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Premiers

secours

SPECIAL SENIORS
Le livre qui va vous apprendre
à sauver des vies
Sommaire
Introduction

LE VIEILLISSEMENT
Le vieillissement, « normal » ou pathologique

LES BONS COMPORTEMENTS


Le moment de la toilette
Le moment de l’habillage
Le moment des repas
La vie quotidienne

LES GESTES QUI SAUVENT


Maîtriser les gestes et appeler les secours
Faire un bilan
La Position Latérale de Sécurité - P.L.S
La désobstruction sur une personne qui s’étouffe
La Réanimation Cardio-Pulmonaire – R.C.P
Le Défibrillateur Automatisé Externe - D.A.E
Le pansement compressif
Les plaies
La brûlure

LES AFFECTIONS PLUS SPÉCIFIQUES


Les paralysies, l’aphasie (la personne ne peut plus parler)
Les chutes
La déshydratation, l’insolation, le coup de chaleur
L’hypothermie
L’hyperthermie
le gros mollet douloureux

ANNEXES
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Dans la même collection
Introduction
l’INSEE a recensé en France métropolitaine plus de 776 000 personnes
âgées de 90 ans ou plus au 1er janvier 2017. C’est un chiffre qui tend à
augmenter au cours des années à venir. Des solutions se mettent donc
en place pour assurer les soins de santé et la prise en charge spécialisée
de nos aînés. Et de plus en plus, on propose aux personnes âgées des
aides à domicile qui leur permettent de vivre chez elles le plus
longtemps possible.

Mais cela implique que les aidants, que ce soit la famille, des proches ou
des professionnels, maîtrisent le savoir-faire particulier que requièrent
les soins à la personne âgée.

Et pour faire face à tous les accidents de la vie courante auxquels ces
personnes sont particulièrement vulnérables, il faut avant tout suivre
une formation aux Premiers Secours Civiques de niveau 1, ou PSC1,
encadrée par des professionnels du secours. La formation de base dure
7 heures, et coûte en moyenne 60 euros. Elle est dispensée partout en
France par de nombreux organismes de secours, très faciles à trouver
sur Internet.

Il ne faut pas non plus oublier que les gestes de premiers secours ne se
substituent pas à l’intervention des équipes professionnelles. Les
gestes présentés dans ce manuel sont essentiels à la survie d’une
victime en potentielle détresse vitale, mais ils ne sont qu’un maillon dans
la chaîne des secours.

Quoi qu’il arrive, face à une victime en détresse, il est impératif de
contacter les secours au 18, au 15 ou au 112, de suivre à la lettre les
consignes données, de ne jamais interrompre un appel avec les secours,
et de tout mettre en œuvre pour faciliter l’arrivée et le travail des
équipes professionnelles.
LE VIEILLISSEMENT
Le vieillissement, « normal » ou
pathologique
Pour un aidant, la première étape de la prise en charge est de demander
à un médecin de procéder à l’évaluation de l’état de santé physique et
psychique de la personne âgée. Car au même âge, certaines personnes
peuvent garder vigueur et autonomie – bien souvent aidées en cela par
une hygiène de vie adaptée et la pratique régulière d’exercices –, quand
d’autres vont présenter des fragilités, voire des maladies organiques et
psychiatriques.

LA FRAGILITÉ DUE À L’ÂGE : LA SÉNESCENCE


Une personne âgée peut parfois présenter des signes cliniques
(confusion ou regard dans le vague par exemple) sans qu’il y ait de réelle
pathologie. On parle alors de fragilité, qui se traduit par une réduction
des capacités d’adaptation et de résistance au stress et aux maladies. Il
faudra donc éviter les risques d’accidents et de blessure, par exemple en
prenant garde aux surfaces glissantes, aux escaliers dangereux ou aux
bords de tapis, de maladies ou encore de dérèglements psychiques qui
peuvent être provoqués par des modifications trop importantes ou trop
fréquentes du cadre de vie.
LE VIEILLISSEMENT PATHOLOGIQUE : LA
SÉNILITÉ
L’affaiblissement des fonctions vitales et psychiques dû à la sénescence
peut ouvrir la porte à des maladies organiques et psychiatriques :
insuffisances cardiaque, rénale, hépatique, pulmonaire, ostéoporose…
LES BONS COMPORTEMENTS
Pour assurer la prise en charge d’une personne âgée il faut faire preuve
de patience, de calme et de maîtrise de soi face à des comportements
parfois irrationnels, agaçants, voire violents ou agressifs. Car une
personne âgée, même démente, comprend toujours les signaux émis
par votre corps. Son déficit est intellectuel, pas affectif. Le langage non
verbal se traduit par le sourire, le rire ou au contraire les cris, la
crispation.
L’aidant doit aussi savoir se faire aider quand il est dépassé. Et il doit
garder en tête que l’apparition de signes pathologiques qui lui semblent
préoccupants ou qu’il ne sait pas gérer doit faire l’objet d’une
discussion avec un médecin ou un professionnel compétent.

