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Ali Balma
Elèves ingénieurs -3ème année génie industriel
1. Introduction
Une entreprise se procure les matières premières et composantes auprès de ses fournisseurs, les
transforment par un processus de production puis les produits fabriqués sont acheminés à leur
tour aux clients.
La question primordiale qui se pose est comment acheminer les produits ou matière première
depuis les fournisseurs jusqu’aux locaux de fabrication tout en préservant la qualité des produits
et respectant les délais au moindre coût.
On focalisera durant ce cours sur cette question en présentant les structures des chaines de
transport les plus répandues, ses organes et leurs interdépendances.
Le maillon élémentaire qui se répète pour les entreprises commence depuis le fournisseur
jusqu’à l’entreprise en question. Il est composé essentiellement des fournisseurs, du transport
de la matière première sur un réseau de transport, composé de routes, de modes et de
plateformes intermédiaires de transit et de stockage. Les questions qui se posent
immédiatement :
Quel mode de transport ?
Comment acheminer les marchandises sur le réseau de transport ? (point à point,
tournées, regroupement, parcellisation…)
Localiser et organiser les plateformes intermédiaires en entrepôts ou simples espaces de
stockage et de manutention. ?
La chaine de transport depuis un fournisseur jusqu’à son client peut faire intervenir un
seul mode de transport comme aussi plusieurs. Dans ce dernier cas, une opération de
déchargement et de chargement des marchandises est nécessaire, connue sous le nom
de rupture charge. Cette opération induit un rallongement des délais, un risque de
détérioration des marchandises suite à une mauvaise manipulation et des coûts
supplémentaires. Généralement, le changement de mode se fait pour les très longues
chaînes de distribution et pour des grands volumes de produits transportés.
Transport aérien :
Il utilise des avions cargos comme moyens de transport. Il présente l’avantage de la rapidité
mais est très coûteux. Il est généralement utilisé pour les expéditions unitaires urgentes ou les
matières rapidement périssables.
Transport intermodal :
Plus la chaîne de transport est longue, plus elle comporte différents modes de transport faisant
intervenir plusieurs ruptures de charge. Par exemple, afin d’expédier des produits vers des
régions reculées, on commence par le camion depuis l’usine jusqu’aux stations de trains, puis
En diabolo : depuis plusieurs unités de production, les produits sont regroupés dans un
entrepôt, ensuite transportés vers un autre entrepôt par un moyen de transport offrant
une grande économie d’échelle, et enfin éclatement vers les clients finaux. Les entrepôts
ici s’apparentent plus à des plateformes dotées de moyens de manutention et transport
adéquats que de simples aires de stockage. (voir figure 2)
4. Prestataires de service :
Les opérations de transport et les réseaux de distribution, surtout internationaux, se sont
tellement complexifiés que les entreprises industrielles préfèrent les déléguer à des entreprises
tierces.
Plusieurs intermédiaires jouent différents rôles de facilitateur dans l’industrie du transport des
marchandises. Les principaux sont les suivants :
Le transitaire international. Il agit comme mandataire de l'entreprise exportatrice ou
importatrice auprès des transporteurs. On pourrait dire qu’il est « l’agent de voyage »
des marchandises. Il peut effectuer les activités suivantes :
o agir comme conseiller en transport
o planifier le mode de transport et optimiser le trajet (incluant les réservations
d’espace, la négociation des coûts, la cueillette de la cargaison...);
o grouper des marchandises pour le transport aérien, maritime et routier ;
o préparer la documentation nécessaire ;
o contribuer à l'emballage et au marquage ;
o déterminer la couverture d'assurance requise ;
o transiger les formalités douanières ;
o faire le suivi.
Les coûts exigés par le transitaire sont minimes parce que ses honoraires viennent en majeure
partie des transporteurs.
o Le courtier maritime. Il met en contact l'exportateur qui veut affréter un navire avec
des armateurs ou des fréteurs. Son rôle est de négocier les coûts et de préparer les
contrats.
o L'agent d'expédition. Il joue un rôle semblable à celui du transitaire international
mais dans un contexte de transport intermodal.
o Le courtier en transport routier. Il prend livraison des marchandises de l'expéditeur
et trouve le transporteur routier approprié pour les acheminer à destination. Il se
préoccupe en particulier de trouver des cargaisons pour le backhauling (collecte ou
ramassage de produits depuis les clients)
1. Introduction
Les problèmes de flot sont indispensables dans la logistique et le transport car ils permettent de
modéliser les problèmes liés à la chaine logistique et de l’optimiser.
Il existe deux grandes variantes de problèmes de flot :
o Le simple flot, où il est question d’un flot s’écoulant depuis une seule source vers une
destination ou puits.
o Le multi-flot où plusieurs flots coexistent et se partagent les capacités installées dans le
réseau. Ces flots s’écoulent depuis plusieurs sources vers plusieurs destinations.
