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HYPERFREQUENCE
PLAN DU COURS
PLAN DU COURS ..................................................................................................................................... 1
BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................................... 5
CHAP I. RAPPEL SUR LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES ...................................................................... 6
I.1. L’onde électromagnétique et le rayonnement .............................................................................. 6
I.2. Description et propriétés d’une onde électromagnétique ............................................................ 6
I.3. RAPPEL SUR LES EQUATIONS DE MAXWELL ................................................................................ 10
I.4. Les équations de Propagation en électromagnétique ................................................................. 11
BIBLIOGRAPHIE
1. Propagation, Rayonnement, Electromagnétisme, cours B8, Electronique CNAM, J.Salset,
M. Terré
2. Les faisceaux hertziens analogiques et numériques, E. Fernandez et M. Mathieu, Ed.
DUNOD
3. Sites internet
http://www.ico.com/
http://www.geolink.fr/
4. Cours B7 « OPTO électronique et télécommunication optiques », G. HINCELIN, J.C
DUDEK, CNAM.
5. Lucien Boithias, « propagation des ondes radioélectriques », DUNOND, 1983
Comme toutes les ondes, une onde électromagnétique peut s’analyser en utilisant l’analyse
spectrale. On peut décomposer l’onde en ondes dites « monochromatiques ». L’onde
monochromatique peut se modéliser par un dipôle électrostatique vibrant convenablement. On
peut dire donc qu’une onde électromagnétique est une oscillation couplée du champ électrique
et du champ magnétique.
+q
B
K
2c
, la pulsation
r , le vecteur de polarisation du point considéré
2
k , le vecteur d’onde dont la norme vaut
, la phase à l’origine
Elle correspond à la direction et à l’amplitude du champ E . Pour une onde non polarisée (ou
naturelle), E tourne autour de son axe de façon aléatoire et imprévisible au cours du temps.
Polariser une onde correspond à donner une trajectoire définie au champ électrique. Il existe
plusieurs sortes de polarisation.
D
rot H J , avec H = excitation (ou champ magnétique)
t
J = densité volumique des courants de charges réelles
L’application des équations de MAXWELL donne à la frontière de deux milieux ce qui suit :
div B 0 c à d qu’il existe un vecteur A , appelé POTENTIEL VECTEUR tel que B rot A
B A
rot E rot ; c à d qu’il existe une fonction scalaire V appelée POTENTIEL
t t
A
SCALAIRE tel que E gradV où V n’est pas défini de manière unique puisque
t
un gradient n est défini qu’à une constante additive près et puisque le potentiel vecteur
n’est défini qu’au gradient d’une fonction quelconque près. Il convient de parler de
couples des valeurs A, v possibles associés à un même champ électromagnétique
E, B.
1.4.1. Equations de propagation de A
E
rot B j
t
rot (rot A) grad (div A) A
V 2A
A grad div A
t t 2
A
j on sait que E
t
Comme il existe plusieurs couples de valeurs possibles A, v , on choisit celui qui vérifie
V
div A 0 (équation de LORENTZ)
t
2A
Ainsi, nous obtenons l’équation de propagation A j
t 2
2V
V 2
t
E et B sont reliés dans les équations de MAXWELL (il s’agit d’un champ électromagnétique), ils
ont été découplés en utilisant des dérivations pour former les équations de propagation.
On appelle onde plane monochromatique le cas particulier où E ' et B' ne sont fonctions que
d’une seule variable cartésienne soit x par exemple.
E' x
div E ' 0; 0 (le champ électrique de l' onde n' a pas de composante x)
x
B' x
div B' 0; 0 (le champ magnétique de l' onde n' a pas de composante x)
x
- Le champ électromagnétique est contenu dans des plans perpendiculaires à l’axe des x.
Le choix de l’axe y permet d’écrire E ' f ( x)e y ; en rapportant dans l’équation de
d ² f ²
propagation, on obtient f 0 ( 0 0 c² 1)
dx² c ²
x ex x
B E1 exp j t x xe E 2 exp jw t e y on trouve la superposition de deux
c c
ondes (progressive et régressive) se propageant à la vitesse c appelée « vitesse de la
lumière ».
Avec l’onde progressive, on a :
B E x
rot E B 1 exp j t e x Pour l’onde progressive, le vecteur vitesse
t c c
est égal à v C e x et E B v
Cette dernière relation reste vérifiée pour l’onde régressive à condition d’écrire
v ce x
N.B : Ces relations ne sont vraies que pour les ondes planes monochromatiques. Il en est de
même pour le vecteur d’onde.
k e x qui, pour une propagation suivant la direction x, s’écrit k k ( )e x avec k( )
c c
domaine des hyperfréquences), ce qui entraîne que la densité volumique des charges est
nulle.
E 1 ²E B 1 ²B
E 0 0; B 0 0
t c² t ² t c² t ²
La direction x est choisie comme direction d’écoulement du courant.
² E' ² E' ²
E E ' ( x, y ) exp( jt )e x j 0E ' E' 0
x ² y ² c²
0 x
E e x E0 exp( y) exp j t - y
2 c 2
Cette formule montre que le courant électrique passe plus facilement en surface qu’en
profondeur. Ce phénomène est appelé « effet pelliculaire ou effet de peau », il devient
significatif dans un conducteur pour des fréquences élevées, l’épaisseur de peau est définie par
2
cette formule montre aussi en quoi consiste l’approximation des états quasi
0
L
phénomène de propagation revient à avoir la condition 2 L pour 50Hz,
c
6000km
B D
= H EjE
t t
Nous reconnaissons :
D B
( e m ) E H où e et m sont les densités volumiques d’énergie électrique et
t t t
magnétique.
j
Ej où j est la densité volumique d’énergie par effet joule (on dit dissipée par effet
t
joule pour rappeler que cette énergie se transforme en d’autres formes que l’énergie
électromagnétique. Selon le théorème d’OSTROGRADSKY ; on a :
t
e
m j dj
D E
sont liés à l’existence du terme
t t
div D
div B 0 B rot A
B A
rot E E gradV
t t
rot B j
0
10-14 10-12 10-10 10-8 10-6 10-4 10-2 1 102 104 106 108
Rayons Rayons Radiations Radiations Ondes Ondes radioélectriques Circuits à
gamma X ultraviolettes infrarouges radar FM TV Ondes grandes courant
Ondes moyennes ondes alternatif
courtes
Spectre
visible
Bleu Jaune
Vert vert
Pour 100m , on parle du domaine OPTIQUE ; il étudie tout ce qui concerne la lumière
Pour 1cm et celui du domaine des ondes radio, le phénomène de propagation devenant négligeable, est grande
(circuits électriques).
Par MATTHIEU RUCHOGOZA NKULIZA, DEA
Master of Engineering
18 Cours d’hyperfréquence
Pour rappel, une onde électromagnétique est la propagation, à la vitesse de la lumière, d’une
déformation harmonique des propriétés électriques et magnétiques de l’espace.
L’amplitude de cette déformation est ce que l’on appelle longueur d’onde ( ).
On définit également une onde par sa fréquence, c’est – à – dire le rapport entre sa vitesse et
sa longueur d’onde.
V V
F
F
La fréquence (en Hz) représente la quantité d’ondes passant en un point donné en une
seconde.
Dans les différentes radiations du spectre électromagnétique, leur dénomination tient à des
raisons historiques, mais aussi à la façon dont elles sont générées.
Les frontières entre les différentes radiations du spectre électromagnétique sont toutes
artificielles. En allant des ondes radio vers les ondes gamma, la longueur d’onde devient plus
courte (les ondes deviennent plus pénétrantes), la fréquence augmente (les oscillations pour
les produire deviennent plus rapides) et l’énergie devient plus élevée (cela demande plus
d’énergie pour produire des rayons que cela n’en demande pour les ondes radio).
N.B : au-delà des rayons se trouvent les rayons cosmiques dont la fréquence est de l’ordre de
1030Hz.
Le spectre électromagnétique
(en mm)
103 102 101 1 10-1 10-2 10-3 10-4 10-6 10-6 10-7 10-8 10-9 10
-10
10-11 10-12
Taille de
Maison Ballon de Point Cellule Virus Molécule
l’onde Football d’eau
Rayons X
Nom commun Rayons X
Violet
Ondes radio (durs)
de l’onde Micro-Ondes Infrarouge Ultraviolet (mous)
Radiographies Rayons élément
Corps Ampoule radioactif
Sources Radio Radio Four micro-onde Radar
humain électrique
AM FM
106 107 108 109 1010 1011 1012 1013 1014 1015 1016 1017 1018 1019 1020
Fréquence
(HZ)
Les ondes qui nous concernent se situent à cheval entre les ondes radio et l’infrarouge : c’est le
domaine micro-onde. C’est un domaine appartenant à une bande de fréquences comprises
entre 300MHZ et 300GHZ, soient les longueurs d’onde dans l’air ou le vide comprises entre 1m
et 1mm.
Analysons la place qu’occupent les micro-ondes dans le spectre des fréquences des ondes
électromagnétiques. On peut distinguer 3 zones pour lesquelles ces ondes, pour être de même
nature, ne se distinguent pas moins dans leur manifestation physique.
De ce fait, le paramètre d’usage pour caractériser les ondes en question peut varier.
Enfin, l’énergie quantique associée à l’onde est utilisée pour les rayonnements ionisants.
A ces trois domaines sont associées deux frontières qui sont des larges zones de recouvrement.
Les micro-ondes peuvent être créées par le mouvement des électrons dans une petite boîte en
métal sous vide. C’est le magnetron (présent dans les fours micro-ondes).
Un découpage plus précis du domaine hyperfréquence a été réalisé : ce sont les bandes IEEE
(Institute of Electrotechnical and Electrical Engineers) (voir ci-dessous).
Il existe aussi d’autres désignations moins utilisées, comme celles du département de la
défense américaine.
Désignation Domaine de
fréquences (GHZ)
VHF 0,03 – 0,30
UHF 0,30 – 1,00
Bande L 1–2
Bande S 2–4
Bande C 4–8
Bande X 8 – 12
Bande Ku 12 – 18
Bande K 18 – 26,5
Bande Ka 26,5 – 40
Bande Q 30 – 50
Bande U 40 – 60
Bande V 50 – 75
Bande E 60 – 90
Bande W 75 – 110
Bande F 90 – 140
Bande D 110 – 170
Bande G 140 – 220
Les raisons qui incitent à l’utilisation d’ondes courtes peuvent être illustrées, par exemple, à la
détection Radar dont le principe est d’illuminer une « cible » par des impulsions
électromagnétiques pour en récupérer l’écho.
Tout d’abord, il y a concentration de l’énergie rayonnée, plus est faible par rapport aux
dimensions de l’aérien, plus le faisceau est étroit, c.-à-d. meilleure est la directivité de l’onde et
donc sa précision.
Des obstacles ne peuvent être détectés que si leurs dimensions sont au moins comparables à la
longueur d’onde ; sinon l’énergie rayonnée devient très faible.
Pour déceler des éléments petits, les micro-ondes sont donc très appropriées. D’une façon
générale, les micro-ondes sont appréciées pour leur large bande passade, de leur résolution
spatiale élevé et leur grande immunité aux interférences.
Toutefois, une conséquence pratique de l’interaction des ondes électromagnétiques avec la
matière et les différents composés de l’atmosphère est que seuls certains domaines d’ondes
peuvent pénétrer facilement l’atmosphère. Ces régions sont appelées des fenêtres
atmosphériques qui correspondent aux régions ou l’altitude de demi-absorption (ou
l’atténuation) de l’atmosphère est très faible.
Les fenêtres dominantes dans l’atmosphère sont dans le domaine visible, le domaine radio et
micro-onde alors que les rayons X et ultra-violet sont fortement absorbés et le rayon 𝛾 et
l’infrarouge le sont un peu moins.
La génération d’ondes de plus en plus courtes ne peut être satisfaite qu’avec l’apparition des
composants semi-conducteurs au dépend du magnéton. Toute fois, la réduction de la longueur
d’onde du centimétrique vers le millimétrique exige le développement de composants. Cela
repose sur la diminution des dimensions des composants, sur l’utilisation des matériaux semi-
conducteurs possédant des meilleures propriétés de transport et sur l’utilisation des structures
nouvelles.
En ce qui concerne l’amplification nécessaire pour la transmission et la réception des signaux, le
Transistor est le composant clef.
Par MATTHIEU RUCHOGOZA NKULIZA, DEA
Master of Engineering
23 Cours d’hyperfréquence
Bien que le transistor Bipolaire et le MOS (Metal Oxyde semi – conductor) réalisés en silicium
bénéficient d’un marché énorme reposant sur la simplicité de mise en œuvre et sur la grande
maturité de cette technologie, cette filière est limitée à des fréquences de quelques GHZ ;
limitation intrinsèque au matériau.
Afin de satisfaire aux applications, les recherches se sont orientées vers l’arséniure de gallium
qui s’est imposé avec les structures MESFET (Metal semi conductor Field Effet Transistor) ; qui
permettent de répondre à des applications jusqu’à des fréquences d’environ 30GHZ.
Malgré la réduction des dimensions de la zone active, ce type de composant est limité en
fréquence par le transport électronique s’effectuant dans un matériau dopé. Les transistors à
hétérojonction sont alors apparus, permettant d’obtenir une importante densité de porteurs
dans le matériau intrinsèque où la mobilité et les vitesses électroniques sont plus élevées.
