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Le microcrédit au
Maroc comme outil de
développement (lutte
contre la pauvreté)
CAS DE : AL AMANA
MARRAKECH
Encadré par : Filière : Economie et
gestion
Mr. B. El Morchid
1
Remerciements
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SOMMAIRE
Remerciements …………………………………………………………………2
Introduction générale…………………………………………………………....4
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Introduction
générale
L’exclusion financière d’une grande partie des citoyens reste un problème dont souffre
principalement les pays pauvres ou en voie de développement .elle s’explique par le fait
qu’une personne n’aie pas le droit d’accès à certains services ou à aucun offerts par les
principales institutions financières de son pays de résidence.
Ainsi pour diminuer les effets de la non bancarisation et permettre à toutes les couches
sociales de bénéficier des services bancaires ; MOHAMED YUNUS a pris l’initiative de
créer la première association de micro finance au BANGLADESH sous le nom de la
Gramen Bank, cette expérience lui a permis d’obtenir le prix Nobel de la paix.
Le microcrédit est tout crédit dont l’objet est de permettre a des personnes économiquement
faibles de créer ou de développer leur propre activité de production ou de service en vue
d’assurer leur insertion économique, c’est la nouvelle formule qui fait ressortir la population
défavorisée de son environnement pauvre, qui apporte des nouvelles chances aux personnes
ayant un faible revenu de créer leur propre projet ;
Faces aux exigences économiques et sociales, le Maroc comme la plus part des pays a lancé
la guerre contre la pauvreté afin de stimuler So take-off économique et social .des questions
se posent à ce niveau là, « Est-ce que la victoire est à notre portée ? Est-ce que le secteur du
micro crédit au Maroc a vraiment lutté contre la pauvreté ? » .La réponse à ces questions.
Revoit une arme, une stratégie et des guerriers. Economiquement parlant, la réponse prévoit
un instrument, un programme et des acteurs.
C’est à la suite de ce constat que les premiers programmes de Microcrédits ont vu le jour,
pour servir d’instrument de lutter contre la pauvreté ,créer des microprojets et soutenir les
micros entrepreneurs, sont les principales visions et objectifs des associations marocaines de
microcrédits .Cette solution participera en premier lieu au développement du secteur
économique la croissance de l’emploi et à l’amélioration des conditions de vie des familles
dévalorisées .
Notre mémoire présente le microcrédit et la lutte contre la pauvreté tout en abordant les
principaux objectifs et les stratégies des microcrédits pour la lutte contre la pauvreté .Elle
présente le microcrédit comme étant la solution la plus efficace pour lutter contre la pauvreté.
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Après une introduction générale, la première partie intitulée le microcrédit sur la scène
nationale et expose, dans un premier chapitre, le secteur du microcrédit au Maroc. Le
deuxième chapitre traitera le rôle du microcrédit dans la lutte contre la pauvreté.
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PARTIE I
LE MICROCREDIT
SUR LA SCENE
NATIOLNALE
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Chapitre I : le secteur du Microcrédit au Maroc
L’état des familles marocaines est défavorable, et la pauvreté prend place dans la majorité
des couches sociales. Le problème réside dans le faible revenu qu’ils reçoivent et dans
l’absence d’emploi. Des personnes ont l’intention de créer leurs microprojets mais ne trouvent
pas le financement nécessaire , c’est pour cela la finance informelle est une pratique courante
au Maroc(« Dart » ou « jamaait »).Le recours à ces pratiques financières informelles
s’explique largement par l’absence d’une offre bancaire adaptée aux besoins des populations
démunies et des micro entrepreneurs et d’autres sont surendettés et espèrent rembourser la
totalité sans penser a leur situation qui s’aggrave de plus en plus .Mais dés l’apparition des
microcrédits , de nombreuses familles ont pu améliorer leurs situations financières.
Le secteur du microcrédit au Maroc est relativement jeune .La période 1993-1994 peut être
considérée comme le début des programmes, par l’accord des petits prêts destinés à financer
les activités économiques des personnes à bas revenu. Mais ce n’est qu’à partir de 1996 que
l’expérience internationale en matière de microcrédit a commencé d’être connue dans le pays.
A l’époque, ces programmes ont été opérés pour la plupart par des associations. L’association
Al Amana crée à 1997 était la seule spécialisée dans le microcrédit. Vient au deuxième rang
l’association Zakoura et AMSED (Association Marocaine de Solidarité Et de Développement)
qui ont bénéficié des contacts directs avec la communauté internationale de microcrédit. Par
contre, les autres associations avaient des programmes a très petite échelle et opéraient avec
une certaine confusion entre les rôles « sociaux » et « économiques » qu’elles devraient jouer
dans le domaine de microcrédit.
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d’une façon identique avec une variation dans les termes de prêts. Cette méthodologie, qui est
bien appropriée pour une certaine clientèle, ne peut pas bien servir d’autres .Donc, par
manque de méthodologies appropriées, le « bas » du marche, qui est concentré probablement
en milieu rural, et qui a peu servi ainsi, que le haut du marché, qui est composé des plus
grandes micro-entreprises et celles en voie de développement en milieu urbain.
L’effet du financement du secteur et l’assistance fournie, ainsi que les efforts des associations
elles-mêmes, sont apparents au sein des associations .il y a eu du progrès considérable du
côté de la capacité institutionnelle, comme au niveau du marché, il reste du travail à faire dans
le renforcement de ces associations .aujourd’hui, le secteur recèle un immense potentiel de
développement avec l’existence de 12 associations de microcrédits.
La loi 18-97, entrée en vigueur en 1999, constitue le cadre de référence légal des
associations de microcrédits au Maroc. Elle définit le microcrédit comme « tout crédit dont
l’objet est de permettre à des personnes économiquement faibles de créer ou de développer
leur propre activité de production ou de service en vue d’assurer leur insertion économique,
d’acquérir, de construire, ou d’améliorer leur logement ou de se doter d’installations
électriques ou d’assurer l’alimentation de leurs foyers en eau potable ». Cette loi donne au
Ministère de l’Economie et des Finances, le pouvoir de délivrer des licences aux AMC, pour
octroyer des prêts, mais pas pour collecter l’épargne publique. Elle impose également une
viabilité financière des AMC au bout de 5 ans d’existence, sous peine de dissolution. Douze
AMC disposent actuellement de cette licence, et aucun cas de retrait de licence ne s’est
produit. La loi fixe comme un plafond de prêt établi à 50.000 DH (4500£) à des particuliers,
mais son décret d’application s’est contenté d’un plafond de 30.000Dh et fixe un taux
d’intérêts plafonné, défini annuellement par le Ministère des Finances. Cette dernière clause
n’a jamais été appliquée.
En 2004, un amendement de la loi 18-97 a permis aux AMC de délivrer des crédits destinés
à améliorer les conditions d’habitat des bénéficiaires. La loi prévoit également la création de
la Fédération Nationale des Associations du Microcrédit (FNAM), organisme chargé de
représenter les AMC auprès des instances publiques, établir un code déontologique, et de
proposer toute action de nature à favoriser le développement du microcrédit. Un conseil
consultatif du microcrédit a également été fondé suite à cette loi. Il regroupe des représentants
du Ministère des Finances, de la Banque Centrale, de la FNAM, et des banques marocaines. Il
est en charge d’examiner les autorisations d’exercice, le montant maximum des microcrédits
accordés, le taux d’intérêt maximal pratiqué, ainsi que les ratios de solvabilité des AMC.
