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PROCEDURES DE DELIVRANCE, MODIFICATION

ET SURVEILLANCE DES AGREMENTS

DE GESTION DU MAINTIEN DE LA NAVIGABILITE

DES EXPLOITANTS EN TRANSPORT PUBLIC

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EVOLUTION DU FASCICULE

CE DOCUMENT EST RÉVISÉ


LA LISTE DES PAGES EN VIGUEUR DONNE SA NOUVELLE COMPOSITION

La mise à jour du document concerne les points suivants :


- La transmission par les organismes au GSAC de l’ensemble des éléments
permettant de vérifier le respect des exigences de qualification des personnels
d’encadrement (via formulaire 4 et autres docs attachés),
- La possibilité pour les organismes Partie M/G + I de faire une demande de privilège
concernant les autorisations de vol conformément au point 21A.711 d) de l'annexe
(partie 21),
- La gestion des modifications du MGN et des documents associés sur des sujets
communs à ’EUOPS et au Part MG (procédure d’extension MEL, procédure
d’utilisation des CRM..),
- L’approbation des manuels qualité (si applicable),
- Précision sur les principes à intégrer par les organismes dans les procédures
d’approbation par délégation,
- Les conditions de délivrance ou de retrait des privilèges d’approbation par
délégation et d’extension des plannings de surveillance interne,
- Délais du dépôt d’une demande pour bénéficier d’une extension de butée liée à un
écart découvert dans le cadre de la surveillance GSAC,
- La mise à jour du tableau de classification des modifications liées aux agréments
Partie M/G,
- Changement d’appellation de l’ancien département « GSAC Transport Public » ou
« GSAC/TP » qui devient « GSAC/MG ».

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LISTE DES PAGES EN VIGUEUR

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EV/1 2 03/2007 3 05/2010
PV/1 2 03/2007 3 05/2010
SO/1 2 03/2007 3 05/2010
1 2 03/2007 3 05/2010
2 2 03/2007 3 05/2010
3 2 03/2007 3 05/2010
4 2 03/2007 3 05/2010
5 2 03/2007 3 05/2010
6 2 03/2007 3 05/2010
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16 2 03/2007 3 05/2010
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SOMMAIRE

1. Objet Page 1
2. Domaine d’application Page 1
3. Références Page 1
4. Définitions Page 2
5. Généralités Page 2
6. Instruction de délivrance d’un agrément de gestion du maintien de Page 3
navigabilité
6.1 Demande initiale / Eléments à transmettre à l’autorité Page 3
6.2 Etude et acceptabilité des documents associés Page 4
6.3 Audit de conformité Page 6
6.4 Approbation des référentiels et délivrance de l’agrément Page 7
partie M sous-partie G
7. Modification d’un agrément de gestion du maintien de navigabilité Page 8
7.1 Classement des modifications Page 9
7.2 Traitement des modifications majeures Page 11
7.3 Traitement des modifications mineures approuvées par Page 12
l’autorité
7.4 Traitement des modifications mineures approuvées par Page 13
l’organisme partie M sous-partie G par délégation
8. Surveillance par l’autorité d’un agrément de gestion de maintien de Page 14
navigabilité
8.1 Généralités Page 14
8.2 Planification de la surveillance Page 14
8.3 Audits de surveillance Page 14
8.4 Traitement des écarts Page 15
8.5 Retrait, limitation et suspension de l'agrément Page 17
8.6 Maintien de l'agrément Page 18

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1. OBJET

Le présent fascicule a pour objet de décrire les procédures d'instruction liées à la délivrance et
à la modification d’un agrément de gestion du maintien de la navigabilité et celles liées à la
surveillance par l’autorité de ce type d’agrément.
Il s’adresse plus particulièrement à tous les postulants désirant ou ayant déjà un agrément
Partie M sous Partie G.

2. DOMAINE D’APPLICATION

Ce fascicule est applicable aux organismes de gestion de maintien de la navigabilité des


entreprises de transport public redevables du règlement (CE) n° 2042/2003.

3. REFERENCES

- Arrêté du 25 mars 2008 pris en application du règlement EU-OPS (CE) n° 3922/91 modifié le
9 juillet 2008.

- Arrêté ministériel du 23 septembre 1999, modifié le 2 juin 2006 relatif aux conditions
techniques d'exploitation d'hélicoptères exploités par une entreprise de transport aérien
public (OPS 3).

- Arrêté ministériel du 23 avril 2004 portant diverses dispositions en matière de transport


aérien et adaptation des dispositions de l'arrêté du 23 septembre 1999 relatif aux conditions
techniques d'exploitation d'hélicoptères par une entreprise de transport aérien public (OPS 3)
dans les territoires d'outre-mer, les collectivités territoriales de Saint-Pierre-et-Miquelon et
Mayotte et la Nouvelle Calédonie.

- Documents Européens :
- Règlement (CE) n° 2042/2003 du 20/11/03, de la commission du 20 novembre 2003
relatif au maintien de la navigabilité des aéronefs et des produits, pièces et équipements
aéronautiques, et relatif à l'agrément des organismes et des personnels participant à ces
tâches, amendé par les règlements :
• (CE) n° 707/2006 du 8 mai 2006
• (CE) n° 376/2007 du 30 mars 2007
• (CE) n° 1056/2008 du 27 octobre 2008
• (EU) n° 127/2010 du 5 février 2010

- Décision N° 2003/19/RM relative au maintien de la navigabilité des aéronefs et des


produits, pièces et équipements aéronautiques, et relative à l’agrément des organismes et
des personnels participant à ces tâches, amendées par les décisions :
• Décision N° 2006/11/R
• Décision N° 2006/14/R
• Décision N° 2007/001/R
• Décision N° 2008/013/R
• Décision N° 2009/06/R

- Règlement (CE) 859/2008 du 20 août 2008 amendant le règlement CE3922/91 relatif aux
exigences techniques communes et aux procédures administratives applicables aux
aéronefs de Transport Public.

Ce fascicule a reçu l'accord de la DGAC par lettre n° 10-0294 DSAC/NO/AGR du 28/05/2010.