D’autres matériaux comme la PHOSPHURE d’INDIUM (IPn) sont étudiés afin de pouvoir
répondre à la montée en fréquence des applications.
Les principaux avantages de ces matériaux sont :
- Une propriété semi-isolante permet de fabriquer des circuits intégrés hyperfréquences.
- Leur résistance aux radiations
- Leur capacité à travailler à haute température que le silicium, ce qui est important pour
les applications militaires.
- Leurs performances vitesse/consommation nettement supérieures à celles des
calculateurs utilisant des circuits en silicium (application numérique).
- Leur très vaste domaine de fréquences couvert puisqu’il s’étend de 1GHZ à plus de
100GHZ.
- L’arséniure de gallium est parfaitement approprié à la réalisation des circuits
hyperfréquences.
Ces circuits sont classés en :
Circuits bas niveau
o Amplification faible bruit
o Fonction de contrôle
o Commutation, etc…
Le MMIC (monolithic Microwave Integrated Circuit) est la solution monolithique qui a remplacé
la solution hybride.
1) Militaire
Dans la réception des armements électroniques, l’information est caractérisée par un très faible
bruit et une forte bande passante ; les fréquences y sont élevées (millimétriques). Trois
principales familles d’application sont :
a) Détection – guidage
Ce sont les radars au sol ou aéroportés, les minutions intelligentes (radar de très courte
durée) et les autos détecteurs des missiles.
L’application importante est l’antenne active à balayage électronique.
Les circuits à base d’arséniure de gallium permettent de réaliser les modules actifs émission-
réception qui sont les principaux éléments constitutifs de ces radars dont les principaux
avantages sont les capacités antibrouillage, multicâble et laquasi invulnérabilité.
Des prototypes de modules d’antennes ont déjà été réalisés pour des radars au sol en bande L,
S, C et X.
b) La guerre électronique
Cela comprend les dispositifs de brouillage électronique qui doivent suivre l’élévation
des fréquences des communications militaires.
Les circuits pour les contre-mesures électroniques sont caractérisés par une très grande largeur
de bande instantanée (1 – 20GHZ).
Ces systèmes sont capables d’identifier et de suivre simultanément de multiples cibles au
moyen de récepteurs – détecteurs et de déclencher une riposte appropriée sous forme de
signaux de brouillage par l’intermédiaire d’une chaîne d’amplificateurs de puissance.
2) Les télécommunications
3 principales applications des MMIC sont :
a) La réception satellite
Les communications satellites prennent de plus en plus d’essor avec le lancement des projets
ambitieux visant à couvrir notre planète d’une gigantesque toile d’araignée satellitaire avec
diverses applications : téléphone sans fil, transports, multimédia, …
Elles reposent toutes sur le transfert de données en ondes hyperfréquences. Ce transfert se
fait via des terminaux VSAT (Very Small Aperture Terminal) fonctionnant dans la bande de 20 –
30GHZ, mais aussi le système GPS (Global Positionning System) travaillant autour de 1,5gHZ
pour le transport.
Le GPS utilise 3 signaux codés synchronisés émanant de 3 satellites pour localiser le point de
réception à mieux que 15m dans les trois dimensions. Le récepteur comprend un amplificateur
faible bruit, un mélangeur et une source de fréquence synthétisée.
On cite aussi la balise SART (Search And Rescue Transponder) fonctionnant à 9,5GHZ. Cette
balise renvoie automatiquement un train d’impulsions de localisation lorsqu’elle est interrogée
par les radars maritimes ou aéroportés.
- Il y a aussi le récepteur DBS (Direct Broadcast Satellite) développé pour la télévision par
satellite.
b) La téléphonie sans fil (WLAN)
Le « Wireless Local Area Network » utilise un réseau terrestre des stations de base permettant
de relier entre eux les possesseurs de téléphone cellulaire.
Les bandes de fréquences concernées pour les stations de base sont de 2,4GHZ (USA et
Angleterre) pour les faibles débits jusqu’à 1Mbits/seconde.
Notons que le GSM (Global System fo Mobile Communication) utilise 900MHZ, 1800MHZ ou
1900MHZ.
c) Les communications par fibres optiques
Les applications de l’Arséniure de gallium sont pour l’instant limitées au pilote de diode Laser et
à l’amplificateur transimpédance en réception principalement pour la distribution de canaux TV
par câble.
3) Les transports
a) Les communication
Cela comprend les télécoms à courte distance (2 à 20m). les fréquences normalisées sont de
2,45GHZ par la gestion des wagons et des containers et 5,8GHZ pour les péages autoroutiers, la
télé monétique, l’identification des objets collés, …
b) Le contrôle
on retrouve le GPS dans les applications civiles et aéronautique où il est actuellement étudié
comme alternative au MLS (Microwave Landing System) en navigation maritime ou en version
terrestre portable, à des fins de cartographie ou guidage transport. L’application est le radr
anti-collision automobile initié par AEG TELEFUNKEN en Allemagne (35GHZ, 776 GHZ).
4) L’industrie et le médical
Le domaine industriel est concerné par les capteurs pour l’analyse des matériaux, mais
également ceux ayant trait à la robotique, aux télémesures et à l’instrumentation. Les
applications médicales concernent la détection et le traitement des tumeurs, mais aussi les
émetteurs et récepteurs pour applications biomédicales.
5) Le spatial
La technologie MMIC permet la réduction de la surface et de poids. On utilise autant de
modules actifs, incluant déphaseurs et amplificateurs (émission et réception) connectés
derrière les éléments rayonnants.
Le partage du média entre utilisateurs se fait par les techniques d’affectation, du multiplexage
et d’accès multiple.
- L’affectation de fréquence, par bande et par service sur le média hertzien est la
première technique apparue pour empêcher les brouillages mutuels.
- A l’intérieur d’une bande de fréquence, le multiplexage fréquentiel est la division d’un
média de transmission en plusieurs canaux, chacun étant affecté à une liaison.
Cette affectation peut être fixe, par exemple en radiodiffusion FM, une station émet à
96,1MHz, une autre à 94,5MHz.
- L’affectation des fréquences peut être dynamique comme en FDMA (Accès multiples par
division en fréquence), utilisé par exemple, lors de la transmission par satellite.
Chaque utilisateur du canal y reçoit dans ce cas une autorisation temporaire pour une
des fréquences disponibles.
- En communication numériques, le multiplexage peut également être temporaire ou par
codage.
- Les techniques d’étalement de spectre comme le CDMA (Code Division Multiple Access)
sont utilisées en téléphonie mobile.
Chaque liaison y est modulée par un code unique d’étalement, pour lequel les autres
utilisateurs apparaissent comme du bruit après démodulation.
- Le codage par paquet (TDMA = Time division multiple access) où chaque utilisateur y
transmet des « paquets numériques » munis d’adresses, qui se succèdent dans le canal.
Le fonctionnement de ces techniques d’accès multiples nécessite des protocoles pour
les demandes d’affectation, les adressages, dont le plus connu est le TCP/IP d’internet.
Ame
Blindage
Isolant Gaine
signal sur une distance d’environ 185m sans affaiblissement. Il fait partie de la famille
RG-58 dont l’impédance est de 50Ω.
On a :
Câble Description
RG-58/U brin central avec un unique toron de cu
RG-58A/U torsadé
RG-58C/U Verion militaire de RG-8A/U
RG-59 Tx à large bande (TV par câble)
Le 10 base 5 ou câble coaxial épais (thicknet ou Thick Ethernet, appelé yellow cable)
C’est un câble blindé de plus gros diamètre (12mm) et 50Ω d’impédance. La distance
susceptible d’être parcourue par les signaux est grande, cela lui permet de transmettre
sans affaiblissement des signaux sur une distance atteignant 500m (sans réamplification
du signal) sa bande passante est de 10Mbps. Il est employé comme câble principal
(backbone) pour relier des petits réseaux dont les ordinateurs sont connectés avec de
Thinet, mais il est moins flexible que le thinet
Les connecteurs pour câble coaxial
Thinet et thicknet utilisent tous deux le BNC (Boyet – neill – Cancelman ou british naval
connector) servant à relier les câbles aux ordinateurs.
Dans la famille BNC on trouve :
Le connecteur pour le BNC: soudé ou sorti à l’extrémité du câble
Le BNC en T : relie la carte réseau des ordinateurs au câble du réseau.
Prolongateur BNC : il relie 2 segments de câble coaxial afin d’obtenir un câble plus long.
Bouchon de terminaison BNC : il est placé à chaque extrémité du câble d’un réseau en
Bus pour absorber les signaux parasites. Il est relié à la masse.
b) Le TRANSCEIVER
C’est la connexion entre Thinet et Thicknet ; elle se fait grâce au transceiver. Il est muni d’une
prise dite « Vampire » qui effectue la connexion en transperçant l’enveloppe isolante. Le câble
du transceiver (drop cable) est branché sur connecteur AUI (Attachement unit Interface) appelé
également connecteur DIX (Digital Intel Xerox)
c) La paire torsadée
En anglais TWISTED – PAIR (CÂBLE) ; il est constitué de deux brins en cuivre entrelacées en
torsadé et recouverts d’isolants.
Il y a 2 types de paires torsadées :
- Le STP : shielded Twisted – pair : blindées
- Le UTP : Unshielded Twisted – pair : non blindée
Catégories des UTP
Catégorie 1: câble téléphonique traditionnel, transport de voix, mais pas de données
Catégorie 2 : transmission des données à 4 Mbits/sec de service). Il a 4 paires torsadées
Catégorie 3 : 10Mbits par seconde au maximum. 4 paires torsadées et 3 torsions par pied.
Catégorie 5 : 100Mbits/sec max : 4 paires torsadées en cuivre
Catégorie 5ème : 1000Mbit /sec max : 4 paires torsadée en cuivre.
Le problème majeur provient du fait que le câble UTP est sujet aux interférences. La seule
solution réside dans le blindage.
Connecteurs pour la paire torsadée
RJ-45 ; similaire au RJ-11 utilisé dans la téléphonie. Il est légèrement plus grand et ne peut être
inséré dans une prise de téléphone RJ-11. De plus RJ-45 se compose de 8 broches alors que le
RJ-11 n’en possède que 6 ou 4.
elle permet des connexions sur des longues distances (de quelques kilomètres à 60km
dans le cas de la fibre monomode nécessité la mise à la masse. De plus, ce type de câble
est très dur car il est extrêmement difficile de mettre un tel câble sur écoute.
Cette transmission utilise comme principe une station terrestre vers le satellite (voie
montante). Le satellite n’est qu’un simple récepteur. Il régénère des signaux et les réémets en
direction de la terre (voie descendante).
On appelle canal de transmission, une bande étroite de fréquence utilisable pour une
communication. Une ligne de transmission est une liaison entre les deux machines : un
émetteur (qui envoie les données) et le récepteur (qui les reçoit).
La ligne de transmission, parfois appelée CANAL de transmission ou voie de transmission n’est
pas forcément constituée d’un seul support physique de transmission ; c’est pourquoi les
machines d’extrémités (par opposition aux machines intermédiaires), appelées ETTD
(équipement Terminal de traitement de données) ou en anglais DTE « Data terminal
Equipment) possédant chacune un équipement relatif au support physique auxquelles elles
sont reliées, appelé ETCD (équipement terminal de circuits de données) ou DCE (data
communication équipment.
- On nomme circuit de données l’ensemble constitué des ETCD de chaque machine et de
la ligne de données.
Circuits de données
ETTD ETCD
Voie de Transmission
ETTD ETCD
La propagation sur un support physique se fait par propagation d’un phénomène vibratoire. Il
en résulte un signal ondulatoire dépendant de la grandeur physique que l’on fait varier :
Les supports physiques de transmission permettent de faire circuler les informations entre les
équipements de transmission. Trois types de support existent :
- Les supports filaires : font circuler une grandeur électrique sur un câble métallique.
- Les supports aériens : l’air ou le vide ; ils permettent la circulation d’ondes
électromagnétiques ou radioélectriques diverses.
- Les supports optiques : ils permettent d’acheminer des informations sous forme
lumineuse.
Selon le type de support physique, la grandeur physique a une vitesse de propagation plus
ou moins rapide (par exemple ; le son se propage dans l’air à une vitesse de 300m/s alors
que la lumière a une célérité proche de 300 000km/s.
Perturbations
Les transmissions de données sur une ligne ne se font pas sans pertes. Tout d’abord, le temps
de transmission n’est pas immédiat, ce qui impose une certaine « synchronisation des données
à la réception. D’autre part, des parasites ou des dégradations du signal peuvent apparaître.
Les parasites (souvent appelés Bruits) sont l’ensemble des perturbations modifiant
localement la forme du signal. On distingue :
- le bruit blanc : c’est une perturbation uniforme du signal c à d qu’il rajoute au signal une
petite amplitude dont la moyenne sur le signal est nulle. Le bruit blanc est caractérisé
par un ratio appelé Rapport Signal sur bruit qui traduit le pourcentage d’amplitude du
signal par rapport au bruit (son unité est le décibel). Celui-ci doit être plus élevé
possible.
