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Page Ed. Date Rév. Date Page Ed. Date Rév. Date
PG 2 03/2007 3 05/2010
EV/1 2 03/2007 3 05/2010
PV/1 2 03/2007 3 05/2010
SO/1 2 03/2007 3 05/2010
1 2 03/2007 3 05/2010
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1. Objet Page 1
2. Domaine d’application Page 1
3. Références Page 1
4. Définitions Page 2
5. Généralités Page 2
6. Instruction de délivrance d’un agrément de gestion du maintien de Page 3
navigabilité
6.1 Demande initiale / Eléments à transmettre à l’autorité Page 3
6.2 Etude et acceptabilité des documents associés Page 4
6.3 Audit de conformité Page 6
6.4 Approbation des référentiels et délivrance de l’agrément Page 7
partie M sous-partie G
7. Modification d’un agrément de gestion du maintien de navigabilité Page 8
7.1 Classement des modifications Page 9
7.2 Traitement des modifications majeures Page 11
7.3 Traitement des modifications mineures approuvées par Page 12
l’autorité
7.4 Traitement des modifications mineures approuvées par Page 13
l’organisme partie M sous-partie G par délégation
8. Surveillance par l’autorité d’un agrément de gestion de maintien de Page 14
navigabilité
8.1 Généralités Page 14
8.2 Planification de la surveillance Page 14
8.3 Audits de surveillance Page 14
8.4 Traitement des écarts Page 15
8.5 Retrait, limitation et suspension de l'agrément Page 17
8.6 Maintien de l'agrément Page 18
Le présent fascicule a pour objet de décrire les procédures d'instruction liées à la délivrance et
à la modification d’un agrément de gestion du maintien de la navigabilité et celles liées à la
surveillance par l’autorité de ce type d’agrément.
Il s’adresse plus particulièrement à tous les postulants désirant ou ayant déjà un agrément
Partie M sous Partie G.
2. DOMAINE D’APPLICATION
3. REFERENCES
- Arrêté du 25 mars 2008 pris en application du règlement EU-OPS (CE) n° 3922/91 modifié le
9 juillet 2008.
- Arrêté ministériel du 23 septembre 1999, modifié le 2 juin 2006 relatif aux conditions
techniques d'exploitation d'hélicoptères exploités par une entreprise de transport aérien
public (OPS 3).
- Documents Européens :
- Règlement (CE) n° 2042/2003 du 20/11/03, de la commission du 20 novembre 2003
relatif au maintien de la navigabilité des aéronefs et des produits, pièces et équipements
aéronautiques, et relatif à l'agrément des organismes et des personnels participant à ces
tâches, amendé par les règlements :
• (CE) n° 707/2006 du 8 mai 2006
• (CE) n° 376/2007 du 30 mars 2007
• (CE) n° 1056/2008 du 27 octobre 2008
• (EU) n° 127/2010 du 5 février 2010
- Règlement (CE) 859/2008 du 20 août 2008 amendant le règlement CE3922/91 relatif aux
exigences techniques communes et aux procédures administratives applicables aux
aéronefs de Transport Public.
• Gestion du maintien de la navigabilité : tous les processus destinés à veiller à ce qu’à tout
moment de sa vie utile, l’aéronef respecte les exigences de navigabilité en vigueur et soit
en état d’être exploité de manière sûre.
• GSAC : Groupement de la Sécurité de l’aviation Civile : GIE chargé, par délégation de la
Direction Générale de l’Aviation Civile, de l’instruction et de la surveillance des organismes
de gestion du maintien de navigabilité.
• Service Compétent : Selon la localisation de l’exploitant, le service de la Direction Générale
de l’Aviation Civile responsable de la délivrance et du maintien des Certificats de
Transporteur Aérien et des agréments de gestion du maintien de la navigabilité associés.
