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EVOLUTIONS ET SURVEILLANCE

D'UN AGREMENT D'ORGANISME DE MAINTENANCE

SELON LA PARTIE M/F

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LISTE DES PAGES EN VIGUEUR

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SOMMAIRE

1. Objet Page 1
2. Domaine d’application Page 1
3. Références Page 1
4. Définitions Page 1
5. Généralités Page 2
6. Evolutions de l'organisme de maintenance Page 2
6.1 Modifications majeures Page 2
6.2 Modifications mineures Page 3
7. Surveillance de l'agrément Partie M/F Page 3
7.1. Agrément initial Page 3
7.2. Principe de la surveillance Page 3
7.3. Rencontre du Dirigeant responsable Page 4
7.4. Notification d'un écart de niveau 1 Page 4
7.5. Notification d'un écart de niveau 2 Page 4
7.6. Demande d'extension d'un écart Page 5
7.7. Surveillance renforcée Page 5
8. Limitation, suspension et retrait d'agrément Page 6
8.1. Limitation de l'agrément Page 6
8.2. Suspension de l'agrément Page 6
8.3. Retrait de l'agrément Page 6

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1. OBJET

Ce fascicule décrit les procédures de surveillance, d'évolution, de limitation, de suspension et


de retrait d'un agrément d’organisme de maintenance Partie M/F.

2. DOMAINE D'APPLICATION

Ce fascicule s'applique à tous les organismes de maintenance détenant un agrément selon la


Partie M/F, délivré par la DGAC.

3. REFERENCES

• Règlement (CE) n° 2042/2003 de la Commission du 20 novembre 2003 et ses


amendements ultérieurs jusqu’au règlement (CE) 127/2010 du 05 février 2010 et
notamment son Annexe I (Partie M).

• Décision n° 2003/19/RM du Directeur de l'Agence du 28 décembre 2003 sur les moyens


acceptables de conformité et guides relatifs relatif au Règlement (CE) 2042/2003 et les
Décisions ultérieures jusqu’à la Décision 2010/002/R du 28 avril 2010.

• Fascicule P-51-16 : "Délivrance initiale d'un agrément d’organisme de maintenance selon la


patrie M/F".

• Guide de rédaction du manuel de l'organisme Partie M/F disponible en téléchargement sur


le site www.gsac.fr à la rubrique « téléchargements/documents.

Ce fascicule a reçu l'accord de la DGAC par courrier réf. 10-0289/DSAC/NO/AGR du


25 mai 2010.

4. DEFINITIONS
AESA : Agence Européenne de Sécurité Aérienne.
GSAC : Groupement pour la Sécurité de l'Aviation Civile : GIE chargé, par délégation de la
Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC), de l'instruction et de la surveillance des
organismes de maintenance.
MOM : Manuel des spécifications de l'Organisme de Maintenance.
AMC : Moyens acceptables de conformité.
CRIS : Compte Rendu d'Intervention de Surveillance (rapport d'audit).
UO : Unité Opérationnelle (bureau local) du GSAC.
RS : Responsable de Surveillance, interlocuteur direct de l'organisme de maintenance. Il est
chargé de l'étude des documents présentés par l'organisme de maintenance, des audits de
conformité, de la gestion et de la surveillance directe de l'agrément. Le RS est rattaché à un
"centre de production" du GSAC appelé unité opérationnelle (UO).
RUO : Responsable d'une Unité Opérationnelle du GSAC.

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Superviseur : Basé au niveau Central du GSAC, il est entre autre chargé du contrôle des
actions menées par les Responsables de Surveillance dans le cadre de l’instruction, de la
surveillance et du maintien des agréments délivrés aux organismes. Il transmet la
recommandation auprès de la DGAC pour la délivrance et le maintien des agréments.
http ://www.gsac.fr : Site internet du GSAC sur lequel sont disponibles des informations
nécessaires aux postulants à un agrément (adresse et coordonnées des bureaux du GSAC,
Form 2, Form 4,…).

5. GENERALITES

La surveillance et l’instruction des évolutions des agréments Partie M/F sont déléguées par la
DGAC au GSAC.

6. EVOLUTIONS DE L'ORGANISME DE MAINTENANCE

Nota relatif aux redevances : Selon le décret n° 2005-1680 du 28 décembre 2005 et son
dernier arrêté en vigueur relatifs aux redevances pour services rendus par l'Etat pour la
sécurité et la sûreté de l'aviation civile, l’étude et la gestion des modifications majeures d’un
agrément sont soumises à facturation, au temps passé, en supplément à la redevance de
surveillance de l’agrément.