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4. DEFINITIONS

• Gestion du maintien de la navigabilité : tous les processus destinés à veiller à ce qu’à tout
moment de sa vie utile, l’aéronef respecte les exigences de navigabilité en vigueur et soit
en état d’être exploité de manière sûre.
• GSAC : Groupement de la Sécurité de l’aviation Civile : GIE chargé, par délégation de la
Direction Générale de l’Aviation Civile, de l’instruction et de la surveillance des organismes
de gestion du maintien de navigabilité.
• Service Compétent : Selon la localisation de l’exploitant, le service de la Direction Générale
de l’Aviation Civile responsable de la délivrance et du maintien des Certificats de
Transporteur Aérien et des agréments de gestion du maintien de la navigabilité associés.
Les Services compétents sont :
- Les directions interrégionales de la direction de la sécurité de l’Aviation Civile :
• Antilles Guyane (DSAC-AG),
• Centre-Est (DSAC-CE),
• Nord (DSAC-N),
• Nord-Est (DSAC-NE),
• Ouest (DSAC-O),
• Océan Indien (DSAC-OI),
• Sud (DSAC-S),
• Sud-Est (DSAC-SE),
- Service d'Etat de l'Aviation Civile (SEAC Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna et
SEAC Polynésie française), et SAC Saint-Pierre et Miquelon),
- DSAC/NO : pour la société AIR France.

• MGN : Manuel de Gestion des spécifications de maintien de la Navigabilité.

Afin de préciser dans ce fascicule les actions qui doivent être prises par le postulant par
rapport à celles prises par le Service Compétent et le GSAC, le symbole suivant a été adopté :

<> : Action à mener par le postulant,


> : Action à mener par le GSAC.

5. GENERALITES

Une des conditions pour qu’un exploitant puisse obtenir et maintenir en état de validité son
Certificat de Transporteur Aérien est de disposer d’un agrément Partie M sous-Partie G lié au
règlement CE 2042/2003.

Avant de faire la démarche auprès de l’autorité pour obtenir un agrément Partie M sous-partie
G initial ou étendre le domaine d’activité de son agrément, l’exploitant a pour responsabilité de
vérifier au préalable la conformité de son organisme aux exigences de la section A de la partie
M sous-partie G du règlement CE 2042/2003.

La délivrance et l’approbation des modifications majeures des agréments Partie M sous-partie


G sont à la charge du Service compétent de la DGAC. Les instructions et la surveillance des
agréments Partie M sous-partie G des entreprises de transport public sont déléguées par la
DGAC au GSAC.

Ce fascicule annule et remplace toutes pratiques antérieures différentes.

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6. INSTRUCTION DE DELIVRANCE D’UN AGREMENT DE GESTION DU MAINTIEN DE LA
NAVIGABILITE

6.1 Demande initiale / Eléments à transmettre à l’autorité

6.1.1 Information et évaluation préalable de la demande

<> La demande d’agrément de gestion du maintien de la navigabilité (sous-partie


G de la Partie M) doit être transmise par le postulant au Service Compétent en
même temps que la demande de Certificat de Transporteur Aérien.

Avant que le postulant ne dépose un dossier complet tel qu’exigé par le règlement, il
existe une phase d’information et d’évaluation préalable du projet afin de s’assurer
en particulier de l’adéquation entre les intentions du postulant et les moyens prévus.
Concernant la demande d’agrément de gestion de maintien de la navigabilité, le
Service Compétent se fait aider pour cette évaluation préliminaire par le GSAC.
A la suite de cette évaluation, le service compétent envoie un courrier au postulant
pour lui préciser les destinataires des éléments du dossier associés à la demande
initiale de CTA et d’agrément de gestion de maintien de navigabilité (certificat
formulaire 14). Le bureau du GSAC Local devant recevoir la demande initiale de
l’agrément Partie M/G du postulant pour évaluation est donc formellement informé à
ce stade.

> Le superviseur GSAC M/G désigné fait alors parvenir à l'exploitant un courrier
précisant en particulier :
- les coordonnées de l’interlocuteur du Responsable de surveillance du
GSAC local en charge du dossier ainsi que celle du superviseur du
GSAC/MG du niveau central,
- les règlements applicables et les fascicules du GSAC dont l’utilisation
est préconisée,
- les documents qui doivent être joints à la demande initiale,
- les conditions de redevances applicables.

6.1.2 Eléments à transmettre par l’exploitant


<> L’exploitant transmet au GSAC local désigné un dossier comprenant un courrier
d’envoi et un exemplaire des éléments requis :
- Une copie du formulaire 2 de l’AESA (Formulaire disponible sur le site
Internet GSAC : http:// www.gsac.fr, (rubrique Téléchargement/Formulaires)
notifiant la demande d’agrément selon la sous-partie G de la partie M (Une
copie KBIS peut être demandée par la suite par le GSAC si nécessaire),
- Le Manuel des spécifications de l’organisme de Gestion du maintien de la
Navigabilité (MGN) comprenant, le cas échéant, les contrats pour les tâches
de gestion du maintien de la navigabilité qui sont sous-traitées (à noter que
lorsque le document fait référence à un manuel Qualité, celui-ci doit aussi
être fourni),
- Un exemplaire du Compte Rendu Matériel et tous ses composants (y
compris le CRM cabine s’il existe, la liste des travaux différés/MEL-CDL),
- Les formulaires 4 de l’AESA (Formulaire disponible sur le site Internet
GSAC : http:// www.gsac.fr, (rubrique Téléchargement/Formulaires) pour les
personnels de l’encadrement concernés,
- Les programmes d’entretien de tous les appareils qui seront exploités,
- Une copie de la partie technique des contrats d’entretien passés avec les
organismes agréés partie 145 sous-traitants pour l'entretien de l'aéronef et
des moteurs (si l'exploitant ne détient pas d'agrément partie 145 couvrant
l'ensemble de la maintenance des appareils exploités).

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L’exploitant tient informé le Service Compétent de ce dépôt de dossier en lui
transmettant une copie du courrier d’envoi du dossier en question.

> Le GSAC fait une première évaluation du contenu du dossier. Si le dossier est
jugé incomplet, le GSAC en informe l'exploitant en indiquant les lacunes
constatées et en rappelant notamment que les délais d’instruction de la
demande ne courent qu’après le dépôt des éléments manquants en question.

6.2 Etude et acceptabilité des documents associés

La première étape de l’instruction est centrée sur la vérification de la conformité des


documents du dossier aux exigences réglementaires. Tout écart réglementaire constaté
par le GSAC lors des vérifications en question est transmis au postulant pour correction
du document concerné et transmission d’une nouvelle version acceptable au GSAC.