Les Services compétents sont :
- Les directions interrégionales de la direction de la sécurité de l’Aviation Civile :
• Antilles Guyane (DSAC-AG),
• Centre-Est (DSAC-CE),
• Nord (DSAC-N),
• Nord-Est (DSAC-NE),
• Ouest (DSAC-O),
• Océan Indien (DSAC-OI),
• Sud (DSAC-S),
• Sud-Est (DSAC-SE),
- Service d'Etat de l'Aviation Civile (SEAC Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna et
SEAC Polynésie française), et SAC Saint-Pierre et Miquelon),
- DSAC/NO : pour la société AIR France.
Afin de préciser dans ce fascicule les actions qui doivent être prises par le postulant par
rapport à celles prises par le Service Compétent et le GSAC, le symbole suivant a été adopté :
5. GENERALITES
Une des conditions pour qu’un exploitant puisse obtenir et maintenir en état de validité son
Certificat de Transporteur Aérien est de disposer d’un agrément Partie M sous-Partie G lié au
règlement CE 2042/2003.
Avant de faire la démarche auprès de l’autorité pour obtenir un agrément Partie M sous-partie
G initial ou étendre le domaine d’activité de son agrément, l’exploitant a pour responsabilité de
vérifier au préalable la conformité de son organisme aux exigences de la section A de la partie
M sous-partie G du règlement CE 2042/2003.
Avant que le postulant ne dépose un dossier complet tel qu’exigé par le règlement, il
existe une phase d’information et d’évaluation préalable du projet afin de s’assurer
en particulier de l’adéquation entre les intentions du postulant et les moyens prévus.
Concernant la demande d’agrément de gestion de maintien de la navigabilité, le
Service Compétent se fait aider pour cette évaluation préliminaire par le GSAC.
A la suite de cette évaluation, le service compétent envoie un courrier au postulant
pour lui préciser les destinataires des éléments du dossier associés à la demande
initiale de CTA et d’agrément de gestion de maintien de navigabilité (certificat
formulaire 14). Le bureau du GSAC Local devant recevoir la demande initiale de
l’agrément Partie M/G du postulant pour évaluation est donc formellement informé à
ce stade.
> Le superviseur GSAC M/G désigné fait alors parvenir à l'exploitant un courrier
précisant en particulier :
- les coordonnées de l’interlocuteur du Responsable de surveillance du
GSAC local en charge du dossier ainsi que celle du superviseur du
GSAC/MG du niveau central,
- les règlements applicables et les fascicules du GSAC dont l’utilisation
est préconisée,
- les documents qui doivent être joints à la demande initiale,
- les conditions de redevances applicables.
> Le GSAC fait une première évaluation du contenu du dossier. Si le dossier est
jugé incomplet, le GSAC en informe l'exploitant en indiquant les lacunes
constatées et en rappelant notamment que les délais d’instruction de la
demande ne courent qu’après le dépôt des éléments manquants en question.
> Le GSAC vérifie les informations portées dans ce formulaire 2 AESA (raison
sociale, domaine d’activités…) par rapport à tous les documents à sa disposition
et par rapport aux exigences réglementaires (MA 711).
> Les parties techniques des contrats d’entretien signés entre les organismes
d’entretien et l’exploitant sont étudiées par le GSAC :
- à partir du règlement (CE) n° 2042/2003 (MA 708),
- en vérifiant le référencement des contrats dans le MGN déposé,
- en vérifiant que l’ensemble des contrats couvre l’entretien nécessaire non
pris en charge par l’éventuel agrément Partie 145 de l’exploitant.
> Le MGN (et le manuel Qualité associé s’il existe) est étudié par le GSAC à partir
du règlement (CE) n° 2042/2003 (MA 704). L’étude est étendue à la cohérence
avec les documents associés (formulaire 4 de l’AESA, contrats d’entretien et de
navigabilité, formulaire 2 de l’AESA, CRM).
Remarques :
1. Lorsqu’un organisme élabore un MGN constitué d’un manuel MGN de base et
d’un manuel Qualité pour couvrir l’ensemble des exigences réglementaires
relatives à l'agrément partie M sous-partie G alors ce manuel qualité doit être
considéré comme une partie intégrante du manuel MGN exigé par le MA.704
et sera approuvé selon les mêmes principes que le MGN de base. Si par
contre, les chapitres concernant la qualité présentés dans le MGN suffisent à
répondre aux exigences alors seul le MGN est approuvé même si pour
d’autres raisons l’organisme a développé un manuel qualité supplémentaire.