6.1. Modifications majeures

Les modifications majeures d'un organisme agréé Partie M/F sont celles identifiées dans
l’article M.A. 617 de la Partie M et relatives :
1) au nom de l'organisme ;
2) au site principal de l'organisme ;
3) à d'autres sites où se situe l'organisme ;
4) au Dirigeant Responsable ;
5) à l'une des personnes désignées conformément au M.A. 606 (b) ;
6) aux installations, instruments, outils, matériels, procédures, domaine d'activité ou
personnels habilités APRS qui pourraient affecter l'agrément.
Avant de mettre en œuvre une évolution majeure, l'organisme doit la notifier au GSAC par
le biais du formulaire référencé DGAC/Form 2-12-50-51-60. Ce formulaire sera appelé
DGAC/Form 2 dans la suite du présent document.
Le dossier de demande d'évolution doit comprendre toute pièce nécessaire à l'instruction
de la demande. Le cas échéant, le GSAC détermine dans quelles conditions l'organisme
peut continuer à travailler pendant la période d'instruction de sa demande, notamment en
cas de déménagement.
Le dossier d'évolution doit être envoyé au RS et doit comprendre :
- le Formulaire DGAC/Form2 dûment rempli,
- le projet d'amendement du MOM incluant les changements demandés, y compris, le
cas échéant, la déclaration signée du nouveau Dirigeant Responsable,
- le cas échéant, les Form 4 des nouveaux personnels désignés et de leurs suppléants,
- le cas échéant, les dispositions compensatoires mises en place au cours de la
transition.
Le RS étudie le projet d'amendement du MOM. Lorsqu'il est recevable, le RS programme,
au besoin, un audit de conformité portant sur la/les évolutions.

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Lors de cet audit, si des non conformités relatives à la/les évolution(s) demandée(s) sont
mises en évidence, l'instruction de l'amendement est suspendue jusqu'à correction des
anomalies. Des anomalies non directement liées à l'évolution peuvent être notifiées par le
RS mais ne remettent pas forcément en question l'acceptation de l'amendement, sauf
problème de sécurité. Elles devront faire l'objet d'un compte rendu différent (CRIS).
Lorsque l'instruction est terminée, le GSAC émet, si nécessaire, une recommandation à la
DGAC qui édite un nouveau certificat d'agrément.
Si l'amendement ne nécessite pas l'édition d'un nouveau certificat, le GSAC envoie un
courrier d'approbation à l'organisme.

6.2. Modifications mineures

Toute autre évolution est considérée comme mineure et son approbation est soit faite par
le GSAC, soit déléguée à l'organisme par le biais d'une procédure décrite au MOM.
Dans le cas d'une délégation d'approbation, une notification d'évolution mineure décrivant
celle-ci doit être faite par un courrier au RS. L'accusé de réception du GSAC doit être
conservé par l'organisme.
Cette délégation n'est normalement possible que pour les organismes fonctionnant depuis
au moins un an et pour lesquels la surveillance du GSAC n'a mis en évidence aucun
problème majeur.
En l'absence de délégation des modifications mineures, l'organisme envoie au RS le
dossier d'amendement accompagné d'un courrier de transmission.
L'approbation de l'amendement est notifiée par le RS à l'organisme par écrit.

7. SURVEILLANCE DE L'AGREMENT PARTIE M/F

Selon l’article M.B. 604 (b) de la Partie M, l'Autorité compétente doit effectuer une surveillance
de l'organisme de maintenance agréé selon une période n'excédant pas 24 mois.
A l’issue de cette période de surveillance, le GSAC adresse une recommandation de
« maintien » de l’agrément à la DGAC. Toutefois l’agrément n’ayant pas de date limite de
validité, ce « maintien » est implicite et ne fait pas l’objet d’une notification à l’organisme.

7.1. Agrément initial

Pour un agrément initial, le cycle biannuel de surveillance commence lors de la délivrance


du certificat Partie M/F par la DGAC.
Le premier audit de surveillance de l’organisme est normalement effectué dans un délai
maximum de 6 mois après la délivrance initiale de l’agrément, afin de s’assurer de la
bonne mise en œuvre des procédures approuvées de l’organisme, notamment celles qui
n’étaient pas encore pleinement opérationnelles au moment de l’instruction initiale.