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➢ Etre constitué sous la forme juridique d’association
➢ N’exercer comme activité que l’activité de microcrédit
➢ Etre préalablement agréé par le Ministère des Finances
➢ Assurer sa viabilité financière au bout de 5 ans
➢ Tenir une comptabilité régulière
Les acteurs du microcrédit au Maroc s’accordent à dire que le cadre légal de l’exercice de
celle-ci a été précurseur et a permis le développement rapide de l’activité, bien que quelques
aménagements sont à prévoir.
Toute association de microcrédit doit en principe tenir compte d’une comptabilité régulière
faisant apparaître toutes ses ressources, ses emplois, ses produits et ses charges selon les
modalités fixées par voie réglementaire. Les pièces et documents ayant servi de base aux
écritures comptables doivent être conservés par l’association pendant au moins dix ans.
Les AMC doivent procéder à l’audit externe de leur gestion. Les rapports d’audit sont
communiqués au ministre chargé des finances. Un comité de suivi des AMC est institué pour
effectuer un contrôle sur place et sur pièces sur les activités des associations. Ce contrôle
porte également sur le caractère licite de l’origine des fonds dont disposent ces associations.
Les documents et tous les renseignements, qu’une AMC juge nécessaires, doivent être
communiqués au comité de suivi. Il est utile de rappeler que le comité de suivi est composé
de représentants de l’administration et il veille au respect, par les associations, des
dispositions de la loi sur le microcrédit.
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c. Autres dispositions :
Selon l’article 24 de la présente loi, le ministère chargé de la finance peut adresser une
mise en garde aux dirigeants d’une AMC qui ne respecte pas les dispositions de l’article 8, 9,
11, 12, 13, 15 et 16 de la loi encadrant. Si cette mise en garde demeure sans effet, un
avertissement sera adressé à l’association concernée et suspendre un ou plusieurs de ses
dirigeants.
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B .Les principes du microcrédit :
✓ Al Amana
a-Présentation de l’association :
C’est une association qui a été crée le 13 Février 1997, à but non lucratif. Son but est de
participer au développement économique et à l’amélioration des conditions de vie des
personnes à bas revenus et la contribution à l’intégration sociale.
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En Décembre 2004, Al Amana dispose d’un siège à Rabat et de 259 antennes, dont 134 ont
été ouvertes en 2004. Ces antennes sont réparties sur le territoire marocain, principalement en
Zone urbaine.
Les sièges hébergent l’équipe de direction et son personnel de soutien, Soit prés de 90
personnes. Une cinquantaine de personnes est affectée à l’encadrement, l’appui, le
développement et le contrôle, et disséminée sur les diverses régions.
-Alkarama, http://www.planet_hosting.ht.st/al_karama ;
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Le prêt individuel est proposé dans 11 antennes des régions de Casablanca et Rabat.
Les montants s’échelonnent de 2000 à 20000 dhs pour une donnée de 3 à 24 mois selon le
montant et le choix du client. Plusieurs autres produits de prêts sont disponibles
actuellement :
http://www.alamanafondation.org
➢Zakoura
a-Présentation de l’association :
Crée en 1995 par Noureddine Ayouch. Zakoura opère en milieu urbain, périurbain et rural.
Présente à travers 600 points de vente à travers le Maroc, elle emploie près de 1700 salariés.
La fondation octroie essentiellement des prêts à la population féminine défavorisée, sur la
base d’un crédit solidaire progressif. La croissance rapide des prêts a été permise par une forte
demande qui a conduit à des recrutements et des formations rapides et inadéquates, ce qui
s’est répercuté à travers le non respect des procédures celles-ci existaient, et un relâchement
dans le suivi et dans le management, encouragé par un manque de lignes appropriées en
matière de contrôle et d’audit.
Fin 2008, le nombre de clients actifs dépasse 326.000 emprunteurs et l’encours des prêts
atteint plus de 1. 330 millions de DH. Ces chiffres sont en baisse par rapport à 2007,
l’institution n’avait pas un positionnement clair et elle a été confrontée à l’image publique
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comme une entreprise socialement responsable sans systèmes de suivi rigoureux et sans
système de contrôle. Ceci éloignait l’institution de sa mission sociale et l’obligeait à modifier
des pratiques afin de collecter ses créances en souffrance. Cette nouvelle orientation dictée
par la crise, a suscité une réaction chez les clients qui ont interprété les nouvelles pratiques de
Zakoura, comme en contradiction avec sa mission sociale.
Les principales causes de la crise Zakoura étaient dues à une croissance insoutenable avec
une capacité institutionnelle insuffisante pour suivre un portefeuille de cette taille, le manque
de contrôle interne , des politiques d’octroi de prêt décentralisées, souvent non coordonnées
entre le siège et le terrain et une course à la production ayant souvent conduit à un phénomène
d’endettement croisé et de surendettement des clients. L’absence de coordination au niveau
sectoriel (absence de crédit bureau, pas de systèmes d’échanges de données entre les
institutions de microcrédit) ont empêché l’Institution de détecter les problèmes plus tôt. Il est
à noter que Zakoura a cessé d’exister en tant qu’entité depuis 2010 et a été finalement
absorbée par ladite fondation banque populaire pour le microcrédit.
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b-Caractéristique des prêts :
Le montant du microcrédit de la FBPMC est compris entre une fourchette théorique de
3000 à 50000dh.
➢ Fondation ARDI
a-Présentation de l’association :
La Fondation ARDI a été crée en 2001 par le Crédit Agricole du Maroc sous forme
d’association d’intérêt économique et social, sans but lucratif. Elle cherche à inclure les
personnes exclues dans le système financier. Sa mission réside aussi dans l’encouragement de
la micro entreprise en milieu rural tout en se référant à la notion d’exercice et de promotion
du microcrédit. Elle dispose de 322 antennes locales, distribuant plus de 18millions de DH de
crédit à prés de 75.000 bénéficiaires. Dotée d’un nouveau logo, d’une nouvelle organisation et
de nouvelles ambitions, la fondation ARDI se veut le prolongement de l’activité du crédit
Agricole du Maroc vers les populations rurales non servies par les financements bancaires
traditionnels. ARDI offre aux populations défavorisées les services de proximité nécessaires à
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leur insertion socioéconomique. Elle investit l’espace et se rapproche des personnes qui en ont
besoin dans les Zones les plus reculées.
b-MISSIONS :
• Encourager toute personne à revenus faible à créer et à développer son activité
génératrice de revenus et d’emploi en milieu rural.
• Permettre à toute personne économiquement faible, de se doter d’installations
électriques et d’assurer l’alimentation de leur foyer en eau potable.
• Financer différentes activités notamment l’agriculture, l’artisanat, le commerce et les
services à des conditions garantissant la rentabilité et durabilité.
• Apporter son appui moral, technique ou matériel à tout organisme ayant pour vocation
la promotion de la micro entreprise.
• Etablir des partenariats avec des organismes poursuivant les mêmes buts à l’échelle
nationale et internationale.
➢ AMOS Association de micro finance Oued Sron –
Khenifra :
a-Présentation de l’association :
Amos a été crée le 25 février 2000. Se Situant entre Khenifra et Midelt, l’association AMOS
utilise des méthodologies de prêts individuels et solidaires. Elle a pour mission principale
d’apporter des améliorations sur les revenus, tout en finançant des activités génératrices de
revenus (AGR). Elle vise en premier lieu les femmes qui habitent en milieu rural et
périurbain.
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➢ AMSSF Association Marocaine de Solidarité Sans
Frontières –Fès :
a-Présentation de l’association :
Crée à Fès en 1995 et agrée par le ministère des finances le 5 Septembre 1999.
