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Page Ed. Date Rév. Date Page Ed. Date Rév. Date
PG 1 06/2008 0
PV/1 1 06/2008 0
SO/1 1 06/2008 0
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1. Objet Page 1
2. Domaine d’application Page 1
3. Références Page 1
4. Définitions Page 1
5. Généralités Page 2
6. Exigences ETOPS liées à la gestion du maintien de Page 3
navigabilité et l’entretien
7. Processus d’obtention, de maintien et de modification d’une Page 6
autorisation ETOPS
7.1 Généralités Page 6
7.2 Autorisation ETOPS initiale Page 6
7.3 Surveillance Page 7
7.4 Demande d'extension Page 8
2. DOMAINE D’APPLICATION
Le présent fascicule est applicable à toutes les entreprises de transport aérien françaises qui
exploitent ou souhaitent exploiter des avions bimoteurs en ETOPS conformément au
paragraphe OPS 1.246 dont l’AMC reprend les termes de l’AMC 20-6 publiée par l’EASA qui
définit de manière détaillée les exigences supplémentaires en terme :
- de certification
- de suivi de navigabilité ETOPS
- d’opérations.
Il existe trois différents stades de temps maximal d’éloignement pour la délivrance d’une
autorisation ETOPS :
- au-delà de 60 minutes et jusqu’à 90 minutes incluses
- au-delà de 90 minutes et jusqu’à 120 minutes incluses
- au-delà de 120 minutes et jusqu’à 180 minutes incluses.
3. REFERENCES
4. DEFINITIONS
c) Moteur
L'ensemble propulsif de base tel que livré par le détenteur du certificat de navigabilité de
type du moteur.
d) Exploitation ETOPS
Dans ce document, l’exploitation ETOPS est constituée par l’ensemble des vols sur des
routes contenant un point éloigné de plus de soixante minutes de vol monomoteur d’un
aérodrome adéquat.
5. GENERALITES
Les autorisations sont délivrées aux opérateurs français pour exploiter en ETOPS par la
DGAC (DCS/NO ou la DAC si cette dernière a fait l’objet d’une déconcentration ETOPS).
Dans ce cadre, les instructions liées à la capacité ETOPS des opérateurs en terme de gestion
de maintien de navigabilité et d’entretien sont réalisées à la demande de la DGAC par le
GSAC.
Une autorisation ETOPS est délivrée à un opérateur donné pour un couple avion/moteur
donné et pour une exploitation ETOPS donnée.
1. Certification du couple avion/moteur pour des missions ETOPS (réf : chap.8 de l’AMC
20-6). Pour qu’un avion bimoteur puisse être exploité en ETOPS, une évaluation doit
être effectuée au préalable afin de s’assurer que la conception est adaptée pour des
opérations ETOPS. L’agence AESA est en charge de ces évaluations. La validation de
cette capacité est introduite dans le manuel de vol (AFM), la fiche de navigabilité
/TCDS de l’avion et du moteur en question. Le document CMP est défini à cette étape.
2. Validation de l’expérience en service sur la flotte mondiale (réf: chap.9 de l’AMC 20-6).
En complément et dans le cadre de la certification du couple avion/moteur, il doit être
démontré que le moteur et les systèmes avions ont un niveau de fiabilité acceptable
pour l’exploitation ETOPS selon les critères réglementaires en vigueur calculé et ce,
sur la flotte mondiale.
Sur ces derniers aspects, l’exploitant doit avant tout être agréé selon la Partie M,
démontrer que son couple avion/moteur est en conformité avec le document CMP, garantir
d’un niveau de fiabilité et démontrer une expérience adaptée suffisante.
L’exploitant doit en complément mettre en place des procédures adaptées à l’ETOPS et
appliquer des tâches d’entretien spécifiques ETOPS (réf : chap.10 de l’AMC 20-6) et avoir
des systèmes de suivi adaptés. Ces éléments sont décrits dans le chapitre suivant.
Bien qu’évident, la fiabilité du couple avion/moteur n’est pas le seul facteur qui entre en
compte dans la sécurité d’une exploitation ETOPS.
Des procédures spécifiques du système d’entretien liées à l’ETOPS doivent traiter des
pratiques, de la formation et de la qualification minimum liées à l’entretien pour une
exploitation ETOPS.
Ce chapitre ne remplace pas les exigences réglementaires dont celles décrites dans l’AMC
20-6, ni les conditions spécifiques à chaque couple avion/moteur décrites dans le document
CMP mais donne les principaux éléments que l’organisme agréé Partie M/G de l’opérateur
doit mettre en place en général pour une exploitation ETOPS.
Ce qui suit définit les concepts de base liés à l’entretien requis dans le cadre d’une
exploitation ETOPS :
b) Manuel ETOPS
L’exploitant doit développer et mettre à jour régulièrement un manuel ETOPS à usage de
l’ensemble du personnel impliqué dans les opérations ETOPS. Ce manuel n’a pas à reprendre
le contenu du programme d’Entretien mais doit y faire référence. Il doit en particulier
développer l’organisation, les ressources et les procédures spécifiques aux exigences ETOPS
et les procédures de contrôle adaptées. Les liens entre ce manuel ETOPS et le manuel MGN
doivent être définis.
Il est de la responsabilité de l’organisme agréé Partie M/G de s’assurer que les personnels
des ateliers Partie 145 sont bien formés à l’ETOPS selon ses procédures approuvées.
Le programme doit permettre de garantir que tous les équipements installés sont conformes et
permettent le maintien de la configuration ETOPS des aéronefs concernés, y compris dans le
cadre des dépannages effectués dans les escales (contrôle, ségrégation, identification
spécifique...).
L’exploitant doit développer des procédures et avoir un processus de contrôle centralisé pour
éviter qu’un aéronef soit remis en service pour un vol ETOPS après qu’il y ait eu un arrêt
moteur ou la défaillance d’un système primaire sur le dernier vol ou dans le cas d’une
détérioration de paramètres sans la réalisation des actions correctives adaptées. Dans
certains cas, un vol de contrôle peut être nécessaire avant le prochain vol ETOPS.
Le CRM ETOPS doit comporter toutes les cases appropriées relatives à une exploitation
ETOPS qui devront être clairement identifiées, notamment celles associées aux tolérances
MEL, aux travaux différés, aux visites de maintenance, aux signatures des approbations pour
remise en service et à la consommation d’huile.
l) Contrats d’entretien
Afin de garantir une bonne interface entre l’organisation agréée Partie M de l’opérateur
ETOPS et les ateliers d’entretien agréés Partie 145 contractés pour l’entretien des avions
exploités en ETOPS, les contrats d’entretien doivent préciser les points particuliers liés à
l’ETOPS applicables aux ateliers Partie 145 en question (ex : consommation/analyse d’huile,
trend monitoring, contrôle des pièces ETOPS, vérification après entretien, prévention
d’erreurs, formation..).
7.1 Généralités
7.3 Surveillance
En complément, le GSAC local doit analyser les rapports de fiabilité mensuels/ annuels.