Nous traitons les problèmes les plus basiques à partit desquels des modèles plus élaborés et
fidèles à la réalité peuvent être construits.
On se donne un réseau de distribution représenté sous la forme d’un graphe G=(N,A) où N
désigne l’ensemble des nœuds et A l’ensemble des arcs reliant ces nœuds entre eux. On désigne
par s le nœud source du flot et t le nœud destination (ou puits). A part les nœuds s et t, les autres
nœuds sont des nœuds intermédiaires de branchement, en ce sens, qu’ils ne consomment pas de
flot ni en produisent, mais juste acheminent le flot entrant vers les branches de sortie de chaque
nœud intermédiaire. Chaque arc (𝑖, 𝑗) ∈ 𝐴 est muni d’une grandeur positive 𝑐𝑖𝑗 qui désigne sa
capacité.
∑ 𝑓𝑠𝑗 = 𝜑
(𝑠,𝑗)∈𝐴
∑ 𝑓𝑖𝑡 = 𝜑
(𝑖𝑡)∈𝐴
∑ 𝑓𝑗𝑖 = ∑ 𝑓𝑖𝑗
(𝑗,𝑖)∈𝐴 (𝑖,𝑗)∈𝐴
𝑓𝑖𝑗 ≤ 𝑐𝑖𝑗
Une fois le programme linéaire écrit, il suffit de le résoudre par l’algorithme du simplexe.
Si les valeurs du flot sur les arcs sont assujetties à être entières, alors il faudrait ajouter les
contraintes d’intégralité sur les variables de flot. Toutefois, on démontre que si les valeurs des
∑ 𝑓𝑝 = 𝜑
𝑝∈𝑃
𝜑, 𝑓𝑝 ≥ 0, ∀𝑝 ∈ 𝑃
L’inconvénient de cette formulation est de devoir énumérer tous les chemins entre s et d, qui
peuvent être en un nombre qui croît d’une manière exponentielle avec la taille du réseau.
Toutefois, le processus de résolution se fera par incrémentation des variables. C’est-à-dire, on
part d’une solution avec un nombre limité de chemins, on vérifie que la solution courante est
réalisable. Si elle l’est, alors on arrête la résolution et la solution courante est optimale, sinon,
on détecte un chemin améliorant qu’on insère dans le programme puis on résout à nouveau : ce
processus de résolution est appelé résolution par génération de colonnes. Dans le présent cours,
on ne va pas présenter en détails ce processus.
𝜎𝑠 = 1
𝜎𝑡 = 0
𝜎𝑖 , 𝜇𝑖𝑗 ≥ 0 ∀𝑖 ∈ 𝑁, (𝑖, 𝑗) ∈ 𝐴
Où 𝜎𝑖 est la variable duale associée à la contrainte de conservation de flot sur le nœud i et 𝜇𝑖𝑗
est associée à la contrainte de capacité sur l’arc (i,j)
La théorie de la dualité permet d’énoncer que la valeur de la coupe minimale sur le graphe
correspond à la valeur du flot maximal. Par suite, on résout par Ford-Fulkerson puis, à la
dernière itération, on met les nœuds atteignables à partir de s dans un ensemble et le restant des
nœuds dans un autre ensemble. La valeur de la coupe minimale correspond à la somme des arcs
dont l’origine est dans le premier ensemble et la destination dans l’autre, et ce dans le sens de s
vers t.
Exercice : appliquer Ford-Fulkerson au graphe suivant et en déduire la coupe minimale et sa
valeur.
3. Problème de multi-flots
Dans ce cas, plusieurs simples flots coexistent et se partagent les capacités installées sur les
arcs. L’autre différence de taille avec le simple flot est que, dans ce cas, chaque flot a une
demande bien déterminée qui doit être transportée depuis sa source jusqu’à sa destination qui
sont bien définies pour chaque demande. Donc, un flot d d’un ensemble D est caractérisé par
sa source sd sa destination td et sa quantité Qd, devant être écoulée depuis sas source jusqu’à la
destination.
la contrainte de conservation de flot sur les nœuds source sd et puits td , pour chaque
demande 𝑑 ∈ 𝐷
∑ 𝑓𝑠𝑑𝑑 𝑗 = 𝑄𝑑
(𝑠𝑑 ,𝑗)∈𝐴
∑ 𝑓𝑖𝑡𝑑𝑑 = 𝑄𝑑
(𝑖,𝑡𝑑 )∈𝐴
∑ 𝑓𝑗𝑖𝑑 = ∑ 𝑓𝑖𝑗𝑑
(𝑗,𝑖)∈𝐴 (𝑖,𝑗)∈𝐴
∑ 𝑓𝑖𝑗𝑑 ≤ 𝑐𝑖𝑗
𝑑∈𝐷
Ici aussi, la théorie de la dualité nous permet de généraliser le théorème entre la coupe
minimale et le flot maximal. En effet, un vecteur de capacité cij est réalisable pour un multi-
flots si et seulement si, pour tout vecteur μij positif, nous avons
Où ld*(μij) est la longueur du plus court chemin entre sd et td avec les arcs munis des
longueurs μij. Ce théorème est généralement utilisé pour le dimensionnement des capacités
Problème 1 : utiliser la formulation simple flot afin de donner une formulation compacte
de taille polynomiale du problème du plus court-chemin.