- Les bruits impulsifs : ce sont de petits pics d’intensité provoquant des erreurs de
transmission
- L’affaiblissement du signal représente la perte de signal en énergie dissipée dans la
ligne. L’affaiblissement se traduit par un signal de sortie plus faible que le signal
niveau signal au sortie
d’entrée et est caractérisée par la valeur : A 20 Log .
niveausignalenentrée
L’affaiblissement est proportionnel à la longueur de la voie de transmission et à la
fréquence du signal.
- La distorsion du signal caractérise le déphasage entre le signal en entrée et le signal en
sortie.
- Bande passante et capacité d’un canal de transmission
La bande passante (bandwidth) d’une voie de transmission est l’intervalle de fréquence sur
lequel le signal ne subit pas un affaiblissement supérieur à une certaine valeur, généralement
de 3db car 3dB correspond à un affaiblissement du signal de 50%, on a donc :
Affaiblissement
Bande passante
Fréquence
Une ligne de téléphone a, par exemple, une bande passante comprise entre 300 et 3400Hz
environ pour un taux d’affaiblissement égal à 3dB. La capacité d’une voie est la quantité
d’informations (en bits) pouvant être transmise sur la voie en une seconde.
S
C = WLog2 (1+0 )
N
c =capacité en bps
w = largeur de bande (en Hz)
S
= rapport signal sur bruit de la voie
N
UPLOAD et DOWNLOAD
Le download est le téléchargement en mode descendant (du serveur vers votre ordinateur) et
le upload est le téléchargement en mode ascendant (de votre ordinateur vers le serveur).
Le download et le upload se font sur des canaux de transmission séparés (sur un modem ou sur
une ligne spécialisée).
Ainsi en envoyant un document (upload) on ne perd pas de bande passante en download.
Les réseaux locaux radioélectriques utilisent les ondes radio ou infrarouges afin de transmettre
des données. La technique utilisée à l’origine pour les transmissions radio est appelé
transmission en bande de base étroite, elle consiste à passer les différentes communications
par des canaux différents.
Les transmissions radio sont toutefois soumises à de nombreuses contraintes rendant ce type
de transmission non suffisantes. Ces contraintes sont notamment :
- Le partage de la bande passante entre les différentes stations présentes dans une même
cellule.
- La propagation par des chemins multiples d’une onde radio.
Une onde radio peut en effet se propager dans différentes directions et éventuellement
être réfléchie ou réfractée par des objets de l’environnement physique, si bien qu’un
récepteur peut être amené à recevoir à quelques instants d’intervalles deux mêmes
informations ayant emprunté des cheminements différents par réflexions successives.
La couche physique définit ainsi initialement plusieurs techniques de transmission
permettant de limiter les problèmes dûs aux interférences :
La technique de l’étalement de spectre à saut de fréquence
La technique de l’étalement de spectre à séquence directe
La technologie infrarouge
- Cette technique diminue le risque d’interférences avec d’autres signaux reçus tout en
garantissant une certaine confidentialité. L’étalement de spectre utlise généralement
une séquence PN pseudo-aléatoire créé par une porte logique pour étaler le signal de
bande étroite en un signal de relative large bande. Le récepteur récupère le signal
original en corrélant le signal réçu avec une réplique de cette séquence.
- A l’origine, se trouvaient deux motivations :
o Résister aux efforts ennemis pour brouiller le signal
o Cacher la communication elle-même
- De nos jours, l’aspect partage d’une même fréquence par plusieurs utilisateurs (accès
multiple) est une de ses principales applications. Par ailleurs, l’étalement de spectre
DSSS facilite les transmissions numériques dans le cas d’interférences par trajets
multiples.
appelle Chip ou CHIPPING CODE (en français puce) ; chaque bit encodé à l’aide de la
séquence.
Cette technique appelée CHIPPING) revient donc à moduler chaque bit avec la séquence
Barker.
1 0 1 1
5 6 7 8
72,43 22,43 72,44 22,44
9 10 11 12
72,45 22,45 72,46 22,46
13 14
72,47 22,484
Toutefois, pour une transmission de 11 Mbps correcte, il est nécessaire de transmettre sur une
bande de 22MHZ car, d’après le théorème de SHANNON, la fréquence d’échantillonnage doit
être au minimum égale au double du signal à numériser. Ainsi, certains canaux recouvrent
partiellement les canaux adjacents, c’est la raison pour laquelle des canaux isolés (les canaux 1,
6 et 11) distants les uns des autres de 25MHZ sont généralement utilisés.
Ainsi, si 2 points d’accès utilisent les mêmes canaux ont des zones d’émission qui se recoupent,
des distorsions du signal risquent de perturber la transmission. Ainsi, pour éviter toute
interférence, il est recommandé d’organiser la répartition des points d’accès à l’utilisation des
canaux de telle manière à ne pas avoir deux points d’accès utilisant les mêmes canaux proches
l’un de l’autre.
Figure
1 11
1
6
11
1
11
0 0
0 1
1 0
1 1
Tandis que la radio classique utilise une FM ou bien une AM, le standard 802.11b utilise la
modulation de phase (PSK).
Ainsi, chaque bit produit une rotation de phase. Une rotation de 180° permet de transmettre
des débits peu élevés (technique BPSK).
Une série de 4 rotation de 90° (QPSK) permet des débits deux fois plus élevés.
OPTIMISATIONS
Pour une transmission donnée sur une voie de communication entre deux machines, la
communication peut s’effectuer de différentes manières. La transmission est caractérisée par :
- Le sens des échanges
- Le mode de transmission : il s’agit du nombre de bits envoyés simultanément.
- La synchronisation : il s’agit de la synchronisation entre émetteur et récepteur.
Par MATTHIEU RUCHOGOZA NKULIZA, DEA
Master of Engineering
43 Cours d’hyperfréquence
Porteuse
Signal analogique
ETCP Ligne
physique
ETCD Codeur
Convertisseur 0110
Données analogique bande de
A/N
base
1
Signal
0 original
+x
X
Codage
NRZ
-X
Codage NRZJ
Il est sensiblement différent du codage NRZ.
Avec lui, lorsque le bit est à 1 le signal change d’état après le top de l’horloge. Lorsque le bit est
à 0, le signal ne subit aucun changement d’état.
1
Signal
0 original
+X
Codage
NRZI
-X
Ce codage possède de nombreux avantages dont :
- La direction de la présence ou non d’un signal
- La nécessité d’un faible courant de Tx du signal
Par contre, il possède un défaut : la présence d’un courant continu lors d’une suite de zéro,
gênant la synchronisation entre l’émetteur et le récepteur.
Le codage MANCHESTER
Il est aussi appelé codage biphase ou PE (phase Encode). Il introduit une transition au milieu de
chaque intervalle. Il consiste en fait à faire un Ou exclusif (XOR) entre le signal et le signal
d’horloge, ce qui se traduit par un front montant lorsque le bit est à zéro, un front descendant
dans le cas contraire.
1
Signal
0 original
+X
Codage
MANCHESTER
-X
Code delay Mode (de MILLER)
Il est proche du codage de MANCHESTER, à la différence près qu’une transition apparaît au
milieu de l’intervalle uniquement lorsque le bit est à 1, cela permet de plus grands débits.
1
Signal
0 original
+X
Codage MILLER
-X
Code Bipolaire simple
Le codage bipolaire simple est un codage sur 3 niveaux. Il propose donc 3 états de la grandeur
transportée sur le support physique :
- La valeur 0 lorsque le bit est à 0
- Alternativement X ou –X lorsque le bit est à 1.
1
Signal
0 original
+X
Codage bipolaire
simple
-X
III.6.3. LE MULTIPLEXAGE
On appelle « multiplexage », la capacité à transmettre sur un seul support physique (appelée
voie haute vitesse) des données provenant de plusieurs paires d’équipements (émetteurs et
récepteur), on parle alors de voies basse vitesse.
Vitesse
Voie haute
vitesse
Multiplexage
Démultiplexage
- Le multiplexage fréquentiel
Il est aussi appelé MRF (multiplexage par répartition de fréquence) ou FDM (Frequncey
division multiplexing). Il permet de partager la bande de fréquence disponible sur la voie
haute vitesse en une série de canaux de plus faible largeur afin de faire circuler en
permanence sur la voie haute vitesse les signaux provenant des différentes voies basse
vitesse.
Il est utilisé sur les lignes téléphoniques et les liaisons physiques en paires torsadées afin
d’en accroître le débit.
Le multiplexage temporel
Il est aussi appelé MRT (multiplexage par répartition dans le temps) ou TDM (time division
multiplexing). Il permet d’échantillonner les signaux de différentes voies basse vitesse et de les
transmettre successivement sur la voie haute vitesse en leur allouant la totalité de la bande
passante, et ce, même si celles – ci ne possèdent pas de données à émettre.
Le multiplexeur statique
Il reprend les caractéristiques de multiplexage temporel à la différence près qu’il ne transmet
sur la voie haute vitesse uniquement les voies basse vitesse comptant des données.
Les multiplexeurs se basent sur des statistiques concernant le débit de chaque ligne basse
vitesse.
ETTD ETCD
ETTD ETCD
ETTD ETCD
Ou
ETTD ETCD
ETTD ETCD
ETTD ETCD
Machine B
Machine A
Machine B
Machine A
Ces opérations sont réalisées grâce à un contrôleur de communication, la plupart du temps une
puce UART (Universal Asynchronous Receiver Transmitter), ce contrôle fonctionne de la façon
suivant : la transmission parallèle – série se fait grâce à un registre de décalage. Le registre de
Par MATTHIEU RUCHOGOZA NKULIZA, DEA
Master of Engineering
51 Cours d’hyperfréquence
décalage permet, grâce une horloge, de décaler le registre (l’ensemble des données présents en
parallèle) d’une position à gauche, puis d’émettre le bit de poids fort (celui le plus à gauche) et
ainsi de suite.
07 06 05 04 03 02 01 00
0 0 1 1 0 1 0 0 Tx série
Horloge
Données en parallèle
b7 b6 b5 b4 b3 b2 b1 b0
0 0 1 1 0 1 0 0 Tx série
Réception en
série
- La liaison asynchrone dans laquelle chaque caractère est émis de façon irrégulière dans
le temps (par exemple un utilisateur envoyant en temps réel des caractères saisis au
clavier). Ainsi, imaginons qu’un seul bit soit transmis pendant une longue période de
silence …, le récepteur ne pourrait savoir s’il s’agit de 00010000 ou 10000000 ou encore
00000100, … Afin de remédier à ce problème, chaque caractère est précédé d’une
information indiquant le début de la transmission du caractère (l’information de début
d’émission est appelée BIT START) et terminé par l’envoi d’une information de fin de
transmission (appelé BIT STOP), il peut éventuellement y avoir plusieurs bits STOP.
- La liaison synchrone : dans laquelle émetteur et récepteur sont cadencés à la même
horloge. Le récepteur reçoit de façon continue (même lorsqu’un bit n’est transmis) les
informations au rythme où l’émetteur les envoie. C’est pourquoi il est nécessaire
qu’émetteur et récepteur soient cadencés à la même vitesse. De plus, des informations
supplémentaires sont insérées afin de garantir l’absence d’erreurs lors de la
transmission.
Lors de la transmission synchrone, les bits sont envoyés de façon successive sans
séparation entre chaque caractère, il est donc nécessaire d’insérer des éléments de
synchronisation, on parle aussi de synchronisation au niveau caractère.
Le principal inconvénient de la transmission synchrone est la reconnaissance des
informations au niveau du récepteur car il peut exister des différences entre les
horloges de l’émetteur et du récepteur. C’est pourquoi chaque envoi de données doit se
faire sur une période assez longue pour que le récepteur le distingue. Ainsi, la vitesse de
transmission ne peut pas être très élevée dans une liaison synchrone.
IV.1. Description
Revêtement plastique
Diamètre
0,25mm
Diamètre
0,125mm
- Le signal lumineux est propagé dans et proximité du cœur. La gaine optique serte
essentiellement à amener le diamètre à 125µm pour des raisons mécaniques.
- Le revêtement sert à protéger la fibre optique
- L’indice de réfraction n :
Dans un matériau transparent, l’indice de réfraction mesure la vitesse de la lumière par
C
rapport à sa vitesse dans le vide. V
n
θ1
n1
n2 θ2
n
Si n1 > n2, le rayon s’écarte de la normale si 1 arcsin 2 , il y a réflexion totale.
n1
θ1
n1 (cœur)
(n1 >n2)
n2 (gaine)
l’entrée de la fibre. Soit l’ouverture de cône d’acceptante, appelée ouverture numérique ON.
ON = sin max n1 sin 1lin n
2
1 n22
2
extérieur = 140µm
Coeur = 100µm
θ1
α
n1 cœur
n2 (gaine)
extérieur = 125µm
n1
θ n2
L’indice de cœur diminue suivant une loi parabolique depuis l’axe jusqu’à l’interface cœur –
gaine. La diminution de l’indice fait que la lumière se propage plu vite, ce qui réduit la
dispersion intermodale.
La propagation multimode
On définit le paramètre V (fréquence normalisée) avec a : rayon du cœur (V<2.405 si
monomode)
2a
V
0
n
2
1 n22
V²
Le nombre de modes M est donné par : M = (approximation vraie par un grand nombre de
2
modes.