C’est la première association qui a été installée dans la région de Fès. Elle vise
essentiellement les micros entrepreneurs. La mission d’AMSSF/MC est de permettre à des
micro entrepreneurs périurbains et ruraux, issus de couches socioéconomiques faible et exclus
du système bancaire classique d’accéder au financement structuré afin qu’ils puissent
développer, renforcer ou stabiliser leurs activités dans la transparence et la solidarité.
Les salariés et les membres du conseil d’administration ont en commun une importante
associative de solidarité. Elle se traduit notamment dans le bénévolat et la grande disponibilité
des membres du conseil d’administration, ainsi que l’attention que les agents de crédit portent
à leurs clients. Le réseau d’AMSSF/MC, dont 5 autour de la ville d’Azrou (Azrou, Ifran,
M’rirt, El Hajeb et Ain Leuh) et 4 autour de la ville de Boulomane. Les antennes
d’AMSSF/MC sont toutes situées dans un rayon de moins de 300km autour de Fès.
-Bisse des taux d’intérêts en passant à un taux d’effectif global (TEG) compris entre 43% a
73% selon le montant des prêts, contre 50% à 82% dans l’ancien système. AMSSF/MC se
rapproche des taux offerts par la concurrence (30% à 53%), même s’il lui est difficile de
concurrencer des IMF de plus grande envergure et qui ont accès à des financements
subventionnés plus importants.
-Augmentation des plafonds de prêts : passage de 5000 à 8000 dhs. Les concurrents offrant
des prêts jusqu’à 10000 ou 20000 dhs pour des prêts de groupe ;
-Assouplissement du système d’évolution par cycle : les montants et durées des premiers
prêts sont toujours strictement définis, mais le client peut ensuite définir les caractéristiques
de son prêt avec l’AC en fonction des ses besoins ;
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-Réduction du nombre de réunions : le parcours de formation des groupes de clients en 4
réunions qui paraissait lourd, a été allégé d’une réunion.
➢ Atil MC Tétouan
a-Présentation de l’association :
L’association ATIL MC a été crée en janvier 2001. Mais c’est qu’après quatre mois
qu’elle la démarré ses activités en collaboration avec une organisation non gouvernementale
italienne et le ministère des affaires étrangères italien.
Elle propose une panoplie des services financiers et de soutien des micros entrepreneurs
pour les aider a crée leur propres entreprise et les accompagner afin que leurs activité soient
rentables.
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➢ Association De Microcrédit Du Nord-TANGER :
a-Présentation de l’association :
L’Association De Microcrédit Du Nord-TANGER a été crée le 24 octobre 2001 et agrée
par le ministre des finances en septembre 2005. Ses activités sont exercées essentiellement
dans la région de Tanger.
a- Le renforcement institutionnel :
Un besoin d’assistance technique continu devra connaitre plusieurs domaines des associations
il s’agit donc :
• Une connaissance approfondie des clients, avec une meilleure maitrise des
méthodologies d’octroi des prêts.
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• Le développement des business plans plus professionnels, y compris les projections
financières adéquates.
• Entretien des Systems internes
• L’amélioration de l’état des systèmes d’information de gestion, pour qu’ils soient
fiables et toujours disponibles.
• Une gestion financière appropriée.
Vu que toutes les associations ne sont pas au même niveau de développement, c’est
pour cela qu’il faut avoir une assistance technique individualisée. Et chaque
association doit bien savoir détecter son propre besoin. Il faut signaler que les besoins
en renforcement institutionnel, de façon générale, sont les plus importants besoins au
sein du secteur du microcrédit.
b- Le financement :
Le besoin du financement existe au niveau du secteur général .les associations qui
nécessitent de plus un besoin de financement continu sont les petites, pour qu’elles puissent
atteindre leur seuil de rentabilité .cependant, un financement qui encourage l’expansion des
opérations actuelles (qu’elle que soit l’association) n’est pas souhaitable, tant que les
faiblesses institutionnelles mentionnées çi -dessous ne sont pas comblées .le besoin de
financement n’est pas urgent pour aucune association .le financement additionnel viendra , et
le secteur aura besoin d’un financement qui a plus commerciale en nature . Un tel
financement aura l’effet de les préparer à accéder au financement bancaire proprement dit et
pour certaines, se transformer en institution dépositaires. les associations bénéficieront aussi
des critères de financement plus rigoureux basés sur la performance institutionnelle plutôt
que sur la taille et la porter de leurs opérations. Ceci va les encourager apprendre au sérieux
leur renforcement institutionnel. Il faut comprendre que même avec un financement plus
commerciale et rigoureux , les institutions auront besoin de temps à autre de subvention
opérationnelles , occasionnées par la croissance , et aussi pour améliorer les structures déjà
existantes .
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Il est indispensable de disposer d’information exacte, comparable est présentées selon un
format standards sur les résultats financiers et la performance sociale des institutions
financières qui fournissent des services aux pauvres. Les organes de contrôle et de
réglementation des banques, les bailleurs de fonds, les investisseurs et, surtout, les pauvres qui
sont les clients des services de microfinancemant , doivent avoir accès à ces informations
pour bien évaluer les risques et les avantages de leurs opérations
Lorsqu'on parle d'un fonds de microcrédit, on distingue généralement deux types : le fonds
national autonome qui intervient au niveau national et le fonds régional autonome qui englobe
plusieurs pays.
Ce fonds de microcrédit (de financement) finance les AMC en créant des institutions
financièrement autonomes et renforçant leur capacité institutionnelle.
Le fonds de microcrédit ne peut être mis en œuvre sans la volonté et l'engagement des
différentes parties prenantes.
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A-financement publique :
En tant qu’institue qui soutiendra les pauvres, le fond de microcrédit doit bénéficier d un
apport important de la part du gouvernement tout en préservant son autonomie. A ce propos,
lors de a déclaration devant le parlement (23mai2005), le premier Ministre a annoncé d une
façon précise et claire le soutien que compte accord le gouvernement aux activités de
microcrédit.
B : le FNAM :
La FNAM en tant qu’ institue fédératrice des AMC, envisage la mise en place d un fond de
refinancement décidé au secteur du microcrédit .La FNAM est consciente des possibilités
énorme .que peut offrir le fonds de microcrédit aux AMC ,soit en termes d accès aux
ressources financière nécessaire à leur développement en formation et assistance technique .Il
est opportun d insister sur la nécessite d assurer une représentation adéquate de la FNAM au
sen de l organe de gestion du fonds
C : Bank al Maghreb
Les discussions sont en cours entre la banque central et les responsables de la FNAM pour
déterminer les modalités adéquates de remplir cette mission de supervision .A cet égard, la
mise en place de règle prudentielles spécifique au secteur devient plus réalisable après l
approbation du plan comptable qui permettra d arrêter des ratios prudentiels.
E : le secteur privé
Il est interpellé, lui aussi ; à participer au finalement du fonds de microcrédit .las sociétés
agro-industrielles ont déjà accumulé certaines expérience dans le domaine de microcrédit.
Elles ont financé certains producteurs de tabac betterave et de canne à sucre .Cette expérience
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et autre pourraient être développé, enrichies et améliorées, condition d instaurer un climat de
confiance entre les investisseurs privés et le secteur du microcrédit.
F : la société civile :
La société civile set de plus en plus consciente du rôle majeur du microcrédit dans l
éradication de la pauvreté et de l exclusion social .Cela ne peut que se répercuter
positivement sur le secteur du microcrédit .l implication de la société civile pourrait en effet
exercer une pression sur tous les intervenant politique et économiques du secteur du
microcrédit, ce qui favorisera la mobilisation de ceux-ci en faveur du projet.
La société civile est appelée pour sa part à participer au financement du fonds, soit à travers
des cotisations, soit à travers d autres formes de participation. A titre d exemple, le fonds de
microcrédit peut attirer des contributions des associations des Marocains Résidents à l
étranger (MRE) tout en s engagement d affecter ces ressources aux zone pauvres.