Problème 2 : supposons qu’on désire connaître le plus court chemin dans un graphe où les
longueurs sur les arcs désignent les temps de parcours. On suppose aussi que traverser une
ville requiert un temps non-nul sur chacune des villes intermédiaires. Indiquer comment
transformer le graphe en un autre graphe afin de le rendre compatible avec le problème du
plus court chemin.
Problème 3 : on se propose de déterminer le nombre de chemins arc-disjoints dans un
réseau. Ceci permet de sécuriser un réseau quand un tronçon tombe en panne.
En déduire une formulation qui donne le nombre des chemins nœuds-disjoints.
1. Introduction
Le problème du voyageur de commerce est très important dans la chaine logistique et en génie
industriel dans la mesure où il permet de modéliser et de résoudre plusieurs autres problèmes
relevant de la chaine logistique qu’elle soit interne (problèmes d’ordonnancement, planification
de la production, ajustement charge-capacité,…) qu’externe (distribution des produits, tournées
de visite aux clients, etc).
Comme application, on peut citer la planification des visites de maintenance préventive
qu’effectue une équipe de maintenance d’une banque pour les distributeurs automatiques des
billets disséminés géographiquement.
Il s’énonce de la manière suivante. On se donne un ensemble de villes reliées par des routes
munies de longueurs. Il s’agit de partir d’une ville, visiter une et une seule fois chaque autre
ville puis retourner à la ville départ afin que la longueur totale du trajet soit minimale.
Bien que l’énoncé soit simple, le problème a été montré comme étant NP-complet. En effet, il
n’existe pas d’algorithme à temps polynomial permettant de résoudre exactement le problème
pour des graphes de large taille. Toutefois, il existe des formulations linéaires compactes de
taille polynomiale en O(n²), où n est le nombre des nœuds permettant de résoudre efficacement
des tailles réalistes.
∑ ∑ 𝑐𝑖𝑗 𝑥𝑖𝑗
𝑖=1 𝑗=1
Comme chaque nœud doit être visité une seule fois, alors le total des arcs entrants à un nœud i
doit être égal à 1, de même aussi pour le total des arcs qui en sortent. De ce fait, nous avons,
pour chaque nœud 𝑖 ∈ 𝑁
𝑛
∑ 𝑥𝑖𝑗 = 1
𝑗=1
𝑛
∑ 𝑥𝑗𝑖 = 1
𝑗=1
∑ ∑ 𝑥𝑖𝑗 ≤ |𝑆| − 1
𝑖∈𝑆 𝑗∈𝑆
Cette contrainte est valide pour tout sous-ensemble S de N/{1}. Comme le nombre de partirions
possibles de S dans N/{1} a une taille exponentielle, il n’est pas possible d’intégrer, au départ,
toutes les contraintes dans la formulation. Afin de résoudre avec cette formulation,
généralement on considère au départ un sous-ensemble de contraintes puis on résout. Ensuite
on vérifie si cette contrainte est violée, c’est-à-dire, s’il y a une sous-tournée S qui apparaît dans
la solution. Si pas de sous-tour, alors on s’arrête car la solution actuelle est optimale. En effet,
c’est déjà une borne inférieure, et comme elle est réalisable, alors c’est sûrement la solution
optimale.
Donc la formulation MTZ est formée par la fonction objectif, les deux contraintes d’affectation,
cette dernière contrainte et, finalement, la contrainte des bornes de ui.
∑ 𝑓𝑖𝑗 − ∑ 𝑓𝑗𝑖 = 1, ∀𝑖 ∈ 𝑁
𝑗=2 𝑗=1
∑ 𝑓𝑖𝑗 − ∑ 𝑓𝑗𝑖 = 1, ∀𝑖 ∈ 𝑁
𝑗=2 𝑗=1
𝑛 𝑛
∑ 𝑔𝑗𝑖 − ∑ 𝑔𝑖𝑗 = 1, ∀𝑖 ∈ 𝑁
𝑗=2 𝑗=1
La dernière contrainte devient égalité au lieu d’une inégalité, dans la mesure où le nombre total
des objets dans le sac du voyageur est toujours à n-1 à chaque étape de sa visite.
X 10 5 2
7 X 3 8
4 9 X 6
1 2 5 X
1. Introduction
Le problème de tournées de véhicules ou de tournées de distribution est un problème générique
dans la logistique externe. Il consiste en la planification des tournées des visites des clients à
coût minimal. Dans sa variante la plus simple, c’est une extension du problème du voyageur de
commerce où chaque client i a une demande en marchandises qi.
