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EXPRESSIONS TECHNIQUES
Balancement : opération qui a pour but dans un escalier à quartier tournant d’élargir ou de
diminuer progressivement le collet des marches.
Echappée : Hauteur utile, pour passer debout dans l’escalier, prise à l’aplomb de l’arête inférieure
de l’enchevêtrure au giron de la marche correspondante. Minimum 1,80 m.
Etendue : Longueur totale d’un escalier suivant le rampant prise sur la ligne de foulée. Ne pas
confondre avec l’encombrement.
Giron : Ligne fictive passant au milieu de l’emmarchement quand il est inférieur à 1m (à 0,50 m du
limon quand l’emmarchement est supérieur à 1m).
Rampe ou garde corps : Composé de l’ensemble comprenant les montants, les lisses et la main
courante.
Révolution : Retour sur elle-même d’une volée dont la marche palière revient à l’aplomb de la
marche de départ.
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ECHAPPEE
LISSE
MAIN
COURANTE
MONTANT
GIRON : g
LIMON
HAUTEUR DE MARCHE : h
MARCHE
EMMARCHEMENT
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MESURES D’UN ESCALIER
Fonction : Un escalier est une suite de degrés (marches) permettant d’accéder aux différents
étages, dont l’agencement correspond au pas normal d’une personne.
Règles fondamentales :
a) Hauteur des marches : La hauteur normale des marches varie de 160 à 180 mm, cette hauteur est
prise du dessus de la marche au-dessus de la suivante. La hauteur des marches qui doit être
régulière dans une même volée peut descendre à 150 mm pour un escalier d’honneur, et monter à
200 mm pour un escalier de cave.
c) Giron : C’est la largeur (moyenne) des marches prise sur la ligne de foulée en plan. Tous les
girons dans un escalier doivent être égaux, et dans tous les cas il faut éviter de descendre la
longueur du giron en dessous de 230 mm.
d) Proportion des marches : Dans un escalier bien établi la longueur des girons des marches n’est
pas arbitraire, mais elle est en rapport avec la hauteur des marches.
On peut donc, connaissant la hauteur des marches, déterminer la longueur du giron, mais en se
rapprochant le plus possible de l’une des relations suivantes :
Quel que soit le type de l'escalier, la condition d'un bon tracé, est de relever exactement, dans la
cage, les dimensions de son emplacement.
a)La hauteur d'étage : elle sera prise à l'aplomb du point d'arrivée, et s'il y a lieu diminuée ou
augmentée suivant le faux niveau du sol. Vérifier le niveau de ce dernier.
Le point d'arrivée est donné par le dessus du revêtement de l'étage et la face avant de la trémie.
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Le point de départ est donné soit :
par la longueur de reculement de l'escalier, en se rapprochant le plus possible de l'une des relations.
2) la largeur de la cage
3) puis une diagonale ou angle : permet de parer au faux équerrage de la cage (ou relever
exactement l'angle).