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Chapitre 2

Section 1 Les moyens de transport

1 Transport maritime
A Définition

Le transport maritime internationale est le premier moyen de transport utilisé dans le monde C’est
un mode de transport qui est adapté à la fois pour l’acheminement de marchandises en grande
masse , produits lourds volumineux comme les Hydrocarbures , en particulier pour les destinations
lointaines. Ce mode de transport le moins couteux reste un des moyens les plus importants, en
terme de capacité de transporter tout type de marchandises, et le plus utiliser aux transactions
international.

B Les intervenants
Le transport maritime distingue plusieurs intervenants qui participent au contrat

de transport. Ces intermédiaires appelés « auxiliaires » ont des fonctions très variées et

liées, se sont :

-1) Le chargeur:

C’est l’expéditeur (le fournisseur) des cargaisons son rôle consiste à :

-Mettre les marchandises sous emballage conforme au condition du transport maritime.

-Prospecter le navire transporteur.

-Acheminement de la marchandises au port d’embarquement.

-Présentation des documents permettant d’identifier la marchandise.

-2)Le transporteur:

C’est la personne moral ou physique qui assume la responsabilité juridique des transports à effectuer
d’un port à un autre.

Son rôle est de :

-Prendre en charge les marchandises à bord du navire.

-Acheminer ces marchandises du port de chargement au port de destination.

-Livrer les marchandises au port de débarquement dans l’état dans lequel elles lui ont été confiées et
telles que mentionnées sur le contrat
-3)Les acconiers:

Ils assurent la réception et la reconnaissance à terre des marchandises embarquées ou débarquées


ainsi que leurs gardiennage jusqu’à leur embarquement ou leur délivrance au destinataire.

-4)Les manutentionnaires portuaires:

Ils assurent les opération d’embarquement, d’arrimage(charger),de désarrimage (décharger) et de


débarquement des marchandises dans les magasins

-5)Le capitaine du navire:

C’est le commandant du navire, il doit veiller au maintien du navire, à la conservation des cargaisons,
assurer les arrimages et le déchargement des marchandises.

6. Le transitaire :

Le transitaire est une personne ou une entreprise mandatée par l’expéditeur

ou le destinataire d’une marchandise qui doit subir plusieurs transports successifs. Sa mission

est d’organiser la liaison entre les différents transporteurs et d’assurer la continuité du

transport.

7. Le consignataire :

Le consignataire est une personne physique ou morale chargée soit à titre

occasionnel ou à titre permanent, d’effectuer pour le compte et au nom de son mondât, qui est

un armateur pour les besoins du navire et de ce qu’il transporte. Son rôle :

- Préparer l’escale du navire selon l’état

- Aviser les réceptionnaires de la date d’arriver de la marchandise

- Introduire le manifeste en douane

8. Le manutentionnaire :

Son rôle consiste à charger et décharger les marchandises en employant une -

9. Le courtier maritime :

Le courtier est la personne agrée qui met en rapport les offreurs et les

demandeurs de services. Il existe deux types de courtier :

- Courtier interprète : chargé de traduire les documents de navires étrangers et la mise

en douane.

- Courtier de vente et d’affrètement des navires : comme étant l’intermédiaire entre le


fréteur er l’affréteur et intervient dans les opérations de vente et d’achat.

10) Les banquiers:

Ils assurent le financement des opérations d’import, export, ils offrent la sécurité et les garanties à
l’opération du commerce maritime.

11) Les assurances:

 Ils couvrent les risques auxquels les marchandises sont exposées, qui échappe au contrôle et
la volonté de l’assuré, pendant le transport maritime

12. La douane :

Son rôle est de contrôler les marchandises qui transitent dans le port et qu’elle

tient les statistiques sur le commerce extérieur et vérifie les déclarations et

l’encaissement des droits et taxes.

C - Le contrat de transport maritime


Le contrat de transport maritime est un contrat conclu entre le chargeur et le

transporteur lequel ce dernier s’engage à livrer une marchandise d’un port à l’autre, et

moyennant le paiement d’un prix appelé « fret », le chargeur doit présenter sa marchandise en

temps et lieu fixé. L’armateur prend en charge la marchandise pour le transporteur. Ce dernier

délivre le document de transport maritime appelé « le connaissement maritime » ou « Bill of

lading ». Le connaissement maritime est le document matérialisant le contrat de transport

maritime qui est considéré la preuve du contrat. C’est un document négociable2

. Sur ce document sont consignés la nature, le poids, et les marques des marchandises embarquées.

 , il Existe trois mentions de propriété sur le connaissement:

1)Le connaissement à blanc: c’est un titre au porteur, il ne porte pas le nom du destinataire.

 2)Le connaissement à ordre: il peut donner une suite d’endossement, il est négocié et c’est
au dernier endossataire que revient la propriété de la marchandise

3)Le connaissement à une personne dénommée: le propriétaire est une personne désigné, ce titre
n’est pas négociable et le destinataire ne peut le transmettre à un tiers.

D -Techniques de transport
Transport en vrac
Les marchandises sont chargées au moyen de grues et arrimées en vrac dans le navire. Ce qui risque
d’occasionner des dommages aux marchandises durant la manipulation, d’autant plus qu’il y a
rupture de charge aussi bien dans le port de départ que dans le port d’arrivée.

Transport par conteneur

Ce type de transport évite les ruptures de charge et est plus rapide d’utilisation car il y’a livraison
directe du fournisseur au client. Il faut également qu’il y ait un trafic suffisamment important entre 2
pays pour que les conteneurs ne reviennent pas à vide.

Différents types de conteneurs :

-9 m3 –FRET Net : 4 t 350

-30 m3-20’- FRET Net : 20 t 320

-60 m3 – 40’ – FRET Net : 30 t 480.

Transport « roll on roll off »

Technique du ferry, on peut charger directement des remorques de camion qui sont donc roulées et
non plus soulevées, ce qui évite les ruptures de charge.

Transport par bateau spécialisé

Utilisé pour le transport d’un seul produit (méthanier, bananier,etc). Revient parfois cher si le bateau
repart a vide dans l’autre sens.

Transport par bateau mixte

Bateaux a la fois équipés pour le ro/ro et pour le vrac.

E- Tarification
Elle est calculée en fonction du poids, du volume ou de la valeur des marchandises. Si le volume de la
marchandise en m3 dépasse le poids en tonnes le nombre d’unités payantes est le volume. Des
réductions sont consenties aux chargeurs « contractants », c’est-à-dire ceux qui se sont engagés a
n’utiliser que des « navires conférences ».

F - Les documents
1. Connaissement / BILL OF LADING
Le connaissement sert d’attestation de prise en charge et de chapitre de propriété (cessible par
endos successifs) .

Lors du chargement, trois connaissement originaux sont émis et signés par le capitaine, ils certifient
que la marchandise a été chagée sur le navire X de la compagnie Y. Ils indiquent également le nom du
chargeur (expéditeur), le port d’embarquement et de débarquement, il peut être établi

- Au nom du destinataire : il n’est alors plus transmissible.

- A ordre en blanc : le chargeur indique le nom du client au moment de la transmission


signifiant la cession de propriété.

- Au porteur : la marchandise pourra être remise à tout porteur du chapitre lors du


déchargement, le connaissement au porteur est transmissible mais non endossable.

Il est possible de rajouter « en notify » le nom de la personne qui devra être prévenue de l’arrivée du
bateau (parfois le transitaire du client).

A noter que le connaissement doit être dument signé par le capitaine ou l’agent de ligne, préciser le
nombre d’originaux et prouver le paiement du fret. Vérifier que le connaissement est clean (net de
réserve).

2. Connaissement de transport combiné

Le lieu de prise en charge ou de délivrance de la marchandise étant souvent différent des ports
d’embarquement ou de débarquement, les compagnies de transport maritime ont été amenées a
créer des documents couvrant également le pré ou le post acheminement terrestre. Ce document
n’est qu’un document de transport et n’est pas négociable.

3. Charter partie « charter party »

En cas d’affrètement du navire, donc cargaison complète. Il s’agit d’un contrat de location et non
d’un chapitre de transport.

4. Attestation de prise en charge « forwarder bill of ladin »

Du fait de la longueur du processus pour obtenir le connaissement et pour des problèmes de


dédouanement, il est possible d’émettre une attestation de prise en charge lors de la remise des
marchandises à l’agent de la compagnie maritime avant le chargement

G - Les avantages et les inconvénients


du transport maritime:

1. -1)Les avantages:
- Capacité de transport élevée : Les navires ont une capacité de transport importante, ce qui
les rend adaptés au transport de grandes quantités de marchandises, y compris des
marchandises en vrac.

2. Coûts de transport compétitifs : Le transport maritime est souvent moins coûteux par unité
de marchandise transportée par rapport à d'autres modes de transport, notamment pour les
cargaisons massives.

3. Faible impact environnemental par unité transportée : En termes d'émissions de CO2 par
tonne-kilomètre, le transport maritime est souvent considéré comme plus efficace que
d'autres modes de transport.

4. Connectivité mondiale : Les ports maritimes sont situés partout dans le monde, facilitant le
commerce international et la connectivité entre les continents.

5. Transport de marchandises diverses : Les navires peuvent transporter une grande variété de
marchandises, y compris des produits périssables, des produits chimiques, des véhicules et
des marchandises en vrac.

Inconvénients du transport maritime:

1. Lenteur : Le transport maritime est généralement plus lent que d'autres modes de transport,
ce qui peut être un inconvénient pour les marchandises nécessitant une livraison rapide.

2. Dépendance aux conditions météorologiques : Les opérations maritimes peuvent être


affectées par les conditions météorologiques, ce qui peut entraîner des retards ou des
annulations.

3. Risque d'accidents : Les accidents maritimes, tels que les naufrages, peuvent avoir des
conséquences graves sur l'environnement et la sécurité des personnes.

4. Coûts d'infrastructure : La mise en place d'infrastructures portuaires et l'entretien des flottes


de navires nécessitent des investissements importants.

5. Limitations d'accessibilité : Certains endroits ne sont pas facilement accessibles par voie
maritime, en raison de contraintes géographiques ou d'autres obstacles.

6. Impact environnemental : Bien que le transport maritime ait un faible impact par unité
transportée, il peut avoir des conséquences écologiques graves en cas de déversement de
substances nocives ou de pollution due aux émissions des navires.

