Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Objectifs du chapitre
Ce chapitre vise à :
Mots clés :
1
Introduction
Pour les courants d’affaires réguliers, il est conseillé de définir une politique durable en
matière d’emballage, transport, d’assurance er dédouanement.
C’est le contrat de vente et l’incoterm qui définissent les opérations logistiques qui
incombent au vendeur et à l’acheteur.
Le transport peut être réalisé par mer, route, fer ou et ce le cas le plus fréquent, une
combinaison de plusieurs modes de transport. Le transport internationale nécessite
généralement trois phases de transport : pré-acheminement ( par camion ou wagon),
transport principal ( par air ou mer) et post-acheminement ( par camion ou wagon) .
Suite à une commande faite par un client, le service commercial donne l’ordre pour
préparer et expédier la totalité ou partie de la marchandise commandée.
Le but d’un emballage est de protéger une marchandise pendant son transport, lors
de manutentions, ruptures de charges successives et stockages éventuels. Il doit être défini
en fonction de la nature de la marchandise, du mode de transport et des conditions
d’acheminement.
2
• contraintes mécaniques : pendant le transport, la manutention et le
stockage : chocs, chutes, abrasion ( usure), secousses, vibrations, flexions
cisaillement ( suite à l’élingage)
C’est pourquoi, l’emballage doit être conçu de façon à assurer :
➢ une protection contre les contraintes climatiques (température,
humidité, rayons solaires) : la protection physico-chimique.
➢ Une protection contre les contraintes mécaniques qui ont pour origine
le stockage, la manutention et le transport : la protection mécanique.
➢ Une protection contre le vol.
3
Leur prix de revient est si peu élevé que la palette est fréquemment fournie
gratuitement avec la marchandise. Elle est alors appelée « palette perdue ». D’autres
matériaux que le bois peuvent être utilisés : le métal (l’aluminium pour les palettes
avion), les matières plastiques, les matériaux composites.
Diverses variétés de palettes sont à disposition des exportateurs lesquels ont grand
intérêt à exploiter ce mode d’unisation de leurs marchandises.
b- avantages et inconvénients
avantages inconvénients
- Economie sur l’emballage et l’assurance - difficile adaptation des ports et des aéroports des PVD
- économie de manutention et de transport - déséquilibre des flux des marchandises imposant des
transports des marchandises vides.
- suppression des ruptures de charge par l’inter- - empotage et chargement mal faits par manque de know-
modalité how.
4
c- types de conteneurs
Alors qu’au départ il y avait des conteneurs de toutes sortes , les dimensions se sont normalisées
( ISO) :
Dimensions : Dimensions :
Volume : 30 m3 Volume : 60 m3
Les conteneurs vont circuler sur les différents modes de transport sous-couvert du titre du
transport du mode utilisé, connaissement (B/L) pour le transport maritime, CMR pour le
transport par camion, lettre de voiture pour le transport ferroviaire et lettre de transport aérien
( LTA – AWB) pour le transport aérien.
L’empotage est effectué soit en usine, par l’expéditeur, lorsqu’il s’agit de FCL, soit dans les
installations de groupeur en cas de LCL. Les transporteurs maritimes ou terrestres reçoivent des
conteneurs déjà empotés, fermés, scellés et ne sont pas responsables des conséquences dues à un
empotage mal conçu ou mal réalisé.
Les conteneurs aériens dénommés « U.L.D » united load devices ( unité de chargement
aériennes), appartiennent en totalité aux compagnies aériennes, et ne sont utilisés et stockés
qu’à l’intérieur des aéroports pour être chargés sur les avions mixtes ou cargo ; ces
5
conteneurs ne circulent pas en dehors des aéroports, d’où une rupture de charge à
l’aéroport de départ et une autre à l’arrivée.
Les dimensions et les formes des conteneurs avions sont multiples. Les volumes varient entre
3 m3 et 33 m3 suivant les types d’avions. Les conteneurs sont fabriqués en aluminium (pour
réduire le poids au maximum) et depuis peu de temps, une nouvelle technique, prometteuse
permet la fabrication d’un nouveau type de conteneur en résine composite.
1-3 marquage
Pour pouvoir être acheminé vers son lieu de destination finale, un emballage de transport doit
évidemment comporter l’adresse de son destinataire, complétée par d’autres indications telles
que l’origine de la marchandise, le mode de transport, les marques de manutention, etc... :
C’est le marquage.