En guise de conclusion, presque toutes les conditions sont réunies pour la mise en place d'un
fonds de microcrédit dédié aux AMC.
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➢ Le crédit solidaire : il s’agit d’un crédit octroyé à un groupe de personnes,
généralement cinq, qui s’engagent à réaliser des investissements rentables à court
terme, et à se cautionner mutuellement pour le remboursement de prêts. C'est-à-dire,
en cas de défaillance d’un membre du groupe, les autres membres cotisent pour
rembourser à sa place. Ce genre de crédit est généralement remboursé par échéances
hebdomadaires, bimensuelles ou mensuelles. Cette catégorie de prêt représente
presque la totalité du portefeuille de certaines AMC. En effet, tous les AMC ont
développé la même méthodologie de prêts en accordant une place prédominante au
crédit solidaire et en restant au dessous du montant plafond réglementaire. Au total, le
secteur reste assez dépendant d’un seul produit, le crédit solidaire.
➢ Le crédit individuel : ce produit vise essentiellement les clients ayant réussi leurs
prêts dans le système solidaire et ayant besoin de financements plus élevés, de durées
de prêts plus longues ou de conditions adaptées aux spécificités des activités. Les
dernières estimations faites par le secteur montrent l’existence d’une demande
importante de ce genre de produits qui ne constitue actuellement qu’une part très
minime du portefeuille des AMC. Cela pourrait être dû, d’une part à l’insuffisance des
ressources financières des AMC à satisfaire les montants assez élevés demandés par
leurs clients, et d’autre part, au développement en cours, au sein du secteur, d’une
méthode de gestion des prêts, qui intègrera les risques spécifiques à ce produit.
Ces deux types de crédits sont proposés par toutes les AMC Marocaines (Al Amana,
Zakoura, FONDEP, ARDI, INMAA, …),
Certaines AMC proposent des prêts ciblées pour quelques professions particulières :
• Le crédit touristique rural : comme son nom l’indique, ce crédit qui peut aller jusqu’à
environ 7.000 DH, est destiné aux groupes de micro-entrepreneurs qui ont des
activités génératrices de revenus liées au secteur du tourisme, et qui se cautionnent
mutuellement.
• Le crédit d’élevage : cz type de crédits est une caractéristique de certaines IMF
comme la fondation ARDI qui a pour but de développer et d’améliorer le rendement
de l’agriculture.
• Le crédit artisanat : crédit solidaire à court terme (4 à 8 mois) réservé des micro-
entrepreneurs qui pratiquent l’artisanat.
• Le crédit logement :ce n’est qu’en 2004 que les AMC reçurent l’autorisation de
fournir des prêts pour l’habitat. Le but recherché est de participer à l’effort national de
lutte contre les bidonvilles et l’habitat insalubre. C’est un produit destiné aux
populations ayant besoin d’un financement pour l’amélioration, l’extension ou la
rénovation de leur logement principal. Ce nouveau produit nécessite des ressources
importantes (financières et institutionnelles) afin de satisfaire les clients demandant
des sommes assez élevées. D’où un besoin en financement supplémentaire pour les
IMF.
• Le crédit d’accès aux infrastructures de base : ce produit a été autorisé avec le crédit
logement. Il s’agit de crédits octroyés aux populations ayant besoin d’un financement
pour faire le raccordement de leurs logements aux réseaux d’eau potable et
d’électricité.
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Les deux derniers types de produits (crédit de logement et crédit d’électrification et d’eau
potable) ont permis aux associations d’aller au-delà du financement des petites activités
génératrices de revenu, pour contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations
démunies.
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Chapitre II : le rôle des microcrédits dans la
lutte contre la pauvreté
Avant d’aborder l’importance du microcrédit en tant qu’outil de lutte contre la pauvreté, il
est opportun de connaitre sa conception de la pauvreté et les méthodes de son évaluation.
Ensuite, on s’interroge sur l’innovation et la particularité que rapporte le microcrédit en tant
qu’outil et moyen de lutte contre la pauvreté qui constitue le noyau dur et le centre de son
intérêt, mais aussi sur les méthodes de l’évaluation de son impact.
Dans son sens absolu, la pauvreté représente une situation de privation des moyens de
couverture des besoins primaires des membres des ménages. Elle est mesurable par un niveau
de revenu ou de dépense individuelle, elle désigne l’incapacité d’acquérir une ration
alimentaire équilibrée apportant une énergie quotidienne supérieure à 2400 calories par
équivalent adulte, assortie d’une incapacité à couvrir correctement les autres besoins non
alimentaires. Du point de vue quantitatif, on parle de la notion du seuil de la pauvreté
nécessaire à la survie.
Dans son sens relatif, la pauvreté est la situation des ménages faisant partie des 20% de la
population mondiale effectuant les dépenses les moins élevées. Souvent la pauvreté est liée à
la notion d’exclusion. En effet, les individus appartenant aux ménages les plus pauvres, sont
les plus menacés par l’exclusion dans la mesure où ils ne bénéficient pas des services de base
comme l’éducation, la santé, le logement,… Pauvreté et exclusion forment un cercle vicieux.
Par la démarche initiale de s’engager dans les activités rentables d’auto emploi, les micro-
entrepreneurs ne sont pas des bénéficiaires passifs d’une aide sociale sous forme de dons. Il
ne s’agit pus ici d’une relation donateur/bénéficiaire dominée par le Nord. Par contre, le
micro-entrepreneur se présente comme un client actif, un demandeur de services financiers
contre remboursement dont il a besoin pour le développement de ses activités et dont il prend
la responsabilité.
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micro-entrepreneurs, le manque d’accès aux moyens financiers. Comme toute activité
économique, la micro-entreprise a besoin de ressources financières pour garantir son
fonctionnement et son développement. Le problème est que les micro-entrepreneurs, pauvres,
n’ont pas de garantie à offrir et les montants dont ils ont besoins pour financer leurs activités
sont généralement trop petits et donc n’intéressent pas les banquiers. Devant cette situation, il
s’avère intéressant de penser à d’autres sources de financement tel que le microcrédit.
2. Situation de la pauvreté :
Au-delà d’un divergence sur les chiffres entre la Banque Mondiale (BM), et le Haut
Commissariat au Plan (HCP, organisme officiel des statistiques du Gouvernement Marocain),
le niveau de pauvreté reste élevé, et les disparités entre le milieu rural et le milieu urbain
importantes. En 2007, la Banque Mondiale estimait que le taux de pauvreté s’élève à 15%
dont les 2 tiers en milieu rural, alors que le HCP l’estimait à 9% seulement (4,8 en milieu et
14,7 en milieu rural). Les statistiques de la Banque Mondiale montrent également que durant
la dernière décennie, 14% de la population s’est soustraite de la pauvreté, mais que 7% se sont
retrouvés en situation de pauvreté. Toute la difficulté se résume à définir un critère de
classement en « population pauvre ». les critères les plus souvent retenus sont la proportion de
la population vivant avec moins d’un dollar par jour et ceux vivant avec moins de deux
dollars par jour. Une importante part de la population vivant à 50% au-dessus du seuil de
pauvreté est considérée comme « économiquement vulnérable » à la perte d’emploi, aux
invalidités, maladies, ou catastrophes naturelles (sécheresse, intempéries,…). La carte ci-
dessous montre la répartition géographique de la pauvreté en 2004. Elle montre clairement de
fortes disparités entre les régions.