2- le transport aérien international


A -Définition
Le transport aérien international est en grande évolution depuis ces dernières années grâce à
l’agrandissement des soutes à bagages des avions et surtout avec l’apparition des gros-

porteurs cargo et des combis.

C’est le deuxième mode de transport utilisé dans les échanges extra-communautaires grâce à

sa rapidité et sa sécurité ainsi que les frais de stockage et les couts d’emballage réduits.

B - . Les principaux intervenants dans le transport aérien

Les différents intervenants dans le transport aérien sont :

1. L’agent de fret aérien :

C’est celui qui organise le transport principal.

2. Le transitaire commissionnaire, mandataire :

Il assure les opérations et les formalités relatives au transport.

C . Le contrat de transport aérien international


Il est conclu entre le transporteur et le chargeur qui peut être le transitaire. Il est

matérialisé par la lettre de transport aérien (LTA= Air way Bill). Cette dernière peut être

établie par la compagnie aérienne, l’expéditeur ou le destinataire. LTA est à la fois la preuve

du contrat de transport et la preuve de la prise en charge. C’est un document non négociable.

L’éxpédition est effective une fois que le contrat est rempli.4

C. Les techniques du transport aérien

Deux types d’appareils participent au transport international des marchandises :

- Avions mixtes : ils transportent à la fois des passages du fret.

- Avions cargo : ils transportent que les marchandises.

D - Tarification
Différents types de tarifs existent :

Tarif général

Tarif dégressif suivant les tranches ( inférieures a 45kg, de 45 a 100 kg, plus de 200kg, plus de 500 kg,
supérieur a celui réellement expédié.
Tarifs spéciaux

Sur certaines destinations des tarifs préférentiels sont accordés (pays d’Afriques uniquement)

Tarifs « unités de chargement »

Accordés si une entreprise remplit un conteneur ou une palette

Calcul d’une expédition par voie aérienne

Selon le ratio a 1Kg= 6 dm 3 , l’envoi se compose de la manière suivante :

50 colis de dimensions 0.35m*1.60*0.30m et pour un poids unitaire de 15 Kg a destination de New


York.

Pour déterminer le poids taxable de cette expédition, il convient d’appliquer le ratio suivant 1Kg= 6
dm3.

E - Les documents
Il s’agit de la LTA « lettre de transport aérien » ou airway bill, la LTA est la preuve du contrat de
transport, la reconnaissance par la compagnie de la prise en charge des marchandises et la
justification du prix de transport.

Deux éléments importants sont à relever : le numéro du vol, le numéro d’identification LTA ( les trois
premiers chiffres correspondent au code de la compagnie aérienne) qui sert a identifier l’envoi une
fois arrivé, ce qui permet un dédouanement plus rapide.

En cas de groupage, il s’agira alors de house airway bill, découlant de la master airway bill.

A noter que la LTA est un chapitre de transport et non un chapitre de propriété.

F -Avantages
1. Rapidité : Le transport aérien est le moyen de transport le plus rapide, ce qui est crucial
pour les marchandises périssables, les produits de haute valeur et les passagers pressés.

2. Accessibilité : Les avions peuvent atteindre des destinations éloignées, même dans des
régions éloignées ou difficiles d'accès par d'autres moyens de transport.

3. Connectivité mondiale : Le transport aérien permet la liaison rapide entre les continents,
favorisant le commerce international, le tourisme et les échanges culturels.

4. Capacité de transport : Les avions peuvent transporter de grandes quantités de


marchandises et de passagers en une seule fois, ce qui améliore l'efficacité économique.
5. Flexibilité horaire : Les vols aériens sont disponibles à différentes heures, offrant une
flexibilité accrue pour les voyageurs et les expéditeurs de marchandises.

Inconvénients du transport aérien :

1. Émissions de gaz à effet de serre : Le transport aérien contribue de manière significative aux
émissions de gaz à effet de serre, en particulier le dioxyde de carbone, contribuant au
changement climatique.

2. Coût environnemental : Les avions utilisent des combustibles fossiles, ce qui entraîne une
dépendance aux ressources non renouvelables et des impacts écologiques négatifs.

3. Coût financier : Les billets d'avion peuvent être coûteux, en particulier pour les vols
internationaux, ce qui peut limiter l'accessibilité pour certaines populations.

4. Dépendance aux infrastructures : Le transport aérien dépend fortement des aéroports et de


l'infrastructure au sol, ce qui peut entraîner des congestions et des retards.

5. Sécurité : Bien que le transport aérien soit généralement sûr, il existe des risques de sécurité,
tels que les accidents d'avion, bien que ces événements soient rares.

6. Impact sonore : Les avions génèrent du bruit, ce qui peut causer des nuisances sonores pour
les communautés proches des aéroports.

.3 Le transport routier international

A -Définition
Il est le seul moyen capable de réaliser le service « porte à porte », c’est-à-dire il permet

de transporter directement la marchandise de l’entreprise de l’exportateur à l’entreprise de

l’importateur.

Le transport routier des marchandises est un élément incontournable de toute chaine

logistique du fait de ses qualités propres :

- Sa souplesse d’adaptation ;

- Sa rapidité (infrastructure routière et procédures douanières) ;

- La gamme est plus en plus étendue des services offerts par les transporteurs routiers et

leurs réseaux d’agences et de correspondants (groupage, fret express) ce qui permet à

un transporteur d’effectuer des transports nationaux par route, dans tout autre état

membre.
B . Technique de transport routier international
Le transport pour « compte propre »

L’entreprise peut se charger elle-même du transport, cette techniques peut étre intéressante
surtout pour les filiales évitant ainsi le retour a vide.

Affrètement

Pour des camions complets : un véhicule est affrété a une société de transport et pour les agréments
nécessaires on a recours a un spécialiste.

Groupage

C’est le cas le plus fréquent : la marchandise est livrée jusqu’à un point précis et correspondant du
transporteur du pays livrera les marchandises vers leur destination finale.

Il faut veiller a bien vérifier avec le transporteur quand ont lieu les groupages et jusqu’ou exactement
la marchandise est livrée.

C -Tarification
Les tarifs sont établis a partir de tableaux indiquant les distances intérieures ou zones dans chaque
état membre

Pour les pays ne bénéficiant pas de tarifs bilatéraux, la tarification résulte d’une libre discussion.

La différence de prix s’explique souvent par la possibilité qu’a le transporteur de trouver un fret de
retour, pour ne pas revenir à vide.

D . Contrat de transport routier international


Le contrat de transport routier est matérialisé par une lettre de voiture CMR « elle atteste la

prise en charge des marchandises en bonne état si elle est nette de réserves, et l9expédition

dès la signature par le transporteur ». La convention de Genève n9a pas prévu de document-

type. Un modèle cependant proposé par L9IRU (Union International des Transports

Routiers).

La lettre de voiture est théoriquement liée par l9expéditeur. En pratique, elle l9est

généralement par le transporteur ou le transitaire et elle est rarement signée par l9expéditeur.

C9est une erreur car si survient un litige, le chargeur qui n9aurait pas signé la lettre devra

apporter la preuve des ordres donnés au transporteur, alors même qu9il sera au contraire
responsable des indications qui figurent sur le document. La lettre de voiture est émise en

trois exemplaires originaux, plus un nombre variable de copies

E -Avantages
1. Flexibilité : Le transport routier offre une grande flexibilité en termes d'itinéraires et de
horaires. Les camions peuvent accéder à des endroits reculés qui ne sont pas toujours
accessibles par d'autres modes de transport.

2. Livraison porte à porte : Il permet une livraison directe de marchandises de l'expéditeur au


destinataire sans nécessiter de transbordement fréquent.

3. Adaptabilité : Les camions peuvent transporter une grande variété de marchandises, qu'il
s'agisse de produits manufacturés, de produits périssables, de matières premières, etc.

4. Rapidité : Pour des distances relativement courtes, le transport routier peut être plus rapide
que d'autres modes de transport, en particulier lorsque les routes sont bien entretenues.

5. Coûts initiaux moins élevés : Comparé à certains modes de transport, les coûts initiaux
d'investissement pour les véhicules routiers peuvent être moins élevés.

Inconvénients du transport routier :

1. Impact environnemental : Le transport routier est souvent associé à des émissions de gaz à
effet de serre et à d'autres formes de pollution, contribuant aux problèmes
environnementaux.

2. Coûts opérationnels élevés : Bien que les coûts initiaux puissent être inférieurs, les coûts
opérationnels, tels que le carburant, l'entretien des véhicules, les péages, etc., peuvent être
élevés.

3. Limitations de capacité : Le transport routier a des limitations en termes de capacité de


charge par rapport à d'autres modes de transport tels que le transport ferroviaire ou
maritime.

4. Dépendance aux conditions routières : Les conditions météorologiques et l'état des routes
peuvent avoir un impact significatif sur l'efficacité du transport routier, entraînant des
retards et des coûts supplémentaires.

5. Sécurité : Les accidents de la route peuvent entraîner des pertes de vies humaines, des
dommages matériels importants, et peuvent également perturber la chaîne
d'approvisionnement.

6. Congestion routière : Les routes surchargées peuvent entraîner des retards importants et
des coûts supplémentaires dus à la congestion routière.

I.4 Le transport ferroviaire international


A -Définition
Le transport ferroviaire fait référence au déplacement de marchandises ou de passagers par
le biais de chemins de fer, également appelés voies ferrées. Il s'agit d'un mode de transport
terrestre qui utilise des trains composés de véhicules ferroviaires pour déplacer des
marchandises ou des personnes d'un endroit à un autre.

Le système ferroviaire se compose généralement de rails en acier posés sur des traverses en
bois, en béton ou en acier, formant des voies ferrées. Les trains circulent sur ces voies en
utilisant des locomotives pour propulser les wagons. Le transport ferroviaire est souvent
utilisé pour le transport à longue distance de marchandises en vrac, de produits
manufacturés, et pour le déplacement de passagers sur de longues distances.

Le transport ferroviaire présente plusieurs avantages, tels que l'efficacité énergétique, la


capacité à transporter de grandes quantités de marchandises, et la réduction des émissions
de gaz à effet de serre par tonne-kilomètre par rapport à certains autres modes de
transport. Il joue un rôle essentiel dans le réseau de transport mondial, contribuant au
commerce international et au déplacement efficace des personnes et des biens.

