1. Lisez l’extrait et les droits du lecteur de Daniel Pennac.
Le verbe lire ne supporte pas l’impératif.
Aversion qu’il partage avec quelques autres : le verbe « aimer » … le verbe Les droits imprescriptibles du lecteur:
« rêver » … • Le droit de ne pas lire.
On peut toujours bien essayer, bien sûr. • Le droit de sauter des pages. Allez-y : « Aime-moi ! » « Rêve ! » « Lis ! • Le droit de ne pas finir un livre. Mais lis donc, bon sang, je t’ordonne de • Le droit de relire. lire ! » - Monte dans ta chambre et lis ! • Le droit de lire n’importe quoi.
Résultat ? • Le droit au bovarysme (maladie
Néant. textuellement transmissible). • Le droit de lire n’importe où. Daniel PENNAC : Comme un • Le droit de grappiller. roman • Le droit de lire à haute voix. • Le droit de nous taire.
2. Qu’est-ce que vous en pensez ? Rédigez un texte en essayant de répondre
aux questions suivantes : (80 mots minimum)
− Croyez-vous que nous puissions obliger quelqu’un à lire ? Quel serait
normalement le résultat ?
− Vous êtes-vous trouvé(e) dans une situation semblable ? Dans quelles
circonstances ? Comment avez-vous réagi ?
− Quelles sont, pour vous, les circonstances favorables à la lecture ?
(lieu, moment de la journée, jour, époque de l’année,…)
− Oubliez les lectures obligatoires de l’école et du lycée ! Qu’est-ce que
vous aimez lire ?
− Proposez une idée pour donner le goût de la lecture à un enfant.
− Êtes-vous d’accord avec les droits imprescriptibles du lecteur de
Pennac ? Est-ce que vous y ajouteriez d’autres ? Quel est le plus important pour vous ?