Le moment de la toilette
On constate souvent un refus plus ou moins direct de se laver, qui est
souvent lié au fait d’être nu devant un inconnu, à une désorientation dans
le temps ou à un trouble de la mémoire.

LES BONS COMPORTEMENTS


Accepter de décaler l’heure de la toilette.
Mettre un fond musical que la personne semble apprécier, ou
une ambiance parfumée.
Réaliser un massage relaxant du dos.
Accepter que la personne garde ses sous-vêtements pendant la
douche ou le bain.
Mettre seulement un fond d’eau dans la baignoire : souvent cela
rassure et évite les noyades.
Prendre son temps avec l’hygiène dentaire.
Éviter absolument les reproches ou les propos humiliants,
dégradants.
Éviter de changer trop souvent d’intervenant : il n’est pas facile
pour une personne fragile de se mettre nue devant un étranger.
Le moment de l’habillage
Bien souvent, il y aura des compromis à trouver entre l’apparence
souhaitée par la personne et l’autonomie à lui laisser.

LES BONS COMPORTEMENTS


Proposer l’achat de vêtements identiques : il arrive qu’une
personne âgée veuille toujours mettre le même vêtement,
même sale.
Favoriser les vêtements confortables et faciles à enfiler.
Préférer des chaussures ou des chaussons antidérapants et qui
tiennent bien aux pieds.
Ne laisser à disposition que les vêtements en lien avec la
saison.
Le moment des repas
Les repas sont souvent des moments compliqués. Cause d’énervement
chez l’accompagnant et d’anxiété chez la personne démente, les
problèmes relationnels limiteront la prise d’aliments ou de boissons. La
personne âgée peut oublier de manger, ne plus sentir la faim ou la soif,
oublier comment se servir des couverts…

LES BONS COMPORTEMENTS


Prévoir des petits repas courts à heures fixes.
Privilégier une table peu encombrée.
Envisager la possibilité pour la personne de manger avec les
doigts ou des couverts à manche épais et utiliser de la vaisselle
incassable.
Prévoir des préparations appétissantes et préférer les goûts
marqués pour stimuler la mastication et la déglutition.
Faire attention à ne pas donner de médicaments à base
d’anesthésiants (comme certaines pastilles antitussives) avant
les repas car ils favorisent les fausses routes.
La vie quotidienne
LES QUESTIONS RÉPÉTITIVES
La personne démente n’a pas conscience de ces répétitions qui peuvent
exaspérer l’aidant. C’est une manière pour elle de se rassurer face à la
perte de mémoire. On peut essayer de retrouver les sentiments ou les
besoins ressentis derrière ces questions, comme l’inquiétude et
l’insécurité. On peut aussi essayer de dévier les questions vers des
actions comme se promener ou chanter. On peut enfin ignorer les
questions, et parfois faire une pause avec des mouvements de relaxation,
des écouteurs dans les oreilles.

LES « MANIES »
Cacher, amasser, triturer, effilocher, plier… Ces manies incessantes sont
aussi en lien avec les pertes de mémoire. Il faut respecter les cachettes.
Elles ont du sens pour la personne démente. Le fait de les interdire
pourrait la mettre en colère, la rendre méfiante. L’aidant peut mettre à
l’abri les papiers et les objets de valeur mais laisser ceux qui servent de
repère, même si la personne ne sait plus s’en servir : clés, montre, sac,
etc.

LES CONDUITES DE DÉAMBULATION


Le fait que la personne âgée marche sans but, tout au long des jours et
souvent des nuits, avec les risques de chute, de fugue ou d’errance que
cela implique inquiète les aidants.
Mais la marche est d’une très grande importance, surtout pour la
personne démente. Il est important de conserver cette autonomie.
Rappelons qu’il ne faut pas attacher une personne sur un fauteuil ! Les
raisons les plus fréquentes de la déambulation sont la recherche d’un
objet, d’un ami, d’un parent, l’impression d’être maintenu enfermé ou
l’interprétation erronée d’une perception (la personne pense avoir vu une
ombre inquiétante, par exemple).

Pour maintenir des repères, on peut choisir des itinéraires et des
promenades routiniers et faire attention aux risques : penser aux
boissons pour éviter la déshydratation, limiter les possibilités de chute et
prendre garde aux médicaments et aux boissons alcoolisées qui altèrent
le raisonnement.