B . Technique de transport ferroviaire international


Il est assuré par un matériel standardisé adapté aux différents types de marchandises

transportées, il existe trois types de wagons :

-des wagons de compagnie : ils appartiennent à des compagnies ferroviaires, ils

peuvent supporter des charges de 5 à 6 tonnes.

- des wagons spéciaux : ils sont adaptés à des transports spéciaux selon le type de

marchandise à transporter.

- des wagons particuliers : ils appartiennent à des entreprises qui les exploitent pour

transporter leurs propres marchandises.

C . Contrat de transport ferroviaire


Le document de transport utilisé dans le transport ferroviaire est la lettre de voiture.

L’absence, l’irrégularité ou la perte de la lettre de voiture n’affectent ni l’existence ni la

validité du contrat de transport qui reste soumis aux dispositions de la convention (CMR).6

D- Tarification
La convention CIM évoquée plus haut ne prévoit aucun tarif commun aux pays membres

La base de calcul au KM étant différente selon chaque pays, certains pays ont signé des
accords permettant des tarifs bilatéraux ou multilatéraux

Seul le tarif 9001 CECA (charbon/ acier) propose une tarification commune, héritage de la
construction européenne.

Il est à noter que ces tarifs ne concernent que les envois de détail, les expéditions en wagons
complets et certaines catégories de marchandises.

E -Les documents
Il s’agit de la lettre de voiture CIM, barrée d’une bande rouge pour les trains a grande vitesse.

La lettre de voiture comprend des indications concernant le destinataire, l’expéditeur, les


marchandises, la gare de destination, Dans les pays régis par la CIM, la lettre de voiture n’est pas
endossable contrairement a ce qui a cours aux Etats-Unis.

F -Avantages
1. Efficacité énergétique : Les trains ont tendance à être plus économes en énergie par
tonne-kilomètre par rapport à d'autres modes de transport, tels que le transport
routier ou aérien.

2. Capacité de transport élevée : Les trains peuvent transporter de grandes quantités


de marchandises ou de passagers en une seule fois, ce qui les rend efficaces pour le
transport de masse.

3. Fiabilité : Le transport ferroviaire est souvent considéré comme plus fiable en termes
de temps et de respect des horaires, par rapport à certains autres modes de
transport, notamment le transport routier.

4. Moindre impact environnemental : Comparé au transport routier et aérien, le


transport ferroviaire génère généralement moins d'émissions de gaz à effet de serre
par unité de marchandises ou de passagers transportés.

5. Réduction de la congestion routière : En déplaçant une partie du fret et du trafic


passager vers le rail, le transport ferroviaire contribue à réduire la congestion
routière.

6. Sécurité : Les accidents impliquant des trains sont généralement moins fréquents
que ceux impliquant d'autres moyens de transport. Les voies ferrées sont souvent
équipées de systèmes de sécurité avancés.

Inconvénients du transport ferroviaire :


1. Infrastructure coûteuse : La construction et l'entretien des voies ferrées, des gares et
d'autres infrastructures liées au transport ferroviaire peuvent être coûteux.

2. Manque de flexibilité : Contrairement aux camions, les trains ne peuvent pas se


rendre directement à n'importe quel endroit. Cela peut rendre le transport
ferroviaire moins adapté pour les itinéraires de livraison point à point.

3. Vitesse limitée : Bien que les trains puissent être rapides, ils sont souvent moins
rapides que les avions ou même les camions pour les distances plus courtes.

4. Dépendance à l'égard des terminaux : Les marchandises transportées par train


nécessitent souvent des transbordements aux terminaux, ce qui peut ajouter du
temps et des coûts supplémentaires.

5. Capacité limitée pour les passagers : Le transport ferroviaire de passagers peut être
limité dans certaines régions, en particulier dans les zones où les réseaux de chemin
de fer sont moins développés.

6. Concurrence avec d'autres modes de transport : Dans certaines régions, le transport


routier et aérien peut être plus compétitif en termes de coûts et de flexibilité, ce qui
peut limiter la croissance du transport ferroviaire.

I.5 Le transport fluvial


A-Définition
Le transport fluvial désigne le déplacement de marchandises ou de personnes à travers les voies
navigables, telles que les rivières, les canaux ou les fleuves. Il s'agit d'un mode de transport
aquatique utilisant des embarcations spécialement conçues pour naviguer sur ces cours d'eau.

Les principaux véhicules utilisés dans le transport fluvial sont les bateaux et les péniches. Les bateaux
peuvent être propulsés par des moteurs ou utilisent la traction animale (chevaux, par exemple) ou
humaine. Les péniches sont des bateaux plats conçus pour transporter des marchandises en vrac sur
les voies navigables intérieures.

Le transport fluvial offre plusieurs avantages, notamment une capacité de transport importante, des
coûts d'exploitation relativement bas et une empreinte environnementale réduite par tonne-
kilomètre par rapport à certains autres modes de transport. Il est souvent utilisé pour le transport de
marchandises en vrac telles que les matières premières, les produits agricoles, les combustibles et les
matériaux de construction.

Les avantages spécifiques du transport fluvial dépendent de la disponibilité des voies navigables, de
la nature des marchandises transportées et des infrastructures portuaires disponibles. Le transport
fluvial joue un rôle important dans le commerce intérieur et international, contribuant à l'efficacité
du système de transport global.

B -Technique du transport fluvial


Le transport fluvial est une méthode de transport de marchandises et de personnes sur des voies
navigables telles que les rivières, les canaux et les lacs. Il offre plusieurs avantages, notamment la
capacité de transporter des charges importantes sur de longues distances de manière économique.
Voici quelques-unes des techniques et des aspects clés associés au transport fluvial :

1. Choix des voies navigables : Le transport fluvial dépend de la disponibilité de voies


navigables adaptées. Les voies navigables doivent avoir une profondeur suffisante et être
libres d'obstacles majeurs pour permettre une navigation efficace.

2. Types de bateaux et navires : Différents types de bateaux et de navires sont utilisés dans le
transport fluvial en fonction des besoins spécifiques. Cela peut inclure des bateaux de charge
générale, des péniches, des barges, des porte-conteneurs fluviaux, et même des ferries pour
le transport de passagers.

3. Navigation et pilotage : Les capitaines et les équipages de bateaux fluviaux doivent être bien
formés pour naviguer sur des voies navigables souvent sinueuses. Le pilotage peut être
facilité par l'utilisation de pilotes fluviaux locaux qui ont une connaissance approfondie des
cours d'eau spécifiques.

4. Infrastructures portuaires : Les ports fluviaux et les terminaux sont des éléments clés de
l'infrastructure du transport fluvial. Ils permettent le chargement et le déchargement
efficaces des marchandises, ainsi que le stockage temporaire si nécessaire.

5. Gestion des écluses : Sur certaines voies navigables, des écluses peuvent être présentes pour
surmonter les différences de niveau d'eau. La gestion efficace de ces écluses est cruciale pour
maintenir un flux continu du trafic fluvial.

6. Contrôle des crues et gestion des niveaux d'eau : Les autorités responsables doivent
surveiller et gérer les niveaux d'eau pour éviter les crues ou les basses eaux qui pourraient
entraver la navigation.

7. Intégration avec d'autres modes de transport : Le transport fluvial est souvent utilisé en
conjonction avec d'autres modes de transport, tels que le transport routier et ferroviaire. Les
ports fluviaux doivent être bien connectés au réseau de transport global.

8. Sécurité et réglementations : Comme pour tout mode de transport, la sécurité est une
priorité. Les réglementations concernant la navigation fluviale, la sécurité des équipages et
des passagers, ainsi que la protection de l'environnement, doivent être respectées.

Le transport fluvial offre une alternative durable et économique, en particulier pour le transport de
marchandises en vrac. Il peut contribuer à réduire la congestion routière et les émissions de gaz à
effet de serre associées au transport terrestre.

C-Contrat de transport fluvial


Les expéditions par voie d’eau donnent lieu à l’établissent :

- Soit d’une lettre de voiture et reconnaissance de prise en charge par le transporteur


- Soit d’un connaissement fluvial, document qui s’apparente au connaissement

maritime, car il est négociable à ordre et transmissible par simple endossement.

C-Tarification
La tarification du transport fluvial dépend de plusieurs facteurs, et elle peut varier en
fonction de la région, du type de marchandises transportées, de la distance parcourue, et
d'autres éléments spécifiques à chaque opération. Voici quelques-uns des facteurs qui
influent sur la tarification du transport fluvial :

Type de marchandises : Certains types de marchandises peuvent nécessiter des équipements


spéciaux, des conditions de transport particulières, ou présenter des risques spécifiques, ce
qui peut influencer le coût du transport.

Distance : La distance à parcourir sur le réseau fluvial joue un rôle crucial dans la tarification.
Plus la distance est longue, plus les coûts de carburant, d'équipement, et d'exploitation
peuvent être élevés.

Taille et capacité du navire : Les navires fluviaux ont des capacités différentes en termes de
charge. La taille et la capacité du navire peuvent influencer le coût du transport.

Infrastructures portuaires : Les coûts d'amarrage, de chargement et de déchargement dans


les ports fluviaux peuvent varier en fonction des installations disponibles et de leur niveau
de modernité.

Conditions météorologiques : Les conditions météorologiques peuvent affecter la navigation


fluviale. Des conditions météorologiques défavorables peuvent entraîner des retards ou des
coûts supplémentaires.

Services additionnels : Certains services, tels que l'assurance cargo, le suivi en temps réel, le
stockage temporaire, etc., peuvent être proposés moyennant des frais supplémentaires.

Législation et réglementation : Les coûts liés à la conformité aux normes et réglementations


en vigueur dans une région donnée peuvent également influencer la tarification.

Il est important de noter que la tarification du transport fluvial peut varier d'une entreprise
de transport à l'autre. Les parties intéressées, qu'il s'agisse de chargeurs ou de
transporteurs, doivent négocier des contrats détaillés qui spécifient clairement les
conditions et les coûts associés au transport fluvial des marchandises.