L’exportateur a intérêt à prévoir un marquage adéquat et élaboré pour faire face à ses
obligations de bonne arrivée de la marchandise. Tout comme l’emballage, le marquage est à la
charge et sous la responsabilité de l’exportateur
Le marquage est une opération qui doit être faite avec beaucoup d’attention. C’est en effet le
premier moyen pour le destinataire de vérifier l’intégrité de la livraison. C’est aussi le moyen
pour éviter la perte de la marchandise due à des erreurs lors de transport pour plusieurs
destinataires ou de transport par groupage.
Les marques sont indiqués directement sur les colis ou bien sur une étiquette collée sur celui-ci
- lisibles
- indélébiles
- suffisantes
- bien placées
- conforme à la réglementation du pays de destination
Numéro de colis
VIA
MARSEILLE
6 Port de déchargement
Des marques inexactes ou insuffisantes, inutiles ou équivoques, ou difficilement
lisibles parce que mal écrites ou partiellement effacées par la pluie ou le soleil,
compromettent les conditions d’un acheminement correct et engagent la responsabilité de
l’expéditeur.
Les transporteurs, de même que les assureurs, sont dégagés de toute responsabilité en
cas de marquage défectueux.
Dans de nombreux cas, une marque de manutention peut être nécessaire. Ce marquage est à
apposer dans les positions déterminées pour attirer l’attention des transporteurs et des
manutentionnaires sur certaines précautions à respecter. Les marques figurent selon le cas, sur deux
ou trois des côtés de l’emballage.
On peut citer
- Haut-bas
- Fragile
- Craint l’humidité
- Craint le soleil
Un chantier lointain, situé dans des régions déshéritées ou des zones arides peut être
fortement retardé, si l’on est dans l’impossibilité de retrouver tel accessoire dans telle
caisse, ce qui interdit de poursuivre l’installation et le montage du matériel acheminé, sur le
site prévu. Il n’existe pas de forme normalisée de tels documents.
C’est une pièce essentielle, exigée notamment par les douanes, aussi bien à l’exportation
qu’a l’importation, indispensable aux transporteurs, manutentionnaires, entrepositaires…et
bien au client.
7
La liste de colisage énumère pour chaque colis ;
- ses marques,
- ses numéros,
- son poids brut et son poids net en kilogrammes
- ses dimensions en centimètres dans l’ordre suivant : longueur- largeur - hauteur,
- son cubage
- et le détail de son contenu.
Elle se termine par une totalisation en nombre de colis, poids brut et cubage.
Dans les conférences maritimes, le tarif du transport maritime est établi depuis une zone (série de
ports), jusqu’à une autre zone (série de ports). Les règles de tarification varient d’une conférence à
l’autre. Le tarif de transport maritime comprend le fret de base, les frais de manutention et les
ajustements (appelés aussi surcharges).
a/ Le fret de base :
8
• En conteneur complet : pour les conteneurs homogènes, certaines conférences fixent les tarifs
en fonction de la classe de la marchandise et de la quantité chargée avec application d’un tarif
minimum par conteneur. Pour d’autres conférences on applique en général un tarif forfaitaire
par conteneur (box rate) qui ne dépend que du type de conteneur et de la liaison concernée ;
• En groupage1 : la tarification est identique au conventionnel : taux de fret par catégorie de
marchandise et par UP ;
• En roulage (Ro-Ro) : le tarif est fixé en fonction de l’encombrement du matériel chargé (au
mètre linéaire de remorque par exemple).
b/ Les frais de manutention
Ainsi un fret côté « bord à bord » n’inclut aucune opération de manutention. Celles-ci doivent donc
être payées par l’intéressé à la marchandise (le vendeur ou l’acheteur, suivant l’incoterm du contrat de
vente). A l’inverse, dans un fret côté « de quai à quai » toutes les opérations de manutention situées
dans le périmètre du navire sont incluses dans le fret.
c/ Les ajustements
- L’évolution du prix des carburants depuis la dernière édition du tarif « surcharge combustible»
ou Bunker Adjustement Factor (BAF) ;
- L’évolution de la devise dans laquelle est libellé le tarif, par rapport au dollar (surcharge
monétaire ou Currency Adjustement Factor (CAF)
- Les difficultés particulières liées aux marchandises (longueur supérieure à 12 m par exemple).
2-1-3 le contrat de transport maritime
b- Types de connaissement
Le connaissement peut être à personne dénommée, à ordre, au porteur
1
Le groupage est une technique de transport dans laquelle un intermédiaire (groupeur) se place entre le chargeur
et la compagnie de transport. Ce groupeur prend en charge la marchandise et, après l’avoir assemblée avec
d’autres envoies pour la même destination, remet un lot complet au transporteur. Cette technique est très utilisée
en transport aérien.