Il a été introduit pour la première fois par Dantzig & Ramser en 1954 pour optimiser la
planification des tournées de livraison du carburant dans les stations de service.
L’entreprise dispose d’une flotte de m véhicules identiques ayant la même capacité d’emport Q
qui partent d’un dépôt indexé par convention par 1. Les clients sont indexés de 2 à n. Les
véhicules sortent du dépôt et doivent retourner au dépôt après les livraisons.
L’objectif est de satisfaire les demandes de tous les clients en respectant la capacité d’emport
avec une distance totale couverte minimale. Cette variante est appelée problème à flotte
homogène. Dans un cas plus réaliste l’entreprise dispose d’une flotte hétérogène, dans le sens
où les véhicules sont de différents types. La capacité d’un type k est notée Qk.
La différence avec le problème du voyageur de commerce est qu’ici plusieurs tournées sont
issues du dépôt et non pas une seule. Si Q=n-1 et qi=1 pour chaque client i alors on réduit d’une
manière polynomiale le problème de tournées de livraison au problème du voyageur de
commerce. Comme ce dernier est NP-complet, alors le problème de tournées de livraison est
NP-difficile. Autrement dit, il n’y a aucun espoir de trouver un algorithme à temps polynomial
qui permet de trouver la solution optimale, dans le cas où il est réalisable.
Par conséquent, afin de résoudre des instances de données réalistes mais de taille moyenne (une
centaine de clients et une dizaine de véhicules), on modélise le problème en une formulation
compacte de taille polynomiale à variables entières puis on le résout par l’algorithme du branch-
and-bound se trouvant sur pratiquement tous les solveurs commerciaux.
D’autres variantes issues du monde logistique peuvent être considérées : le problème de
tournées de collecte et de livraison ou avec autonomie maximale ou avec fenêtres de temps,
pour ne citer que les plus fréquents. Toutes les variantes issues du monde réel ne peuvent pas
être considérées dans le présent cours. Néanmoins, nous présentons les problèmes qui
constituent des briques élémentaires (ou building block) à partir desquels des variantes étendues
peuvent être construites.
Nous traitons en premier lieu cette variante simple du problème de distribution avec flotte
homogène, puis nous montrons comment modifier les formulations de ce problème pour
intégrer d’autres variantes étendues.
La fonction objectif est la même mais les contraintes comportent deux blocs qui sont légèrement
modifiées par rapport au voyageur de commerce. Les deux contraintes d’affectation seront
scindées en deux. Une contrainte d’unicité du nombre des arcs entrant et sortant à chaque client,
mais leur nombre devient m pour le dépôt seulement.
Autrement dit, pour chaque client i
𝑛
∑ 𝑥𝑖𝑗 = 1
𝑗=1
𝑛
∑ 𝑥𝑗𝑖 = 1
𝑗=1
∑ 𝑥1𝑗 = 𝑚
𝑗=2
𝑛
∑ 𝑥𝑖1 = 𝑚
𝑖=2
⌈∑𝑖∈𝑆 𝑞𝑖 ⌉
Le terme désigne le nombre d’arcs minimal qui doivent être issus de S afin d’assurer la
𝑄
satisfaction des demandes des clients existant dans la partition S.
Le principe de résolution ici est le même que celui de DFJ, à savoir, par génération de
contraintes. Afin de vérifier s’il existe une contrainte violée, il faut s’assurer qu’il n’y a pas de
sous-tour déconnecté du reste et que le total des demandes dans chaque tournée ne dépasse pas
la capacité du véhicule. Dans le cas contraire, une contrainte ayant la forme ci-dessus est
générée puis ajoutée dans le programme et celui est résolu à nouveau.
𝑢𝑗 ≥ 𝑢𝑖 + 𝑞𝑗 − 𝑄(1 − 𝑥𝑖𝑗 ), ∀𝑖 ≠ 𝑗 ≠ 1
𝑞𝑖 ≤ 𝑢𝑖 ≤ 𝑄, ∀𝑖 ≠ 1
En développant la première contrainte, on aboutit à
𝑢𝑖 − 𝑢𝑗 + 𝑄𝑥𝑖𝑗 ≤ 𝑄 − 𝑞𝑗 , ∀𝑖 ≠ 𝑗 ≠ 1
𝑢𝑖 − 𝑢𝑗 ≤ 𝑄 − 𝑞𝑗
La plus petite valeur que peut prendre uj est qj, on remplace donc dans l’inégalité précédente et
on aura 𝑢𝑖 ≤ 𝑄. D’autre part, la plus grande valeur que peut prendre ui est Q, et on aboutit à
𝑢𝑗 ≥ 𝑞𝑗 , qui sont valides.