D -Les documents
Le transport fluvial implique le déplacement de marchandises, de passagers ou d'autres
types de cargaisons sur les voies navigables, telles que les rivières et les canaux. Les
documents associés au transport fluvial peuvent varier en fonction des pays, des régions et
des règlements spécifiques, mais voici quelques-uns des documents généralement associés
au transport fluvial :

1. Connaissement fluvial (ou lettre de transport fluvial) : C'est le document principal


qui atteste la réception des marchandises par le transporteur fluvial. Il spécifie les
conditions de transport, la nature des marchandises, la quantité, le poids, etc. Il est
généralement remis au destinataire à la livraison.

2. Manifeste de chargement : Un document qui répertorie toutes les marchandises


chargées sur le bateau. Il peut être utilisé par les autorités douanières et les parties
impliquées dans le transport pour vérifier la cargaison.

3. Liste de colisage : Un document détaillant le contenu des colis transportés, y compris


la description des articles, la quantité, le poids, etc.

4. Facture commerciale : Un document émis par le vendeur à l'acheteur, indiquant les


détails commerciaux de la transaction, y compris la description des marchandises, les
prix, les conditions de paiement, etc.

5. Déclaration de douane : Un document requis par les autorités douanières pour


déclarer les marchandises qui entrent ou sortent d'un pays. Il peut inclure des
informations sur la valeur des marchandises, les droits de douane, etc.

6. Certificat d'origine : Certifie le pays d'origine des marchandises. Il peut être


nécessaire pour s'assurer que les marchandises respectent les accords commerciaux
internationaux.

7. Document de transport multimodal : Dans le cas où le transport fluvial est combiné


avec d'autres modes de transport, un document unique peut être émis pour couvrir
l'ensemble du trajet.

8. Certificats de conformité et de qualité : Certains types de marchandises, tels que les


produits agricoles ou les produits chimiques, peuvent nécessiter des certificats
spécifiques pour garantir leur conformité aux normes et réglementations.

Il est important de noter que les exigences spécifiques peuvent varier en fonction des
régions et des pays, et il est essentiel de se conformer aux règlements locaux et
internationaux applicables. Les parties impliquées dans le transport fluvial, y compris les
expéditeurs, les transporteurs et les destinataires, doivent s'assurer de respecter toutes les
obligations documentaires nécessaires pour assurer un transport efficace et légal.

E - Les avantages et les inconveniets


Le transport fluvial présente des avantages et des inconvénients, qui varient en fonction des
besoins spécifiques, des types de marchandises transportées et des conditions locales. Voici
une liste générale des avantages et des inconvénients du transport fluvial :
-Avantages du transport fluvial :

1. Capacité de charge élevée : Les navires fluviaux peuvent transporter de grandes


quantités de marchandises, ce qui en fait un moyen de transport efficace pour les
cargaisons volumineuses.

2. Coûts opérationnels réduits : Le transport fluvial peut être économique en termes de


coûts opérationnels, car il utilise moins d'énergie par tonne-kilomètre que d'autres
modes de transport.

3. Impact environnemental réduit : Comparé aux modes de transport plus polluants, le


transport fluvial est généralement considéré comme plus respectueux de
l'environnement, avec des émissions de gaz à effet de serre par tonne-kilomètre
relativement basses.

4. Réduction du trafic routier : Le transport fluvial peut contribuer à décongestionner


les routes et réduire les problèmes liés au trafic routier en déplaçant une partie du
fret vers les voies navigables.

5. Stabilité des tarifs : Les tarifs de transport fluvial peuvent être plus stables et moins
sujets aux fluctuations que ceux des autres modes de transport.

Inconvénients du transport fluvial :

1. Vitesse limitée : Le transport fluvial est généralement plus lent que d'autres modes
de transport, ce qui peut être un inconvénient pour les marchandises nécessitant une
livraison rapide.

2. Dépendance aux conditions météorologiques : Les voies navigables peuvent être


affectées par les conditions météorologiques, telles que les crues ou les basses eaux,
ce qui peut entraîner des retards et des interruptions.

3. Limitations géographiques : Le transport fluvial est limité aux zones où il existe des
voies navigables navigables, ce qui exclut certaines régions éloignées.

4. Coûts initiaux élevés : La mise en place d'infrastructures nécessaires au transport


fluvial, tels que les ports et les canaux, peut nécessiter des investissements initiaux
importants.

5. Manque de flexibilité : Contrairement au transport routier, le transport fluvial ne


peut pas offrir la même flexibilité en termes de porte-à-porte, ce qui peut être un
inconvénient pour certaines industries.

En résumé, le transport fluvial présente des avantages économiques et environnementaux,


mais il peut être limité en termes de vitesse, de dépendance aux conditions météorologiques
et de flexibilité géographique. Les décisions concernant l'utilisation du transport fluvial
dépendent souvent des besoins spécifiques de l'industrie et des caractéristiques
géographiques de la région.

Section 2 les incotermes

1-defintion
Les Incoterms, ou termes du commerce international, sont une série de règles standardisées établies
par la Chambre de commerce internationale (ICC) qui définissent les responsabilités et les obligations
des vendeurs et des acheteurs dans le cadre de transactions commerciales internationales. Le terme
"Incoterms" est une contraction de l'expression "International Commercial Terms". Les Incoterms
visent à clarifier les aspects essentiels des transactions internationales, tels que le transfert de
risques, les coûts de transport, et d'autres éléments clés.

2-Le but des incotermes :

Les Incoterms (International Commercial Terms) ont plusieurs objectifs dans le contexte du
commerce international. Ces règles standardisées, définies par la Chambre de commerce
internationale (ICC), visent à fournir un cadre clair et cohérent pour les transactions commerciales
internationales. Voici quelques-uns des principaux objectifs des Incoterms :

1. Clarté et Compréhension :

 Les Incoterms établissent des règles standardisées et largement reconnues pour la


répartition des coûts, des responsabilités et des risques entre l'acheteur et le
vendeur. Cela favorise une compréhension commune des termes utilisés dans les
contrats internationaux.

2. Réduction des Incertitudes :

 En définissant clairement les responsabilités à chaque étape du processus logistique,


les Incoterms réduisent les incertitudes et les malentendus entre les parties
commerciales. Cela contribue à éviter les litiges et les complications inutiles.

3. Facilitation des Transactions Internationales :

 Les Incoterms facilitent les transactions internationales en fournissant un langage


standardisé pour décrire les responsabilités et les obligations des parties. Cela
simplifie la communication et la documentation associée aux échanges commerciaux
transfrontaliers.
4. Détermination du Transfert de Risques et de Coûts :

 Les Incoterms définissent clairement le moment et le lieu où le transfert des risques


et des coûts a lieu entre le vendeur et l'acheteur. Cela aide à éviter les ambiguïtés et
à assurer une répartition équitable des responsabilités.

5. Flexibilité dans la Négociation des Contrats :

 Les Incoterms offrent une certaine flexibilité aux parties dans la négociation des
termes du contrat. En fonction de leurs besoins spécifiques, les parties peuvent
choisir l'Incoterm qui convient le mieux à leur transaction.

6. Adaptation aux Différents Modes de Transport :

 Les Incoterms prennent en compte les différents modes de transport, tels que le
transport maritime, aérien, routier, et ferroviaire. Ils permettent aux parties de
choisir des termes qui correspondent au mode de transport utilisé dans leur
transaction.

7. Standardisation au Niveau International :

 Les Incoterms sont largement acceptés et utilisés à l'échelle mondiale. Cette


standardisation facilite les échanges commerciaux internationaux en créant un
ensemble commun de règles compris et acceptés dans le monde entier.

8. Économie de Temps et de Ressources :

 En éliminant les ambiguïtés et en fournissant des règles standardisées, les Incoterms


contribuent à économiser du temps et des ressources en simplifiant la gestion des
contrats internationaux.

En résumé, les Incoterms sont conçus pour établir une base solide et cohérente dans les transactions
internationales, réduisant ainsi les incertitudes, favorisant la compréhension mutuelle et facilitant le
commerce mondial. Ils jouent un rôle essentiel dans la création d'un cadre commercial international
efficace et équitable.

3- La categorie des incotermes : Voici les quatre catégories d'Incoterms :


A-Incoterms pour tous les modes de transport :

 Ces termes peuvent être utilisés dans n'importe quel mode de transport, y compris le
transport maritime, aérien, routier, et ferroviaire. Les termes de cette catégorie
sont :

 EXW (Ex Works)

 FCA (Free Carrier)

 CPT (Carriage Paid To)

 CIP (Carriage and Insurance Paid To)


 DAP (Delivered at Place)

 DPU (Delivered at Place Unloaded) - ajouté dans Incoterms 2020

 DDP (Delivered Duty Paid)

B-Incoterms exclusivement pour le transport maritime ou les voies navigables intérieures :

 Ces termes sont spécifiquement conçus pour les transactions impliquant le transport
maritime ou les voies navigables intérieures. Les termes de cette catégorie sont :

 FAS (Free Alongside Ship)

 FOB (Free On Board)

 CFR (Cost and Freight)

 CIF (Cost, Insurance, and Freight)

C-Incoterms exclusivement pour le transport maritime, mais utilisables pour le transport fluvial
:

 Ces termes sont principalement destinés aux transactions maritimes, mais peuvent
également être utilisés dans le transport fluvial. Ils sont plus spécifiques que ceux de
la catégorie précédente. Les termes de cette catégorie sont :

 FAS (Free Alongside Ship)

 FOB (Free On Board)

 CFR (Cost and Freight)

 CIF (Cost, Insurance, and Freight)

D-Incoterms exclusivement pour le transport aérien :

 Ces termes sont adaptés aux transactions impliquant le transport aérien. Le terme de
cette catégorie est :

 CPT (Carriage Paid To)

 CIP (Carriage and Insurance Paid To)

4- Les incoterms de vente au départ

Le vendeur utilisera un de ces incoterms si son organisation n’ a pas la capacité logistique pour
prendre en charge le transport, ou si les conditions de prix ou de sécurité dans le pays de destination
ne sont pas satisfaisantes.
EXW – FCA – FAS – FOB – CFR – CIF – CPT – CIP

5- Les incoterms de vente à l’arrivée

Le vendeur décharge ainsi l’acheteur de toute une série d’obligations et de risques ,ce qui peut
constituer un excellent argument de vente.

