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1 Transport maritime
A Définition
Le transport maritime internationale est le premier moyen de transport utilisé dans le monde C’est
un mode de transport qui est adapté à la fois pour l’acheminement de marchandises en grande
masse , produits lourds volumineux comme les Hydrocarbures , en particulier pour les destinations
lointaines. Ce mode de transport le moins couteux reste un des moyens les plus importants, en
terme de capacité de transporter tout type de marchandises, et le plus utiliser aux transactions
international.
B Les intervenants
Le transport maritime distingue plusieurs intervenants qui participent au contrat
de transport. Ces intermédiaires appelés « auxiliaires » ont des fonctions très variées et
liées, se sont :
-1) Le chargeur:
-2)Le transporteur:
C’est la personne moral ou physique qui assume la responsabilité juridique des transports à effectuer
d’un port à un autre.
-Livrer les marchandises au port de débarquement dans l’état dans lequel elles lui ont été confiées et
telles que mentionnées sur le contrat
-3)Les acconiers:
C’est le commandant du navire, il doit veiller au maintien du navire, à la conservation des cargaisons,
assurer les arrimages et le déchargement des marchandises.
6. Le transitaire :
ou le destinataire d’une marchandise qui doit subir plusieurs transports successifs. Sa mission
transport.
7. Le consignataire :
occasionnel ou à titre permanent, d’effectuer pour le compte et au nom de son mondât, qui est
8. Le manutentionnaire :
9. Le courtier maritime :
Le courtier est la personne agrée qui met en rapport les offreurs et les
en douane.
Ils assurent le financement des opérations d’import, export, ils offrent la sécurité et les garanties à
l’opération du commerce maritime.
Ils couvrent les risques auxquels les marchandises sont exposées, qui échappe au contrôle et
la volonté de l’assuré, pendant le transport maritime
12. La douane :
Son rôle est de contrôler les marchandises qui transitent dans le port et qu’elle
transporteur lequel ce dernier s’engage à livrer une marchandise d’un port à l’autre, et
moyennant le paiement d’un prix appelé « fret », le chargeur doit présenter sa marchandise en
temps et lieu fixé. L’armateur prend en charge la marchandise pour le transporteur. Ce dernier
. Sur ce document sont consignés la nature, le poids, et les marques des marchandises embarquées.
1)Le connaissement à blanc: c’est un titre au porteur, il ne porte pas le nom du destinataire.
2)Le connaissement à ordre: il peut donner une suite d’endossement, il est négocié et c’est
au dernier endossataire que revient la propriété de la marchandise
3)Le connaissement à une personne dénommée: le propriétaire est une personne désigné, ce titre
n’est pas négociable et le destinataire ne peut le transmettre à un tiers.
D -Techniques de transport
Transport en vrac
Les marchandises sont chargées au moyen de grues et arrimées en vrac dans le navire. Ce qui risque
d’occasionner des dommages aux marchandises durant la manipulation, d’autant plus qu’il y a
rupture de charge aussi bien dans le port de départ que dans le port d’arrivée.
Ce type de transport évite les ruptures de charge et est plus rapide d’utilisation car il y’a livraison
directe du fournisseur au client. Il faut également qu’il y ait un trafic suffisamment important entre 2
pays pour que les conteneurs ne reviennent pas à vide.
Technique du ferry, on peut charger directement des remorques de camion qui sont donc roulées et
non plus soulevées, ce qui évite les ruptures de charge.
Utilisé pour le transport d’un seul produit (méthanier, bananier,etc). Revient parfois cher si le bateau
repart a vide dans l’autre sens.
E- Tarification
Elle est calculée en fonction du poids, du volume ou de la valeur des marchandises. Si le volume de la
marchandise en m3 dépasse le poids en tonnes le nombre d’unités payantes est le volume. Des
réductions sont consenties aux chargeurs « contractants », c’est-à-dire ceux qui se sont engagés a
n’utiliser que des « navires conférences ».
F - Les documents
1. Connaissement / BILL OF LADING
Le connaissement sert d’attestation de prise en charge et de chapitre de propriété (cessible par
endos successifs) .
Lors du chargement, trois connaissement originaux sont émis et signés par le capitaine, ils certifient
que la marchandise a été chagée sur le navire X de la compagnie Y. Ils indiquent également le nom du
chargeur (expéditeur), le port d’embarquement et de débarquement, il peut être établi
Il est possible de rajouter « en notify » le nom de la personne qui devra être prévenue de l’arrivée du
bateau (parfois le transitaire du client).
A noter que le connaissement doit être dument signé par le capitaine ou l’agent de ligne, préciser le
nombre d’originaux et prouver le paiement du fret. Vérifier que le connaissement est clean (net de
réserve).
Le lieu de prise en charge ou de délivrance de la marchandise étant souvent différent des ports
d’embarquement ou de débarquement, les compagnies de transport maritime ont été amenées a
créer des documents couvrant également le pré ou le post acheminement terrestre. Ce document
n’est qu’un document de transport et n’est pas négociable.
En cas d’affrètement du navire, donc cargaison complète. Il s’agit d’un contrat de location et non
d’un chapitre de transport.
1. -1)Les avantages:
- Capacité de transport élevée : Les navires ont une capacité de transport importante, ce qui
les rend adaptés au transport de grandes quantités de marchandises, y compris des
marchandises en vrac.
2. Coûts de transport compétitifs : Le transport maritime est souvent moins coûteux par unité
de marchandise transportée par rapport à d'autres modes de transport, notamment pour les
cargaisons massives.
3. Faible impact environnemental par unité transportée : En termes d'émissions de CO2 par
tonne-kilomètre, le transport maritime est souvent considéré comme plus efficace que
d'autres modes de transport.
4. Connectivité mondiale : Les ports maritimes sont situés partout dans le monde, facilitant le
commerce international et la connectivité entre les continents.
5. Transport de marchandises diverses : Les navires peuvent transporter une grande variété de
marchandises, y compris des produits périssables, des produits chimiques, des véhicules et
des marchandises en vrac.
1. Lenteur : Le transport maritime est généralement plus lent que d'autres modes de transport,
ce qui peut être un inconvénient pour les marchandises nécessitant une livraison rapide.
3. Risque d'accidents : Les accidents maritimes, tels que les naufrages, peuvent avoir des
conséquences graves sur l'environnement et la sécurité des personnes.