LES COMPORTEMENTS AGRESSIFS


Les réactions de colère, d’irritation ou même d’agressivité de la part de
la personne âgée démente ne sont pas exceptionnelles. L’apparition de
ces troubles a un effet très inquiétant pour l’entourage, même s’ils sont
peu fréquents. La plupart du temps, ces comportements sont une
réaction de la personne face à ses conditions de vie. Cela arrive quand
elle se sent excédée, quand elle ne comprend pas les intentions de la
personne en face d’elle et se sent menacée ou gênée, quand elle se sent
perdre le contrôle de sa vie, quand elle réagit à l’impatience, à la colère
ou à l’irritation de son entourage, quand il y a un décalage, un conflit
entre ce que la personne démente perçoit et la situation réelle (elle
refuse de manger car elle est persuadée qu’elle vient de le faire par
exemple) ou quand elle est contrainte à l’immobilité forcée ou au
manque de mobilité.

Quelques suggestions utiles pour diminuer l’agressivité ou en limiter les
effets : prendre du recul, utiliser sa respiration pour reprendre le
contrôle de ses émotions, compter jusqu’à 10, quitter un peu la pièce…
Éviter les discussions et les recommandations, les reproches, et bien sûr
les gestes menaçants. Parler moins, écouter plus. Laisser la personne
remuer ou marcher, éviter le contact physique, mais rester à proximité.

Il est fondamental d’aider l’aidant


La prise en charge d’une personne malade est très lourde à
assumer. L’accompagnant ressent souvent de la culpabilité et
un épuisement physique et psychologique, quand il n’est pas
victime de l’agressivité ou de la violence de la personne âgée.
Pour éviter cela, il doit se ménager de courtes périodes de
récupération au long de la journée. Pour se sentir moins isolé,
un aidant peut avoir recours à un accueil de jour ou à la
présence de personnel à domicile. La demande d’une APA
(Allocation Personnalisée d’Autonomie) auprès des services
sociaux permet d’obtenir une aide financière destinée
exclusivement à la rétribution de personnel formé à l’aide à
domicile. Les associations de familles de malades peuvent
également apporter aide et soutien.
LES GESTES QUI SAUVENT
Maîtriser les gestes et appeler les
secours
La personne âgée, particulièrement quand elle est en état de faiblesse,
de démence ou de perte d’autonomie, est plus sujette que les autres aux
accidents du quotidien tels que la chute, la brûlure, l’étouffement, la
perte de connaissance… Pour faire face à ces situations dangereuses, il
existe des gestes simples à mettre en œuvre, qui peuvent littéralement
sauver des vies. Pour pratiquer ces gestes, il est indispensable de
suivre une formation PSC1, Premiers Secours Civiques de niveau 1 :
c’est une formation payante ouverte à tous, organisée partout en
France.

Et surtout, il ne faut jamais oublier que ces gestes sont effectués pour
assurer la survie de la victime d’accident en attendant l’arrivée des
secours. Alors quoi qu’il arrive, alerter les secours dans les plus brefs
délais est toujours une étape incontournable de la prise en charge
d’une détresse. L’alerte peut être donnée via tous les supports :
téléphone portable, téléphone fixe, téléphone public, borne d’appel
d’urgence, etc. Les appels aux secours sont gratuits.

Alerte des secours

Le 18 permet d’appeler les pompiers, notamment en cas


d’accident ou d’incendie.
Le 15 est le numéro du Samu, en charge des urgences
médicales.
Le 112 est un numéro commun à l’ensemble des services de
secours, et il est valable dans toute l’Union européenne.


Lors de l’appel, il faut être clair, précis, et répondre à toutes les
questions posées. Les secours peuvent demander :
le numéro de téléphone ou de la borne d’où vous appelez,
ce qu’il s’est passé (la nature du problème : maladie,
accident…),
le lieu et l’adresse de l’événement (la plus précise possible :
ville, rue, numéro, bâtiment, étage…) ainsi que les conditions
d’accès,
les gestes de secours que vous avez déjà pratiqués,
Il faut répondre le plus clairement possible et surtout, ne pas
interrompre la communication avant qu’on ne vous le demande et ne
plus accaparer la ligne.
Faire un bilan
Avant d’alerter les secours et d’entreprendre les gestes qui s’imposent,
il convient de faire un bilan pour savoir le mieux possible quel est l’état
de la victime. Trois éléments sont essentiels : l’état de conscience, la
respiration et le fonctionnement cardiaque.

VÉRIFIER L’ÉTAT DE CONSCIENCE


Il faut évaluer le degré de conscience de la victime.
Poser des questions simples
« Vous m’entendez ? », « Quel est votre nom ? », « Vous avez
mal quelque part ? »
Secouer doucement les épaules et demander d’exécuter un
ordre simple
« Serrez-moi la main » est l’ordre le plus simple.
Si la victime ne répond pas, qu’elle n’exécute pas un ordre simple, et
qu’elle respire, elle doit être considérée comme inconsciente. Il faudra
la mettre en Position Latérale de Sécurité, appeler les secours et vérifier
la respiration.