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3. Microcrédit et pauvreté :
L’intérêt qu’occupe la femme dans les stratégies d’intégration des IMF ne vient pas au
hasard, il ressort d’un constat effectivement fondé. En effet, d’une part la pauvreté féminine
est plus importante que chez les hommes. D’autre part, la femme pauvre, plus que l’homme,
épuise tous ses revenus dans l’amélioration de la situation de son ménage. Le microcrédit
apparaît de plus en plus comme un outil de promotion de la condition des pauvres. Les
objectifs visés sont multiples :
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Toutefois, pour être un instrument efficace de lutte contre la pauvreté, le microcrédit doit
savoir s’adapter aux conditions économiques et sociales spécifiques rencontrées dans le
monde rural, dans les zones urbaines et par les femmes pauvres. Ainsi, quand il s’adresse à
une tranche spécifique de pauvres, par exemple les femmes, le microcrédit peut contribuer à
renforcer leur position sociale et économique au sein de la société mais pour ce faire, il doit
prendre en compte les obstacles spécifiques auxquelles elles sont confrontées, à savoir les
barrières culturelles, leur responsabilités cumulées de mère et d’entrepreneur et les
opportunités économiques réduites qui leurs sont ouvertes. Ceci doit donc conduire à adapter
les modalités de crédit. Les micros entreprises de femmes sont en général de taille plus
modeste que celle des hommes ; elles concernent essentiellement des activités commerciales,
de services ou de manufacture légère ; elles peuvent être basées à domicile et ont plus souvent
recours à la main d’œuvre familiale.
Le concept du microcrédit est avant tout économique, même s’il y a d’autres effets positifs
comme lutter contre la pauvreté, l’exclusion bancaire, sociale, l’augmentation des taux
d’alphabétisation, sans oublier la participation massive des femmes pour la réussite de leurs
familles et leurs sociétés. En regardant les effets du microcrédit dans les pays en
développement, on trouve qu’il est idéal pour la petite production, notamment celle de la
micro-entreprise. Il favorise la création de revenu comme dit Jean Baptiste Say « tout offre
crée sa propre demande », ce qui veut dire en empruntant de l’argent pour créer une micro-
entreprise vous créez de l’emploi ensuite vous vendriez vos produits sur le marché, ce qui
crée ensuite une demande sur le marché.
En restant sur l’analyse de ces effets dans les pays en développement, les simples aspects
financiers nous montrent que le microcrédit a un impact positif sur le développement local.
Ces effets touchent plusieurs secteurs notamment l’artisanat, l’élevage, l’agriculture, etc.
Dans ces différents secteurs la réussite ne dépend ni du niveau du diplôme ou autre formation,
c’est-à-dire que tout le monde peut réussir selon son ambition dans certains secteurs. En
croyant à la réussite de tous, on valorise le travail des pauvres, et on accroit l’égalité des
chances. On se demande encore si le microcrédit, n’a pas encore atteint son point optimal.
Il n’est pas facile de déterminer avec précisions les effets directs du microcrédit. Malgré ces
difficultés on arrive à affirmer que le microcrédit est rentable et entraine une amélioration des
30
revenus. En effet, une fois emprunté le microcrédit, place à la création d’une micro-entreprise
pour vendre des produits ou des services, en fin de compte pour créer un revenu
supplémentaire. Dans cette situation les ménages vont se consacrer au travail, à la recherche
du profit, pour rembourser leur crédit, cela ne veut pas dire qu’il est sûr et certain qu’ils
peuvent tous rembourser ce crédit. Certains n’utilisent pas leurs crédit pour une création de
micro-entreprise, d’autres réussissent mieux, d’autres non puisque tout le monde n’a pas la
même chance et la même motivation ou compétence.
C’est pour cela qu’il faut mieux faire une étude approfondie de chaque cas pour se rassurer
et d’aider les gens pour qu’ils réussissent mieux dans leurs projets. Dans tous les cas, les
affaires peuvent tourner mal, ce qui peut provoquer une cessation d’activité et une incapacité
de rembourser leurs emprunts. Pour éviter ce genre de situation donc il faut des micro-
assurances derrières chaque prêt ou chaque microcrédit. Le progrès de leurs situations
économiques implique une revalorisation de leurs statuts sociales : amélioration de leur bien
être, ils se sentent reconnus, et inclus dans le système sociale et économique.
Une partie du revenu de microcrédit sert à accroitre la consommation des ménages à faibles
revenus. Ces effets peuvent être directs ou indirects selon la situation de leur famille.
Certaines utilisent une partie de ce microcrédit pour améliorer leur alimentation et leur
logement et se procurer d’autres biens essentiels. Comme dit Keynes dans la loi psychologie
fondamentale « lorsque le revenu augmente la consommation augmente dans des proportions
moins importantes ». D’après Keynes, les ménages ont deux fonctions économiques, c’est des
offreurs et des demandeurs en même temps. Côté offre, ils fournissent des facteurs de
production (travail, capitaux) et de l’autre côté demande, c’est des consommateurs de biens et
services.
D’après le lexique d’économie, la notion de pauvreté est liée au non satisfaction des
besoins. Il est facile, en théorie, de dire que la pauvreté rurale est un fléau qu’il faut éliminer.
Il n’est pas si simple d’identifier les pauvres ni d’évaluer le nombre véritable de pauvres qui
existe. Ainsi, pour identifier les pauvres, deux approches sont généralement proposées : la
méthode directe, la méthode basée sur le revenu.
31
a. La méthode directe :
Le microcrédit repose sur des principes directeurs qu’on va traiter régulièrement dans ce
cadre.
Le but essentiel de la création des institutions de microcrédit est de servir les pauvres, en
apportant des ressources financières à ceux qui en ont le plus besoin. Elles concentrent leurs
efforts sur les individus travaillant pour leur propre compte qui ont besoin d’épargne et de
services de crédit pour faire fructifier leurs activités économiques.
Certes, les programmes de ces institutions veillent à ce que les femmes reçoivent en priorité
leurs services financiers. Les femmes sont souvent, les membres les plus pauvres de leurs
communautés, ne possédant que très peu de ressources. En outre, d’habitude elles
convertissent les prêts et l’épargne en matériels productifs pour leurs activités économiques.
Elles transfèrent aussi le revenu supplémentaire au bénéfice de leurs familles, comme : le
paiement de frais de scolarité, l’amélioration de l’alimentation du foyer et la constitution
d’une épargne pour parer aux imprévus. Trois facteurs contribuent au succès d’un programme
de microcrédit au service des clients les plus pauvres : l’engagement de l’organisation, la
conception du produit et l’identification de la clientèle.
32
a.2) la conception du produit :
La conception du produit est essentielle pour assurer que les membres les plus pauvres
d’une communauté ont accès aux services financiers dont ils ont besoin. Le petit montant du
prêt initial, par exemple est sciemment prévu pour prendre en compte les besoins du client le
plus pauvre, tout en restant assez réduit pour pouvoir attirer les membres plus riches de la
communauté.
L’épargne et le crédit sont les deux faces d’une même médaille (pièce d’argent). Le crédit
est utilisé pour faire les investissements d’aujourd’hui qui seront remboursés demain.
L’épargne, inversement, constitue l’accumulation de bien aujourd’hui pour être investis
demain. Nous respectons à la réciprocité entre l’épargne et le crédit et nous travaillons à les
lier ensemble là où cela est possible. Le crédit lié à l’épargne aide les clients à créer des
richesses au fur et à mesure qu’ils empruntent.
b.1) L’épargne :
Toute personne épargne pour plusieurs raisons. Elle économise en prévision de situations
urgents à résoudre au foyer, pour acheter du médicament, pour des funérailles ou pour toutes
difficultés imprévues. Elle met de l’argent à côté pour régler les frais de scolarité, payer la dot
et faire des investissements saisonniers pour améliorer son affaire. Les personnes épargnent
petit à petit tout au long de l’année pour assurer de quoi à manger entre la période de récolte
et la saison de culture suivante.