Le rayon lumineux a plusieurs manières de se propager dans le cœur de la fibre, chaque mode
ayant une vitesse de propagation propre (vitesse suivant l’axe de propagation).
extérieur = 125µm
Coeur = 9µm
n1
θ
La sélection d’un seul mode de propagation se propage au voisinage de l’axe
1
- Le diamètre de mode est le diamètre de mode est le diamètre de la courbe à , soit
e²
environ mi – hauteur.
C’est pourquoi l’épaisseur de la gaine est importante dans les fibres monomodes. Le diamètre
de mode varie avec la longueur d’onde.
La mesure d’atténuation spectrale consiste à mesurer l’affaiblissement de a fibre sur une plage
de longueurs d’onde.
Attenuation
(dB/Km)
Ultraviolet
hétérogénéité
du verre
3,5 Intégration
Infrarouge
des ions OH
Interaction
photon atome
0,4
0,2
Typique 1970
Typique 1990
Fenêtre de transmission
La première fenêtre (0,8 – 0,9µm)
o Atténuation élevée ( 3db/km)
o Composants très bon marché (Diodes LED)
Elle n’est utilisée en multimode
La deuxième fenêtre (1.28 – 1.33µm)
o Lasers disponibles depuis longtemps et peu chers
o Atténuation raisonnable (0,33db/Km) elle est encore largement utilisée
o Dispersion chromatique nulle. Elle est encore largement utilisée
La troisième fenêtre (1,25 – 1,625µm)
o Atténuation minimale (0,2db/Km)
o Lasers et amplificateurs performants (mais assez chers)
Par MATTHIEU RUCHOGOZA NKULIZA, DEA
Master of Engineering
60 Cours d’hyperfréquence
Atténuation
Le signal qui se propage s’affaiblit
- Dispersion chromatique : le signal reçu est déformé par rapport au signal émis
(dégradation).
Dispersion
Le signal qui se propage s’élargit t2
t1
A(db/km) = 4,34.103 m 1
Lorsqu’on courbe la fibre, une partie de l’énergie lumineuse du mode peut échapper au guidage
et se perdre dans la gaine.
Ce phénomène s’appelle « pertes par courbure ». il est le plus sensible aux grandes longueurs
d’onde. La mesure de la sensibilité à la courbure se fait en mesurant le supplément
d’atténuation d’une fille bobinée sur petit diamètre (75mm 10tours, méthode normalisée ITU)
Pertes par microcourbures
Elles apparaissent lors de la fabrication des câbles lorsque des contraintes mécaniques
provoquent des microdéformations de la fibre, entraînant des pertes de lumière. Elles sont à
peu près indépendantes de la longueur d’onde. Ces pertes dépendent aussi de la fibre elle-
même que de revêtement. Elles augmentent très vite lorsque le diamètre de la fibre diminue.
d
c
- Mode le plus rapide : alors Vmax
2 n1
La vitesse de propagation moyenne d’une impulsion est égale à la vitesse du groupe du mode
fondamental. Le problème vient de ce que le temps de propagation de groupe vraie avec
longueur d’onde. Or les sources de rayonnement lumineux ne sont pas rigoureusement
monochromatiques.
Il y a deux causes à perdre en cause :
- L’indice qui varie en fonction de la longueur d’onde (dispersion matériau)
- La vitesse de groupe qui varie avec la longueur d’onde (dispersion guidée d’onde)
- Pour une largeur spectrale et un coefficient de dispersion chromatique M ( )
B L max
1
2M ( )
Ordre de grandeur :
La fibre monomode normalisée G652, qui équipe 85% du réseau, a un coefficient de
dispersion chromatique M ( ) = 3,5ps /(Km.nm) dans le domaine spectral [1,288 –
1,359)µm. Pour cette même fibre, à 1,55m, M( ) passe à 17ps (Km.nm)
Ps/nm.km
Dispersion
plate
60
40
20
0 (nm)
-20 900 1000 1100 1200 1300 1400 1500 1600
-40
-60
-80
-
100
-
120
Dispersion
décalée
0,35
- Fibres monomodes B
M ( ).. L
B0
- Fibres multimodes à saut d’indice B
L
1
- Fibres multimodes à gradient d’indice B
L2 M ²( ) ² L ²
B02 0,35
La puissance lumineuse injectée dans la fibre est si élevée (40m / 80m² ) soit plus de
600 / mm²) et les niveaux de perturbation acceptables si faibles que l’on ne peut plus négliger
les effets non linéaires. L’effet non linéaire prépondérant dans la silice qui vient affecter la
propagation est l’effet KERR : l’indice de réfraction varie avec le flux de la puissance.
Pour augmenter la distance de régénération et/ou accroître le débit, il faut réduire la dispersion
des impulsions : grâce aux effets optiques non linéaires de la fibre, il est possible de générer des
solitons dont la principale caractéristique est de conserver une forme constante au cours de la
propagation.
L’invariance de forme du soliton résulte du fait que le chip de fréquence créé par La disposition
de temps de groupe est très exactement compensée par celui dû à l’effet KERR
- La silice est un matériau « fragile » : ce terme scientifique signifie qu’il n’a pratiquement
pas de déformation élastique.
- La fibre optique silice résiste à des transformations des tractions très élevées (> 5Kg),
une résistance bien supérieure à celle de l’acier. La présence de défaut fragilise la fibre
(il suffit d’un défaut de 5m pour qu’une traction de 1kg environ casse la fibre). La
plupart des défauts se produisent lors de la fabrication de la fibre, la fibre est ensuite
protégée par les revêtements. Pour cette raison, la fibre est testée en totalité à 1%
d’allongement (environ 1kg) pour éliminer ces défauts.
La corrosion par l’humidité d’une fibre de silice non protégée la rend très cassante en
quelques heures. Le revêtements est donc étudié pour protéger la silice.
La résistance au vieillissement est mesurée par un facteur « n » facteur de durée de vie
sur une échelle logarithmique. Il est mesuré selon des normes internationales.
n stations, lorsque les charges appliquées sont statiques
n dynamiques, mesurées sous charge variable (croissement)
On évalue la variation de la durée de vie en fonction de la charge appliquée et on
extrapole dans le temps.
Les règles de l’rat actuelles garantissent largement 25 ans de durée de vie .l’expérience
montre que la plupart des ruptures Effectivement rencontrées (plus de 95 %) sont dues à des
travaux de génie civil.
La technique de câblage la plus utilisée aujourd’hui est le tube. Un câble typique est représenté
comme suit.
Fibre
Tube rempli de gelée
Élément porteuse
Renforcement mécanique
Gaine extérieure
La fibre est posée en long dans des tubes remplis d’une gelée de pétrole, qui la protège contre
l’humidité. De nombreux types de câble peuvent être réalisés par assemblage de ces tubes.
Raccordement
- La technique de base utilisée pour l’épissurage est la soudure par arc électrique. Des
connecteurs sont utilisés seulement dans les terminaux.
- De nombreux modèles commerciaux de soudeuse existent sur le marché, elles se
groupent en deux types principaux :
. Les soudeuses passives : les fibres dénudées sont placées dans des « V » de
positionnements fixes. La qualité dépend alors beaucoup de la précision du
diamètre extérieur et de la concentricité cœur/fibres.
- Les soudures actives où les ‘’V’’ de positionnement sont mobile et leur position
ajustée pour le positionnement du cœur (en général par injection/détection).
Applications
Avantages
Inconvénients
1000 en 10 ans : 32X10 Gbit/s en 2000 (équivalent d’un peu moins de 4000 000 de
communications téléphonique).
source détecteur
- La source peut être une diode électroluminescente (DEL) ou une diode LAESR
(DL) et peut être associée à un modulateur externe.
- Les amplificateurs placés à intervalles réguliers peuvent être de 3 types :
R : « régénération » (amplification seule)
2R : « régénération – reshaping » (amplification et remise en forme).
3R : « régénération – reshaping – retiming» (amplification et remise en
forme et synchronisation)
- Le détecteur est constitué d’une photodiode PIN ou à avalanche
- La lumière est modulée en amplitude par le signal électrique ; la puissance émise
est une fonction directe de l’amplitude du signal modulant.
- Dans les liaisons à haut-débit récente (plusieurs 6 bits/s), une source de très
faible étendue spectrale obtenue est utilisée en associant une diode laser DFBC
(DISRTIBUTED FEERBACK) à un modulateur externe.
La très faible valeur de ∆λ (quelque dixièmes de nm) permet de régénérer le signal par
les « EDFA » (Erbium doped fiber amplifier) de type R.
Ces amplifications purement optiques ont une très large bande passante dans la fenêtre
située autour de 1,55mm. Soient f0(V) et f1(V) les densités de probabilité associées aux
fluctuations de tension autour des niveaux logiques « 0 » et « 1 », supposées
gaussiennes.
On a:
1 −𝑉 2
𝑓0 𝑉 = 𝑒𝑥𝑝
𝜍0 2𝜋 2𝜍02
2
1 𝑉−𝑉
𝑓1 𝑉 = 𝑒𝑥𝑝
𝜍0 2𝜋 2𝜍12
𝑉1 − 𝑉 𝑆
= =𝑄
𝜍1 𝜍0
∞
𝑄 2 2
𝑇𝐸𝐵 = 1𝑒𝑟𝑓𝑐 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑒𝑟𝑓𝑐 𝑥 = 𝑒 −𝑡 𝑑𝑡
2 𝜋 𝑋
= 1 − 𝑒𝑟𝑓𝑐(𝑡)
Approximations utiles
𝑄2 1
𝑠𝑖 𝑄 > 2 ⇒ 𝑇𝐸𝐵 ≈ exp −
𝑄 2𝜋 2
Ordre de grandeur
Pour un TEB de 10-9, on obtient un facteur Q de 6dans le cas le plus simple où S=0,5V 1
(même bruit pour les 2 niveaux), le rapport signal à bruit au niveau logique <<1>> doit
être au moins égal à :
Par MATTHIEU RUCHOGOZA NKULIZA, DEA
Master of Engineering
69 Cours d’hyperfréquence
𝑉1
= 2𝑄 = 12, 𝑠𝑜𝑖𝑡 10,8𝑑𝐵
𝜍1
Performances actuelles
Les fibres monomodes qui satisfont aux spécification de l’UIT ont coefficient de
dispersion maximum ∆ de 3,5ps/ (Km.nm), ) X=1,3µm pour la fibre à G652 ou à
λ=1,55µm pour la G653 (fibre à dispersion décalée).
1
(𝐵𝐿)𝑚𝑎𝑥 = ≈ 570𝐺𝑏𝑖𝑡/𝑆
2𝐷∆𝜆
Aussi, les distance accessibles ces types de systèmes ont-elle été prolongées de 150Km à
450Km à 2,5Gbit/sec et jusqu’à 300Km à 32X10Gbit/sec.
DL
I1
I2
Régénérateues
IN
MUX
DEMUX
Le débit binaire par canal est B=2,488Gbit/s et les régénérateurs sont espacés de
200Km. La puissance d’un module d’émission est d’une dizaine de Mw.
Plus généralement les systèmes WDM (source ALCATEL) offrent une capacité potentielle
de :
- Le nombre de canaux
- Le débit de chaque canal
Des essais en laboratoire ont permis de compacter plus de cent longueurs d’onde sur
une seule fibre. Des essais sont réalisés pour transmettre des débits de 40 Gbit/s par
longueur d’onde.
Les Technologies optiques concernent les gros débits, donc les gros clients (zones
industrielles)
Avantages :
Inconvénient :
Remarque : la boucle locale optique peut se combiner avec des liaisons d’extrémités sur
technologie cuivre XDSL.
METRONET:
Dispersion chromatique
Il faut vérifier que la bande passante B de la fibre est au mois égal à 0,7R où R est le
débit en ligne.
En monomode :
0,35
𝐵=
𝑀 𝜆 ∆𝜆. 𝐿
L= longueur de la fibre en Km
- La transmission par satellite est caractérisée par une forte atténuation et une
𝐶
puissance limitée dans le satellite. C’est donc le rapport qui est critique et non
𝑁
BPSK/QPSK
non codée
101
103
QPSK codée
R=1/2
L=7
10-5
10-7
2 4 6 8 10 12 Eb/N0
gain de
codage
En analogique
Gain de modulation
𝑆 𝐶
𝐹𝑀: = + 20 log Δ𝑓𝐶𝐶 𝑀𝐻𝑧 − 6𝑑𝐵
𝐵 𝑝 𝑁 1𝑀𝐻𝑧
Pour une excusions de fréquence de 16MHz crête –crête (ce qui correspond à une
bande transmise de 20MHz) le gain de modulation est de 18 dB. Il serait de 12dB pour
8MHz d’excursion.
En numérique
𝐸𝐵 𝐶
𝑉𝑠 ∶ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑜𝑑𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑄𝑃𝑆𝐾, 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑐𝑜𝑑𝑎𝑔𝑒 𝑒𝑥𝑡𝑒𝑟𝑛𝑒 𝑅𝑆(188, 204)
𝑁0 𝑁
Et code interne R, on a :
𝐸𝐵 𝐶 204 1
= . .
𝑁0 𝑁 𝐷𝑆 188 2𝑅
1 + 𝑅𝑏 𝐸0
𝐶 = 𝐵 log 2
𝐵𝑁0
Eb
VS C pour une modulation QPSK, avec codage externe RS
N0 N
Eb C 204 1
(188, 240) et code interne R, on a :
N 0 N 188 2 FR
𝐶
𝐸𝐵 2 𝐵 −1
A la capacité maximale, on a :𝑅𝑏 = 𝐶 𝑒𝑡𝑜𝑛 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 = 𝐶
𝑁0
𝐵
- Orbites inclinées, sauf pour les pays situés à des latitudes élevées (Russie).