5. Limitations d'accessibilité : Certains endroits ne sont pas facilement accessibles par voie
maritime, en raison de contraintes géographiques ou d'autres obstacles.
6. Impact environnemental : Bien que le transport maritime ait un faible impact par unité
transportée, il peut avoir des conséquences écologiques graves en cas de déversement de
substances nocives ou de pollution due aux émissions des navires.
C’est le deuxième mode de transport utilisé dans les échanges extra-communautaires grâce à
sa rapidité et sa sécurité ainsi que les frais de stockage et les couts d’emballage réduits.
matérialisé par la lettre de transport aérien (LTA= Air way Bill). Cette dernière peut être
établie par la compagnie aérienne, l’expéditeur ou le destinataire. LTA est à la fois la preuve
D - Tarification
Différents types de tarifs existent :
Tarif général
Tarif dégressif suivant les tranches ( inférieures a 45kg, de 45 a 100 kg, plus de 200kg, plus de 500 kg,
supérieur a celui réellement expédié.
Tarifs spéciaux
Sur certaines destinations des tarifs préférentiels sont accordés (pays d’Afriques uniquement)
Pour déterminer le poids taxable de cette expédition, il convient d’appliquer le ratio suivant 1Kg= 6
dm3.
E - Les documents
Il s’agit de la LTA « lettre de transport aérien » ou airway bill, la LTA est la preuve du contrat de
transport, la reconnaissance par la compagnie de la prise en charge des marchandises et la
justification du prix de transport.
Deux éléments importants sont à relever : le numéro du vol, le numéro d’identification LTA ( les trois
premiers chiffres correspondent au code de la compagnie aérienne) qui sert a identifier l’envoi une
fois arrivé, ce qui permet un dédouanement plus rapide.
En cas de groupage, il s’agira alors de house airway bill, découlant de la master airway bill.
F -Avantages
1. Rapidité : Le transport aérien est le moyen de transport le plus rapide, ce qui est crucial
pour les marchandises périssables, les produits de haute valeur et les passagers pressés.
2. Accessibilité : Les avions peuvent atteindre des destinations éloignées, même dans des
régions éloignées ou difficiles d'accès par d'autres moyens de transport.
3. Connectivité mondiale : Le transport aérien permet la liaison rapide entre les continents,
favorisant le commerce international, le tourisme et les échanges culturels.
1. Émissions de gaz à effet de serre : Le transport aérien contribue de manière significative aux
émissions de gaz à effet de serre, en particulier le dioxyde de carbone, contribuant au
changement climatique.
2. Coût environnemental : Les avions utilisent des combustibles fossiles, ce qui entraîne une
dépendance aux ressources non renouvelables et des impacts écologiques négatifs.
3. Coût financier : Les billets d'avion peuvent être coûteux, en particulier pour les vols
internationaux, ce qui peut limiter l'accessibilité pour certaines populations.
5. Sécurité : Bien que le transport aérien soit généralement sûr, il existe des risques de sécurité,
tels que les accidents d'avion, bien que ces événements soient rares.
6. Impact sonore : Les avions génèrent du bruit, ce qui peut causer des nuisances sonores pour
les communautés proches des aéroports.
A -Définition
Il est le seul moyen capable de réaliser le service « porte à porte », c’est-à-dire il permet
l’importateur.
- Sa souplesse d’adaptation ;
- La gamme est plus en plus étendue des services offerts par les transporteurs routiers et
un transporteur d’effectuer des transports nationaux par route, dans tout autre état
membre.
B . Technique de transport routier international
Le transport pour « compte propre »
L’entreprise peut se charger elle-même du transport, cette techniques peut étre intéressante
surtout pour les filiales évitant ainsi le retour a vide.
Affrètement
Pour des camions complets : un véhicule est affrété a une société de transport et pour les agréments
nécessaires on a recours a un spécialiste.
Groupage
C’est le cas le plus fréquent : la marchandise est livrée jusqu’à un point précis et correspondant du
transporteur du pays livrera les marchandises vers leur destination finale.
Il faut veiller a bien vérifier avec le transporteur quand ont lieu les groupages et jusqu’ou exactement
la marchandise est livrée.
C -Tarification
Les tarifs sont établis a partir de tableaux indiquant les distances intérieures ou zones dans chaque
état membre
Pour les pays ne bénéficiant pas de tarifs bilatéraux, la tarification résulte d’une libre discussion.
La différence de prix s’explique souvent par la possibilité qu’a le transporteur de trouver un fret de
retour, pour ne pas revenir à vide.
prise en charge des marchandises en bonne état si elle est nette de réserves, et l9expédition
dès la signature par le transporteur ». La convention de Genève n9a pas prévu de document-
type. Un modèle cependant proposé par L9IRU (Union International des Transports
Routiers).
La lettre de voiture est théoriquement liée par l9expéditeur. En pratique, elle l9est
généralement par le transporteur ou le transitaire et elle est rarement signée par l9expéditeur.
C9est une erreur car si survient un litige, le chargeur qui n9aurait pas signé la lettre devra
apporter la preuve des ordres donnés au transporteur, alors même qu9il sera au contraire
responsable des indications qui figurent sur le document. La lettre de voiture est émise en
E -Avantages
1. Flexibilité : Le transport routier offre une grande flexibilité en termes d'itinéraires et de
horaires. Les camions peuvent accéder à des endroits reculés qui ne sont pas toujours
accessibles par d'autres modes de transport.
3. Adaptabilité : Les camions peuvent transporter une grande variété de marchandises, qu'il
s'agisse de produits manufacturés, de produits périssables, de matières premières, etc.
4. Rapidité : Pour des distances relativement courtes, le transport routier peut être plus rapide
que d'autres modes de transport, en particulier lorsque les routes sont bien entretenues.
5. Coûts initiaux moins élevés : Comparé à certains modes de transport, les coûts initiaux
d'investissement pour les véhicules routiers peuvent être moins élevés.
1. Impact environnemental : Le transport routier est souvent associé à des émissions de gaz à
effet de serre et à d'autres formes de pollution, contribuant aux problèmes
environnementaux.
2. Coûts opérationnels élevés : Bien que les coûts initiaux puissent être inférieurs, les coûts
opérationnels, tels que le carburant, l'entretien des véhicules, les péages, etc., peuvent être
élevés.
4. Dépendance aux conditions routières : Les conditions météorologiques et l'état des routes
peuvent avoir un impact significatif sur l'efficacité du transport routier, entraînant des
retards et des coûts supplémentaires.