6.2.1 Etude du formulaire 2 AESA

> Le GSAC vérifie les informations portées dans ce formulaire 2 AESA (raison
sociale, domaine d’activités…) par rapport à tous les documents à sa disposition
et par rapport aux exigences réglementaires (MA 711).

6.2.2 Etude des formulaires 4 AESA

> Le GSAC étudie les formulaires 4 AESA des personnels d’encadrement


concernés par la gestion du maintien de la navigabilité (Responsable Qualité,
Responsable Désigné Entretien et autres personnes ayant une responsabilité
directe sur la conformité de l’organisme) et vérifie qu’ils sont en accord avec la
structure d’encadrement décrite dans le MGN et avec les exigences
réglementaires associées (MA 706).
Nota 1 : L’acceptation du Dirigeant Responsable est couverte par l’approbation
du MGN.
Nota 2 : Les informations générales inscrites sur les formulaires 4 (ou
documents supplémentaires associés) doivent rester génériques et
doivent permettre dans la mesure du possible de vérifier le respect à
l’ensemble des exigences de qualification associées. Des attestations
de formation, des preuves liées aux expériences doivent pouvoir être
étudiées par le RS à la demande dans le cadre de l’instruction.

6.2.3 Etude du Compte Rendu Matériel (CRM)

> En fonction des exigences de la Partie M sous-partie G (M.A. 306), le GSAC :


- étudie le contenu du CRM et tous ses composants,
- vérifie son adéquation avec la procédure d’utilisation du CRM décrite dans
le MGN déposé,
- vérifie le référencement du CRM dans le MGN déposé.
Remarque : L’adéquation avec les chapitres concernés du manuel d’exploitation
doit être réalisée par l’organisme lui-même avant le dépôt de ce CRM au GSAC
pour étude/approbation.

6.2.4 Etude des contrats d’entretien partie 145

> Les parties techniques des contrats d’entretien signés entre les organismes
d’entretien et l’exploitant sont étudiées par le GSAC :
- à partir du règlement (CE) n° 2042/2003 (MA 708),
- en vérifiant le référencement des contrats dans le MGN déposé,
- en vérifiant que l’ensemble des contrats couvre l’entretien nécessaire non
pris en charge par l’éventuel agrément Partie 145 de l’exploitant.

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6.2.5 Etude des contrats de gestion du maintien de la navigabilité

> Les parties techniques des contrats de sous-traitance de tâches de gestion du


maintien de la navigabilité signés entre les organismes sous-traitants et
l’exploitant sont étudiées par le GSAC :
- à partir du règlement (CE) n° 2042/2003 (MA 201),
- en vérifiant que l’exploitant est capable de maîtriser l’ensemble des
activités de gestion du maintien de la navigabilité et en s’assurant que
seule une partie des tâches Partie M sous-partie G est sous-traitée,
- en vérifiant le référencement des contrats dans le MGN déposé.

Remarque : Les sous-traitants de tâches de maintien de navigabilité sont


répertoriés dans le MGN et sont mentionnés sur le certificat Partie MG
(formulaire 14).
.
6.2.6 Etude du Manuel des spécifications de Gestion du maintien de Navigabilité

> Le MGN (et le manuel Qualité associé s’il existe) est étudié par le GSAC à partir
du règlement (CE) n° 2042/2003 (MA 704). L’étude est étendue à la cohérence
avec les documents associés (formulaire 4 de l’AESA, contrats d’entretien et de
navigabilité, formulaire 2 de l’AESA, CRM).

Remarques :
1. Lorsqu’un organisme élabore un MGN constitué d’un manuel MGN de base et
d’un manuel Qualité pour couvrir l’ensemble des exigences réglementaires
relatives à l'agrément partie M sous-partie G alors ce manuel qualité doit être
considéré comme une partie intégrante du manuel MGN exigé par le MA.704
et sera approuvé selon les mêmes principes que le MGN de base. Si par
contre, les chapitres concernant la qualité présentés dans le MGN suffisent à
répondre aux exigences alors seul le MGN est approuvé même si pour
d’autres raisons l’organisme a développé un manuel qualité supplémentaire.

2. Certains sujets relèvent à la fois des règlements relatifs à l’exploitation et à la


gestion du maintien de navigabilité comme les suivants :
- organisation
- encadrement
- système qualité
- utilisation du CRM, la gestion des extensions des LME, pesées,
activité ETOPS, Temps d’exposition, RVSM, RNAV, vols de contrôle,
visite prévol.
Une attention particulière doit être apportée par les organismes pour ces sujets
afin de garantir que le Manuel MGN est élaboré et révisé en cohérence avec les
autres manuels traitant aussi de ces sujets communs en question.

6.2.7 Etude des programmes d’entretien

> Le GSAC étudie le programme d'entretien en fonction des exigences du


règlement (CE) n° 2042/2003 (MA 302) et de tous les documents sources utilisés
pour élaborer ce programme et mis à disposition par l'exploitant.

6.2.8 Correction si nécessaire d’un élément du dossier

> Si des corrections sont nécessaires sur un des éléments du dossier (Formulaire
2 de l’AESA, Formulaire 4 de l’AESA, MGN, CRM, contrats), le GSAC transmet
au postulant ses remarques afin que celui-ci modifie le document jusqu'à
l’obtention d'une version acceptable.

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<> L'exploitant intègre l’ensemble des modifications et les présente sous la forme
d'une nouvelle version au document initialement déposé permettant ainsi de
suivre l’ensemble des évolutions intégrées au fur et à mesure en cours
d’instruction.

> Lorsque le document est jugé recevable, le GSAC contacte alors l'exploitant pour
qu'il envoie au plus tôt un nouvel exemplaire complet du document
(Edition 1 Révision 0) au GSAC.

6.2.9 Transmission par anticipation des manuels de l’exploitant au service compétent

> Lorsque les manuels du dossier sont jugés acceptables (MGN y compris Manuel
Qualité si existant et programmes d’entretien), le GSAC contacte l'exploitant
pour qu'il envoie aussi un exemplaire complet de chaque manuel (Edition 1
Révision 0) au service compétent si cela n’a pas encore été fait (cas du manuel
qualité dans le cadre de l’instruction OPS).