∑ 𝑓𝑖𝑗 − ∑ 𝑓𝑗𝑖 = 𝑞𝑖 , ∀𝑖 ∈ 𝑁
𝑗=2 𝑗=1
La première contrainte stipule que la différence de charge entre les moments quand le véhicule
entre puis sort du client i correspond à la quantité demandée par ce même client. La seconde
contrainte spécifie que la capacité du véhicule ne doit pas être dépassée.
𝑐1𝑗 ≤ 𝑣𝑗 ≤ 𝐿 − 𝑐𝑗1 , ∀𝑖 ≠ 1
𝑣𝑖 − 𝑣𝑗 ≤ 𝐿 − 𝑐1𝑗 − 𝑐𝑖1 , ∀𝑖 ≠ 𝑗 ≠ 1
Par conséquent, il faut tenir compte des quantités à collecter de produits depuis les clients dans
la planification des tournées en raison de la capacité limitée du véhicule.
Afin de modéliser cette variante, on étend la formulation double flot relative au voyageur de
commerce. Pour cela, nous définissons un flot descendant f depuis le dépôt vers les clients et
un autre g ascendant dans le sens contraire. On note par pi la quantité de produits à collecter
depuis le client i.
Par analogie au problème du voyageur de commerce, les contraintes de conservation de flot et
de capacité s’écrivent dans ce cas :
𝑛 𝑛
∑ 𝑓𝑗𝑖 − ∑ 𝑓𝑖𝑗 = 𝑞𝑖 , ∀𝑖 ∈ 𝑁
𝑗=1 𝑗=1
𝑛 𝑛
∑ 𝑔𝑖𝑗 − ∑ 𝑔𝑗𝑖 = 𝑝𝑖 , ∀𝑖 ∈ 𝑁
𝑗=1 𝑗=1
Fonction objectif
Cette contrainte stipule que tout client n’est visité que par un seul véhicule
𝑛 𝑛
∑ 𝑥𝑗𝑖𝑘 𝑘
= ∑ 𝑥𝑖𝑗 , ∀𝑘 ∈ 𝐾, ∀𝑖 ∈ 𝑁
𝑗=1 𝑗=1
Celle-ci énonce que tout véhicule qui entre à un client doit en repartir
𝑛
𝑘
∑ 𝑥1𝑗 = 𝑚𝑘 , ∀𝑘 ∈ 𝐾
𝑗=2
𝑛
𝑘
∑ 𝑥𝑖1 = 𝑚𝑘 , ∀𝑘 ∈ 𝐾
𝑖=2
Ces deux dernières contraintes assurent que le nombre total des véhicules utilisés correspond à
la taille de la flotte pour chaque type. Autrement dit, le nombre d’arcs relatifs à un type sortant
du dépôt doit être égal à la taille de la flotte relative à ce type.
La contrainte de conservation de flot est similaire à celle du simple flot
𝑛 𝑛
∑ 𝑓𝑖𝑗 − ∑ 𝑓𝑗𝑖 = 𝑞𝑖 , ∀𝑖 ∈ 𝑁
𝑗=2 𝑗=1
1. Introduction
L’entrepôt est un élément important dans les maillons composant la chaine logistique. C’est
une rupture de charge nécessitant un déchargement des marchandises, un stockage temporaire,
planification de distribution puis chargement dans des véhicules pour le prochain maillon de la
chaîne logistique.
L’entrepôt renferme l’activité d’entreposage qui consiste en la réception des marchandises,
rangement dans des aires de stockage, puis picking des articles commandés et leur chargement
dans les véhicules appropriés.
Dans ce chapitre, nous décrivons cette activité puis nous traitons deux problématiques
importantes : l’optimisation du picking des articles et la localisation des entrepôts.
Un entrepôt, ou plus généralement appelé hub (aéroport, centre de tri postal, échangeur de trafic
urbain, routeur IP,…) est un dispositif destiné à réduire le coût de transport tout en assurant
l’acheminement depuis les sources vers les destinations. Au lieu de transporter les marchandises
en point-à-point depuis les fournisseurs jusqu’aux clients, ce qui implique un réseau de
distribution très enchevêtré et coûteux, il vaut mieux les acheminer d’abord vers un entrepôt,
préparer les commandes selon les demandes des clients puis les acheminer vers ces derniers.
La figure illustre les racks disposés en vue de dessus. La figure de gauche montre les
emplacements des articles collectés peints en noir, et celle de droite, une tournée possible de
collecte (ici, l’opérateur ne peut pas traverser les rayons par la gauche ou par la droite). Les
nœuds en blanc représentent les points de changement de direction (donc points d’arrêt mais
non obligatoires).
3.1 Modélisation par les graphes
Chaque rayon est modélisé par un ensemble de nœuds et d’arcs. Un nœud est un
emplacement d’un article demandé et un arc représente un passage possible de l’opérateur
d’un emplacement vers le successif. L’arc est muni d’une distance ou d’un temps.