5. Sécurité : Les accidents de la route peuvent entraîner des pertes de vies humaines, des
dommages matériels importants, et peuvent également perturber la chaîne
d'approvisionnement.
6. Congestion routière : Les routes surchargées peuvent entraîner des retards importants et
des coûts supplémentaires dus à la congestion routière.
Le système ferroviaire se compose généralement de rails en acier posés sur des traverses en
bois, en béton ou en acier, formant des voies ferrées. Les trains circulent sur ces voies en
utilisant des locomotives pour propulser les wagons. Le transport ferroviaire est souvent
utilisé pour le transport à longue distance de marchandises en vrac, de produits
manufacturés, et pour le déplacement de passagers sur de longues distances.
- des wagons spéciaux : ils sont adaptés à des transports spéciaux selon le type de
marchandise à transporter.
- des wagons particuliers : ils appartiennent à des entreprises qui les exploitent pour
validité du contrat de transport qui reste soumis aux dispositions de la convention (CMR).6
D- Tarification
La convention CIM évoquée plus haut ne prévoit aucun tarif commun aux pays membres
La base de calcul au KM étant différente selon chaque pays, certains pays ont signé des
accords permettant des tarifs bilatéraux ou multilatéraux
Seul le tarif 9001 CECA (charbon/ acier) propose une tarification commune, héritage de la
construction européenne.
Il est à noter que ces tarifs ne concernent que les envois de détail, les expéditions en wagons
complets et certaines catégories de marchandises.
E -Les documents
Il s’agit de la lettre de voiture CIM, barrée d’une bande rouge pour les trains a grande vitesse.
F -Avantages
1. Efficacité énergétique : Les trains ont tendance à être plus économes en énergie par
tonne-kilomètre par rapport à d'autres modes de transport, tels que le transport
routier ou aérien.
3. Fiabilité : Le transport ferroviaire est souvent considéré comme plus fiable en termes
de temps et de respect des horaires, par rapport à certains autres modes de
transport, notamment le transport routier.
6. Sécurité : Les accidents impliquant des trains sont généralement moins fréquents
que ceux impliquant d'autres moyens de transport. Les voies ferrées sont souvent
équipées de systèmes de sécurité avancés.
3. Vitesse limitée : Bien que les trains puissent être rapides, ils sont souvent moins
rapides que les avions ou même les camions pour les distances plus courtes.
5. Capacité limitée pour les passagers : Le transport ferroviaire de passagers peut être
limité dans certaines régions, en particulier dans les zones où les réseaux de chemin
de fer sont moins développés.
Les principaux véhicules utilisés dans le transport fluvial sont les bateaux et les péniches. Les bateaux
peuvent être propulsés par des moteurs ou utilisent la traction animale (chevaux, par exemple) ou
humaine. Les péniches sont des bateaux plats conçus pour transporter des marchandises en vrac sur
les voies navigables intérieures.
Le transport fluvial offre plusieurs avantages, notamment une capacité de transport importante, des
coûts d'exploitation relativement bas et une empreinte environnementale réduite par tonne-
kilomètre par rapport à certains autres modes de transport. Il est souvent utilisé pour le transport de
marchandises en vrac telles que les matières premières, les produits agricoles, les combustibles et les
matériaux de construction.
Les avantages spécifiques du transport fluvial dépendent de la disponibilité des voies navigables, de
la nature des marchandises transportées et des infrastructures portuaires disponibles. Le transport
fluvial joue un rôle important dans le commerce intérieur et international, contribuant à l'efficacité
du système de transport global.
2. Types de bateaux et navires : Différents types de bateaux et de navires sont utilisés dans le
transport fluvial en fonction des besoins spécifiques. Cela peut inclure des bateaux de charge
générale, des péniches, des barges, des porte-conteneurs fluviaux, et même des ferries pour
le transport de passagers.
3. Navigation et pilotage : Les capitaines et les équipages de bateaux fluviaux doivent être bien
formés pour naviguer sur des voies navigables souvent sinueuses. Le pilotage peut être
facilité par l'utilisation de pilotes fluviaux locaux qui ont une connaissance approfondie des
cours d'eau spécifiques.
4. Infrastructures portuaires : Les ports fluviaux et les terminaux sont des éléments clés de
l'infrastructure du transport fluvial. Ils permettent le chargement et le déchargement
efficaces des marchandises, ainsi que le stockage temporaire si nécessaire.
5. Gestion des écluses : Sur certaines voies navigables, des écluses peuvent être présentes pour
surmonter les différences de niveau d'eau. La gestion efficace de ces écluses est cruciale pour
maintenir un flux continu du trafic fluvial.
6. Contrôle des crues et gestion des niveaux d'eau : Les autorités responsables doivent
surveiller et gérer les niveaux d'eau pour éviter les crues ou les basses eaux qui pourraient
entraver la navigation.
7. Intégration avec d'autres modes de transport : Le transport fluvial est souvent utilisé en
conjonction avec d'autres modes de transport, tels que le transport routier et ferroviaire. Les
ports fluviaux doivent être bien connectés au réseau de transport global.
8. Sécurité et réglementations : Comme pour tout mode de transport, la sécurité est une
priorité. Les réglementations concernant la navigation fluviale, la sécurité des équipages et
des passagers, ainsi que la protection de l'environnement, doivent être respectées.
Le transport fluvial offre une alternative durable et économique, en particulier pour le transport de
marchandises en vrac. Il peut contribuer à réduire la congestion routière et les émissions de gaz à
effet de serre associées au transport terrestre.
C-Tarification
La tarification du transport fluvial dépend de plusieurs facteurs, et elle peut varier en
fonction de la région, du type de marchandises transportées, de la distance parcourue, et
d'autres éléments spécifiques à chaque opération. Voici quelques-uns des facteurs qui
influent sur la tarification du transport fluvial :
Distance : La distance à parcourir sur le réseau fluvial joue un rôle crucial dans la tarification.
Plus la distance est longue, plus les coûts de carburant, d'équipement, et d'exploitation
peuvent être élevés.
Taille et capacité du navire : Les navires fluviaux ont des capacités différentes en termes de
charge. La taille et la capacité du navire peuvent influencer le coût du transport.
Services additionnels : Certains services, tels que l'assurance cargo, le suivi en temps réel, le
stockage temporaire, etc., peuvent être proposés moyennant des frais supplémentaires.