Ils ne libèrent le vendeur de ses obligations que lorsque les marchandises arrivent à destination

Les incoterms sont: DAT – DAP - DDP

● EXW TOUT TRANSPORT

A l’usine (marchandise mise à la disposition de l’acheteur qui doit prend à son compte le
chargement.

Si c’est le vendeur qui charge, c’est aux risques et périls de l’acheteur).

L’acheteur : supporte les frais et risques liés au transport de la marchandise, effectue les formalités
en douane export et import.

Le vendeur : n’a pas la maîtrise des formalités en douane à l’export et pourtant c’est lui qui doit
récupérer les documents prouvant la sortie de la marchandise du territoire en cas de contrôle fiscal.

Pas d’assurance de transport obligatoire.

● FCA TOUT TRANSPORT

Franco transport « FCA locaux du transporteur »

Le vendeur : Remet la marchandise au transporteur choisi par l’acheteur, au lieu et date convenus. Il
supporte le transport et risques jusqu’au local du transporteur. Il effectue les formalités en douane
export.

L’acheteur : choisit le mode transport et le transporteur, paye les frais de transport et assume les
risques dès la prise en charge de la marchandise par le transporteur.

Pas d’assurance de transport obligatoire.

● FAS valable uniquement pour transport maritime et fluvial

Franco le long du navire (utilisé que pour les très gros volumes)

Le vendeur : Met la marchandise à disposition le long du quai et procède aux formalités de douane
export.

L’acheteur : Supporte les frais liés au frêt, les risques et frais dès que la marchandise est à quai, et
désigne le navire.

Pas d’assurance de transport obligatoire

● FOB valable uniquement pour transport maritime et fluvial


Franco à bord (utilisé pour les volumes importants non conteneurisables)

Le vendeur : Place la marchandise à bord du navire au lieu convenu (c’est le lieu de livraison),
effectue les formalités de douane export.

L’acheteur : Désigne le navire, paye le fret maritime, supporte les risques dès lieu de livraison.

Pas d’assurance de transport obligatoire.

● CFR valable uniquement pour transport maritime et fluvial

Coût et fret

Le lieu de livraison est le lieu de mise à bord de la marchandise

Le vendeur : choisit le navire et paye le fret maritime jusqu’au port convenu, supporte le mise à bord
de la marchandise et les frais de formalités douanières export.

L’acheteur : supporte les frais dès l’arrivée du bateau au port de destination, mais le transfert de
risques s’opère dès que la marchandise a été placée sur le bateau.

Pas d’assurance de transport obligatoire

● CIF valable uniquement pour transport maritime et fluvial

Coût assurance et frêt

Le vendeur : choisit le navire et paye le fret maritime jusqu’au port convenu, supporte le mise à bord
de la marchandise et les frais de formalités douanières export.

Obligation d’assurer au minimum de 110% de la valeur des marchandises et de même devise.

L’acheteur : supporte les risques dès que la marchandise est à bord du navire.

● CPT TOUT TRANSPORT

Port payé jusqu’à

Le vendeur : Prend en charge le frêt jusqu’au lieu de destination convenu et effectue les formalités
de dédouanement export.

L’acheteur : Supporte les risques de perte et de dommage dès le départ, le lieu de livraison étant le
lieu de remise de la marchandise au transporteur.

Pas d’assurance de transport obligatoire

● CIP TOUT TRANSPORT

Port payé assurance comprise jusqu’à…

Le vendeur : Paye l’assurance au profit de l’acheteur et le transport jusqu’au lieu de destination. La


valeur assurée doit être au minimum de 110% de la valeur des marchandises et de même devise.
Effectue les formalités de douane export.
L’acheteur : Assume le transfert de risques dès le lieu de livraison choisi.

● DAT TOUT TRANSPORT

Rendu à port de destination

Le vendeur : Supporte les frais d’embarquement, le frêt maritime, les frais de débarquement, et
accomplit les formalités en douane export.

L’acheteur : Prend possession de la marchandise dès sa livraison au quai de débarquement, lieu de


transfert de risques

Pas d’assurance de transport obligatoire.

● DAP TOUT TRANSPORT

Rendu au lieu de destination

Le vendeur : Prend à sa charge le transport jusqu’au lieu de destination convenu et notifie à


l’acheteur la date de mise à disposition, Assume le risque du transport jusqu’à destination. Effectue
les formalités de douane export.

L’acheteur : Prend possession des marchandises dès leur livraison, décharge la marchandise,
supporte les frais et risques dès la livraison.

Pas d’assurance de transport obligatoire

● DDP TOUT TRANSPORT

Rendu droits acquittés (opposé de EXW)

Le vendeur : Supporte les frais de transport, les risques de perte et dommage jusqu’au lieu de
destination. Effectue toutes les formalités en douane export et import. Paye les droits et taxes et
autres redevances exigibles.

L’acheteur : Ne prend à sa charge que le déchargement de la marchandise dans ses locaux.

Pas d’assurance de transport obligatoire.

6- Critères de choix

Pour les entreprises sans expérience à l'export, la simplification des opérations logistiques est
préférable, il est dès lors préférable qu'elles se tournent vers les incoterms EXW FOB FCA et le FAS

Pour les entreprises ayant une expérience export, les incoterms commençant par C sont à privilégier.

En effet, ils permettent la maîtrise du transport principal et par conséquent des délais et conditions
de livraison.

En revanche, ils n'incluent aucun frais sur le territoire de destination, ce qui permet de ne pas
prendre de risque vis-à-vis d'administrations étrangères (douane).
Enfin, un prix utilisant un incoterm en C autorise à l'acheteur une meilleure comparaison avec les
offres locales.

Dans le cadre d’un paiement par crédit documentaire l'incoterm EXW est à proscrire si vous êtes
exportateur.

Dans le cadre de cet incoterm, l’acheteur a toutes les obligations du transport à sa charge.

Vous n’aurez donc pas la maîtrise sur les documents prouvant l’expédition, or ces documents
conditionnent le paiement des marchandises par la banque. Puisque toute la sécurité de cette
technique de paiement repose sur le document de transport.

L’incoterm DDP est celui qui fournit les obligations maximales au vendeur, du pré-acheminement au
post-acheminement des marchandises chez l’acheteur.

Cet incoterm met entre autres les formalités d’importation ainsi que les droits et les taxes qui en
résultent à la charge du vendeur.

Il ne doit pas être utilisé si le vendeur n’est pas certain de pouvoir remplir sans difficultés le
dédouanement à l’arrivée et obtenir la licence d'importation.

Or ce n’est pas toujours chose aisée dans un pays dont on ne connaît pas l’administration en place.

L’incoterm EXW met les formalités douanières à la charge de l’acheteur.

Or il peut être difficile pour l’acheteur de procéder lui-même aux formalités d’exportation dans le
pays de départ.

Sa mise en œuvre du point de vue de l’acheteur peut donc être plus délicate que pour les incoterms
qui ne recourent pas à cette obligation.

Dans la mesure du possible, nous conseillons à l'exportateur de rester maître du transport (sauf dans
le cas de la vente départ usine avec paiement au moment de l'enlèvement des marchandises).

Cette option permet de garder un contrôle sur les aspects financiers de la transaction.

A- Exemple :

Vous vendez des marchandises à une entreprise américaine sous forme d'un contrat de vente au
départ. La facture doit être payée 30 jours fin du mois de l'expédition.

Nous sommes le 27 septembre.

Deux bateaux partent d'Anvers vers New York le 30 septembre et le 2 octobre.

Quel bateau votre acheteur va-t-il choisir ?

Le deuxième évidemment, ce qui lui donnera un crédit supplémentaire de 31 jours avec une
réception des marchandises reculée de 3 jours seulement.

Le vendeur a tout intérêt à garder le contrôle des risques affectant ses marchandises jusqu'au
moment où celles-ci sont livrées.
B- Synthèse:

Sur un marché très concurrentiel, l'exportateur doit présenter à son prospect une offre de prix
comparable à celle des producteurs nationaux du pays de l’acheteur. De ce fait, il privilégie les
Incoterms des groupes C (c’est à dire CFR ; CIF ; CPT; et CIP) et D (c’est à dire DAT ; DAP et DDP).

Par ailleurs, pour renforcer la compétitivité de son produit, il s'efforce de minimiser les coûts.

Il est préférable qu'il se charge des opérations d'acheminement de façon à retenir le mode de
transport le plus approprié et le moins onéreux, sous réserve d'une bonne connaissance des
différentes contraintes de la chaîne logistique dans le pays d'arrivée (encombrement portuaire,
difficultés au niveau du post-acheminement ou du dédouanement...).

Toutefois, les formulations de prix selon les conditions C ( CFR ; CIF ; CPT ; et CIP) ou D (DAT ; DAP et
DDP ) peuvent être contrariées par l'intervention de l'état de l'acheteur qui , pour assurer du trafic à
ses entreprises nationales, incite ses ressortissants (ou leur impose) de traiter avec les Incoterms du
groupe F ( c'est à dire FCA ; FAS et FOB).

SECTION 3 : Les documents du commerce international

1- Le contrat de vente international


Généralités :

Il existe plusieurs formes de contrat international, généralement la définition de chaque contrat basé
sur la nature du contrat et ses caractéristiques pour ne pas confondre entre un contrat de

vente et un contrat de franchise, contrat de cession, contrat d’agence, contrat licence, pour ne citer
que les plus fréquents.

2- Définition du contrat du commerce international :

Le contrat commercial est le lien juridique et organique qui va fixer les obligations de l’acheteur et du
vendeur.

Un contrat commercial peut revêtir divers formes, contrat en bonne, factures définitives, pro-forma,
bons, lettre de commande ou tout autre document indiquant qu’il y’a bien conclusion de contrat.

Un article mal rédigé ou une disposition non mentionnée risque de compromettre la bonne marche
d’une opération d’exportation pourtant bien préparée (produit de bonne qualité, prix compétitif,
marché facile d’accès…etc.

Pour les non-initiés, la convention des nations unies sur le contrat de vente international de
marchandises signée a Vienne le 11 avril 1980 et rentrée en vigueur le 01 janvier 1988 peut
constituer un cadre de référence pour les négociations et la conclusion d’un contrat de vente.