Etant donné que les articles sont disséminés sur plusieurs emplacements, les nœuds peuvent
être de passage obligatoire ou facultatif. En effet, si la quantité disponible de certains des
emplacements différents d’un même article dépasse la demande, alors la visite d’un seul de
ces emplacements est suffisante. Ces nœuds sont dits de « Steiner ». C’est aussi le même
type de nœuds qui représente les changements de direction des rayons.
On note par
La fonction objectif
𝑛 𝑛
∑ ∑ 𝑑𝑖𝑗 𝑥𝑖𝑗
𝑖=1 𝑗=1
Les contraintes
∑ 𝑞𝑖𝑘 = 𝑄 𝑘 , ∀𝑘 ∈ 𝐾 (1)
𝑖∈𝑁
(2)
∑ 𝑓𝑖𝑗𝑘 − ∑ 𝑓𝑗𝑖𝑘 = 𝑞𝑖𝑘 , ∀𝑖 ∈ 𝑁, ∀𝑘 ∈ 𝐾
𝑗∈𝑁 𝑗∈𝑁
∑ 𝑥𝑖𝑗 ≥ 𝑦𝑖 , ∀𝑖 ∈ 𝑁 ∗ (5)
𝑗∈𝑁
(6)
∗
∑ 𝑥𝑖𝑗 − ∑ 𝑥𝑗𝑖 = 0, ∀𝑖 ∈ 𝑁
𝑗∈𝑁 𝑗∈𝑁
La contrainte (1) impose que le total des quantités prélevées des emplacements pour chaque
article doit être égal à la demande du client. La contrainte (2) assure impose à la variable de flot
f d’être nulle quand la variable x est nulle. La troisième est une contrainte de conservation des
flots sur un emplacement donné pour chaque article. (Les deux contraintes (2) et (3) empêchent
l’apparition des sous tours dans les solutions).
La quatrième est une contrainte logique qui montre le fait que si l’opérateur ne visite pas
l’emplacement i alors il ne doit rien prendre de cet emplacement.
Les contraintes (5) et (6) imposent le fait que si l’opérateur visite un emplacement, il doit en
ressortir.
4. Localisation d’entrepôt
Comme l’entrepôt est destiné à simplifier et réduire le coût d’un réseau de distribution, sa
situation géographique est primordiale. Il faut déterminer la localisation d’un entrepôt par
rapport aux clients qu’il dessert et les unités de production qui l’alimentent.
Bien sûr d’autres facteurs entrent en jeu, comme l’existence de stations de transport urbain pour
les employés, zones dédiées par exemple entrepôt pour produits pétroliers ou inflammables),
proximité d’un port ou aéroport selon le mode de transport, etc.
Nous présentons ici deux méthodes connues pour la modélisation et la résolution d’un problème
de localisation où les coûts sont connus et où les facteurs qualitatifs ont été utilisés pour
délimiter des zones de situation possibles.
L’inconvénient de cette méthode est qu’elle est très approximative et n’est utilisée que dans les
cas où les coûts et les quantités à transporter entre les unités de fabrication ne sont pas
déterminées ou qu’il s’agit de déterminer un seul entrepôt.
Toutefois si les quantités à transférer entre les unités de production et les clients sont connues,
les coûts de transfert et les coûts d’ouverture de plusieurs entrepôts sont connus et qu’il s’agit
de localiser plusieurs entrepôts au lieu d’un seul, alors on a recours à la modélisation suivante
par multiflot.
Contraintes :
Chaque centre de collecte i doit être rattaché à un seul centre de tri h
∑ 𝑥𝑖ℎ = 1, ∀𝑖 ∈ 𝑁
ℎ∈𝑁
Si un centre de collecte i est rattaché à un centre de tri h alors celui-ci est créé.
𝑥𝑖ℎ ≤ 𝑥ℎℎ , ∀𝑖 ∈ 𝑁, ∀ℎ ∈ 𝑁
Pour chaque flot i (articles postaux relatifs à un centre de collecte i), on écrit l’équation de
conservation de flot afférente sur chaque centre de tri h. elle exprime le fait que le total des
articles relatifs à i et entrant à h est égal au total qui en sort.
𝑂𝑖 𝑥𝑖ℎ + ∑ 𝑓𝑘ℎ
𝑖
= ∑ 𝑞𝑖𝑗 𝑥𝑗ℎ + ∑ 𝑓ℎ𝑘
𝑖
Contrainte de capacité : la totalité des articles entrant vers h doit être inférieure à sa capacité
∑ 𝑂𝑖 𝑥𝑖ℎ + ∑ ∑ 𝑓𝑘ℎ
𝑖
≤ 𝐶𝑎𝑝ℎ . 𝑥ℎℎ
𝑖∈𝑁 𝑖∈𝑁 𝑘∈𝑁
𝑖
Cette contrainte logique stipule que si la variable 𝑓ℎ𝑘 est non nulle alors le centre i doit être
rattaché à h
𝑖
∑ 𝑓ℎ𝑘 ≤ 𝑂𝑖 𝑥𝑖ℎ , ∀𝑖 ∈ 𝑁, ∀ℎ ∈ 𝑁
𝑘∈𝑁
Cette formulation, quoique relative à un problème postal, peut être adaptée facilement à
n’importe quel autre problème de l’industrie manufacturière ou de services pour la conception
de réseaux de transport faisant intervenir des hubs.
