglaise par le biais d’exercices de version
et de grammaire. Le travail de traduction portera sur des textes littéraires contemporains d’une
longueur de 220-250 mots et s’accompagnera d’éléments de réflexion méthodologique. Les
textes fourniront également le point de départ d’un programme d’approfondissement des
connaissances grammaticales. Ce cours suivra également un programme d’enrichissement
lexical ayant pour objectif l’acquisition du vocabulaire nécessaire à une bonne pratique de la
version.
MODALITÉS DE L’ÉVALUATION
2. L’examen final (70 %) comprend une version et des exercices de grammaire. Il a lieu
durant la session d’examens de janvier pour LMD 134D ; de mai pour LMD 244D.
Durée : 2 h. Dictionnaire unilingue autorisé.
À partir de la quatrième absence injustifiée sur l’ensemble du semestre, l’étudiant sera noté
absent à l’épreuve de contrôle continu. Cela signifie qu’il/elle ne sera pas autorisé(e) à composer
si il/elle a eu quatre absences injustifiées ou plus au cours des séances précédant le CC. Cela veut
dire aussi que les absences injustifiées ayant lieu après le CC sont également prises en compte,
même si l’étudiant a passé l’épreuve de CC.
3
II. Courte bibliographie commentée
On complètera par :
Vous pouvez consulter la plupart de ces ouvrages à la bibliothèque universitaire.
Dictionnaires :
Un dictionnaire bilingue : Robert & Collins senior ou Harrap’s New Standard French
and English Dictionary
Un dictionnaire unilingue français : par exemple Le Petit Robert.
Un dictionnaire de synonymes français : Synonymes & Contraires, Larousse ou Le
Dictionnaire des synonymes, Robert.
En ligne (les dictionnaires en ligne sont gratuits, mais moins riches et précis que les
dictionnaires « papier ») :
http://www.merriam-webster.com/dictionary/
http://www.thefreedictionary.com/
http://dictionnaire.reverso.net/francais-anglais/
http://www.wordreference.com/
http://www.crisco.unicaen.fr/cgi-bin/cherches.cgi (dictionnaire de
synonymes en français)
Expression française :
Bescherelle - L’orthographe pour tous, Hatier.
Bescherelle - La grammaire pour tous, Hatier.
Grévisse, Le bon usage, Duculot.
Paul Thiry, Jean-Jacques Didier, Philippe Moreau, Michel Seron, Vocabulaire français,
Duculot.
En ligne : « Le conjugueur » (http://www.leconjugueur.com/).
4
Pour aller plus loin sur la traduction :
Perrin, Isabelle, L’anglais : Comment traduire ?, Hachette, Collection Les
fondamentaux. Une mine d’informations dans un ouvrage très synthétique.
Grellet, F., The word against the word, Initiation à la version anglaise, Hachette
Université. Cet ouvrage bien conçu vous permettra de comprendre rapidement l’essentiel
de la méthodologie de la traduction et de vous entraîner par différents exercices. Il
comprend les parties suivantes : Conseils généraux; Traduction du texte anglais : procédés,
dangers, difficultés; Les défis de la traduction; Traductions à étudier; Textes à traduire (de
difficulté progressive). Plus qu’une initiation. Beaucoup d’exercices intéressants.
Vinet, J.-P., Darbelnet, J. Stylistique comparée du français et de l’anglais. Méthode
de traduction. Didier, 1977. Un grand classique pour tout comprendre sur la méthodologie
de la traduction.
Vreck, F., ABC de la version anglaise, Armand Colin.
Lire en anglais :
Pour commencer :
Éditions bilingues de poche, par exemple, la série « Bilingues » de la collection « Les
langues pour tous » chez Presses Pocket, de préférence des nouvelles au début.
Des textes courts annotés, comme la collection « Lire en VO » chez Hatier.
Ecouter de l’anglais
Regarder des films et séries télévisées en version originale, en utilisant les sous-titres
(français ou anglais) selon vos facilités de compréhension
Ecouter ou regarder des émissions de radio ou de télévision en anglais, facilement
accessibles sur Internet (Youtube, BBC, NPR…)
5
III. Programme de grammaire
1. Notions de base (4-8), l’ordre des mots dans la phrase (19-33 et 369-387)
2. Les formes verbales : présent (34-47), prétérit, (48-61), present perfect (62-71) et past
perfect (72-77)
4. Le passif (78-83)
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IV. Programme de vocabulaire
Les chapitres indiqués sont ceux du manuel Du Mot à la phrase. Les évaluations de vocabulaire
débuteront lors de la troisième semaine de cours. La connaissance du programme de vocabulaire
sera évaluée lors du devoir de CC.
2) Housing chap 18
3) Time chap 12
4) Feelings chap 2
2) Health chap 5
3) Food chap 9
4) Art chap 10
5) Nature chap 20
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V. Version
1. Quelques définitions
L’exercice de traduction qui est travaillé dans ce cours est la version littéraire : il s’agit de traduire en
français un texte d’auteur écrit en anglais.
Nous ne travaillerons pas le thème littéraire (traduire en anglais un texte d’auteur écrit en français). En
revanche vous trouverez fréquemment, parmi les exercices de grammaire qui accompagnent les textes,
du thème grammatical : il s’agit de traduire en anglais des phrases écrites en français, séparées et sans
rapport thématique. Cet exercice sert à tester la capacité de réflexion des étudiants sur des
connaissances acquises concernant certains points de grammaire.
Traduire :
- le titre donné à la version si l’on vous en propose un.
- les autres titres de noblesse : Earl, Duke, Countess …
- convertir les mesures (miles en kms, yards en mètres, inches en centimètres). Il faut donc bien
connaître les conversions (voir le tableau ci-dessous) et au moment de la traduction, tenir compte
du contexte pour déterminer le degré de précision souhaitable.
- traduire mais ne pas convertir les sommes d’argent : sixteen pounds = seize livres.
- Le titre des œuvres d’art connues, dont la traduction est « officielle » (ex : Gone With the Wind =
Autant en emporte le vent).
— …………… — ………….. »)
8
Repérez et retenez bien les différences de ponctuation entre ces deux exemples :
C’était Alphonse.
9
3. Quelques conseils de base
Lire le texte en entier et s’assurer qu’on en a une compréhension globale avant de commencer à
traduire.
La première étape de la version est une traduction mot à mot (ou littérale) : il s’agit de traduire
chaque mot l’un après l’autre, sans en omettre. On traduira alors sans modifier la structure de
départ : on restera « au plus près du texte de départ sans faire violence à la langue d’arrivée ; […]
on n’opèrera de transformations que pour respecter la syntaxe de base de la langue d’arrivée » (I.
Perrin). Le résultat de cette première traduction ne sera pas satisfaisant, aussi il faudra le
retravailler, notamment en ayant recours aux procédés de traduction décrits plus bas (4. Les
procédés de traduction). Mais si l’on néglige cette étape on risque de commettre des erreurs
graves de temps, de syntaxe, etc.
Pour bien réussir cette première étape, il faut être capable d’identifier la structure de la phrase et les
formes verbales, et de décomposer une phrase longue en plusieurs segments. Il faut aussi savoir
décomposer un mot inconnu afin de trouver son sens.
Exemples :
- Soulignez le sujet et le verbe principal dans ces phrases. Identifiez les formes pleines là où des
formes contractées sont employées. Faites apparaître le pronom relatif qui est omis dans la
première phrase. Décomposez les deux phrases en petits segments qui font sens.
A boy who’d lost a mother at birth and a father to jail, a boy whose parents figured not at all
in his earliest recollections, couldn’t have been more fortunate in the surrogates he’d
inherited to make him strong in every way. He’d only rarely allow the thought of his missing
parents to torment him, even if his biography had been determined by their absence.
His fearlessness had been learned in the Newark streets, where his nose had been broken more
than once in fights with anti-Semitic gangs.
- Une attention insuffisante à chaque mot, une traduction trop éloignée du texte de départ dès
le début de l’épreuve ont parfois pour résultat des non-sens, c’est-à-dire que la phrase devient
du charabia et ne veut rien dire du tout. Repérez le sujet et le verbe principal de cette phrase,
et découpez-la en petits segments. Puis repérez les erreurs dans les traductions ci-dessous.
Quelles ont été les confusions qui ont abouti au non-sens ?
The broken nose in the middle of his grandfather’s face had always testified to the boy that
though the world had tried, it could not crush him.
Le nez cassé au milieu du visage de son grand-père a toujours certifié au garçon que cette pensée que le
monde ait essayé, ça ne pouvait pas le changer.
Le nez cassé au milieu de la face de son grand-père avait toujours prouvé que le garçon pensait que le monde
était mauvais, ça ne le lui prouvait pas.
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Le nez brisé au milieu de la figure de son grand-père avait toujours indiqué au garçon que
les vérités du monde étaient injustes et ne l’épargneraient pas.
Lorsqu’une phrase vous paraît longue et compliquée, divisez-la en petits morceaux pour la
traduire plus facilement
Lisez précisément chaque mot : parfois une lettre suffit à changer complètement le sens d’un
mot !
Il peut être nécessaire de passer un certain temps sur un seul mot / groupe verbal afin de bien en
saisir le sens.
Votre texte en français doit être compréhensible, même si vous avez le sentiment de ne pas avoir
parfaitement compris le texte anglais.