Dès réception du MGN (et manuel Qualité si existant), le Service Compétent vérifie
le contenu des parties relatives à l’organisation, à la qualité et au CRM avec les
éléments obtenus par ailleurs avec la demande de Certificat de Transporteur Aérien
(organisation, structure du système qualité, utilisation CRM).

6.3 Audit de conformité

> Lorsque les documents du dossier sont jugés acceptables, le GSAC conduit les audits
de conformité nécessaires. Le cas échéant, le Service Compétent peut, s’il le souhaite,
y participer.

Le Responsable de Surveillance du GSAC fixe avec le Responsable Désigné Entretien de


l’exploitant les dates des audits de conformité nécessaires et en informe le service
compétent (ces audits sont programmés de sorte que le Service Compétent dispose d'un
délai d'environ deux semaines pour prendre connaissance du dossier et puisse le cas
échéant participer à ces audits de conformité).

Les audits de l’organisation liés à l’instruction initiale couvrent l’ensemble des exigences
Partie M sous-partie G.
Pour l’instruction initiale, ces audits couvrent essentiellement le fonctionnement du
système qualité en place et les moyens mis en place par l’organisme de gestion de
maintien de la navigabilité (organisation, effectif, compétences, documentations, système
de suivi techniques…).

Le Responsable de Surveillance GSAC récapitule à la réunion de fin d’audit et en


présence du Responsable Désigné Entretien et du Responsable Qualité l'ensemble des
écarts relevés.

Un rapport d'audit de type Compte Rendu d’Intervention de Surveillance (CRIS) est


transmis à l'entreprise dans les 14 jours ouvrables pour acceptation formelle de la part de
l’exploitant.

<> Si des écarts sont constatés, l’exploitant doit prendre toutes les actions curatives et
préventives pour les traiter.

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A la suite des audits de l’organisme, certains écarts peuvent concerner l’organisme lui-
même mais aussi un ou des référentiels préalablement étudiés (ex : procédure MGN non
adaptée au fonctionnement réel de l’organisme). La correction de ces référentiels et les
actions nécessaires liées à l’organisme doivent être réalisées par l’exploitant.
Après avoir vérifié l’efficacité des actions prises, l’exploitant transmet un courrier au
GSAC décrivant ces actions accompagnées des amendements des référentiels corrigés.

> La vérification des actions prises peut justifier d’autres audits du GSAC au sein de
l’organisation.
Si les corrections des référentiels sont jugées acceptables, le GSAC demande au
postulant de lui transmettre, si nécessaire, un nouvel exemplaire complet de chaque
référentiel corrigé.
Il est demandé au postulant de transmettre aussi au service compétent les amendements
ou un nouvel exemplaire complet des manuels (MGN et programme d’entretien) corrigés
et jugés acceptables.
Lorsque toutes les actions correctives prises par l’exploitant sont considérées comme
acceptables, le GSAC en informe l’exploitant.
Tous les écarts de niveau 1 et 2 (voir description des écarts au § 8) doivent être soldés
pour que le GSAC soit en mesure de faire une recommandation positive au service
compétent pour la délivrance de l’agrément Partie M sous-partie G.

6.4 Approbation des référentiels et délivrance de l’agrément partie M sous-partie G

L'approbation globale de la gestion du maintien de la navigabilité ne peut être prononcée


par le Service Compétent que lorsque :
- tous les documents ont été jugés acceptables (Formulaire 2 de l’AESA, MGN,
programmes d'entretien, Formulaires 4 de l’AESA, contrats, CRM),
- tous les audits liés à l’instruction initiale ont été réalisés,
- que tous les écarts éventuellement relevés lors des audits de conformité ont été
clôturés.

6.4.1 Approbation du programme d’entretien

L’approbation du programme d’entretien peut être délivrée avant la fin du processus


initiale lié à la délivrance de l’agrément Partie M sous-partie G.

> Le GSAC transmet alors son avis d’acceptabilité du programme d’entretien au


Service Compétent.

Le Service Compétent envoie une lettre d'approbation pour chaque programme


d'entretien à l’exploitant.

<> Après réception de l’approbation en question, l'exploitant est responsable du


report sur chaque programme d’entretien de la référence du courrier
d’approbation associé avant diffusion.

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6.4.2 Approbation des référentiels Partie M sous-partie G et délivrance du certificat Partie
M sous-partie G

> Le GSAC transmet au service compétent la recommandation liée à la délivrance


de l’agrément Partie M sous-partie G.

A partir de la recommandation formulée par le GSAC, l’agrément Partie M sous-


partie G est délivré par le Service Compétent.

Cet agrément mentionne pour chaque type d’aéronef du domaine d’activité de


l’organisme, la ou les référence(s) des programmes d’entretien associés et, si
applicable, le nom de la société fournissant certaines prestations Partie M sous-
partie G à l’organisme.

Le Service Compétent envoie un courrier à l’exploitant, accompagné de l’agrément


Partie M sous-partie G (certificat formulaire 14), précisant :
- l'approbation du MGN qui couvre l’acceptation, le cas échéant les contrats
de sous–traitance pour les tâches de gestion du maintien de la navigabilité
qui sont sous traitées ;
- l’approbation du CRM (ou des documents constitutifs du CRM) référencé
dans le MGN ;
- l’acceptation des formulaires 4 de l’AESA ;
- l’approbation des parties techniques de contrats d’entretien avec les
organismes d’entretien Partie 145 ;
- le rappel du courrier d’approbation du(es) programme(s) d’entretien.

Remarque 1 : Le certificat d’agrément Partie M/G (ou formulaire 14) liste l’ensemble
des sociétés qui effectuent des tâches de gestion de maintien de navigabilité y
compris des tâches limitées comme celles du trend monitoring ou de gestion du
programme de fiabilité.

Remarque 2 : Si le manuel qualité est considéré comme partie intégrante du MGN,


l’approbation de ce manuel sera intégrée dans le processus d’approbation du MGN
associé.

<> Après obtention de l’agrément partie M sous-partie G, l'exploitant est


responsable :
- du report sur le MGN et le manuel qualité (si applicable) de la référence du
courrier d’approbation avant diffusion et de la diffusion du MGN à tous les
personnels, les organismes d’entretien concernés et les autres destinataires
(hors services compétents déjà servis),

- du report sur chaque programme d’entretien de la référence de l’approbation


associée et de la diffusion du(es) programme(s) d'entretien à tous les
personnels ou organismes d’entretien concernés (hors Services Compétents
déjà servis).