Exercice 1 :
Exercice 2 :
on se propose de déterminer le nombre de chemins arc-disjoints dans un réseau. Ceci permet de
sécuriser un réseau quand un tronçon tombe en panne.
En déduire une formulation qui donne le nombre des chemins nœuds-disjoints.
Exercice 3 :
La CPG achemine les minerais de phosphates depuis les mines situées au bassin minier
jusqu’aux usines de traitement se trouvant dans les zones industrielles. La chaine de transport
est composée de trois maillons. Un premier maillon constitué par des camions, propriétés de
sous-traitants, transportant les minerais entre les mines et les dépôts de la SNCFT. Puis par voie
ferrée entre les dépôts de la SNCFT, et enfin, depuis les dépôts de la SNCFT situées près des
zones industrielles vers les usines de traitement par des camions de sous-traitants.
Exercice 4 :
L’entreprise Shell-Butagaz, spécialisée dans l’emplissage et la distribution des bouteilles de gaz
à base de propane dispose d’un centre d’emplissage et d’un entrepôt à la Goulette et d’un
entrepôt à Gabès.
L’entrepôt de la Goulette est destiné à desservir les besoins des stations-service du Nord et
Centre de la Tunisie et celui de Gabès pour celles du Sud. Les bouteilles remplies à destination
des clients du Sud sont d’abord stockées temporairement à l’entrepôt de la Goulette, puis
transférées vers l’entrepôt de Gabès.
1. Donner un schéma de la chaine logistique décrite ci-dessus.
2. Préciser, en expliquant, le type (tournées ou point-à-point) des livraisons depuis les
entrepôts vers les stations-service.
3. Préciser les modes de transport dans chacun des maillons de la chaîne logistique, en
expliquant vos choix.
Exercice 5 :
1. Expliquer comment peut-on transformer le problème de flot maximum dans un graphe
entre la paire de sommets s et t afin de modéliser le problème du plus court chemin entre
une paire de sommets s et t où chaque arc (i,j) est muni de la distance dij. En donner un
programme linéaire.
2. On suppose maintenant qu’il y a des coûts de passage sur chaque nœud ki. Expliquer
comment modifier le graphe précédent afin de tenir compte des coûts de passage sur les
nœuds, en plus des distances sur les arcs.
Problème 4 : on se donne des nœuds de télécommunication qui s’échangent du trafic tij entre
eux à travers un réseau de transmission (prendre les valeurs du Problème 1). On désire migrer
ces nœuds d’un réseau de transmission vers un nouveau compatible avec les dernières
technologies de transport optique. Afin d’éviter l’interruption des services en cours, il faut
installer un pont (sous la forme d’une fibre optique, par exemple) entre les deux réseaux et
migrer les nœuds un à un.
1. Montrer à travers deux ordonnancements de migration des nœuds que la quantité de
trafic total ayant circulé sur le pont entre les nœuds migrés et ceux non encore migrés,
le long du processus de migration, dépend de l’ordre avec lequel les nœuds sont migrés.
On essaie de minimiser ce trafic total étant donné que le pont est loué chez un opérateur
qui facture sur la base d volume total d trafic échangé.
Exercice 1 :
Les anneaux métropolitains sont des réseaux de fibres optiques où circulent des longueurs
d’onde de différentes capacités. Ces anneaux sont rattachés tous à un site central d’où partent
les longueurs d’onde et y reviennent. Ce site central, désigné par 1, connecte les réseaux
métropolitains au réseau Internet mondial.
Le trafic internet est un ensemble de paquets IP qui partent et reviennent de et vers les nœuds
d’accès. Ces nœuds d’accès constituent les sources et les puits des demandes en paquets IP. Il
y a deux types de demandes : celle remontant (des nœuds d’accès vers le site central) et celle
descendant (du site central vers le nœud d’accès).
Le trafic (en Mb/s) remontant est de pi et celui descendant est de qi pour chaque nœud
d’accès i.
1. A quel problème connu se rapporte cet énoncé ? expliquer.
2. On suppose que les longueurs d’onde ont trois types de capacité (désigné chacun par t)
2.5, 10 et 40 Gb/s avec des coûts ct=1, 2 et 4 respectivement
a. Donner les variables de décision relatives à ce problème
b. On veut minimiser le coût total d’acquisition des longueurs d’onde. Ecrire la
fonction objectif,
c. Ecrire la formulation complète.