> Si des corrections sont nécessaires sur un des éléments du dossier (Formulaire
2 de l’AESA, Formulaire 4 de l’AESA, MGN, CRM, contrats), le GSAC transmet
au postulant ses remarques afin que celui-ci modifie le document jusqu'à
l’obtention d'une version acceptable.
> Lorsque le document est jugé recevable, le GSAC contacte alors l'exploitant pour
qu'il envoie au plus tôt un nouvel exemplaire complet du document
(Edition 1 Révision 0) au GSAC.
> Lorsque les manuels du dossier sont jugés acceptables (MGN y compris Manuel
Qualité si existant et programmes d’entretien), le GSAC contacte l'exploitant
pour qu'il envoie aussi un exemplaire complet de chaque manuel (Edition 1
Révision 0) au service compétent si cela n’a pas encore été fait (cas du manuel
qualité dans le cadre de l’instruction OPS).
Dès réception du MGN (et manuel Qualité si existant), le Service Compétent vérifie
le contenu des parties relatives à l’organisation, à la qualité et au CRM avec les
éléments obtenus par ailleurs avec la demande de Certificat de Transporteur Aérien
(organisation, structure du système qualité, utilisation CRM).
> Lorsque les documents du dossier sont jugés acceptables, le GSAC conduit les audits
de conformité nécessaires. Le cas échéant, le Service Compétent peut, s’il le souhaite,
y participer.
Les audits de l’organisation liés à l’instruction initiale couvrent l’ensemble des exigences
Partie M sous-partie G.
Pour l’instruction initiale, ces audits couvrent essentiellement le fonctionnement du
système qualité en place et les moyens mis en place par l’organisme de gestion de
maintien de la navigabilité (organisation, effectif, compétences, documentations, système
de suivi techniques…).
<> Si des écarts sont constatés, l’exploitant doit prendre toutes les actions curatives et
préventives pour les traiter.
> La vérification des actions prises peut justifier d’autres audits du GSAC au sein de
l’organisation.
Si les corrections des référentiels sont jugées acceptables, le GSAC demande au
postulant de lui transmettre, si nécessaire, un nouvel exemplaire complet de chaque
référentiel corrigé.
Il est demandé au postulant de transmettre aussi au service compétent les amendements
ou un nouvel exemplaire complet des manuels (MGN et programme d’entretien) corrigés
et jugés acceptables.
Lorsque toutes les actions correctives prises par l’exploitant sont considérées comme
acceptables, le GSAC en informe l’exploitant.
Tous les écarts de niveau 1 et 2 (voir description des écarts au § 8) doivent être soldés
pour que le GSAC soit en mesure de faire une recommandation positive au service
compétent pour la délivrance de l’agrément Partie M sous-partie G.
Remarque 1 : Le certificat d’agrément Partie M/G (ou formulaire 14) liste l’ensemble
des sociétés qui effectuent des tâches de gestion de maintien de navigabilité y
compris des tâches limitées comme celles du trend monitoring ou de gestion du
programme de fiabilité.
Dès l’obtention d’un agrément Partie M sous-partie G et de son CTA, les activités de gestion
de maintien de la navigabilité de l’exploitant sont sous la surveillance de l’autorité selon les
principes décrits au § 8.
L’objet de ce paragraphe est tout d’abord d’identifier et de lister l’ensemble des différents
cas possibles liés à une évolution de l’agrément de gestion du maintien de la navigabilité
et de décrire leurs processus d’études respectifs.
2. Les autres modifications dites « mineures » concernent tous les autres types
d’évolutions et, selon les cas traités ci-dessous, sont soumises à l’approbation du
GSAC ou, sous certaines conditions, à l’approbation de l’exploitant par délégation.