7. MODIFICATION D’UN AGREMENT DE GESTION DU MAINTIEN DE NAVIGABILITE

Dès l’obtention d’un agrément Partie M sous-partie G et de son CTA, les activités de gestion
de maintien de la navigabilité de l’exploitant sont sous la surveillance de l’autorité selon les
principes décrits au § 8.

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Pour différentes raisons, l’organisme Partie M sous-partie G peut subir des modifications tant
au niveau de son organisation, de ses moyens, de son fonctionnement (ex : modification de la
procédure CRM) et liées à son domaine d’activités (ex : ajout d’un nouveau type d’aéronef).
Ce paragraphe décrit le mode de traitement de ces modifications et les principes à suivre pour
l’obtention de la part de l’autorité des approbations associées à ces modifications.

Certains sujets relèvent à la fois des règlements relatifs à l’exploitation et à la gestion du


maintien de navigabilité comme les suivants :
o organisation
o encadrement
o système qualité
o utilisation du CRM, la gestion des extensions des LME, pesées, activité
ETOPS, Temps d’exposition, RVSM, RNAV, vols de contrôle, visite prévol.
Une attention particulière doit être apportée par les organismes pour ces sujets afin de
garantir que le Manuel MGN est élaboré et révisé en cohérence avec les autres manuels
traitant aussi de ces sujets communs en question.

7.1 Classement des modifications

L’objet de ce paragraphe est tout d’abord d’identifier et de lister l’ensemble des différents
cas possibles liés à une évolution de l’agrément de gestion du maintien de la navigabilité
et de décrire leurs processus d’études respectifs.

Les modifications apportées à un organisme de gestion du maintien de la navigabilité sont


classées en deux catégories selon l’importance de l’évolution :

1. Les modifications dites « majeures » précisées dans le règlement (CE) 2042/2003


(MA 713) sont systématiquement soumises à l’approbation du service compétent et
nécessitent ou non la réédition du certificat d’agrément (Formulaire 14). Ces
modifications majeures font l’objet dans tous les cas de l’approbation du ou des
document(s) concerné(s) (changement du RDE : acceptation du formulaire 4
associée, approbation de l’amendement du MGN..).

2. Les autres modifications dites « mineures » concernent tous les autres types
d’évolutions et, selon les cas traités ci-dessous, sont soumises à l’approbation du
GSAC ou, sous certaines conditions, à l’approbation de l’exploitant par délégation.

Ces types de modification sont récapitulés dans le tableau ci-après. Ce tableau permet de
classer les différents cas d’évolution et d’en détailler les modalités de traitement jusqu’à
l’approbation.

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(X) : document à fournir si nécessaire
Audit documentaire : étude documentaire et administrative
GSAC ou Exploitant : approbation par le GSAC ou par l’Exploitant (si l’exploitant a obtenu auparavant
une autorisation formelle d’approuver certaines modifications mineures par délégation).

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7.2 Traitement des modifications majeures

Selon le MA713, les modifications apportées à l’organisme de maintien de la navigabilité


agréé sont classées majeures, pour toutes évolutions concernant :
• le nom de l’organisme,
• le site de l’organisme,
• d’autres sites où se situe l’organisme,
• le Dirigeant Responsable,
• le Responsable Désigné Entretien, le Responsable Qualité, l’une des personnes
spécifiée par le dépôt d’un formulaire 4 de l’AESA,
• le CRM
• les installations, les procédures le domaine d’activités et le personnel qui pourraient
affecter l’agrément.
Sont notamment considérées comme modifications majeures les attributions de nouveaux
privilèges (s’ils n’ont pas été déjà été obtenus dans le cadre de l’instruction initiale de
l’agrément) :
• Privilège I / MA 711 b (voir P52 27)
• Privilège de prorogation / MA 711 a (4)
• Approbation indirecte des évolutions mineures du MGN et des documents
associés,
• Approbation indirecte des PE et leurs évolutions,
• Privilège de laissez-passer (MA 711 c).

Un organisme peut faire une demande auprès de son autorité pour étendre sa période de
surveillance interne réalisée par son système qualité de 12 mois à 24 mois au plus.
Cette demande doit être envoyée au RS avec la modification du MGN associée (voire du
manuel qualité selon le cas) et les arguments présentés par la société sur le bon
fonctionnement de son système qualité. Cette demande sera traitée comme une
modification majeure ne nécessitant pas d’évolution du certificat.

<> L'exploitant doit déposer au service compétent une demande d'évolution de son
agrément Partie M sous-partie G en envoyant une copie de cette demande au GSAC
Local en charge de la surveillance de l’agrément. Une modification majeure doit être
notifiée avant sa mise en place à l’exception d’un changement de personnel
d’encadrement imprévu qui doit être notifié par la suite, le plus tôt possible, après le
changement en question.
Dans certains cas, l’autorité peut définir selon quelles conditions l’organisation peut
continuer à opérer pendant une phase d’évolution majeure (ex : déménagement complet
de l’organisme Partie M sous-partie G, changement de raison social de l’exploitant).

<> Par défaut, en fonction du type de modification, l’exploitant fournit au GSAC un


formulaire 2 de l’AESA et l’ensemble des documents nécessaires à l’instruction selon
le tableau présenté au paragraphe 7.1.
L’instruction de cette modification majeure suit les principes généraux de l’instruction
initiale comme décrit au § 6 adaptée à la modification en question.

> La première phase est l’étude et l’acceptabilité par le GSAC des référentiels associés à
la modification majeure en question. La deuxième phase correspond aux audits
réalisés par le GSAC au sein de l’organisation et les éventuelles corrections
nécessaires par l’organisme.

<> Dans ce cadre, pour qu’une évolution majeure soit acceptable, les écarts de niveau 1
ou 2 associés directement à l’évolution en question et observés par le GSAC doivent
être traités par l’exploitant pour qu’il puisse obtenir l’approbation de cette évolution.

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La troisième phase concerne l’approbation par le service compétent des référentiels
amendés et, selon le cas, la modification de l’agrément Partie M sous-partie G.

<> La mise en œuvre de cette évolution par l’exploitant ne peut se faire qu’après les
approbations en question.
Remarque : Une évolution significative de l’agrément fait l’objet d’une acceptation de
devis conformément aux dispositions fixés par l’arrêté sur les redevances, elle doit être
transmise au moins deux mois avant sa mise en œuvre.