Exercice 2 :
L’entreprise Total Gaz désire livrer ses points de vente constitués par les stations-service
(ensemble N) dont chacune, désignée par i, demande un certain nombre de bouteilles de gaz
de qi.
L’entreprise possède une flotte de m véhicules de capacité uniforme Q et on suppose que m
est suffisant pour satisfaire toutes les stations-service. Au lieu de minimiser la distance totale
parcourue, l’entreprise désire plutôt équilibrer la charge transportée (répartir équitablement la
charge) sur les m véhicules. On adoptera la formulation de (Kulkarni & Bhave, 1985) donnée
ci-dessous où uj désigne la charge transportée par le véhicule à l’entrée du client j.
1. Soit Cmax et Cmin deux variables de décision qui désignent, respectivement, les charges
maximales et minimales sur les véhicules.
a. Exprimer l’inégalité reliant uj à Cmax,
b. Exprimer l’inégalité reliant uj à Cmin,
c. Donner la fonction objectif en fonction de Cmax et Cmin,
d. Donner la formulation complète.
Exercice 3 : Soit un ensemble de villes N reliées par des routes sous forme d’arcs non orientés
où chaque arc (i,j) ∈ 𝐸 a un temps de parcours tij. On suppose que dij=dji. On désire localiser
un nombre minimal de stations de Protection Civile sur les villes afin que chaque ville i ∈ 𝑁
soit protégée par, au moins, une station située sur une ville adjacente j ∈ 𝑁 et que la distance
entre une ville et de la station qui la protège ne dépasse pas le temps limite D. On définit la
matrice d’adjacence aij=1 s’il existe une route entre i et j, et vaut 0, sinon.
On définit la variable zij=1 si la ville i est protégée par une station située sur la ville j.
Une formulation alternative serait de définir la variable xj si la station de Protection Civile est
localisée sur la ville j. Afin d’assurer la distance limite, on dessine un nouveau graphe dérivée
du premier où bij=1 si i est adjacent à j (aij=1) et que dij≤ 𝐷.
4. Ecrire la fonction objectif en fonction de 𝑥𝑗
5. Ecrire la contrainte que chaque ville i est protégée par au moins une station en fonction
de 𝑥𝑗 et de bij
6. Pour chacune de ces deux formulations, comparer le nombre de
a. variables,
b. contraintes.
c. En déduire l’avantage de cette dernière formulation par rapport à la précédente.
1. Compléter ces variables de décision par les variables de flot appropriées pour la
livraison et pour la collecte.
2. Ecrire la contrainte spécifiant que le nombre total de véhicules sortant du dépôt
ne doit pas excéder la taille de la flotte.
3. Ecrire la contrainte spécifiant que le nombre de fois qu’un véhicule k ∈ 𝐾 entre
à une station 𝑖 ∈ 𝑆, est égal à celui avec lequel il en ressort.
4. Ecrire la contrainte de conservation de flot en livraison pour chaque station-
service 𝑖 ∈ 𝑆 et chaque véhicule 𝑘 ∈ 𝐾.
5. Ecrire la contrainte de conservation de flot en collecte pour chaque station-
service 𝑖 ∈ 𝑆 et chaque véhicule 𝑘 ∈ 𝐾.
6. Ecrire la contrainte de satisfaction des demandes en livraison, c’est-à-dire, que le
total des quantités livrées à une station-service 𝑖 ∈ 𝑆 sur les véhicules doit être
égal à sa demande en bouteilles pleines.
7. Ecrire la contrainte de satisfaction des demandes en collecte, c’est-à-dire, que le
total des quantités collectées d’une station-service 𝑖 ∈ 𝑆 sur les véhicules doit
être égal à sa demande en bouteilles vides.
8. Ecrire la contrainte de capacité pour chaque véhicule 𝑘 ∈ 𝐾 et pour chaque route
directe (i,j).
2. Ecrire la contrainte spécifiant que le nombre total de véhicules utilisés durant la journée
𝑡 ∈ {1, … ,5} doit être inférieur à m.
4. Ecrire la contrainte stipulant qu’un client 𝑖 ∈ 𝐽 est visité par un seul véhicule durant la
journée 𝑡 ∈ {1, … , 5}
7. Ecrire la contrainte de capacité d’un véhicule pour chaque route (i, j) et chaque
journée 𝑡 ∈ {1, … , 5}.
8. On suppose maintenant que tous les clients exigent que la quantité demandée 𝑞𝑗 ne soit
plus parcellisée et que sa livraison soit faite en une seule fois à la date qu’ils
préconisent 𝑑𝑗 .
a. Quel problème plus simple reconnaissez-vous ?
b. Expliquer alors comment planifier la tournée quotidienne de livraison pour
chaque jour 𝑡 ∈ {1, … , 5} ?
c. Intuitivement (on ne demande pas de calculs), quel est le scénario le plus
avantageux pour l’entreprise en termes de coût de livraison : avec parcellisation
ou sans parcellisation) ?