S’ASSURER DE LA PRÉSENCE D’UNE RESPIRATION


Basculer la tête de la victime en arrière et pencher son visage très près
du visage de la victime, pour ressentir la présence d’un souffle. En même
temps, observer les mouvements de la poitrine : si elle se soulève, c’est
qu’il y a une respiration.
S’il n’y a pas de respiration constatée, il faut appeler les
secours et immédiatement entreprendre la manœuvre de
Réanimation Cardio-Pulmonaire.
Si la respiration est présente, il faut appeler les secours, mettre
la victime en Position Latérale de Sécurité et toujours s’assurer
que le souffle est bien là.

BASCULE DE LA TÊTE EN ARRIÈRE


Le sauveteur bascule prudemment la tête de la victime en arrière. Pour
cela il appuie très doucement sur le front, tout en soulevant le menton à
l’aide de deux doigts. La manœuvre de bascule de la tête permet de
décoller la langue du fond de la gorge et de faciliter la respiration.

RECONNAÎTRE L’ARRÊT CARDIAQUE


L’arrêt cardiaque est la situation la plus grave : il y a un risque de mort
en quelques minutes.
En cas d’arrêt cardiaque, la victime ne réagit pas et ne respire pas. Il faut
alors entreprendre au plus vite la manœuvre de Réanimation Cardio-
Pulmonaire et utiliser un D.A.E si c’est possible.

Attention : il arrive qu’en cas d’arrêt cardiaque, la respiration ne


soit pas tout à fait absente. La victime peut présenter des signes
d’une respiration anarchique, avec de grands bruits irréguliers,
qu’on appelle les « gasps ». Le gasp n’est pas une respiration.
La Position Latérale de Sécurité -
P.L.S
Cette position permet d’empêcher qu’une victime ne s’étouffe.
Cette position permet de ne pas bloquer la respiration et de
laisser la salive ou le sang s’écouler à l’extérieur.
Cette manœuvre est à effectuer sur une victime inconsciente,
qui respire, et qui est allongée sur le dos.
Si la victime ne respire pas, ce n’est pas la peine de la mettre en
P.L.S, il faut immédiatement initier la Réanimation Cardio-
Pulmonaire.

LA TECHNIQUE DE LA P.L.S
La préparation
1. Faciliter la respiration en ouvrant col et chemise et retirer la
cravate s’il y en a une. Retirer aussi les lunettes si la victime en
porte.

2. Se placer près de la victime, à genoux. Placer le bras de la


victime perpendiculairement au corps de la victime et le plier à
90°.
3. Se saisir du bras opposé de la victime, et plaquer la main de la
victime contre l’oreille de la victime, de son côté à soi.

Le retournement

4. Tout en maintenant la main plaquée contre l’oreille, saisir la


jambe opposée de la victime, sous le genou, et la remonter sans
décoller le pied du sol.

5. En utilisant la jambe comme levier, on va faire pivoter le corps
de la victime vers soi.
Le corps de la victime se retrouve couché sur le côté, en appui
sur son genou. Retirer doucement la main qui est toujours
plaquée contre celle de la victime. La tête de la victime se
retrouve calée sur sa propre main.

La stabilisation

6. Ajuster la jambe pour assurer la position de la victime et la


sécuriser.
7. Tirer doucement sur le menton pour ouvrir la bouche de la
victime, sans faire bouger la tête.
Une fois la victime placée en P.L.S, la couvrir pour lui tenir chaud.
Contacter les secours. Surveiller la respiration au moins toutes les
minutes en contrôlant les bruits de respiration ou en observant la
poitrine se soulever. Si la respiration cesse, la victime est remise sur le
dos et on entreprend une Réanimation Cardio-Pulmonaire.
La désobstruction sur une personne
qui s’étouffe
Cette technique s’emploie sur une personne victime
d’obstruction totale des voies aériennes, c’est-à-dire une
personne qui s’étouffe : elle garde la bouche ouverte, elle ne
peut plus ni tousser ni respirer, ni crier. Souvent, son visage
change de couleur. Quand cela arrive, c’est souvent avec des
aliments ou avec un dentier.

Si l’obstruction n’est pas totale, et que la victime respire,


même avec difficulté, ne pas pratiquer cette méthode. Il faut
installer la victime dans la position qui lui convient,
l’encourager à tousser, et demander un avis médical.

LES CLAQUES DANS LE DOS


1. Commencer par appliquer 5 claques vigoureuses dans le dos de la
victime debout ou assise. Se placer à côté de la victime, légèrement en
arrière. La pencher en avant, et soutenir son thorax avec une main. Les
claques sont appliquées vigoureusement, entre les omoplates, avec la
main.