Nécessité de plusieurs satellites, utilisation des satellites de poursuite, Effet
Doppler, puissance moyenne.
- Orbites géostationnaires (36000Km), très utilisées en Télécoms TV, ou
radiodiffusion et permettent d’assurer le service fixe ou mobile.
Leurs puissances mises le jeun sont importantes. Pas d’effet DOPPLER
Principales missions
Télévision directe-radiodiffusion
1,5 – 1,6GHz
4 – 6GHz (INMARSAT)
V. 3. Particularités de la propagation
- Les distances parcourues par les ondes sont très élevées (36 000 à 41 000Km
entre un satellite géostationnaire et une station terrienne, suivant son
emplacement), alors l’atténuation due à la propagation est considérable : le
4𝜋𝑑
terme 20 log vaut 196 à 210dB suivant la fréquence utilisée.
𝜆
Exercice
On considère un satellite géostationnaire avec une fréquence porteuse de 14GHz. La
distance terre – satellite est prise égale à 36 000Km. Quelle est la perte en espace libre ?
L’emploi de codes correcteurs d’erreurs est fréquent sur les liaisons numériques par
satellite, ainsi que les techniques numériques d’égalisation adaptative et d’annulation
d’écho.
V. 4. BILAN DE LIAISON
Il se calcule comme pour les faisceaux hertziens terrestres, mais avec des ordres de
grandeurs très différents.
Par MATTHIEU RUCHOGOZA NKULIZA, DEA
Master of Engineering
80 Cours d’hyperfréquence
Réception émission
Satellite
Station
émission terrienne Réception
PIRE terre
GE
PIRE
PE Gains des antennes du satellite
satellite Amplification à
bord du satellite
4 d
20 log 10
PR
4 d
20 log 10 GR
Niveau du
bruit
Les septimes par satellite sont principalement limités par leurs faibles rapports porteuse
à bruit.
Remarque : la modulation à spectre étalé commence à être utilisée pour les liaisons par
satellite.
𝑃𝑟 = 𝜌𝑒 𝐺𝑒 𝐺𝑟 𝐴𝐸𝐿
𝑃𝑟 𝜌𝑒 𝐺𝑒 𝐴𝐸𝐿 𝐺𝑟
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑁0 = 𝐾𝑇, = .
𝑁0 𝐾 𝑇
𝐺𝑟
est le facteur de mérite du récepteur. Pour chaque type de modulation, il ya une
𝑇
𝐸𝑏
valeur minium du rapport pour pouvoir démoduler correctement.
𝑁0
Comme on a :
𝐸𝑏 1 𝜌𝑟
𝑃𝑟 = 𝐸𝑏 𝑅𝑏 ; =
𝑁0 𝑅𝑏 𝑁0
1 𝜌𝑒 𝐺𝑒 𝐴𝐸𝐿 𝐺𝑟
𝑅𝑏 = . .
𝐸𝑏 𝐾 𝑇
𝑁0 𝑚𝑖𝑛
V. 5. EFFET DOPPLER
La vitesse de défilement V d’un satellite LEO est d’environ 7Km/s. l’écart de fréquence
∆f qui résulte de cette vitesse est égal à V/C où C est la vitesse de la lumière.
𝑉
𝑓𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒 = 𝑓0 1 +
𝐶
𝐸
Si l’on accepte une certaine dégradation du rapport 𝑏 , la modulation différentielle
𝑁0
- Des antennes à cornet à faisceau large (17°) couvrant toute la terre et des
antennes SPOT à réflecteur parabolique, plus directives, dont le faisceau est
ponté vers un pays ou un groupe de pays. Les antennes à réseau permettent de
donner) la zone couvert une forme plus complexe.
- La largeur du faisceau d’une antenne à écran réflecteur un paraboloïde son égale
à:
70𝜆
Φ= 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜆 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑′𝑜𝑛𝑑𝑒
𝐷
Exemple : à 12GHz, une antenne de 10cm permet de couvrir la terre, elle doit avoir un
diamètre de 1,20m pour ne couvrir que la France. Pour une antenne parabolique de
décimètre D, le gain G st égal à :
2
𝜋𝐷
𝐺=𝑛 ; 𝐺𝑑𝐵 = 10 log10 𝐺
𝜆
𝐴𝑏
𝐹 = 0,63 𝑒𝑡 𝐺𝐻 = 13,7
𝜆2
L
b
a A
E
- Pour une antenne cornet sectoriel E(faces parallèle entre elles et au champ
électrique) λ étant la longueur d’onde émise, le gain est égal à :
4𝜋𝑎𝐵 𝐵
𝐺𝐸 = 𝐹𝐸
𝜆2 𝜆𝐿
B
b
E
𝐵
= 2
𝜆𝐿
On a alors FE = 0,65
𝑎𝐵
𝐺𝐸 = 11,5
𝜆2
Afin de pouvoir modifier les missions à partir de la terre, les études sont actuellement
faites pour développer des antennes actives (association d’éléments déphaseurs et
amplificateurs en technologie intégrée monolithique (MMIC) à des antennes réalisées à
partir des technologies compatibles avec l’intégration (antennes microruban ; de type
‘’patch’’ par exemple).
V. 7. LES REPETEURS
FILTRE Changeur
de fréqunce
Liaison
montante
Fréquence
Liaison Duplexeur porteuse
descendante
FILTRE
Ps
1dB
pe
B
B C C B
C B
A C B
C CB A A C C
C C A
B A A
B
A B C A B C
V. 8. ACCES AU SATELLITE
Il s’agit d’assurer des liaisons simultanées entre plusieurs stations terriennes via un seul
satellite.
f f
Tf
B Canal i B
t t
AMRF AMRT
f
Tf
t
AMRC
Accès AMRF
Inconvénients :
- Produits d’intermodulation
- Perte de puissance de plusieurs porteuses sur un même canal
Accès AMRT
Par MATTHIEU RUCHOGOZA NKULIZA, DEA
Master of Engineering
88 Cours d’hyperfréquence
Avantage :
Accès AMRC
Satellite
Donées
utilisateurs 1
DU1
DU2
DU3
- Elle communique avec un satellite via une liaison spatiale d’un opérateur public
ou privé
- Elle assure le contrôle du réseau et la coordination des transmissions.
Le satellite
Les micro-stations
Réseaux VSAT
VI.1. Généralités
Antenne Antenne de
d’émission réception
Emetteur récepteur
Spectre radioélectrique
radiodiffusion
Radiotéléphone
Grandes Ondes Ondes
ondes moyennes courtes
f(Hz)
100KHz 300KHz 1MHz 3MHz 10MHz 30Hz 80MHz 100MHz
3Km 1Km 300m 100m 30m 10m 3m
TV directe par
Télévision Radiotélévision satellite
Communication
faisceaux
hertwiens Radar
Et satellite anticollision
VHF UHF
Propriétés
Liaison : communication bidirectionnelle entre deux points en vues chacun équipé d’un
émetteur et d’un récepteur, généralement en visibilité.
On obtient une liaison transhorizon de très longue portée, mais de faible capacité.
Ionossphère
Terre
Une liaison peut s’établir en visibilité directe entre plusieurs stations portées sur des
points hauts.
Relais Relais
Station
terminale Station
terminale
Pour un grand nombre d’utilisateurs (ou de liaisons) pour une ressource rare : il est
nécessaire de planifier l’utilisation les fréquences.
Il est possible de jouer sur le plan de fréquence proprement dit, mais aussi sur
l’utilisation des polarisations V ou H en utilisant des découplages d’antenne pour
augmenter la capacité des liaisons.
F2 Brouillage 2
F2 F2
Brouillage 1
F1 F1 F1
Brouillage 3
A B C D
F2 Bruillage 4
F2 F2
Bruillage 2
F1 F1 F1
Bruillage 1
Bruillage 3
A B C D
Espacement de
50 à 100MHz
f
Emission dans Réception dans
la station A la stationA
- Grouper dans chaque station d’une part tous les canaux servant à l’émission et
d’autre part ceux servant à la réception.
- Eloigner ces deux groupes pour qu’ils puissent être séparés par filtrage
- Il faut une antenne et deux guides d’ondes par station.
- Alternance des polarisations verticale et horizontale.
H V H V H V
f
F1 F2 F3 F’1 F’2 F’3
Chaque guide d’onde n’achemine qu’un seul sens de transmission. Il faut deux antennes
et quatre guides d’onde par station et par direction.
- Une réflexion
- Une réfraction
- Une diffraction
- Une absorbation
Visibilité directe
Les lois de l’électromagnétiques sont les mêmes à toutes les fréquences, mais la
diffraction a des conséquences très différentes suivant l’ordre de grandeur de la
longueur d’onde λ avec λ=c/f.
La visibilité est un mot emprunté à l’optique ; elle ne peut être transférée sans
précaution dans le domaine radioélectrique, en raison de l’ordre de grandeur très
différent des longueurs d’onde.
Ellipsoïde de FRESNEL
P perçue en M
M p0
r
E
R
A
r1 r2 r3 r=AM degagemen
t
Le cercle constitue des sources secondaires qui apportent la même contribution au
champ en R car toutes en phase.
𝑛𝜆
𝐸𝑀𝑅 − 𝐸𝐴𝑅 = ; 𝑛 = 1,2, …
2
n=1 : 1er ellipsoïde qui délimite l’espace où la plus grande partie de l’énergie se propage
entre E et R et doit donc être dégagé de tout obstacle (si non diffraction)
re
E
A R
𝐸𝑅 = 𝑑 = 56𝐾𝑚
1
𝑟𝑒 = 𝜆𝑑
2
λ re
5cm 25m
5m 250m
500m 2500m
Ionospère
(70 à 100Km)
Stratosphère
(15 à 70Km)
O2
CO2 n(H)
Troposphère
H2 O 0 à 15Km)
77,6 𝑝0
𝑁 = 𝑛 − 10 106 = 𝑝 + 4810
𝑇 𝑇
P= pression atmosphérique (mbar)
P0= pression partielle de vapeur d’eau (mbar)
T= température absolue (°K)
P, P0, T : décroissent régulièrement quand l’altitude h augmente.
ih
i0 h
h(altitude)
0
𝑛 cos 𝜑𝑛 = 𝑛0 cos 𝜑0
𝑑𝑛
𝜍𝑟 ≅ 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑏𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛
𝑑
1 𝑑𝑛
𝜍𝑟 = + 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑏𝑒 𝑟𝑒𝑙𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑𝑢 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑟 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 à 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒
𝑅0 𝑑
VI. 4. 3. REFRACTION
1 𝑑𝑛 𝑑𝑛
𝜍= + 𝑎𝑣𝑒𝑐 = 0 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑏𝑢𝑟𝑒: 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒
𝑅0 𝑑 𝑑
𝑑𝑛
< 0 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛𝑠 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑖𝑛𝑐𝑢𝑟𝑣é𝑠 (𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑓𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑜𝑢𝑠 𝑛𝑜𝑠 𝑙𝑎𝑡𝑖𝑡𝑢𝑑𝑒𝑠)
𝑑
𝑑𝑛
> 0 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑖𝑛𝑐𝑢𝑟𝑣é𝑠
𝑑
1 1 dn
répond à la formule : '
R0 R0 d h
dn
- Pour les rayons moins incurvés 0
dh
- La propagation rectiligne pour une terre fictive de rayon R0' et d’indice n’= 1 est
telle que
1 d n' 1 dn 3 4
'
R0' R0
R0 d h R0 d h 4 R0 3
𝑑𝑛
> −0,039𝑋10−6 𝑛 𝑣𝑎𝑦𝑖𝑒 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑣𝑖𝑡𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐
𝑑
𝑅′0 4
< ⇒ 𝑟𝑒𝑙è𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑎𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑏𝑠𝑡𝑎𝑐𝑙𝑒𝑠
𝑅0 3
𝑑𝑛
< −0,157.10−6 ; 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑏𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑙
𝑑
Ey
X Ex
Zone de
Rayleigh Zone de
Zonre de
FRESNEL FRAUNHOFFER
0 r
Pour la zone de Rayleigh ; la zone de champ est proche ; la densité de puissance est
quasi constante
𝐷2
𝑟<
2𝜆
𝐷2 2𝐷 2
<𝑟<
2𝜆 𝜆
Pour la zone FRAUNHOFFER ; la zone de champ lointain, les champs sont rayonnés sous
la forme d’onde plane, la densité de puissance décroit en 1/r2
2𝐷 2
𝑟>
𝜆
Ψ Ψ(Θ, 𝜑)
𝐷= =
1 1
Ψ𝑑𝑟 Ψ(𝜃, 𝜑) sin 𝜃𝑑𝜃𝑑𝜑
4 4
- Le gain c’est le rapport entre la puissance qu’il faudrait fournir à une antenne de
référence et celle à fournir à l’antenne considérée pour produire la même
intensité de rayonnement dans une direction donnée (gain en dBi, dBd ou dB)
S’il n’ya pas de pertes alors G=D
- Aire équivalente Ae : principe de réciprocité
𝐷 4𝜋
= 2
𝐴𝑒 𝜆
- Rendement :
Illumination + pertes par débordement + diffraction + effet d’ombre
0,5<n<0,8 tel que Ae=ηS
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Master of Engineering
105 Cours d’hyperfréquence
4𝜋𝑆
𝐺=𝑛
𝜆2
G = 30dBi satellite
Pour diminuer la puissance d’émission, la technologie des faisceaux utilise les antennes
très directives. L’antenne réelle est placé au foyer optique d’une parabole qui réfléchit
les ondes en un faisceau très concentré (limitant ainsi la dispersion de l’énergie
radioélectrique)
Il est possible d’utiliser (avec un gain plus faible des cornets, généralement, pour les
liaisons courtes et les fréquences supérieurs à 10GHz
Source
Source
CORNET
REFLECTEUR
CASSEGRAIN
d SR
PE isotrope
Antenne de gain GE
𝑃𝐸
𝑃𝑅 = 𝐺𝐸 𝑆
4𝜋𝑑 2 𝑅
2
𝑃𝐸 𝜆2 𝐺𝑅 𝜆
𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑃𝑅 = 𝐺𝐸 2
= 𝑃𝐸 𝐺𝐸 𝐺𝑅
4𝜋𝑑 4𝜋 4𝜋𝑑
PRdBm=PIREdBm+GRdB - AELdB
1
𝑇𝐴 = 𝐷 𝜃, 𝜑 𝑇 𝜃, 𝜑 𝑑Ω
4𝜋 𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒
LNA
TR
FR F1G1 F2 G2
𝐹2 − 1
𝐹𝑅 = 𝐹1 + +⋯
𝐺1
𝑇𝑅
⇒ 𝐹𝑅 = 1 +
𝑇0
𝑇2
𝑇𝑅 = 𝑇1 + +⋯
𝐺1
2
𝜆
𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒𝑢𝑠𝑒: 𝑃𝑅 = 𝑃𝐸 𝐺𝐸 𝐺𝑅
4𝜋𝑑
𝑏𝑟𝑢𝑖𝑡 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 ∶ 𝑃𝐵 = 𝐾 𝑇𝐴 + 𝑇𝑅 𝐵
2
𝑃𝑅 𝐺𝑅 1 𝜆 𝐶
= 𝑃𝐼𝑅𝐸. . =
𝑃𝐵 𝑇𝐴 + 𝑇𝐵 𝐾𝐵 4𝜋𝑑 𝑁
- Directivité
- Hauteur équivalente
Résistance de rayonnement Puissance rayonnée (PIRE)
Bruit associé Conception de récepteurs
FI FI
Signal R démodulati Réc modulateur Signal R
on ém réc ém
sortant sortant
Emetteur et récepteur sont reliés aux antennes par des guides d’ondes ou des câbles
coaxiaux
Développé des les années 70 pour des liaisons à 2 et 8 Mbits/s dans le réseau local, puis
à 52Mbits/s ils sont remplacées ensuite par des échelons normalisés à 34 et 140Mbits/s
dans le réseau interuban.