Il est important de noter que la tarification du transport fluvial peut varier d'une entreprise
de transport à l'autre. Les parties intéressées, qu'il s'agisse de chargeurs ou de
transporteurs, doivent négocier des contrats détaillés qui spécifient clairement les
conditions et les coûts associés au transport fluvial des marchandises.
D -Les documents
Le transport fluvial implique le déplacement de marchandises, de passagers ou d'autres
types de cargaisons sur les voies navigables, telles que les rivières et les canaux. Les
documents associés au transport fluvial peuvent varier en fonction des pays, des régions et
des règlements spécifiques, mais voici quelques-uns des documents généralement associés
au transport fluvial :
Il est important de noter que les exigences spécifiques peuvent varier en fonction des
régions et des pays, et il est essentiel de se conformer aux règlements locaux et
internationaux applicables. Les parties impliquées dans le transport fluvial, y compris les
expéditeurs, les transporteurs et les destinataires, doivent s'assurer de respecter toutes les
obligations documentaires nécessaires pour assurer un transport efficace et légal.
5. Stabilité des tarifs : Les tarifs de transport fluvial peuvent être plus stables et moins
sujets aux fluctuations que ceux des autres modes de transport.
1. Vitesse limitée : Le transport fluvial est généralement plus lent que d'autres modes
de transport, ce qui peut être un inconvénient pour les marchandises nécessitant une
livraison rapide.
3. Limitations géographiques : Le transport fluvial est limité aux zones où il existe des
voies navigables navigables, ce qui exclut certaines régions éloignées.
1-defintion
Les Incoterms, ou termes du commerce international, sont une série de règles standardisées établies
par la Chambre de commerce internationale (ICC) qui définissent les responsabilités et les obligations
des vendeurs et des acheteurs dans le cadre de transactions commerciales internationales. Le terme
"Incoterms" est une contraction de l'expression "International Commercial Terms". Les Incoterms
visent à clarifier les aspects essentiels des transactions internationales, tels que le transfert de
risques, les coûts de transport, et d'autres éléments clés.
Les Incoterms (International Commercial Terms) ont plusieurs objectifs dans le contexte du
commerce international. Ces règles standardisées, définies par la Chambre de commerce
internationale (ICC), visent à fournir un cadre clair et cohérent pour les transactions commerciales
internationales. Voici quelques-uns des principaux objectifs des Incoterms :
1. Clarté et Compréhension :
Les Incoterms offrent une certaine flexibilité aux parties dans la négociation des
termes du contrat. En fonction de leurs besoins spécifiques, les parties peuvent
choisir l'Incoterm qui convient le mieux à leur transaction.
Les Incoterms prennent en compte les différents modes de transport, tels que le
transport maritime, aérien, routier, et ferroviaire. Ils permettent aux parties de
choisir des termes qui correspondent au mode de transport utilisé dans leur
transaction.
En résumé, les Incoterms sont conçus pour établir une base solide et cohérente dans les transactions
internationales, réduisant ainsi les incertitudes, favorisant la compréhension mutuelle et facilitant le
commerce mondial. Ils jouent un rôle essentiel dans la création d'un cadre commercial international
efficace et équitable.
Ces termes peuvent être utilisés dans n'importe quel mode de transport, y compris le
transport maritime, aérien, routier, et ferroviaire. Les termes de cette catégorie
sont :
Ces termes sont spécifiquement conçus pour les transactions impliquant le transport
maritime ou les voies navigables intérieures. Les termes de cette catégorie sont :
C-Incoterms exclusivement pour le transport maritime, mais utilisables pour le transport fluvial
:
Ces termes sont principalement destinés aux transactions maritimes, mais peuvent
également être utilisés dans le transport fluvial. Ils sont plus spécifiques que ceux de
la catégorie précédente. Les termes de cette catégorie sont :
Ces termes sont adaptés aux transactions impliquant le transport aérien. Le terme de
cette catégorie est :
Le vendeur utilisera un de ces incoterms si son organisation n’ a pas la capacité logistique pour
prendre en charge le transport, ou si les conditions de prix ou de sécurité dans le pays de destination
ne sont pas satisfaisantes.
EXW – FCA – FAS – FOB – CFR – CIF – CPT – CIP
Le vendeur décharge ainsi l’acheteur de toute une série d’obligations et de risques ,ce qui peut
constituer un excellent argument de vente.
Ils ne libèrent le vendeur de ses obligations que lorsque les marchandises arrivent à destination
A l’usine (marchandise mise à la disposition de l’acheteur qui doit prend à son compte le
chargement.
L’acheteur : supporte les frais et risques liés au transport de la marchandise, effectue les formalités
en douane export et import.
Le vendeur : n’a pas la maîtrise des formalités en douane à l’export et pourtant c’est lui qui doit
récupérer les documents prouvant la sortie de la marchandise du territoire en cas de contrôle fiscal.
Le vendeur : Remet la marchandise au transporteur choisi par l’acheteur, au lieu et date convenus. Il
supporte le transport et risques jusqu’au local du transporteur. Il effectue les formalités en douane
export.
L’acheteur : choisit le mode transport et le transporteur, paye les frais de transport et assume les
risques dès la prise en charge de la marchandise par le transporteur.
Franco le long du navire (utilisé que pour les très gros volumes)
Le vendeur : Met la marchandise à disposition le long du quai et procède aux formalités de douane
export.
L’acheteur : Supporte les frais liés au frêt, les risques et frais dès que la marchandise est à quai, et
désigne le navire.
Le vendeur : Place la marchandise à bord du navire au lieu convenu (c’est le lieu de livraison),
effectue les formalités de douane export.
L’acheteur : Désigne le navire, paye le fret maritime, supporte les risques dès lieu de livraison.
Coût et fret
Le vendeur : choisit le navire et paye le fret maritime jusqu’au port convenu, supporte le mise à bord
de la marchandise et les frais de formalités douanières export.
L’acheteur : supporte les frais dès l’arrivée du bateau au port de destination, mais le transfert de
risques s’opère dès que la marchandise a été placée sur le bateau.
Le vendeur : choisit le navire et paye le fret maritime jusqu’au port convenu, supporte le mise à bord
de la marchandise et les frais de formalités douanières export.
L’acheteur : supporte les risques dès que la marchandise est à bord du navire.
Le vendeur : Prend en charge le frêt jusqu’au lieu de destination convenu et effectue les formalités
de dédouanement export.