En tout état de cause, il est vivement recommandé a l’exportateur de consulter sa banque, avant
toute signature de contrat, les mentions obligatoires dans un contrat sont :

- Noms et adresses des parties contractantes


- La nature et la qualité de la marchandise

- Le pays de destination

- La valeur globale de la marchandise et le prix unitaires

- Les délais de livraison pour les marchandises et de réalisation pour les services

- Les conditions de paiement et modalités de règlement

- La monnaie de facturation et de paiement

- La validité de l’offre et du prix

- Partage des frais

- La force majeure

- Le règlement des litiges

- Les conditions de vente et modalités de livraisons

Les différents contrats internationaux

CONTRAT D’AGENCE

CONTRAT DE CONCESSION CONTRAT DE VENTE

Contrat de vente

2- Les documents commerciaux :


A- La facture pro-forma : C’est un document préalable établi par le vendeur sur la demande d’un
acheteur éventuel, le vendeur doit préciser le prix réel, la qualité et le mode de paiement comme le
cas d’une opération réelle.

Ce document peut être utilisé par l’acheteur pour confirmer les montants des biens ou des services
dans des formalités administratives en cas d’une demande de crédit chez les banques.

B- La facture commerciale : C’est une facture définitive qui sera établie avec la réalisation de
l’opération commerciale, elle répond généralement a l’identification des deux parties, la nature, le
prix unitaire et globale, la qualité de la marchandise, le numéro de commande ou de contrat les
quantités, les frais accessoires, la date d’émission, les délais de livraison , les modalités
d’expédition…,.

Elle indiquera globalement :

- Le nom et adresse du fournisseur étranger ainsi que ceux de l’importateur.

- La date de son établissement ainsi qu’un numéro.


- La désignation des marchandises

- Le colisage de la marchandise ainsi que les poids ou quantités.

- Le montant de la facture ainsi que le terme retenu.

- Les modalités de règlement

- La conformité avec la facture pro-forma.

C- La facture consulaire : C’est un document visé par le consulat du pays importateur installé dans le
pays exportateur. Elle a pour avantage d’authentifier les informations a caractère général transmises
par le vendeur, notamment celles relatives à la tarification.

Ce document doit être visé au consulat du pays de l’importateur afin d’attester et d’authentifier
l’origine et la valeur de la marchandise ce qui permettra par ailleurs aux autorités douanières
d’appliquer le tarif douanier approprié.

D- La facture douanière : La facture douanière, également appelée facture commerciale, est un


document important dans le processus d'importation et d'exportation de marchandises entre pays.
Elle accompagne généralement les marchandises expédiées à travers les frontières et fournit des
informations détaillées sur la transaction commerciale.

Voici quelques éléments clés généralement inclus dans une facture douanière :

1. Informations sur l'expéditeur et le destinataire : Les noms, adresses et coordonnées


complètes de l'expéditeur (exportateur) et du destinataire (importateur).

2. Description détaillée des marchandises : Une description précise des marchandises, y


compris la quantité, le poids, les dimensions, la valeur unitaire et totale, ainsi que d'autres
caractéristiques pertinentes. Cette description doit correspondre aux codes tarifaires
harmonisés (HTS) pour faciliter le processus de dédouanement.

3. Valeur en douane : Le prix payé ou à payer pour les marchandises, y compris tous les coûts
liés à l'expédition, tels que les frais d'expédition, d'assurance, etc.

4. Incoterms : Les termes commerciaux convenus entre l'acheteur et le vendeur, indiquant les
responsabilités et les coûts associés à l'expédition des marchandises.

5. Pays d'origine : Le pays où les marchandises ont été fabriquées ou produites.

6. Informations sur l'emballage : Des détails sur la manière dont les marchandises sont
emballées, y compris le type d'emballage utilisé.

7. Numéro de facture : Un numéro unique associé à la facture, qui peut être utilisé pour
référencer la transaction.

8. Numéro de suivi : Si disponible, le numéro de suivi de l'expédition.

La facture douanière est cruciale pour le processus de dédouanement, car elle permet aux autorités
douanières de déterminer les droits de douane, les taxes et autres frais applicables. Elle doit être
précise et complète pour éviter tout retard ou problème lors du passage des marchandises à la
frontière. Les exigences spécifiques peuvent varier d'un pays à l'autre, il est donc important de se
conformer aux règles douanières du pays concerné.

Note de frais : Cette note que l’importateur est en droit de réclamer fera ressortir les frais supportés
par le vendeur et qui sont inclus dans la facture commerciale selon le terme de vente choisi.

3- Les documents d’assurance :

Les documents d’assurance jouent un rôle essentiel dans la protection du banquier et du donneur
d’ordre. Ils peuvent être établis à ordre au porteur ou à une personne dénommée.

Lorsque l’importateur n’a pas approvisionné le crédit le document d’assurance doit être souscrit au
profit de la banque émettrice.

Si le vendeur est chargé de souscrire à l’assurance, l’importateur devra indiquer : le document que la
banque émettrice devra exiger et les risques que devra couvrir cette assurance, ces derniers étant en
fonction du mode de transport de la nature des marchandises. La mention « assurance tous risques
», n’est pas forcément une garantie pour l’importateur car cela ne prend pas en compte les risques
particuliers. En cas de réalisation de ces derniers, ni la banque émettrice ni son correspondant ne
peuvent être responsabilisés.

Il est donc dans l’intérêt de l’importateur de signaler tout risque particulier ou spécial inhérent à la
marchandise. Ces documents d’assurance sont de trois sortes :

A- Les polices d’assurance : C’est un contrat entre une agence d’assurance et un importateur ou
exportateur qui atteste que sa marchandise est assuré contre les risques éventuels, ce contrat fixe
l’obligation de chaque partie.

Parmi les risques pris en charge par la police d’assurance nous retrouvons en général :

● Le risque d’avarie particulière : correspond à toute détérioration, perte ou dommages subis par la
marchandise elle-même au cours de son transport.

● Le risque d’avarie commune : Correspond à toute les dépenses extraordinaires liés aux
marchandises résultantes des décisions du capitaine du navire ou de cargaison de marchandises
(charge).

B- Les avenants

Ce document établi en cas de modification ou du complément de contrat d’assurance par la police


d’assurance.

C- Le certificat d’assurance : C’est un document établi par une compagnie faisant ressortir une police
d’assurance couvrant les risques qui peuvent atteindre la marchandise. Ce document précise le
montant assuré, les risques courants et la marchandise assurée.
En Algérie la CAGEX (compagnie Algérienne d’assurance et de garantie des exportations) crée par
Ordonnance N° 96-06 du 10 Janvier 1996, offre a l’exportateur algérien des garanties pour les risques
encourus, elle propose les diverses formes de police d’assurances suivant :

● Assurance globale.

● Assurance individuelle.

● Assurance crédit-acheteur (réservée aux banques).

● Assurance prospection foires et expositions.

Tout importateur se trouve dans l’obligation d’assurer sa marchandise auprès d’une compagnie
d’assurance algérienne conformément aux articles 172 et 181 de la loi 80-07 du 09.08.1980, à
l’exception des contrats qui sont imputés sur les lignes de crédit conclues avec les institutions
internationales (Banque mondial, Banque africaine de développement, Fond monétaire
international).

4- Les documents douaniers


Ce sont des documents servant à établir la tarification douanière de la marchandise en cause, et
revêtant des formes diverses suivant les pays.

En Algérie ils sont communément désignés par le numéro du formulaire utilisé tels que le D10 a
l’importation D11 à l’exportation.

10- Les document Annexes

A- Certificat d’origine :

C’est un document préparé par l’administration de douane, ou par l’exportateur avec


authentification de la chambre de commerce.

B- Certificat sanitaire, vétérinaire et phytosanitaire :

Ce document élaboré par un expert médical pour certifier l’aptitude, la nature et la qualité des biens
(pour l’importateur et l’exportateur).

Cet expert certifiant que les marchandises comestibles, les animaux et les plantes sont sains et en
bon état.

En Algérie le décret exécutif n° 04-320 de 07 octobre 2004 relatif à la transparence des mesures
sanitaires et phytosanitaires et des obstacles techniques au commerce.

C- Certificat d’analyse :

C’est un document établi pour certifier la qualité et la composition d’un produit, il est préparé par
des personnes spécialisées dans le domaine (des experts) ou un laboratoire, essentiellement utilisé
pour les métaux précieux et les produits cosmétiques.

D- Le certificat d’agréage ou d’inspection :


C’est un document établi pour conformer l’état quantitatif et qualitatif et le conditionnement de la
marchandise pour éviter quelques risques et litiges éventuels entre l’acheteur et le vendeur.

Ce document élaboré sous la responsabilité d’un représentant de l’acheteur ou un organisme


spécialisé.

E- La note de poids, de colisage :

C’est un document qui détermine toute information concernant les différentes caractéristiques des
colis constituants l’expédition, parmi les informations existant dans de ce document on peut indiquer
:

● Le nombre de colis.

● Le contenu de chaque colis.

● Les conditions d’emballage.

● Les références de la facture correspondante.

Elle permet surtout de vérifier si les stipulations de la commande sont respectées.

F- Certificat de circulation

C’est un document établi par l’exportateur pour des produits qui relèvent du marché commun. Il est
utilisé pour pouvoir bénéficier de la réduction des droits de douane accordés au pays membres du
marché commun.

G-le certificat de bridge

1. Certificat de Qualité : Un certificat de qualité est délivré pour attester qu'un produit ou un
service répond à des normes spécifiques de qualité. Il peut être délivré par des organismes de
certification indépendants ou par l'entreprise elle-même.

2. Certificat d'Expertise : Ce certificat est souvent délivré à une personne pour reconnaître son
niveau d'expertise dans un domaine particulier. Cela peut être obtenu par l'expérience
professionnelle, la formation formelle ou la réussite d'examens ou de tests spécifiques.

3. Certificat de Pedigree : Ce type de certificat est généralement associé aux animaux, en


particulier aux animaux de race. Il atteste de la généalogie de l'animal, détaillant ses ancêtres sur
plusieurs générations. Cela peut être important dans le cas d'élevage d'animaux de race pour
maintenir la pureté de la lignée.

Section 4 Le role de douane

1 Définition de la douane :
La douane joue un rôle essentiel dans la régulation et le contrôle des flux de marchandises à
travers les frontières d'un pays. Son rôle principal est d'assurer la sécurité nationale, de collecter des
revenus et de mettre en œuvre les politiques commerciales du gouvernement.