Utilisation du dictionnaire unilingue : le dictionnaire unilingue est autorisé lors de l’épreuve afin
que vous puissiez élucider le sens de certains mots difficiles ou rares. Pour que cette utilisation
soit fructueuse, elle doit se faire une fois votre traduction mot à mot accomplie, afin de confirmer
des hypothèses de sens que vous aurez formulées en fonction du contexte (voir l’exercice p. 12). Il
est contre-productif de regarder chaque mot du texte dans le dictionnaire : vous allez perdre
beaucoup de temps lors de l’épreuve qui ne dure que deux heures, et vous risquez de vous noyer
dans les différents sens proposés par le dictionnaire. Le dictionnaire n’est pas la clé de tous les
problèmes auxquels vous serez confrontés lors de l’épreuve : cette clé se trouve dans votre tête. Il
s’agit de votre bon sens et de votre réflexion personnelle, mais aussi de vos connaissances
lexicales et grammaticales en anglais et en français. Afin que les problèmes rencontrés en version
demeurent gérables, il est nécessaire de travailler sur les points principaux de la grammaire
anglaise et de procéder à un apprentissage systématique (par listes) de vocabulaire. C’est
pourquoi ce cours comprend une partie consacrée à la grammaire anglaise ainsi qu’un
programme d’enrichissement lexical.
11
12
La version est aussi un exercice de français.
- Pour bien traduire, vous devez maîtriser les nuances de sens en français et avoir un vocabulaire
riche et précis en français.
- Votre traduction doit être dans un français irréprochable. Une fois votre version terminée,
demandez-vous si elle pourrait figurer dans un livre. Votre texte en français doit en effet avoir
la même qualité que ceux que l’on lit dans les livres ou les journaux : aucune faute
d’orthographe, de conjugaison, de grammaire ou de syntaxe. La correction de la langue
française est évaluée tout autant que le respect du sens dans la notation de votre travail (voir
plus loin 5. L’évaluation de la version).
Exemples (traduisez) :
this summer
in a restaurant
On appelle d’ailleurs « calque » l’opération qui consiste à traduire les éléments lexicaux sans changer
la manière dont ils sont agencés. Autres exemples : science fiction = « » ; the Grand
Canyon = « ».
Enfin, il y a même des cas où on ne traduit pas le mot anglais, car il est entré dans la langue
française (on procède alors à un emprunt). Exemples : scanner, vidéo clip, bulldozer, motel.
Mais pour la plupart des segments du texte, la traduction littérale, le calque ou l’emprunt ne
seront pas satisfaisants.
Ainsi l’emprunt doit rester exceptionnel, car on risquerait de traduire le texte anglais en « franglais »,
par exemple, il est très maladroit de traduire « a challenge » par « un challenge » et non par le mot
français « ». On risque aussi le faux-sens, par exemple si on traduit politician par
« politicien » au lieu de « ».
De la même manière, le calque aboutit souvent à des traductions maladroites, des faux-sens ou
même des non-sens. C’est pourquoi il existe une catégorie de fautes en traduction appelée
« calque » (voir plus loin 5. L’évaluation de la traduction).
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Exemples d’expressions pouvant donner lieu à des fautes de « calque » :
Lorsque la traduction littérale est incompréhensible, maladroite, erronée, etc., il faut avoir
recours aux procédés de traduction suivants :
adjectif → verbe
The press reported that the two men were to be allowed out tonight.
Chassé-croisé
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la MODULATION : on exprime la même idée en voyant les choses sous un angle différent.
concret → abstrait
affirmation → négation
le moyen ↔ le résultat :
a life jacket
actif ↔passif
l’ÉTOFFEMENT : pour traduire un mot, on doit faire appel à toute une expression ou du
moins à plusieurs mots, un seul ne suffisant pas. C’est souvent le cas pour les
prépositions, les adverbes, les particules adverbiales, et certains noms.
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5. L’évaluation de la version
La version est évaluée au moyen d’un barème de « points-fautes » : à chaque type d’erreur
correspond un certain nombre de points, que l’on déduit d’un total qui correspond à 20/20. Ainsi une
copie qui a zéro point-faute obtient 20/20. Selon la difficulté et la longueur de la version, le
correcteur fait varier la valeur du point-faute par rapport à la note sur 20. Par exemple, l’enseignant
peut juger qu’une copie ayant un total de 50 points-fautes mérite d’avoir 10/20. Dans ce cas une
copie qui a 100 points-fautes ou plus aura 0/20. Ainsi un point-faute ne correspond pas
nécessairement à 1 point sur 20.
Il est utile de connaître l’échelle de gravité des différentes fautes possibles en traduction : le
barème ci-après vous aidera à identifier et à comprendre vos erreurs pour mieux les éviter et ainsi
progresser. Il est indicatif : pour l’examen, les correcteurs établissent un barème commun plus
précis.
Vous remarquerez que les erreurs peuvent souvent être regroupées en deux catégories : elles
concernent soit la compréhension du texte à traduire (faux-sens, contre-sens, non-sens, etc.), soit la
correction de la langue dans laquelle vous avez traduit (orthographe, grammaire, conjugaison, etc.).
À savoir :
Le principe général est que chaque fois qu’une erreur est repérée, le nombre correspondant
de points est enlevé, même s’il s’agit du même type d’erreur : un étudiant qui fait
systématiquement la confusion, par exemple, entre participe passé en « é » et infinitif en
« er » se verra retirer le même nombre de points-fautes à chaque fois que l’erreur sera faite.
De même, si un étudiant omet tous les accents, chaque accent manquant sera comptabilisé.
Même si une faute d’accent ne coûte qu’un à deux points-fautes, le total risque d’être
astronomique !
Les fautes sont cumulatives : un même mot peut présenter une faute de grammaire + une
faute de temps + un faux sens …
Les omissions peuvent coûter très cher : le correcteur compte la faute maximale commise
dans le paquet de copies.
Il y a parfois aussi des bonus ! Pour valoriser les bonnes trouvailles, le correcteur peut
déduire un ou deux points-fautes du total de points-fautes.
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BARÈME INDICATIF
3 PFT Faux sens sur le vocabulaire de base (voc), faux sens (fs), calques (cq)
Aspect (asp)
Prépositions (prep)
Modaux (fte mineure) (mod)
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VI. Les gammes du traducteur
Voici quelques exercices d’ « échauffement » en traduction et en français.
Ouch!
Avant, il n’en fesait qu’à sa tête, mais maintenant il fera ce que tu lui dira de faire.
Avant de prendre une décision définitive, il faut qu’on voit Isabelle pour lui en parler.
Je dois encore faire quelques vérifications, mais je vous enverrais mon travail demain matin
sans faute.
II. A. Traduire en utilisant des procédés de traduction pour les segments en italiques :
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He reached for the key but it was too late.
The room was very dark so he felt his way along the edge of the bed.
She ran straight down the stairs and out of the house.
B. Ces phrases présentent une anomalie lexicale ou une incorrection syntaxique : soulignez
l’élément incorrect et proposez une phrase correcte :
III. A. Traduire en utilisant des procédés de traduction pour les segments en italiques :
As the election approaches, the Minister is getting more and more edgy.
No vacancies
Je m’en souviens comme si ce (être) hier. Ce (être) une belle matinée d’automne, le soleil (briller) et
l’air (être) doux. Je (dormir) bien et (se sentir) parfaitement calme et reposé. Je (se lever) de bonne
humeur et me (préparer) un bon petit déjeuner, puis je (s’asseoir) dans mon fauteuil préféré pour
lire le journal. Je (consulter) à peine les résultats sportifs que le téléphone (sonner). C’est alors que
mon existence tout entière (basculer).
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Tout (être) calme dans le quartier endormi. L’homme (contourner) la maison et (ouvrir) sans bruit la
porte de derrière. Il (pénétrer) à pas de loup dans la cuisine, (longer) le long couloir qui (mener) aux
chambres et (entrer) en silence dans le bureau. Ses mains gantées (fouiller) un instant parmi les
papiers qui (joncher) la table. Il (se saisir) d’une feuille sur laquelle ne (sembler) figurer que quelques
mots. L’homme (glisser) la feuille sous sa veste puis (repartir) aussi discrètement qu’il (arriver).
IV. A. Traduire en utilisant des procédés de traduction pour les segments en italiques :
It’s time someone told him he isn’t the only pebble on the beach.
a life jacket
Elle n’avait plus de pommes, elle en a (acheter) et elle les a (éplucher) illico presto pour faire sa
galette des rois.
Elle s’en est (apercevoir) trop tard. Si elle s’en était (rendre compte) avant, elle ne se serait pas
(tromper).
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VII. Versions et questions, synthèses de grammaire
GRAMMAIRE : notions de base sur le groupe verbal
Les aspects
Les formes verbales anglaises sont parfois le résultat d’une combinaison d’un tense et d’un ou deux
aspects (qui indiquent la façon dont l’énonciateur envisage l’événement dont il parle)
Les deux aspects sont l’aspect be + ing (ou encore aspect imperfectif / inaccompli) et l’aspect have +
pp (= participe passé) (ou encore aspect perfectif / accompli).
Lorsque l’énonciateur choisit de ne pas employer d’aspect, cela revêt également un sens, c’est
pourquoi on parle parfois d’aspect Ø (= absence d’aspect).
Remarque : dans la mesure où les aspects be + ing et have + pp peuvent se combiner, je préfère
utiliser ces termes (‘be + ing’ et ‘have + pp’) plutôt que ‘accompli’ et ‘inaccompli’ ou ‘perfectif’ et
‘imperfectif’ qui suggèrent une incompatibilité.