L’acheteur : Supporte les risques de perte et de dommage dès le départ, le lieu de livraison étant le
lieu de remise de la marchandise au transporteur.
Le vendeur : Supporte les frais d’embarquement, le frêt maritime, les frais de débarquement, et
accomplit les formalités en douane export.
L’acheteur : Prend possession des marchandises dès leur livraison, décharge la marchandise,
supporte les frais et risques dès la livraison.
Le vendeur : Supporte les frais de transport, les risques de perte et dommage jusqu’au lieu de
destination. Effectue toutes les formalités en douane export et import. Paye les droits et taxes et
autres redevances exigibles.
6- Critères de choix
Pour les entreprises sans expérience à l'export, la simplification des opérations logistiques est
préférable, il est dès lors préférable qu'elles se tournent vers les incoterms EXW FOB FCA et le FAS
Pour les entreprises ayant une expérience export, les incoterms commençant par C sont à privilégier.
En effet, ils permettent la maîtrise du transport principal et par conséquent des délais et conditions
de livraison.
En revanche, ils n'incluent aucun frais sur le territoire de destination, ce qui permet de ne pas
prendre de risque vis-à-vis d'administrations étrangères (douane).
Enfin, un prix utilisant un incoterm en C autorise à l'acheteur une meilleure comparaison avec les
offres locales.
Dans le cadre d’un paiement par crédit documentaire l'incoterm EXW est à proscrire si vous êtes
exportateur.
Dans le cadre de cet incoterm, l’acheteur a toutes les obligations du transport à sa charge.
Vous n’aurez donc pas la maîtrise sur les documents prouvant l’expédition, or ces documents
conditionnent le paiement des marchandises par la banque. Puisque toute la sécurité de cette
technique de paiement repose sur le document de transport.
L’incoterm DDP est celui qui fournit les obligations maximales au vendeur, du pré-acheminement au
post-acheminement des marchandises chez l’acheteur.
Cet incoterm met entre autres les formalités d’importation ainsi que les droits et les taxes qui en
résultent à la charge du vendeur.
Il ne doit pas être utilisé si le vendeur n’est pas certain de pouvoir remplir sans difficultés le
dédouanement à l’arrivée et obtenir la licence d'importation.
Or ce n’est pas toujours chose aisée dans un pays dont on ne connaît pas l’administration en place.
Or il peut être difficile pour l’acheteur de procéder lui-même aux formalités d’exportation dans le
pays de départ.
Sa mise en œuvre du point de vue de l’acheteur peut donc être plus délicate que pour les incoterms
qui ne recourent pas à cette obligation.
Dans la mesure du possible, nous conseillons à l'exportateur de rester maître du transport (sauf dans
le cas de la vente départ usine avec paiement au moment de l'enlèvement des marchandises).
Cette option permet de garder un contrôle sur les aspects financiers de la transaction.
A- Exemple :
Vous vendez des marchandises à une entreprise américaine sous forme d'un contrat de vente au
départ. La facture doit être payée 30 jours fin du mois de l'expédition.
Le deuxième évidemment, ce qui lui donnera un crédit supplémentaire de 31 jours avec une
réception des marchandises reculée de 3 jours seulement.
Le vendeur a tout intérêt à garder le contrôle des risques affectant ses marchandises jusqu'au
moment où celles-ci sont livrées.
B- Synthèse:
Sur un marché très concurrentiel, l'exportateur doit présenter à son prospect une offre de prix
comparable à celle des producteurs nationaux du pays de l’acheteur. De ce fait, il privilégie les
Incoterms des groupes C (c’est à dire CFR ; CIF ; CPT; et CIP) et D (c’est à dire DAT ; DAP et DDP).
Par ailleurs, pour renforcer la compétitivité de son produit, il s'efforce de minimiser les coûts.
Il est préférable qu'il se charge des opérations d'acheminement de façon à retenir le mode de
transport le plus approprié et le moins onéreux, sous réserve d'une bonne connaissance des
différentes contraintes de la chaîne logistique dans le pays d'arrivée (encombrement portuaire,
difficultés au niveau du post-acheminement ou du dédouanement...).
Toutefois, les formulations de prix selon les conditions C ( CFR ; CIF ; CPT ; et CIP) ou D (DAT ; DAP et
DDP ) peuvent être contrariées par l'intervention de l'état de l'acheteur qui , pour assurer du trafic à
ses entreprises nationales, incite ses ressortissants (ou leur impose) de traiter avec les Incoterms du
groupe F ( c'est à dire FCA ; FAS et FOB).
Il existe plusieurs formes de contrat international, généralement la définition de chaque contrat basé
sur la nature du contrat et ses caractéristiques pour ne pas confondre entre un contrat de
vente et un contrat de franchise, contrat de cession, contrat d’agence, contrat licence, pour ne citer
que les plus fréquents.
Le contrat commercial est le lien juridique et organique qui va fixer les obligations de l’acheteur et du
vendeur.
Un contrat commercial peut revêtir divers formes, contrat en bonne, factures définitives, pro-forma,
bons, lettre de commande ou tout autre document indiquant qu’il y’a bien conclusion de contrat.
Un article mal rédigé ou une disposition non mentionnée risque de compromettre la bonne marche
d’une opération d’exportation pourtant bien préparée (produit de bonne qualité, prix compétitif,
marché facile d’accès…etc.
Pour les non-initiés, la convention des nations unies sur le contrat de vente international de
marchandises signée a Vienne le 11 avril 1980 et rentrée en vigueur le 01 janvier 1988 peut
constituer un cadre de référence pour les négociations et la conclusion d’un contrat de vente.
En tout état de cause, il est vivement recommandé a l’exportateur de consulter sa banque, avant
toute signature de contrat, les mentions obligatoires dans un contrat sont :
- Le pays de destination
- Les délais de livraison pour les marchandises et de réalisation pour les services
- La force majeure
CONTRAT D’AGENCE
Contrat de vente
Ce document peut être utilisé par l’acheteur pour confirmer les montants des biens ou des services
dans des formalités administratives en cas d’une demande de crédit chez les banques.
B- La facture commerciale : C’est une facture définitive qui sera établie avec la réalisation de
l’opération commerciale, elle répond généralement a l’identification des deux parties, la nature, le
prix unitaire et globale, la qualité de la marchandise, le numéro de commande ou de contrat les
quantités, les frais accessoires, la date d’émission, les délais de livraison , les modalités
d’expédition…,.