33
Les individus empruntent de l’argent pour compléter leurs économies et les individus
utilisent ces prêts pour les mêmes objectifs qu’en utilisant les économies. Les prêts,
cependant, sont mieux utilisés lorsqu’ils sont destinés uniquement à des objectifs productifs.
Par garantis solidaire, nous faisons allusion à tout accord financier entre paire dans lequel
des groupements d’individus avalisent les prêts en retard. De cette façon, les individus les
plus pauvres peuvent emprunter sans donner en garantie un nantissement.
Pour les clients, l’un des gros avantages de la formation d’un groupement est l’étroite
collaboration dans le travail que les membres développent entre eux. Les membres se
soutiennent mutuellement, se donnent des conseils et affichent de plus en plus la fierté, la
discipline et les sens de responsabilité vis-à-vis de leurs activités économiques.
Et cela pour pouvoir couvrir un grand nombre de pauvres. La plupart des pauvres ne sont
pas en mesure d’avoir accès à des services financiers en raison de l’absence d’intermédiaires
financiers solides offrant des services en détail. La mise en place d’institutions financièrement
viables n’est pas une fin en soi. C’est la seule façon d’accroître l’envergure et l’impact des
opérations de manière à porter leur volume à un niveau supérieur à ce que peuvent offrir les
bailleurs de fonds. La viabilité s’entend de la capacité d‘une entité fournissant des micro-
financements à couvrir l’intégralité de ses coûts. Elle permet d’assurer poursuite des opératios
de l’entité en question et de la fourniture de services financiers aux pauvres. La viabilité
financière passe par la réduction des coûts de transaction, l’offre de meilleurs produits et
services répondant aux besoins des clients, et l’adoption de nouveaux moyens de servir les
pauvres qui n’ont pas accès aux services bancaires.
Pour créer des systèmes financiers destinés aux pauvres, il faut mettre en place des
intermédiaires financiers intérieurs solides en mesure de fournir en permanence des services
financiers à ceux-ci. Ces institutions doivent pouvoir mobilier et réinjecter l’épargne
intérieure dans l’économie, accorder des crédits et fournir toute une gamme de servies. La
mesure dont elles dépendent des financements des bailleurs de fonds et des pouvoirs publics –
y compris les banques de développement financées au niveau des Etats.
34
PARTIE II
ETUDE DE CAS
AL AMANA
MARRAKECH
35
Chapitre I : l’impact du microcrédit sur les
bénéficiaires s’Association AL AMANA à
MARRAKECH
Notre étude de cas a porté sur l’association AL AMANA MARRAKECH vu l’importance
de la part de marché qu’elle occupe. Nul ne peut négliger l’effet positif du microcrédit sur les
bénéficiaires, ont importé ce mécanisme pour combattre l’exclusion sociale, ce qui explique
en partie l’efficacité de cette nouvelle stratégie dans l’instauration d’un équilibre économique
et social saint et opérant.
Dans ce sens, l’accent a été mis sur les bénéficiaires du prêt auprès de l’association AL
AMANA MARRAKECH à base d’un échantillon composé de 20 personnes (choisies au
hasard) et un questionnaire, en effet, vu la difficulté de rejoindre ces clients dans leurs
domicile, on a été obligé de les interroger à l’intérieur de l’antenne au moment des
remboursements. (voir questionnaire en annexe)
25
20
Total 20 100% 0
HommeFemme Total
36
D’après ce tableau, les femmes qui ont bénéficié du Microcrédit auprès de l’Association
75% du nombre total de la population étudiée. Ce taux parait logique car l’Association
accorde plus d’attention aux femmes.
12
10
SEXE HOMMES
6
SEXE FEMMES
%
4
0
[20 – 30[ [30 – 40[ [40 – 50[ 50 et plus
On constate que la majorité de la population enquêtée ayant l’âge entre [30 – 40[ ans, soit
70% de l’effectif total ; dont 11 femmes. En général, cette tranche d’âge assume une grande
responsabilité vis-à-vis du remboursement du prêt octroyé par l’Association.
37
Situation matrimoniale des bénéficiaires
12
10
8
HOMMES
6
FEMMES
4 %
0
Marié(e) Célibataire Veuf (ve)
De la lecture du tableau, on remarque que 75% des bénéficiaires sont mariés, et qui ont opté
pour le microcrédit pou améliorer leurs situations financières à l’intérieur du foyer.
10
8
HOMMES
6
FEMMES
4 %
0
Analphabète Primaire Secondaire Autre
38
On remarque que 20% de la population enquêtée des analphabètes, contre 65% qui ont pu
suivre leurs études au niveau primaire et 15% sont de niveau secondaire, ce qui explique de
prés le programme lancé par l’Etat pour lutter contre l’analphabétisme.
20
15
10 EAU
ELECTRICITE
5
ELECTRICITE
0
EAU
OUI
NON
TOTAL
On constate que 100% des bénéficiaires ont accès à l’eau potable et à l’électricité dans leurs
maisons.
39
Activité préalable
9
8
7
6
5 HOMME
4 FEMME
3 %
2
1
0
En chômage Commerce Artisanat Agriculture Autre
De la lecture du tableau ci-dessus, on remarque que 50% des bénéficiaires avaient une
activité commerciale, contre 35% en artisanat 10% en chômage et 5% en agriculture.
En argile
SEXE %
En dure
SEXE FEMME
SEXE HOMME
Bidonville
0 5 10 15 20
On constate que 100% des bénéficiaires habitent dans les maisons en dure.
40
SECTION II : Usage du prêt
1. L’utilisation définitive du prêt :
1-1- Activité après l’octroi du prêt :
ACTIVITE SEXE TOTAL POURCENTAGE
HOMMES FEMMES
Agricole 2 3 5 25%
Commerciale 2 10 12 60%
Artisanale 0 2 2 10%
Service 1 0 1 5%
Autre 0 0 0 0%
TOTAL 5 15 20 100%
10
8
HOMMES
6
FEMMES
4 %
2
0
Agricole Commerciale Artisanale Service Autre
60% des bénéficiaires ont utilisé le prêt octroyé par l’association pour des activités
commerciales, alors 25% ont utilisé le prêt pour des activités agricoles ; 10% les utilisent pour
des activités artisanales et le reste utilise le prêt octroyé pour les services.
1.2- Dépense des ménages : Répartition des clients selon les dépenses du
foyer
41
25
20
15 Scollarité des
10 Frais de sons
médicaux
5
0
OUI NON
L’analyse du résultat de dépense de ménage (scolarité et soins médicaux) montre que 100%
des enfants des bénéficiaires du microcrédit sont scolarisés et ont accès à des soins médicaux
à l’aide des prêts octroyés par l’association.
MAIN D'ŒUVRE
0
OUI NON
On remarque que 7 personnes de la population enquêtée leur activité nécessité une main
d’œuvre dont le nombre des ouvriers est de 3 personnes, alors que 13 personnes de cette
population leur activité ne nécessite pas une main d’œuvre.
2. Résultat de prêt :
2-1 – Cycle de production des activités des bénéficiaires et le bénéfice dégagé :
BENEFICIAIRES TOTAL POURCENTAGE
BENEFICES CYCLE DE PRODUCTION
CHAQUE CHAQUE CHAQUE
JOUR SEMAINE 15 JOURS
[50-150[ 11 0 0 11 55%
[150-300[ 4 2 0 6 30%
Plus de 300 0 1 2 3 15%
TOTAL 15 3 2 20 100%
42
55% des clients dégagent on bénéfice entre 50 et 150 DH, 30% un bénéfice compris entre
150 et 300 DH, le reste réalise plus de 300 DH ce qui leur permet de faire des épargnes.