Les combinaisons possibles – petit rappel des principales formes verbales en anglais:
NOM DE LA FORME
TENSE ASPECT(S) EXEMPLE
VERBALE
He studies English at
présent Ø présent simple
university.
He is studying his
présent be + ing présent be + ing
English lesson.
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NOM DE LA FORME
TENSE ASPECT(S) EXEMPLE
VERBALE
He studied English at
prétérit Ø prétérit simple
university.
It is written in capital
présent Ø
letters.
PASSIF
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Combinaisons avec les auxiliaires de modalité :
Les auxiliaires de modalité peuvent se combiner avec les tenses, et la base verbale qui les suit peut
porter la marque d’un aspect ou d’une voix. Les modaux sont :
Présent Prétérit
can could
may might
will would
shall should
must must
She might be
may prétérit Ø active
right.
He could be
can prétérit be + ing active
working.
He must have
must présent have + pp active
gone to bed.
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L’ordre des mots dans la phrase simple
Rappels :
Un verbe (lexical) a un sens particulier. Un auxiliaire aide à la construction de
certaines tournures grammaticales (négation, interrogation). Les modaux (ou
auxiliaires de modalité) ne se conjuguent pas avec un auxiliaire.
Les trois auxiliaires de base de l’anglais sont BE, HAVE et DO. Mais ils peuvent tous
les trois être utilisés comme verbes lexicaux également : ils se comportent alors
comme tous les autres verbes, à l’exception de BE qui se conjugue de la même façon
qu’il soit employé comme auxiliaire ou comme verbe lexical (sauf à l’impératif
négatif).
1- L’ordre de base
le complément d’objet se place tout de suite après le verbe : I can see her / I like tea
very much. La règle ne s’applique plus si le CO est trop long et que les autres
compléments sont courts : He explained to us his reasons for refusing the offer.
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contredire l’interlocuteur : They said that it would rain and it did drain. / I do believe
that I can still succeed.
2- La négation
lorsque l’action est niée, c’est-à-dire lorsque la négation porte sur la relation entre le
sujet et le verbe, l’auxiliaire apparaît toujours : The train is not moving. / He doesn’t
look happy. / I have not finished my work yet.
3- Phrases interrogatives
structure B1 : pas d’inversion sujet / verbe quand la question porte sur le sujet : mot
interrogatif (who / what / where / which) + verbe + complément : who came
yesterday ? / what happened two days ago ?
structure B2 : inversion auxiliaire / sujet quand la question ne porte pas sur le sujet :
mot interrogatif + auxiliaire + sujet + verbe + compléments : Where did you go ? /
When did you leave / How did you get there / What do you want ?
4- Interro-négatives
Auxiliaire + not à la forme contractée + sujet + verbe + compléments : Don’t you want to
come with us ?
5- Exclamatives
on ne fait généralement pas l’inversion sujet / verbe : what a nice dress you have ! /
how heavy this parcel is !
sauf avec les expressions Here is / There is introduisant un nom : here is my wife ! /
here comes the bride !
Vous pouvez compléter cette synthèse par la lecture des paragraphes 19-33 et 369-387 dans la
Bescherelle.
25
Et en français ?
Cet exercice sera l’occasion de revoir l’utilisation des temps et des modes ainsi que les conjugaisons
en français.
Complétez ces extraits tirés de Bonjour Tristesse (F. Sagan) en conjuguant les verbes au temps et au
mode qui conviennent et en procédant à des élisions si nécessaire.
a. Les premiers jours (être) éblouissants. Nous (passer) des heures sur la plage, écrasés de
chaleur, prenant peu à peu une couleur saine et dorée, à l’exception d’Elsa qui (rougir) et
(peler) dans d’affreuses souffrances. Dès l’aube, je (être) dans l’eau, une eau fraîche et
transparente où je m’(enfouir), où je m’(épuiser) en des mouvements désordonnés pour me
laver de toutes les ombres, de toutes les poussières de Paris. Je m’(allonger) dans le sable, en
(prendre) une poignée dans ma main, le (laisser) s’enfuir de mes doigts en un jet jaunâtre et
doux ; je me (dire) qu’il s’(enfuir) comme le temps, que ce (être) une idée facile et qu’il (être)
agréable d’avoir des idées faciles. Ce (être) l’été.
b. Le sixième jour, je (voir) Cyril pour la première fois. Il (longer) la côte sur un petit bateau à
voile et (chavirer) devant notre crique. Je l’(aider) à récupérer ses affaires et, au milieu de
nos rires, j’(apprendre) qu’il s’(appeler) Cyril, qu’il (être) étudiant en droit et (passer) ses
vacances avec sa mère, dans une villa voisine.
d. A trois heures, après leur départ, je (descendre) sur la plage. Il (faire) une chaleur accablante.
Je m’(allonger) sur le sable, m’(endormir) à moitié et la voix de Cyril me (réveiller). J’(ouvrir)
les yeux : le ciel (être) blanc, confondu de chaleur. Je ne (répondre) pas à Cyril ; je n’(avoir)
pas envie de lui parler, ni à personne. […]
« (Etre)-vous morte, (dire)-il. De loin, vous (avoir) l’air d’une épave, abandonnée … »
Je (sourire). Il (s’asseoir) à côté de moi et mon cœur se (mettre) à battre durement,
sourdement, parce que, dans son mouvement, sa main (avoir) effleuré mon épaule.
e. A cinq heures, mon père (arriver) avec Elsa. Je le (regarder) descendre de voiture. J’(essayer)
de savoir si Anne (pouvoir) l’aimer. Il (marcher) vers moi, la tête un peu en arrière,
rapidement. Il (sourire). Je (penser) qu’il (être) très possible qu’Anne l’(aimer), que n’importe
qui l’(aimer).
26
f. Il (être) dix heures. Le soleil du matin me (chauffer) les cheveux, (déplisser) sur ma peau les
marques du drap. Dans cinq minutes, je (aller) me baigner. La voix d’Anne me (faire)
sursauter :
« Cécile, vous ne (manger) pas ?
‒ Je (préférer) boire le matin parce que …
‒ Vous (devoir) prendre trois kilos pour être présentable. Vous (avoir) la joue creuse et on
(voir) vos côtes. (Aller) donc chercher des tartines. »
g. Je (courir) vers la mer, m’y (enfoncer) en gémissant sur les vacances que nous (avoir) pu
avoir, que nous n’(avoir) pas. Nous (avoir) tous les éléments d’un drame : un séducteur, une
demi-mondaine et une femme de tête. J’(apercevoir) au fond de la mer un ravissant
coquillage, une pierre rose et bleue ; je (plonger) pour la prendre, la (garder) toute douce et
usée dans la main jusqu’au déjeuner. Je (décider) que ce (être) un porte-bonheur, que je ne
la (quitter) pas de l’été. Je ne sais pas pourquoi je ne l’ai pas (perdre), comme je (perdre)
tout. Elle (être) dans ma main aujourd’hui, rose et tiède, elle me (donner) envie de pleurer.
h. Elle (avoir) une geste évasif de la main et (prendre) un journal. Je (avoir) aimé qu’elle se
(mettre) en colère, qu’elle (sortir) de cette indifférence résignée devant ma carence
sentimentale.
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TEXTE N°1
Those who know me now will be surprised to learn that I was a great talker as a child. We
have a home movie taken when I was two years old, the old-fashioned kind with no sound track, and
by now the colours have bled out, […] but you can still see how much I used to talk.
I’m doing a bit of landscaping, picking up one stone at a time from our gravel driveway,
carrying it to a large tin washtub, dropping it in, and going back for the next. I’m working hard, but
showily. I widen my eyes like a silent film star. I hold up a clear piece of quartz to be admired, put it
in my mouth, stuff it into one cheek.
My mother appears and removes it. She steps back then, out of the frame, […] and she
returns, drops the stone into the tub. The whole thing lasts about five minutes and I never stop
talking.
A few years later, Mom reads us that old fairy tale in which one sister (the older) speaks in
toads and snakes and the other (the younger) in flowers and jewels, and this is the image it conjured
for me, this scene from this movie, where my mother puts her hand into my mouth and pulls out a
diamond.
Questions :
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GRAMMAIRE
Lisez les paragraphes 34-47 dans la Bescherelle, et cette synthèse qui vient en complément.
Pour analyser l’utilisation des formes verbales au présent simple ou au présent be + ing, vous aurez
besoin d’un certain nombre de concepts et vous devrez vous souvenir d’un certain nombre
d’emplois. Ce tableau les récapitule (E= énonciateur) :
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TEXTE N°2
I grew up in Plano, a small village in the north. No sisters, no brothers. My father ran a gas
station and my mother stayed at home until I got older and times got tighter and she went to work,
answering phones in the office of one of the big factories outside San Jose.
Plano. The word conjures up drive-ins and waves of heat. My years there created for me an
expendable past, disposable as a plastic cup. Which I suppose was a very great gift, in a way. On
leaving home I was able to fabricate a new and far more satisfying history, full of striking, simplistic
environmental influences; a colorful past, easily accessible to strangers.
The dazzle of this fictive childhood has all but eclipsed the drab original. In fact, when I think
about my real childhood I am unable to recall much about it at all except a sad jumble of objects: the
sneakers I wore year-round; coloring books and comics from the supermarket.
Questions :
1. Identifiez les formes verbales dans ces énoncés et justifiez leur emploi :
a. The dazzle of this fictive childhood has all but eclipsed the drab original.
b. I am a Californian by birth, and also, I have recently discovered, by nature.