7.3 Traitement des modifications mineures approuvées par l’autorité

Les modifications de l’organisme dites mineures sont les modifications qui sont liées à
certaines évolutions limitées de l’organisme et, dans tous les cas, à l’amendement d’un
des référentiels règlementaires.
Ces modifications mineures ne nécessitent pas d’audit préalable par le GSAC, ni la
modification de l’agrément Partie M sous Partie G. Ces modifications sont vérifiées au
sein de l’organisme par sondage par la suite dans le cadre de la surveillance générale de
l’organisme.
Ces modifications sont traitées au niveau du GSAC local et concernent :
• l’évolution mineure du MGN,
• l’évolution mineure des contrats d’entretien,
• l’évolution mineure des contrats de gestion du maintien de la navigabilité,
• l’évolution mineure du programme d’entretien.

7.3.1 Définition d’une évolution mineure

MGN :
Sont classées comme modifications mineures du MGN, toutes les évolutions
n’impactant pas l’agrément partie M sous-partie G concernant principalement
certaines informations générales présentées dans la partie 1 du MGN
(ex : évolution mineure de l’effectif) ou certaines évolutions mineures de
procédures du MGN (ou du manuel Qualité si applicable).

Remarque : Certaines modifications même mineures du MGN concernent des


sujets communs entre les règlements EU.OPS et le CE 2042/2003 (comme les
chapitres liés au CRM/MEL, au système qualité, à l’organigramme, à
l’encadrement…). Il est important que l’organisme en amont assure une bonne
cohérence de traitement des différents manuels Partie M/G et Exploitation sur
ces sujets communs.
Contrats :
Sont classées comme évolutions mineures de contrats, toutes les modifications
mineures des contrats n’impactant pas la répartition des responsabilités et des
activités de l’exploitant et sous-traitants concernés (ex : révision de la fréquence
d’un type de réunion).
Programme d’entretien :
Sont classées comme évolutions mineures des programmes d’entretien, toutes
les mises à jour prenant en compte :
• les révisions des recommandations constructeur (documents MRB ou
équivalent),
• les modifications du constructeur apportées à l'aéronef,
• et les évolutions issues du programme de fiabilité à condition que le
groupe de fiabilité ait été approuvée formellement auparavant.

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7.3.2 Etude et acceptabilité d’une évolution mineure

<> Le postulant transmet au GSAC local un courrier décrivant l’évolution en


question accompagné des référentiels révisés en conséquence.
Après acceptation du devis par l’exploitant, le GSAC étudie les amendements reçus
selon les principes associés définis dans le paragraphe 6. Il fait part de ses
remarques à l'exploitant pour prise en compte jusqu'à l’obtention de document
acceptable.

7.3.3 Approbation et surveillance de l’évolution mineure

> L’approbation de cette modification est notifiée par le GSAC. Le suivi de ces
évolutions est inclus dans le cycle de surveillance de l’exploitant.

7.3.4 Mise en œuvre de l’évolution mineure

<> A la réception de l’approbation du document, l’exploitant inscrit sur le document


en question la référence du courrier d’approbation et diffuse l’amendement
complet du référentiel.

7.4 Traitement des modifications mineures approuvées par l’organisme Partie M sous-
Partie G par délégation

7.4.1 Autorisation d’approbation par délégation à obtenir au préalable

Toutes les modifications listées au paragraphe 7.3, dites « mineures » peuvent être
soumises à l’approbation déléguée de l’exploitant si et seulement si l’exploitant à
obtenu auparavant un accord formel pour appliquer cette procédure d’approbation
déléguée de la part du service compétent.
Les conditions pour faire une demande d’accord de ce type sont les suivantes :
- être exploitant possédant un Certificat de Transporteur Aérien depuis plus d’un
an,
- avoir un fonctionnement sans écart significatif lié au système qualité en place.

<> L’exploitant, dans ce cas, doit soumettre au GSAC local un amendement au


MGN intégrant cette procédure d’approbation déléguée.
Après étude et avis du GSAC, le Service Compétent donne ce nouveau privilège à
l’organisme en approuvant cet amendement du MGN.

7.4.2 Approbation par délégation d’une modification mineure

<> Si l’exploitant détient une autorisation pour utiliser la procédure d’approbation


déléguée alors celui-ci envoi l’amendement du référentiel au GSAC.

> Le GSAC accuse réception par fax ou tout autre moyen cet amendement dans
les meilleurs délais.

<> Le responsable du document de l’exploitant approuve par délégation


l’amendement et inscrit sur la page récapitulative des amendements du
référentiel la référence de l'accusé de réception et appose son visa. L’exploitant
peut alors diffuser l’amendement et le mettre en vigueur.

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8. SURVEILLANCE PAR L’AUTORITE D’UN AGREMENT DE GESTION DE MAINTIEN DE
NAVIGABILITE

8.1 Généralités

Un exploitant disposant d’un agrément Partie M sous-partie G est soumis à une


surveillance de son organisme par l’autorité.
Si il fait appel à un sous-traitant pour faire réaliser certaines tâches partie M sous-partie
G, ce dernier est soumis de la même façon à la surveillance de l’autorité en sachant que
l’exploitant reste in fine responsable vis-à-vis de l’autorité.
Pour faire cette surveillance, l’autorité est amenée à intervenir au sein de l’organisme et à
consulter certains documents. L’organisme doit faciliter cette tâche de surveillance en
mettant à disposition des Services Compétents les documents et informations
nécessaires.
Si l’agrément Partie M sous-partie G lui même est délivré pour une période illimitée, la
surveillance de l’autorité est organisée sur une période donnée (en général sur 24 mois
sauf exception) et donne lieu à un bilan de surveillance en fin de période permettant de
confirmer le maintien de l’agrément si aucune situation n’a justifié entre temps une
décision de suspendre, limiter ou retirer l’agrément en question.

8.2 Planification de la surveillance

La surveillance de l’agrément Partie M sous-partie G par l’autorité couvre l'ensemble des


exigences du règlement (CE) n° 2042/2003 section A de la partie M sous-partie G sur une
période de 2 ans.

> Pour les entreprises qui sous-traitent certaines tâches de gestion de maintien de la
navigabilité à un autre organisme, la surveillance par le GSAC de ces sous-traitants
non agréés se fait aussi à une fréquence de 24 mois.