10
9
8
7
6 HOMMES
5
FEMMES
4
3 %
2
1
0
0 [300-500[ [500-1000[ Plus de 1000 DH
D’après le tableau, 55% des bénéficiaires ont pu dégager des épargnes mensuelles variant
entre 300 et 500 DH/mois après le paiement de toutes leurs dépenses essentiellement les
charges d’intérêt du prêt.
43
Répartitions bénéficiaires selon leurs difficultés de paiement
HOMMES
Non
Oui
FEMMES
0 1 2 3 4 5
On remarque que 90% des clients de l’association n’ont pas une difficulté de
remboursement de leurs échéances.
10
6 Solidaire
Individuel
4
0
HOMMES FEMMES %
44
Section III : L’impact du prêt au niveau du
foyer
1. Impact au niveau du revenu :
REVENU CLIENTS TOTAL POURCENTAGE
Diminué 0 0 0%
Augmenté 20 20 100%
Resté le même 0 0 0%
TOTAL 20 20 100%
20
18
16
14
12
CLIENTS
10
POURCENTAGE
8
6
4
2
0
Diminué Augmenté Resté le même
100% des bénéficiaires ont vu augmenter le niveau de leur revenu à l’intérieur du foyer.
Cela reflète la bonne gestion de leurs affaires.
45
Répartition des clients selon l’investissement au niveau du foyer
10
9
8
7
6
5 OUI
4 NON
3
2
1
0
HOMMES FEMMES
D’après ce graphique, on constate que 60% des bénéficiaires ont investit à l’intérieur de leur
foyer contre 40% n’ont pas investit.
46
Impact sur la situation sociale
12
10
HOMMES
6
FEMMES
4
%
2
0
Indépendant Ne plus être Confiance en soi Autre
pauvre
Une part représentant à elle seule 20% de la population enquêtée avait senti sa sortie d’une
situation de pauvreté après avoir bénéficié du prêt et 65% des bénéficiaires avaient senti leurs
indépendances.
14
12
10
8 Mieux
6 Comme d'habitude
4
2
0
HOMMES FEMMES
47
De la lecture des données de ce tableau, on remarque que seul 25% des enquêtés ont resté
sur le même régime de consommation, contre 75% qui ont amélioré leurs besoins en matière
de nourriture.
4. Les bénéficiaires :
3.2. Les bénéficiaires prêteurs :
Capable de sexe total pourcentage
prêter hommes femmes
Oui 2 10 12
60%
Non 3 5 8 40%
total 5 15 20 100%
10
6
Non
4 Oui
2 Oui
0
Non
FEMMES
HOMMES
60% des bénéficiaires qui dans un moment ont exprimé leur nécessite en prêt, sont capable
maintenant de prêter eux même l argent à d autres personnes
oui 3 11 14 70%
non 2 4 6 30%
TOTAL 5 15 20 100%
48
8
4 Oui
Non
2 Non
0
Oui
HOMMES
FEMMES
La majorité représentée par 70% de la population étudiée est capable d’être indépendante
vis-à-vis de l’association, alors que les autres attendent le moment idéal pour autofinancer
leurs projets indépendamment de tout genre de prêt.
49
Chapitre II : Analyse de l’association AL
AMANA MARRAKECH
Nous venons précédemment dans la premier chapitre, de présenter une enquête faite auprès
des clients bénéficiaires de l’association d’EL AMANA de MARRAKECH. Ce chapitre, nous
aidera à faire une analyse ou un diagnostic de l’association afin de détecter si elle est capable
de lutter durablement contre la pauvreté.
50
PARTS DE MARCHE
AL AMANA
ATAWFIK
AMSSF MC
ARDI
INMAA
AL KARAMA
AMOS
ATIL MC
51
Répartition des bénéficiaires selon le type de crédit
80%
70%
60%
50%
%
40%
30%
20%
10%
0%
Prêt solidaire Prêt Individuel Prêt Logement
L’analyse des résultats du tableau ci-dessous montre que les prêts est fortement augmenté
pour les bénéficiaires du prêt individuel, et solidaire en deuxième cas et en dernier temps le
prêt de logement respectivement de 70% et 23% et 7%.
52
Répartition des clients ayant des difficultés de remboursement selon les raisons
déclarées (en %)
Non rentabilité de
Aytres raisons, l'activité créée,
11% 16%
Utilisation du prêt
en dehors de la
microentreprise ,
16%
Maladie d'un
membre de la
Vente à crédit et
famille, 16%
non
remboursement
dans les délai, 5%
Ventes
insuffisantes par
rappot à la
demande, 36%
Il ressort des données de la figure ci-dessous que les difficultés de remboursement sont dues
principalement aux causes suivantes :
53
Recommandations
➢ Au gouvernement marocain :
• De mettre en place une politique nationale de développement pour la micro
finance
• De restaurer la confiance de la population marocaine dans le secteur financier ;
• D’intervenir directement au profit des plus vulnérables étant donné que le
microcrédit ne pourrait pas atteindre tous les pauvres ;
➢ Aux bailleurs de fonds et à la banque centrale marocaine :
• D’élaborer des lois spécifiques applicables aux IMF ;
• D’octroyer des lignes de crédit consistants aux IMF, ainsi que des dons et des
subventions pour assurer leur pérennité afin de mener un e lutte durable contre la
pauvreté.
54
Conclusion générale
Le microcrédit a apporté au Maroc une bouffée d’oxygène pour les pauvres entrepreneurs
qui ont pu grâce au microcrédit augmenter leurs revenus. Sur les sites web et les publications
des différentes IMF nous pouvons souvent lire des témoignages de personnes qui ont réussi
grâce au microcrédit.
Ceci est encourageant certes, mais ce n’est pas le cas de tous les clients puisque l’octroi de
prêts attire aussi des « opportunistes » qui ne sont pas très investis dans leur activité. C’est
entre autres pour cela qu’on assiste de plus en plus à une baisse des taux de remboursement.
Après avoir dressé un rapport complet sur la situation du microcrédit au Maroc, en mettant
en avant le problèmes auxquels sont confrontées les IMF aujourd’hui, on peut conclure que le
microcrédit reste un bon outil de développement en termes de lutte contre la pauvreté, mais
non pas un outil de survie.
Ceci dit, comparé à l’économie informelle, le microcrédit pénalise moins les paivres parce
que ses taux restent moins élevés, et reste un outil indispensable à utiliser dans le cadre d’une
politique sociale claire. La majorité des personnes qui contractent le microcrédit sont souvent
les femmes qui veulent être indépendantes financièrement, assurer l’avenir de leurs enfants
d’où l’importance d’une bonne communication efficace avec eux.
Les résultats de notre enquête ont ressorti que les clients sont regroupés individuellement.
La fondation accorde des formations mensuelles aux clients. Un contrôle et un suivi est
effectué par les responsables de la fondation pour les personnes activités sur terrains.
Les clients souffrent du taux d’intérêt élevé par rapport aux crédits classiques, mais
finalement ils acceptent ce taux vu leur besoin à ces crédits. Pour que le microcrédit soit un
moyen de lutte contre la pauvreté, il faut revoir ces techniques et même les taux d’intérêts trop
lourds pour les bénéficiaires.
55
Le résultat de ces analyses du microcrédit dans la lutte contre la pauvreté reste aujourd’hui
efficace dans le domaine socio-économique. Mais le microcrédit peut-il être un espoir de
chaque personne à faible revenu ?