LES COMPRESSIONS ABDOMINALES (MÉTHODE


D’HEIMLICH)
2. Si les claques dans le dos ne suffisent pas, il faut entreprendre les
compressions abdominales. Se placer derrière la victime penchée en
avant, et passer ses bras sous les aisselles de la victime, autour de son
buste.

Mettre son poing sur la partie supérieure de l’abdomen, au creux de


l’estomac, entre le nombril et le sternum.
Avec son autre main, recouvrir son poing. Les avant-bras ne doivent pas
appuyer sur les côtes.
Tirer vers soi et exercer une pression franche, qui va vers l’arrière et
vers le haut.
Enchaîner 1 à 5 compressions, en faisant une pause entre chaque
compression.
3. Si la victime tousse ou que la respiration reprend, la manœuvre a été
efficace. Il faudra veiller à ce que le corps étranger soit bien expulsé de
la gorge.

Si l’obstruction persiste après 5 compressions, on peut reprendre le
cycle « claques dans le dos – compressions ».
Si la victime perd connaissance, il faut entreprendre une Réanimation
Cardio-Pulmonaire.
La Réanimation Cardio-Pulmonaire –
R.C.P
La R.C.P doit être mise en œuvre en cas de détresse vitale
absolue. La victime est inconsciente, elle ne répond pas, et on
n’a constaté aucune respiration pendant au moins 10 secondes.
Dans ce cas en particulier la rapidité de l’alerte est essentielle.
La chaîne des secours doit être mise en route sans perdre une
seconde, de la façon suivante :
- alerter les secours et réclamer un défibrillateur,
- entreprendre une R.C.P – 30 compressions thoraciques suivies de 2
insufflations – en attendant le défibrillateur,
- si les insufflations vous rebutent ou en présence de vomissements,
faire les compressions thoraciques de manière continue à un rythme de
100 à 120 par minute,
- mettre en œuvre le défibrillateur,
- ne pas arrêter les manœuvres de réanimation tant que les secours ne
sont pas arrivés.

La vitesse de réaction du sauveteur dans un tel cas est


essentielle. Si la chaîne des secours est mise en place
rapidement et correctement, les chances de survie peuvent
augmenter de 40 %.
Chaque minute gagnée au cours de la procédure représente
10 % supplémentaires de chance de survivre.

TECHNIQUE DE LA R.C.P
1) Les compressions thoraciques
La victime est allongée sur le dos, de préférence sur une
surface dure. Se placer à genoux à côté de la victime. Dénuder
le torse de la victime.
Placer le talon d’une main au centre de la poitrine, sur la moitié
inférieure du sternum. Placer l’autre main au-dessus de la
première, en entrecroisant les doigts.
Les bras sont tendus, parfaitement verticaux. Les coudes ne se
fléchissent pas, ils sont verrouillés. Réaliser 30 compressions
qui enfoncent le sternum de 5 à 6 cm. La fréquence est de 100 à
120 compressions par minute. Le temps de compression est
égal à celui du relâchement. Entre chaque compression, laisser
le thorax reprendre sa forme initiale, sans que les mains ne
quittent la poitrine.

2) Les insufflations
Il faut enchaîner avec 2 insufflations, pratiquées sur une durée de moins
de 6 secondes, selon la méthode décrite ci-dessous.
Basculer la tête de la victime en arrière. Pincer son nez entre le
pouce et l’index.
Entrouvrir la bouche de la victime avec la main placée sous le
menton, sans toutefois baisser le menton.
Inspirer, et appliquer sa bouche largement ouverte autour de la
bouche de la victime en appuyant fermement. Souffler jusqu’à
ce que la poitrine de la victime se soulève, ce qui prend 1
seconde environ.
Se redresser pour reprendre son souffle et vérifier que la
poitrine s’affaisse.
Insuffler une seconde fois.

3) Si les insufflations ne fonctionnent pas


Si le ventre ou la poitrine de la victime ne se soulèvent pas lors des
insufflations, s’assurer que la tête de la victime est bien basculée et que
son menton est élevé. Vérifier l’étanchéité et l’absence de fuite d’air lors
de l’insufflation. Rechercher la présence d’un corps étranger dans la
bouche pour éventuellement le retirer.
Le Défibrillateur Automatisé
Externe - D.A.E