2. Expliquez l’emploi du prétérit simple dans le deuxième paragraphe.
3. Traduisez en anglais :
a. J’ai trouvé cet appartement la semaine dernière. J’ai toujours rêvé d’habiter dans un
quartier si animé.
b. Je connais Mark depuis dix ans et je viens d’apprendre qu’il a décidé de quitter la
ville. Je ne m’y attendais pas.
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GRAMMAIRE
Le present perfect
Lisez les paragraphes 62-71 de la Bescherelle puis prenez connaissance de cette synthèse en
complément.
Emploi : un bilan peut être fait au moment de l’énonciation, le terme de l’activité est
envisagé comme atteint.
Present perfect : bilan par rapport à un repère présent
31
Ex 3 ‘What has she been doing today?’ ‘She has been writing letters.’
Ce qui compte pour l’E, c’est l’activité de ‘she’, ce n’est pas la quantité de lettres écrites
(résultat présent de l’activité). Si l’on veut quantifier le résultat d’une activité, on ne peut
recourir qu’au present perfect simple.
‘She’s been writing four letters’ est impossible → ‘She has written four letters.’
DONC:
- ‘She has been writing letters.’ est la réponse à la question sur l’activité de ‘she’: ‘What
has she been doing ?’
- ‘She has written three letters.’ (three est accentué) donne le résultat quantifié (three
letters) de l’activité ‘écriture de lettres’ qui est arrivée à son terme. C’est la réponse à la
question : ‘How many letters has she written?’
+ be au present perfect simple: ex: They’ve been neighbours for years now.
ex: He’s been a doctor since he got his medical degree.
+ present perfect be + ing : ex : She’s been writing letters for two hours.
ex: She’s been writing letters since one o’clock.
32
TEXTE N°3
Detective Lena Adams winced as she pulled off her T-shirt. She took her police badge
out of her pocket, along with her flashlight and an extra clip for her Glock, and tossed them
all onto the dresser. The time on her phone showed it was almost midnight. Lena had rolled
out of bed eighteen hours ago and now all she wanted to do was fall back in. Not that she’d
done that much lately. For the past four days, just about every waking hour had been wasted
sitting at a conference room table answering questions she’d answered the day before and
the day before that […].
“Who led the raid into the house?”
“What intelligence were you acting on?”
“What did you expect to find?”
The internal investigator for the Macon Police Department had the dour, lifeless
personality of a career pencil pusher. Every day, the woman showed up dressed in the same
style black skirt and white blouse, an outfit that seemed more appropriate for greeting
diners at an Olive Garden1. She nodded a lot, frowned even more as she took notes. When
Lena didn’t answer quickly, she’d check the tape recorder to make sure it was picking up the
silences.
Lena was certain the questions were designed to provoke an outburst. The first day,
she had been so numb that she’d just answered truthfully in the hope that it would soon be
over. The second and third days, she had been less forthcoming, her level of irritation rising
with each passing minute. Today, she had finally exploded, which seemed exactly what the
woman had been waiting for.
Karin Slaughter, Unseen, 2013
Questions :
1
Olive Garden is an American casual dining restaurant chain specializing in Italian-American cuisine.
33
4. Identifiez l’auxiliaire qui est contracté sous la forme ‘d dans les phrases suivantes :
Not that she’d done that much lately.
[…] answering questions she’d answered the day before and the day before
that.
she’d check the tape recorder
she’d just answered truthfully
5. Thème grammatical :
Cela avait été une semaine difficile, mais à présent elle était enfin en week-
end.
Cela faisait plusieurs jours qu’elle répondait aux mêmes questions.
Elle espérait que tout cela serait bientôt fini.
34
GRAMMAIRE
Lisez les paragraphes 48-61 de la Bescherelle puis prenez connaissance de cette synthèse en
complément.
rupture par rapport au moment présent rupture par rapport à la réalité présente
Renvoi au RÉVOLU Renvoi à l’irrél / au NON-RÉEL
Ex : I saw her yesterday. Ex : If only I saw her! (sous-entendu, but I don’t see
her)
ASPECT Ø (prétérit simple) : Le prétérit du non-réel renvoie à l’hypothétique, à
C’est la forme la plus fréquente : l’imaginaire (il indique que la relation entre sujet
L’E l’emploie pour parler d’un événement qu’il / et prédicat ( = vbe + cplmts) ne se fait pas dans la
elle considère comme complètement terminé, sans réalité mais dans l’imagination de l’E )
plus aucun rapport avec le présent, classé dans le
passé. ATTENTION : BE se conjugue différemment au
→ temps du récit par excellence prétérit du non réel et au prétérit qui renvoie au
→ employé avec des indications temporelles révolu.
exprimant une rupture avec le présent Au prétérit du non-réel : WERE à toutes les
(ex : une date, yesterday, last week, etc.) personnes.
Les autres verbes ont la même conjugaison pour
L’ E se veut factuel. Il / elle énonce des faits bruts. les deux valeurs du prétérit (renvoi au révolu et
Ce sont les événements qui sont mis en avant. Ils non-réel)
sont vus comme un point sur la ligne du temps.
Il faut savoir qu’après certains verbes et
≠ ASPECT BE + ING : C’est la perception de expressions verbales on emploie le prétérit du non
l’événement par l’E qui est mise en avant. réel (wish, imagine, would rather, it’s time, etc)
→ événement perçu à un moment de son
déroulement dans le passé. Il faut connaître les conjonctions après lesquelles
Emploi fréquent : en contraste avec un prétérit on trouve le prétérit du non réel (if, as if, as
simple. Ex: I was sleeping when you called. though, even if, even though, etc.)
L’événement décrit avec le prétérit be + ing
constitue un cadre à l’intérieur duquel se produit ATTENTION: Différence entre ‘if it stopped raining’
l’événement au prétérit simple. et ‘if it stops raining’. Avec le prétérit du non-réel,
→ on retrouve les autres valeurs de l’aspect déjà il est peu probable que l’événement se réalise ≠
vues pour le présent : avec le présent, il a autant de chances de se
- insistance, reprise pour insister réaliser que de ne pas de réaliser.
- valeur dépréciative en association avec un
adverbe de fréquence. ASPECTS : on peut employer l’aspect be + ing au
prétérit du non-réel, lorsque l’événement imaginé
est perçu à un moment de son déroulement.
Ex: I wish I were having a drink in a bar now
instead of staying home.
35
Principales traductions du prétérit en français
Remarque: le choix entre passé simple et passé composé dépend du niveau de langue du texte. En
général un récit littéraire se traduit en utilisant le passé simple plutôt que le passé composé (évitez le
présent de narration même s’il vous est présenté dans ce tableau)
L’expression USED TO
36
Prétérit / present perfect
Lisez les paragraphes 62-71 de la Bescherelle puis prenez connaissance de cette synthèse en
complément
Repérage d’un événement du passé situé dans Bilan dans le présent d’événements ou
une unité de temps en rupture avec le moment d’expériences passés. Le moment de
d’énonciation. l’événement est différent du moment
d’énonciation mais un lien est établi entre passé
→ DEUX unités de temps distinctes, il y a
et présent.
rupture entre elles deux :
→ UNE unité de temps envisagée malgré le
retour en arrière que nécessite le bilan, il n’y a
pas de rupture mais continuité.
yesterday today
Voici un exemple qui illustre bien la différence d’emploi entre prétérit et present perfect. Il est tiré
d’un film de Woody Allen (Cassandra’s Dream), dans lequel Terry et Ian, deux frères lourdement
endettés, acceptent d’assassiner un homme contre une grosse somme d’argent. Dans ce dialogue,
comment les formes verbales révèlent-elles l’état d’esprit de chacun des deux hommes ?
Terry: We’ve done something terribly wrong, I keep thinking about it.
Ian: We did something terribly wrong, that’s right, but you have to get over it.
Le past perfect
Lisez les paragraphes 72-77 de la Bescherelle puis prenez connaissance de cette synthèse en
complément.
37
commentaire (le récit, que le prétérit fait avancer, est suspendu. L’énonciateur prend du
recul par rapport aux événements rapportés)
Emploi :
en tandem avec un prétérit
ex : I had already finished my report when the manager asked me to hand it in. (antériorité du fait de
terminer le travail demandé par rapport au moment où le responsable le réclame)
ex : He failed his exam. He was badly cut up (= affecté). He had hoped to get on with his studies for
another couple of years. (Une parenthèse s’ouvre avec le past perfect, le récit stagne pour reprendre
plus loin avec un prétérit.)
ex : He failed his exam. He would have passed (pass = réussir) if he had worked harder.
(sous-entendu, but he didn’t work harder)
+ be au present perfect simple: ex: They’ve been neighbours for years now.
ex: He’s been a doctor since he got his medical degree.
+ present perfect be + ing : ex : She’s been writing letters for two hours.
ex: She’s been writing letters since one o’clock.
38
Traductions des formes verbales
NB : Légèrement adapté de The word against the word, Initiation à la version anglaise, F. Grellet.
Bien qu’il n’y ait pas, c’est évident, d’équivalence automatique entre les formes verbales anglaises et
françaises, il existe assez de ressemblances pour que le traducteur soit tenté de relâcher son
attention.
Would
Confusion entre le would équivalent du conditionnel et sa valeur de « forme fréquentative », qui se
traduit le plus souvent par un imparfait :
I could never tell him. He would scream. What shall I do?
→ Jamais je ne pourrais lui en parler. Il serait furieux …
I could never tell him. He would scream. He always did.