9
- à personne dénommée : seule cette personne peut prendre en charge la
marchandise à l’arrivée. Le document devient non négociable.
- A ordre : transmissible par simple endossement. On peut ainsi indiquer comme
réceptionnaire une banque ou un transitaire qui ne cèdera le document ( par
endossement) qu’en échange de sécurité de paiement. Cette formule est très
utilisée dans le crédit documentaire.
- Au porteur : le connaissement est transmissible par simple tradition, càd remise
du titre de la main à la main. Celui qui présente le titre a droit à la marchandise.
Remarque :
Il convient de signaler qu’il est plus sûr pour le transporteur de procéder de la façon
suivante
- Soit établir le connaissement à l’ordre du chargeur, ce dernier l’endossera au
profit de la banque chargée de payer le prix de la marchandise
- Soit établir directement le connaissement à l’ordre de cette banque. C’ est
d’ailleurs l’usage courant en la matière.
c- Réserves au connaissement
On distingue :
• Un connaissement « net de réserves » ( clean) : certifie la prise en charge des
marchandises en bon état apparent.
• Un connaissement « surchargé » ( dirty) : comporte des réserves des
transporteurs sur la quantité ou l’état apparent des marchandises .
a- tarif général
Il est indépendant de la nature des marchandises. C’est un tarif par tranches de poids,
rapidement dégressif, avec un minimum de taxation pour les petites expéditions.
10
Rapport poids- volume = volume de l’expédition / 6
Poids taxable = sup ( 250 kg, 3/6 = 0.5 t = 500 kg) = 500 kg
Exemple :
Expédition A Expédition B
Tarif général : Poids brut :220 kg Poids brut :280 kg
-moins de 45 kg : 6 DT le kg Volume : 2 m3 Volume : 1,4 m3
-45 à 100kg : 5 DT le kg
Rapport poids/volume : 2 m3 Rapport poids/volume : 1,4 m3
-100 à 300kg : 4 DT le kg
-300 à 500kg : 3 DT le kg = 333 kg 6 = 233 kg 6
Poids taxable Sup ( 220 kg, 2/6 tonne =333 Sup ( 280, 1.4/6 tonne = 233
kg)= 333 kg kg) = 280 kg
b- Tarif à l’ULD
Ces tarifs sont appliqués pour une relation définie, d’un aéroport de départ à un aéroport
d’arrivée, d’une façon forfaitaire pour chaque contenant (palette..). Une masse donnée
correspond à chaque type de contenant au delà de laquelle un supplément de prix doit
être acquitté pour le nombre de kilos excédentaires.
Le tarif par unité de chargement aérienne ( ULD) est basée sur un forfait
minimal par ULD et une majoration au dessus d’un poids maximum.
• La lettre de transport aérien ( LTA) en anglais Air Way Bill (AWB) est le document
de transport des marchandises par air.( voir annexe 8)
Ce document normalisé par l’IATA, est émis par la compagnie aérienne ou l’agent de fret, et
constitue la reconnaissance par la compagnie aérienne de la prise en charge des
11
marchandises ; la LTA considérée comme un contrat de transport détaille en particulier le
trajet à effectuer ainsi que la marchandise transportée et le prix de transport.
La LTA n’est pas un document négociable, à l’aéroport d’arrivée, les marchandises seront
remises au destinataire désigné.
Pour sécuriser ses droits, l’expéditeur a tout intérêt à mentionner un intermédiaire (banque,
transitaire) qui ne remettra les marchandises au destinataire réel que contre paiement.
Les tarifs sont librement négociés. Pour les envois complets, les prix se négocient en
fonction du type de véhicule et de la distance.
Pour le groupage, les transporteurs proposent des prix en fonction de zones de départ et
d’arrivée, de la distance à parcourir, du poids de la marchandise et de son volume. Le
rapport poids-volume est en général de 1 tonne pour 3 m3. Ainsi le poids minimum à
considérer ne peut être inférieur au produit du nombre de mètre-cube par 333 kg.
Le contrat de transport routier est matérialisé par une lettre de voiture CMR. ( voir
annexe 9) Cette lettre de voiture est généralement émise par le transporteur ou le
transitaire. Elle est signé généralement par le transporteur, elle engage celui-ci en ce
qui concerne le bon état apparent des marchandises ainsi que le nombre de colis, le
poids et la quantité.