Le D.A.E est capable d’analyser l’activité du cœur, et de déceler


une anomalie dans le rythme cardiaque. Il est équipé d’un haut-
parleur qui vous guide pour éventuellement envoyer un choc
électrique à la victime.
La R.C.P doit être poursuivie durant l’installation du D.A.E. Elle
cesse seulement lorsque l’appareil indique de ne plus toucher à
la victime.
1. Électrodes à placer comme expliqué sur le schéma
2. Bouton marche/arrêt.
3. L’écran permet d’afficher des instructions.
4. Un voyant indique que l’appareil est en tension.
5. Le sauveteur devra éventuellement actionner le bouton de choc
sur ordre de l’appareil. Si le modèle est entièrement
automatique, ce bouton peut ne pas exister.
6. Haut-parleur

UTILISER LE D.A.E
1. Enlever ou couper les vêtements au niveau de la poitrine de la
victime. Le thorax de la victime doit être séché et rasé. Il y a un
rasoir dans la mallette du D.A.E.
2. Déballer les électrodes de l’appareil. Les disposer sur le torse
de la victime comme indiqué sur le schéma. Brancher les
électrodes à l’appareil.
3. Lorsque le D.A.E l’indique, s’éloigner de la victime et s’assurer
que les personnes présentes restent à distance.

4. Si le D.A.E indique que le choc va être délivré, continuer de


garder les personnes à distance. Laisser le choc se délivrer de
lui-même ou appuyer sur un bouton, en fonction de l’appareil.
Puis reprendre la R.C.P juste après le choc et ne pas éteindre
le D.A.E avant l’intervention des secours.
5. Si le D.A.E n’indique pas qu’il faut envoyer un choc, reprendre
immédiatement la R.C.P, et ne pas s’arrêter avant l’arrivée des
secours.

La R.C.P ne sera stoppée que si la respiration reprend. Dans ce cas la


victime est placée en P.L.S dans l’attente des secours.
Le pansement compressif
Le pansement compressif doit être réalisé en cas de
saignement prolongé qui ne s’arrête pas spontanément
(hémorragie externe). L’hémorragie imbibe de sang un
mouchoir de tissu ou de papier en quelques secondes.
Parfois, ce saignement peut être masqué par un vêtement ou
une position particulière, il faut être attentif.

TECHNIQUE DU PANSEMENT COMPRESSIF


1. Comprimer immédiatement l’endroit qui saigne avec sa main,
en se protégeant si possible du contact du sang avec un tissu ou
un sac plastique propre. Allonger la victime.

2. Faire alerter les secours, ou les alerter soi-même.

3. Dès que possible, la compression de la main est remplacée par
un pansement compressif.

Le pansement compressif peut être réalisé avec un linge plié,
des mouchoirs ou autre. Ils formeront un tampon propre qui
doit recouvrir entièrement la plaie. Ce tampon est maintenu en
place par une bande élastique ou par un lien large et
suffisamment serré.

4. S’assurer que le sang ne coule plus. Si le saignement persiste,
reprendre la compression manuelle, par-dessus le pansement
compressif.

5. Rassurer la victime, lui parler régulièrement et lui expliquer ce
qu’il se passe. La protéger contre la chaleur, le froid ou les
intempéries et surveiller les signes d’aggravation : sueurs,
sensation de froid, pâleur…
En cas d’aggravation, et surtout si la victime perd connaissance,
contacter à nouveau les secours et demander un avis sur la procédure
à appliquer.
Les plaies
La première chose à faire est d’évaluer la gravité de la plaie.
La plaie simple est une petite coupure superficielle, une
éraflure saignant peu.
Une plaie est considérée comme grave si :
- elle s’accompagne d’une hémorragie,
- elle est due à un objet tranchant ou perforant, à une morsure,
à un projectile…,
- elle est localisée au thorax, à l’abdomen, dans la zone oculaire
ou à proximité d’un orifice naturel,
- elle présente un aspect particulier : déchiqueté, écrasé…

LA PLAIE SIMPLE
Se laver les mains à l’eau et au savon. Nettoyer la plaie en rinçant
abondamment à l’eau courante, en s’aidant d’une compresse si besoin
pour enlever les souillures. Désinfecter à l’aide d’un antiseptique sans
alcool, et protéger par un pansement.
Vérifier l’existence d’une vaccination antitétanique en cours de validité.
L’apparition dans les jours qui suivent de fièvre et/ou d’une zone chaude,
rouge, gonflée ou douloureuse doit faire consulter un médecin
immédiatement car il y a un risque d’infection.

LA PLAIE GRAVE

Attention : il ne faut jamais retirer un corps étranger (couteau,


morceau de verre…) d’une plaie.


Installer sans délai la victime en position d’attente :
la victime est assise en présence d’une plaie au thorax,
la victime est allongée jambes en l’air fléchies en présence
d’une plaie de l’abdomen,
la victime est allongée yeux fermés et tête immobile en
présence d’une plaie à l’œil,
la victime est allongée dans tous les autres cas.
Protéger la victime de la chaleur, du froid ou des intempéries. Appeler
les secours et appliquer les consignes. Réconforter la victime en lui
parlant régulièrement et en lui expliquant ce qu’il se passe. Surveiller la
victime.
La brûlure
La première chose à faire est d’évaluer la gravité de la brûlure.
Une brûlure simple est une rougeur de la peau ou une cloque
dont la surface est inférieure à celle de la moitié de la paume de
la main de la victime.