Ces types de modification sont récapitulés dans le tableau ci-après. Ce tableau permet de
classer les différents cas d’évolution et d’en détailler les modalités de traitement jusqu’à
l’approbation.
Un organisme peut faire une demande auprès de son autorité pour étendre sa période de
surveillance interne réalisée par son système qualité de 12 mois à 24 mois au plus.
Cette demande doit être envoyée au RS avec la modification du MGN associée (voire du
manuel qualité selon le cas) et les arguments présentés par la société sur le bon
fonctionnement de son système qualité. Cette demande sera traitée comme une
modification majeure ne nécessitant pas d’évolution du certificat.
<> L'exploitant doit déposer au service compétent une demande d'évolution de son
agrément Partie M sous-partie G en envoyant une copie de cette demande au GSAC
Local en charge de la surveillance de l’agrément. Une modification majeure doit être
notifiée avant sa mise en place à l’exception d’un changement de personnel
d’encadrement imprévu qui doit être notifié par la suite, le plus tôt possible, après le
changement en question.
Dans certains cas, l’autorité peut définir selon quelles conditions l’organisation peut
continuer à opérer pendant une phase d’évolution majeure (ex : déménagement complet
de l’organisme Partie M sous-partie G, changement de raison social de l’exploitant).
> La première phase est l’étude et l’acceptabilité par le GSAC des référentiels associés à
la modification majeure en question. La deuxième phase correspond aux audits
réalisés par le GSAC au sein de l’organisation et les éventuelles corrections
nécessaires par l’organisme.
<> Dans ce cadre, pour qu’une évolution majeure soit acceptable, les écarts de niveau 1
ou 2 associés directement à l’évolution en question et observés par le GSAC doivent
être traités par l’exploitant pour qu’il puisse obtenir l’approbation de cette évolution.
<> La mise en œuvre de cette évolution par l’exploitant ne peut se faire qu’après les
approbations en question.
Remarque : Une évolution significative de l’agrément fait l’objet d’une acceptation de
devis conformément aux dispositions fixés par l’arrêté sur les redevances, elle doit être
transmise au moins deux mois avant sa mise en œuvre.
Les modifications de l’organisme dites mineures sont les modifications qui sont liées à
certaines évolutions limitées de l’organisme et, dans tous les cas, à l’amendement d’un
des référentiels règlementaires.
Ces modifications mineures ne nécessitent pas d’audit préalable par le GSAC, ni la
modification de l’agrément Partie M sous Partie G. Ces modifications sont vérifiées au
sein de l’organisme par sondage par la suite dans le cadre de la surveillance générale de
l’organisme.
Ces modifications sont traitées au niveau du GSAC local et concernent :
• l’évolution mineure du MGN,
• l’évolution mineure des contrats d’entretien,
• l’évolution mineure des contrats de gestion du maintien de la navigabilité,
• l’évolution mineure du programme d’entretien.
MGN :
Sont classées comme modifications mineures du MGN, toutes les évolutions
n’impactant pas l’agrément partie M sous-partie G concernant principalement
certaines informations générales présentées dans la partie 1 du MGN
(ex : évolution mineure de l’effectif) ou certaines évolutions mineures de
procédures du MGN (ou du manuel Qualité si applicable).
> L’approbation de cette modification est notifiée par le GSAC. Le suivi de ces
évolutions est inclus dans le cycle de surveillance de l’exploitant.
7.4 Traitement des modifications mineures approuvées par l’organisme Partie M sous-
Partie G par délégation
Toutes les modifications listées au paragraphe 7.3, dites « mineures » peuvent être
soumises à l’approbation déléguée de l’exploitant si et seulement si l’exploitant à
obtenu auparavant un accord formel pour appliquer cette procédure d’approbation
déléguée de la part du service compétent.
Les conditions pour faire une demande d’accord de ce type sont les suivantes :
- être exploitant possédant un Certificat de Transporteur Aérien depuis plus d’un
an,
- avoir un fonctionnement sans écart significatif lié au système qualité en place.
> Le GSAC accuse réception par fax ou tout autre moyen cet amendement dans
les meilleurs délais.