→ Je ne pouvais jamais lui en parler. Il était furieux …
anglais français
present simple I’ll ring you when I come back. → futur Je te téléphonerai lorsque je serai de
retour.
preterit He said he would visit them in New → conditionnel … dès qu’il aurait assez
York as soon as he had enough money. d’argent.
present perfect Come and see me when you → futur antérieur … quand vous aurez pris
have made up your mind. une décision.
pluperfect He said that he would phone us as → conditionnel passé … dès qu’il aurait reçu
soon as he had received an answer. une réponse.
ATTENTION !
C’est surtout lorsque la subordonnée est placée avant la principale que l’on voit apparaître
des erreurs de traduction :
When he returned, she was going to give him the message.
→ Lorsqu’il rentrerait, elle lui ferait la commission.
(style indirect libre, et non : Lorsqu’il rentra, elle fut sur le point de …)
Ne confondez pas le when qui introduit une subordonnée de temps et le when qui introduit
une interrogative indirecte.
Comparez :
(1) Tell me when you come. → Dites-le moi quand vous viendrez.
(2) Tell me when you will come. → Dites-moi quand vous viendrez.
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Autres cas
anglais français
À NOTER :
Attention : for peut aussi s’employer avec un prétérit. Il se traduit alors par ‘pendant’ et le prétérit
se traduit par un passé composé, un passé simple ou un imparfait (selon le contexte). Dans ce cas,
l’énonciateur indique qu’une action a duré pendant un certain temps dans le passé, mais qu’elle est à
présent terminée (il / elle ne fait aucun lien avec le présent, au contraire il / elle exprime une rupture
avec le présent)
Ex : They were neighbours for years. Ils ont été voisins pendant des années.
She wrote letters for two hours. Elle écrivit des lettres pendant deux heures.
40
TEXTE N°4
When I had replaced the battery I went into the drawing room, but Fred had gone upstairs to
read in bed. I knew that was what she was doing even though she hadn’t said so, in the way married
couples know each other’s habitual intentions without needing to be informed, which is particularly
useful if you happen to be deaf; in fact if she had informed me verbally of her intention I would have
been more likely to get it wrong. I didn’t want to join her because I can’t read in bed for more than
five minutes without falling asleep, and it was too early for that, I would only wake up in the small
hours and lie there tossing and turning, not wanting to get up in the cold dark but unable to drop off
again.
I thought about watching the News at Ten but the news is so depressing these days – bombings,
murders, atrocities, famines, epidemics, global warming – that one shrinks from it late at night; let it
wait, you feel, till the next day’s newspaper and the cooler medium of print. So I came back into the
study and checked my email – ‘No New Messages’; and then I decided to write an account of my
conversation, or rather non-conversation, with the woman at the ARC private view2, which in
retrospect seemed rather amusing, though stressful at the time. First I did it in the usual journal
style, then I rewrote it in the third person, present tense, the kind of exercise I used to give students
in my stylistics seminar. First person into third person, past tense into present tense, or vice versa.
What difference does it make to the effect? Is one method more appropriate to the original
experience than another, or does any method interpret rather than represent experience? Discuss.
Questions :
1. Transposez au discours indirect :
a. “Have you replaced the battery?” she asked.
b. “I met a friend of my wife’s at the gallery yesterday”, he said.
c. “Do you want me to rephrase the question?” he asked.
2. Identifiez les formes verbales et justifiez leur emploi dans les énoncés suivants :
a. When I had replaced the battery I went into the drawing room, but Fred had gone upstairs
to read in bed.
b. I knew that was what she was doing even though she hadn’t said so
3. Traduisez en anglais : « Il lui a demandé de répéter sa phrase, car il avait mal entendu. »
2
Private view = exposition privée, sur invitation. ARC est le nom d’une galerie d’art.
41
GRAMMAIRE
Le discours rapporté au style indirect (verbe introductif au prétérit)
Lisez les paragraphes 445-455 dans la Bescherelle puis cette synthèse qui vient en complément.
42
2) Must (à l’origine un passé) reste identique dans le passage au discours indirect. Il peut toutefois être
rendu par had to, si le rapporteur infléchit son sens vers celui de contraintes extérieures.
Ex : “They must go”, she said. → She said that they must go / they had to go.
3) Pas de changements de temps dans les exemples suivants :
Ex : “I would have come if I had known,” she said. → She said she would have come if she had known.
Ex : “I couldn’t have done any better, I’m afraid,” she explained in tears. → She explained in tears that she
couldn’t have done any better and that she was sorry for it.
4) Le discours indirect libre est à la jonction entre disc direct et indirect : technique de narration où les
pensées / paroles d’un personnage font corps avec le récit. Le disc indirect libre a certaines
caractéristiques du
Discours direct : pas de verbe introductif le plus souvent, mêmes structures interrogatives et
marqueurs qu’au discours direct.
Discours indirect : pas de guillemets, mêmes changements (par rapport au disc direct) de formes
verbales et de pronoms personnels qu’au discours indirect.
(synthèse établie d’après F. Trichet, Grammaire anglaise pour non-spécialistes. Ophrys)
ATTENTION:
TO TELL peut signifier:
- ordonner: la proposition infinitive est obligatoire. He told me to go : Il m'a dit (ordonné) de partir.
- informer: on utilise une subordonnée en THAT. He told me that it was too late : ll m'a dit (informé)
qu'il était trop tard.
43
TEXTE N°5
The traffic in Edinburgh was indeed a nightmare. Temporary lights, road closures,
diversions. Long tailbacks everywhere. All of it to accommodate the construction of a single
tramline between airport and city centre. While stationary, he checked his phone for
messages, unsurprised to find there were none. No urgent cases required his attention: he
worked with the long dead, murder victims forgotten by the world at large. There were
eleven investigations on the books of the Serious Crime Review Unit. They went as far back
as 1966, the most recent dating from 2002. Where there were graves to visit, Rebus had
visited them. Families and friends still left flowers at a few, and the names on any cards had
been jotted into his notebook and added to the file – to what end he wasn’t entirely sure.
When he turned on the car’s CD player, Jackie Leven’s voice – deep and visceral – emerged
from the speakers. He was singing about standing in another man’s grave. Rebus’s eyes
narrowed. […] He reached over to the passenger seat and managed to wrest the lyric booklet
from its case. The track was called ‘Another Man’s Rain’. […]
‘Time to get your ears checked,’ Rebus muttered to himself. […]
The horn was sounding from the car behind. Its driver was in a hurry. He had
meetings waiting for him, important people he was letting down. The world would crash and
burn if this traffic didn’t start moving. Rebus wondered how many hours of his own life he
had wasted like this. […] When his phone pinged with a message, he saw it was from his
boss. […]
Rebus glanced at his watch. It was five minutes past the hour. Twenty more minutes
would see him at the office, more or less. In days gone by, he might have had a siren and
flashing light. But these days he didn’t have a proper warrant card, because he wasn’t a cop.
He was a retired cop.
Questions :
44
The horn was sounding from the car behind.
Rebus wondered how many hours of his own life he had wasted like this.
4. Relevez les occurrences de WOULD dans le texte. À quelle notion temporelle WOULD
renvoie-t-il ici ?
6. Traduisez en anglais :
On lui avait dit de se dépêcher mais il y avait tellement de circulation qu’il ne
voyait pas comment il réussirait à arriver à l’heure.
Je ne sais pas ce que je ferais dans un cas similaire.
Je ne sais pas ce que je ferai quand je serai à la retraite.
Il faut que tu fasses vérifier ton audition.
45
GRAMMAIRE
Le passif
Lisez les paragraphes 78-83 dans la Bescherelle puis cette synthèse (tirée de The word against the
word, Initiation à la version anglaise, F. Grellet) qui vient en complément.
Le passif, beaucoup plus courant en anglais qu’en français, pose des problèmes de traduction plus
que de compréhension. Il faut cependant s’assurer que l’on a bien reconnu des formes passives qui
n’ont pas d’équivalent en français.
This business will be taken care of. → On s’occupera de cette affaire.
La préposition to apparaît au passif là où le verbe à l’actif est suivi de l’infinitif simple (sauf pour
let, voir ci-dessous). Cela peut parfois prêter à confusion :
She was made to sit down. → On la fit s’asseoir.
(et non : Elle était faite pour s’asseoir).
Le verbe to let est le seul qui au passif soit suivi d’un infinitif sans to :
They let his hair grow. = His hair was let grow.
Dans le cas, mentionné plus haut, d’ellipse de be, les phrases peuvent poser des problèmes de
compréhension :
But the chance, let slide out of cowardice, was gone forever.
→ Mais l’occasion, qu’il avait laissé passer par lâcheté, était à tout jamais perdue.
Enfin, attention aux confusions entre le verbe au passif et be + participe passé à valeur adjectivale.
Comparez :
(1) It was frozen. → On le gela. (2) He was frozen. → Il était gelé.
46
Le passif est beaucoup moins courant en français qu’en anglais. C’est en partie parce que le français a
tendance à mentionner le thème (c’est-à-dire ce dont on parle, ce qui est déjà connu) avant le
propos (l’élément nouveau, l’information apportée par la phrase). C’est la démarche inverse que l’on
préfère en anglais.
PROPOS
Il semble que l’on ait demandé une enquête.
Puisque la fréquence d’emploi n’est pas la même dans les deux langues, il faut analyser la valeur du
passif dans son contexte anglais et décider quelle structure permettra le mieux de rendre son sens
dans la phrase.
Utilisation de « on » :
He was believed drowned. → On le crut noyé.