La faible sensibilité des transmissions numériques aux bruits et aux variations de niveau
et très intéressante en radio communications.
Les liaisons numériques permettent de réduire les puissances d’émission et la taille des
antennes. Grâce à la régénération et au faible rapport porteuse sur le bruit exigé en
numérique, des recouvrements entre canaux voisins, émis sur 2 polarisations
orthogonales, sont tolérables et les porteuses peuvent être resserrées.
Une boucle MMDS se compose d’une station de base correspondant à une antenne
omnidirectionnelle et un certain nombre d’antennes directives placées sur le toit des
maisons des usages.
Actuellement, on remplace les canaux TV analogiques par ceux des canaux numériques.
Caractéristiques MMDS
- Fréquence : 2 ;5 – 36Hz
- Puissance d’émission : 25W
- Couverture : jusqu’à 50Km
- Architecture omnidirectionnelle ou sectorisée
- Voie de retour RF
- Capacité du système : 120 programmes TV numériques sont les mêmes (VHF 170
– 230MHz et UHF 470 – 860MHz)
- Les antennes collectives accepteront les nouveaux canaux terrestres.
Caractéristique LMDS
- Fréquence : 26 – 28 – 40GHz
- Puissance d’émission : 500mw
- Couverture : jusqu’à 5Km
- Architecture cellulaire
- Voie de retour RF
- Capacité : 55 programmes TV.
INTRODUCTION
Les émissions par ondes électromagnétiques sont toujours accompagnées des parasites
ou bruits. Ceux-ci perturbent ou peuvent même brouiller ces émissions.
- Dans une bande de fréquence Δf, un corps noir à la température T produit une
puissance de bruit égal à N=KBTΔf
J
-3
Avec KB= Constante de Boltzmann=1,38x10 O
K
Rh h
ρ(ω)= coth
2 2 K BT
hω=hf«KBT
( N ) entrée
F=
( N ) sortie
F>1
Cas de l’amplificateur
Considérons un amplificateur de gain G et de température de bruit TA recevant, dans la
bande de fréquence Δf, à son entrée, une puissance de signal e et une puissance de
bruit
Ne=KBTOΔf
1
e G e
Son facteur de bruit est F0=
K B TO f GK B (TO T A ) f
TA
= 1+
TO
TA T T
F=1+ = 1+ A =1+ A (F0-1)
TO T T
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115 Cours d’hyperfréquence
( N ) entrée
Cette équation est légèrement différente de celle de l’équation F= ceci ne
( N ) sortie
tient pas tant que TA reste constante, soit pour des objets amplificateurs réels que dans
une certaine plage de température autour de T.
Nonobstant, ceci signifie que la puissance de bruit N’e effectivement présente à l’entrée
d’un amplificateur alimenté par une source à la température T est :
N’e=KB(T+TA)Δf
= KBT Δf+KBTO(FO-1) Δf
TA
En effet, TO=1+ T A TO ( FO 1)
T0
En développant, on a:
N’e = KBT0F0Δf+KB(T-T0) Δf
Cas de l’atténuateur
Considérons un atténuateur dont le coefficient d’atténuation linéaire est A. supposons-
le initialement à la température de normalisation T0. Si est le rapport signal sur
N0
bruit que l’on présente à l’entrée, le signal à la sortie sera . Or, le bruit à la sortie
A
reste constant à la valeur N0 puisque l’atténuateur est à cette même température. Donc
le facteur de bruit d’un atténuateur à la température de normalisation égal à son
1
atténuation. Sachant que si l’atténuation est A, corrélativement le gain est alors G= ,
A
nous en déduisons le facteur de bruit d’un atténuateur à la température T en inversant
T T T
l’équation F= 1 A 1 A 0
T T0 T
TO
= 1+ F0 1
T
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116 Cours d’hyperfréquence
T
Donc F=1+(A-1)
T0
1
e G e TA
En recombinant avec l’équation F0= =1+
K B TO f GK B (TO T A ) f T0
TA T
F= 1+ =1+(A-1) TA=T(A-1)
T0 T0
On peut alors dire que la température de bruit correspond à la température d’un corps
noir à placer à l’entrée d’un composant pour obtenir le même bruit total à la sortie de
ce composant en supposant qu’il n’ajoute pas lui-même le bruit.
Une chaine de n quadripôles connus par leur gain Gi, leur facteur de bruit Fi et/ou leur
température de bruit Ti est représentée par la figure suivante :
F1 T1 G1 F2 T2 G2 F3 T3 G3
Nout= (…(((N1G1+N2)G2+N3)G3+N4)G4+…Nn)Gn
Le passage aux facteurs de bruit est alors immédiat en divisant par T0 la température de
normalisation et en utilisant l’équation :
1
e G e TA
FC 1
K BTO f GK B (TO TA ) f
TO
TA
On sait que F0-1=
TO
Il vient
F2 1 F3 1 F4 1 Fn 1
FC F1 ...
G1 G1G2 G1G2G3 G1G2 ...Gn1
N
Fi 1
FC F1 i 1
i 2
Gj
j 1
On a toujours intérêt à placer en premier lieu dans une chaine, un quadripôle à faible
bruit et à gain élevé, son gain masquant ainsi le bruit apporté par les étages suivants.
Les paramètres S ont un lieu direct entre le transfert de puissance-entrée sortie d’un
quadripôle et la puissance est la chose la plus facile à mesurer en hyperfréquence.
L’intérêt est donc considérable puisque c’est aussi les optimisations de transfert de
puissance qui sont recherchées dans les systèmes hyperfréquences.
Nous considérons des fonctions électriques liant un port d’entrée à un port de sortie
d’un quadripôle.
I2
I1
Quadripôle
V1 V2
V1 Z11 Z12 I1
=
V2 Z21 Z22 I2
I1 Y11 Y12 V1
=
I2 Y21 Y22 V2
Si on remarque que :
V1 I1
Z11= I2 0 Y11= V2 0
I1 V1
V1 I1
Z12= I1 0 Y12= V1 0
I2 V2
V2 I2
Z21= I2 0 Y21= V2 0
I1 V1
V2 I2
Z22= I1 0 Y22= V1 0
I2 V2
V1
Lorsque Z11= (I2=0) on en déduit une procédure de mesure mettant en jeu des
I1
mesures en circuit ouvert par la matrice d’impédance *Z+ respectivement en court circuit
pour la matrice admittance [Y], enfin de réaliser les conditions d’annulation du courant
et/ou de tension.
En conséquence, on est amené à définir une nouvelle matrice [S] qui aura
l’avantage d’être mesurable sur entrée et sortie adaptées, usuellement, 50Ω, ce
qui résoudra tous ces problèmes.
I
Zo
V ZL
+
- E
E EZ L
On a : I et V IZ L
Z0 Z L ZO Z L
ZL=ZO*
Le courant réfléchi et la tension réfléchie sont alors des différences par apport au
courant et tension calculés aux bornes de ZL.
Ir=Ii-I
Vr=V-Vi
E E Z ZO *
Ir= Ii L
ZO ZO * Z Z L Z L ZO
Et la tension réfléchie
EZ L EZ O * Z Z ZO *
Vr= Vi O L
ZO Z L ZO ZO * ZO * Z L ZO
Ir Z Z O * Vr Z 0 Z L Z 0
Si= L Sr
Ii Z L Z O Vi Z 0 Z L Z 0
Z
On utilisera l’impédance réduite Z telle que Z
RO
ZO ZO *
a= Ii seule Ro, partie réelle de ZO subsiste, on a,
2
Vi Vi Vi
Ro=Re(Zo) a Ro Ii Ro
Ro Ro Ro
ZO ZO * Vr
- L’onde réfléchie b= Ir b R0 I r
2 R0
V
a+b= et a-b= Ro I
Ro
en effet
1 V
a+b= (Vi Vr )
Ro Ro
a-b= R0 I R0 I i I r R0 I
V
V= ab
Ro
I= Ro I=a-b
La matrices [S]
Ej
Zoj
1 2 3 n-1 n
a1 RO1 O O Ii1
aj Iij
ROj
an O ROn Iin
b1 RO1 O O Ir1
b2
O
ROj Irj
bj
O ROn Irn
bn
La matrice [S] est définie par la relation de passage [b]= [S] [a]
Cas particulier
b Ir Z L 1
Si n=1 on a b=sa en grandeur scalaire et donc s= représente le
a Ii Z L 1
a1 a2
b2
b1
b2=s21a1+s22a2
b1 S11 S12 a1
b2 S21 S22 a2
b1
si a2 =0, ce qui signifie que la sortie du quadripôle es adaptée, alors S11= et le
a1
b2
coefficient de réflexion vu à l’entrée et S21= est le coefficient de transmission de
a1
l’entrée à la sortie.
- De même, si a1=0 ce qui signifie que l’entrée du quadripôle est adaptée, alors
b2
S22= est le coefficient de réflexion vu à la sortie.
a2
b1
S12= est le coefficient de transmission de la sortie vers l’entrée.
a2
La matrice *S+ de vecteur d’onde incidente *a+ et de vecteur d’onde réfléchi *b+
est :
bj
Sn1 Snn
bn an
=
1
a *a an
2
=
1
b *b
2
P=Pin-Pout=
1
a *a b *b
2
Or, comme [b]= [s] [a] S a *.S a a *S *S a
En conclusion
Il est alors possible de montrer que la caractérisation du bruit par ces deux sources
complexes est équivalente à une caractérisation par 4 paramètres réels :
F=Fmin+
RB
GS
YS Yo pt
2
Celle-ci ne traduit que la vitesse de croissance de facteur de bruit lorsque l’on s’éloigne
de la condition de bruit optimale donnée par YS=Yopt
1 RB 1
YZO= et rB et en remarquant que G= (Y Y *) , l’équation de F2 peut se
1 ZO 2
2
P Popt
transformer en F=Fmin+4rB , on utilise cette équation pour rechercher
(1 P (1 Popt )²
2
dans l’abaque de SMITH le lieu de points à facteur de bruit constant. Ceux-ci sont définis
( F Fmin )(1 Popt )²
par ( F ) cons tan te
4rB
( P Popt )²
Cette condition impose en retour ( F )
1 P ²
On peut faire décrire à P un cercle dans l’abaque de SMITH et son rayon sera donné
( F )² ( F )(1 Popt ²
par :R=
1 (F )
La réalisation d’un amplificateur faible bruit devra faire appel à des compromis entre le
minimum de bruit et la maximum de gain.