8.1 Généralités
> Pour les entreprises qui sous-traitent certaines tâches de gestion de maintien de la
navigabilité à un autre organisme, la surveillance par le GSAC de ces sous-traitants
non agréés se fait aussi à une fréquence de 24 mois.
Un entretien avec le Dirigeant Responsable est organisé une fois par période de
surveillance.
> Si un écart de niveau 1 est détecté, l’exploitant reçoit donc une notification
immédiate de cet écart par le RS GSAC qui en informe de même le service
compétent et le GSAC Central.
<> L’exploitant doit alors prendre immédiatement toutes les actions curatives et
correctives de première urgence (suspension de l’activité, arrêt des aéronefs,
autres) pour éviter tout risque pour la sécurité. Ces actions prises doivent être
décrites et transmises de suite au GSAC avant la fin de l’audit de surveillance.
Le Service Compétent reçoit de la part du GSAC toutes les informations utiles sur
ces écarts et les recommandations liées à l’agrément. Le GSAC Central est en
copie de cette note.
> Dans ce cas, le GSAC, avec la présence ou non du service compétent, réalise un
audit spécifique au sein de l’organisme pour vérifier effectivement la mise en
place des actions en question. Cet audit est formalisé par l’intermédiaire d’un
rapport d’audit de type CRIS. Si les actions sont jugées satisfaisantes, le GSAC
en informe le service compétent.
Les écarts de niveaux 2 sont tous les autres écarts réglementaires autres que
les écarts de niveaux 1.
Si un tel écart est relevé par le GSAC au cours d'une intervention, l’exploitant
doit mettre en œuvre un plan d’actions correctives adéquates dans le délai
octroyé par le GSAC.
Ce délai dépend de l’importance de l’écart de niveau 2 et peut varier de
quelques jours à plusieurs semaines avec un maximum de 12 semaines.
<> L’organisme après avoir réalisé les actions prévues et avoir vérifié leur
efficacité, transmet au GSAC dans les délais octroyés associés à ces écarts un
courrier décrivant les actions réellement entreprises.
<> Un organisme peut demander une extension du délai défini initialement de mise
en œuvre d’une action corrective, le plus tôt possible et au moins 15 jours avant
la date d’échéance. L’organisme doit transmettre au GSAC local avec sa
demande toutes les actions déjà prises et les actions restant à prendre sur le
sujet. Le GSAC étudie cette demande et informe l’organisme de la décision
prise.
Remarque 2 : Les délais de clôture des écarts de niveau 2 sont définis au cas par cas.
Il est à noter que le délai de 3 mois accordé pour la correction de ceux-ci constitue une
butée maximale. Selon la nature de l’écart, le délai imparti à la correction de l’écart
peut être inférieur.
Remarque 3 : Il est rappelé que le délai fixé lors de la notification de l’écart doit être
interprété comme la date butée avant laquelle l’organisme doit avoir attesté que les
actions correctives ont été effectivement mises en œuvre, et non pas seulement la
date à laquelle elles doivent être proposées. Ceci n'empêche pas de fixer une date
intermédiaire à laquelle un plan d'action doit être soumis.
En cas d'écart de niveau 1 ou lorsqu'un écart de niveau 2 n'est pas corrigé dans les délais
fixés, le service compétent est tenu, en application de la section B du règlement CE
2042/2003 de prendre des décisions de retrait, de limitation ou de suspension de
l’agrément de l’organisme de gestion de maintien de la navigabilité.
Les principes de traitement de ce type de situation sont ceux présentés au chapitre 8.4.1.
8.5.4 Conséquence sur les CDN des aéronefs ou sur la mise en surveillance renforcée
Au-delà des dispositions décrites dans les paragraphes précédents, les mesures
suivantes peuvent être prises :
> A l’issue d’un cycle de surveillance, le GSAC réalise un bilan complet de cette
surveillance et émet une recommandation au Service Compétent de maintien de
l’agrément partie M sous-partie G de l’organisme de gestion de maintien de
navigabilité.