47
TEXTE N°6
One of the things I wanted badly to know was where babies came from, but this was something that
no one seemed to be able to explain to me. When I asked Mother she got upset and talked about
birds and flowers, and I decided that if she had ever known she must have forgotten it and was
ashamed to say so. Miss Cooney only smiled wistfully when I asked her and said, ‘You’ll know all
about it soon enough, child.’
‘But, Miss Cooney,’ I said with great dignity, ‘I have to know now. It’s for my work, you see.’
‘Keep your innocence while you can, child’, she said in the same tone. ‘Soon enough the world will
rob you of it, and once ’tis gone, ’tis gone for ever. ’
But whatever the world wanted to rob me of, it was welcome to it from my point of view, if only I
could get a few facts to work on. I appealed to Father and he told me that babies were dropped out
of aeroplanes and if you caught one you could keep it. (...) Afterwards, Mother took me aside again
and explained that he was only joking. I went quite dotty with rage and told her that one of these
days he would go too far with all his jokes.
All the same, it was a great worry to Mother. It wasn’t every mother who had a genius for a son, and
she dreaded that she might be wronging me. She suggested timidly to Father that he should tell me
something about it (...).
Questions :
48
GRAMMAIRE
Lisez les paragraphes 101-143 dans la Bescherelle puis cette synthèse en deux parties qui vient en
complément.
Modalité / modalisation / modal : tous ces termes grammaticaux évoquent l’idée de manière
(que l’on retrouve dans le mot ‘mode’). Avec un modal ou un procédé de modalisation,
l’énonciateur (E) exprime la manière dont il / elle appréhende la relation prédicative (relation en
le sujet et le prédicat (= verbe + cplts), notée S/P). Il / elle manifeste une attitude / une prise de
position vis-à-vis de S/P. Les modaux ne sont pas les seuls outils dont l’E dispose pour faire cela.
RQ : en grammaire française, les modes sont l’indicatif, le subjonctif, le conditionnel et
l’impératif. Il expriment aussi une manière d’appréhender S/ P mais il faut bien différencier les
modes du français et les modaux anglais.
Modal = auxiliaire de modalité : il est important de bien se souvenir de cette façon plus longue
de désigner les modaux, car elle est aussi plus précise et signale bien que les modaux ont une
nature particulière qui est très différente des verbes lexicaux habituels. Ce sont des auxiliaires,
c’est-à-dire qu’ils fonctionnent toujours en association avec un verbe. Même comparés aux
autres auxiliaires (be-have-do), ils ont des particularités bien à eux.
Qui sont-ils ? Les modaux sont au nombre de 9, si on compte les formes au prétérit : MAY et
MIGHT ; CAN et COULD ; SHALL et SHOULD ; WILL et WOULD ; et enfin MUST qui n’a pas de
prétérit.
49
1. épistémique / non-épistémique
Le terme ‘épistémique’ a été forgé à partir d’une racine grecque qui signifie ‘science’, d’où l’idée de
‘savoir, connaissance’ évoquée par le terme. Il est très utile pour comprendre les emplois des
modaux. En effet, chaque modal a des emplois épistémiques et des emplois non-épistémiques, c’est
donc un bon outil de classement.
Les emplois épistémiques : lorsque l’E , en fonction d’un raisonnement effectué à partir de ce qu’il
connaît, déduit la probabilité (plus ou moins forte) d’existence d’une relation Sujet / Prédicat. On voit
pourquoi on utilise le terme ‘épistémique’ pour caractériser cet emploi : l’E s’appuie sur sa
connaissance de certains faits, son savoir pour exprimer un jugement sur les chances de réalisation
de S/P.
Si on veut exprimer la même idée sans utiliser un modal, on dira, en fonction du contexte :
It is possible that S/P
It is probable that S/P
It is certain that S/P
S/P is likely to be true
S/P is necessarily true
On peut symboliser l’emploi épistémique des modaux ainsi : S / P < énonciateur ( = les chances de
réalisation de S /P sont évaluées par l’énonciateur)
Les emplois non-épistémiques : l’E s’intéresse au sujet grammatical, à ses capacités par exemple, ou
encore l’E impose une contrainte au sujet grammatical ou au contraire lui octroie une autorisation.
Si on veut exprimer la même idée sans utiliser un modal, on dira par exemple, en fonction du
contexte :
S is able to P
S has to P
S is allowed to P
On distingue deux emplois non-épistémiques :
S → P (P dépend de S : la réalisation du prédicat dépend d’une capacité ou d’une propriété du sujet
grammatical)
→ S (la réalisation du prédicat par le sujet grammatical est tributaire d’une contrainte ou d’une
pression exercée sur ce dernier)
50
4. Les modaux en tableaux
Nous avons choisi une présentation différente des synthèses très claires que vous avez à votre
disposition dans la Bescherelle afin de vous proposer un éclairage un peu différent qui sera pour
vous, nous l’espérons, une aide supplémentaire pour mieux vous repérer dans la jungle des emplois…
MUST
ATT !!!
- have to au présent a une nuance de sens différente
de must : avec have to, l’obligation est montrée
comme une contrainte extérieure alors qu’avec must,
la contrainte vient de l’ E ou au moins est soutenue,
endossée par l’ E .
ex : He must work harder. (sous-entendu ‘Je le veux’,
‘Je pense que c’est nécessaire)
≠ He has to work harder (‘C’est comme ça’)
51
MAY
Dans ses deux emplois, épistémique et non-épistémique, may signale souvent qu’il n’y a pas de
compatibilité évidente entre le sujet et le prédicat (on peut parler de non-congruence) : S/ P est
problématique, ne va pas de soi, ‘ne coule pas de source’. C’est pourquoi on emploie may
épistémique lorsque l’on n’est pas sûr de la réalisation de S/ P : cette relation ne paraît pas aller de
soi, être naturelle. De même quand on utilise may pour donner une permission, on considère aussi
que la relation S/P ne va pas de soi (on sous-entend : c’est peut-être inattendu, mais je t’autorise à
faire S/P). Cela a pour effet de mettre en valeur le pouvoir de l’E. C’est pourquoi may permet de faire
une demande polie (on montre qu’on s’attend autant à une réponse positive que négative).
52
MIGHT
Dans ses deux emplois, épistémique et non-épistémique, might est un prétérit de l’irréel : il ne
renvoie pas au révolu mais sert à atténuer le sens de may : en fonctionnement épistémique, il signale
une incertitude encore plus grande, en fonctionnement non-épistémique, il exprime une suggestion
plutôt qu’une autorisation (la position d’autorité de l’E mise en valeur par may est ici atténuée)
53
TEXTE N°7
That day. Hallowe’en, 1948. Her mother had wanted her to stay home from school
but no, she’d insisted upon going to school as usual.
She was twelve, in seventh grade. She knew, at the school, that some of her
classmates would know about the desecration to the cemetery, they would know about the
swastikas. She didn’t want to think that some of her classmates, in the company of their
older brothers, might have been involved in the vandalism. […]
In town, among children at Rebecca’s school, there was always excitement about
Hallowe’en. Wearing masks and costumes, […] going door to door in the darkness calling out
Trick or treat! There was something thrilling about it, Rebecca thought. Hiding behind a
mask, wearing a costume. Beginning in first grade she’d begged to be allowed to go out on
Hallowe’en night, but Jacob Schwart would not allow it, of course. Not his sons, and certainly
not his daughter. Hallowe’en was a pagan custom, Pa said, demeaning and dangerous. Next
thing to begging! And what if, Pa said with a sly smile, some individual fed up with kids
coming to his door and annoying him decided to put rat poison in the candy treats?
Rebecca had laughed. “Oh, Pa! Why’d anybody do such a mean thing?” and Pa said,
cocking his head at her as if he meant to impart a bit of wisdom to a naive little girl,
“Because there is meanness in the world. And we are in the world.”
There had been Devil’s Night mischief in Millburn, Rebecca saw as she walked to
school. Toilet paper tossed up into tree limbs, pumpkins smashed on the front steps of
houses, battered mailboxes, soaped and waxed windows. It made Rebecca nervous to see
the Devil’s Night mischief in the unsparing light of morning.
Questions :
1. Identifiez l’auxiliaire qui est contracté sous la forme ‘d dans les phrases suivantes et
justifiez l’emploi de la forme verbale :
She’d insisted upon going to school as usual.
Why’d anybody do such a mean thing?
54
And what if, Pa said with a sly smile, some individual fed up with kids coming
to his door and annoying him decided to put rat poison in the candy treats?
There had been Devil’s Night mischief in Millburn, Rebecca saw as she walked
to school.
4. Mettez au passif :
What if some individual put rat poison in the candy treats?
Some people had desecrated the cemetery.
Her father told her Hallowe’en was a pagan custom.
People gave us a lot of candy.
“Why’d anybody do such a mean thing?”
5. Mettez à l’actif :
Pumpkins had been smashed on the front steps of houses.
She was never allowed to go out on Hallowe’en night.
7. Traduisez en anglais :
Tu devrais rester à la maison aujourd’hui. Il est peut-être dangereux de sortir.
Il se pourrait que ce garçon ait participé à la profanation du cimetière.
On ne m’a pas raconté cette histoire avant une date récente.
GRAMMAIRE
Lisez les paragraphes 101-143 dans la Bescherelle puis cette synthèse en deux parties qui vient en
complément.