56
Bibliographie
Les ouvrages :
❖ Evaluation du secteur du Microcrédit au Maroc, Ann Duval, Projet de rapport, Le 28
Septembre 2001
❖ Financement des Associations de Microcrédit (AMC) au Maroc, M. Khalil
BAGUARE, Maroc, novembre 2005. Page 22
❖ MUHAMMED YUNUS, « vers un monde sans pauvreté », édition 1997
Les mémoires :
❖ Benomar, Nacima. Les microcrédits enjeux économiques et sociaux. 2006.
WeB Ographie :
❖ http://www.scribd.com/70002368/Micro-Crédit-au-Maroc
❖ http://www.lamicrofinance.org/
❖ http://www.fbpmc.ma/
❖ http://www.alamana.org
❖ http://www.microfinancegateway.org/
❖ http://www.microfinanceaumaroc.com/
❖ http://www.Fnam.com/
❖ http://www.l’economiste.com/
❖ http://www.zkourafondation.org/
❖ http://www.planet-hosting.ht.st/al_karama/
❖ http://www.aimc.org.ma/
❖ http://www.amssef.ma/
❖ http://www.bp.co.ma/Sitelibre/LiensUtiles/Fondation_det.asp?idt=13
❖ http://www.fondep.com/
57
Annexe des questionnaires
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE :
INFORMATIONS SUR L’AMC/AL AMANA DE
MARRAKECH
Dans le cadre de notre formation en économie et gestion au sein de la Faculté des sciences
juridiques, économiques et sociales de Marrakech et dans le cadre de notre projet de fin
d’études nous voulons entretenir avec vous ce questionnaire. Rassurez-vous que les
informations que vous allez nous fournir ne servirons que pour l’avancement de la science et
resteront conditionnelles et anonymes.
Cette étude nous permettra de montrer aux lecteurs les efforts consentis par vous.
-Remplissez lisiblement
I. Identification de l’association :
1. Quelles sont les associations du microcrédit qui se trouvent sur Marrakech ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………….......
Nombre………………………………………………………………………………………….
58
Montant…………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
8. Quelles sont les précautions prises pour contraindre les clients douteux à rembourser les crédits ?
…………………………………………………………………………………………………
Nombre…………………………………………………………………………………………
Montant………………………………………………………………………………………….
Oui
Non
Si NON, pourquoi ?
………………………………………………………………………………………………
11. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez pour le remboursement des crédits ?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Oui
Non
59
II. Les objectifs fixés par l’association :
13. Etes-vous sûre d’avoir touché votre client cible ?
Oui
Non
Oui
Non
………………………………………………………………………………………………
15. Est-ce que vous avez atteint l’objectif essentiel de lutter contre la pauvreté ?
Oui
Non
………………………………………………………………………………………………
Oui
Non
60
QUESTIONNAIRE D’ENQUETE :
INFORMATIONS SUR LES CLIENTS
FREQUENTES A AL AMANA DE MARRAKECH
Dans le cadre de notre formation en économie et gestion au sein de la Faculté des sciences
juridiques, économiques et sociales de Marrakech et dans le cadre de notre projet de fin
d’études nous voulons entretenir avec vous ce questionnaire. Rassurez-vous que les
informations que vous allez nous fournir ne servirons que pour l’avancement de la science et
resteront conditionnelles et anonymes.
-Remplissez lisiblement
Masculin
Féminin
2. Age :
………………
3. Etat matrimoniale :
Divorcé(e) Célibataire
4. Niveau d’instruction :
5. Accès à l’électricité :
Oui
Non
Oui
Non
61
7. Votre activité avant de bénéficier du MC :
8. Type d’habitation :
Bidonville
En dure
En argile
Oui
Non
Oui
Non
Oui
Non
Si OUI, combien ?
……………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….
Oui
Non
………………………………………………………………………………………………
62
15. Avez-vous des difficultés pour rembourser vos prêts dans les délais ?
Oui
Non
……………………………………………………………………………………………
Solidaire
Individuel
- Si le choix est solidaire est-ce-que votre groupe a payé pour toi une fois ?
Oui
Non
Oui
Non
Diminué
Augmenté
Stagné
Oui
Non
Autre
20. Est-ce-que le bénéfice dégagé par votre activité vous a permis d’être :
Oui
Non
23. Après le remboursement du prêt, vous vous sentez capable d’être indépendant vis-à-vis de
l’association ?
Oui
Non
64
Table des matières
Remerciements……………………………………………………………………………….2
Introduction générale………………………………………………………………………..3
1. Historique……………………………………………………………………………7
2. Le cadre réglementaire : la loi 18-97………………………………………………..7
a. Le contrôle des associations de microcrédits………………………………………9
b. Le régime fiscal de l’activité du microcrédit……………………………………….9
c. Autres dispositions…………………………………………………………………10
3. Les forces et faiblesses des associations du microcrédit au Maroc……………….10
a. Les forces du microcrédit
b. Les faiblesses du microcrédit
4. Les principes du microcrédit……………………………………………………….11
2. Zakoura…………………………………………………………………………….13
3. Fondation Banque Populaire pour le microcrédit………………………………….14
a. Présentation de l’association……………………………………………………….14
b. Caractéristiques des prêts………………………………………………………….15
4. FONDEP (Fondation pour le développement local et le partenariat)……………15
5. Fondation ARDI………………………………………………………………….15
a. Présentation de l’association………………………………………………………15
b. Missions…………………………………………………………………………..16
6. AMOS Association de Microfinance Oued Srou-Khenifra………………………16
7. Fondation Al Karama de microcrédit……………………………………………. 16
8. AMSSF Association Marocaine de Solidarité Sans Frontières – Fès ……………17…
a. Présentation de l’association………………………………………………………17..
b. Produits et services de l’association…………………………………………………17
9. AIMC – Association Ismailia de Microcrédit – Meknès …………………………..18
10. INMAA, Institution Marocaine d’Appui à la Micro finance……………………….18
65
11. ATIL MC – Tétouan ……………………………………………………………..18
12. Association de Microcrédit du Nord – Tanger …………………………………..19
13. Association TAWADA pour le microcrédit……………………………………..19
II. Besoins du secteur du microcrédit……………………………………………19
a. Le renforcement institutionnel…………………………………………………19
b. Le financement …………………………………………………………………19
c. Manque de capacités institutionnelles et humaines ……………………………..20
d. L’importance de la transparence des activités financières et des services financiers 21
e. Les financements bonifiés des bailleurs de fonds doivent compléter les capitaux du
secteur privé, ils ne doivent pas les remplacer …………………………………….21
III. Les sources de financement des associations du microcrédit au Maroc…………21
a. Financement public………………………………………………………………..22
b. La FNAM………………………………………………………………………….22
c. Bank Al Maghreb………………………………………………………………22
d. Les banques commerciales…………………………………………………………22
e. Le secteur privé……………………………………………………………………..23
f. La société civile……………………………………………………………………..23
g. Les collectivités locales…………………………………………………………….23
IV. Les types de produits offerts ………………………………………………………24.
66
b.1) L’épargne ……………………………………………………………………………
67
3.2.Impact sur les besoins vitaux des bénéficiaires (nourriture)…………………………..
4. Les bénéficiaires ………………………………………………………………………
4.1. Les bénéficiaires prêteurs …………………………………………………………….
4.2.Indépendance vis-à-vis de l’association Al Amana Marrakech………………………..
SECTION III : Les objectifs fixés par l’association AL AMANA MARRAKECH ………....
Recommandations……………………………………………………………………………….
Conclusion générale…………………………………………………………………………….
Bibliographie……………………………………………………………………………………
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