Une brûlure est grave si :


- on constate une ou plusieurs cloques dont la surface totale est
supérieure à celle de la moitié de la paume de la main de la
victime,
- on constate une destruction plus profonde - aspect blanchâtre
ou noirâtre parfois indolore - associée à des cloques et à une
rougeur,
- elle est localisée sur le visage ou le cou, les mains, les
articulations ou près des orifices naturels,
- elle est d’origine électrique.

PROCÉDURE À METTRE EN ŒUVRE


Dans tous les cas, commencer par faire ruisseler sur la surface brûlée
l’eau du robinet tempérée (15 à 25 °C), le plus vite possible après la
brûlure et durant au moins 10 minutes. En même temps, retirer les
vêtements qui n’adhèrent pas à la peau.

Brûlure grave
Alerter les secours tout en poursuivant le refroidissement, et écouter les
consignes données. Après refroidissement, installer la victime en
position adaptée. En général c’est allongée, mais elle peut être assise en
cas de gêne respiratoire. Protéger la partie brûlée avec un linge propre
et surveiller continuellement.

Brûlure simple
Poursuivre le refroidissement jusqu’à disparition de la douleur. Ne pas
percer les cloques mais les protéger avec un pansement stérile.
Demander un avis médical en cas d’apparition dans les jours qui suivent
de fièvre, d’une zone chaude, rouge, gonflée ou douloureuse.
LES AFFECTIONS PLUS SPÉCIFIQUES
Les paralysies, l’aphasie (la personne ne
peut plus parler)

SYMPTÔMES
Une personne, après un léger malaise, perd subitement ses
mots, n’arrive plus à parler, ne voit plus ou ne sent plus une
partie de son corps.
Elle peut vomir, avoir très mal à la tête et même perdre
connaissance.
L’accident a pu débuter par des fourmillements, une
insensibilité dans un membre ou au contraire une
hypersensibilité, une impression de froid puis une paralysie
partielle.

PROCÉDURE À METTRE EN ŒUVRE


Téléphoner aux secours médicalisés, 15,18 ou 112, et suivre leurs
recommandations.
Installer la victime dans la position qui lui semble confortable
ou sur le côté en Position Latérale de Sécurité et ne plus la
bouger.
Surveiller les signes de vie jusqu’à l’arrivée des secours (on
perçoit son souffle, on voit son ventre ou sa poitrine se
soulever).
Les chutes
LES CHUTES AVEC CHOC À LA TÊTE
Signes, symptômes possibles
Gros bleu (hématome) avec déformation du crâne.
Perte de connaissance au moment du choc.
Mal à la tête.
Nausées ou vomissements.
Saignement par le nez ou une oreille.
Trouble du comportement (agitation, somnolence…).

Conduite à tenir
Si la victime est consciente, il ne faut pas la bouger. Il faut téléphoner
aux secours médicalisés et suivre leurs recommandations. Il faut
maintenir la tête de la victime dans l’axe du corps en se plaçant derrière
sa tête, une main de chaque côté, les coudes appuyés sur les cuisses
pour être bien stable (voir ici), la rassurer et surveiller très attentivement
les signes de vie (elle réagit et elle respire) en attendant les secours.

Si la victime est inconsciente mais respire, l’installer sur le côté en
Position Latérale de Sécurité.

Si la victime est inconsciente et ne respire pas, débuter immédiatement
une Réanimation Cardio-Pulmonaire.

LES CHUTES AVEC DOULEUR AU DOS, AU COU OU À


LA TÊTE
Signes, symptômes
Douleurs au niveau du cou, du dos ou de la tête qui peuvent
s’étendre dans les membres.
Fourmillements dans les jambes ou les bras, ou impossibilité
de les bouger.

Conduite à tenir
Ne pas déplacer la victime.
Alerter les secours et suivre leurs recommandations.
Maintenir la tête de la victime dans l’axe du corps en vous
plaçant derrière sa tête, une main de chaque côté, les coudes
appuyés sur les cuisses pour être bien stable jusqu’à l’arrivée
des secours.
Rassurer la victime.
Surveiller très attentivement les signes de vie (elle régit, elle
respire) en attendant les secours.