C- La facture consulaire : C’est un document visé par le consulat du pays importateur installé dans le
pays exportateur. Elle a pour avantage d’authentifier les informations a caractère général transmises
par le vendeur, notamment celles relatives à la tarification.
Ce document doit être visé au consulat du pays de l’importateur afin d’attester et d’authentifier
l’origine et la valeur de la marchandise ce qui permettra par ailleurs aux autorités douanières
d’appliquer le tarif douanier approprié.
Voici quelques éléments clés généralement inclus dans une facture douanière :
3. Valeur en douane : Le prix payé ou à payer pour les marchandises, y compris tous les coûts
liés à l'expédition, tels que les frais d'expédition, d'assurance, etc.
4. Incoterms : Les termes commerciaux convenus entre l'acheteur et le vendeur, indiquant les
responsabilités et les coûts associés à l'expédition des marchandises.
6. Informations sur l'emballage : Des détails sur la manière dont les marchandises sont
emballées, y compris le type d'emballage utilisé.
7. Numéro de facture : Un numéro unique associé à la facture, qui peut être utilisé pour
référencer la transaction.
La facture douanière est cruciale pour le processus de dédouanement, car elle permet aux autorités
douanières de déterminer les droits de douane, les taxes et autres frais applicables. Elle doit être
précise et complète pour éviter tout retard ou problème lors du passage des marchandises à la
frontière. Les exigences spécifiques peuvent varier d'un pays à l'autre, il est donc important de se
conformer aux règles douanières du pays concerné.
Note de frais : Cette note que l’importateur est en droit de réclamer fera ressortir les frais supportés
par le vendeur et qui sont inclus dans la facture commerciale selon le terme de vente choisi.
Les documents d’assurance jouent un rôle essentiel dans la protection du banquier et du donneur
d’ordre. Ils peuvent être établis à ordre au porteur ou à une personne dénommée.
Lorsque l’importateur n’a pas approvisionné le crédit le document d’assurance doit être souscrit au
profit de la banque émettrice.
Si le vendeur est chargé de souscrire à l’assurance, l’importateur devra indiquer : le document que la
banque émettrice devra exiger et les risques que devra couvrir cette assurance, ces derniers étant en
fonction du mode de transport de la nature des marchandises. La mention « assurance tous risques
», n’est pas forcément une garantie pour l’importateur car cela ne prend pas en compte les risques
particuliers. En cas de réalisation de ces derniers, ni la banque émettrice ni son correspondant ne
peuvent être responsabilisés.
Il est donc dans l’intérêt de l’importateur de signaler tout risque particulier ou spécial inhérent à la
marchandise. Ces documents d’assurance sont de trois sortes :
A- Les polices d’assurance : C’est un contrat entre une agence d’assurance et un importateur ou
exportateur qui atteste que sa marchandise est assuré contre les risques éventuels, ce contrat fixe
l’obligation de chaque partie.
Parmi les risques pris en charge par la police d’assurance nous retrouvons en général :
● Le risque d’avarie particulière : correspond à toute détérioration, perte ou dommages subis par la
marchandise elle-même au cours de son transport.
● Le risque d’avarie commune : Correspond à toute les dépenses extraordinaires liés aux
marchandises résultantes des décisions du capitaine du navire ou de cargaison de marchandises
(charge).
B- Les avenants
C- Le certificat d’assurance : C’est un document établi par une compagnie faisant ressortir une police
d’assurance couvrant les risques qui peuvent atteindre la marchandise. Ce document précise le
montant assuré, les risques courants et la marchandise assurée.
En Algérie la CAGEX (compagnie Algérienne d’assurance et de garantie des exportations) crée par
Ordonnance N° 96-06 du 10 Janvier 1996, offre a l’exportateur algérien des garanties pour les risques
encourus, elle propose les diverses formes de police d’assurances suivant :
● Assurance globale.
● Assurance individuelle.
Tout importateur se trouve dans l’obligation d’assurer sa marchandise auprès d’une compagnie
d’assurance algérienne conformément aux articles 172 et 181 de la loi 80-07 du 09.08.1980, à
l’exception des contrats qui sont imputés sur les lignes de crédit conclues avec les institutions
internationales (Banque mondial, Banque africaine de développement, Fond monétaire
international).
En Algérie ils sont communément désignés par le numéro du formulaire utilisé tels que le D10 a
l’importation D11 à l’exportation.
A- Certificat d’origine :
Ce document élaboré par un expert médical pour certifier l’aptitude, la nature et la qualité des biens
(pour l’importateur et l’exportateur).
Cet expert certifiant que les marchandises comestibles, les animaux et les plantes sont sains et en
bon état.
En Algérie le décret exécutif n° 04-320 de 07 octobre 2004 relatif à la transparence des mesures
sanitaires et phytosanitaires et des obstacles techniques au commerce.
C- Certificat d’analyse :
C’est un document établi pour certifier la qualité et la composition d’un produit, il est préparé par
des personnes spécialisées dans le domaine (des experts) ou un laboratoire, essentiellement utilisé
pour les métaux précieux et les produits cosmétiques.
C’est un document qui détermine toute information concernant les différentes caractéristiques des
colis constituants l’expédition, parmi les informations existant dans de ce document on peut indiquer
:
● Le nombre de colis.
F- Certificat de circulation
C’est un document établi par l’exportateur pour des produits qui relèvent du marché commun. Il est
utilisé pour pouvoir bénéficier de la réduction des droits de douane accordés au pays membres du
marché commun.
1. Certificat de Qualité : Un certificat de qualité est délivré pour attester qu'un produit ou un
service répond à des normes spécifiques de qualité. Il peut être délivré par des organismes de
certification indépendants ou par l'entreprise elle-même.
2. Certificat d'Expertise : Ce certificat est souvent délivré à une personne pour reconnaître son
niveau d'expertise dans un domaine particulier. Cela peut être obtenu par l'expérience
professionnelle, la formation formelle ou la réussite d'examens ou de tests spécifiques.
1 Définition de la douane :
La douane joue un rôle essentiel dans la régulation et le contrôle des flux de marchandises à
travers les frontières d'un pays. Son rôle principal est d'assurer la sécurité nationale, de collecter des
revenus et de mettre en œuvre les politiques commerciales du gouvernement.