Le principe de la mesure du facteur de bruit repose sur l’observation que le bruit sortant
d’un quadripôle N est une fonction linéaire de la température T de la source placée à
son entrée.
En effet, pour une température de source initialement nulle T=0°K, le bruit mesuré à la
sortie sera uniquement le bruit propre du quadripôle.
Pour une température non nulle, ce bruit mesuré à la sortie sera la combinaison du bruit
propre du quadripôle et du bruit de la source qu’il aura amplifié. En supposant que la
source à l’entrée du quadripôle est successivement aux températures T A et TB, on
mesure :
NL=KBTOFΔf+KB(TL-TO) Δf
NH=KBTOFΔf+KB(TH-TO) Δf
NH
Il suffit de poser , le rapport de puissance mesures à la sortie donnée:
NL
1 TH TO T TO
F= L
1 TO TO
Si de plus l’une des températures, par exemple, choisie TL est identique à T. l’équation
1 TH TO
ci-dessus donne : F
1 TO
Diode de Melangeur
bruit
Quadripôle à Ampli FI
Mesure de
mesurer puissance
HF
Toute la chaine de détection est fréquemment regroupée dans un appareil unique qui
fournit directement F à partir de la connaissance de l’ENR de la source de bruit et de
l’équation.
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130 Cours d’hyperfréquence
1 T A TO T TO
F= L
1 TO TO
Il prend ainsi en compte la correction à effectuer pour une mesure réalisée à une
température autre que l’ambiante.
Ro
A partir de l’équation F=Fmin+ (Ys Y opt)² il est facile que si l’on réalise des
Gs
nombreuses mesures de F pour des adaptations d’entrée différente, il doit être possible
de remonter aux quatre paramètres de bruit.
Par exemple, pour mesurer les paramètres de bruit d’un transistor, le schéma suivant
est utilisé :
Transistor
à mesure adaptateur
Diode de isolateur adaptateur melangeur
bruit
Oscillateur
Tés de local
polarisation
HF Ampli FI
Mesure
puissance
30MHz
Par apport à la configuration précédente, une très grande complexité est apporte par la
nécessité d’inclure les tés de polarisation du transistor, les isolateurs pour éviter les
ondes stationnaires liées ωy des adaptations et les adaptateurs chargés de modifier les
impédances d’entrée et sortie vus par le transistor.
Le cas d’une ligne de transmission qui alimente une antenne est un exemple d’une
transmission de puissance max entre la ligne et une charge.
HF Z0 impedance de la
charge (=73ohm)
Io
=2Log
I1
2
Vo Vo
ou Log 2 Log
V1 V1
Po
M(dB)=10Log
P1
Io
M(dB)=20Log
I1
En Neper, on a :
1 Po Vo Io
N= log e ou log e log e
2 P1 V1 I1
Po Po
log e Loge 2 N log log (2.7) 2 N
P1 P1
Po
log 2 N log( 2.7)
P1
Or Log2.7=0.43429 =0.4343
Donc 2NLoge=0.8686N
I0
Z1/2 Z1/2
UAB=I/2 Z2 I1 ZC
Potentiel à zéro
Z1
Z I1
Z1
V AB Z
VAB= Z I1 et I AB I 2
Z Z2 Z2
1 R jL
Z2= jc et ZC
R G jc
IO Z 1 I AB xZ 2 I 1 Z 1 Z C
Z Z
I O I 2 I1 I 2 I1 Z Z
1 1 C
I1 I1 I1 I1 Z2 Z2
Z1 Z C
En remplaçant par leur valeur on a :
Z2 Z2
IO dl ²
On a : 1 jdl j ² ... e dl
I1 2
Cette relation n’est autre que le développement en série de eδl. Si elle augmente, on
voit que L diminue pour une certaine valeur de RC. C’est pourquoi au début du câble, on
invente. Un procédé technique de diminuer l’affaiblissement en augmentant la valeur
de l’inductance de la ligne
R C
, si L augmente, diminue.
2 L
- Augmenter l’inductance L
- Avoir les circuits chargés
S a1
b1
Ces paramètres sont tous définis en termes de tension et courant dans les ports. Les
paramètres [S] sont définis en termes d’onde incidente et réfléchie. Ces paramètres
sont utilisés principalement en UHF en micro-ondes ou le courant et les tensions sont
difficiles à mesurer. D’autre part, des puissances incidentes et réfléchies sont faciles à
mesurer en utilisant des coupleurs directionnels, la définition est :
b1 S11 S12 a1
b2 S21 S22 a2
Où les ai sont les ondes incidentes et les bi sont des ondes réfléchies ou port K.
Il est classique de définir des ai et les bi en terme de la racine carrée et la puissance. Par
conséquent, il y a une relation avec les tensions d’onde.
Pour le réseau réciproque S12=S21, pour le réseau antisymétrique S11=-S22 et pour les
réciprocités, on a :
On a :
T12 a2
b1 T11
a1 T21 T22 b2
En transmission numérique, on utilise des câbles d’impédance 50Ω pour les réseaux
locaux sur des distances de l’ordre du Km, à des distances 34 à 140 Mbit/s.
Modèle mathématique
i i+di
L
R
V C
G V+dv
dz
R= résistance linéique
L= Inductance linéique
C= capacité linéique
G= Conductance linéique
= Constante de propagation
L’impédance caractéristique ZC
V1 V2 R jL
ZC=
I1 I 2 R jc
Les constantes V1, I1, V2 et I2 sont déterminés par les conditions initiales, elles sont liées
par l’impédance caractéristique ZC
V2
Ligne de
transmission
ZC Z quelconque
V1
Z ZC
V2=ρV1 avec ρ=
Z ZC
Il n’y a pas de réflexion si ρ=0, dans ce cas, l’extrémité de la ligne est chargée sur
l’impédance caractéristique
Le coefficient de réflexion
V retour
On pose
V aller
V aller
V tetour
G
V retour
1
V aller V retour V aller V aller
.
V aller V retour V retour V retour
1
V aller
1
TOS=
1
Vmax
Vmin
En tout endroit on a :
V retour
1
V aller V retour V aller V aller 1
Z= . =ZC
I aller I retour I aller I retour 1
1
I aller
Z
TOS=
ZC
R jL L jR
Dans ce cas, ZC= . 1
jc C L
X
Comme 1 X 1 quand X<<1, alors
2
ZC L 1 j R L
C 2 L C
= 5.85.107 (Ωm)-1
L’atténuation due aux pertes métallique augmente avec la fréquence suivant une loi en
f
La conductance linéaire G (terme très faible) est due au déplacement des charges dans
le diélectrique, non parfait, qui sépare les conducteurs.
Avec les matériaux du type téflon, on peut considérer ces pertes comme négligeables
aux fréquences inferieures à 100MHz. Jusqu’à 16Hz, leur influence est négligeable
devant les pertes par effet de peau.
L’atténuation due aux pertes diélectriques augmente avec la fréquence suivant une loi
en f. Cette atténuation ne devient prépondérante qu’en très haute fréquence, lorsque G
n’est plus négligeable.
Le câble coaxial
r2
r1
1 0 2 1 1
r=
2 r1 2 r2 2 m
0 r r
L= Log 2
2 r1
2 0 r 1
C= avec 0 .109 F , 0 4 107 H m
r 36 m
Log 2
r1
r2
Si r =1 (air) alors 3.6 r
r1
min
1,1
r2
r1
1 2 3 4 5 6 7
Elle est aussi appelée « pire ou puissance isotrope rayonné équivalente » ; c’est la
quantité d’énergie théorique qu’une antenne isotrope (qui distribue uniformément la
puissance dans toutes les directions) emmétrait pour produire la densité de puissance
crête observée dans la direction du maximum de gain d’antenne.
Pe
P(d)=
4d ²
2
Pe
Pe= d ² sin( )Ge(, ) 4d ² dd
00 0
Une antenne de réception possède une aire équivalente Ar, cette antenne reçoit ainsi
une puissance :
Pr=P(d)Ar
Supposons que l’antenne est directive et rayonne principalement dans une direction
définie par un Azimut et une élévation (Ѳ0,φ0) qui représente le gain de l’antenne dans
cette direction.
Pour simplifier les écritures, supposons que l’on s’intéresse dans la suite à cette
direction privilégié (Ѳ0,φ0) et omettons de le préciser dans l’expression du gain Ge.
Le gain est ainsi défini pour l’antenne d’émission et l’aire équivalente pour une antenne
de réception. La même antenne peut être utilisée à l’émission ou à la réception.
Ge 4
Ar ²
GePe
La densité de puissance à une distance d est égale à watt s
4d ² m²
Le produit GePe est appelé Puissance isotrope rayonné effective ; PIRE (effective
isotropic radiated power :EIRP)
On rappelle que la pire est la puissance rayonnée par rapport à une antenne isotrope
pour laquelle Ge=1
PeGeAr
Pr=
4d ²
Par MATTHIEU RUCHOGOZA NKULIZA, DEA
Master of Engineering
145 Cours d’hyperfréquence
D
2
Ge= n
L’aire effective et le gain de l’antenne de réception sont ainsi reliés par l’équation
suivante
Gr ²
Ar=
4
2
On introduit alors le facteur Ls= qui est appelé la perte en espace libre (free-
4d
space path loss)
En prenant compte des pertes de propagation atmosphérique sous la forme d’un terme
La, la puissance reçue devient Pr=PeGeGrLsLa
Prise en dB, cette expression s’écrit :
(Pr)dB=(Pe)dB+(Ge)dB+(Gr)dB+(Ls)dB+(La)dB
Pour déterminer le bilan de liaison, il faut prendre en compte de bruit additif du canal et
du récepteur. Le bruit thermique est défini par sa densité mono latérale de puissance
NO=KT watts/Hz
Avec K= constante de Boltzman, K=1,38 x 10-38J/°K
En introduisant l’énergie par bit Eb dans la bande de réception et le débit binaire Rb, il
vient :
Pr=EbRb
Eb Eb 1 Pr
Le rapport est
No No Ro No
Pour obtenir un taux d’erreur spécifié lors de la démodulation, il est nécessaire d’avoir
un rapport
Eb Eb
Requis que l’on note
No No rep
Il faut donc ajuster les puissances d’émission et les tailles des antennes afin que :
Pr Eb
Rb
No No rep
Pr PeGeLsLa Gr
:
Po K T
On voit alors faire le terme Gr qui est une caractéristique très importante pour qualifier
la chaîne de réception.
EXERCICES
Considérons un satellite géostationnaire avec une puissance rayonnée de 100 Watt (20
dBω)
d. On suppose qu’il n’y a ici aucune perte atmosphérique à prendre en compte. Quelle
est la puissance reçus ?
(Pr) dBω=20+17+39-195.6=-199,6dBω
e. La température du bruit du récepteur est 300°K. Quelle est la densité de bruit ?
No=4.1 x 10-21ω/Hz ou 1203dBω/H
D’où :RB=107.43=26.9Mbits/s
Conclusion
Avec ces antennes, et avec cette puissance d’émission, ce satellite géostationnaire peut
transmettre au plus 26,9Mbits/s. si l’on souhaite augmenter cette valeur, on peut
augmenter la taille de l’antenne du satellite ou enfin augmenter la taille de l’antenne de
la station terrienne.
Définition
- Les valeurs des réactances X et des résistances R Sont repérables à l’aide de deux
familles de cercles :
Cercle des résistances
Cercle de réactance
D’autres cerces sont utilisés :
Par exemple :
- Le cercle des résistances nulles est également l’axe des réactances : il constitue la
limite de l’abaque, son centre est le point de l’impédance de référence, par
exemple : Z=50+jo.
- Le segment DF est l’axe de résistances
- Le point D correspond à une impédance nulle Z=ZO+jo (par exemple un court
circuit)
R=4 R=10
R=0,3
F
D
R=0
R=1
X=1
X=0,4 X=2,5
X=0
X=2,5
X=0,4
X=1
Le deuxième ensemble de cercles est celui de réactances. Les centres de chacun de ces
cercles sont situés sur une droite tangente en F du cercle des résistances nulles qui est
aussi l’axe des réactances.
Touts les points situés sur un même cercle correspondent à des impédances dont la
partie réactive à la même valeur.
Ex. Touts les points ont la même réactance –jo.4
- Les cercles des réactances inductives sont situés au dessus de l’axe des
résistances, les cercles de réactances capacitives en dessous de l’axe des
résistances.
- Les cercles des réactances nulles a un rayon infini, c’est l’axe des résistances.
POSITIONNEMENT D’UN POINT, NORMALISATION
Dans le problème faisant intervenir une ligne, l’impédance caractéristique de la ligne
sert de valeur de référence pour les calculs.
C’est elle qui est représentée par le point central de l’abaque.
Il existe des abaques sur papier avec la référence 50 Ohms mais, comme il n’est pas
possible d’imprimer des abaques pour toutes les valeurs d’impédance de ligne (75, 300,
400,600,…)
On se sert d’un diagramme universel et pour pouvoir traiter, tout les cas quelque soit la
valeur de l’impédance caractéristique Zo de la ligne, il existe un support papier
normalisé dont la référence centrale est Z=1,0+jo,o. ce principe a aussi d’autres
avantages : affichage direct de la valeur du TOS.
Ex. Si Zo=50Ω, il suffit de diviser par 50 chacun des termes de l’impédance complexe. Le
résultat est alors un nombre complexe sans unité.