Le cycle d’interventions est initialisé à partir de la date d'approbation de la gestion du


maintien de la navigabilité et est ensuite reconduit sur une période biannuelle. Le GSAC a
la charge de planifier l’ensemble des audits prévus sur la période de surveillance en
cours. Au minimum, le GSAC prévoit un audit par an, le nombre d’audits dépendant de la
dimension de l’organisme, du nombre de site, du domaine d’activités.

8.3 Audits de surveillance

> Le GSAC conduit (avec le support éventuel des inspecteurs en charge de la


surveillance du sous-traitant exerçant des tâches de gestion de navigabilité) les
interventions de surveillance auxquels participent éventuellement GSAC/MG et/ou le
Service Compétent.

Il couvre les aspects :


- audits de procédure focalisés sur la continuité de la conformité des moyens et des
procédures en place au règlement (CE) n° 2042/2003, et le respect des
procédures MGN,
- audits produits (ou sondages) visant à vérifier la navigabilité des matériels.

> Après chaque intervention, le GSAC utilise le Compte Rendu d’Intervention de


Surveillance comme rapport d'audit, pour enregistrer les écarts et les délais associés et
transmet l'ensemble à l'entreprise, dans les 14 jours, pour acceptation et traitement
des écarts de niveau 1 et 2.

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Les écarts majeurs considérés comme de niveau 1 par le GSAC sont notifiés
immédiatement à l'entreprise.

Un entretien avec le Dirigeant Responsable est organisé une fois par période de
surveillance.

Dans le cas particulier où l'organisme de gestion sous-traite certaines tâches de maintien


de navigabilité, les écarts mis en évidence durant les audits correspondants par le GSAC
sont notifiés formellement et directement à l’exploitant.

Remarque : Si au cours de la surveillance, le Responsable de Surveillance est amené à


notifier des écarts significatifs suite à un dysfonctionnement du système qualité et/ou une
mauvaise utilisation des délégations d’amendements, les privilèges d’extension du
programme d’audit et de délégation d’approbation peuvent être suspendus ou retirés.
Dans ce cas, l’organisme sera dans l’obligation de déposer un amendement du MGN qui
sera traité comme une modification majeure ne nécessitant pas d’évolution du certificat.

8.4 Traitement des écarts

Un écart au règlement suppose que l'organisme analyse et identifie la cause première de


cet écart et qu'il définisse et mette en œuvre des actions correctives efficaces.

8.4.1 Ecart de niveau 1

Un écart de niveau 1 est une constatation de niveau 1 correspondant à un non


respect significatif des exigences de la partie M abaissant le niveau de sécurité, et
portant gravement atteinte à la sécurité du vol.
Si un écart de ce niveau est relevé par le GSAC au cours d'une intervention,
l’agrément de gestion de maintien de la navigabilité est retiré (dans sa totalité),
limité (retrait partiel) ou suspendu (partiellement ou totalement) immédiatement par
le Service Compétent, jusqu’à ce que l’exploitant ait mis en œuvre toutes les actions
correctives nécessaires.

> Si un écart de niveau 1 est détecté, l’exploitant reçoit donc une notification
immédiate de cet écart par le RS GSAC qui en informe de même le service
compétent et le GSAC Central.

<> L’exploitant doit alors prendre immédiatement toutes les actions curatives et
correctives de première urgence (suspension de l’activité, arrêt des aéronefs,
autres) pour éviter tout risque pour la sécurité. Ces actions prises doivent être
décrites et transmises de suite au GSAC avant la fin de l’audit de surveillance.

Le Service Compétent reçoit de la part du GSAC toutes les informations utiles sur
ces écarts et les recommandations liées à l’agrément. Le GSAC Central est en
copie de cette note.

A partir de ces informations, le Service Compétent peut demander des


informations complémentaires si nécessaires au GSAC et se mettre en contact
direct avec le Dirigeant Responsable ou le responsable Qualité de l’exploitant selon
le cas pour obtenir de sa part certaines informations additionnelles, voir des
engagements formels. Ces contacts peuvent se faire à distance et/ou par
l’intermédiaire d’un entretien urgent avec les intéressés.

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Après avoir obtenu toutes les informations utiles sur le dossier, le Service
Compétent prend les décisions qui s’imposent sur l’agrément Partie M sous-partie
G et ceci dans les 3 jours après la notification par le GSAC de cette anomalie. Selon
la décision prise sur l’agrément Partie M sous-partie G, le Service Compétent prend
aussi les décisions qui s’imposent sur le CTA lui-même et en informe l’exploitant.

<> Suite à un retrait définitif de l’agrément Partie M sous-partie G, l’exploitant ne


peut obtenir un nouvel agrément qu’en suivant les instructions d’obtention d’un
agrément initial décrites au chapitre 6.
Suite à une limitation de l’agrément, l’exploitant ne peut obtenir de nouveau le
privilège retiré qu’en suivant les instructions de demande de modification de
l’agrément (extension) décrites au chapitre 7.
Suite à une décision de suspension partielle ou totale ou limitation de
l’agrément, l’exploitant peut transmettre un plan d’actions complet comprenant
les actions curatives et les actions correctives nécessaires pour solder les
dysfonctionnements liés à l’écart de niveau 1 et présenter un échéancier au
service compétent en mettant en copie le GSAC.
> Le GSAC transmet son avis sur le plan d’actions en question au service
compétent. Le Service Compétent, à partir de cet avis, valide ou non ce plan
d’actions et en informe l’exploitant.

<> Si le plan d’actions est validé effectivement, l’exploitant peut lancer la


réalisation et la vérification de ces actions au sein de son organisme. Il fait un
point régulier du suivi de ces actions auprès du Service Compétent et du
GSAC. Lorsque toutes les actions jugées nécessaires sont réalisées et
considérées comme efficaces par l’organisme, l’exploitant en informe dans les
délais prévus par l’échéancier le Service Compétent et le GSAC.

> Dans ce cas, le GSAC, avec la présence ou non du service compétent, réalise un
audit spécifique au sein de l’organisme pour vérifier effectivement la mise en
place des actions en question. Cet audit est formalisé par l’intermédiaire d’un
rapport d’audit de type CRIS. Si les actions sont jugées satisfaisantes, le GSAC
en informe le service compétent.