En tant qu'organe gouvernemental, la douane exerce un contrôle rigoureux sur les importations et
les exportations. Elle inspecte les cargaisons pour garantir leur conformité aux normes de sécurité,
de santé et d'environnement. De plus, la douane collecte des droits de douane, contribuant ainsi aux
recettes fiscales de l'État.

La douane joue également un rôle clé dans la prévention de la contrebande, en surveillant le passage
illégal de marchandises aux frontières. Elle applique des réglementations commerciales telles que
l'imposition de quotas, de restrictions ou d'interdictions sur certaines marchandises.

Bien que la douane soit responsable du contrôle, elle cherche également à faciliter les échanges
commerciaux légitimes. En simplifiant les procédures pour les entreprises respectant les règles, elle
contribue à promouvoir le commerce international.

2 Les missions de la duane :

Les missions de la douane sont variées et couvrent un large éventail de responsabilités liées au
contrôle des mouvements de marchandises à travers les frontières. Voici quelques-unes des missions
principales de la douane :

1. Contrôle des Frontières : La douane est chargée de surveiller et de contrôler le passage des
marchandises aux frontières nationales pour garantir la sécurité du pays.

2. Collecte de Droits de Douane : La douane perçoit les droits de douane sur les marchandises
importées ou exportées, contribuant ainsi aux revenus de l'État.

3. Inspection des Cargaisons : La douane inspecte les cargaisons pour s'assurer qu'elles sont
conformes aux normes en matière de sécurité, de santé et d'environnement. Cela vise à protéger les
citoyens et à prévenir l'introduction de produits dangereux ou illégaux.

4. Application des Règlements Commerciaux : La douane met en œuvre les politiques


commerciales du gouvernement en imposant des quotas, des restrictions ou des interdictions sur
certaines marchandises.

5. Prévention de la Contrebande : La douane travaille à prévenir la contrebande en détectant et


en empêchant le passage illégal de marchandises aux frontières.

6. Émission de Documents Douaniers : La douane délivre des documents officiels tels que les
lettres de voiture, les connaissements, les air waybills, etc., qui facilitent le mouvement légal des
marchandises.

7. Facilitation des Échanges Commerciaux : La douane cherche à faciliter les échanges


commerciaux légitimes en simplifiant les procédures pour les entreprises respectant les règles. Cela
inclut parfois la mise en place de programmes de conformité douanière pour les entreprises.
8. Contrôle des Activités Économiques : La douane peut également surveiller les mouvements
de capitaux, de biens et de services pour prévenir la fraude fiscale et le blanchiment d'argent.

9. Coopération Internationale : La douane collabore souvent avec d'autres administrations


douanières et organisations internationales pour renforcer la sécurité et la régulation du commerce
mondial.

Ces missions visent à équilibrer la facilitation du commerce légitime avec la nécessité de protéger la
sécurité nationale, de collecter des revenus fiscaux et d'appliquer les réglementations en vigueur. La
nature précise des missions peut varier d'un pays à l'autre en fonction des priorités nationales et des
accords internationaux.

3 Le role de la duane :

La douane joue un rôle crucial dans la gestion des flux de marchandises à travers les frontières,
assurant le contrôle, la sécurité, la régulation commerciale et la collecte de revenus pour le
gouvernement. Son rôle est complexe et multidimensionnel, touchant de nombreux aspects du
commerce international.

1. Contrôle des Frontières : La douane est la première ligne de défense pour assurer la sécurité
nationale. Elle surveille et contrôle les mouvements de marchandises aux frontières pour prévenir la
contrebande, le trafic de produits illicites et les menaces potentielles à la sécurité.

2. Collecte de Droits de Douane : Une des missions fondamentales de la douane est de percevoir les
droits de douane sur les marchandises importées ou exportées. Ces droits représentent une source
significative de revenus pour le gouvernement et sont utilisés pour financer divers services publics.

3. Inspection des Cargaisons : La douane inspecte minutieusement les cargaisons pour garantir leur
conformité aux normes de sécurité, de santé et d'environnement. Elle s'assure également que les
marchandises respectent les règlements douaniers en vigueur.

4. Émission de Documents Douaniers : La douane délivre une variété de documents, tels que les
lettres de voiture, les connaissements, les air waybills, qui attestent du mouvement légal des
marchandises. Ces documents facilitent le suivi, la traçabilité et la gestion des transactions
commerciales.

5. Application des Règlements Commerciaux : En tant qu'agent de mise en œuvre des politiques
commerciales, la douane applique des mesures telles que des quotas, des restrictions ou des
interdictions sur certaines marchandises, conformément aux décisions gouvernementales.

6. Prévention de la Contrebande : La douane met en place des mesures pour détecter et empêcher la
contrebande, contribuant ainsi à la protection des frontières et à l'intégrité du commerce
international.

7. Facilitation des Échanges Commerciaux : Bien que sa mission principale soit le contrôle, la douane
cherche également à faciliter les échanges commerciaux légitimes. Elle simplifie les procédures pour
les entreprises respectant les règles, favorisant ainsi le commerce international.
8. Coopération Internationale : La douane travaille en étroite collaboration avec d'autres
administrations douanières et organisations internationales pour renforcer la sécurité et la régulation
du commerce mondial. Cela inclut souvent des efforts conjoints pour lutter contre la fraude, le
terrorisme et d'autres menaces transfrontalières.

9. Protection des Consommateurs : En vérifiant la conformité des marchandises aux normes de


sécurité et de qualité, la douane contribue à protéger les consommateurs en évitant l'introduction de
produits dangereux, contrefaits ou non conformes sur le marché.

10. Surveillance des Mouvements de Capitaux : La douane peut surveiller les flux de capitaux pour
prévenir la fraude fiscale, le blanchiment d'argent et d'autres activités financières illicites liées au
commerce international.

En Conclusion : La douane exerce un rôle essentiel dans la régulation du commerce mondial,


équilibrant la nécessité de contrôle avec la facilitation des échanges légitimes. Sa capacité à garantir
la sécurité, à appliquer les règlements et à faciliter le commerce contribue à maintenir l'intégrité des
frontières nationales et à soutenir le développement économique. Le rôle de la douane évolue
constamment pour répondre aux défis changeants du commerce international et aux besoins de la
société.

4 le dédouanement :

Le dédouanement au stricte et étroit du terme, est généralement défini comme l'action de faire
sortir une marchandise à la douane en s'acquittant des droits et taxes exigibles.

Au sens large, le dédouanement est une opération complexe qui comporte normalement :

- La déclaration en détail

- La vérification des marchandises

- La liquidation et l'acquittement des droits et taxes

- L'enlèvement des marchandises.

A- Déclaration en détail :

Définition :

la déclaration en détail est l'acte juridique par lequel le déclarant :

- Marque sa volonté de placer les marchandises sous un régime douanier

Exemple : mise à la consommation, exportation définitive, AT, entrepôt etc...

- S'engage à accomplir les obligations découlant du régime douanier déclarer

Exemple : paiement des droits et taxes lors d'une mise à la consommation


- Fournit toutes les indications nécessaires pour l'application des mesures dont l'administration des
douanes assure l'exécution

Exemple : application des dispositions relative au contrôle du commerce extérieur ; établissement


des statistiques du commerce extérieur.

1) Caractère obligatoire de la déclaration en détail :

L'article 84 du Code des Douanes stipule que toutes les marchandises importées ou exportées
doivent faire l'objet d'une déclaration en détail leur assignat un régime douanier. L'exemption des
droits, soit à l'entrée soit à la sortie ne dispense pas de l'obligation.

2-)Personnes habilitées à déclarer les marchandises en détail : Commissionnaires en douane

Les marchandises importées ou exportées doivent être déclarées en détail, dans les conditions
prévues par le présent code, par les personnes physiques ou morales ayant obtenu l'agrément de
commissionnaire en douane.

Nul ne peut faire profession d'accomplir pour autrui les formalités de douane concernant la
déclaration en détail des marchandises s'il n'a été agrée comme commissionnaire en douane.

Toutefois, pour des raisons de défense nationale et de sécurité, les forces Armées et de sécurité
peuvent bénéficier d'une autorisation de dédouaner pour leur propre compte.

Le commissionnaire agrée en douane acquitte, pour le compte de son commettant, le montant des
droits, taxes ou amendes, liquidés par l'Administration des Douanes.

3-) Forme de la déclaration en détail

La déclaration en détail doit être faite soit par écrit, sur des imprimés conformes au modèle officiel
(article 90 du CD) soit en utilisant un procédé informatique. La fourniture de ces imprimés incombe
aux usages.

Toutefois dans les conditions fixées par arrêté du ministre chargé des douanes, la déclaration écrite
peut être remplacée par la déclaration verbale.

En effet dans les bureaux frontaliers, le service des douanes peut admettre la simple déclaration
verbale par les voyageurs des marchandises qu'ils transportent sous réserve qu'il ne s'agisse pas
d'opération présentant un caractère commercial. Dans les bureaux non automatisés la déclaration en
détail est établie en sept exemplaires :

- L'exemplaire visite qui sert de pièce comptable et auquel sont joints tous les documents justificatifs
de l'opération.

- L'exemplaire CEDEAO UEMOA

- L'exemplaire statistique destiné au traitement des données de la déclaration ;

- L'exemplaire contrôle qui sert de pièce d'archive au bureau d'enregistrement de la déclaration


- L'exemplaire B.C.A (bureau de contrôle des acquis) qui sert au contrôle de l'apurement des acquis à
caution

- L'exemplaire « bon à enlever », sur lequel le service de visite délivre l'autorisation d'enlever des
marchandises déclarées ;

- L'exemplaire déclarant, qui est remis au déclarant après enregistrement de la déclaration.

Chaque exemplaire comporte dans la case ad hoc l'indication de la destination en vue de laquelle il
est établi.

Des exemplaires supplémentaires peuvent être exigés par le service des douanes en cas de besoin.

Les exemplaires de la déclaration doivent être clairement lisibles et ne comporter, ni surcharge ni


interligne. Les ratures, les renvois doivent être expressément approuvés et paraphés par le signateur
de la déclaration.