PARTIE II : CAN, COULD, WILL, WOULD, SHALL, SHOULD, traduction des modaux
55
CAN
EMPLOI ÉPISTÉMIQUE (S/P < E) EMPLOIS NON-ÉPISTÉMIQUES : (S → et →S)
ATT !!! Uniquement à la forme négative ATT !!! Dans son fonctionnement non-épistémique, can
(cannot /can’t) ou interrogative. n’est jamais suivi de be+ ing
Avec can’t, l’E déclare la relation Sujet/Prédicat
S→
impossible. L’E utilise can pour exprimer une capacité ou une propriété
Avec can dans une phrase interrogative, la du sujet grammatical (can’t sert à nier une capacité ou une
question porte sur la déduction : est-ce que propriété)
cette déduction est correcte ? Ex : Come on, you can do it! (tu as les capacités pour le
faire)
Ex : He can’t be 18. He’s at least 20 or 23. Ex : I can’t do this exercise, it’s too difficult. (je ne suis pas
capable de le faire)
Ex : She can’t be sleeping at this time of day!
Ex : Smoking can damage your health. (Le fait de fumer a la
Ex : Can this be true? (d’après ce que je propriété de nuire à la santé)
connais, je déduis que this / be true est vrai,
mais je demande si cette deduction est Remplaçants
correcte) Les remplaçants suivants ne peuvent pas être utilisés pour
exprimer l’idée d’une propriété, ils expriment seulement la
capacité.
-be able to (ex : You will be able to walk again in a few
Remplaçants days.)
- It is impossible that ... - be unable to (ex: If you hadn’t been here to support me, I
- Is it possible that … ? would have been unable to succeed.)
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La différence entre can et may non-épistémiques (soulignée dans la dernière remarque ↑) vient du fait qu’au
contraire de may, l’emploi de can signale souvent que le sujet et le prédicat sont considérés comme
compatibles (on parle alors de congruence). La relation entre le sujet et le prédicat est pensée comme évidente,
naturelle. C’est pourquoi une demande de permission avec can est moins polie qu’avec may (on n’envisage pas
vraiment qu’elle puisse être refusée car S/P paraît aller de soi). De la même façon, accorder une permission avec
can, c’est suggérer que cette autorisation est évidente, et ainsi moins souligner sa propre autorité.
COULD
EMPLOI ÉPISTÉMIQUE (S/P < E) EMPLOIS NON-ÉPISTÉMIQUES (S → et →S)
Avec could l’E déclare que la relation ATT !!! Dans son fonctionnement non-épistémique,
Sujet/Prédicat est imaginable, envisageable, could n’est jamais suivi de be+ ing
mais ne se prononce pas catégoriquement.
Avec couldn’t l’E déclare que la relation S→
Sujet/Prédicat est difficilement imaginable. Prétérit renvoyant au révolu
(atténuation de can’t) L’E utilise could pour exprimer une capacité du
sujet grammatical appartenant au révolu (couldn’t
Ex : He could be 18. sert à nier une capacité appartenant au révolu)
Ex : She could be sleeping.
It couldn’t be true. Ex : A long time ago, I could play the piano. (le plus
souvent capacité générale par opposition à was /
were able to : occasion particulière)
Remplaçants Ex : She said she couldn’t speak a word of German.
- de could (disc indirect)
I guess that … / I suppose that …
- de couldn’t Prétérit renvoyant à l’irréel
I don’t think that … L’E utilise could pour exprimer une capacité du
sujet grammatical appartenant à l’irréel (couldn’t
Renvoi au révolu : could + have + pp sert à nier une capacité appartenant à l’irréel)
La déduction est faite au moment de → atténuation de l’idée de capacité de can
l’énonciation (le présent) à propos d’un fait Ex : You could stay here and wait for her.
révolu. (suggestion)
Ex : I could have forgotten to take it. Ex : Could you pass me the salt, please. (demande
(il est envisageable que ce fait se soit réalisé polie)
dans le révolu) Ex : You could have told me. (reproche)
(≈ I guess that I forgot to take it.) → capacité fictive, imaginée (dans les phrases avec
She could have been sleeping. if ou avec wish, par ex.) (cf le conditionnel en frçais)
(≈ I suppose that she was sleeping.) Ex : I couldn’t tell him even if he asked me.
It couldn’t have been true. Ex : I would help if I could.
(≈ I don’t think it was true.) Ex : I wish I could see him.
Ex : I could have told him if he had asked me.
→S
Could s’emploie à la forme interrogative pour une
demande timide de permission (prétérit de l’irréel :
atténuation de can)
Ex : ‘Could I borrow your car?’
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58
WILL
EMPLOI ÉPISTÉMIQUE (S/P < E) EMPLOI NON-ÉPISTÉMIQUE (S →)
L’E déclare la relation Sujet/Prédicat probable Avec will l’E décrit une propriété du sujet
selon une déduction raisonnable : il /elle se réfère grammatical. Trois interprétations :
à ce qu’il /elle sait des habitudes du sujet - caractéristique du sujet
grammatical ou à une série d’observations Ex : Oil will float on water.
antérieures) - habitude
Différence avec must : avec must, l’E s’appuie sur Ex : He will just sit in that chair and read for hours.
des indices précis pour aboutir à sa déduction. - volonté / refus du sujet
Ex : He won’t talk to me. (il refuse de …)
Ex : ‘There’s someone knocking on the door’ ‘That Ex : Will you have some tea? (Voulez-vous …)
will be the milkman.’ (à cette heure-ci c’est
d’habitude le laitier)
Remplaçants
Ex : My husband hasn’t arrived yet. He will have
- be used to +V-ing : He will just sit in that chair ≈
been kept by his colleagues. (en principe mon
mari a dû être retenu par des collègues)
He is used to sitting in that chair.(habitude)
- want to / refuse to : It’s the first time he has
Remplaçants refused to talk to me (volonté / refus du sujet)
- It is probable / likely that … (ex : It is likely that
he couldn’t see her) Renvoi au révolu : would
- probably (ex: He probably couldn’t see her.) Mêmes emplois transposés dans un contexte passé
(voir tableau sur WOULD)
Renvoi au révolu : will + have + pp
La déduction est faite au moment de
l’énonciation (le présent) à propos d’un fait Dans son emploi non-épistémique, will sert aussi
révolu. souvent à renvoyer à l’avenir, avec une nuance +/-
Ex : He will have forgotten to take it. forte de volonté de la part du sujet grammatical.
(il est probable que ce fait se soit réalisé dans le Ex : I will do it tomorrow (forme pleine, non
révolu) contractée)
(≈ He probably forgot to take it.)
Voir §84-90 dans la Bescherelle pour plus de
RQ : emploi à la forme affirmative seulement. précisions sur le renvoi à l’avenir.
Dans son emploi épistémique, will sert aussi
RQ : on retrouve souvent la suggestion de la
souvent à renvoyer à l’avenir :
volonté du sujet grammatical dans les emplois de
Ex : The sun will rise in a few minutes
will non-épistémique. Il vient en effet du vieil
It won’t rain tomorrow.
L’E utilise ses connaissances pour déduire une anglais willan qui signifie ‘vouloir’. On retrouve ce
prédiction (sans aucune autre nuance de sens). sens dans le nom ‘will’= la volonté et dans le verbe
‘to will’(assez peu employé) = vouloir (ex : they are
Voir §84-90 dans la Bescherelle pour plus de willing to find an agreement = Ils sont disposés à
précisions sur le renvoi à l’avenir. ...).
Le renvoi à l’avenir peut donc relever d’un emploi épistémique ou non-épistémique de will, selon le
dosage entre volonté et prédiction. Ce sont davantage des ‘tendances’ que des emplois clairement
différenciés et c’est le contexte qui permet d’interpréter la dose de ‘volonté du sujet’ ou ‘prédiction que
met l’E dans will. Lorsque seule la projection dans l’avenir intéresse l’E , il / elle préfère la forme
contractée ’ll. C’est seulement dans son emploi épistémique que will peut-être suivi de be + V-ing (on a vu
que c’est le cas pour les autres modaux). Il n’y a donc aucune nuance de volonté du sujet dans des
énoncés comme : ‘This time tomorrow I’ll be sunbathing on the beach.’, ou encore ‘Will you be working
tomorrow ?’ Ce sont de simples prédictions alors que ‘Will you go to work tomorrow?’ suggère une
intention de la part de you.
59
WOULD
EMPLOI ÉPISTÉMIQUE (S/P < E) EMPLOI NON-ÉPISTÉMIQUE (S →)
ATT !!! Dans son fonctionnement non-épistémique,
PAS D’EMPLOI ÉPISTÉMIQUE would n’est jamais suivi de be+ ing
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SHALL
Le renvoi à l’avenir peut donc relever d’un emploi épistémique ou non-épistémique de shall [comme
cela se passait pour will], selon le dosage entre prédiction et détermination.
Shall, au contraire de will, exprime souvent une relation de non compatibilité / non congruence entre
le sujet et le prédicat. Avec will, on indique que l’on s’attend naturellement à ce que la relation S/P se
réalise (compatibilité) alors qu’avec shall on signale que celle-ci n’est pas évidente ou est inattendue
(d’où la nuance de détermination possible dans le renvoi à l’avenir : S/P ne va pas de soi, vous ne
vous y attendez pas ou vous vous y opposez, mais je suis déterminé à ce que S/P se réalise)
Notez que l’emploi de ’ll a pour conséquence de neutraliser ces différences entre shall et will ainsi
que les valeurs associées comme la détermination ou la volonté pour n’exprimer que le point
commun entre shall et will, c-à-d la projection dans l’avenir, la simple prédiction.