12
Section III : l’assurance transport
S’assurer n’est pas obligatoire. Cependant, compte tenu des différentes limitations
de responsabilités des transporteurs et des plafonds d’indemnisations existants, il
convient que l’ayant droit doit assurer sa marchandise durant le transport. De plus le
coût de l’assurance est relativement faible puisqu’il représente environ 1 à 2 % de la
valeur des marchandises.
- l’indemnisation par le transporteur est prévue par les conventions qui régissent
chaque mode de transport. Elle est plafonnée en fonction du poids de la
marchandise. Elle est payée par le transporteur dans le cas où la responsabilité
dans la détérioration ou la perte de la marchandise a été prouvée. L’indemnité
est calculée en fonction de la valeur de la marchandise perdue/détériorée.
Les risques couverts par la police d’assurance sont généralement ceux liés au
transport principal, la manutention, le pré et le post-acheminement .Sont exclus les
13
risques qui sont la conséquence des fautes de l’assuré, le vice propre à la
marchandise, l’insuffisance de l’emballage ou l’inadaptation du conditionnement.
- la police au voyage : elle sera souscrite que pour une expédition isolée. Elle
couvre un lot de marchandise identifié pour un voyage déterminé et fini
lorsque les marchandises arrivent à destination (cette police est envisageable
pour les clients qui ont un besoin peu fréquent d’assurance).
- La police d’abonnement ou police flottante : elle est conclue pour une période
de un an renouvelable par tacite reconduction. Elle est calculée sur la base d’un
forfait d’expédition import/export annuel (tous produits, toutes destinations).
Cette police concerne les chargeurs réguliers.
a/ les avaries :
14
- les avaries communes : « sont les avaries communes, les sacrifices et dépenses
extraordinaires, intentionnellement et raisonnablement encourus pour le salut
commun, afin de préserver d’un péril les biens dans une même expédition
maritime » ( art 256 CCM).
- les avaries particulières : concernent les dommages subis par une marchandise
spécifique d’un client et pas celles des autres. C’est le cas lorsqu’une
marchandise est cassée par des produits voisins.
- « FAP » ( franco d’avaries particuliers) : cette garantie ne couvre que les avaries
communes. Les marchandises ne seront pas couvertes en cas de vol, incendie,
perte,…etc. nous sommes en présence de la garantie minimum prévue par les
incoterms CIF et CIP.
La garantie FAP sauf exclut le vol et non livraison des marchandises. L’étendue de
la garantie FAP est de magasin à magasin.
- « tous risques » : elle couvre tous les risques de magasin à magasin tant en
transport maritime que terrestre en pré et post acheminement. Elle inclut
l’avarie commune, les avaries particulières, le vol total (d’un ou plusieurs colis)
ou partiel (vol à l’intérieur de colis), la perte, la non livraison ainsi que les
dépenses et les frais raisonnablement engagés pour préserver les
marchandises assurées d’un dommage ou pour le limiter.
15
se présente toujours sous la forme d’un avenant à la police d’assurance
principale.
Les marchandises transportées par voie aérienne sont soumises à une police-type.
Elle garantit principalement les marchandises remises à un transporteur aérien mais
couvrent aussi le pré et post acheminement terrestres ou fluviaux. En effet ces
garanties s’entendent de domicile à domicile.
- La garantie « tous risques » est la plus courante. Elle est de même nature qu’en
maritime. Elle couvre non seulement le transport aérien lui-même mais
également le pré et le post transport. Dans la plupart des cas, c’est la police
tiers chargeur de la compagnie aérienne qui est souscrite. Cette garantie peut
être étendue aux risques de guerre ainsi que pour la mise en magasin avant
livraison finale.
16
Taux de l’assurance 0.2 % CIF majoré de 10 %
17
situation est crée par la nécessité de fournir d’une manière urgente et prioritaire un
client, ou une unité de production en rupture de stock.
Chaque mode de transport présente des avantages et des inconvénients qui peuvent être
déterminante dans la le choix de la solution transport
- la nature du contrat d’achat ou de vente, des marchandises, qui devra inclure une clause
relative au mode de transport choisi, ainsi qu’à l’incoterm à utiliser.
- La nature des documents à exiger ( B/L, FBL, AWB, HAWB, CMR…etc).
- L’emballage à utiliser
- Les termes de l’assurance couvrant le transport
- Le calcul du prix de vente des marchandises.
c) Faire appel à un transitaire que l’on charge d’organiser le transport et de négocier avec
les transporteurs.
18
a/ transporter soi-même
Recommandations :
Recommandations :
19