La signature apposée sur la déclaration ainsi que les paraphes doivent être manuscrits. Lorsque la
déclaration est signée par un fondé de pouvoir du déclarant, celui-ci doit faire suivre sa signature de
l'indication de son nom en lettres majuscules d'imprimerie. La déclaration en détail ne peut
comporter plus de onze (11) articles. Lorsque les énonciations ne peuvent pas tenir sur un même
formulaire chemise, il est usage des feuillets intercalaires appropriés, établis en notant l'exemplaire
qu'indiqué ci-dessus. Lorsqu'une déclaration comporte plusieurs articles, chaque article est considéré
du point de vu juridique comme ayant fait l'objet d'une déclaration indépendante.

Chaque déclaration en détail ne peut concerner que des marchandises envoyées par un expéditeur
unique à un destinataire. Il est par ailleurs défendu de présenter comme unité dans une déclaration,
plusieurs colis fermés réunis de quelque manière que ce soit.

La signature manuscrite du déclarant à poser sur la déclaration imprimée est une manifestation
matérielle de sa décision de faire siennes toutes les informations contenues dans la déclaration
électronique validée et enregistrée. Elle engage sa responsabilité à l'égard de l'administration des
douanes pour chacune de ces énonciations. Mise à part la signature, la déclaration informatique
imprimée ne doit comporter aucune mention écrite à la main ni même dactylographié. Tous les
éléments y contenus doivent être imprimer par l'ordinateur.

La déclaration ne peut contenir plus de 11 onze articles. Et chaque déclaration porte sur des
marchandises envoyées par un expéditeur unique à un destinataire unique.

B-) La vérification des marchandises :

Après enregistrement de la déclaration en détail, l'Administration des Douanes procède au contrôle


documentaire, et si elle juge utile, à la vérification de tout ou partie des marchandises déclarées. La
vérification à lieu en présence du déclarant ou de son représentant. En cas de contestation, le
déclarant a le droit de récuser les résultats de la vérification partielle et de demander la vérification
intégrale des énonciations de la déclaration sur lesquelles porte la contestation.

C-) Liquidation et acquittement des droits et taxes :


Suite à son enregistrement la déclaration est attribuée à un agent par le Chef de Visite qui sera
chargé de la liquidée après vérification des énonciations qu'elle contient ainsi que les documents
joints constitués du carnet TRIE, la facture, l'intention d'importation, le certificat d'origine etc...

La liquidation est l'opération par laquelle le service procède au calcul des droits et taxes, ce qui
constitue la fiscalité douanière.

Cette fiscalité est fixée et codifiée dans un document unique appelé Tarif des Douanes.

Les pays membres de l'UEMOA ont adopté un Tarif Extérieur Commun (TEC) dont la modification
révèle de la commission de l'UEMOA. Il ne s'applique qu'aux marchandises originaires de l'UEMOA.
Le TEC s'articule autour des éléments suivants :

- la nomenclature tarifaire et statistique (NTS) à dix chiffres de l'UEMOA inspirée du

Système Harmonisé (SH) de codification des marchandises ;

- les droits et taxes permanents sont : Droit de Douane (DD), Redevance Statistique

(RS), Prélèvement Communautaire Solidarité (PCS) et le Prélèvement Communautaire (PC)

- des droits et taxes à caractère temporaire : Taxe Dégressive de Protection (TDP) et la

Taxe Conjoncturelle à l'Importation.

Selon le TEC, les marchandises sont classées en quatre catégories :

- catégorie 0 : concerne les biens sociaux essentiels relevant d'une liste limitative

(Exemple : les médicaments, les livres scolaires, engrais agricoles). Ces produits ne payent pas de
droit de douane (DD au taux de 0%) ;

- catégorie 1 : constituée de biens de première nécessité, des matières de base et

biens d'équipement (machines, outils pour l'industrie par exemple). Ces biens payent un droit de
douane de 5%.

- catégorie 2 : concerne les intrants et produits intermédiaires

(exemple produits chimiques finis destinés aux industries). Ces bien payent un

droit de douane de 10% ;

- catégorie 3 : constituée des biens de consommation finale. Ils payent un droit

de douane de 20% (exemple véhicules particuliers, électroménager, etc.).

En plus du droit de douane, les autres impositions prévues actuellement au TEC de l'UEMOA sont :

- la Redevance Statistique au taux de 1% ;

- le Prélèvement Communautaire de Solidarité (PCS UEMOA) au taux de 1% ;


- le Prélèvement Communautaire (PC CEDEAO) au taux au taux de 5%.

Les produits originaires de la CEDEAO et de l'UEMOA bénéficient de la taxation préférentielle.

Sont exemptés de la taxe Prélèvement Communautaire de Solidarité (PCS), tous produits originaires
d'un pays membre de l'UEMOA.

Sont aussi exemptés de la taxe Prélèvement Communautaire (PC), tous produits originaires d'un pays
membre de la CEDEAO.

Cette exemption est subordonnée à la fourniture d'un certificat d'origine qui atteste que le produit à
un lien géographique avec le pays de production.

Seulement les produits de cru sont dispensés de la délivrance du certificat d'origine.

Pour le cas de Kourémalé, les produits originaires de la Guinée sont exclus au paiement de la taxe
Prélèvement Communautaire (PC CEDEAO) mais soumis au payement de la taxe Prélèvement
Communautaire de Solidarité (PCS).

En plus de ces droits et prélèvements, la fiscalité douanière en vigueur au Mali comprend la Taxe sur
la Valeur Ajoutée (TVA) prélevée au cordon douanier au taux unique de 18% l'Acompte sur Divers
Impôts et Taxes (ADIT) est de 3% et est remboursé à l'importateur, l'Impôt Spécial sur Certains
Produits (ISCP) exigible sur les alcools, les armes, les munitions, la cola et les tabacs.

D-) Le Paiement et recouvrement des droits et taxes :

Après la liquidation, le service délivre un bulletin de liquidation en guise de facture au


commissionnaire. Ce bulletin contient l'ensemble des montant des droits et taxes exigibles qui doit
être acquittés par le commissionnaire.

Les droits liquidés par l'administration des douanes sont payables au comptant, en numéraire, par
chèque ou tout autre moyen légal de paiement.

A Kourémalé, le paiement est effectué au comptant. Après le paiement, la quittance est délivrée au
redevable en plus de le copie Bon à Enlever de la déclaration.

E-) Enlèvement des marchandises

Aucune marchandise ne peut être retirée des bureaux de douane ou des lieux désignés par
l'Administration des Douanes sans que les droits et taxes aient été préalablement payés, consignés
ou garantis.

Les marchandises ne peuvent être enlevées sans l'autorisation de l'Administration des Douanes.

Dès la délivrance de cette autorisation, les marchandises doivent être enlevées.

L'enlèvement se matérialise avec la copie Bon à Enlever de la déclaration en détail et d'une


quittance.
Le dédouanement est un processus complexe qui varie d'un pays à l'autre en fonction des
réglementations et des politiques douanières spécifiques. Les entreprises impliquées dans le
commerce international travaillent souvent en étroite collaboration avec des agents en douane ou
des transitaires pour garantir une procédure de dédouanement fluide et conforme.

Conclusion
Au fil de l'analyse, il est devenu évident que chaque composant joue un rôle distinct mais
interconnecté dans la chaîne logistique globale.

Les moyens de transport, qu'ils soient terrestres, maritimes, aériens ou ferroviaires,


représentent le fondement physique du commerce international. Le choix du mode de
transport influence directement la rapidité, la fiabilité et les coûts de la livraison. Le
transport maritime, par exemple, offre une capacité importante pour les cargaisons
massives, mais cela va souvent de pair avec des délais plus longs. À l'inverse, le transport
aérien est rapide mais peut être plus coûteux pour des volumes importants. Les transports
terrestres et ferroviaires sont souvent choisis pour leur efficacité et leur coût dans des zones
géographiques spécifiques.

Parallèlement, les Incoterms, termes internationaux de commerce, définissent les


responsabilités et les obligations entre le vendeur et l'acheteur. Ces règles standardisées,
telles que FOB (Free On Board) ou CIF (Cost, Insurance, Freight), clarifient les points de
transfert de risques et de coûts tout au long du parcours de la marchandise. L'importance de
la sélection appropriée des Incoterms réside dans sa capacité à éviter les malentendus et à
faciliter des transactions transparentes.

La douane, en tant qu'entité régulatrice, est une pièce maîtresse dans le puzzle du
commerce international. Les formalités douanières régissent le mouvement des
marchandises à travers les frontières, et leur compréhension est cruciale pour éviter des
retards coûteux. Les documents douaniers, tels que la facture commerciale, le
connaissement et la déclaration en douane, sont essentiels pour assurer la conformité et
permettre le dédouanement en temps voulu.

Une gestion efficace de ces trois éléments est essentielle pour garantir le bon déroulement
des opérations commerciales internationales. Une approche intégrée implique une
évaluation minutieuse des coûts, des délais et des risques associés à chaque décision. La
sélection du mode de transport adéquat doit être alignée sur les exigences spécifiques de la
cargaison et des marchés cibles. Les Incoterms doivent être choisis avec soin, en tenant
compte des objectifs financiers et logistiques. Une communication transparente entre les
parties prenantes est cruciale pour éviter les litiges et les malentendus.

En outre, une compréhension approfondie des procédures douanières est essentielle. Les
entreprises doivent se conformer aux réglementations en constante évolution, éviter les
erreurs documentaires et s'assurer que toutes les informations nécessaires sont fournies de
manière précise. La technologie joue un rôle croissant dans ce processus, facilitant la gestion
des formalités douanières grâce à des systèmes automatisés.

En conclusion, l'efficacité de la gestion des moyens de transport, des Incoterms et des


procédures douanières est fondamentale pour le succès des opérations commerciales à
l'échelle internationale. Les entreprises qui intègrent de manière stratégique ces éléments
dans leur chaîne logistique sont mieux positionnées pour relever les défis du commerce
mondial. Cela implique une planification minutieuse, une compréhension approfondie des
réglementations et une flexibilité pour s'adapter aux changements inévitables dans le
paysage commercial international. En adoptant une approche holistique de la logistique
internationale, les entreprises peuvent non seulement minimiser les risques et les coûts,
mais également créer des opportunités pour une croissance durable et une compétitivité
accrue sur la scène mondiale.

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