En tant qu'organe gouvernemental, la douane exerce un contrôle rigoureux sur les importations et
les exportations. Elle inspecte les cargaisons pour garantir leur conformité aux normes de sécurité,
de santé et d'environnement. De plus, la douane collecte des droits de douane, contribuant ainsi aux
recettes fiscales de l'État.
La douane joue également un rôle clé dans la prévention de la contrebande, en surveillant le passage
illégal de marchandises aux frontières. Elle applique des réglementations commerciales telles que
l'imposition de quotas, de restrictions ou d'interdictions sur certaines marchandises.
Bien que la douane soit responsable du contrôle, elle cherche également à faciliter les échanges
commerciaux légitimes. En simplifiant les procédures pour les entreprises respectant les règles, elle
contribue à promouvoir le commerce international.
Les missions de la douane sont variées et couvrent un large éventail de responsabilités liées au
contrôle des mouvements de marchandises à travers les frontières. Voici quelques-unes des missions
principales de la douane :
1. Contrôle des Frontières : La douane est chargée de surveiller et de contrôler le passage des
marchandises aux frontières nationales pour garantir la sécurité du pays.
2. Collecte de Droits de Douane : La douane perçoit les droits de douane sur les marchandises
importées ou exportées, contribuant ainsi aux revenus de l'État.
3. Inspection des Cargaisons : La douane inspecte les cargaisons pour s'assurer qu'elles sont
conformes aux normes en matière de sécurité, de santé et d'environnement. Cela vise à protéger les
citoyens et à prévenir l'introduction de produits dangereux ou illégaux.
6. Émission de Documents Douaniers : La douane délivre des documents officiels tels que les
lettres de voiture, les connaissements, les air waybills, etc., qui facilitent le mouvement légal des
marchandises.
Ces missions visent à équilibrer la facilitation du commerce légitime avec la nécessité de protéger la
sécurité nationale, de collecter des revenus fiscaux et d'appliquer les réglementations en vigueur. La
nature précise des missions peut varier d'un pays à l'autre en fonction des priorités nationales et des
accords internationaux.
3 Le role de la duane :
La douane joue un rôle crucial dans la gestion des flux de marchandises à travers les frontières,
assurant le contrôle, la sécurité, la régulation commerciale et la collecte de revenus pour le
gouvernement. Son rôle est complexe et multidimensionnel, touchant de nombreux aspects du
commerce international.
1. Contrôle des Frontières : La douane est la première ligne de défense pour assurer la sécurité
nationale. Elle surveille et contrôle les mouvements de marchandises aux frontières pour prévenir la
contrebande, le trafic de produits illicites et les menaces potentielles à la sécurité.
2. Collecte de Droits de Douane : Une des missions fondamentales de la douane est de percevoir les
droits de douane sur les marchandises importées ou exportées. Ces droits représentent une source
significative de revenus pour le gouvernement et sont utilisés pour financer divers services publics.
3. Inspection des Cargaisons : La douane inspecte minutieusement les cargaisons pour garantir leur
conformité aux normes de sécurité, de santé et d'environnement. Elle s'assure également que les
marchandises respectent les règlements douaniers en vigueur.
4. Émission de Documents Douaniers : La douane délivre une variété de documents, tels que les
lettres de voiture, les connaissements, les air waybills, qui attestent du mouvement légal des
marchandises. Ces documents facilitent le suivi, la traçabilité et la gestion des transactions
commerciales.
5. Application des Règlements Commerciaux : En tant qu'agent de mise en œuvre des politiques
commerciales, la douane applique des mesures telles que des quotas, des restrictions ou des
interdictions sur certaines marchandises, conformément aux décisions gouvernementales.
6. Prévention de la Contrebande : La douane met en place des mesures pour détecter et empêcher la
contrebande, contribuant ainsi à la protection des frontières et à l'intégrité du commerce
international.
7. Facilitation des Échanges Commerciaux : Bien que sa mission principale soit le contrôle, la douane
cherche également à faciliter les échanges commerciaux légitimes. Elle simplifie les procédures pour
les entreprises respectant les règles, favorisant ainsi le commerce international.
8. Coopération Internationale : La douane travaille en étroite collaboration avec d'autres
administrations douanières et organisations internationales pour renforcer la sécurité et la régulation
du commerce mondial. Cela inclut souvent des efforts conjoints pour lutter contre la fraude, le
terrorisme et d'autres menaces transfrontalières.
10. Surveillance des Mouvements de Capitaux : La douane peut surveiller les flux de capitaux pour
prévenir la fraude fiscale, le blanchiment d'argent et d'autres activités financières illicites liées au
commerce international.
4 le dédouanement :
Le dédouanement au stricte et étroit du terme, est généralement défini comme l'action de faire
sortir une marchandise à la douane en s'acquittant des droits et taxes exigibles.
Au sens large, le dédouanement est une opération complexe qui comporte normalement :
- La déclaration en détail
A- Déclaration en détail :
Définition :
L'article 84 du Code des Douanes stipule que toutes les marchandises importées ou exportées
doivent faire l'objet d'une déclaration en détail leur assignat un régime douanier. L'exemption des
droits, soit à l'entrée soit à la sortie ne dispense pas de l'obligation.
Les marchandises importées ou exportées doivent être déclarées en détail, dans les conditions
prévues par le présent code, par les personnes physiques ou morales ayant obtenu l'agrément de
commissionnaire en douane.
Nul ne peut faire profession d'accomplir pour autrui les formalités de douane concernant la
déclaration en détail des marchandises s'il n'a été agrée comme commissionnaire en douane.
Toutefois, pour des raisons de défense nationale et de sécurité, les forces Armées et de sécurité
peuvent bénéficier d'une autorisation de dédouaner pour leur propre compte.
Le commissionnaire agrée en douane acquitte, pour le compte de son commettant, le montant des
droits, taxes ou amendes, liquidés par l'Administration des Douanes.
La déclaration en détail doit être faite soit par écrit, sur des imprimés conformes au modèle officiel
(article 90 du CD) soit en utilisant un procédé informatique. La fourniture de ces imprimés incombe
aux usages.
Toutefois dans les conditions fixées par arrêté du ministre chargé des douanes, la déclaration écrite
peut être remplacée par la déclaration verbale.
En effet dans les bureaux frontaliers, le service des douanes peut admettre la simple déclaration
verbale par les voyageurs des marchandises qu'ils transportent sous réserve qu'il ne s'agisse pas
d'opération présentant un caractère commercial. Dans les bureaux non automatisés la déclaration en
détail est établie en sept exemplaires :
- L'exemplaire visite qui sert de pièce comptable et auquel sont joints tous les documents justificatifs
de l'opération.