7.2. Principe de la surveillance

Le GSAC établit un planning de surveillance pour vérifier la conformité de l'ensemble des


exigences de la Partie M/F dans la période définie.
Le planning d'audit associé est élaboré en liaison avec l'organisme de maintenance. Il est
transmis à l'organisme par le RS à chaque début d'année.
La programmation des audits tiendra compte de la taille, de la structure et de l'activité de
l'organisme de maintenance, en particulier pour les sites d'entretien.
L'organisme a la possibilité de demander le report d'un audit programmé s'il fournit au RS
des justifications valables dans des délais raisonnables.

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Un audit de conformité peut porter sur des thèmes qui n'étaient pas forcément prévus
dans le planning initial.
A l'issue de l'audit et, si nécessaire, après chaque journée d'audit, une réunion de
synthèse est organisée avec l'encadrement de l'organisme de maintenance. Les
responsables d'encadrement rencontrés au cours de la journée doivent assister à cette
réunion. La présence du Dirigeant Responsable est recommandée (surtout si des écarts
significatifs ont été constatés).
Les constats d'anomalies révélées au cours de l'audit sont présentés à l'organisme par le
RS lors du débriefing. Le RS indique le projet de classification de ces écarts en niveau 1
ou 2 (voir § 7.4. et au § 7.5. du présent fascicule).
La société matérialise son acceptation des écarts en signant la page de garde du rapport
d'audit de type CRIS présentée par le RS.

7.3. Rencontre du Dirigeant Responsable

Conformément à l'article M.B.604 (e) de la Partie M, le Dirigeant Responsable doit être


rencontré au moins une fois au cours de la période de surveillance, de préférence avant
la fin du cycle.
Cette rencontre a pour objectif de s’assurer qu’il/elle reste informé(e) de problèmes
significatifs détectés au sein de l'organisme lors des audits effectués par le GSAC.

7.4. Notification d'un écart de niveau 1

Selon le M.B.605 a)1 de la Partie M, un écart de niveau 1 correspond à un non respect


significatif des exigences de la Partie M/F abaissant le niveau de sécurité et portant
gravement atteinte à la sécurité du vol.
Lorsqu'un inspecteur, au cours d'une action de surveillance, fait le constat d'une anomalie
grave touchant directement la sécurité (anomalie pouvant correspondre à la définition d'un
écart de niveau 1), il notifie immédiatement cette anomalie à la société en lui demandant :
• de prendre sans délai les mesures appropriées,
• de fournir un plan d'actions dont la recevabilité sera évaluée par le GSAC.
Suite à analyse des éléments fournis par le GSAC et discussions complémentaires
éventuelles avec le GSAC ou la société, la DGAC :
• prend immédiatement les décisions qui s'imposent sur le certificat Partie M/F (retrait,
limitation, suspension partielle ou totale en fonction de l'importance de la constatation)
et ce, jusqu'à ce qu'une action corrective satisfaisante soit mise en place par
l'organisme dans un délai défini. Le Dirigeant Responsable est informé par écrit,
• ou demande au GSAC de classer l'écart en niveau 2 et de le suivre en conséquence.
Nota : Dans le cas d'un écart de niveau 1 confirmé conduisant à la suspension totale ou
partielle de l’agrément, si le GSAC n'a pas reçu de réponse jugée satisfaisante de la part
de l'organisme dans le délai imparti dans la lettre de notification, la DGAC notifie par écrit
à l'organisme sa décision de retirer ou limiter l'agrément.

7.5. Notification d'un écart de niveau 2

Les écarts de niveau 2 sont les écarts qui n’ont pas été classés en niveau 1 selon le
§ 7.4. ci-dessus.
Au cours du débriefing final, le RS indique les écarts de niveau 2 qu'il prévoit de notifier.
Ces écarts de niveau 2 sont ensuite notifiés par écrit à l'organisme de maintenance dans
un délai de 14 jours ouvrés maximum.

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Si un écart envisagé n'est finalement pas retenu, le RS le confirme de façon orale ou
écrite.
L'échéance fixée pour la mise en place des actions correctives par l'organisme,
permettant de clore un écart de niveau 2 est de 3 mois maximum après notification de
celui-ci.
Les actions à mener par l'organisme de maintenance pour répondre à un écart de
niveau 2 se situent à plusieurs niveaux :
a) Action curative (normalement immédiate) : élimination des anomalies constatées,
b) Action corrective : élimination des causes ayant généré les anomalies.
L'acceptation par le GSAC de la correction d'un écart est subordonnée à la réalisation
effective des points a) et b).
Selon la nature des écarts et la situation de l'organisme de maintenance, le RS peut
demander qu'un plan d'actions correctives détaillé, incluant un calendrier de réalisation,
lui soit adressé au plus tôt.
Lorsque les actions appropriées ont été menées, l'organisme de maintenance adresse un
courrier au RS pour détailler les mesures prises et confirmer leur efficacité. Ce courrier
doit intervenir avec un préavis suffisant par rapport à la butée de clôture notifiée, de façon
à ce que le GSAC puisse valider la réponse de l’organisme et clôturer l’écart dans le délai
imparti.
En fonction de la nature des écarts, un audit de vérification peut être décidé par le RS
avant de clôturer définitivement l'écart.