1. Z=15+j2.0 Ohms en divisant par 50Ωchaque terme de Z, on normalise Z et on
obtient Z=0.3+j0.4 encore appelée impédance réduite. Ce point est
l’intersection du cercle des résistances égale à 0.3 et du cercle des réactances
égale à 0.4
2. le point 1.4-j1.2 représente l’impédance Z=1.4 x 50-j1.2 x 50=70-j60.
0,3+j0,4
X=0,4
R=0,3
- L’ensemble des cercles de TOS constant est centré sur le point correspondant à
Zo. Le cercle de TOS infini correspondant à celui des résistances nulles constitue
la limite de l’abaque TOS=1
- Le cercle de TOS=1 (c’est le centre de l’abaque et correspond au point de
l’intersection1+j0 ; l’impédance de référence).
- Tous les points situés sur u même cercle de TOS ont un tore identique et
réciproquement deux impédances différentes qui provoquent le même TOS sont
situées sur le même cercle de TOS.
Z
N.B. l’impédance réduite est Z= et l’expression du coefficient de réflexion est
Zo
Z 1
Z 1
IX.1. GENERALITE
Les antennes sont omniprésentes dans notre vie quotidienne : radiodiffusion, TV par
voie hertzienne ou par satellite, télécommunication fixe et mobile, radars,… sont les
exemples variés d’antennes comme les antennes filaires, l’antenne parabolique,
l’antenne YAGI, le Cornet, le réseau des dipôles, …
En fait, ces deux fonctions d’émission et de réception sont étroitement liées et c’est
l’équipement électronique auquel est connectée l’antenne qui définit la fonction.
Il existe des antennes directives et les antennes peu directives. Les antennes peu
directives sont utilisées en l’absence d’une localisation fixe et/ou connu par avance des
correspondants, émission de télévision, émission de radio, téléphone mobile, …
Au contraire les antennes directives le sont dans les liaisons dites point à point ; établies
avec un interlocuteur privilégié dont la position est de préférence, connue à priori ;
faisceaux hertzien relais spatiaux, TV par satellites, …
La directivité est d’autant plus élevé que leurs dimensions sont grandes *par apport à la
longueur d’onde.
Dès lors, on comprend mieux l’affectation des ondes longues aux applications pour
lesquelles la directivité n’est pas essentielle et inversement, la recherche des courtes,
longueurs d’ondes lorsque une certaines directivité est souhaitable.
Le champ E , rayonné à grande distance r dans la direction u , par une antenne s’exprime
en fonction de la caractéristique vectorielle du rayonnement F , liée à la structure de
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Master of Engineering
156 Cours d’hyperfréquence
r
exp j (t )
= c
r( u )
r
-A grande distance et dans le vide ou dans l’air qui sont les seuls cas pratiques, les
antennes émettent alors une onde plane, donc :
0
E ( r ,u)=ηH( r ,u) u où η=
0
En module, cela donne E= ηH et comme une onde plane transporte une densité de
puissance.
EH E (r , u )² 1 2
F (u )
2 2 2r ²
E (r , u ) H (r , u )
On a (r , u )
2
Le dipôle émetteur
antenne
Source cohérenre
Guide d’onde
Champ dans le
guide
Champ dans
l’espace
I I
r
L
II
Antenne dipôle
Antenne X/2
0,5
-0,5 0,5
-0,5
-1
K 3 7 8
Antenne , , ,...
2 2 2 2
K
cos cos
f 1 ( ) 2 ( K impair )
sin
K
sin cos
f 1 ( ) ( K pair )
2
sin
Cette antenne n’utilise pas des hautes fréquences. Le dipôle consiste en un fils droit de
longueur L avec une sorte d’interrupteur à son centre. Le paire de fils connecte
l’interrupteur au générateur qui peut produire un courant I(t)=Iosin(2 ft )
C
On sait que L<< (ou )
f
a. Le dipôle émetteur
On peut calculer le champ à grande distance d’un élément de courant
ur
Z
u0
u
0
L i
Y
nIoL sin r
E exp j t U
2r C
IoL sin r
H exp j t U
2r C
Le champ émis est une onde plane polarisée dans la direction de la projection du
L
courant sur le plan perpendiculaire à la propagation. La décroissance en de l’intensité
r
des champs traduit le fait que la densité de puissance par unité de surface qui est
L
proportionnelle à EH, varie à
r²
- Pour une longueur du fil donné, vérifiant L<<λ, les champs sont proportionnels à
L
, soit la fréquence f. La puissance rayonnée est proportionnelle à f² ou ω², ceci
explique que les lignes sont limitées en fréquence d’utilisation à cause de la perte
d’énergie par rayonnement.
- Le champ électrique émis présente une dépendance avec l’angle d’observation
de la forme f ( )=sin . cette fonction est appelée Fonction caractéristique de
l’antenne.
On la trace dans le plan contenant le doublet en traçant en coordonnée polaire la
fonction paramétrique f ( )
b. L’antenne 2
Pour calculer le champ total rayonné dans la direction par un fil conducteur de
longueur quelconque par un courant I(z), il faut additionner les contributions de chaque
élément dZ en tenant compte des différences de marche Zcos qui introduisent le
déphasage.
2
Z cos
A contrario, on peut aisément négliger dans le module, l’écart de distance sous lequel
on voit deux éléments de courant séparés d’une distance Z puisque l’on ne considère
que le champ lointain. En utilisant le résultat du dipôle, on écrit le champ émis par un
élément du courant de longueur dZ à l’abscisse Z et parcouru par un courant I(z). le
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161 Cours d’hyperfréquence
L L
Le champ rayonné par l’antenne de longueur L allant de Z= à Z est obtenu par
2 2
intégration.
z
dz r
dz
zcos 0
Il est impossible de poursuivre plus avant sans connaitre la répartition du courant dans
l’antenne.
centre.
Nous déduisons les formes de courant des antennes dont la longueur physique est K 2
avec K, un entier.
2Z
- pour l’antenne 2 ;on a I(z)=Io cos
Il en déroule :
n sin 4
2z 2Z cos
E=
2r I 0 cos
exp j
dZ
4
Si on utilise
et que l’on ne garde que la partie réelle de l’équation encadrée qui est la seul physique
le problème se ramène à calculer l’intégrale suivante :
2z 2Z cos
4
A= cos cos
dZ
4
2Z
Ceci se fait par le changement de variable X=
2
Donc A
2 cos x cos( x cos )dx
2
2
=
4 cosx(1 cos cos( x(1 cos )dx
2
=
4 1 cos 1 cos
2
=
cos 2 cos
nIo cos cos
2
sin ² 2r sin
f ( )
cos cos
2
sin
3 /2
/2
C. Antennes K 2
accordées de longueur K 2
f1 ( )
cos k cos
2
Si k est impair
sin
fr ( )
sin cos
2
Si k est impair
sin
a. Le dipôle émetteur
Une antenne rayonne de l’énergie sous forme d’une puissance réelle. Elle se comporte
donc vis-à-vis du générateur comme une résistance. Cette résistance s’appelle
résistance de rayonnement de l’antenne.
En champ lointain et si l’on considère le plus petit élément de surface dS obtenu en
balayant les angles d et d , on a :
E² I 2 L² 3
dP ds sin dd
2 8 ²
iIoL 2
Avec E sin d
2r 0
L’énergie totale émise est obtenue par intégration sur toute la sphère.
2
nIo² L²
P= dp sin 3 d
S 8 ² 0
2
4
d 2 , sin d
3
0 0 3
nIo² L ²
P=
3 ²
Cette puissance rayonnée est prélevée à la source et est proportionnelle à I²o, l’antenne
RI 2 o
se comporte donc comme une résistance R telle que cette résistance est
2
2nL ²
appelée résistance de rayonnement et vaut dans le cas du dipôle R=
3 ²
b. Antenne 2
E²
dp= ds
Io² cos ² 2 cos
ds
2 8 ² r ² sin ²
E=
Io cos 2 cos
2 sin
Et ds= r²sin d dФ
nIo² cos ² 2 cos
2
8 ² 0
P= d d
sin 0
cos ² cos
0 sin d 1.2188 resultat symbolique
2
Si l’on alimente l’antenne à une distance Z et son milieu, le courant à ce point sera :
2z
I(z)=Iocos et c’est e courant qui sera donné par la source. La résistance de
rayonnement modifié R’ est :
R' I ( z )² 2 73
p R'
2 2z 2z
Io² cos ² cos ²
A. Définition
- Le gain d’une antenne est le paramètre important relatif aux antennes directives,
on le definit par le rapport de la puissance émise dans la direction du lobe
1 Ao²
2 S 2 S
Pt= E ² ds f ²( , ) sin dd
ds r 2 sin dd
Po 4
g=
P S
f ²( , ) sin dd
Po 4
En appliquant l’équation g=
P S
f ²( , ) sin dd
4 4
Il vient g= 2
sin dd
3
d sin d
3
S
0 0
2
g 1,5 g 1,76dB
4
3
Considérons l’antenne 2
Le champ émis atteint sa valeur maximale pour . La fonction caractéristique est
2
donnée par l’équation :
f ( )
cos cos
2
, alors :
sin
4
g
2
cos ² cos
0 d 0 sin d
2
2 2
cos ² cos
d
0 sin
2
g 1,64; donc G 2,15dB
1,2188
AO2 ngP
En effet, Po=gP= 2 Ao 60 gP
2
Eeff= 30 g p r
Pour cela, on repart de la forme générale du champ généré par une antenne de
l’équation
A
E(r,θ,Φ)= f ( , ) et on écrit l’élément de puissance dP qui traverse l’élément de
r
surface dS comme suit :
E² Ao ²
dP dS f ²( , ) sin dd
2 2
A02
P dP f ²( , ) sin dd
S 2 S
RI O2
Or p d’âpres la définition de la résistance de rayonnement et donc :
2
RI 02
S
f ²( , ) sin dd =
Ao ²
4
4 RR02 4A02
g=
f ²( , ) sin dd Ao ² RIo ²
S
a. Description
Cornet Guide
D 0 F
M
P
Dipôle
L’antenne parabolique fait partie d’un groupe d’antennes que l’on pourrait qualifier de
projecteur d’onde. Son mode de fonctionnement se comprend aisément en utilisant les
analogies avec l’optique.
- Une source elle-même réalisé au moyen d’une antenne, par exemple un dipôle
F= le foyer
D= l’ouverture totale.
La rotation de cette parabole autour de son axe engendre autour une paraboloïde de
révolution.
Ceci étant vrai pour tout angle Ф, la parabole transforme une onde sphérique émanant
de F en une onde plane.
De plus, une de propriétés de la parabole est que FM MP 2d pour tous les angles Ф.
En conséquence, toutes les ondes coupant le plan Δ sont équipasses et on peut alors
considérer la parabole comme un disque émetteur de diamètre D. Pour toute antenne
de ce type (constituée par une surface équiphase d’émission ou de réception), le
rapport entre le gain et la surface est une constante et vaut :
g 4
s ²
4 D ² D ²
2
gmax=
² 4
2 j1 (m)
f ( )
m
D
Avec m sin et J1 est la fonction de Bessel d’ordre 1.
x²d ² y dy
x ( x ² m²) y 0
dx ² x
Pour tout nombre réel ou complexe quand est un nombre naturel, il est nommé l’ordre
de la fonction. Il existe deux sortes des fonctions de Bessel :
de problèmes physiques.
Application
x
m
1 p
Jm( x)
2
2
p 0
2p
! (m p)!
x2p
0,8
0,7
0,6
0,4
0,2
5
10 15 20
2 J 1 ( m) 2
En puissance, le lobe atteint sa largueur à mi-hauteur (-3dB) lorsque
m 2
m=1,6
Dans l’approximation des petits angles, sinθ≈θ. La demi largeur du lobe est définit par :
D
sin 1,6 0,509
D
2 58' '
2
Exemple
gmax=43800 et 2 0,87
En pratique, ces valeurs sont totalement atteintes à cause du gain de la source primaire
placée au point focal e la parabole qui a son propre diagramme de rayonnement. Le
disque correspondant à la surface d’émission de la parabole n’est donc pas en pratique
uniformément éclairé et cela réduit le gain.
En règle générales, il faut réduire d’un facteur voisin de 0 ;6 le gain maximal donné
précédemment pour trouver le gain réel G. il existe alors une relation reliant le gain G et
la largueur réelle du lobe exprimée en ‘’. La largueur est réelle s ici identifiée par r et il
ne faut pas l’identifier avec précédent.
2 J 1 ( m)
Le lobe de l’antenne n’est plus décrit par la fonction caractéristique f ( )
m
D
2
27000
g 0,6g max 0,6
(2r )²
Les n antennes élémentaires sont alignés suivant l’axe des x avec un espacement
Champ à la
distance r
X
d
On e placera ici en champ lointain et on suppose que les antennes ne se couplent pas.
N
E= Ai ( ) exp ji ( 2d cos )
i 1
1
La dépendance en en champ des antennes a été omise : cela correspond à tracer la
r
fonction caractéristique de l’alignement sauf si la direction où toutes les contributions
Ai ( ) = 1i i€*1,n+
d= 4 plus n croit, plus le diagramme s’affine et plus le nombre des lobes secondaires
est important.
Dans ce cas où il n’y a pas de déphasage entre deux antennes adjacentes, le maximum
d’émission se produit à la normale de l’alignement.