LA VICTIME NE PEUT PLUS BOUGER UN MEMBRE


SUITE À UNE CHUTE OU À UN COUP
Signes, symptômes
La personne ne peut plus bouger un membre à la suite d’une
chute.
Elle ressent une douleur importante.
On observe un gonflement de la région douloureuse.
Conduite à tenir
Ne pas déplacer la victime (sauf si elle court un danger vital).
Alerter les secours et suivre leurs recommandations.
Rassurer la victime et la couvrir avec une couverture ou un
vêtement.
Ne pas donner à boire.
Surveiller les signes de vie : elle réagit et elle respire.
La déshydratation, l’insolation, le
coup de chaleur
Signes, symptômes
Confusion (discours incohérent).
Pâleur, maux de tête, somnolence, éblouissements,
température corporelle supérieure à 38 °C.
Bouche et muqueuses sèches, soif.
Pas de sueurs, diminution du volume des urines qui
s’assombrissent.
Quand on pince la peau entre deux doigts, le pli cutané reste
visible même après relâchement de la pression.

Conduite à tenir
Alerter les secours et suivre leurs recommandations.
Allonger la victime à l’ombre en surélevant la tête.
Dégrafer les vêtements.
Envelopper sa tête dans des serviettes mouillées.
Faire boire de petites quantités d’eau fraîche non gazeuse
fréquemment.
Surveiller attentivement si une perte de connaissance survient.
Si c’est le cas, installer la victime sur le côté en Position
Latérale de Sécurité.
L’hypothermie
Signes, symptômes
Hypothermie modérée : entre 35 et 32 °C. La personne est
lucide, elle frissonne. Ses extrémités et ses lèvres sont bleues,
son pouls et sa respiration sont rapides.
Hypothermie sévère : en dessous de 32 °C, les frissons ont
disparu et la personne est confuse et somnolente, elle a la chair
de poule. Ses extrémités sont bleues, les muscles sont
contractés et la respiration est irrégulière avec diminution de la
tension artérielle, de la fréquence cardiaque, et perte de
conscience.

Conduite à tenir
Téléphoner aux secours et suivre leurs recommandations.
Couvrir la personne avec des couvertures, donner une boisson
tiède plutôt que chaude.
Surveiller attentivement si une perte de connaissance survient.
Si c’est le cas, mettre la personne sur le côté en Position
Latérale de Sécurité.
L’hyperthermie
Signes, symptômes
Attention : une fièvre élevée d’apparition rapide accompagnée
de toux, de troubles digestifs et de troubles urinaires est le plus
souvent la conséquence d’un état infectieux. C’est le contexte
(canicule par exemple) qui peut orienter vers d’autres pistes.

Conduite à tenir
Contacter rapidement le médecin traitant, ou téléphoner à un
médecin d’urgence, au 15 (SAMU).
Hydrater rapidement la personne : brumisateur, serviette
fraîche, boisson en petites quantités.
Donner du paracétamol (jusqu’à 1 000 mg) en l’absence de
contre-indication connue, en attendant l’avis médical.
le gros mollet douloureux
Signes, symptômes
La cheville et le mollet augmentent de volume, sans qu’il existe
d’impossibilité de marcher.

Conduite à tenir
Consulter rapidement le médecin, ou téléphoner à un médecin
d’urgence au Centre 15 et suivre ses recommandations.
Mettre la personne au repos et l’hydrater en attendant le
médecin.
Éviter toute manipulation du membre douloureux.
ANNEXES
Les informations à connaître

Nom :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Âge :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Situation familiale :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Taille :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Poids :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Groupe sanguin :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom et Numéro du médecin traitant :. . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nom et Numéro de la personne à contacter en cas
d’urgence :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Niveau d’autonomie :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Problèmes d’ordre psychique / de mémoire :. . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Problèmes de comportement :. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Pathologies connues :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Allergies :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Traitements en cours :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Interventions chirurgicales :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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Page de copyright
Illustrations : Lorenzo Timon
Textes : Jean-Pierre et Paule Chaspoul

Direction éditoriale : Elisabeth Pegeon
Édition : Julie Quillien
Direction artistique : Isabelle Mayer

Réalisation numérique : Fleurus Editions

ISBN papier : 9791027101832
ISBN numérique : 9791027102761
Dépôt légal : janvier 2018
© Vagnon-Fleurus éditions 2018
Site : www.vagnon.fr

Ce manuel se base sur les recommandations officielles relatives aux
premiers secours, éditées par le Ministère de l’Intérieur. Jean-Pierre
Chaspoul est pharmacien d’officine, impliqué dans le maintien à domicile
des personnes âgées. Paule Chaspoul est Instructeur national de
Secourisme et Infirmière DE ayant exercé comme responsable d’une
unité d’hôpital de jour Alzheimer.

Toutefois, ce livre ne se substitue en aucun cas à une formation aux
premiers secours de type PSC1, donnée par des formateurs
professionnels au sein d’un organisme agréé.
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