7.6. Demande d'extension d'un écart

Lorsque les actions correctives ont été décidées à temps mais que leur réalisation n'a pu
se finaliser dans les délais fixés, l'organisme de maintenance peut demander une
extension de l'échéance d'un écart, sous réserve que la demande soit dûment justifiée et
documentée (plan des actions engagées, résultats partiels, raisons pour lesquelles les
actions n'ont pas encore abouti,...).
La demande doit être faite par écrit suffisamment tôt par l'organisme de maintenance pour
que le GSAC ou la DGAC puisse en étudier le bien-fondé.
Dans ce cas :
• L'échéance d'un écart de niveau 1 ayant entraîné une suspension (échéance avant
retrait ou limitation) peut éventuellement être prolongée après décision de la DGAC.
• L'échéance d'un écart de niveau 2 est prolongée par le Niveau Central du GSAC pour
une période de 3 mois maximum. Toute nouvelle extension ne sera possible qu'après
accord de la DGAC.
Nota : Aucune extension ne sera accordée si un plan d'actions correctives acceptable n'a
pas été formellement approuvé.

7.7. Surveillance renforcée

Dans le cadre de la surveillance d'un organisme par le GSAC, les audits réalisés peuvent
révéler des non conformités répétitives ou importantes qui justifient un renforcement de la
surveillance initialement prévue par le GSAC.
Dans ce cas :
• Le RS propose au Superviseur la mise sous surveillance renforcée de l'organisme.
• Après analyse, la DGAC notifie par écrit au Dirigeant Responsable la mise sous
surveillance renforcée pour une durée déterminée.

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Le GSAC indiquera les vérifications particulières qu'il exercera sur les activités menées
afin de constater une amélioration effective du fonctionnement de l'organisme.
Selon le décret n° 2005-1680 du 28 décembre 2005 et son dernier arrêté en vigueur
relatifs aux redevances pour services rendus par l'Etat pour la sécurité et la sûreté de
l'aviation civile et modifiant le code de l'aviation civile, la mise sous surveillance renforcée
entraîne une majoration des redevances dues.

8. LIMITATION, SUSPENSION ET RETRAIT D'AGREMENT

En cas d'écart de niveau 1 ou lorsqu'un écart de niveau 2 n'est pas corrigé dans les délais
fixés, la DGAC est tenue, en application de la section "B" de la Partie M, de prendre des
actions vis-à-vis du détenteur de l'agrément Partie M/F.
Quelle que soit la décision envisagée, le Dirigeant Responsable de l'organisme de
maintenance est invité à présenter ses observations sur la décision envisagée.
La décision de la DGAC est notifiée par écrit au Dirigeant Responsable.

8.1. Limitation de l'agrément

Dans certains cas, lorsque l'écart concerne une ligne spécifique de produits (un type
d'aéronef par exemple), la DGAC peut décider de retirer ces produits du domaine
d'agrément. Le retrait d'un site ou d'une catégorie de travaux sur un aéronef ou un
élément d'aéronef du domaine d'agrément, est également considéré comme une limitation
(la limitation ne porte pas sur la validité de cet agrément).

8.2. Suspension de l'agrément

La DGAC peut décider de suspendre le certificat d'agrément, partiellement ou en totalité,


jusqu'à ce que des actions correctives aient permis de retrouver un niveau de sécurité
satisfaisant.
La suspension totale couvre notamment le cas où les écarts concernent une fonction
transversale.
La lettre de notification de la suspension d'agrément précise également la durée de
suspension (au-delà de laquelle un retrait ou une limitation est prononcée) et les
conditions de rétablissement de l'agrément.

8.3. Retrait de l'agrément

En cas d'écart de niveau 1 ou lorsqu'un organisme de maintenance ne remplit pas les


conditions fixées pour le rétablissement de son agrément suspendu, la DGAC est amenée
à retirer le certificat d'agrément Partie M/F de l'organisme de maintenance.
Le retrait est notifié par courrier à l'organisme de maintenance qui doit restituer l'original
de son certificat d'agrément à la DGAC.

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