61
SHOULD
Should est un prétérit de l’irréel : il ne renvoie pas au révolu mais sert à atténuer le sens de shall : en
fonctionnement épistémique, il signale une moins grande certitude que shall (qui exprime une
conviction vis-à-vis la réalisation future de S/P), en fonctionnement non-épistémique, il exprime une
obligation atténuée ou un conseil plutôt qu’une obligation ‘brutale’ (comme avec shall, la relation
S/P est problématique, ne va pas de soi, mais should exerce une pression plus légère sur le sujet
grammatical).
Le statut de prétérit de l’irréel de should explique qu’on le rencontre aussi dans les contextes
hypothétiques ou conditionnels (peut remplacer would en anglais britannique avec I et we). On peut
aussi trouver should (à ttes les pers.) après if ou en début de proposition pour poser une condition.
Should peut enfin être employé après un certain nombre d’expressions ou de verbes comme ‘in case’,
‘for fear that’, ‘suggest’ etc. (il faut les connaître voir Besch § 121-124).
62
Pour bien traduire les modaux :
(NB : les pourcentages ne vous sont donnés que pour situer les modaux les uns par rapport aux autres sur cette
échelle : ils ne correspondent à aucun calcul et donnent juste un ordre de grandeur )
Sachez associer rapidement les idées d’obligation, conseil, interdiction, reproche, permission,
absence d’obligation d’une part, capacité et propriété d’autre part avec les modaux ou les
expressions de la modalité adéquats.
Avant de traduire, analysez le modal : qui parle ? de quoi ? à qui ? dans quel but ? emploi
épistémique ou non ? Quelle est la valeur du prétérit : renvoi au révolu ? renvoi à l’irréel ?
prétérit de concordance des temps au style indirect ? (dans ce dernier cas essayer de voir quel
est l’énoncé au style direct)
Pensez à employer des expressions impersonnelles comme ‘il faut que…’, ‘il se peut que …’, ‘il se
pourrait (bien) que …’, ‘il est impossible que …’, ‘il m’est possible / impossible de…’ de manière
pertinente (et non systématique)
Ex : I can’t help you. Il m’est impossible / Je ne peux pas vous aider.
Ex : This can’t have happened. Il est impossible que cela se soit produit / Cela n’a pas pu se produire
(ce n’est pas possible)
Ex : I must go to the doctor’s tomorrow. Il faut que j’aille chez le médecin demain.
Ex : She might have told her a lie. Il se pourrait qu’elle lui ait dit un mensonge.
Mais She must have told her a lie. Elle a dû lui dire un mensonge / Elle doit lui avoir dit …
She must be lying. Elle doit (être en train de) mentir.
Pensez aussi aux adverbes : peut-être, probablement, certainement, sans doute etc …
Ex : She must be sleeping. Elle est sûrement en train de dormir.
Attention à la traduction des formes modal + have + pp : évitez le calque, souvent disgracieux.
Ex : She may have arrived at 10. Elle peut être arrivée à 10h Elle est peut-être arrivée à 10 h. / Il se
peut qu’elle soit arrivée à 10h.
Ex : She could have bought the two dresses, but she preferred to buy only one. Elle pourrait avoir
acheté les deux robes mais elle a préféré n’en acheter qu’une. Elle aurait pu acheter les deux robes
mais elle a préféré n’en acheter qu’une. / Il lui aurait été possible d’acheter les deux robes, etc.
Mais He must have lost his way. Il a dû se tromper / Il doit s’être trompé de chemin.
63
VIII. Annexe : sujets d’examens des années précédentes
64
QUESTIONS (10 pts) :
1. Identifiez la forme verbale et justifiez son emploi dans les phrases suivantes (2pts)
- I’m running late for work.
- the man she’s been having sex with all afternoon
65
UNIVERSITÉ DE ROUEN LAN191 – ANGLAIS
Département d’études anglophones Session de janvier 2013
EXAMEN
Durée : 2 heures
Dictionnaire unilingue autorisé
Well, a long time ago, when I was a kid, Christie used to tell me all sorts of stories. Christie
Logan, he was a strange man, I guess. Not a big man – rather slight, really […]. He used to wear the
same old overalls, always, and that embarrassed me and I used to think he stank of garbage, but now
I’m not sure he did and I wonder why I thought it mattered, anyway. When he told me the tales about
Piper Gunn, at first I used to believe every word. Then later I didn’t believe a word of them, and
thought he’d made them up […].
But later still, I realized they’d been taken from things that happened, and who’s to know
what really happened? So I started believing in them again, in a different way. Now, when Christie
told a tale, then, his voice would become different from the ordinary. […] He had very blue eyes,
Christie did, in those days, and when he was telling a tale, his eyes would be like the blue lightning
and you would forget his small stature, for at those times he would seem a giant of a man. And I’ve
told you the tale of Piper Gunn – well, now, when Christie told that first tale, […] he’d say that Piper
Gunn was a great tall man with a voice like the drums, and a voice like a child, […] and the strength
of conviction.
Margaret Laurence, The Diviners, 1974.
1. Repérez un verbe au present perfect et justifiez l’emploi de cette forme verbale (1).
6. Traduisez (3) :
a) Je l’écoute depuis plusieurs minutes mais je ne crois pas son histoire.
b) Elle venait juste d’arriver chez elle lorsqu’elle entendit le téléphone sonner.
c) Pendant de nombreuses années, j’ai pensé qu’il mentait.
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UNIVERSITÉ DE ROUEN LAN191 – ANGLAIS
Département d’études anglophones Session de janvier 2012
EXAMEN
Durée : 2 heures
Dictionnaire unilingue autorisé
2. Repérez un verbe au past perfect dans le texte et justifiez l’emploi de cette forme (1).
3. Mettez au discours indirect : (2) She said: “Pat often leaves his chair, goes to the other children and
chats with them”.
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UNIVERSITÉ DE ROUEN LAN191 – ANGLAIS
Département d’anglais Session de janvier 2011
EXAMEN
Durée : 2 heures
It was the strangest murder trial I ever attended. They named it the Peckham murder in the
headlines, though Northwood Street, where the old woman was found battered to death, was not strictly
speaking in Peckham. […]
[The one in the dock3] was a heavy stout man with bulging bloodshot eyes. All his muscles
seemed to be in his thighs. Yes, an ugly customer, one you wouldn’t forget in a hurry and that was an
important point because the Crown4 proposed to call four witnesses who hadn’t forgotten him, who had
seen him hurrying away from the little red villa in Northwood Street. The clock had just struck two in the
morning.
Mrs Salmon in 15 Northwood Street had been unable to sleep; she heard a door click shut and
thought it was her own gate. So she went to the window and saw Adams (that was his name) on the steps
of Mrs Parker’s house. He had just come out and he was wearing gloves. He had a hammer in his hand
and she saw him drop it into the laurel bushes by the front gate. But before he moved away, he had
looked up – at her window. The fatal instinct that tells a man when he is watched exposed him in the light
of a street-lamp to her gaze […].
The Case for the Defence, Graham Greene (1939)
7. Repérez un past perfect dans le texte et justifiez l’emploi de cette forme verbale (1).
3
the dock = (ici) le box des accusés
4 The Crown = la Couronne, c’est-à-dire ici le ministère public ou l'accusation.
68
UNIVERSITÉ DE ROUEN LAN191 – ANGLAIS
Département d’anglais Session de janvier 2010
EXAMEN
Durée : 2 heures
Dictionnaire unilingue autorisé
I got up and went down the hall and looked through the peephole. I then quickly came back
to the dining room and got a tablecloth from the cabinet against the wall. The tablecloth had never
been used. It had been bought by my ex-wife […]. I no longer had the wife but now the tablecloth
would come in handy. There was another knock on the door. Louder this time. I quickly finished
covering the photos and documents and went back to the door.
Kiz Rider had her back to me and was looking out at the street when I opened the door.
‘Kiz, sorry. I was on the back deck and didn’t hear the first knock. Come on in’.
She walked past me and down the short hallway toward the living and dining room areas. She
probably saw that the sliding door to the deck was closed.
‘Then how did you know there was a first knock?’ she asked as she went by.
‘I, uh, just thought that the knock I heard was so loud it must’ve meant that −’
‘Okay, okay, Harry, I got it’.
I hadn’t seen her in almost eight months. Since my retirement party, which she had organized
and held at Musso’s, renting out the whole bar and inviting everybody from Hollywood Division.
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UNIVERSITÉ DE ROUEN LAN191 – Lettres Modernes (anglais)
Département d’anglais Session de janvier 2009
EXAMEN
Durée : 2 heures
Dictionnaire unilingue autorisé
19 January was Eunice’s forty-eighth birthday. She noted its occurrence but she told no one,
not even Joan. It was years since anyone had sent her a card or given her a present on that day.
She was alone in the house. At eleven the phone rang. Eunice didn’t like answering the
phone, she wasn’t used to it and it alarmed her. After wondering whether it might not be better to
ignore it, she picked up the receiver reluctantly and said hello.
The call was from George. Tin Box Coverdale had recently changed their public-relations
consultants, and a director of the new company was coming to lunch (…). George had prepared a
short history of the firm which had been established by his grandfather – and had left his notes at
home.
He had a cold and his voice was thick and hoarse. “The papers I want you to find are in the
writing desk (…), Miss Parchman. I’m not sure where (…).”
Eunice said nothing.
“Now I’d appreciate it if you’d hunt them out.” George let out an explosive sneeze. “I beg
your pardon. Where was I? Oh, yes. A driver from here is already on his way, and I want you to put
the papers into a large envelope and give them to him when he comes.
3. Relevez un verbe au past perfect et expliquez l’emploi de cette forme verbale. (1)
70