Le Service Compétent prend la décision qui s’impose vis-à-vis de la levée ou non de


la suspension ou limitation de l’agrément Partie M sous-partie G.

8.4.2 Ecart de niveau 2

<> Un écart de niveau 2 est une constatation de niveau 2 correspondant à un non


respect des exigences de la partie M qui pourrait abaisser le niveau de sécurité
et éventuellement porter atteinte à la sécurité du vol.

Les écarts de niveaux 2 sont tous les autres écarts réglementaires autres que
les écarts de niveaux 1.

Si un tel écart est relevé par le GSAC au cours d'une intervention, l’exploitant
doit mettre en œuvre un plan d’actions correctives adéquates dans le délai
octroyé par le GSAC.
Ce délai dépend de l’importance de l’écart de niveau 2 et peut varier de
quelques jours à plusieurs semaines avec un maximum de 12 semaines.

<> A la demande du GSAC, l’exploitant transmet ce plan d’actions lui permettant


de vérifier la bonne adéquation des actions prévues et l’échéancier associé.

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<> L’organisme est avant tout responsable de vérifier le bon suivi des échéances
associées aux écarts de niveau 2.

<> L’organisme après avoir réalisé les actions prévues et avoir vérifié leur
efficacité, transmet au GSAC dans les délais octroyés associés à ces écarts un
courrier décrivant les actions réellement entreprises.

<> Un organisme peut demander une extension du délai défini initialement de mise
en œuvre d’une action corrective, le plus tôt possible et au moins 15 jours avant
la date d’échéance. L’organisme doit transmettre au GSAC local avec sa
demande toutes les actions déjà prises et les actions restant à prendre sur le
sujet. Le GSAC étudie cette demande et informe l’organisme de la décision
prise.

Remarque 1 : Les écarts de niveau 2 les moins critiques, seront si possible de


regrouper certains écarts en un écart unique faisant référence à un point réglementaire
plus général.

Remarque 2 : Les délais de clôture des écarts de niveau 2 sont définis au cas par cas.
Il est à noter que le délai de 3 mois accordé pour la correction de ceux-ci constitue une
butée maximale. Selon la nature de l’écart, le délai imparti à la correction de l’écart
peut être inférieur.

Remarque 3 : Il est rappelé que le délai fixé lors de la notification de l’écart doit être
interprété comme la date butée avant laquelle l’organisme doit avoir attesté que les
actions correctives ont été effectivement mises en œuvre, et non pas seulement la
date à laquelle elles doivent être proposées. Ceci n'empêche pas de fixer une date
intermédiaire à laquelle un plan d'action doit être soumis.

8.5 Retrait, limitation et suspension de l’agrément

En cas d'écart de niveau 1 ou lorsqu'un écart de niveau 2 n'est pas corrigé dans les délais
fixés, le service compétent est tenu, en application de la section B du règlement CE
2042/2003 de prendre des décisions de retrait, de limitation ou de suspension de
l’agrément de l’organisme de gestion de maintien de la navigabilité.
Les principes de traitement de ce type de situation sont ceux présentés au chapitre 8.4.1.

8.5.1 Retrait de l'agrément


Dans le cas de certains écarts de niveau 1 ou lorsqu'un organisme de gestion de
maintien de la navigabilité ne remplit pas les conditions fixées pour le
rétablissement de son agrément suspendu, le service compétent est amené à retirer
l’agrément M sous-partie G de l'organisme de gestion du maintien de navigabilité.
Le retrait est notifié par courrier à l'organisme de gestion du maintien de la
navigabilité qui doit restituer l’original de son certificat d'agrément au service
compétent.

8.5.2 Limitation de l'agrément


Une décision de limitation d’un agrément correspond à un retrait partiel mais définitif
d’une partie des privilèges de cet agrément. Dans certains cas, lorsque l'écart
concerne un type aéronef particulier, le Service Compétent peut décider de retirer
ces produits du domaine d'agrément. Le retrait d'un type aéronef est considéré
comme une limitation (la limitation ne porte pas sur la validité de cet agrément).

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8.5.3 Suspension de l'agrément
Pour les autres écarts de niveau 1 qui n’implique pas le retrait immédiat de
l’agrément ou dans le cas d’écarts de niveau 2 non traités dans les délais octroyés,
le service compétent peut décider de suspendre tout ou en partie l'agrément de
gestion de maintien de la navigabilité jusqu'à ce que des actions correctives aient
permis de retrouver un niveau de sécurité satisfaisant. Cela couvre notamment le
cas où les écarts concernent une fonction transversale.
La lettre de notification de la suspension d'agrément précise également la durée de
suspension et les conditions de rétablissement de l'agrément.

8.5.4 Conséquence sur les CDN des aéronefs ou sur la mise en surveillance renforcée

Au-delà des dispositions décrites dans les paragraphes précédents, les mesures
suivantes peuvent être prises :

- pour les appareils : suspension, retrait ou limitation de la validité du CDN par le


GSAC,

- pour l'exploitant : mise en surveillance renforcée à sa charge.

Pour la mise en surveillance renforcée, le Service Compétent évalue suite à étude


du dossier du GSAC et à la prise en compte des informations fournies par
l'exploitant l'opportunité de la mise en surveillance renforcée de l’exploitant. Il avise
l'exploitant par lettre avec copie au GSAC de la décision prise et des dispositions
particulières associées (en particulier la durée retenue pour la surveillance
renforcée ainsi que les conditions permettant sa levée). Le Service Compétent
confirme à l’exploitant par écrit la décision de mise en surveillance.

> A l'issue de la période de surveillance renforcée, le GSAC communique un avis


en vue de la levée ou non de la mise en surveillance renforcée au Service
Compétent.

Le Service Compétent adresse un courrier à l’exploitant, avec copie au GSAC,


pour l’informer des suites données à l’issue de cette période.

Remarque : La mise en surveillance renforcée d’un organisme agréé partie M sous-partie


G peut amener l’Autorité à remettre en cause certains privilèges, comme le privilège de
délégation d’approbation (MGN, PE) et/ou la possibilité de réaliser le programme d’audit
interne en 24 mois au lieu de 12.

8.6 Maintien de l’agrément

> A l’issue d’un cycle de surveillance, le GSAC réalise un bilan complet de cette
surveillance et émet une recommandation au Service Compétent de maintien de
l’agrément partie M sous-partie G de l’organisme de gestion de maintien de
navigabilité.

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