- L'exemplaire « bon à enlever », sur lequel le service de visite délivre l'autorisation d'enlever des
marchandises déclarées ;
Chaque exemplaire comporte dans la case ad hoc l'indication de la destination en vue de laquelle il
est établi.
Des exemplaires supplémentaires peuvent être exigés par le service des douanes en cas de besoin.
La signature apposée sur la déclaration ainsi que les paraphes doivent être manuscrits. Lorsque la
déclaration est signée par un fondé de pouvoir du déclarant, celui-ci doit faire suivre sa signature de
l'indication de son nom en lettres majuscules d'imprimerie. La déclaration en détail ne peut
comporter plus de onze (11) articles. Lorsque les énonciations ne peuvent pas tenir sur un même
formulaire chemise, il est usage des feuillets intercalaires appropriés, établis en notant l'exemplaire
qu'indiqué ci-dessus. Lorsqu'une déclaration comporte plusieurs articles, chaque article est considéré
du point de vu juridique comme ayant fait l'objet d'une déclaration indépendante.
Chaque déclaration en détail ne peut concerner que des marchandises envoyées par un expéditeur
unique à un destinataire. Il est par ailleurs défendu de présenter comme unité dans une déclaration,
plusieurs colis fermés réunis de quelque manière que ce soit.
La signature manuscrite du déclarant à poser sur la déclaration imprimée est une manifestation
matérielle de sa décision de faire siennes toutes les informations contenues dans la déclaration
électronique validée et enregistrée. Elle engage sa responsabilité à l'égard de l'administration des
douanes pour chacune de ces énonciations. Mise à part la signature, la déclaration informatique
imprimée ne doit comporter aucune mention écrite à la main ni même dactylographié. Tous les
éléments y contenus doivent être imprimer par l'ordinateur.
La déclaration ne peut contenir plus de 11 onze articles. Et chaque déclaration porte sur des
marchandises envoyées par un expéditeur unique à un destinataire unique.
La liquidation est l'opération par laquelle le service procède au calcul des droits et taxes, ce qui
constitue la fiscalité douanière.
Cette fiscalité est fixée et codifiée dans un document unique appelé Tarif des Douanes.
Les pays membres de l'UEMOA ont adopté un Tarif Extérieur Commun (TEC) dont la modification
révèle de la commission de l'UEMOA. Il ne s'applique qu'aux marchandises originaires de l'UEMOA.
Le TEC s'articule autour des éléments suivants :
- les droits et taxes permanents sont : Droit de Douane (DD), Redevance Statistique
- catégorie 0 : concerne les biens sociaux essentiels relevant d'une liste limitative
(Exemple : les médicaments, les livres scolaires, engrais agricoles). Ces produits ne payent pas de
droit de douane (DD au taux de 0%) ;
biens d'équipement (machines, outils pour l'industrie par exemple). Ces biens payent un droit de
douane de 5%.
(exemple produits chimiques finis destinés aux industries). Ces bien payent un
En plus du droit de douane, les autres impositions prévues actuellement au TEC de l'UEMOA sont :
Sont exemptés de la taxe Prélèvement Communautaire de Solidarité (PCS), tous produits originaires
d'un pays membre de l'UEMOA.
Sont aussi exemptés de la taxe Prélèvement Communautaire (PC), tous produits originaires d'un pays
membre de la CEDEAO.
Cette exemption est subordonnée à la fourniture d'un certificat d'origine qui atteste que le produit à
un lien géographique avec le pays de production.
Pour le cas de Kourémalé, les produits originaires de la Guinée sont exclus au paiement de la taxe
Prélèvement Communautaire (PC CEDEAO) mais soumis au payement de la taxe Prélèvement
Communautaire de Solidarité (PCS).
En plus de ces droits et prélèvements, la fiscalité douanière en vigueur au Mali comprend la Taxe sur
la Valeur Ajoutée (TVA) prélevée au cordon douanier au taux unique de 18% l'Acompte sur Divers
Impôts et Taxes (ADIT) est de 3% et est remboursé à l'importateur, l'Impôt Spécial sur Certains
Produits (ISCP) exigible sur les alcools, les armes, les munitions, la cola et les tabacs.
Les droits liquidés par l'administration des douanes sont payables au comptant, en numéraire, par
chèque ou tout autre moyen légal de paiement.
A Kourémalé, le paiement est effectué au comptant. Après le paiement, la quittance est délivrée au
redevable en plus de le copie Bon à Enlever de la déclaration.
Aucune marchandise ne peut être retirée des bureaux de douane ou des lieux désignés par
l'Administration des Douanes sans que les droits et taxes aient été préalablement payés, consignés
ou garantis.
Les marchandises ne peuvent être enlevées sans l'autorisation de l'Administration des Douanes.
Conclusion
Au fil de l'analyse, il est devenu évident que chaque composant joue un rôle distinct mais
interconnecté dans la chaîne logistique globale.
La douane, en tant qu'entité régulatrice, est une pièce maîtresse dans le puzzle du
commerce international. Les formalités douanières régissent le mouvement des
marchandises à travers les frontières, et leur compréhension est cruciale pour éviter des
retards coûteux. Les documents douaniers, tels que la facture commerciale, le
connaissement et la déclaration en douane, sont essentiels pour assurer la conformité et
permettre le dédouanement en temps voulu.
Une gestion efficace de ces trois éléments est essentielle pour garantir le bon déroulement
des opérations commerciales internationales. Une approche intégrée implique une
évaluation minutieuse des coûts, des délais et des risques associés à chaque décision. La
sélection du mode de transport adéquat doit être alignée sur les exigences spécifiques de la
cargaison et des marchés cibles. Les Incoterms doivent être choisis avec soin, en tenant
compte des objectifs financiers et logistiques. Une communication transparente entre les
parties prenantes est cruciale pour éviter les litiges et les malentendus.
En outre, une compréhension approfondie des procédures douanières est essentielle. Les
entreprises doivent se conformer aux réglementations en constante évolution, éviter les
erreurs documentaires et s'assurer que toutes les informations nécessaires sont fournies de
manière précise. La technologie joue un rôle croissant dans ce processus, facilitant la gestion
des formalités douanières grâce à des systèmes automatisés.